DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE
DEPARTMENT OF EARTH SCIENCES
Laboratoire de Géosciences des Formations
Superficielles et Applications
Laboratory of Geosciences of Superficial Formation and
Application
CARACTERISTIQUES PHYSICO-MECANIQUES DES BRIQUES DE
TERRE CRUE AMELIOREES AUX RESIDUS ET A LA MELASSE DE CANNE A SUCRE
Mémoire présenté en vue de
l'obtention du Diplôme de Master en Sciences de la Terre
Option :Géosciences des Formations
Superficielles
Spécialité : Sols, Eau et Sciences
géotechniques
Par
DIFFOUO Alexis
Matricule : 12X0039
Licence ès Sciences
Sous la direction de
ONANA Vincent Laurent
Maître de Conférences
Université de Yaoundé I
Sous la supervision de
KAMGANG KABEYENE BEYALA Véronique
Professeur
Université de Yaoundé I
Année académique 2019-2020
Année académique 2019-2020
DEDICACE
A
Sonwa Marie, ma
grand-mère ;
Fokou Fosso Adeline, ma mère ;
Tsapi Fosso Francis, mon grand-frère.
REMERCIEMENTS
Le présent travail est le fruit de la participation de
plusieurs personnes. De ce fait, je réserve ces quelques lignes en signe
de reconnaissance à tous ceux qui ont contribués de près
ou de loin à l'accomplissement de ces travaux de recherche.
Je remercie l'Eternel Dieu Tout Puissant pour la force, le
courage, l'intelligence, la sagesse et l'esprit de persévérance
qu'il m'a accordé pour réaliser cette oeuvre.
Je tiens à exprimer ma gratitude au Professeur
Véronique Kamgang Kabeyene Beyala qui, a accepté de guider mes
premiers pas dans le domaine de la recherche.
Je remercie le Professeur Vincent Laurent Onana d'avoir
accepté d'assurer les responsabilités liées l'encadrement
de ce travail. La version finale de ce mémoire a
bénéficié de sa lecture très attentive et de ses
précieuses remarques.
Je remercie tous les enseignants du Département des
Sciences de la Terre de l'Université de Yaoundé I, pour toutes
les connaissances transmises depuis le cycle de licence.
Ce travail a été mené à bout
grâce à l'apport scientifique et aux encouragements du Dr Arnaud
Ngo'o Ze, ainé académique et grand frère du Laboratoire de
Géosciences des Formations Superficielles et Applications.Il m'a
guidé tout au long de ces années de recherche de master. Je tiens
à le remercier pour son sacrifice, sa persévérance et ses
nombreux conseils qu'il m'a toujours prodigué.
Mes remerciements s'adressent également au Dr Likiby
Boubakar, Directeur de la Mission de Promotion des Matériaux Locaux
(MIPROMALO). Il m'a ouvert les portes de l'entreprise dont il a la charge. Je
remercie tous les personnels de cette entreprise particulièrement
Messieurs Belinga Essama Boum et Deutou pour leurs collaborations et leurs
encouragements en qualité d'encadreurs de stage pendant toute la
durée pratique de laboratoire. Ma gratitude va aussi à l'endroit
du Dr J Mache chef du département d'appui technique qui m'a aidé
dans la réalisation des analyses minéralogique et chimique du
matériau naturel dans un laboratoire de géosciences de
l'université de Liège en Belgique. Je voudrais également
remercier M. Loweh Suilabayu et M. Kemmeugni techniciens de laboratoire. Leur
rigueur et capacité d'analyses m'ont permis de progresser et de
répondre à plusieurs de mes préoccupations. Sans toutefois
oublier le chef de sécurité M. Gabno Pallay Jonas pour son aide
précieuse.
Je remercie de tout coeur le Pr Tindo, Tchoffo
Longmené, Wati, Dayo et S. Lékane, mes amis et mes
frères ; ma seconde mère, J. Méguie et ma bien
aimée T. Toukem, pour leurs contributions et soutiens multiformes.
Je ne terminerai pas ces remerciements sans avoir une
pensée agréable pour tous mes promotionnaires surtout ceux dont
nos thématiques de recherche étaient rapprochées pour la
bonne ambiance de travail mais également pour les nombreux moments
passés ensemble. Ces remerciements vont à l'endroit de Yepndo
Ines, Domche Carelle, Sontia Fanny, Abomo Thérèse. Je remercie
également tous les stagiaires de la MIPROMALO, avec qui j'ai eu la
chance de travailler sur des sujets très intéressants dans une
excellente ambiance de travail.
Enfin, un grand merci à ma famille en
général et à ma mère Fokou Fosso Adeline pour son
affection, son soutien et ses encouragements, mon oncle Fosso Madie, ma tante
Fosso Madounwou et à mon grand frère Fosso Tsapi en particulier
qui ont su me tenir, me supporter, m'encourager pendant toute la durée
de ce travail et surtout durant cette dernière année de
rédaction. Ce mémoire est pour moi le fruit de nos efforts
consentis. Merci.
RESUME
La présente étude a pour but d'évaluer
l'influence de l'ajout de la bagasse et à la mélasse de canne
à sucre sur les caractéristiques physico-mécaniques des
briques confectionnées à base d'argiles latéritiques de la
zone de Mbandjockpour une utilisation dans l'industrie du
bâtiment.Après une description macroscopique
détaillée des matériaux, les matériaux
prélevés ont été l'objet d'études
minéralogiques, géochimiques, géotechniques et
mécaniques.La minéralogie a été
déterminée par diffractométrie des rayons X. Les
concentrations en éléments majeurs ont été obtenues
par fluorescence X. Les études géotechniques ont porté sur
les essais d'identification. Les essais mécaniques ont été
réaliséssur les blocs de terre comprimée (BTC).Les
résultats obtenus montrent que les latérites se composent de
quartz, kaolinite, Hématite, illite, gibbsite et anatase.
SiO2, Al2O3 et Fe2O3
sont les oxydes majoritaires de ces matériaux. La caractérisation
géotechnique montre que sur le plan granulométrique, les
latérites de la zone de Mbandjock sont aptes pour la fabrication des
briques de terre crue.Cette aptitude est confirmée par la
présence de la Kaolinite, des oxydes de fer et des valeurs de
densités apparentes comprises dans l'intervalle 1,5 - 2,0
recommandé pour les sols destinés à la confection des
briques de terre. Les faibles teneurs en matière organique montrent
également que ces matériaux latéritiques sont aptes
à la fabrication des briques de terre. Le traitement de ces
matériaux par résidus de canne à sucre entraine une
diminution des valeurs du retrait linéaire. Seuls les blocs
améliorés à la mélasse de canne à sucre
(WA < 15 %) sont les plus adaptés à la construction
en briques de terre. Les briques non stabilisées et stabilisées
à la bagasse présentent des valeurs de résistances
à la compression comprises entre 4 MPa ? 12 MPa, intervalle
recommandé par la norme Camerounaise sur les BTC. Ces blocs peuvent
être employés dans la construction, en briques de terre mais
demeurent fragiles s'ils sont exposés à l'eau du fait de leurs
taux d'absorption d'eau importants. Par contre les blocs stabilisés
à la bagasse et, ceux améliorés à la mélasse
et à la mélasse plus bagasse ne présentent pas des valeurs
de Rc adaptées pour les constructions en terre. L'addition de la
mélasse de canne entraine une augmentation absorption d'eau par
capillarité et par immersion et,réduit leur
perméabilité. Les valeurs de résistances à la
flexion des blocs non stabilisés et stabilisés des
matériaux étudiés sont toutes supérieures à
la valeur 1 MPa, valeur de résistance minimale recommandée pour
les constructions en briques de terre. Les matériaux argileux de
Mbandjock et leurs produits stabilisés sont aptes pour les constructions
en terre.
Mots clés : latérites,
stabilisants, bagasse et mélasse, briques de terre comprimée,
caractéristiques physiques et mécaniques.
ABSTRACT
The purpose of this study is to assess the influence of the
addition of bagasse and sugar cane molasses on the physico-mechanical
characteristics of bricks made from lateritic clays from the Mbandjock zone.
The potential use of these materials construction industry was discussed. After
a detailed macroscopic description of the collected materials, the samples were
the subject of mineralogical, geochemical, geotechnical and mechanical studies.
The mineralogy was determined by X-ray diffractometry. The major element
concentrations were obtained by X-ray fluorescence. Geotechnical studies
focused on identification tests. Mechanical tests were carried out on
compressed earth blocks (CEB). The results obtained show that the laterites are
composed of quartz, kaolinite, hematite, illite, gibbsite and anatase.
SiO2, Al2O3 and Fe2O3
are the major oxides of these materials. The geotechnical characterization
shows that from a granulometric point of view, the laterites of the Mbandjock
zone are suitable for the manufacture of mud bricks. This suitability is
confirmed by the presence of Kaolinite, iron oxides and values of bulk
densities within the range 1.5 - 2.0 recommended for soils intended for making
earth bricks. The low organic matter contents also show that these lateritic
materials are suitable for the manufacture of earth bricks. The treatment of
these materials with sugar cane residues leads to a decrease in the values of
linear shrinkage. Only blocks improved with sugar cane molasses (WA <15%)
are suitable for earth brick construction. The unstabilized bricks and these
stabilized with bagasse present values of compressive strengths between 4 MPa ?
12 MPa, interval recommended by the Cameroonian standard on CEB. These blocks
can be used in construction, made of mud bricks but remain fragile if exposed
to water due to their high water absorption rates. On the other hand, the
blocks stabilized with bagasse and those improved with molasses and molasses
plus bagasse do not exhibit compressive strength values suitable for earth
constructions. The addition of cane molasses causes an increase in water
absorption by capillary action and by immersion, and reduces their
permeability. The flexural strength values of the unstabilized and stabilized
blocks of the studied materials are all greater than 1 MPa, the minimum value
recommended for earth brick constructions. Mbandjock clay materials and their
stabilized products are suitable for earth constructions.
Key words: laterites, stabilizers, bagasse and
molasses, mud bricks, physical and mechanical characteristics.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
RESUME
iv
ABSTRACT
v
TABLE DES MATIERES
vi
LISTE DES FIGURES
x
LISTE DES TABLEAUX
xi
LISTES DES ABBREVIATIONS, SIGLES ET ACCRONYMES
xii
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE I. GENERALITES
4
INTRODUCTION
5
I. SITUATION GEOGRAPHIQUE
5
I.1 Localisation de la zone d'étude
5
I.2 Géographie physique
5
I.2.1 Climat
5
I.2.2 Végétation
8
I.3 Géomorphologie
8
I.3.1 Orographie
8
I.3.2 Hydrographie
9
I.4 Géographie humaine et
économique
9
I.4.1 Géographie humaine
9
I.4.2 Géographie économique
9
II. GEOLOGIE
11
II.1. Socle
11
II.2. Sols
11
III.TRAVAUX ANTERIEURS COMPLEMENTAIRES
13
III.1 Présentation des briques de terre
comprimée
13
III.1.1 Définition
13
III.1.2 Avantages des constructions en briques de
terre crue
13
III.1.3 Limites des constructions en briques de
terre crue
14
III.2 Argiles latéritiques
14
III.2.1 Définition
14
III.2.2 Origine et mode de formation des argiles
latéritiques
14
III.2.4 Composition minéralogique et chimique
des argiles latériques
15
III.2.5 Critères spécifiques de
sélection des argiles latéritiques pour la confection des briques
de terre crue
15
III.3 Stabilisation
15
III.3.1 Définition, principe et objectifs de
la stabilisation
15
III.3.2 Procédés de stabilisation
16
II.3.4.1 Stabilisation mécanique
16
III.3.4.2 Stabilisation physique
16
III.3.4.3 Stabilisation physico-chimique ou
chimique
16
III.4 Formulation des adjuvants de canne à
sucre
17
III.4.1 Description de la plante et
classification
17
III.4.2 Présentation des stabilisants
17
III.4.2.1 Résidus de canne à sucre
17
III.4.2.2 Mélasse de canne à sucre
19
II.5 Quelques travaux sur les briques de terre crue
armées de fibres
19
CONCLUSION
20
CHAPITRE II. MATÉRIELS ET MÉTHODES
21
INTRODUCTION
22
I. RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
22
II. TRAVAUX DE TERRAIN
22
II.1 Choix et localisation des points de
prélèvement
22
II.2 Principe de description
22
II.3 Prélèvement et conditionnement
des échantillons d'argiles latéritiques
22
III. TRAVAUX EN LABORATOIRE
23
III.1 Minéralogie
23
III.2 Géochimie
23
III Caractérisation géotechnique
23
III.1 Densité apparente
23
III.3.2 Analyse granulométrique
24
III.3.2.1 Analyse granulométrique par voie
humide
24
III.3.2.2 Analyse granulométrique par
sédimentométrie
24
III.3.3 Limites d'Atterberg et indice de
plasticité
24
III.3.4 Coefficient d'activité
25
III.3.5 Essai au bleu de méthylène
25
III.3.6 Surface spécifique
26
III.3.7 Matière organique
26
III.5 Dosage des stabilisants, confection et
caractérisation des éprouvettes
27
II.5.1 Dosage des stabilisants
27
III.5.2 Confection des éprouvettes
27
III.5.3 Caractérisation physique
30
II.5.3.1 Retrait linéaire
30
III.5.3.2 Test de remontée capillaire
30
III.5.3.3 Absorption d'eau
31
III.5.4 Caractérisation mécanique
31
II.5.4.1 Résistance à la
compression
31
III.5.4.2 Résistance à la flexion
31
III.5.3.3 Résistance à l'abrasion
32
CONCLUSION
33
CHAPITRE III. RESULTATS
34
INTRODUCTION
35
I. DESCRIPTION DES PROFILS
35
I.1. Site de prélèvement de
Plateau
35
I.2. Site de prélèvement de Zilli
35
I.3 Description du profil d'altération
35
I.3.1 Niveau nodulaire
35
I.3.2 Niveau argileux supérieur
37
II. MINERALOGIE ET GEOCHIMIE DES MATERIAUX
LATERITIQUES
37
II.1 Minéralogie
37
II.2 Géochimie
37
III. GEOTECHNIQUE DES MATERIAUX ARGILEUX
LATERITIQUES
37
III.1 Densité apparente
37
III.2 Granularité
37
III.3 Limites d'Atterberg et indice de
plasticité
42
III.4 Coefficient d'activité
42
III.5 Valeurs du bleu de méthylène
42
III.6 Surface spécifique
42
III.7 Matière organique
42
IV. CARACTERISTIQUES PHYSICO-MECANIQUES DES
BRIQUES
42
IV.1 Evaluation des caractéristiques
physiques des briques
42
IV.1.1 Retrait linéaire
42
IV.1.2 Remontée capillaire
44
IV.1.3 Absorption d'eau
44
IV.2 Caractéristiques mécaniques
44
IV.2.1 Résistance à la compression
sèche
44
IV.2.2 Résistance à la flexion
sèche
47
IV.2.3 Résistance à l'abrasion
47
CONCLUSION
49
CHAPITRE IV. ESSAI D'INTERPRETATION ET
DISCUSSION
50
INTRODUCTION
51
I. MATERIAUX LATERITIQUES
51
II. PETROLOGIE
51
II.1 Minéralogie des échantillons
latéritiques
51
II.2 Caractérisation géochimique des
matériaux latéritiques
51
III. GEOTECHNIQUE DES MATERIAUX ARGILEUX
LATERITIQUES
52
III.1 Densité apparente
52
III.2 Granularité
52
III.3 Paramètres d'Atterberg
54
III.4 Coefficient d'activité
54
III.5 Valeur du bleu de méthylène
55
III.6 Surface spécifique
55
III.7 Matière organique
55
III.8. Paramètres de plasticité
56
III.9. Granularité
56
IV. CARACTERISTIQUES PHYSICO-MECANIQUES DES BRIQUES
DE TERRE
56
IV.1 Caractéristiques physiques
56
IV.1.1 Retrait linéaire
56
IV.1.2 Remontée capillaire
59
IV.1.3 Absorption d'eau
61
IV.2 Caractéristiques mécaniques
63
IV.2.1 Résistance à la compression
sèche
63
IV.2.2 Résistance à la flexion
65
IV.2.3 Résistance à l'abrasion
65
CONCLUSION
67
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
70
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
73
ANNEXES
I
LISTE DES FIGURES
Figure 1. Localisation
géographique de la zone de Mbandjock et ses environs :
Cameroon-sheets Bafia NB-32-VI-2d and Nanga-Eboko NB-33-I-3a
3
Fig.2. Diagramme
ombrothermique de Bagnouls et Gaussen (1957) déssiné à
partir des données climatiques de la zone de Mbandjock et ses environs
(2007-2017).
7
Figure 3.
Géomorphologie de la zone de Mbandjock et ses environs
réalisée (Cameroon Mosaic STRM, extrait).
10
Figure 4. Géologie de
la zone de Mbandjock et ses environs (Dumort, 1968, extrait).
12
Figure 5. Presse
mécanique (a) et appareil de flexion en trois points de type ELE
International (b).
28
Figure 6. Eprouvettes
16×4×4 cm stabilisée à base de mélasse (a) et de
bagasse (b)
28
Figure 7. Mélange
latérite + bagasse
29
Figure 8. Fronts de
prélèvement des matériaux Zil (a) et Pla (b)
36
Figure 9. Profil
d'altération de Mbandjock
36
Figure 10. Diffractogramme
de rayons X du matériau de Plateau.
38
Figure 11.Diffractogramme de
rayons X du matériau de Zilli
39
Figure 12.
Granularité des matériaux latéritiques
étudiés.
40
Figure 13. Positionnement
des matériaux (Pla) et (Zil) dans le fuseau granulaire des briques de
terre comprimée (Guérin, 1985 ; Doat et al., 1986 ;
Mamba Mpelé, 1997 ; Anonyme, 2006)
53
Figure 14. Projection du
mortier des matériaux latéritiques de Mbandjock dans le digramme
de plasticité de Cagrande
57
Figure 15. Projection des
matériaux latéritiques de Mbandjock dans le diagramme ternaire A
+ L- G-S (Ekodeck, 1984).
57
Figure 16. Variation du
retrait linéaire de des BTC stabilisée avec les teneurs des
stabilisants
58
Figure 17. Evolution de la
capillarité des BTC stabilisée avec les teneurs des
stabilisants
60
Figure 18. Variation de
l'absorption d'eau dans les BTC stabilisée avec les teneurs des
stabilisants
62
Figure 19. Variation de la
résistance à la compression sèche des BTC
stabilisée avec les différentes teneurs de stabilisants.
64
Figure 20. Evolution de la
résistance à la flexion sèche des BTC stabilisée
à différentes teneurs de stabilisants.
66
Figure 21. Variation de la
résistance à l'abrasion des BTC stabilisée avec les
teneurs des stabilisants.
68
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Données
climatiques de la zone de zone de Mbandjock et ses environs (2007-2017)
3
Tableau 2. Composition
chimique de quelques fibres naturelles (Taallah, 2014)
18
Tableau 3.
Désignation et composition des différents mélanges
28
Tableau 4. Compositions
chimiques des échantillons d'argiles latéritiques de
Mbandjock
40
Tableau 5.
Granularité des matériaux latéritiques de Mbandjock.
41
Tableau 6. Limites
d'Atterberg et coefficient d'activités des matériaux
étudiés
43
Tableau 7. Valeurs du bleu
de méthylène, surface spécifique et de la matière
organiques des matériaux latéritiques de Mbandjock.
43
Tableau 8. Résultats
récapitulatifs de retrait linéaire des BTC. stabilisée
43
Tableau 9. Résultats
récapitulatifs des remontées capillaires dans BTC
45
Tableau 10. Résultats
récapitulatif de l'absorption d'eau des BTC stabilisée
45
Tableau 11. Résultats
récapitulatif des résistances à la compression des BTC
stabilisée
46
Tableau 12. Résultats
récapitulatifs des résistances à la flexion des BTC
stabilisée
48
Tableau 13.Résultats
récapitulatif des résistances à l'abrasion des BTC
stabilisée.
48
LISTES DES ABBREVIATIONS,
SIGLES ET ACCRONYMES
AFNOR : Association Française de Normalisation
ASTM : American Society For Testing and Materials
BTC : Bloc de Terre Comprimée
BTSF1 : Brique de terre stabilisée
renforcée de 1% de fibres de bagasse
BTSF2 : Brique de terre stabilisée
renforcée de 2% de fibres de bagasse
BTSF3 : Brique de terre stabilisée
renforcée de 3% de fibres de bagasse
BTSF4 : Brique de terre stabilisée
renforcée de 4% de fibres de bagasse
BTSM6 : Brique de terre stabilisée
renforcée de 6% de mélasse
BTSM8 : Brique de terre stabilisée
renforcée de 8% de mélasse
BTSM10 : Brique de terre stabilisée
renforcée de 10% de mélasse
BTSM12 : Brique de terre stabilisée
renforcée de 12% de mélasse
BTS6M+4B : Brique de terre stabilisée
renforcée de 6% de mélasse + 4% de fibres
BTS8M+4B : Brique de terre stabilisée
renforcée de 8% de mélasse + 4% de fibres
BTS10M+4B : Brique de terre stabilisée
renforcée de 10% de mélasse + 4% de fibres
BTS12M+4B : Brique de terre stabilisée
renforcée de 12% de mélasse + 4% de fibres
DRX: Diffraction aux Rayons X
GPS: Global Positioning System
HRB:Higway Research Board.
LOI : Loss On Ignition
MIPROMALO : Mission de Promotion des Matériaux
Locaux
MPa : Méga Pascal
NFP : Norme Française
SOSUCAM : Société Sucrière du
Cameroun
USCS :Unified Soil Classification System.
XRF : Fluorescence aux Rayons
INTRODUCTION GENERALE
La situation actuelle du logement au Cameroun telle que
présentée par les acteurs de la société civile, est
peu satisfaisante et la question est d'ailleurs très
préoccupante, vu les déficits qualitatif et quantitatif en
logements. Cette situation a poussé le Cameroun à orienter la
recherche vers la valorisation des matériaux locaux avec pour cible le
respect de l'environnement et les constructions à faible cout. La terre
crue trouve alorsdel'importance dans le secteur du bâtiment en tant que
matériau de construction. Les matières premièressurtout
celles de nature latéritique représente environ 70% du pays et
correspondent à une pédogénèse de type
ferrallitique (Millogo, 2008 ; Ntouala, 2016). Bien qu'ellesoffrent de nombreux
avantages, leur usage à l'état naturel présente beaucoup
delimites (Flament, 2013), dont celles liées à la
durabilité et à la fissuration systématique due au retrait
(Millogo, 2008 ; Saadi et Belouettar, 2011).Ceci implique la
nécessité d'améliorer ses
propriétés.L'amélioration des performances physiques et
mécaniques des briques en terre crue associe l'ajoutdes substances
variées dans les matériaux de base. Des nombreux travaux visant
à améliorer les propriétés de la terre crueont
été effectués en zone tropicale (Meukam, 2004 ;
Nzeukou, 2005 ; Ngon Ngon et al., 2012 ; Nzeukou et al.,
2013 ; Onana et al., 2016).C'est le cas del'ajout de liants
hydrauliques (Meukam, 2004 ; Nzeukou, 2005) ; de la
lithostabilisation par ajout des phases minérales dans les
mélanges et par cuisson (Ngon Ngon et al., 2012 ; Nzeukou
et al., 2013 ;Onana et al., 2016) ;l'addition à la
matière première des fibres naturels cellulosiqueset artificiels
(Saadi et Belouettar, 2011 ; Nambinina et al, 2015, Abomo, 2019)
et de l'ajout des produits chimiques (Danso, 2017 ; Malandaet
al., 2017). De plus, très peu d'études de formulation
ont été portéessur l'amélioration des
caractéristiques physico-mécanique des briques de terre par des
fibres végétales. La présente étude a pour but
d'évaluer l'influence de l'ajout de la bagasse et à la
mélasse de canne à sucre sur les caractéristiques
physico-mécaniques des briques confectionnées à base
d'argiles latéritiques de la zone de Mbandjock en vue de leur
utilisation dans l'industrie du bâtiment.
Les objectifs spécifiques de l'étude
sont :
- décriresur les plans minéralogique
etgéochimique les matières premières argileuses ;
- déterminer les propriétés
géotechniques des matières premières argileuses ;
- déterminer les propriétés
physico-mécaniques desmatériaux après ajout de la bagasse
et de la mélasse de canne à sucre ;
- proposer des formulations pour les mélanges argiles
latéritiques - résidus de canne à sucre.
Ce mémoireaprès l'introduction
générale,comprend quatre chapitres. Le chapitre I décrit
les généralités sur le milieu naturel et les travaux
antérieurs.Lechapitre IIest consacré àla
méthodologie suivie dans le cadre de ce travail.Le chapitre
IIIprésenteles différents résultats obtenus après
les travaux de terrain et de laboratoire.L'essai d'interprétation et de
discussion des résultats sont traités dans le chapitre IV.
Enfin, la conclusion générale fait ressortir les
principaux résultats obtenus, ainsi que les principales perspectives.
CHAPITRE I.GENERALITES
INTRODUCTION
Le présent chapitre définit le cadre naturel de
la zone d'étude. Il s'achève par une revue de la
littérature sur les matériaux latéritiques et les
données sur la stabilisation des matériaux dans le domaine du
bâtiment.
I. SITUATION GEOGRAPHIQUE
I.1 Localisation de la zone
d'étude
La zone de Mbandjock est située à environ 100 km
au Nord-Est de la ville de Yaoundé et à 80 Km de Nanga Eboko.
Elle est comprise entre 4°25'00'' et 4°33'00''de latitude Nord, et
entre 11°53'55'' et 12°02'55'' de longitude Est (Fig.1). Cette zone
est sur le plan administratif le chef-lieu de l'un des sept arrondissements du
département de la Haute-Sanaga et appartient à la région
du Centre Cameroun.
I.2 Géographie
physique
I.2.1 Climat
Le climat de la zone de Mbandjock est de type
subéquatorial de transition à quatre saisons alternant entre deux
saisons sèches et deux saisons de pluie (Suchel, 1987).
Les relevés météorologiques de la station
de Mbandjock ont permis de caractériser le climat de la zone
étudiée. La variation de précipitations entre le mois le
plus sec et celui le plus humide est de 280,9 mm. Le mois d'octobre est le plus
pluvieux et le mois de Janvier le moins pluvieux avec respectivement 295,9 mm
et 12,1 mm de précipitation moyenne. L'amplitude thermique annuelle est
de 2,6°C. Le mois de février est le plus chaud et le mois de
juillet celui le plus froid avec respectivement 26,4°C et 23,8°C de
température moyenne. La zone de Mbandjock affiche une température
moyenne annuelle de 24,9°C et une pluviométrie moyenne
interannuelle de 1500 mm(Tab.1).
La traduction des pluviosités et températures
moyennes allant de 2007 à 2017 en courbe ombrothermique de Bagnouls et
Gaussen (1957) permet de distinguer quatre saisons(Fig.2) :
- une grande saison sèche de novembre à
février ;
- une grande saison de pluie de septembre à
octobre ;
- une petite saison de pluie de mars à
juillet ;
- une petite saison sèche de juillet à
août.Figure
1.Localisation géographique de la zone de Mbandjock et ses
environs : Cameroon-sheets Bafia NB-32-VI-2d and Nanga-Eboko NB-33-I-3aTableau 1.
Données climatiques de la zone de zone de Mbandjock et ses environs
(2007-2017)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Jun
|
Jui
|
Aou
|
Sept
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Moy
|
Total
|
P (mm)
|
12,1
|
32,2
|
112,3
|
153
|
194,8
|
139,9
|
94,1
|
118,9
|
247,1
|
295,9
|
84,7
|
15
|
-
|
1500
|
T (°C)
|
25,2
|
26,4
|
26,3
|
25,7
|
25,2
|
24,4
|
23,8
|
23,8
|
24,2
|
24,3
|
24,8
|
24,6
|
24,9
|
-
|
Figure 2
. Diagramme ombrothermique de Bagnouls
et Gaussen (1957) dessiné à partir des données climatiques
de la zone de Mbandjock et ses environs(2007-2017).
I.2.2
Végétation
La zone de Mbandjock appartient au plateau sud camerounais. La
végétation naturelle dans cette zone est constituée de
savane arbustive périforestière avec la forêt galerie au
niveau des bas-fonds (Villiers, 1995). Cette zone est classée dans le
secteur post-forestier guinéo-soudanien caractérisé par
des formations mixtes de forêts et de graminées à la limite
septentrionale de la forêt dense humide (Letouzey, 1968). Le couvert
végétal progressivement passe de la forêt dense humide
semi-décidue à Sterculiacées et
Ulmacées au sud, à la savane arborée au nord
(Martin, 1967). L'évolution de la végétation est le
siège d'une dynamique marquée par la transgression de la
forêt sur la savane qui semble dépendre non seulement du climat,
mais surtout des facteurs morpho pédologiques (Kamgang et al.,
2001).
I.3 Géomorphologie
I.3.1 Orographie
Les sols rouges de Mbandjock sont situés sur la
"Surface Africaine I" du début du Tertiaire (Vallerie, 1973). Du point
de vue géomorphologique, la zone de Mbandjock est une
surfacevallonnée dont l'altitude moyenne avoisine 600 m (Bouchite et
al., 1976). Le relief est ondulé et caractérisé par
une succession d'interfluves d'altitudes comprises entre 600 et 700 m.
celles-ci s'abaissent mollement en escaliers arrondis du Sud vers le
Nord et vers le fleuve Sanaga et ses affluents (Girault et al.,
1999). Le modelé de la zone étudiéecorrespond à des
pentes transversales faibles, convexo-concaves, reliant des crêtes plus
ou moins tabulaires, à aspect de thalwegs en faibles dépressions
couverts de forets galeries(Moukouri-Kuoh, 1974). L'examen de la carte
géomorphologique de la zone d'étude permet de distinguer deux
unités morphologiques(Fig. 3) :
- l'unité d'altitudes inférieures à 600
m, qui correspond à la partie la plus basse de la zone d'étude.
Elle couvre presque la totalité du bassin de la Sanaga et ses affluents.
Cette unité présente un caractère ondulé dans sa
partie sud alors que la partie nord montre principalement des petits
dômes avec des sommets pointus ;
- l'unité d'altitudes supérieures à 600
m, qui montre deux représentations. La première fait
référence aux massifs rocheux avec des sommets aigus
principalement situés dans la partie nord dusecteur d'étude. La
seconde se trouve dans la partie sud-Est de la région de la zone
étudiée et correspond au domaine montagneux. Ces reliefs sont
dominés par le massif Angouma culminant à 1 023 m d'altitude
(Tolale et al., 2008).
I.3.2 Hydrographie
La zone d'étude appartient exclusivement au bassin
versant de la Sanaga de direction générale Est-Ouest(Olivry,
1986). Les eaux de la Sanaga sont grossies dans le secteur d'étude par
celles de plusieurs affluents : Evi, Banga, Ntiou, Mokono, Miala, Messimi,
Messeme et Mé(Fig. 3). Le parcours de ces différents cours d'eau
forme un réseau hydrographique essentiellement dendritique relativement
lâche et encaissé.
I.4 Géographie humaine et
économique
I.4.1 Géographie
humaine
Les populations autochtones peu denses de Mbandjock
appartiennent aux grands groupes des Bantous, Semi-Bantous et Soudanais,
constitués des Yekaba et Bamvele ; les Yezoum et Mvele.(Moukouri-Kuoh,
1974 ; Bouchite et al., 1976). Aujourd'hui l'arrondissement
abrite plusieurs ethnies allogènes : les Toupouris, les Mousgoum,
les Bassas, les Ewondo, les Etong, les Manguissa, les Bamilékés.
Quelques expatriés en majorité francophones viennent meubler
cette mosaïque. On peut citer : les Ivoiriens, les Français, les
Sénégalais et autres.
I.4.2 Géographie
économique
L'agro-industrie domine l'espace urbain et périurbain
de Mbandjock. Il s'agit en occurrence de la SOSUCAM qui possède de
vastes plantations de canne à sucre et utilise un appareillage moderne.
Cependant, parallèlement à cette agriculture de rente, subsiste
une agriculture traditionnelle qui utilise un outillage rudimentaire dont ses
principales spéculations sont : l'arachide, le maïs, le manioc, la
canne à sucre, la banane plantain et quelques fruits. Aux
côtés de ces agriculteurs se retrouventaussi des pêcheurs,
des chasseurs et des éleveurs traditionnels du petit bétail qui
ne servent le plus souvent qu'à satisfaire la demande de la consommation
locale et au petit commerce. L'activité artisanale quant à elle
se manifeste à travers la vannerie (fabrication des paniers, des
panneaux de pèche, des nattes de toiture en raphia, nattes de
séchage de cacao) ; des mobiliers (chaises en rotin, lits en
bambou) ; de la sculpture sur bois pour la fabrication des instruments de
musique (tam-tam, tambours) et des ustensiles de cuisine (pilon, mortier,
spatules) et des statuettes. Les populations optent pour les habitations en
terre battue, pisée et en planche.
Figure 3.
Géomorphologie de la zone de Mbandjock et ses environs
réalisée (Cameroon Mosaic STRM, extrait).
II. GEOLOGIE
II.1.Socle
Sur le plan géologique, la zone d'étude
appartient auplateau Sud-Camerounais.Ce dernier est constitué de roches
métamorphiques du socle ancien du Précambrien de la zone mobile
d'Afrique centrale (Vallerie, 1973). Lazone de
Mbandjock appartient au socle de série de Yaoundé
constituée des métasédiments méso à
Néoprotérozoïque. Les paragenèses minérales de
cette série sont essentiellement constituées de migmatites et de
micaschistes à quartz, feldspaths potassiques associés aux
plagioclases, biotites, grenats et accessoirement la sillimanite(Nzenti et
al., 1988). Dans le secteur d'étude, quatre principales
formations lithologiques ont été distinguées(Dumort,
1968). Il s'agitdesmigmatites, micaschistes, quartzites etdes gneiss à
deux micas(Fig. 4).
II.2. Sols
La répartition des sols est liée à celle
du substratum, au milieu bioclimatique dans lequel il se forme, aux facteurs
topographiques et à l'ancienneté de la pédogenèse.
La couverture pédologique de Mbandjock appartient essentiellement au
domaine des sols ferrallitiques désaturés (75%) du plateau sud
camerounais (Moukouri-Kuoh, 1974). Aux côtés de ces derniers,
existent aussi des sols peu évolués et minéraux bruts (5%)
sur les massifs résiduels et les sols hydromorphes qui couvrent les
bas-fonds (Tolale et al., 2008). Ces sols sont :
Les sols ferrallitiques rouges généralement
épais de (1 à 5m) et de couleur vive développés sur
un socle précambrien fait de roches plutoniques et
métamorphiques(Bindzi Tsala, 1967). Ces sols sont partiellement rajeunis
dans leur partie supérieure par l'érosion et présentent
des graveleux à matrice très argileuse. Le caractère plus
argileux en profondeur se marque par la présence vers 90 cm et des
revêtements argileux.
Les sols hydromorphes sont rencontrés aux larges des
rivières et dans les bas-fonds marécageux. Leur évolution
est dominée par l'action d'un excès d'eau avec engorgement des
horizons. Le caractère hydromorphe se manifeste dans le profil par des
horizons de gley dominés par des processus rédox ou par des
horizons de pseudogley à réoxydation dominante (Vallerie, 1973).
Les sols minéraux bruts sont d'origine non climatique
et aux lithosols d'érosion sur roches dures ou sur cuirasses
affleurantes.
Figure 3.Géologie de la zone de
Mbandjock et ses environs (d'après Dumort,
1968).
III.TRAVAUX ANTERIEURS
COMPLEMENTAIRES
Ils font état de connaissances sur les notions de
briques de terre comprimée, d'argiles latéritiques, de
stabilisation et quelques travaux antérieurs portant sur la
stabilisation des briques de terre à base des fibres.
III.1 Présentation des
briques de terre comprimée
III.1.1 Définition
La brique en terre comprimée est un
élément de maçonnerie de forme
parallélépipédique dont les dimensions varient en fonction
du type de presse et de moule (Anonyme, 2006). Elle peut être
utilisée comme élément de maçonnerie porteuse, de
remplissage de structure ou pour d'autres applications particulières
telles que les voûtes et les décorations. L'évolution de la
technique de la brique moulée à la brique de terre
comprimée répond à l'amélioration de la
qualité du matériau vis-à-vis de l'eau au moyen du
compactage qui augmente la densité de la brique et réduit sa
porosité. Les briques en terre crue stabilisée présentent
plusieurs avantages et quelques limites.
III.1.2 Avantages des
constructions en briques de terre crue
Les briques de terre crue employées dans le secteur du
bâtiment présentent plusieurs avantages. Ces atouts
incluent :
La simplicité de fabrication des briques de terre crue
demande juste la réalisation de quelques tests in situ et en laboratoire
sur un échantillon d'argile latéritique,le faible coût des
constructions grâce à la grande disponibilité à pied
d'oeuvre des gisements d'argiles latéritiques au Cameroun,le confort
thermique des briques en terre crue qui assure la régulation des
températures entre le milieu intérieur et celui extérieur,
le confort acoustique permet une diminution du reflet sonore lorsque la brique
de terre crue est utilisée en enduit. En ce qui concerne la
préservation de l'environnement, l'usage des blocs de terre crue ne
participe pas à l'épuisement des ressources ni à
l'augmentation des pollutions, des déchets et ni aux modifications
biologiques. Ce matériau est sain et non nocif à la
réalisation et à l'usage du bâtiment,la haute
qualité esthétique à travers les effets décoratifs
de la brique en terre crue caractérisés par l'alternance des
couches lors de la mise en oeuvre et l'opportunité de création
des jeux de couleurs de matières.La haute résistance
mécanique et structurale des BTC limite la pénétration
verticale et horizontale de l'eau surtout à l'état
stabilisé.
III.1.3 Limites des
constructions en briques de terre crue
Certaines contraintes s'opposent aux multiples avantages
qu'offrent les briques en terre crue.La période de
fabrication des briques : la saison sèche est plus propice que la saison
pluvieuse, parce que lors du compactage de blocs, la latérite doit
être tamiséeet humidifiée à la teneur en eau
convenable et le lieu de construction. Lorsque le site d'extraction d'argiles
latéritiques et de confection se trouve très
éloigné de celui de la mise en oeuvre, la réalisation du
projet peut nécessiter d'importants moyens financiers et
technologiques.
III.2Argiles
latéritiques
III.2.1 Définition
L'argile latéritique encore appelée
latérite est un matériau meuble superficiel d'épaisseur
variable résultant de l'altération météorique de la
roche-mère sous-jacente en zone intertropicale (Mamba Mpelé,
1997). Ces sols sont également mis en place par des processus
très lents de dégradation et des mécanismes très
complexes de migration de particules (Millogo, 2008).
III.2.2 Origine et mode de
formation des argiles latéritiques
La latérisation est un processus de formation des sols,
spécifique aux régions tropicales chaudes et humides. Il s'agit
d'une altération mécanique, chimique et ou biogéochimique
extrêmement poussée de la roche mère dont la
caractéristique essentielle réside dans une mise en solution puis
un départ de la silice. Les facteurs influençant de façon
prépondérante l'altération des roches et la formation des
sols latéritiques qui en découlent (Maignien, 1964 ; Tardy,
1993) sont :
- le climat qui agit à travers l'alternance des saisons
sèches et humides ;
- la position topographique et les conditions de drainage du
milieu ;
- la végétation.et la faune ;
- la nature de la roche mère qui par altération
intense, moyenne et/ou poussée de cette dernière peut aboutir
à la formation des latérites sauf sur quartzite pur ;
- le temps qui s'étend à de longues
périodes et peut atteindre plusieurs milliers d'année.
Ces matériaux couvrent presque toute la zone
intertropicale en général et équatoriale en particulier
(Millogo, 2008).
III.2.4 Composition
minéralogique et chimique des argiles latériques
Les argiles latéritiques sont essentiellement
kaolinitiques (Millogo, 2008). Les minéraux tels que, halloysite,
illite, quartz, muscovite, corindon, rutile, Anatase, goethite,
hématite, gibbsite, smectite, ilménite et chlorite. Les
éléments majeurs prédominants des argiles
latéritiques sont la silice (SiO2), l'alumine
(Al2O3)et le fer (Fe2O3). La somme
des bases (CaO + Na2O + K2O + MgO) est relativement
faible (Onana et al., 2016).
III.2.5Critères
spécifiques de sélection des argiles latéritiques pour la
confection des briques de terre crue
Le choix d'une argile latéritique destinée
à la confection des briques de terre crueest gouverné par deux
paramètres. Il s'agit de la granulométrie et de la
plasticité(Guérin, 1985 ; Mamba Mpelé, 1997).
La courbe granulométrique des matériaux
latéritiques destinés à la confection des briques de terre
crue doit entrer dans le fuseau granulaire des blocs de terre comprimée
et épouser la forme du fuseau.La granularité doit contenir en
général : 0 à 40% de gravier ; 25 à 80%
de sables ; 10 à 25% de limons et 8 à 30% d'argiles.
La plasticité des matériaux latéritiques
doit être inscrite dans le fuseau du diagramme de plasticité des
sols destinés à la fabrication des briques de terre crue. En
général pour une terre des briques crues, l'indice de
plasticité doit être compris entre 5% et 30% et la limite de
liquidité variant entre 25 et 50 %.
III.3 Stabilisation
III.3.1 Définition,
principe et objectifs de la stabilisation
La stabilisation est un ensemble de procédés
mécaniques, chimiques ou physique visant à améliorer les
caractéristiques d'un matériau sol, en particulier sa
résistance portante, sa sensibilité à l'eau et sa
durabilité (Doat et al., 1986 ; Meukam, 2004). Stabiliser
la terre ou un sol c'est modifier ses propriétés acquises
à la genèse pour obtenir celles répondant mieux
répondre aux exigences qu'impose son utilisation dans un ouvrage
particulier(Houben et Guillaud, 1989). La stabilisation consiste
essentiellement à utiliser au mieux les qualités que
possède déjà le matériau et à lui
conférer celles qu'il ne possède pas seul (Guérin, 1986).
La stabilisation utilisée dans divers domaines d'applications
vise(Nations Unies, 1992 ; Symons, 1999) :
- l'obtention des meilleures caractéristiques
mécaniques du matériau sol (augmenter de la résistance
à la compression, à la traction et au cisaillement) ;
- la réduction de la porosité et des variations
de volume (réduire le retrait et le gonflement à l'eau) ;
- l'amélioration de la résistance à
l'érosion et à l'usure du vent et de la pluie (réduire
l'abrasion de surface et la perméabilité à
l'eau) ;
- l'obtention d'une meilleure cohésion entre les
différentes composantes ;
- la densification du matériau.
III.3.2 Procédés
de stabilisation
Il existe trois principales techniques de stabilisation
(United Nations, 1992 ; Webb, 1994). Il s'agit de la stabilisation
mécanique, physique et chimique.
II.3.4.1 Stabilisation
mécanique
La stabilisation mécanique est une opération de
compactage qui améliore les propriétés du sol par
modification de sa densité naturelle due à l'élimination
de l'air qui réduit le mouvement de l'eau dans le sol. Elle consiste en
une réduction de la porosité du matériau par resserrement
des particules du sol. Les effets de ce traitement tenus dans des bonnes
conditions se traduisent par une diminution de la perméabilité,
compressibilité, absorption d'eau, gonflement et du risque de
fissuration au retrait. Ce procédé est suivi d'une
dessiccationqui provoque un certain retrait et augmente la cohésion du
matériau.
III.3.4.2 Stabilisation
physique
Les stabilisants physiques permettent de distinguer deux modes
de stabilisation :
- le changement de la granulométrie par ajout des
éléments tels les sables ou les argiles qui font défaut
pour améliorer la composition granulométrique du
matériau,
- la création d'une armature par incorporation des
fibres végétales, animales ou artificielles (pailles,
écorces, fibres d'aciers et synthétiques).
Ces différents stabilisants reprennent les contraintes
et repartissent les tensions qui s'exercent sur le matériau pour limiter
la fissuration et améliorer la résistance mécanique.
III.3.4.3 Stabilisation
physico-chimique ou chimique
La stabilisation chimique permet d'ajouter dans le sol,
d'autres matériaux ou produits chimiques qui assurent le processus
d'amélioration des performances et d'imperméabilisation du sol.
Dans cette catégorie, on peut citer le ciment,la chaux, le bitume et le
produitagree bing. Ce type de stabilisation se fait par une
réaction physico-chimique entre l'additif et les particules du
matériau de base.
III.4 Formulation des adjuvants
de canne à sucre
La canne à sucre désigne un ensemble
d'espèces de plantes de la famille des Poaceae et du genre
Saccharum. Elles sont cultivées pour leurs tiges permettant
extraction du sucre.
III.4.1 Description de la plante
et classification
La canne à sucre est une grande graminée
tropicale herbacée à port de roseau d'une hauteur allant de 2,5
à 6 mètres. Les tiges d'un diamètre de 1 à 6 cm,
sont pleines. Les feuilles alternes sont réparties en deux files
opposées et ont un limbe de 1 m de long environ sur 2 à 10 cm de
large pesant 300 g et plus. Elles sont au nombre de 10 sur les plantes en
pleine croissance, la partie inférieure de la tige se dénudent au
fur et à mesure que les feuilles basses se dessèchent (Nambinina
et al., 2015).
III.4.2 Présentation des
stabilisants
III.4.2.1 Résidus de
canne à sucre
Les résidus de canne à sucre sont connus sous le
nom de bagasse. C'est un sous-produit de la canne à sucre composé
des résidus fibreux issus du broyage de la canne à sucre
coupée pour l'extraction du jus de canne. La bagasse représente
environ 30% du poids total de canne coupée et amenée en usine.
Son taux d'humidité se situe entre 40 et 50% et contient encore une
petite quantité de sucre résiduel. Les constituants majoritaires
de la bagasse séchée sont : la cellulose, les
hémicelluloses et la lignine (Tab.2). D'autres produits comme les
protéines, les pectines et les sels organiques sont présents en
plus faibles quantités (Taallah, 2014).La cellulose est un
polymère de glucose. C'est l'un des constituants principaux de la paroi
végétale. Il s'agit d'un biopolymère responsable de la
majorité des résistances mécaniques dans les
végétaux ne possédant pas de tissus secondaires, de par sa
forte structure cristalline et son arrangement très ordonné.Les
lignines sont des composés très hydrophobes. Ils se
présentent sous forme de polymères tridimensionnels. Leur
structure varie en fonction de l'espèce mais aussi des
éléments minéraux. La lignine confère aux
végétaux qui en possèdent rigidité et
imperméabilité. Elles participent à la cohésion des
fibres et leur apportent une bonne résistance en compression.Les
hémicelluloses sont des polysaccharides à chaines plus courtes
que celles de la cellulose. Elles possèdent une structure amorphe. Elles
sont hydrophiles et ont notamment la capacité de gonfler en
présence d'eau.
Tableau 2. Composition
chimique de quelques fibres naturelles (Taallah, 2014)
Types de fibres
|
Cellulose
|
Lignine
|
Hémicellulose
|
Autres
|
Fibres de canne à sucre
|
32-44
|
19-24
|
22
|
26-8
|
III.4.2.2 Mélasse de
canne à sucre
La mélasse de canne à sucre est le résidu
liquide obtenu après extraction du sucre et du jus de la canne. La
mélasse est noirâtre et visqueuse. Elle contient une faible
quantité de sucre, de la vitamine B6 et des minéraux (calcium,
magnésium, potassium et du fer). La mélasse peut servir à
ralentir la solidification d'une coulée de ciment Portland afin que la
coulée suivante colle bien malgré le délai de quelques
jours sans ralentisseur de prise.
II.5Quelques travaux sur les
briques de terre crue armées de fibres
De nombreux travaux ont été effectués sur
la stabilisation des briques de terre comprimée par des fibres
(Talallah, 2014 ; Nambinina et al, 2015 ; Danso, 2017 ;
Malanda et al, 2017).
L'étude des caractéristiques mécaniques
d'une brique en terre stabilisée à l'aide de la mélasse de
canne à sucre (Malanda et al., 2017). Il ressort de leur
investigation que le dosage à 12% de mélasse est optimal à
28 jours. Ce dosage donne des résistances à la compression de
4,65 MPa et4,47 MPa respectivement pour les sols prélevés
à une profondeur de -30 cm et -50 cm. Le mélange (85% M + 15%B)
montre à 28 jours une résistance à la compression de 4,39
MPa pour les sols à -30 cm et 4,85 MPa pour les sols à -50 cm.
Ces résultats montrent que la mélasse améliorela
résistance à la compression des briques et les fibres de bagasse
rendent la brique stabilisée ductile mais n'agissent
considérablement sur résistance intrinsèque.
Les travaux menés par sur le comportement
physico-mécanique du bloc de terre comprimée avec les fibres de
polypropylène indique que l'ajout de fibres de palmier dattier dans les
blocs augmente en général légèrement l'absorption
d'eau et le degré de gonflement (Taallah, 2014). La valeur maximale a
été obtenue sur les BTC à 0.5 % de fibres pour une
augmentation de la résistance en compression sèche de l'ordre de
6 %. La résistance en traction sèche diminue avec l'augmentation
de la teneur en fibres.La valeur la plus faible a été obtenue sur
les blocs à 0,2% de fibres pour les teneurs de 5%, 6%,5% et 8% de
ciment.
Il ressort à la suite de cette étudedes
investigations sur les propriétés des blocs de terre
stabilisés avec le Pidiproof LW+ (liquide chimique)que l'addition du
liquide chimique n'affecte pas significativement la densité des blocs de
terre comprimée (Danso, 2017). Le coefficient d'absorption d'eau diminue
avec la concentration du liquide de l'ordre de 15 ; 12 ; 10 et 9
kg/(m2.min) respectivement pour 0 ; 0,5 ; 1 et 1,5% du
Lidiproof LW+ après 28 jours de cure. Les valeurs de résistances
à la compression et à la flexion des blocs stabilisés
augmentent et doublent par rapport à celles des blocs non
stabilisés.
Les résultats des travaux sur le renforcement de la
structure du Béton de Terre Comprimé (BTC) par insertion des
fibres, indiquentune augmentation en fonction du temps du séchage de la
résistance à la flexion des BTC avec l'ajout des fibres
(Nambinina et al., 2015). Les éprouvettes sans fibres ont une
valeur de résistance résistance à la flexion de 1,29
MPa.Le maximum de résistance des blocs passe de 1,72 à 2,65 MPa
de 28 à 60jours pour la paille du riz. Pour une incorporation des fibres
de bambou,les valeurs de ce paramètre varient de 2,23 à 3,24 MPa
et de 1,68 à 2,73 MPa pour les fibres de la bagasse. Il ressort aussi de
ces travaux qu'une des applications envisageables serait d'utiliser ces
matériaux dans les régions à haut risque sismique
où les résistances à la flexion des matériaux sont
très sollicitées.
CONCLUSION
La localité de Mbandjock appartient à la
série de Yaoundé Nord. Cette zone est située dans le grand
plateau sud camerounais. Elle est soumise à un climat équatorial
humide de transition. La végétation est une forêt
semi-décidue à savane. L'orographie est définie par une
vaste et haute pénéplaine. Cette localité appartient au
bassin versant de la Sanaga dont les eaux sont grossies par quelques
affluents ; le réseau hydrographique est essentiellement
dendritique. Le socle est constitué les migmatites, micaschistes,
quartzites et les gneiss à deux micas. Les sols rencontrés sont
ferrallitiques rouges au niveau des interfluves, hydromorphes dans les
vallées et des sols minéraux bruts sur les massifs
résiduels. Les travaux portant sur les argiles latéritiques de
Mbandjock ont fait l'objet de cette étude. Le choix de ce
matériau pour la confection des blocs de terre crue est lié
à leur abondance dans cette localité. L'usage des argiles
latéritiques prend en compte la connaissance de ses
caractéristiques chimiques, géotechniques et mécaniques.
Ces matériaux, lorsqu'ils ne présentent pas des bonnes
propriétés peuvent être soumis aux mécanismes de
stabilisation. La présente étude porte sur la méthode de
stabilisation chimique et physique par l'emploi de la mélasse et des
fibres de bagasse de canne à sucre. Le chapitre suivant présente
les matériels et les méthodes pour la réalisation de cette
étude.
CHAPITRE II.
MATÉRIELS ET MÉTHODES
INTRODUCTION
Tout travail scientifique repose sur une méthodologie
bien élaborée. Les travaux en géologie, après une
recherche bibliographique, s'effectuent généralement en deux
phases principales : les travaux de terrain et ceux de laboratoire.
I. RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
La recherche bibliographique a d'abord permis d'entrer en
contact avec les connaissances établies. Elle a ensuite contribué
à collecter les informations capables d'éclairer et guider la
rédaction de l'énoncé du problème et l'orientation
des travaux (thèses, publications scientifiques, mémoires et
cartes).
II. TRAVAUX DE TERRAIN
Les travaux de terrain ont consisté en la recherche des
carrières d'argile latéritique, à la reconnaissance de la
zone d'étude, au choix des points de prélèvement, à
la description des profils d'altération retenus, à la collecte et
au conditionnement des échantillons. Les matériels
utilisés pour ces travaux sont constitués de : un carnet de
terrain et des crayons pour la prise des notes, un appareil récepteur
GPS de type map 60CSxpour la localisation géographique, un
appareil photo pour les prises de vues, une pioche, une pelle, un double
décamètre, des plastiques, sacs à échantillonner et
un marqueur.
II.1 Choix et localisation des
points de prélèvement
L'exploitation des documents et cartes de la zone
d'étude a permis de définir deux sites de
prélèvement. Il s'agit de deux tranchées routières
situées à la sortie de la ville de Mbandjock sur l'axe routier
Mbandjock-Nkoteng.
II.2 Principe de description
La description des profils s'est faite verticalement du bas
vers le haut. Elle a consisté en l'identification des différents
niveaux du profil d'altération sur la base de la texture, la structure,
l'épaisseur, les limites entre les différents niveaux et la
minéralogie. La couleur des différents niveaux des profils a
été déterminée à l'aide du code Munsell
(Munsell, 2000).
II.3
Prélèvement et conditionnement des échantillons d'argiles
latéritiques
Les échantillons ont été
prélevés dans les niveaux argileux meubles et emballés
dans les sacs à échantillonner. Pour la densité apparente,
les échantillons ont été emballés dans du papier
hygiénique avant d'être mis en sachets. L'étiquetage
comporte les lettres (Pla) ou (Zil) indicatives du site de
prélèvement Plateau ou Zilli.
III. TRAVAUX EN LABORATOIRE
Les échantillons d'argiles latéritiques ont
été soumis aux analyses minéralogiques,
géochimiques et géotechniques. La minéralogie et
lagéochimie ont été effectuées au Laboratoire de
l'Unité de Recherche Argiles, Géochimie et Environnements
sédimentaires (AGEs) de l'Université de Liège. Les essais
géotechniques ont été réalisés aux
Laboratoires de la Mission de Promotion des Matériaux Locaux
(MIPROMALO).
III.1 Minéralogie
La composition minéralogique des échantillons a
été déterminée par la technique de diffraction aux
rayons X. Les données ont été enregistrées à
l'aide du diffractomètre Bruker Advance Eco, à cathode en cuivre
et de rayonnement de longueur d'onde ë = 1,5418 Å, la tension
d'accélération est de 40 KV et l'intensité de 30
mA.
III.2 Géochimie
La composition chimiqueen éléments majeursa
été déterminée par fluorescence X avec un appareil
de marque ARL PERFORM-X 4200.Les échantillons ont
été chauffés avec du métaborate de lithium pendant
2 heures à 1000°C.
IIICaractérisation
géotechnique
Les essais géotechniques réalisés sur les
matériaux étudiés consistent aux analyses de mesures de
densité apparente, des fractionsgranulométriques, des limites
d'Atterberg, du coefficient d'activité, la valeur du bleu de
méthylène et du dosage de la matière organique.
III.1 Densité
apparente
La mesure de la densité apparente a pour but de
connaître la masse volumique des matériaux. La
détermination de ce paramètre s'est faite par la méthode
de la balance hydrostatique et se déroule selon la norme NF P 94-054
(AFNOR, 1991). Le principe de l'essai consiste à prendre un
échantillon non perturbé (poids = P1), l'enrober par la paraffine
fondue en agitant pour dégager les bulles d'air (poids = P2) en
évitant la pénétration de la paraffine dans
l'échantillon. L'équipement nécessaire à la
réalisation de cet essai comprend : une balance, une
éprouvette graduée, la paraffine, un bac métallique et une
plaque électrique.
III.3.2 Analyse
granulométrique
III.3.2.1 Analyse
granulométrique par voie humide
La granulométrie par voie humide a été
réalisée selon la norme NF P 94-056 (AFNOR, 1996). Elle a pour
but de caractériserun matériau par le diamètre de ses
élémentset déterminer le pourcentage en masse de ces
éléments. L'analyse s'est effectuée par la méthode
de tamisage après lavage.Son principe consiste à séparer
les grains agglomérés d'une masse connue de matériau par
brassage sous l'eau, le tamiser au moyen d'une série de tamis, peser
successivement le refus sur chaque tamis et à rapporter la masse de
refus cumulés sur chaque tamis à la masse totale sèche de
l'échantillon soumis à l'analyse. L'appareillage
nécessaire pour la réalisation de cet essai est
présenté comme suit : bacs métalliques et plastiques,
l'étuve, balance, colonne de tamis.
III.3.2.2 Analyse
granulométrique par sédimentométrie
La distribution granulométrique des particules fines a
été effectuée suivant la norme NF P 94-057 (AFNOR,
1992).Le but est de caractériser un matériau par le
diamètre de ses éléments et déterminer le
pourcentage de fines de diamètre inférieur 0,08 mm contenues dans
le matériau. La sédimentométrie consiste à mesurer
la densité d'une suspensionen fonction de la vitesse de
sédimentation des particules. Elle est basée sur la loi de Stokes
qui donnela relation entre le diamètre des grains sphériques de
même masse volumique et leur vitesse de sédimentation. Cette
vitesse est constante dès que la résistance opposée par le
liquide est égale au poids volumique apparent de la particule.
L'appareillage nécessaire à la réalisation de ce test est
composé de matériels suivants : bacs, tamis d'une ouverture
de 80 um, tares, étuve, pipette, agitateur magnétique,
thermomètre, floculant (hexamétaphosphate).
III.3.3 Limites d'Atterberg et
indice de plasticité
Les limites d'Atterberg sont des teneurs en eau
pondérales correspondant à des états particuliers d'un
sol. Il s'agit de :
- la limite de liquidité :'est la teneur en eau
d'un sol remanié au point de transition entre les états liquide
et plastique (LL);
- la limite de plasticité : est la teneur en eau
d'un sol remanié au point de transition entre les états plastique
et solide (Lp)
- L'indice de plasticité : est la différence entre les limites de liquidité
et de plasticité. Il définit l'étendue du domaine de
plasticité.
Ip= LL -LP(1)
L'essai de détermination complète des limites
d'Atterberg a été réalisé conformément
à la norme NF P 94-051 (AFNOR, 1993). Le but est l'identification, la
classification et la caractérisation de l'état du matériau
par la quantité d'eau qu'il peut contenir pour montrer un comportement
liquide, solide ou plastique.La détermination de ce paramètre
s'est faitepar la méthode de Casagrande.Le principe de l'essai
consisteà faire varier la teneur en eau du matériau.
L'équipement nécessaire ayant permis la réalisation de ce
test est composé de : bacs, tamis à maille de 400 um,
balance, l'appareil de Casagrande, spatules, plaque lisse à surface
imperméable, règle graduée, tares et l'étuve.
III.3.4 Coefficient
d'activité
Le coefficient d'activité donne une idée du
gonflement et du retrait d'un sol. C'est le rapport entre l'indice de
plasticité et le pourcentage des gains de taille inférieure
à 2um (Doat et al., 1986). Il est traduit par la
relation ci-après :
(2)
III.3.5 Essai au bleu de
méthylène
La valeur de bleu de méthylène(VBS) d'un sol est
la quantité en gramme de bleu de méthylène absorbé
par 100 g de sol.L'essai est réalisé par référence
à la norme NF P94-068 (AFNOR, 1998).Il s'agit de déterminer la
quantité de bleu de méthylène nécessaire pour
recouvrir les surfaces des particules argileuses présentes dans
l'échantillon.La valeur du bleu de méthylène des
échantillons a été déterminée par la
méthode de saturation de taches sur papier filtre. Le principe de
l'essai consiste à ajouter progressivement une solution de bleu de
méthylène à un échantillon jusqu'à ce que la
fraction argileuse en soit saturée. L'essai de bleu de
méthylène a pour but de mesurer la capacité d'adsorption
et l'activité de la fraction argileuse des échantillons.Il s'agit
d'un de paramètre d'identification et de classification des sols par
leur degré d'argilosité. Le dispositif expérimental
nécessaire à la réalisation de cet essai se compose
de : bacs, tares, tamis de mailles = 5mm, étuve, pipette,
éprouvette, bécher, agitateur magnétique, papier filtre et
bleu de méthylène. Le volume total de la solution de bleu de
méthylène , nécessaire pour atteindre l'absorption totale est donné
par la relation ci-après :
(3)
Avec :
- Masse sèche de la prise d'essai traduit par : (4)
- Masse du bleu introduit donnée par : (5)
III.3.6 Surface
spécifique
La surface spécifique est une propriété
importante pour la caractérisation des matières argileuses
(Faycal, 2015). Elle est utilisée pour comprendre le
phénomène de gonflement et de retrait ainsi que la
capacité d'échange cationique. La méthode du bleu de
méthylène permet de déterminer la surface totale
d'échange ionique entre la fraction argileuse et les molécules de
bleu de méthylène. Elle comporte essentiellement la surface
externe qui est comprise entre les particules argileuses et la surface interne
correspondante à l'espace interfoliaire. La surface spécifique
peut être calculée à partir de l'équation
suivante :
(6)
Avec :
- Valeur au bleu de l'échantillon ;
- Teneur en bleu de la solution de titrage (10 g/ml) ;
- Nombre d'Avogadro (6,02×1023 atomes/mol) ;
- Surface couverte par une solution de bleu de méthylène
(130Å2).
III.3.7 Matière
organique
La méthode employée pour déterminer la
teneur en matière organique est celle par calcination à
550°C. Le principe de l'essai consiste à introduire une prise
d'essai de l'échantillon dans un creuset et à effectuer une
calcination à 550°C pendant 24h suivant le protocole de laboratoire
(Elimbi et al.,2005). Le dosage de la matière organique est
réalisé sur l'échantillon de sol broyé
jusqu'à une granulométrie inférieure à 80 um. La
prise d'essai est placée dans une étuve à 60°C
pendant 24 heures avant calcination. L'appareillage nécessaire à
la réalisation de cet essai est constitué de : broyeur en
agate, bacs, tamis à mailles de 80 um, creuset, étuve, four
réglé à 550°C et balance. La matière organique
est évaluée par la relation ci-après :
(7)
Avec :
- Masse de prise d'essai ;
- Masse du matériau après calcination
III.5Dosage des stabilisants,
confection et caractérisation des éprouvettes
II.5.1 Dosage des
stabilisants
L'addition des fibres de bagasse à l'argile
latéritique s'est faite jusqu'à 4 % et celle de la mélasse
de canne jusqu'à 12%. De ce fait, les différentes proportions
obtenues sont les suivantes: 0 % ; 1 % ; 2 % ; 3 % et 4 % de fibres de
bagasse ; 6 %, 8 %, 10 % et 12 % de mélasse. Le dosage a aussi
consisté à l'ajout de l'eau aux teneurs de 20 et 22 % environ.
Les différents dosages des mélanges pour le façonnage des
briques de terre ont été élaborés(Tab.3).
III.5.2Confection des
éprouvettes
Pour fabriquer les éprouvettes, le matériau a
été séché à l'étuve à
105°C pendant 24 h, broyé au mortier en Agathe et tamisé
à l'aide d'un tamis de maille 2 mm. La confection des blocs de terre a
été réalisée selon les normes camerounaises de la
MIPROMALO (Anonyme, 2006).L'élaboration des mélanges s'est faite
en deux étapes selon la nature du stabilisant.
Le mélange de la bagasse avec le matériau a
été très délicat du fait qu'elle a une masse
très faible. Ainsi, une homogénéisation manuelle à
sec est effectuée avant l'addition de l'eau pour éviter que les
fibres ne s'ingèrent et ne constituent des mottes(Fig.9 a et b). Ensuite
à cette opération, la mélasse diluée dans l'eau est
ajoutée progressivement pour les formulations en bagasse +
mélasse.
Le matériau terre a été
mélangé manuellement avec la quantité de mélasse
diluée dans l'eau d'humification afin de rendre le mélange
beaucoup plus homogène, ceci en rapport avec la densité de la
mélasse qui est de l'ordre de 1390 Kg/m3. Cette
opération est facilitée du fait que la mélasse est soluble
dans l'eau.
Les mélangesobtenus sont directement introduits dans
les moules de formes cubiques (4×4×4 cm3) et
parallélépipédiques (4×4×16 cm3),
puis pressés et compactésà l'aide des presses
mécanique et hydrauliquede marques respectives AURAM-3000 et ELE
Internationald'efforts de 50 kN et 100 kN respectivement(Fig 5 a et b) pour les
mélanges contenant les fibres de bagasse simples. Les éprouvettes
à base de la mélasse et de la mélasse plus bagasse ont
été montées par compactage manuel.Après ces
opérations, les éprouvettes ont été
disposées sur une plaque et séchées dans une salle
à l'air ambiant pendant 28 jours, durée par excellence
recommandée pour une stabilisation effective (Houben et al.,
1996).Les éprouvettes après cette durée, ont
été enfin étuvées à 105°C pendant 24h,
avant de réaliser les essais de caractérisation(Fig 6 a et
b).Tableau
3.Désignation et composition des différents
mélanges
Matière première
|
Stabilisants
|
Proportions
|
Mélanges
|
Matériaux latéritiques
de Mbandjock
|
Fibres de bagasse
|
0 %
|
BTS
|
1%
|
BTSF1
|
2%
|
BTSF2
|
3%
|
BTSF3
|
4%
|
BTSF4
|
Mélasse de canne
|
6%
|
BTSM6
|
8%
|
BTSM8
|
10%
|
BTSM10
|
12%
|
BTSM12
|
Mélasse + Fibres de
bagasse de canne
|
6% mélasse + 4% fibres bagasse
|
BTS6M+4B
|
8% mélasse + 4% fibres bagasse
|
BTS8M+4B
|
10% mélasse + 4% fibres bagasse
|
BTS10M+4B
|
12% mélasse + 4% fibres bagasse
|
BTS12M+4B
|
b
a
Figure 5. Presse mécanique (a) et
appareil de flexion en trois points de type ELE
International (b).
b
a
Figure 6.Eprouvettes 16×4×4 cm
stabiliséesà base de mélasse
(a) et de bagasse (b)
Figure 7. Mélange latérite +
bagasse
III.5.3 Caractérisation
physique
II.5.3.1 Retrait
linéaire
Le retrait linéaire est le rapport de la variation de longueur de l'éprouvette de
matériau après séchage pendant 28 jours (Anonyme, 2006).
Le but est de mesurer le rétrécissement des blocs après
séchage. Le principe de l'essai consiste à mesurer la longueur du
bloc à la confection et après 28 jours. Soit la longueur de l'éprouvette avant séchage et sa longueur après séchage pendant 28 jours. Le
matériel utilisé est le pied à coulisse.Le retrait
linéaire est donné par la relation ci-après :
(8)
Avec L1 et L2en(mm)
III.5.3.2Test de remontée
capillaire
La capillarité correspond à la vitesse avec
laquelle l'eau est absorbée après 24 h. Le test s'est
déroulé suivantle protocole d'analyse des matières
premières et des produits finis au laboratoire de la MIPROMALO (Elimbi
et al., 2005).Il permet d'évaluer la
remontée par capillarité du bloc, des murs de fondation ou
d'élévation en 24h. Le principe consiste à immerger la
face de parement d'un bloc dans une fine couche d'eau contenue dans un
récipient contenant une colonne de sable couverte d'un tissuet
d'observer la prise de masse de l'éprouvette. La méthode
d'immersion totale a été utilisée pour la
réalisation de cet essai. L'appareillage est constitué d'une
étuve, d'un pied à coulisse, d'un bac et d'une balance. Le
coefficient de remontée capillaire est traduit par la relation
suivante :
Où :
- Coefficient de résistance à la remontée capillaire
;
- Masse de la brique après immersion ;
- Masse de la brique avant immersion ;
- Surface de la brique immergée ;
- Temps (S).
III.5.3.3 Absorption d'eau
Le taux d'absorption d'eau , exprimé en pourcentage est l'augmentation de la masse de
l'éprouvette après immersion dans l'eau pendant 24 h. Cet a
été réalisé suivant la norme ASTM 0, 2000.Le but de
l'essai est d'apprécier le comportement des blocs dans un environnement
humide. L'essai consiste à immergerla brique dans l'eau et à
mesurer sa masse après 24 h d'immersion. La détermination du
coefficient d'absorption d'eau s'est faite par la méthoded'immersion
totale. L'appareillage est constitué de : une étuve, un pied
à coulisse, un bac et une balance. La teneur en eau absorbée est
donnée par la relation suivante :
Avec :
- Masse de l'éprouvette après séchage (g) ;
- Masse de l'éprouvette après 24 h d'immersion (g).
III.5.4 Caractérisation
mécanique
II.5.4.1 Résistance
à la compression
La résistance à la compression est le rapport
entre la charge de rupture et la section transversale de l'éprouvette.
L'essai se déroule selon la norme camerounaise pour brique de terre
comprimée (Anonyme, 2006). Le principe consiste à soumettre
chaque éprouvette, à une compression simple jusqu'à
rupture. Les éprouvettes destinées à la réalisation
de cet essai sont déposées sur les deux plateaux d'une presse et
soumises à des charges croissantes jusqu'à la rupture.
L'appareillage nécessaire à la réalisation de cet essai
est constitué d'un appareil de compression et d'un pied à
coulisse La résistance à la compression peut être obtenue
à partir de la relation ci-après :
Où :
- Résistance à la compression en ;
- Charge appliquée sur l'éprouvette à la rupture en
;
- Surface comprimée de l'éprouvette en .
III.5.4.2 Résistance
à la flexion
La résistance à la flexion est la contrainte
limite avant la rupture en flexion d'un matériau. L'essai se
déroule selon la norme camerounaise sur briques de terre
comprimée de la MIPROMALO (Anonyme,
2006). Ce test permet de déterminer la contrainte
maximale en flexion d'un matériau au moment de sa rupture lorsqu'il est
soumis à des charges. La méthode utilisée est celle des
trois points. L'éprouvette est placée sur deux appuis
cylindriques, parallèles et horizontaux se trouvant sur le plateau
fixé sur un piston mobile selon le plan vertical d'une presse
hydraulique. Au-dessus de l'éprouvette, un troisième appui
cylindrique, situé à égale distance des deux autres, est
monté sur une traverse reliée à un anneau
dynamométrique. L'appareillage nécessaire à la
réalisation de cet essai est constitué d'un appareil de flexion
et d'un pied à coulisse. La résistance à la flexion est
donnée par la relation ci-après :
Avec :
- Resistance à la flexion en ;
- Distance entre les appuis en ;
- Charge entre les appuis en ;
- Largeur de l'éprouvette en ;
- Epaisseur de l'éprouvette en (Cm).
III.5.3.3 Résistance
à l'abrasion
Ce test permet de déterminer la résistance
à l'abrasion des briques de terre utilisées en maçonnerie
de parement. La résistance à l'abrasion des briques de terres
crues s'est effectuée selon la norme camerounaise pour brique de terre
comprimée de la MIPROMALO (Anonyme,
2006). L'objectif est de soumettre la brique à une
friction effectuée à l'aide d'une brosse métallique de
largeur 25 mm.La mesure consiste en un pesage du matériau ayant subi un
détachement suite au brossage. La cadence de brossage est d'un
d'aller-retour sur la face de parement par seconde pendant une minute.
L'appareillage est composé d'une plaque, brosse métallique et
d'un pied à coulisse. De cet essai est déduit le coefficient
d'abrasion de la brique qui représente la perte de matière
liée au brossage de la brique sur la surface d'abrasion. La
résistance à l'abrasion se traduit par la formule
suivante :
Où :
- Coefficient d'abrasion de la brique ;
- Surface d'abrasion de la brique en ;
- Masse initiale de la brique avant abrasion en ;
- Masse de la brique après l'essai d'abrasion en (g).
CONCLUSION
Les travaux effectués sur le terrain ont
consisté au prélèvement des échantillons, à
la description macroscopique des matériaux et en la collecte des
données. En laboratoire, les travaux ont porté sur les
études géologiques et géotechniques. Les différents
résultats de ces travaux sont présentés dans le chapitre
III.
CHAPITRE III. RESULTATS
INTRODUCTION
Ce chapitre présente les résultats obtenus
à partir des travaux effectués sur le terrain et en laboratoire.
Ils portent notamment sur la description des
matériauxétudiés,leur caractérisation
minéralogique, géochimique et géotechnique.
I. DESCRIPTION DES PROFILS
I.1. Site de
prélèvement de Plateau
Le sitede prélèvement de Plateau est une
tranchée routière localisée aux coordonnées
géographiques 04°27'17'' de latitude Nord, 11°55'19'' de
longitude E et à 588 mètres d'altitude. Le niveau meuble
superficiel dans lequel s'est fait le prélèvement du
matériau a une épaisseur verticale visible comprise entre 1 et
1,30 mètre. Ce matériauest de couleur rouge sombre (5YR5/4), de
texture argilo-sableuse et de structure grumeleuse(Fig. 8 b). Il est
surmonté d'une mince couche d'argile organique
caractérisée par la présence des racines de taille
millimétrique.
I.2. Site de
prélèvement de Zilli
Le site de prélèvement de Zilli est une
tranchée routière localisée aux coordonnées
géographiques 04°29,57' de latitude Nord, 11°58,92' de
longitude Est et à 587 mètres d'altitude. Le matériau est
de couleur brun rouge(5YR5/4), de texture argileuse, et de
structure grumeleuse a été échantillonné dans le
niveau meuble supérieur(Fig.8a).Son épaisseur verticale visible
est d'environ 1,38 mètre. Ce niveau est couvert d'une mince couche
organique de quelques centimètres marquée par la présence
des racines millimétriques et determitière par endroit.
I.3 Description du profil
d'altération
Le profil pédologique des matériaux
résiduels retenus présente deux niveaux de bas en haut :
l'un nodulaire et l'autre argileux (Fig. 9).
I.3.1 Niveau nodulaire
Le niveau nodulaire d'épaisseur visible d'environ 1,9
mètres de couleur rougeâtre (5YR5/4) a une texture argilo-sableuse
et une structure particulaire. Ce niveau est caractérisé par la
présence des nodules ferrugineuses de taille et forme diverse (plus
grossiers au sommet de taille centimétrique à
pluri-centimétrique et fins à la base de taille
millimétrique). L'observation à l'échelle du profil
révèle la présence des fragments de quartz noyés
dans une matrice fine. Sa limite supérieure est nette et
ondulée.
a
b
Figure 8.Fronts de prélèvement
des matériaux(Zil) (a) et (Pla) (b)
70 - 80 cm
Niveau argileux supérieur
1,9 m
Niveau nodulaire
Figure 9.Profil d'altération de
Mbandjock
I.3.2 Niveau argileux
supérieur
Le niveau argileux meuble superficiel a une épaisseur
visible comprise entre 70 et 80 centimètres. Sa couleur d'ensemble est
rougeâtre (5YR5/4). Sa texture est argilo-sableuse et sa structure
particulaire. Le matériau est quelque peu friable et marqué par
la présence des nodules ferrugineux de taille millimétrique et
des fragments de quartz. Au-dessus de ce niveau repose une litière
totalement dégradée et une végétation.
II. MINERALOGIE ET GEOCHIMIE DES
MATERIAUX LATERITIQUES
II.1Minéralogie
Les compositions semi-quantitatives des phases
minérales des matériaux étudiés indiquent que les
matériaux(Pla) et (Zil) présentent le même cortège
minéralogique. Les diffractogrammes aux rayons X montrent que des
matériaux latéritiques étudiés sont
constituésde quartz, kaolinite, hématite,gibbsite,anatase et
illite(Figs10 et 11).
II.2 Géochimie
Les résultats d'analyses géochimiques des
éléments majeurs montrent que SiO2,
Al2O3 et Fe2O3 sont les oxydes
majoritaires des argiles latéritiques de Mbandjock (Tab. 4).Ces
matériaux présentent des teneurs élevées en silice
(57,78 % - 55,84 %) ; modérées en
Al2O3(19,74 % - 20,02 %) et faibles en
Fe2O3 (8,64 % - 9,57 %) respectivement pour les
matériaux (Pla) et (Zil). Les teneurs enTiO2 et en d'autres
oxydes des matériaux étudiés sont
respectivementinférieures à 2 % et inférieures à 1
%. Les valeurs de la perte au feu sont respectivement de 10,25 % et 10,61% dans
les matériaux (Pla) et (Zil).
III. GEOTECHNIQUE DES MATERIAUX
ARGILEUX LATERITIQUES
III.1 Densité
apparente
Les valeurs dedensité apparente des matériaux
étudiés sont de 1,75 et 1,83 respectivement pour (Pla) et
(Zil).
III.2 Granularité
Les résultats d'analyses granulométriques sont
rendus par les courbes granulométriques (Fig. 12). L'exploitation de ces
courbes montre que les matériaux étudiés sont
constitués des fortes teneurs en argiles (31,24 % et 47,67%) et sables
(58,73 % et 45,28 %) (Tab. 5)
Figure 10. Diffractogramme de rayons X des matériaux
argileux de Plateau.
Figure 11.Diffractogramme de rayons X des
matériaux argileux de Zilli
Tableau 4.
Composition chimique des argiles latéritiques de la zone de Mbandjock
Oxydes
|
Matériaux
|
(Pla)
|
(Zil)
|
SiO2
|
57,78
|
55,84
|
Al2O3
|
19,74
|
20,02
|
Fe2O3
|
8,64
|
9,57
|
TiO2
|
1,14
|
1,91
|
CaO
|
0,05
|
0,16
|
K2O
|
0,09
|
0,08
|
P2O5
|
0,07
|
0,1
|
MnO
|
0,01
|
0,09
|
MgO
|
-
|
0,06
|
Na2O
|
-
|
-
|
L.O.I
|
10,25
|
10,61
|
Total
|
97,77
|
98,43
|
Figure 12.
Granularité des matériaux latéritiques
étudiés.
Tableau5.
Granularité des matériaux latéritiques de la zone de
Mbandjock
Echantillons
|
Argiles
Ö = 0,002 mm
|
Limons
0,002 ?Ö = 0,02 mm
|
Sables
0,02 ?Ö= 2 mm
|
Graviers
2 ? Ö = 20 mm
|
Pla
|
31,24
|
9,84
|
58,73
|
0,24
|
Zil
|
47,67
|
7,63
|
45,28
|
0,42
|
III.3
Limites d'Atterberg et indice de plasticité
Les résultats de cet essai montrent que les
matériaux Pla et Zilprésentent des valeurs respectivesde limites
de liquidité de 52 % et 50 % pour des valeurs de limites de
plasticité de 28 % et 21 % respectivement (Tab. 6).Les valeurs d'indice
de plasticité correspondantes sont de 23 % et 29 %(Tab. 6).
III.4 Coefficient
d'activité
Les valeurs du coefficient d'activité sont de 0,75 et
0,63 respectivement pourPla et Zil(Tab. 6).
III.5 Valeurs du bleu de
méthylène
Les résultats de cet essai révèlent que
les matériaux latéritiques étudiés ont des valeurs
de bleu de méthylène de 1,60 g/100 g et 2,33 g/100 g
respectivement pour (Pla) et (Zil) (Tab. 7).
III.6 Surface
spécifique
Les matériaux Pla et Zilprésentent des valeurs
de surface spécifique de 33,57 m2/g et de 48,89
m2/g respectivement (Tab. 7).
III.7 Matière
organique
Les résultats indiquent que les matériaux
latéritiques de Mbandjock ont des teneurs en matière organique de
4,16% pour Pla et3,2% pour Zil(Tab. 7).
IV. CARACTERISTIQUES
PHYSICO-MECANIQUES DES BRIQUES
IV.1 Evaluation des
caractéristiques physiques des briques
IV.1.1 Retrait
linéaire
Les résultats de retrait linéaire (RL) des
matériaux étudiés sont présentés dans le
tableau 8. Les prototypes BTS non stabilisés ont des valeurs de RL
variant entre 3,9 %et 6,2 % pour (Pla) et de 3,01 % à 5,17 % pour (Zil).
Les prototypes BTSF1, BTSF2, BTSF3 et BTSF4 stabilisés à 1 %, 2
%, 3 % et 4 % de fibres de bagasse montrent des valeurs de retrait
linéaire variant de 1,27 % et 3,45 %. Les prototypes BTSM6, BTSM8,
BTSM10 et BTSM12 améliorés avec 6 %, 8 %, 10 % et 12 % de
mélasse présentent des valeurs de RL comprises entre 2,13 % et
4,36 % pour (Pla) et entre 3,01 % et 5,26 % pour (Zil). Les valeurs de retrait
linéaire obtenues
Tableau 6.
Limites d'Atterberg, indice de plasticité et coefficient
d'activités des matériaux étudiés
Echantillons
|
Limite de liquidité (LL)
|
Limite de plasticité (LP)
|
Indice de plasticité (IP)
|
Coefficient d'activité (Ca)
|
(Pla)
|
52
|
28
|
23
|
0,75
|
(Zil)
|
50
|
21
|
29
|
0,63
|
Tableau 7. Valeurs
du bleu de méthylène, surface spécifique et de la
matière organiques des matériaux latéritiques de
Mbandjock.
Echantillons
|
Valeur du bleu de méthylène (g/100g)
|
Surface spécifique (m2/g)
|
Matière organique (%)
|
(Zil)
|
2,33
|
48,89
|
4,16
|
(Pla)
|
1,60
|
33,57
|
3,2
|
Tableau
8.Résultatsrécapitulatifs de retrait linéaire des
BTC. stabilisée
stabilisants
|
prototypes
|
Retrait linéaire (%)
|
(Pla)
|
(Zil)
|
Fibres de bagasse de canne
|
BTS
|
3,9
|
3,01
|
BTSF1
|
3,45
|
2,58
|
BTSF2
|
3,01
|
2,56
|
BTSF3
|
2,56
|
2,13
|
BTSF4
|
2,13
|
1,27
|
Mélasse de canne
|
BTS
|
6,2
|
5,73
|
BTSM6
|
4,36
|
5,26
|
BTSM8
|
3,45
|
4,81
|
BTSM10
|
3,01
|
4,31
|
BTSM12
|
2,13
|
3,01
|
Fibres de bagasse + mélasse de canne
|
BTS
|
5,26
|
3,9
|
BTS6M + 4B
|
4,86
|
3,01
|
BTS8M + 4B
|
3,9
|
2,56
|
BTS10M + 4B
|
3,45
|
2,13
|
BTS12M + 4B
|
2,56
|
1,27
|
sur les prototypes BTS6M +4B, BTS8M +4B, BTS10M +4B et BTS12M
+4Barmés de mélasse et debagasse varient entre2,56 % et 4,81 %
à pour le matériauPla et entre1,27 % et 3,01 % pour Zil(Tab.
8).
IV.1.2 Remontée
capillaire
Les résultats de cet essai
indiquent que la capillarité des prototypes BTS avec 0 % de stabilisant
est comprise entre 0,3 g/cm2/s1/2 et 0,36
g/cm2/s1/2 pour Pla et entre 0,16
g/cm2/s1/2 et 0,25 g/cm2/s1/2 pour
Zil. Les prototypes armés des fibres de bagasse ont des valeurs de
capilarité variant de 0,45 g/cm2/s1/2 à
0,78 g/cm2/s1/2 pourle matériauPla et de 0,2
g/cm2/s1/2 à 0,43 g/cm2/s1/2
pour Zil. Pour les prototypes améliorés à la
mélasse, les valeurs de capillarité sont comprises entre 0,11
g/cm2/s1/2 et 0,17 g/cm2/s1/2 pour
Pla et entre 0,11 g/cm2/s1/2 et 0,24
g/cm2/s1/2 pour Zil. Les blocs renforcés à
base des fibres de bagasse et de la mélasse présentent des
valeurs de capillarité variant entre 0,16
g/cm2/s1/2 et 0,19 g/cm2/s1/2 pour
Pla et entre 0,14 g/cm2/s1/2 et 0,18
g/cm2/s1/2 pour le matériau Zil (Tab 9).
IV.1.3 Absorption d'eau
Les résultats d'absorption d'eau montrent que les
prototypes BTS non stabilisés ont été détruits au
cours de l'essai. Pourles prototypes améliorés aux fibres de
bagasse, les valeurs de ce paramètrevarient entre 15,71 % et 20,76 %
pour Pla et entre 15,59 % et 22,73 % pour le matériauZil. Pour les blocs
stabilisés à la mélasse, les valeurs du coefficient
d'absorption d'eau sont comprises entre10,39 % et 15,25 % pour Pla et entre4,87
% et 8,49 % pour Zil. Les prototypes renforcés à base de
mélasse et de bagasse présentent des valeurs de coefficient
d'absorption d'eau comprises entre 19,13 % et 20,89 % pour Pla et entre 19,49 %
et 23,97 % pour le matériau Zil(Tab. 10).
IV.2 Caractéristiques
mécaniques
IV.2.1 Résistance
à la compression sèche
Les résultats de l'essai decompression révelent
que les blocs stabilisés à 1 %, 2 %, 3 % et 4 % de fibres de
bagasse ont des valeurs de résistance à la compresssion comprises
entre 4,25 MPa et 6,92 MPa pour le matériau Pla et entre 6,21 MPa et
7,33 MPa pour Zil (Tab. 11). Les blocs améliorés à 6 %, 8
%, 10 % et 12 % de mélasse ont des valeurs de résistance à
la comprsession comprises entre 2,63 MPa et 3,25 MPa pour Pla et entre 2,13 MPa
et 3,04 MPa pour le matériau Zil (Tab. 11). Les valeurs de
résistance à la compression des blocs stabilisés à
Tableau 9.
Récapitulatifs des remontées capillaires dans BTC
Stabilisants
|
Prototypes
|
Capillarité (g/cm2/s1/2)
|
(Pla)
|
(Zil)
|
Fibres de bagasse de canne
|
BTS
|
0,3
|
0,16
|
BTSF1
|
0,45
|
0,2
|
BTSF2
|
0,63
|
0,26
|
BTSF3
|
0,72
|
0,3
|
BTSF4
|
0,78
|
0,43
|
Mélasse de canne
|
BTS
|
0,34
|
0,24
|
BTSM6
|
0,17
|
0,23
|
BTSM8
|
0,15
|
0,21
|
BTSM10
|
0,12
|
0,16
|
BTSM12
|
0,11
|
0,11
|
Fibres de bagasse + mélasse de canne
|
BTS
|
0,36
|
0,25
|
BTS6M + 4B
|
0,19
|
0,18
|
BTS8M + 4B
|
0,18
|
0,16
|
BTS10M + 4B
|
0,17
|
0,15
|
BTS12M + 4B
|
0,16
|
0,14
|
Tableau 10. Récapitulatif de
l'absorption d'eau des BTC stabilisée
Stabilisants
|
Prototypes
|
Absorption d'eau (%)
|
(Pla)
|
(Zil)
|
Fibres de bagasse de canne
|
BTS
|
Détruit
|
Détruit
|
BTSF1
|
15,71
|
15,59
|
BTSF2
|
17,05
|
17,1
|
BTSF3
|
20,32
|
19,5
|
BTSF4
|
20,76
|
22,73
|
Mélasse de canne
|
BTS
|
Détruit
|
Détruit
|
BTSM6
|
15,25
|
8,49
|
BTSM8
|
11,16
|
5,56
|
BTSM10
|
10,06
|
5,27
|
BTSM12
|
10,39
|
4,87
|
Fibres de bagasse + mélasse de canne
|
BTS
|
Détruit
|
Détruit
|
BTS6M + 4B
|
20,89
|
23,97
|
BTS8M + 4B
|
19,15
|
23,39
|
BTS10M + 4B
|
19,47
|
23,15
|
BTS12M + 4B
|
19,13
|
19,49
|
Tableau 11. Récapitulatif des
résistances à la compression des BTC stabilisée
Stabilisants
|
Prototypes
|
Résistance à la compression (MPa)
|
(Pla)
|
(Zil)
|
Fibres de bagasse de canne
|
BTS
|
2,33
|
5,04
|
BTSF1
|
4,25
|
6,21
|
BTSF2
|
4,58
|
6,25
|
BTSF3
|
4,83
|
6,63
|
BTSF4
|
6,92
|
7,33
|
Mélasse de canne
|
BTS
|
1,46
|
1,63
|
BTSM6
|
2,63
|
2,13
|
BTSM8
|
2,71
|
2,38
|
BTSM10
|
3,13
|
2,46
|
BTSM12
|
3,25
|
3,04
|
Fibres de bagasse + mélasse de canne
|
BTS
|
1,5
|
1,75
|
BTS6M + 4B
|
2,59
|
2,92
|
BTS8M + 4B
|
2,71
|
3,25
|
BTS10M + 4B
|
2,75
|
3,5
|
BTS12M + 4B
|
2,83
|
3,54
|
base de mélasse et de bagasse varient entre 2,5 MPa et
2,83 MPa pour Pla et entre 2,92 MPa et 3,54 MPa pour Zil (Tab. 11). Les blocs
non stabilisés ont des valeurs de résistance à la
compression sèchevariant entre 1,46 MPa et 2,33 MPa pour Pla et entre
1,63 MPa et 5,04 MPa pour le matériau Zil(Tab. 11).
IV.2.2 Résistance
à la flexion sèche
Les résultats de l'essai de flexionindiquent que les
prototypes formulés à base des matériaux
latéritiques non stabilisés ont des valeurs de résistance
à la flexion comprises entre 1,05 MPa et 1,6 MPapour Pla et entre 1,09
MPa et 1,26 MPa pour Zil (Tab. 12). Les matériaux soumis à la
stabilisation à 1 %, 2 %, 3 % et 4 % de fibres de bagasse ont des
valeurs de résistance à la flexion comprises entre 1,53 MPaet
1,81 MPa pour (Pla) et entre 1,54 MPa et 1,88 MPa pour Zil (Tab. 12). Les
prototypes formulés à base des matériaux armés
à 6 %, 8 %, 10 % et 12 % de mélasse présentent les valeurs
de résistance à la flexion qui variant entre 1,55 MPa et 2,02 MPa
et entre 1,46 MPa et 2,19 MPa respectivement pour Pla et Zil (Tab. 12). Les
prototypes formulés à base matériaux latértiques
améliorés conjointement à la bagasse et à la
mélasse de canne à sucre ont des valeurs de résistance
à la flexion variant entre 1,17 MPa et 1,66 MPa pour Pla et entre 1,36
MPa et 1,69 MPa pour le matériauZil(Tab 12).
IV.2.3 Résistance
à l'abrasion
Les résultats de l'essai d'abrasion des
matériaux étudiés sont présentés dans le
tableau 13. Les blocs confectionnés à base du matériau
naturelprésentent des valeurs de coefficient d'abrasion comprises entre
1,98 g/cm2 et 5,7 g/cm2 pour le matériau Pla et
entre 4,06 g/cm2 et 6,99 g/cm2 pour le matériau
Zil. Les blocs armés de bagasse ont des valeurs de coefficient
d'abrasion variant entre 7,42 g/cm2 et 13,75 g/cm2 pour
Pla et entre 9,15 g/cm2 et 13,26 g/cm2 pour Zil. Les
valeurs du coefficient d'abrasion sur les blocs stabilisés à la
mélasse de canne à sucre sont comprises entre 5,41 g/cm2
et 7,39 g/cm2 pour le matériauPla et entre 6,95
g/cm2 et 9,61 g/cm2 pour Zil. Les blocs
améliorés à base des fibres de bagasse et de la
mélasse présentent des valeurs de coefficient d'abrasion variant
de 5,86 g/cm2 à 13,18 g/cm2 pour le
matériau Pla et de 11,82 g/cm2 à 17,73
g/cm2 pour Zil(Tab. 13).
Tableau 12. Récapitulatifs des
résistances à la flexion des BTC stabilisée
Stabilisants
|
Prototypes
|
Résistance à la flexion (MPa)
|
(Pla)
|
(Zil)
|
Fibres de bagasse de canne
|
BTS
|
1,22
|
1,27
|
BTSF1
|
1,53
|
1,54
|
BTSF2
|
1,56
|
1,64
|
BTSF3
|
1,7
|
1,76
|
BTSF4
|
1,81
|
1,88
|
Mélasse de canne
|
BTS
|
1,05
|
1,09
|
BTSM6
|
1,55
|
1,46
|
BTSM8
|
1,6
|
1,64
|
BTSM10
|
1,75
|
2,00
|
BTSM12
|
2,02
|
2,19
|
Fibres de bagasse + mélasse de canne
|
BTS
|
1,05
|
1,26
|
BTS6M + 4B
|
1,17
|
1,36
|
BTS8M + 4B
|
1,24
|
1,42
|
BTS10M + 4B
|
1,39
|
1,57
|
BTS12M + 4B
|
1,66
|
1,69
|
Tableau 13.Données
écapitulatives des résistances à l'abrasion des BTC
stabilisée.
Stabilisants
|
Prototypes
|
Résistance à l'abrasion (g/cm2)
|
(Pla)
|
(Zil)
|
Fibres de bagasse de canne
|
BTS
|
5,7
|
6,99
|
BTSF1
|
7,42
|
9,15
|
BTSF2
|
7,69
|
11,04
|
BTSF3
|
10,72
|
11,7
|
BTSF4
|
13,75
|
13,26
|
Mélasse de canne
|
BTS
|
1,98
|
4,06
|
BTSM6
|
5,41
|
6,95
|
BTSM8
|
5,72
|
7,39
|
BTSM10
|
6,59
|
8,87
|
BTSM12
|
7,39
|
9,61
|
Fibres de bagasse + mélasse de canne
|
BTS
|
1,98
|
4,06
|
BTS6M + 4B
|
5,86
|
11,82
|
BTS8M + 4B
|
10,64
|
13,3
|
BTS10M + 4B
|
12,48
|
16,26
|
BTS12M + 4B
|
13,18
|
17,73
|
CONCLUSION
Les différents résultats présentés
dans ce chapitre montrent que les matériaux argileux meubles
superficielsde Mbandjock sont des argiles de couleurs rouge sombre et rouge
brun, à texture argilo-sableuse et argileuse, à structure
grumeleuse et d'épaisseur d'environ 1,3 mètre et 1,38
mètre. Les minéraux constitutifs de cesmatériaux sont
quartz, kaolinite, Hématite, gibbsite illite et anatase. Les principaux
oxydes aux teneurs élevées sont : SiO2,
Al2O3 et Fe2O3. Ces
matériaux sontdes sables argileux et des argiles sableuses. Leur
plasticité est cependant élevée avec une densité
apparentemoyenne de 1,79 et uneteneur en matière organique moyenne de
3,68. Les prototypes BTSF4, BTSM12 et BTS12M + 4B donnent les meilleures
résistancesmécaniques et de retrait linéaire. Les plus
faibles résistances sont celles des prototypes BTS sans stabilisant.
Lesmeilleures valeurs d'absorption d'eau sont obtenues sur les prototypes
BTSF1, BTSM12 et BTS12M + 4B. L'interprétation et l'essai de discussion
de ces résultats sont développés dans le chapitre
suivant.
CHAPITRE IV.ESSAI
D'INTERPRETATION ET DISCUSSION
INTRODUCTION
Les résultats obtenus à la suite des travaux de
terrain et de laboratoire sont interprétés et discutés
dans le présent chapitre. Les données géologiques et
géotechniques sont mises en rapprochements pour une amélioration
significative des caractéristiques physico-mécaniques des briques
de terre crue à base de la bagasse et de la mélasse de canne
à sucre.
I. MATERIAUX LATERITIQUES
II. PETROLOGIE
II.1 Minéralogie des
échantillons latéritiques
Les argiles latéritiques de la zone de Mbandjock sont
essentiellement composées de quartz, kaolinite, Hématite avec des
traces de gibbsite, anatase et illite. L'apparition bien marquée des
pics de quartz dans ces matériaux traduit une
bonnecristallinitéde ce minéral et un grand avantage sur l'aspect
durable des briques de terre (Abba Touré et al., 2001 ;
Elimbi, 2004). Par ailleurs, la présence de la kaolinite contribue
à rendre les matériaux plus plastiques, permet un bon
façonnage et un bon séchage des briques de terre crue (Doat et
al., 1986). Les compositions minéralogiques des
matériauxPla et Zil sont similaires mais diffèrent de celles des
matériaux latéritiques de Monatélé et d'Ebebda
(Onana et al. 2016). Ces cortèges minéralogiques des
argiles latéritiques de Mbandjock sont presque semblables à celui
obtenu dans les matériaux latéritiques de Bengbis (Sontia,
2019).Les minéraux tels que la smectite et la chloritesont absents dans
ces matériaux. Ils sont donc plus propices à la confection des
briques de terre de par leur constitution minéralogique plus
adéquates qui respectent la norme pour BTC que ceux de Bengbis.
II.2 Caractérisation
géochimique des matériaux latéritiques
Les matériaux(Pla) et (Zil) sont constitués
principalement de fortes teneurs en silice, 57,78 % et 55,84 % respectivement.
Ces teneurs importantes en silice sont un facteur favorable à la
stabilisation surtout à celle au ciment et défavorable à
la stabilisation mécanique des blocs par compactage. Les oxydes de fer
présents dans ces matériaux favorisent la densification du
matériau lors de la confection des briques de terre(Babatoundé,
2017). Ils sont également à l'origine de la coloration rouge des
matériaux et des briques après confection et séchage
(Babatoundé, 2017). L'alumine est indicatrice d'une teneur importante de
la kaolinite dans les matériaux (Pla) et (Zil), maisentraine aussi
l'amélioration des qualités du compactage des briques de terre
crue (Kornmann, 2009 ; Frohard, 2014). Les alcalins présents en
traces dans les matériaux latéritiques de Mbandjockpourraient
être un facteur limitant à la stabilisation en raison de leur
forte capacité de rétention d'eau et la dégradation des
produits stabilisées (Frohard, 2014). Les valeurs de la perte au feu des
matériaux (Pla) et (Zil) sont toutefois inférieures à la
valeur de 14 % attribuée à celle de la kaolinite (Nzeukou et
al., 2013). Les matériaux(Pla) et (Zil)à
prédominance siliceux, suivis de l'alumine et du fer ferrique sont
similaires aux matériaux latéritiques de Mbamayo, de Bengbis et
de la zone d'Ayos (Onana, 2010 ; Ntouala et al., 2016 ;
Sontia, 2019). Les proportions des éléments chimiques obtenues
sur ces matériaux latéritiques de Mbandjock diffèrent de
celles obtenues sur les argiles latéritiques sur gneiss de
Yaoundé (Ngon Ngon et al., 2012 ; Nzeukou etal.,
2013). Les rapports (K2O + Na2O) / (CaO + MgO) respectivement supérieur
et inférieur à 1 pour (Pla) et (Zil) confirment que ces
matériaux peuvent être compactésà l'état
naturel et employés pour la confection des briques de terre crue
(Hajjaji et al., 2002).
III. GEOTECHNIQUE DES MATERIAUX
ARGILEUX LATERITIQUES
III.1 Densité
apparente
Les valeurs de densités apparentes varient en fonction
du site de prélèvement, soient 1,83 pour le matériau (Pla)
et 1,75 pour (Zil). La valeur de la densité apparente de
l'échantillon (Pla) est supérieure à celle de
l'échantillon(Zil). Cette différence peut être due non
seulement à leursteneurs élevéesen sables (58,73 % et
45,28 %)comparées à celles en argiles (31,24 % et 47,67 %), mais
également aux teneurs variables en fer. La valeur moyenne de
densité apparente de 1,79 des matériaux latéritiques de
Mbandjock est supérieure à celles de (1,72) et (1,58)obtenues
respectivementsur les latérites sur granites de Batié(Nzeukou,
2005)et sur gneissde Nsam (Abomo, 2019). Les valeurs de densités
apparentes des matériaux étudiés se situent dans
l'intervalle 1,5 - 2,0 recommandé pour les sols destinés à
la confection des briques de terre (Chinje et Tchamba, 2012).
III.2 Granularité
La répartition granulaire des matériaux
latéritiques de Mbandjock montre qu'il s'agit des sols fins. Le
matériauPla renferme une quantité importante de fines (55,3
%)comparée à celle obtenue sur le matériau Zil(41,08 %).
Il en est de même de la fraction sableuse,58,73 % pour le matériau
Placontre 45,28 % pour le matériau Zil. Sur la base
granulométrique, les matériaux latéritiques
étudiés s'intègrent totalement (Pla)et partiellement
(Zil)dans le fuseau granulaire et l'intervalle des valeurs de textures
définis par la norme Camerounaise et certains auteurs sur les briques de
terre (Guérin, 1985 ; Doat et al., 1986 ; Mamba
Mpelé, 1997 ;
Figure 13. Positionnement des matériaux
Pla et Zil dans le fuseau granulaire des briques de terre comprimée
(Guérin, 1985 ; Doat et al., 1986 ; Mamba
Mpelé, 1997 )
Anonyme, 2006) (Fig. 13). Au regard de ces critères de
sélection, le matériau latéritique Pla est plus apte dans
la fabrication des briques de terre. Le matériau Zil
nécessiterait une amélioration par lithostabilisation. Les
teneurs (58,73 %) et (45,28 %) en sables dans les matériaux
latéritiques Pla et Zil sont dans l'ordre de celles observées
dans les argiles latéritiques de Zoatoupsi II (52,1%) (Ngalamo, 2007).
Ces valeurs de teneurs en fraction sableuse sont supérieures à
celles obtenues dans les matériaux latéritiques de Batié
et de Yaoundé (35% - 45%) (Nzeukou, 2005 ; Ngon Ngon et
al., 2012 ; Nzeukou et al., 2013). Les teneurs en
argiles (31,24 % - 47,67 %) encadrent celle obtenue dans les matériaux
latéritiques d'Ekoumdoum (40,3%) (Yatchoupou, 2008).
III.3 Paramètres
d'Atterberg
La valeur de l'indice de plasticité (Ip = 29
%) du matériauZil est supérieure à celle de
l'échantillon (Pla) soit (Ip = 23 %). Le matériau Zil
est par conséquent plus plastique que le matériau Pla. Cette
importante plasticité est assurée parla grande proportion des
particules fines (limons + argiles) de (55,3 %) dans le matériau Zil
(Rigaud, 1978). Contrairement à l'indice de plasticité, les
valeurs de limites de liquidité et de plasticité des
matériaux Pla sont plus élevées que celles obtenues dans
le matériauZil. Les matériaux latéritiques
étudiés sont de plasticité élevée avec les
indices de plasticité compris dans l'intervalle 20 - 40. Les
matériaux latéritiques de Mbandjock ont les indices de
plasticité, limites de plasticité et de liquidité
recommandés pour la confection des briques de terre exceptée la
limite de liquidité de Pla qui est supérieure à la valeur
(50%). Les matériaux latéritiques étudiés sont
ainsi des sols adéquats pour la fabrication des briques de terre (Mamba
Mpelé, 1997 ; Anonyme, 2006). Les valeurs (23%) et (29%) d'indices
de plasticité des matériaux étudiés sont
supérieures à celleobtenue sur les argiles latéritiques
d'Ekoumdoum (20,01%) (Yatchoupou, 2008). Les argiles latéritiques
étudiées montrent des valeurs de limites de plasticité
inférieures à celle (32,31%) observée sur les
latérites de Nsam(Abomo, 2019). Le matériauZil a une valeur de
limite de liquidité similaire à celle obtenue dans les argiles
latéritiques de Zoatoupsi II (Ngalamo, 2007)
III.4 Coefficient
d'activité
Le coefficient d'activité donne une idée du
gonflement et du retrait d'un sol. L'activité du matériau Pla
d'une valeur de (0,75)est supérieure à celle du matériau
Zil(0,63). Au regard de ces valeurs de coefficient d'activité, les
matériaux Zilet Pla sont respectivement des sols inactif et moyennement
actif (Doat et al., 1986). L'activité du matériau Zil
est similaire à la valeur (0,64) obtenue sur le karal de Maroua (Simo
Djoko, 2013). Par contre les valeurs (0,75) et (0,63)du coefficient
d'activité des matériaux Pla et Zil sont supérieures
à celle obtenue sur le karal de l'Extrême Nord(0,51)(Ekodeck,
1976). Du point de vue performance mécanique, le matériau Pla,
inactif est apte à la confection des briques de terreet peut subir un
processus de stabilisation contrairement au matériau (Zil)(Doat et
al., 1986).
III.5 Valeur du bleu de
méthylène
La valeur du bleu de méthylène du
matériau latéritique Pla de 1,6 g/100 g est inférieure
àla valeur 2,33 g/100 g de l'argile latéritique Zil. Les
matériauxétudiés ont des valeurs de bleu de
méthylène comprisesentre 0,2 = VBS < 2,5. Ils se situent dans
le domaine des sols limoneux peu plastiques et sensibles à l'eau (Dupain
etal., 2000).Les valeurs de bleu de méthylènes des
matériaux Pla et Zil sont inférieures aux valeurs (2,73 g/100 g)
et (2,93 g/100 g)obtenues dans les argiles latéritiques d'Ebebda
(Nguessi, 2015). Ces valeurs du bleu de méthylène des
matériaux latéritiques de Mbandjock sont aussi
inférieuresà celles obtenuesrespectivement sur les argiles
latéritiques d'Ayos (2g/100 g) (Edang, 2014) et sur le karal de Maroua
(12 g/100g) (Simo Djoko, 2013).
III.6Surface
spécifique
Lesvaleurs de surface spécifique mesurées
montrent que le matériauZil développe une surface
spécifique plus importante que le matériauPla. Ce qui
confère au matériau Zil une absorption d'eau plus importante et
peut par la suite avoir un effet sur le comportement mécanique des
briques de terre. Ces valeurs(48,89 m2/g et 33,57
m2/g)sont inférieures à celles obtenues sur les
matériaux dans les briqueteries en France (Fayçal, 2015).
III.7 Matière
organique
Les teneurs en matière organique des matériaux
latéritiques de Mbandjock montrent que la teneur (4,16 %) dans le
matériau Zilest supérieure à celle obtenue sur le
matériauPla(3,2 %). Ces matériauxsont faiblement organiques avec
des teneurs en matière organique comprises 3% < MO<10% (Plumelle,
2002). Leurs faibles teneurs en matière organique indiquent que ces
matériaux sont propices pour la confection des briques de terre crue.
Les teneurs en matière organique des matériaux
latéritiques de la zone de Mbandjock sont supérieures à
celleobtenue sur le Karal de Garoua(2,83 %)(Simo Djoko, 2013).
III.8. Paramètres de
plasticité
La classification d'après le diagramme de
plasticité de Casagrande montre que les matériaux
latéritiques Plaet Zil sont des argiles très plastiques.
Cependant le matériauZil est situé à la limite entre le
domaine d'argiles inorganiques plastiques et celui des argiles inorganiques
très plastiques (Fig.14).La nature plastique
des argiles latéritiques de Mbandjock montre que ces matériaux
sont aptes à la confection des briques de terre crue.
III.9. Granularité
Il ressort du diagramme d'EKODECK que l'argile
latéritique Pla est située dans le cadran 8 représentant
les sables argileux. Cependant le matériau Zil est placé dans le
cadran 9 correspondant aux argiles sableuses (Fig. 15). Ainsi le materiau (Pla)
à prédominance sableux sera plus propices à la fabrication
des briques de terre crue que celui Zil à prédominance
argileux.
IV. CARACTERISTIQUES
PHYSICO-MECANIQUES DES BRIQUES DE TERRE
IV.1 Caractéristiques
physiques
IV.1.1 Retrait
linéaire
Le retrait se produit lorsqu'une partie de l'eau
interstitielle s'évapore au moment du séchage entrainantune
diminution des dimensions des briques. Le retrait linéaire des blocs
diminue progressivement avec l'augmentation du taux de stabilisant. Les valeurs
maximales de retrait des blocs stabilisés sont obtenues sur les
prototypes BTSF1, BTSM6 et BTS6M + 4B (Fig. 16). Les plus faibles valeurs de
retrait sont celles des prototypes BTSF4, BTSM12 et BTS12M + 4B (Fig. 16). Les
valeurs de retrait linéaire des briques non stabilisées BTS sont
en général élevées par rapport celles des briques
stabilisées. Une comparaison des courbes à différents
dosages indique que les blocs contenant plus de stabilisants ont des valeurs de
retrait plus faibles et inversement. Ainsi les dimensions des blocs BTSF4,
BTSM12 et BTS12M + 4B varient très peu. Celles des blocs BTSF1, BTSM6 et
BTS6M + 4B varient considérablement. Exceptés ces cas, les autres
blocs donnent les valeurs intermédiaires de retrait linéaire.Les
plus faibles valeurs de retrait sont obtenues sur les blocs stabilisés
à la bagasse, suivis des blocs améliorés à la
mélasse et à la bagasse et les plus grandes valeurs de retrait
sur les blocs renforcés
Figure 14. Projection du mortier des matériaux
latéritiques de Mbandjock dans le digramme de plasticité de
Cagrande
Figure 15.Projection des matériaux latéritiques de
Mbandjock dans le diagramme ternaire A + L -G - S(Ekodeck, 1984).
Figure 16. Variation du retrait
linéaire de des BTC stabilisée avec les teneurs des
stabilisants
à la mélasse. Cette différence de valeurs
peut être liée au mode de confection et à l'énergie
de compactage des bloc.La stabilisation à la bagasse et à
l'association demélasse avec la bagasse de canne montre que les blocs
façonnés à partir du matériau Zilprésentent
des valeurs de retrait plus faibles que celles obtenues sur blocs à base
du matériau Pla. Contrairement à ces deux cas, la stabilisation
à la mélasse montre que les blocs à base du
matériau Zil présentent les plus grandes valeurs de
rétrait commparées à celles obtenues sur les blocs
façonnés à partir du matériau (Pla) (Fig. 16).
Cette différence valeurs peut etre traduite par l'effet de la
granularité des matériaux étudiés. La diminution
des valeurs de retrait linéaire avec l'ajout des différents
stabilisants peut être due auxréactions de
rétrécissement entre la bagasse et la matière
latéritique limitant la taille des vides laissés dans la brique
au cours du séchage.Elle peut aussi être dûe à
l'englobement de la matrice argileuse par les produit mélassiques qui
inhibent la variation dimensionnelle des briques après libération
de l'eau interstielle. Ces résultats sont similaires à ceux
obtenus sur les blocs stabilisés à base des fibres
synthétiques de polypropylène et des fibres de glass ARGREB
(Selsiadevi et Sujatha, 2018).
IV.1.2 Remontée
capillaire
L'observation des résultats de l'essai de
remontée capillaire révèle que la capillarité
évolue de façon croissante dans les blocs stabilisés
à la bagasse et de façon décroissante dans les blocs
armés de mélasse simple et de mélasse plus bagasse. Ces
resultats montrent que les valeurs maximales de capillarité des blocs
améliorés sont obtenues sur les prototypes BTSF4, BTSM6 et BTS6M
+4B et celles les plus faibles sur les prototypes BTSF1, BTSM12 et BTS12M +
4B(Fig. 17).Les blocs non stabilisésont des valeurs de
capillarité élevées pour le matériau
Placomparées à celles obtenues sur le matériau Zil(Fig.
17). Lesvaleurs coefficient de capillarité des blocs stabilisés
à la bagasse simple et à la bagasse plus mélasse sont
fortes pour le matériau Zilcomparées à celles obtenues
à partir du matériau Pla.Le fait est contraire pour les blocs
stabilisés à la mélasse simple(Fig. 17). L'observation
comparée de l'évolution du paramètre de capillarité
d'un stabilisant à l'autre montre que les blocs BTSF1 avec 1 % de
bagasse résistent mieux à la remontée d'eautandis que les
blocs aux teneurs élevées en bagasse (BTSF2, BTSF3 et BTSF4) sont
les plus sensibles. Par contre les blocs armés de mélasse et de
bagasse plus mélasse résistent plus à la remontée
d'eau et présentent des valeurs de capillarité relativement
rapprochées. Pour les blocs BTSM6, BTSM8, BTSM10, BTS6M + 4B, BTS8M + 4B
et BTS10M + 4B, les valeurs du coefficient de capillarité varient
très peu d'un bloc à
Figure 17. Evolution de la capillarité
des BTC stabilisée avec les teneurs des stabilisants
l'autrepour un même matériau et, d'un stabilisant
à l'autre. L'augmentation de la capillarité des blocs avec
l'ajout des fibres de bagasse peut être due au caractère
hydrophile des fibres de bagasse. Contrairement à la diminution des
valeurs du coefficient de capillarité des blocs avec l'addition de la
mélasse simple et de la mélasse plus bagasse qui peut être
respectivement liée au caractère hydrophobe de la mélasse
et à la prédominance du caractère hydrophobe sur celui
hydrophile. L'évolution croissante du coefficient de capillarité
des blocs améliorés à la bagasse est similaire à
celle observée sur les blocs stabilisés à base des
décoctions de néré (Traoré, 2013). La diminution
des valeurs de capillarité des blocs armés de mélasse
simple et de mélasse plus bagasse est semblable à celles obtenues
sur les blocs stabilisés avec l'eau résiduelle de karité
et le liquide chimique Pidiproof LW+ (Traoré, 2013 ;
Danso, 2017).
IV.1.3 Absorption d'eau
L'observation globale des résultats d'absorption d'eau
des blocs indique la destruction des blocs BTS à 0 % de stabilisant
après 24h d'immersion. Le taux d'absorption d'eau des briques croit avec
l'ajout des fibres de bagasse et décroit avec l'addition de la
mélasse et de la bagasse plus la mélasse. Le taux d'absorption
d'eau élevé dans les blocs BTSM6 et BTS6M + 4B à 6 % de
mélasse diminue progressivement avec l'ajoutd'une teneur en
mélasse supérieure à 6 % (Fig. 18). Par contre, ce taux
d'absorption faible dans les blocs BTSF1 à 1 % de bagasse dans augmente
avec la teneur en fibres de bagasse comprise entre 1 % et 6 % (Fig.18). Par
comparaison, le taux d'absorption d'eau dans les briques stabilisées
à la mélasse présente des valeurs intermédiaires
entrecelles obtenues sur des briquesaméliorés à la bagasse
et à la bagasse plus la mélasse. Tous les blocs stabilisés
à base de bagasse ont des valeurs de coefficient d'absorption
élevées. Ceciserait dû à la grande la
sensibilité à l'eau des fibres(Danso, 2017). La réduction
progressive du taux d'absorption des blocs armés de mélasse peut
se traduire par la quantité importante de sucre contenue dans la
mélasse.Ce sucre peut évoluer rapidement en polyssacharides
durant le temps de séchage et lier les particules du sol (Medjo Eko et
Riskowski, 2000). La mélasse limite donc la quantité d'eau
absorbée par le matériau latéritique.Les valeurs du
coefficient d'absorption dans les blocs armés de bagasse et de bagasse
plus mélasse sont plusélevées pour les blocs
façonnés à partir du matériauZilcomparées
à celles obtenues sur le matériauPla.Le fait est contraire pour
les blocs armés de mélasse.Les valeurs du taux d'absorption de
(22,73 %) et (20,76 %) des blocs BTSF4 (4 % de bagasse)pour Zil et Pla sont
supérieures à celle obtenue sur les briques stabilisés
à base des fibres de palmier dattier (Taallah, 2014).La valeur moyenne
(7,63 %) des blocs BTSM12 (12
Figure 18. Variation de l'absorption d'eau
dans les BTC stabilisés
% de mélasse) est dans l'ordre de celles obtenues sur
les blocs stabilisés au ciment plus les fibres de bagasse (1,5 % ? 8,07
%) (Domche, 2019). Cette valeur est supérieure à celle obtenue
sur les briques stabilisées au ciment plus les bris de verre (18,85 %)
(Abomo, 2019). Pour les constructions en briques de terre, les matériaux
doivent avoir un taux d'absorption d'eau inférieur à 15 %
(Anonyme, 2006). Seuls les blocs améliorés à la
mélasse de canne à sucre (WA < 15 %) sont les plus
adaptés à la construction en briques de terre.
IV.2 Caractéristiques
mécaniques
IV.2.1 Résistance
à la compression sèche
L'observation des résultats de l'essai de
résistance à la compression (Rc) montre quelesvaleurs de ce
paramètre croissent avec l'augmentation de la teneur en stabilisants
(Fig. 19). Les valeursde résistance à la compressionà 28
jours de curedes briques non stabilisées et stabiliséessont en
général élevées dans les
blocsaméliorés à la bagasse et faibles dans
ceuxstabilisés à la mélasse et à la mélasse
plus bagasse (Fig. 19). Ces différences de valeurs de résistances
dans les briques non stabilisées sont étroitement liées au
mode de compactage des blocs. Les plus grandes valeurs de résistance
à la compression sont obtenues sur les blocs à base du
matériauZilpour le cas de la stabilisation à la bagasse et
à la bagasse plus mélasse.Par contre les blocs
façonnés à base du matériau Pla présentent
les plus fortes valeurs de Rc avec ajout de mélasse.
L'amélioration croissante de ce paramètre de compression peut
être due à l'aplatissement des fibres de bagasse et à
l'effet sucré de la mélasse qui facilite la cohésion des
particules. L'évolution croissante valeurs de résistance des
blocs stabilisés à la bagasse est similaire à celle
observée sur les blocs renforcés à base de la sciure de
bois et des fibres de palmier dattier (Meukam, 2004 ; Mekhermeche, 2012).
Les valeurs de Rc des prototypes BTSM12 et BTS12M + 4Bsont inférieures
à celles obtenues sur les blocs armés de bagasse plus
mélasse(3,46 MPa ? 4,85 MPa) (Malanda et al., 2017).Les briques
non stabilisées et stabilisées à la bagasse
présentent des valeurs de résistances à la compression
comprises entre 4 MPa ? 12 MPa, intervalle recommandé par la norme
Camerounaise sur les BTC (Anonyme, 2006). Ces blocs peuvent être
employés dans la construction, en briques de terre mais demeurent
fragiles s'ils sont exposés à l'eau du fait de leurs taux
d'absorption d'eau importants. Excepté les briques non
améliorées de l'échantillon Pla de résistance
inférieure à 4 MPa. Les blocs stabilisés à la
bagasse et, ceux améliorés à la mélasse et à
la mélasse plus bagasse ne présentent des valeurs de Rc
adaptéespour les constructions en terre.
Figure 19.Variation
des valeurs de résistance à la compression sèche des BTC
avec ajout de stabilisants
IV.2.2 Résistance
à la flexion
L'évolution des valeurs de résistance à
la flexion des blocs étudiés est présentée par la
figure 21. Les valeurs de résistance à la flexion des blocs non
stabilisés, relativement faibles croissent progressivement avec ajout de
stabilisant. Les prototypes BTSF1 et BTSF4, BTSM6 et BTSM12, BTS6M + 4B et
BTS12M + 4Bprésentent des valeurs de résistance à la
flexion minimales et maximales respectivement pour les blocs
améliorés à la bagasse, mélasse et à la
bagasse plus la la mélasse de canne(Fig.21).Les valeurs de
résistance à la flexion des blocs non stabilisés varient
peu. Pour les blocs non stabilisés, les plus fortes valeurs de
résistances à la flexion sont observées sur ceux
façonnés à partir du matériauZil(Fig. 21). Les
blocs améliorés à la mélasse présentent les
meilleures résistances à la flexionpar comparaison aux autres
formules de stabilisation utilisées dans ce travail. L'augmentation des
valeurs de résistance à la flexion des blocs
améliorés peut être due à la création d'une
armature qui reprend les efforts par les fibres de bagasse.Ce résultat
peut également s'expliquer par la création d'une bonne liaison
entre les fibres et le matériau sol et, à l'amélioration
de l'adhésion des particules de la matrice argileuse par la
mélasse. L'évolution croissante est des valeurs de
résistance à la flexion des blocs stabilisés à la
bagasse est similaires à celle observée sur les blocs de terre
améliorés avec les fibres cellulosiques issues de la paille du
riz, fibres de bambou, bagasse de canne à sucre et aux fibres de
polypropylène (Nambinina et al., 2015 ; Selsiadevi et
Sujatha, 2018). Par contre, cette évolution est contraire à celle
observée sur les briques de terre stabilisés à partir de 2
% de fibres de palmier et des fibres de glass ARGREB (Saadi et al.,
2011 ; Selsiadevi et Sujatha, 2018). L'évolution des blocs
améliorés à la mélasse est semblable à celle
observée sur les blocs stabilisés à la mélasse de
canne à sucre et à l'eau résiduelle de karité
(Traoré, 2010 ; Malanda et al., 2017). Les valeurs de
résistance à la flexion maximales des blocs de la formule BTS12M
+ 4Bsont similaires à la valeur observée sur les blocs
dosés avec la mélasse plus bagasse (1,65 MPa)(Malanda
etal., 2017).Les valeurs de résistances à la flexion des
blocs non stabilisés et stabilisés des matériaux
étudiés sont toutes supérieures à la valeur 1 MPa,
valeur de résistance minimale recommandée pour les constructions
en briques de terre (Anonyme, 2006). Les matériaux argileux de Mbandjock
et leurs produits stabilisés sont aptes pour les constructions en
terre.
IV.2.3 Résistance
à l'abrasion
Les valeurs de la résistance à l'abrasion des
augmentent avec la variation croissante des teneurs en stabilisants. Les
faibles coefficients d'abrasion des blocs BTS à 0 % de stabilisant
croissent avec l'augmentation des teneurs en additifs.
Figure 20.Evolution
de la résistance à la flexion sèche des BTC
stabilisée à différentes teneurs de stabilisants
Pour ce paramètre, les valeurs les plus
élevées sont observées sur les blocs de terre non
stabilisés et stabilisés confectionnés à partir du
matériauZil (Fig. 21). Les prototypes BTSF1 et BTSF12, BTSM6 et BTSM12,
BTS6M + 4 B et BTS12M + 4B ont des valeurs de coefficient d'abrasion les plus
faibes et les élevés respectivement pour la stabilisation
à la bagasse, mélasse et la bagasse plus la mélasse (Fig.
21).Les valeurs de coefficient d'abrasion les plus élevées sont
observées dans les blocs armés de mélasse plus bagasse et
les plus faibles dans les prototypes améliorés à la
mélasse. Les coefficients d'abrasion élevés sont
liés à une perte de matière importante contrairement aux
faibles coefficients qui traduisent un arrachement important des particules
suite au brossage des blocs. Les blocs BTSF4, BTSM12 et BTS12M + 4Bplus
résistants à l'abrasion, perdent moins de matière en
raison de leurs fortes teneurs en additifs contrairement aux blocs sans
stabilisant ou à faible teneurs en stabilisant. L'augmentation du
coefficient d'abrasion avec l'ajout des fibres de bagasse peut s'expliquer par
l'enchainement des particules par les fibres. La stabilisation des blocs
à la mélasse peut être liée à
l'amélioration de la cohésion des matières par la
mélasse qui limite l'arrachement des particules. Les valeurs du
coefficient d'abrasion des blocs BTSF4 (13,26 % ? 13,75 %)sont
inférieures à celles obtenues sur les blocs stabilisés
avec des bris de verre(14,90%)(Abomo, 2019) et des fibres d'acier (52,82
%)(Dongmo, 2011). Pour les prototypes BTS12M +Bles valeurs obtenues (13,18 % ?
17,73 %)sont inférieures à celles obtenues sur les blocs de terre
armés à base des granulats (Flament, 2013).
CONCLUSION
Les argiles latéritiques de la zone de Mbandjock sont
essentiellement composées de quartz, kaolinite, hématite avec des
traces de gibbsite, anatase et illite. Ces matériaux sont aptes au
façonnage des briques de terre. Cette aptitude est confirmée par
la présence de la Kaolinite, des oxydes de fer et des valeurs de
densités apparentes comprises dans l'intervalle 1,5 - 2,0
recommandé pour les sols destinés à la confection des
briques de terre. Les critères de sélection
granulométriques et les faibles teneurs en matière organique
montrent également que ces matériaux latéritiquessont
aptes à la fabrication des briques de terre. Le traitement de ces
matériaux par résidus de canne à sucre entraine une
diminution des valeurs du retrait linéaire.Seuls les blocs
améliorés à la mélasse de canne à sucre
(WA < 15 %) sont les plus adaptés à la construction
en briques de terre. Les briques non stabilisées et stabilisées
à la bagasse présentent des valeurs de résistances
à la compression comprises entre 4 MPa ? 12 MPa, intervalle
recommandé par la norme Camerounaise sur les BTC. Ces blocs peuvent
être employés dans la
Figure 21.Variation
de la résistance à l'abrasion des BTC avec les teneurs en
stabilisants
construction, en briques de terre mais demeurent fragiles
s'ils sont exposés à l'eau du fait de leurs taux d'absorption
d'eau importants. Par contre les blocs stabilisés à la bagasse
et, ceux améliorés à la mélasse et à la
mélasse plus bagasse ne présentent pas des valeurs de Rc
adaptéespour les constructions en terre.Les valeurs de
résistances à la flexion des blocs non stabilisés et
stabilisés des matériaux étudiés sont toutes
supérieures à la valeur 1 MPa, valeur de résistance
minimale recommandée pour les constructions en briques de terre. Les
matériaux argileux de Mbandjock et leurs produits stabilisés sont
aptes pour les constructions en terre.
CONCLUSION GENERALE ET
PERSPECTIVES
La localité de Mbandjock appartient à la
série de Yaoundé Nord. Cette zone est située dans le grand
plateau sud camerounais. Elle est soumise à un climat équatorial
humide de transition. La végétation est une forêt
semi-décidue à savane. L'orographie est définie par une
vaste et haute pénéplaine. Cette localité appartient au
bassin versant de la Sanaga dont les eaux sont grossies par quelques
affluents ; le réseau hydrographique est essentiellement
dendritique. Le socle est constitué les migmatites, micaschistes,
quartzites et les gneiss à deux micas. Les sols rencontrés sont
ferrallitiques rouges.Dans ces sols sont rencontrées les argiles
latéritiques faisant l'objet de cette étude.Elle a pour but
d'évaluer l'influence de l'ajout de la bagasse et à la
mélasse de canne à sucre sur les caractéristiques
physico-mécaniques des briques confectionnées à base
d'argiles latéritiques de la zone de Mbandjock en vue de leur
utilisation dans l'industrie du bâtiment. La méthodologie
adoptée a consisté aux travaux de terrain et en laboratoire. Les
méthodes de terrain utilisées pour mener à bien cette
étude ont concerné le prélèvement des
matériaux d'argiles latéritiques et l'acquisition des
différents stabilisants. Les travaux en laboratoire ont porté sur
les analysesminéralogique, géochimique et,ladétermination
des propriétés géotechniques des matériaux naturels
et la caractérisation physico-mécanique blocs de terre
après 28 jours de séchage. Les résultats obtenus montrent
que que les argiles latéritiques de Mbandjock sont constituées de
quartz, kaolinite, Hématite, gibbsite, illite et anatase. La
présence de l'anatase favorise la fissuration et l'instabilité
des blocs de terre non stabilisée. L'abondance du quartz dans ces
matériaux est un paramètre favorable à la stabilisation de
ces matériaux.Ces matériaux sont aptes au façonnage des
briques de terre. Cette aptitude est confirmée par la présence de
la Kaolinite, des oxydes de fer et des valeurs de densités apparentes
comprises dans l'intervalle 1,5 - 2,0 recommandé pour les sols
destinés à la confection des briques de terre. Les
critères de sélection granulométriques et les faibles
teneurs en matière organique montrent également que ces
matériaux latéritiquessont aptes à la fabrication des
briques de terre. Le traitement de ces matériaux par résidus de
canne à sucre entraine une diminution des valeurs du retrait
linéaire.Seuls les blocs améliorés à la
mélasse de canne à sucre (WA < 15 %) sont les plus
adaptés à la construction en briques de terre. Les briques non
stabilisées et stabilisées à la bagasse présentent
des valeurs de résistances à la compression comprises entre 4 MPa
? 12 MPa, intervalle recommandé par la norme Camerounaise sur les BTC.
Ces blocs peuvent être employés dans la construction, en briques
de terre mais demeurent fragiles s'ils sont exposés à l'eau du
fait de leurs taux d'absorption d'eau importants. Par contre les blocs
stabilisés à la bagasse et, ceux améliorés à
la mélasse et à la mélasse plus bagasse ne
présentent pas des valeurs de Rc adaptées pour les constructions
en terre.Les valeurs de résistances à la flexion des blocs non
stabilisés et stabilisés des matériaux
étudiés sont toutes supérieures à la valeur 1 MPa,
valeur de résistance minimale recommandée pour les constructions
en briques de terre. Les matériaux argileux de Mbandjock et leurs
produits stabilisés sont aptes pour les constructions en terre.
Pour étendre cette étude et approfondir les
connaissances, pour mieux comprendre les phénomènes liés
aux réactions physiques et chimiques qui se produisent entre les
minéraux argileux et la mélasse, et dans la matrice argileuse des
briques de terre avec l'ajout des fibres de bagasse, il sera judicieux de
réaliser :
- une analyse microscopique des briques afin de définir
le degré d'adhésion entre la bagasse et la matrice en terre
comprimée afin d'avoir une idée sur le mode de fissuration de la
brique et de déformation des fibres ;
- - une étude chimique et minéralogique de la
mélasse ;
- -une étude chimique et minéralogique des
briques stabilisées par des approches de microstructures ;
- - une variation de taille des fibres de bagasse ;
- - une étude des propriétés thermiques
et acoustiques des briques de terre stabilisées à la bagasse et
la mélasse de canne ;
- -procéder à un traitement des fibres afin de
débarrasser des impuretés.
REFERENCES
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ANNEXES
Annexe I (a) : résultats de l'analyse
granulométrique par tamisage humide de l'argile latéritique de la
région de Mbandjock du site de Plateau (Pla)
Fiche de résultats d'essai : analyse
granulométrique par tamisage humide
|
Laboratoire : Analyses des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Pla
|
Masse sèche initiale : 1000 g
|
Ouverture de tamis (mm)
|
Masse des refus (g)
|
Refus cumulés (g)
|
Refus cumulés (%)
|
Tamisât (%)
|
4
|
2,09
|
2,09
|
0,21
|
99,79
|
2
|
0,35
|
2,44
|
0,24
|
99,76
|
1
|
5,5
|
7,94
|
0,79
|
99,21
|
0,8
|
8
|
15,94
|
1,59
|
98,41
|
0,5
|
33,5
|
49,44
|
4,94
|
95,06
|
0,4
|
27,5
|
76,94
|
7,69
|
92,31
|
0,315
|
34
|
110,94
|
11,09
|
88,91
|
0,2
|
97
|
207,94
|
20,79
|
79,21
|
0,1
|
100
|
307,94
|
30,79
|
69,21
|
Annexe I (b) : résultats de l'analyse
granulométrique par tamisage humide de l'argile latéritique de la
région de Mbandjock du site de Zilli (Zil)
Fiche de résultats d'essai : analyse
granulométrique par tamisage humide
|
Laboratoire : Analyses des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Zil
|
Masse sèche initiale : 1000 g
|
Ouverture de tamis (mm)
|
Masse des refus (g)
|
Refus cumulés (g)
|
Refus cumulés (%)
|
Tamisât (%)
|
4
|
1,7
|
1,7
|
0,17
|
99,83
|
2
|
2,5
|
4,2
|
0,42
|
99,58
|
1
|
7
|
11,2
|
1,12
|
98,88
|
0,8
|
11
|
22,2
|
2,22
|
97,78
|
0,5
|
22,5
|
44,7
|
4,47
|
95,53
|
0,4
|
14
|
58,7
|
5,87
|
94,13
|
0,315
|
22
|
80,7
|
8,07
|
91,93
|
0,2
|
79
|
159,7
|
15,97
|
84,03
|
0,1
|
147
|
306,7
|
30,67
|
69,33
|
Annexe II (a) : résultats de l'analyse
granulométrique par sédimentométrie de l'argile
latéritique
de la région de Mbandjock du site de Plateau (Pla)
Fiche de résultats d'essai : analyse
granulométrique par sédimentométrie
|
Laboratoire : Analyses des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Pla
|
t(s)
|
A
|
B
|
R=A-B
|
Hr(10-²m)
|
D(mm)
|
% D(P)
|
% des passants
|
30
|
19
|
-2,5
|
21,5
|
14,555
|
0,06788
|
86,3257576
|
58,5633939
|
60
|
18,25
|
-2,5
|
20,75
|
14,7125
|
0,04826
|
83,3143939
|
56,5204848
|
120
|
18
|
-2,5
|
20,5
|
14,765
|
0,03418
|
82,3106061
|
55,8395152
|
300
|
17,5
|
-2,5
|
20
|
14,87
|
0,02170
|
80,3030303
|
54,4775758
|
600
|
17,25
|
-2,5
|
19,75
|
14,9225
|
0,01537
|
79,2992424
|
53,7966061
|
1200
|
17
|
-2,5
|
19,5
|
14,975
|
0,01089
|
78,2954545
|
53,1156364
|
2400
|
16
|
-2,5
|
18,5
|
15,185
|
0,00775
|
74,280303
|
50,3917576
|
4800
|
15,5
|
-2,5
|
18
|
15,29
|
0,00550
|
72,2727273
|
49,0298182
|
7200
|
15
|
-2,5
|
17,5
|
15,395
|
0,00451
|
70,2651515
|
47,6678788
|
86400
|
15
|
-2,5
|
17,5
|
15,395
|
0,00130
|
70,2651515
|
47,6678788
|
182100
|
14,25
|
-2,5
|
16,75
|
15,5525
|
0,00090
|
67,2537879
|
45,6249697
|
Annexe II (b): résultats de l'analyse
granulométrique par sédimentométrie de l'argile
latéritique de la région de Mbandjock du site de Zilli (Zil)
Fiche de résultats d'essai : analyse
granulométrique par sédimentométrie
|
Laboratoire : Analyses des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Zil
|
t(s)
|
A
|
B
|
R=A-B
|
Hr (10-²m)
|
D(mm)
|
% D(P)
|
% des passants
|
30
|
18
|
-2,5
|
20,5
|
14,765
|
0,06837
|
82,3106061
|
55,8395152
|
60
|
18
|
-2,5
|
20,5
|
14,765
|
0,04834
|
82,3106061
|
55,8395152
|
120
|
17,75
|
-2,5
|
20,25
|
14,8175
|
0,03424
|
81,3068182
|
55,1585455
|
300
|
17,5
|
-2,5
|
20
|
14,87
|
0,02170
|
80,3030303
|
54,4775758
|
600
|
17
|
-2,5
|
19,5
|
14,975
|
0,01540
|
78,2954545
|
53,1156364
|
1200
|
16
|
-2,5
|
18,5
|
15,185
|
0,01096
|
74,280303
|
50,3917576
|
2400
|
15
|
-2,5
|
17,5
|
15,395
|
0,00780
|
70,2651515
|
47,6678788
|
4800
|
14
|
-2,5
|
16,5
|
15,605
|
0,00556
|
66,25
|
44,944
|
7200
|
13
|
-2,5
|
15,5
|
15,815
|
0,00457
|
62,2348485
|
42,2201212
|
86400
|
12,5
|
-2,5
|
15
|
15,92
|
0,00132
|
60,2272727
|
40,8581818
|
182100
|
12
|
-2,5
|
14,5
|
16,025
|
0,00091
|
58,219697
|
39,4962424
|
Annexe III : résultats globaux de l'analyse
granulométrique complète des argiles latéritiques de la
région de Mbandjock du site de Plateau (Pla) et de Zilli (Zil)
Ouverture de tamis (mm)
|
Echantillon : Pla
|
Ouverture de tamis (mm)
|
Echantillon : Zil
|
4
|
99,79
|
4
|
99,83
|
2
|
99,76
|
2
|
99,58
|
1
|
99,21
|
1
|
98,88
|
0,8
|
98,41
|
0,8
|
97,78
|
0,5
|
95,06
|
0,5
|
95,53
|
0,4
|
92,31
|
0,4
|
94,13
|
0,315
|
88,91
|
0,315
|
91,93
|
0,2
|
79,21
|
0,2
|
84,03
|
0,1
|
69,21
|
0,1
|
69,33
|
0,06763
|
45,49
|
0,06788
|
58,56
|
0,0483
|
42,39
|
0,0483
|
56,52
|
0,0342
|
41,87
|
0,0342
|
55,84
|
0,0217
|
41,36
|
0,0217
|
54,48
|
0,0154
|
40,32
|
0,0154
|
53,80
|
0,0110
|
38,25
|
0,0109
|
53,12
|
0,0078
|
36,19
|
0,0078
|
50,39
|
0,0056
|
34,12
|
0,0055
|
49,03
|
0,0046
|
32,05
|
0,0045
|
47,67
|
0,0013
|
31,02
|
0,0013
|
47,67
|
0,0009
|
29,98
|
0,0009
|
45,62
|
Annexe IV (a) : résultats de l'essai de limite de
liquidité de l'argile latéritique de la région de
Mbandjock du site de Plateau (Pla)
Fiche de résultats d'essai : Limite de
liquidité
|
Echantillon : Pla
|
Laboratoire : Analyses des matériaux MIPROMALO
|
Nombre de coups
|
15
|
21
|
25
|
30
|
35
|
Numéro de la tare
|
P1
|
P2
|
P3
|
P4
|
P5
|
P6
|
P7
|
P8
|
P9
|
P10
|
Poids total humide (g)
|
3,87
|
3,44
|
3,44
|
3,61
|
3
|
3,85
|
4,31
|
3,74
|
3,5
|
4,07
|
Poids total sec (g)
|
2,64
|
2,36
|
2,36
|
2,48
|
2,08
|
2,63
|
2,94
|
2,57
|
2,41
|
2,79
|
Poids de la tare (g)
|
0,28
|
0,29
|
0,29
|
0,29
|
0,28
|
0,28
|
0,29
|
0,27
|
0,27
|
0,29
|
Poids de l'eau (g)
|
1,23
|
1,08
|
1,08
|
1,13
|
0,92
|
1,22
|
1,37
|
1,17
|
1,09
|
1,28
|
Poids du matériau sec (g)
|
2,36
|
2,07
|
2,07
|
2,19
|
1,8
|
2,35
|
2,65
|
2,3
|
2,14
|
2,5
|
Teneur en eau (%)
|
52,12
|
52,17
|
52,17
|
51,60
|
51,11
|
51,91
|
51,70
|
50,87
|
50,93
|
51,20
|
Moyenne teneur en eau (%)
|
52,15
|
51,89
|
51,51
|
51,28
|
51,07
|
Limite de liquidité (WL)
|
51,58
|
Annexe IV (b) : résultats de l'essai de limite de
liquidité de l'argile latéritique de la région de
Mbandjock du site de Zilli (Zil)
Fiche de résultats d'essai : Limites de
liquidité
|
Echantillon : Zil
|
Laboratoire : Analyses des matériaux MIPROMALO
|
Nombre de coups
|
15
|
20
|
25
|
31
|
35
|
Numéro de la tare
|
Z1
|
Z2
|
Z3
|
Z4
|
Z5
|
Z6
|
Z7
|
Z8
|
Z9
|
Z10
|
Poids total humide (g)
|
3,66
|
3,62
|
3,66
|
3,51
|
3,79
|
4,7
|
2,91
|
4,02
|
3,69
|
3,56
|
Poids total sec (g)
|
2,5
|
2,43
|
2,52
|
2,44
|
2,7
|
3,15
|
2,06
|
2,79
|
2,58
|
2,49
|
Poids de la tare (g)
|
0,27
|
0,28
|
0,29
|
0,28
|
0,28
|
0,26
|
0,29
|
0,27
|
0,27
|
0,28
|
Poids de l'eau (g)
|
1,16
|
1,19
|
1,14
|
1,07
|
1,09
|
1,55
|
0,85
|
1,23
|
1,11
|
1,07
|
Poids du matériau sec (g)
|
2,23
|
2,15
|
2,23
|
2,16
|
2,42
|
2,89
|
1,77
|
2,52
|
2,31
|
2,21
|
Teneur en eau (%)
|
52,02
|
55,35
|
51,12
|
49,54
|
45,04
|
53,63
|
48,02
|
48,81
|
48,05
|
48,42
|
Moyenne teneur en eau (%)
|
53,68
|
50,33
|
49,34
|
48,42
|
48,23
|
Limite de liquidité (WL)
|
50,00
|
Annexe V (a) : résultats de l'essai de limite de
plasticité de l'argile latéritique de la région de
Mbandjock du site de Plateau (Pla)
Fiche de résultats d'essai : Limites de
plasticité
|
Laboratoire : Analyses des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Pla
|
Essai 1
|
Essai 2
|
Essai 3
|
Numéro de la tare
|
P1
|
P2
|
P3
|
Poids total humide (g)
|
1,32
|
1,62
|
1,93
|
Poids total sec (g)
|
1,1
|
1,32
|
1,56
|
Poids de la tare (g)
|
0,29
|
0,28
|
0,26
|
Poids de l'eau (g)
|
0,22
|
0,3
|
0,37
|
Poids du matériau sec (g)
|
0,81
|
1,04
|
1,3
|
Teneur en eau (%)
|
27,16
|
28,85
|
28,46
|
Moyenne teneur en eau (%)
|
28,16
|
Limite de plasticité
|
28,16
|
Annexe V (b) : résultats de l'essai de limite de
plasticité de l'argile latéritique de la région de
Mbandjock du site de Zilli (Zil)
Fiche de résultats d'essai : Limites de
plasticité
|
Laboratoire : Analyses des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Zil
|
Essai 1
|
Essai 2
|
Essai 3
|
Numéro de la tare
|
Z1
|
Z2
|
Z3
|
Poids total humide (g)
|
1,33
|
1,48
|
1,28
|
Poids total sec (g)
|
1,14
|
1,27
|
1,12
|
Poids de la tare (g)
|
0,28
|
0,28
|
0,27
|
Poids de l'eau (g)
|
0,19
|
0,21
|
0,16
|
Poids du matériau sec (g)
|
0,86
|
0,99
|
0,85
|
Teneur en eau (%)
|
22,09
|
21,21
|
18,82
|
Moyenne teneur en eau (%)
|
20,71
|
Limite de plasticité (Wp)
|
20,71
|
Annexe V (c) : diagrammes de plasticité des argiles
latéritiques de la région de Mbandjock des sites de Plateau (Pla)
(a) et de Zilli (Zil) (b)
Annexe VI (a) : résultats de la matière
organique de l'argile latéritique de la région de Mbandjock du
site de Plateau (Pla)
Fiche de résultats de matière organique
|
Laboratoire : Analyse des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Pla
|
Essai 1
|
Essai 2
|
Essai 3
|
Numéro du creuset
|
10
|
12
|
11
|
Poids creuset (g)
|
23,07
|
22,79
|
22,14
|
Poids total sec (g)
|
26,3
|
26,02
|
26,43
|
Poids du matériau sec (g)
|
3,23
|
3,23
|
4,29
|
Poids total après calcination (g)
|
26,2
|
25,92
|
26,3
|
Poids du matériau calciné (g)
|
3,13
|
3,13
|
4,16
|
Teneur en matière organique
|
3,19
|
3,19
|
3,12
|
Moyenne (%)
|
3,2
|
Annexe VI (b) : résultats de la matière
organique de l'argile latéritique de la région de Mbandjock du
site de Zilli (Zil)
Fiche de résultats de matière organique
|
Laboratoire : Analyse des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Zil
|
Essai 1
|
Essai 2
|
Essai 3
|
Numéro de la tare
|
0
|
A
|
B
|
Poids creuset (g)
|
21,83
|
22,76
|
23,2
|
Poids total sec (g)
|
26,12
|
26,25
|
26,37
|
Poids du matériau sec (g)
|
4,29
|
3,49
|
3,17
|
Poids total après calcination (g)
|
25,93
|
26,13
|
26,24
|
Poids du matériau calciné (g)
|
4,1
|
3,37
|
3,04
|
Teneur en matière organique
|
4,6
|
3,6
|
4,3
|
Moyenne (%)
|
4,16
|
Annexe VII (a) : résultats du test de bleu de
méthylène de l'argile latéritique de la région de
Mbandjock du site de Plateau (Pla)
Fiche de résultats d'essai : bleu de
méthylène
|
Laboratoire : Analyse des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Pla
|
Essai 1
|
|
Numéro de la tare
|
P1
|
Poids total humide (g)
|
87
|
Prise de masse (g)
|
15
|
Poids total sec (g)
|
78
|
Masse sèche de la prise (g)
|
12,33
|
Poids de la tare (g)
|
36,5
|
Volume de bleu (ml)
|
24
|
Poids de l'eau (g)
|
9
|
Masse de bleu introduite (g)
|
0,24
|
Poids du matériau sec (g)
|
41,5
|
Valeur de bleu de méthylène
|
1,60
|
Teneur en eau (%)
|
0,22
|
|
Annexe VII (b) : résultats du test de bleu de
méthylène de l'argile latéritique de la région de
Mbandjock du site de Zilli (Zil)
Fiche de résultats d'essai : bleu de
méthylène
|
Laboratoire : Analyse des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : aZil
|
Essai 1
|
|
Numéro de la tare
|
P1
|
Poids total humide (g)
|
104,5
|
Prise de masse (g)
|
15
|
Poids total sec (g)
|
93
|
Masse sèche de la prise (g)
|
12,39
|
Poids de la tare (g)
|
38,5
|
Volume de bleu (ml)
|
35
|
Poids de l'eau (g)
|
11,5
|
Masse de bleu introduite (g)
|
0,35
|
Poids du matériau sec (g)
|
54,5
|
Valeur de bleu de méthylène
|
2,33
|
Teneur en eau (%)
|
0,21
|
|
Annexe VIII (a) : résultats de la densité
apparente de l'argile latéritique de la région de Mbandjock du
site de Plateau (Pla)
Fiche de résultats d'essai : densité
apparente
|
Laboratoire : Analyse des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Pla
|
Essai 1
|
Essai 2
|
Essai 3
|
Masse sèche (g)
|
31
|
24
|
24
|
Masse de la paraffine (g)
|
39
|
30,5
|
30
|
Volume initial (ml)
|
200
|
200
|
200
|
Volume final (ml)
|
230
|
220
|
220
|
Poids de paraffine (g)
|
8
|
6,5
|
6
|
Volume de l'échantillon paraffiné (g)
|
30
|
20
|
20
|
Densité de paraffine
|
0,8
|
Densité apparente
|
1,55
|
2,02
|
1,92
|
Densité apparente moyenne
|
1,83
|
Annexe VIII (b) : résultats de la densité
apparente de l'argile latéritique de la région de Mbandjock du
site de Zilli (Zil)
Fiche de résultats d'essai : densité
apparente
|
Laboratoire : Analyse des matériaux MIPROMALO
|
Echantillon : Zil
|
Essai 1
|
Essai 2
|
Essai 3
|
Masse sèche (g)
|
25,5
|
24
|
25,5
|
Masse de la paraffine (g)
|
29
|
30
|
29,5
|
Volume initial (g)
|
200
|
200
|
200
|
Volume final (g)
|
220
|
220
|
220
|
Poids de paraffine (g)
|
3,5
|
6
|
4
|
Volume de l'échantillon paraffiné (g)
|
20
|
20
|
20
|
Densité de la paraffine
|
0,8
|
Densité apparente
|
1,63
|
1,92
|
1,7
|
Densité apparente moyenne
|
1,75
|
Annexe IX (a) : résultats de la résistance
à la compression sèche de l'argile latéritique de la zone
de Mbandjock du site de Plateau (Pla)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Plateau
|
Résistance à la compression en MPa
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
2,25
|
3,5
|
4,13
|
5,13
|
6,75
|
Bloc 2
|
2,25
|
3,75
|
4,25
|
5,25
|
6,88
|
Bloc 3
|
2,5
|
3,63
|
4,38
|
5,13
|
7
|
Moyenne
|
2,33
|
3,63
|
4,25
|
5,17
|
6,88
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
1,63
|
2,5
|
2,5
|
3,88
|
3,38
|
Bloc 2
|
1,38
|
2,63
|
2,75
|
2,13
|
3,25
|
Bloc 3
|
1,5
|
2,75
|
2,88
|
3,38
|
3,13
|
Moyenne
|
1,5
|
2,63
|
2,71
|
3,13
|
3,25
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
1,5
|
2,63
|
3,13
|
2,5
|
2,88
|
Bloc 2
|
1,5
|
2,38
|
3,13
|
2,63
|
2,25
|
Bloc 3
|
1,5
|
2,5
|
1,88
|
3,13
|
3,38
|
Moyenne
|
1,5
|
2,5
|
2,71
|
2,75
|
2,83
|
Annexe IX (b) : résultats de la résistance
à la compression sèche de l'argile latéritique de la zone
de Mbandjock du site de Zilli (Zil)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Zilli
|
Résistance à la compression en MPa
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
5,00
|
7,38
|
6,88
|
7,38
|
6,88
|
Bloc 2
|
6,25
|
6,50
|
7,00
|
7,13
|
7,63
|
Bloc 3
|
3,88
|
6,63
|
7,00
|
7,25
|
7,50
|
Moyenne
|
5,04
|
6,83
|
6,96
|
7,25
|
7,33
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
1,50
|
2,00
|
2,38
|
2,38
|
3,00
|
Bloc 2
|
1,75
|
2,25
|
2,50
|
2,38
|
3,13
|
Bloc 3
|
1,63
|
2,13
|
2,25
|
2,63
|
3,00
|
Moyenne
|
1,63
|
2,13
|
2,38
|
2,46
|
3,04
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
1,50
|
3,75
|
2,63
|
3,13
|
2,63
|
Bloc 2
|
1,75
|
2,50
|
3,25
|
3,63
|
4,38
|
Bloc 3
|
2,00
|
2,50
|
3,88
|
3,75
|
3,63
|
Moyenne
|
1,75
|
2,92
|
3,25
|
3,5
|
3,54
|
Annexe X (a) : résultats de la résistance
à la flexion sèche de l'argile latéritique de la
région de Mbandjock du site de Plateau (Pla)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Plateau
|
Résistance à la flexion en MPa
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
1,22
|
1,22
|
1,56
|
1,56
|
1,97
|
Bloc 2
|
1,22
|
1,64
|
1,56
|
1,97
|
1,97
|
Bloc 3
|
1,22
|
1,74
|
1,56
|
1,56
|
1,48
|
Moyenne
|
1,22
|
1,53
|
1,56
|
1,7
|
1,81
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
1,26
|
1,26
|
1,60
|
1,64
|
2,02
|
Bloc 2
|
1,26
|
1,64
|
1,60
|
1,48
|
2,02
|
Bloc 3
|
0,63
|
1,74
|
1,60
|
2,13
|
2,02
|
Moyenne
|
1,05
|
1,55
|
1,6
|
1,75
|
2,02
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
0,63
|
1,26
|
1,07
|
1,09
|
2,02
|
Bloc 2
|
1,26
|
1,10
|
1,60
|
1,48
|
1,48
|
Bloc 3
|
1,26
|
1,16
|
1,07
|
1,60
|
1,48
|
Moyenne
|
1,06
|
1,17
|
1,24
|
1,39
|
1,66
|
Annexe X (b) : résultats de la résistance
à la flexion sèche de l'argile latéritique de la
région de Mbandjock du site de Zilli (Zil)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Zilli
|
Résistance à la flexion en MPa
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
1,22
|
1,74
|
1,64
|
2,08
|
1,48
|
Bloc 2
|
1,30
|
1,74
|
1,64
|
1,56
|
1,97
|
Bloc 3
|
1,30
|
1,16
|
1,64
|
1,64
|
2,19
|
Moyenne
|
1,27
|
1,54
|
1,64
|
1,76
|
1,88
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
1,09
|
1,09
|
2,19
|
1,64
|
2,19
|
Bloc 2
|
1,09
|
1,64
|
1,09
|
2,19
|
2,19
|
Bloc 3
|
1,09
|
1,64
|
1,64
|
2,19
|
2,19
|
Moyenne
|
1,09
|
1,46
|
1,64
|
2
|
2,19
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
1,26
|
1,26
|
1,60
|
1,64
|
1,52
|
Bloc 2
|
1,26
|
1,10
|
1,07
|
1,48
|
1,52
|
Bloc 3
|
1,26
|
1,74
|
1,60
|
1,60
|
2,02
|
Moyenne
|
1,26
|
1,36
|
1,42
|
1,57
|
1,69
|
Annexe XI (a) : résultats de la résistance
à l'abrasion sèche de l'argile latéritique de la
région de Mbandjock du site de Plateau (Pla)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Plateau
|
Résistance à l'abrasion en (g/cm2)
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
7,53
|
7,53
|
5,57
|
4,57
|
5,57
|
Bloc 2
|
9,85
|
8,00
|
6,74
|
5,12
|
5,12
|
Bloc 3
|
8,53
|
5,33
|
4,74
|
6,40
|
4,92
|
Moyenne
|
8,64
|
6,95
|
5,68
|
5,36
|
5,2
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
1,90
|
5,32
|
6,65
|
6,65
|
5,32
|
Bloc 2
|
1,21
|
5,32
|
6,65
|
8,87
|
5,32
|
Bloc 3
|
3,33
|
6,65
|
6,65
|
6,65
|
13,30
|
Moyenne
|
1,98
|
5,76
|
6,65
|
7,39
|
7,98
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
1,75
|
8,17
|
13,30
|
12,25
|
12,95
|
Bloc 2
|
1,11
|
1,23
|
13,30
|
12,60
|
13,30
|
Bloc 3
|
3,06
|
8,17
|
5,32
|
12,60
|
13,30
|
Moyenne
|
1,98
|
5,86
|
10,64
|
12,48
|
13,18
|
Annexe XI (b) : résultats de la résistance
à l'abrasion sèche de l'argile latéritique de la
région de Mbandjock du site de Zilli (Zil)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Zilli
|
Résistance à l'abrasion en (g/cm2)
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
7,53
|
7,53
|
5,57
|
4,57
|
5,57
|
Bloc 2
|
9,85
|
8,00
|
6,74
|
5,12
|
5,12
|
Bloc 3
|
8,53
|
5,33
|
4,74
|
6,40
|
4,92
|
Moyenne
|
8,64
|
6,95
|
5,68
|
5,36
|
5,2
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
2,42
|
5,32
|
6,65
|
8,87
|
8,87
|
Bloc 2
|
5,32
|
6,65
|
13,30
|
13,30
|
13,30
|
Bloc 3
|
4,43
|
8,87
|
6,65
|
6,65
|
13,30
|
Moyenne
|
4,06
|
6,95
|
8,87
|
9,61
|
11,82
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
2,42
|
13,30
|
13,30
|
26,60
|
13,30
|
Bloc 2
|
5,32
|
8,87
|
13,30
|
13,30
|
26,60
|
Bloc 3
|
4,43
|
13,30
|
13,30
|
8,87
|
13,30
|
Moyenne
|
4,06
|
11,82
|
13,3
|
16,26
|
17,73
|
Annexe XII (a) : résultats de la remontée
capillaire de l'argile latéritique de la région de Mbandjock du
site de Plateau (Pla)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Plateau
|
Remontée capillaire d'eau
(g/cm2/s1/2)
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
0,38
|
0,48
|
0,61
|
0,61
|
0,80
|
Bloc 2
|
0,35
|
0,45
|
0,61
|
0,51
|
0,80
|
Bloc 3
|
0,16
|
0,41
|
0,67
|
1,05
|
0,73
|
Moyenne
|
0,30
|
0,45
|
0,63
|
0,72
|
0,78
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
0,32
|
0,15
|
0,16
|
0,13
|
0,13
|
Bloc 2
|
0,37
|
0,16
|
0,14
|
0,12
|
0,10
|
Bloc 3
|
0,32
|
0,19
|
0,14
|
0,12
|
0,10
|
Moyenne
|
0,34
|
0,17
|
0,15
|
0,12
|
0,11
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
0,34
|
0,20
|
0,20
|
0,17
|
0,20
|
Bloc 2
|
0,39
|
0,18
|
0,20
|
0,15
|
0,20
|
Bloc 3
|
0,34
|
0,18
|
0,14
|
0,18
|
0,14
|
Moyenne
|
0,36
|
0,19
|
0,18
|
0,17
|
0,16
|
Annexe XII (b) : résultats de la remontée
capillaire de l'argile latéritique de la région de Mbandjock du
site de Zilli (Zil)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Zilli
|
Remontée capillaire d'eau en
(g/cm2/s1/2)
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
0,13
|
0,22
|
0,19
|
0,29
|
0,51
|
Bloc 2
|
0,16
|
0,19
|
0,26
|
0,32
|
0,26
|
Bloc 3
|
0,19
|
0,19
|
0,32
|
0,29
|
0,51
|
Moyenne
|
0,16
|
0,2
|
0,26
|
0,3
|
0,43
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
0,23
|
0,23
|
0,23
|
0,15
|
0,09
|
Bloc 2
|
0,23
|
0,23
|
0,18
|
0,19
|
0,14
|
Bloc 3
|
0,26
|
0,22
|
0,23
|
0,15
|
0,10
|
Moyenne
|
0,24
|
0,23
|
0,21
|
0,16
|
0,11
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
0,23
|
0,18
|
0,15
|
0,14
|
0,15
|
Bloc 2
|
0,24
|
0,17
|
0,17
|
0,15
|
0,12
|
Bloc 3
|
0,28
|
0,19
|
0,16
|
0,15
|
0,15
|
Moyenne
|
0,25
|
0,18
|
0,16
|
0,15
|
0,14
|
Annexe XIII (a) : résultats de l'absorption d'eau
par immersion de l'argile latéritique de la région de Mbandjock
du site de Plateau (Pla)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Plateau
|
Absorption d'eau par immersion totale (%)
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
|
15,61
|
16,68
|
19,21
|
21,82
|
Bloc 2
|
|
15,81
|
11,03
|
21,98
|
21,82
|
Bloc 3
|
|
|
17,51
|
19,91
|
|
Moyenne
|
|
15,71
|
17,1
|
20,37
|
21,82
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
|
18,84
|
9,48
|
11,52
|
10,33
|
Bloc 2
|
|
11,21
|
13,30
|
10,87
|
10,45
|
Bloc 3
|
|
15,70
|
10,70
|
9,42
|
10,41
|
Moyenne
|
|
15,25
|
11,16
|
10,60
|
10,39
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
|
20,40
|
19,43
|
19,64
|
18,69
|
Bloc 2
|
|
21,26
|
19,40
|
19,14
|
23,86
|
Bloc 3
|
|
21,00
|
19,80
|
19,62
|
14,85
|
Moyenne
|
|
20,89
|
19,55
|
19,47
|
19,13
|
Annexe XIII (b) : résultats de l'absorption d'eau
par immersion de l'argile latéritique de la région de Mbandjock
du site de Zilli (Zil)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Zilli
|
Absorption d'eau par immersion totale en (%)
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
|
17,38
|
18,22
|
16,16
|
22,07
|
Bloc 2
|
|
13,81
|
12,72
|
24,35
|
19,44
|
Bloc 3
|
|
|
20,22
|
20,46
|
|
Moyenne
|
|
15,59
|
17,05
|
20,32
|
20,76
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
|
7,89
|
5,37
|
5,37
|
5,74
|
Bloc 2
|
|
6,72
|
5,41
|
5,41
|
4,04
|
Bloc 3
|
|
10,86
|
5,05
|
5,05
|
4,83
|
Moyenne
|
|
8,49
|
5,56
|
5,27
|
4,87
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
|
24,34
|
23,71
|
23,67
|
16,75
|
Bloc 2
|
|
23,65
|
22,50
|
23,16
|
19,07
|
Bloc 3
|
|
23,86
|
23,96
|
22,71
|
22,66
|
Moyenne
|
|
23,95
|
23,39
|
23,15
|
19,49
|
Bloc 1
|
1,00
|
1,71
|
1,66
|
1,77
|
1,86
|
Bloc 2
|
1,00
|
1,75
|
1,81
|
1,70
|
1,86
|
Bloc 3
|
1,00
|
1,66
|
1,70
|
1,71
|
1,86
|
Moyenne
|
1,00
|
1,71
|
1,72
|
1,73
|
1,86
|
Annexe XV (a) : résultats de retrait de l'argile
latéritique de la région de Mbandjock du site de Plateau (Pla)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Plateau
|
Retrait linéaire en (%)
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
3,90
|
3,90
|
2,56
|
2,56
|
2,56
|
Bloc 2
|
3,90
|
2,56
|
3,90
|
2,56
|
2,56
|
Bloc 3
|
3,90
|
3,90
|
2,56
|
2,56
|
1,27
|
Moyenne
|
3,90
|
3,45
|
3,01
|
2,56
|
2,13
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
5,26
|
5,26
|
5,26
|
5,26
|
3,90
|
Bloc 2
|
5,26
|
5,26
|
5,26
|
3,90
|
2,56
|
Bloc 3
|
6,67
|
5,26
|
3,90
|
3,90
|
2,56
|
Moyenne
|
6,20
|
4,36
|
3,45
|
3,01
|
2,13
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
5,00
|
5,00
|
3,75
|
3,75
|
2,50
|
Bloc 2
|
5,00
|
3,75
|
3,75
|
2,50
|
2,50
|
Bloc 3
|
5,00
|
5,00
|
3,75
|
3,75
|
2,50
|
Moyenne
|
5,00
|
4,58
|
3,75
|
3,33
|
2,50
|
Annexe XV (b) : résultats de retrait
linéaire de l'argile latéritique de la région de Mbandjock
du site de Zilli (Zil)
Laboratoire : Contrôle qualité MIPROMALO
|
Echantillon de Zilli
|
Retrait linéaire en (%)
|
Stabilisants
|
Essais
|
Prototypes
|
Fibres de bagasse
|
BTS
|
BTSF1
|
BTSF2
|
BTSF3
|
BTSF4
|
Bloc 1
|
2,56
|
3,90
|
2,56
|
2,56
|
1,27
|
Bloc 2
|
2,56
|
2,56
|
2,56
|
2,56
|
1,27
|
Bloc 3
|
3,90
|
1,27
|
2,56
|
1,27
|
1,27
|
Moyenne
|
3,01
|
2,56
|
2,58
|
2,13
|
1,27
|
Mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M
|
BTS8M
|
BTS10M
|
BTS12M
|
Bloc 1
|
5,26
|
5,26
|
5,26
|
5,26
|
3,90
|
Bloc 2
|
5,26
|
5,26
|
5,26
|
3,90
|
2,56
|
Bloc 3
|
6,67
|
5,26
|
3,90
|
3,90
|
2,56
|
Moyenne
|
5,73
|
5,26
|
4,81
|
4,35
|
3,01
|
Fibres de bagasse + mélasse
|
Essais
|
BTS
|
BTS6M + 4B
|
BTS8M + 4B
|
BTS10M + 4B
|
BTS12M + 4B
|
Bloc 1
|
3,75
|
2,50
|
2,50
|
1,25
|
1,25
|
Bloc 2
|
3,75
|
3,75
|
2,50
|
2,50
|
1,25
|
Bloc 3
|
3,75
|
2,50
|
2,50
|
2,50
|
1,25
|
Moyenne
|
3,75
|
2,92
|
2,5
|
2,08
|
1,25
|
Annexe XVI : Différents minéraux et pics
correspondants des échantillons étudiés.
Echantillons
|
Minéraux identifiés
|
Distances inter-réticulaires (Å)
|
Pla
|
Quartz
|
4,25 ; 3,35 ; 2,46 ; 2,24 ; 1,98 ;
1,82 ; 1,67 ; 1,66 ; 1,54 ; 1,45 ; 1,38 ;
1,37.
|
Hématite
|
2,70 ; 2,51 ; 2,20 ; 1,84 ; 1,69 ;
1,45.
|
Anatase
|
1,89 ; 1,67 ; 1,49.
|
Kaolinite
|
7,18 ; 4,46 ; 3,57 ; 2,34 ; 2,29 ;
2,13 ; 1,89 ; 1,66 ; 1,49.
|
Illite
|
3,35 ; 2,57 ; 2,46 ; 1,49.
|
Gibbsite
|
4,84 ; 1,69
|
Zil
|
Quartz
|
4,25 ; 3,34 ; 2,46 ; 2,28 ; 2,24 ;
1,98 ; 1,82 ; 1,67 ; 1,66 ; 1,54 ; 1,45 ;
1,42 ; 1,38 ; 1,37.
|
Hématite
|
2,70 ; 2,51 ; 1,84 ; 1,69 ; 1,45
|
Anatase
|
1,67 ; 1,49
|
Kaolinite
|
7,18 ; 4,46 ; 3,58 ; 2,34 ; 2,13 ;
1,94 ; 1,69 ; 1,66 ; 1,54 ; 1,49 ; 1,45
|
Illite
|
3,35 ; 2,57 ; 2,46 ; 1,49
|
Gibbsite
|
3,18 ; 1,69
|
|
|