
Année Académique 2019-2020
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE
I.S.P-BUKAVU

B.P : 854
SECTION DES SCIENCES COMMERCIALES ADMINISTRATIVES ET
INFORMATIQUE
DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE DE GESTION

CONCEPTION ET IMPLEMENTATION D'UN SYSTEME DE
GESTION NATIONALE DES COTES
« SYGENACOTE »

Mémoire présenté et défendu
en vue de l'obtention
du titre de licencié en pédagogie
appliquée. Option : Informatique de Gestion
Directeur : TASHO KASONGO ISSA Chef des
Travaux
Codirecteur : MUGARUKA Guyllain Assistant
Présenté Par AKONKWA GANYWAMULUME
Jca

Akonkwa Ganywamulume Jean-Claude
Epigraphe
« L'enseignement, qui est normalement l'un des
plus gros employeurs
dans chaque pays, est l'une des seules industries qui
n'ait pas subi de
révolution technologique» Robert Mc
Namara
« Ne vous y trompez pas : On ne se moque pas
de Dieu. Ce qu'un
homme aura semé, il le moissonnera aussi. »
Galates 6 : 7
« Les programmes doivent être lus par
des gens, et occasionnellement
pour être exécutés par
des machines. Codez toujours comme si la
personne qui allait maintenir votre
code connait où vous habitez »
citation
informatique
Akonkwa Ganywamulume Jean-Claude
II
Dédicace
Au regard des toutes les souffrances, des toutes les peines
ainsi que de
tous les efforts consentis de ta part pour nous permettre
d'être là où
nous sommes aujourd'hui, à toi
chère mère Annociata M'Balola
nous
dédions ce travail.
Nous ne pouvons pas terminer ce travail sans pour autant vous
rendre les hommages qui vous reviennent de droit, vous qui nous avez
prêtés attention, dirigés et conseillés afin que
nous
III
REMERCIEMENTS
Aucune oeuvre humaine ne peut se vanter être
l'émanation des efforts d'une seule personne sans aucune aide ni
ressource de la part d'une autre personne. Partant de cette
généralité, nous qui venons d'avoir la chance de
réaliser ce travail, nous étions rien et nous ne serions
aujourd'hui quelque chose sans les efforts des diverses sources.
En reconnaissance de tout ceci, nous jugeons utile par ce
présent point, d'adresser tous nos sincères remerciements
à ceux qui de bonne foi se sont époumonés pour nous voir
atteindre le sommet de là où nous nous tenons aujourd'hui.
C'est ainsi que nos plus grands remerciements s'adresse
à l'Eternel Tout-Puissant, lui qui n'a cessé d'user de sa
toute-puissance afin de nous pourvoir du souffle de vie, force, courage,
persévérance et intelligence pour que nous arrivions à ces
jours et à la réalisation de ce travail. Que gloire et honneur
lui soient rendus.
Nos sincères remerciements s'adressent à la
mère qui nous a donné vie, qui sans elle nous ne serions pas
là aujourd'hui. Même malgré le manque des mots pour lui
témoigner toute notre gratitude et reconnaissance de tous ses efforts,
qu'elle reconnaisse en ces peu de mots la reconnaissance de notre coeur
à l'égard de la manière qu'eille s'est sacrifiée
pour arriver à nous soutenir et à toujours nous pousser de
l'avant. Mère Annociata M'Balola, que le Seigneur seul te
récompense au centuple et qu'il nous permette d'arriver à te
rendre heureuse.
Nos remerciements à Papa Faustin TCKIRINGA MAKASI et
maman WALUMBUKA ISHUMBI Bernadine qui par leur bon coeur se sont
dépourvus de leurs ressources financières afin de nous aider
à terminer avec nos études. Nous ne saurons jamais vous remercier
à juste titre ni faire quoique ce soit qui témoigne
réellement notre reconnaissance en votre égard mais que
l'éternel seul vous récompense par ses divers moyens et nous
aider à toujours vous témoigner notre gratitude.
Nos remerciements sont adressés aux oncles et tantes en
général et en particulier à l'oncle Déo BIZIBU
Balola et sa femme Maman Berthe Mvangi ainsi qu'à la tante Chantal
Balola et Papa Bwishe, à la tante KINJA et Clarice. Chers oncles et
tantes, trouvez en ces remerciements la fine particule de la grandeur de
reconnaissance que nous vous portons au coeur vu tout votre amour.
IV
puissions mener à bien la réalisation de ce
travail. Monsieur le Directeur le Chef de travaux TASHO et Monsieur le
Codirecteur en la personne de l'Assistant MUGARUKA Guillain, nos plus grands
remerciements vous sont adressés pour tout le temps que vous vous
êtes privé pour la conduite de ce travail. Que Dieu seul vous
rende au centuple ce que vous avez perdu en nous venant en aide.
Nous adressons nos remerciements aux frères et soeurs
pour tout le soutien que vous n'avez cessé de nous apporter et tous les
encouragements que vous avez eu marre de nous donner à chaque fois que
nous voulions arrêter suite à divers problèmes. Ainsi aux
frères Sadiki Christian et Aganze Daniel ; et aux soeurs Atuwa
Déodate, Aimérance Nzigire, Pascaline Sifa et Alice Nabintu, nos
remerciements vous sont adressés.
Aux camarades ; amis et amies ; copains et copine, frangins et
frangines nous vous remercions pour toute forme de contribution que vous nous
avez apporté pour la réalisation de ce travail. Ainsi, nos
remerciements sont adressés particulièrement à CIDORHO
MUNGANGA Destin, Espoir KAHENGA Jacques, Emmanuel Mugirwa, Bernard Stanislas
Nyamugali, Eliane Bashimbe et à vous ma très chère Tumsifu
Ntakundi Antoinette.
A toute personne qui n'aurait pas trouvé son nom
ci-haut cité, qu'il ne se sente pas oubliée ni méconnue
mais qu'il reconnaisse en ces mots qui viennent du fond du coeur par lesquels
nous leur disons combien nous les portons au coeur.
Akonkwa Ganywamulume Jean-Claude
V
SIGLES ET ABREVIATIONS
Admin : Administrateur
UML : Unified Modeling Language,
UP : Processus Unifié (en anglais: Unified
Process)
2UP : 2 Tracks Unified Process,
RUP : Rational Unified Process,
CSS : Cascade Style Sheet ,
HTML : Hyper Text Markup Language ,
I.G : Informatique et Gestion ,
ISP : Institut Supérieur Pédagogique ,
SCAI : Science Commerciale Administratif Informatique
,
SYGENACOTE : Système de Gestion Nationale des
cotes
TIC : Technologies de l'Information et de la Communication
,
UNICEF : Fond des Nations Unies pour L'Enfance , WWW : Word Wide
Web,
XHTML : Extensible Hyper Text Markup Language,
MEPSP : Ministère de l'Enseignement Primaire,
Secondaire et Professionnel MINESU : Ministère de l'Enseignement
Supérieur et Universitaire
MAS : Ministère des Affaires Sociales ,
CEP : Certificat d'Études Primaires
EPS : Enseignement Primaire Secondaire
DCU : Diagramme de Cas d'Utilisation ;
DS : Diagramme de Séquence
1
INTRODUCTION
Dans la connaissance de l'homme il n'y a pas une chose qui
soit recherchée et vécue tous les jours comme une information.
Elle est un élément capital dans la survie de l'humanité
car c'est sur base d'elle que l'homme dans tous les millénaires de sa
vie a pu se tailler des réalisations et rien ne peut être fait
s'il n'y a pas d'information suffisante à son égard. Ainsi ce mot
si précieux se retrouve dans tous les domaines de la vie et par cette
connaissance l'homme cherche du jour au jour la manière par laquelle
traiter tout type d'information auquel il fait face, par cette recherche de
traitement de cet élément clé vu le jour la science «
L'informatique » qui étudie la manière la plus
adéquate pour traiter automatiquement les informations recueillies par
l'homme.
Ainsi, l'homme ayant trouvé que cette science
d'étude du traitement automatique des informations s'adaptait à
son besoin, celle-ci de nos jours trouve sa place dans presque tous les
domaines d'intervention humaine que ce soit en médecine, en
géni-militaire, en communication, dans l'éducation, etc.
1. PROBLEMATIQUE
Voyant l'expansion de l'utilisation de l'informatique au
service de l'homme dans ses divers domaines et par une observation claire de la
manière de traitement des informations dans le domaine de
l'éducation de notre pays, on se rend compte que cette science n'a pas
encore toute sa place vu les nombres des services qui continuent à
être exécutés manuellement et qui par malheur apporte avec
lui des multiples problèmes qui enclavent le système
éducatif de notre pays sur certains plans.
Ainsi, on s'aperçoit que le manque de la mise en
pratique des outils informatiques dans le traitement des informations
liées au système éducatif de notre pays il y a le
problème de temps de recueil de l'information recherchée par les
autorités, le problème de la non connaissance exacte de
l'information nationale liée toujours à notre système
éducatif par ces mêmes autorités, sur le plan local au sein
de nos établissements scolaires la perte des informations car
étant sauvegarder manuellement vu le nombre d'année les documents
peuvent s'user ou se perdre, toujours dans le niveau local on se rend compte
que les retards dans la transmission de l'information à qui de droit est
régulièrement observé vu la lourdeur des tâches que
l'homme est obligé de faire et refaire chaque jour manuellement sans
prendre en compte le problème de non exactitude de l'information qu'il
aura à fournir vu la fatigue.
2
Partant du point de la personne enseignante, on constate que
celui-ci traverse divers problèmes suite à cette gestion manuelle
d'information et cela s'observe par le retard dans le calcul des points des
élèves accusé par les enseignants et qui influence
même le manque de la proclamation des notes des élèves au
temps opportun, de même on se rend compte qu'il y a diverses
faussetés liées à la nature humaine.
De nos jours, les institutions de la place se heurtent au
problème de redondance de traitement d'une même tâche par
deux personnes enseignantes à la fois, cela dans le processus de calcul
des côtes des élèves afin de trouver le résultat de
celui-ci et ceci s'observe par le fait que le titulaire d'un cours encode les
cotes des élèves à son cours et passe les résultats
au titulaire de la classe qui se dernier est encore amené à
encoder ces mêmes côtes pour calculer le pourcentage de ces
derniers, chose qui s'avère être une redondance et qui gaspille
inutilement le temps.
Partant de tout ce qui est énuméré
ci-haut, présentons ci-bas dans la figure N°1 la synthèse de
tout ce que nous constatons comme problème faisant l'objet de notre
recherche sous forme d'arbre à problème dont la c ause majeur
serait la gestion manuelle de la plupart des services de notre système
éducatif.

Difficulté de
centralisation des
informations
Fatigue dans la
répétition d'une
même
tâche
Système de gestion manuelle d'information de
l'éducation
Retard dans la
transmission
d'information
Fausseté dans le
calcul des côtes
des
élèves
Perte d'information par la perte de document lui servant du
support
Difficulté de trouver
les
informations
après un temps
donné
Vu tous les problèmes que rencontre le système
de gestion d'information de l'éducation de notre pays nous trouvons
utile de mener notre étude à ce sujet afin d'y chercher une
solution adéquate en se posant des questions ci-après :
3
? Partant de la difficulté de centralisation
d'information du système éducatif, du retard de transmission et
de la perte de cette information que rencontre notre pays, quel serait le moyen
adéquat afin que notre système se retrouve avec toutes les
informations de son système à temps réel sans descendre
dans les entités locales ?
? De même, que faut-il mettre en place afin de
restreindre cette redondance dans l'encodage des données et diminuer la
fatigue que rencontre les enseignants quand il s'agit de calculer les
côtes des élèves ?
? Dans le but de vouloir diminuer le saut des classes qui de
nos tue à petit feu notre système éducatif, que
pourrait-on mettre en place afin que ceci ne se répète plus ?
? Vu toutes les tâches auxquelles les enseignants sont
appelés à exécuter les veilles des proclamations des
résultats passant par l'encodage des côtes jusqu'à
l'obtention du pourcentage des élèves après des multiples
calculs dans lesquels suite à la fatigue ou manque d'attention se
retrouvent glisser différentes erreurs, que faut-il alors, mettre en
place afin que ceci soit gérer et que tous les calculs soient faits
automatiquement ?
? Vu que le droit de préciser ses propres
critères de délibération a été
accordé aux établissements, amenant ainsi le problème de
trouver un critère unique de délibération pour toutes les
écoles, que faut-il alors proposer comme solution informatique afin que
le système puisse arriver à délibérer les
élèves de chaque école selon leurs propres critères
?
2. HYPOTHESES
L'hypothèse de travail est une idée directrice,
une tendance destinée à guider l'investigation et être
abandonnée ou maintenue d'après les résultats de
l'observation. De même, une hypothèse est une supposition
véritable qui est adoptée provisoirement pour expliquer certains
faits et pour orienter le chercheur dans l'examen d'autres faits1.
C'est aussi une réponse provisoire par le chercheur à une
question, une proposition à priori et destinée à orienter
une recherche au terme de laquelle elle sera vérifiée
(confirmée), soit réajustée (modifiée) soit
falsifiée2.
Partant de tous les problèmes déjà
cités que notre système éducatif congolais rencontre par
faute de la non implication d'un système informatisé dans la
réalisation de la plupart de ses services.
1 DIASHE ; La recherche scientifique en
éducation, académie brulant, 2000 : P32
2 Gaspard KAMBAJI WA KAMBAJI ;
Dictionnaire critique du Kambajisme, éd, la Dialectique,
Kinshasa, 2006, p : 47.
4
Pour ce faire, nous supposons que l'implémentation d'un
système de gestion informatisé des cotes « SYGENACOTES
» capable de recueillir les informations liées au cote à
temps réel sur le plan national serait un moyen plus efficace pouvant
permettre de résoudre l'ensemble des problèmes dument
présentés dans notre arbre à problème et à
toutes les questions ci-haut posé.
3. ETAT DE LA QUESTION
IRENGE MUTUNKONE : « Essai
d'automatisation de la délibération au sein des écoles
protestantes du territoire de Walungu : cas de l'Institut Kidodobo »
2009-2010. CYANI Fiston et MUKEBA KALALA : « Mise en place d'un
système informatise de publication des résultats des
étudiants ». Cas de l'ISIPA, 2011-2012 à l'ISIPA.
IRENGE BARHABIKE Moise : «
Implantation d'une plate-forme de publication en ligne des résultats
scolaire périodique dans une institution d'enseignement secondaire cas
de l'institut technique Avenir »
ABELI KIMBILINGA Hulk : «
Création d'une plate-forme de délibération en ligne pour
les écoles secondaires de la ville de Bukavu » de l'année
académique 2015-2016.
Vu le nombre d'ouvrages qui leur fondement de recherche est
les cotes des élèves, nous ne prétendons pas avoir
été le premier à orienter nos recherches à ce
sujet, néanmoins nous avons le courage de signaler que malgré
l'existence de tous ces travaux, notre travail tire son originalité dans
le sens où il recherche comment mettre en place un système
permettant à toutes les écoles secondaires du système
éducatif congolais de pouvoir se retrouver sur une même plateforme
afin de lutter à la fois le saut de classe après redoublement en
présentant l'historique de chaque élève ainsi à
temps réel on s'aura le parcours de ce dernier.
De même, on se rend compte que par le système mis
en place, on donne libre choix aux écoles d'imposer elles-mêmes
leurs critères de délibération, plus question des
critères programmés d'avance. En outre, on voit aussi,
l'inclusion de la deuxième session et de l'envoi du palmarès de
l'école à la fin de l'année scolaire et cela
programmé par le système selon la date qui a été
fixé comme fin de l'année scolaire.
Ainsi, synthétiquement les objectifs de notre travail
se présentent comme à la figure ci-dessous :
5
4. OBJECTIF DU TRAVAIL
a. Objectif général
Ce travail dont le sujet est « La mise en place d'un
système de gestion nationale des côtes au seins des
établissements secondaires : SYGENACOTES » a pour
objectif de chercher à implémenter un système
d'information informatisé bien structuré permettant de recueillir
l'ensemble d'information de toutes les écoles secondaires régit
par notre système éducatif national ainsi pour permettre à
chaque intervenant du système éducatif de connaitre et de
manipuler l'information recherchée à temps réel.
Par ailleurs, ce même travail a pour vocation de vouloir
diminuer la lourdeur des tâches que les enseignants ne cessent de faire
en ce qui concerne le calcul des résultats des élèves. Il
se veut aussi, jeter les fondements de base pour les inspections en ce qui
concerne les critères de débarquement des élèves vu
que cet outil devra être doté d'un système historique des
parcours des élèves.
b. Objectifs spécifiques
Ayant déjà réalisé ses objectifs
principaux, ce travail voudra aussi inclure certaines
spécificités, telles que :
Partir des problèmes de base sans s'en écarter
afin de proposer une solution qui ne soit pas erronée de la
réalité ;
Jeter les fondements de base dans la modélisation d'un
système dans lequel les inspections contrôleraient les
écoles informatiquement et dans lequel les écoles useraient par
cette même technologie afin de transmettre leurs informations à
leurs inspections respectives ;
Mettre en place un système qui permettra aux
écoles d'avoir la facilité de retrouver les informations
liées aux élèves et à leurs cotations ;
Arriver à permettre d'intégrer les
délibérations dépendant du choix des écoles au sein
du système informatisé ;
Chercher à intégrer les deuxièmes
sessions dans la mise au point d'un système qui tient compte de tous les
processus d'une année scolaire ; etc.
6

Base de données
unique sur le plan
national
Mise en place du système en ligne pour permettre le
partage à temps réel des
SYGENACOTES
Permettre l'affiliation de toutes les écoles
Mise en place d'un système de calcul automatisé des
côtes
Limiter la répétition d'exécution d'une
même tâche par divers intervenants
Permettre la sortie des rapports
5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet n'est pas un fruit du hasard mais une
émanation du constat fait quant à ce qui concerne l'ensemble des
problèmes desquels du jour au jour notre système éducatif
ne fait que dévoiler au grand public. Et étant, un fruit de ce
même système éducatif, doublé par la vocation
d'améliorer ce même système vu les études que nous
avons faites au courant de notre cursus académique qui n'est rien
d'autre que la carrière des pédagogues de l'informatique. Nous
avons trouvé utile de mettre notre vocation en exercice par la recherche
des solutions qui permettraient d'améliorer le système dans
lequel nous serons amenés à oeuvrer.
De même, vu le manque d'un outil standardisé de
gestion des côtes à notre connaissance et partant de tous les
préjudices que nous voyons le système de gestion d'information
manuelle des cotes causer à l'ensemble des enseignants, nous ne pouvions
pas passer inaperçu quant à ce que ces derniers traversent
lorsqu'ils doivent calculer les cotes des élèves.
En outre, dans le but de jauger notre niveau de
compétence en matière de gérer les systèmes
d'information qui est la compétence première que doit avoir un
informaticien de gestion digne de ce nom, nous avons trouvé plus
audacieux de se mesurer à un système d'information aussi
7
grand que le nombre d'année que nous avons eu à
passer entrain d'assimiler les matières sur la gestion.
En fin, personnellement, ayant comme ambition d'être le
producteur des outils de gestion informatisée des systèmes
d'information, il nous est difficile de commencer par d'autres systèmes
outres que celui dans lequel on se trouve encore aujourd'hui avant d'être
larguer au marché du travail.
Quant à son intérêt, ce dernier va
permettre de centraliser toutes les informations liées aux cotes des
élèves de l'école secondaire, permettre la diminution des
tâches des enseignants en ce qui concerne les calculs des points,
faciliter les partages des informations entre divers intervenants du
système éducatif.
6. DELIMITATION DU SUJET
Dans le cadre de la recherche scientifique, tout travail
nécessite une délimitation du champ d'investigation dans le temps
et dans l'espace dans le but de ne pas aller au-delà de ce qui
constituerait sa préoccupation.
6. 1. Délimitation dans l'espace
Le présent travail de la mise au point d'un
système de gestion nationale des cotes « SYGENACOTES » des
écoles secondaires dans la république démocratique du
Congo. C'est un pays se trouvant en Afrique et traversée par
l'équateur, la RDC est le deuxième plus grand pays d'Afrique.
Elle est environ 33fois plus grande que le Benelux et quatre fois plus grande
que la France, quatre-vingt fois plus que la Belgique, la RDC partage ses
frontières avec 9 pays d'Afrique, au Nord par la république
centrafricaine et le soudan du sud, à lEst par l'Ouganda, le
Rwanda, le Burundi et la Tanzanie, au sud par la Zambie et l'Angola et à
l'Ouest, l'encave angolaise de Cabinda, la république du Congo (Congo
Brazzaville).
6. 2. Délimitation dans le temps
Dans le temps, ce travail de recherche couvre une
période d'une année soit 2019-2020, année dans laquelle
nous faisons une recherche scientifique liée à un problème
que rencontre la société afin de conclure notre cursus
académique en apportant une solution adéquate au problème
étudié.
8
7. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Chaque travail scientifique repose sur des méthodes et
techniques appropriées pour atteindre le but poursuivi.
7. 1. METHODES
De coutume, tout travail scientifique est obligatoirement
censé avoir une méthode, qui est définie selon M. GRAWITZ
; comme « l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles
une discipline cherche à atteindre les vérités à
toute recherche scientifique ».
Cette conception de la méthode dans le sens
général a pour but de procurer la logique inhérente
à la démarche scientifique3et peut être
considérée comme un ensemble de règles
indépendantes de toute recherche et contenu particulier visant surtout
des processus et forme de raisonnement et de perception rendant accessible la
vérité à saisir.
Nous avons utilisé les méthodes suivantes :
7.1.1. La Méthode Analytique
Elle nous a permis d'analyser les différentes
étapes du processus de transmission d'information du système
existant, de décomposer les différentes structures de ce
même structure dans le but d'avoir la connaissance sur qui fait quoi,
ainsi donc d'analyser les détails sur le déroulement des
activités des écoles en république démocratique du
Congo.
7.1.2. Les méthodes agiles et UP7
Ces méthodes qui recourant au langage
UML (Unified Modeling Language), nous ont permis de
modéliser en graphique et textuel destiné à comprendre et
à définir des besoins, spécifier et documenter des
systèmes, esquisser des architectures logicielles, concevoir des
solutions et communiquer des points de vue. Nous avions également
appréhendé différents diagrammes UML, représentant
les vues architecturales de l'application informatique à concevoir.
7.1.3. La Méthode Historique
Elle nous a permis de remonter dans le temps pour saisir le
passé du déroulement de la publication des résultats
secondaire dans la république démocratique du Congo comme source
d'information en considérant l'expérience du passé comme
moyen d'analyse.
3 M. GRAWITZ, Méthode de Sciences
Sociales, Paris Dalloz, 1979, p : 344.
4
https://fr.wikipedia.org/wiki/technique
5 http ://
univ-avignon.fr/.../méthodologie
de la recherche documentaire, 12 Avril 2020, heure : 22h22'
9
7.2. TECHNIQUES
Une technique est comprise comme étant un ensemble des
procédés de fabrication de maintenance et de gestion, qui utilise
des méthodes issues que de connaissances scientifique ou simplement les
méthodes dictées par la pratique.4
Tout au long de notre recherche, nous avons utilisé les
techniques suivantes pour la récolte des données. Nous avons
utilisé deux techniques suivantes :
7.2.1. La Technique d'Interview
Elle nous a permis de poser des questions concernant le
scénario du système et d'échanger avec des personnes du
domaine dont la contribution nous a été utile. Nous n'avons
retenu que celles jugées objectives et fiables à l'objet
d'étude.
7.2.2. La Technique documentaire
Elle est l'observation indirecte qui consiste à
étudier et analyser les documents pour arriver à
déterminer les faits ou les phénomènes dont les documents
en contiennent des traces.5 Pour la présente étude,
seuls les écrits en rapport avec l'étude ont pu être
consultés. Cependant, bien que ces documents nous ont fourni des
informations importantes relatives à notre étude, celles-ci ont
été néanmoins soumises aux critiques tant interne
qu'externe afin d'en dégager la vérité.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, ce présent travail
s'étale sur 3 chapitres :
Chapitre premier : Présentation du système
éducatif en république démocratique du Congo ;
Chapitre deuxième : Porte sur l'étude et la
modélisation du système d'information ; Chapitre troisième
: Présente le résultat de notre travail qui se traduit par la
présentation du guide d'utilisation du système de gestion
informatisé que nous avons conçu.
10
9. DIFFICULTES RENCONTREES
Comme nous le savons, c'est par la peine que les grands
empires se fondent de même ça n'a pas été facile
pour nous de faire des recherches concernant ce sujet jusqu'à aboutir
à son résultat. Au cours de la confection de notre travail nous
avons eu des problèmes liés au temps à accorder aux cours
et celui à accorder à nos recherches vu les horaires des cours
que nous étions amenés à suivre du jour au jour mais suite
au fameux slogan anglais « one leg in school, one leg in busness »
nous avons fait de notre mieux. De même, nous avons eu des soucis quant
à ce qui concerne de l'argent à louer aux différentes
recherches, à ces problèmes s'ajoute celui de la pandemie
à corona virus qui ne nous a pas permis aussi à mener nos
recherches comme il se doit mais comme l'homme ne fait qu'avec ce qu'il a, nous
avons eu à nous satisfaire de ce que nous avions en faisant tout pour
arriver à atteindre notre résultat attendu.
11
CHAP I. PRESENTATION DU SYSTEME EDUCATIF EN
REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
Dans ce chapitre, étant donné que nous ne pouvions
pas présenter l'historique de
toutes les écoles dont nous nous sommes servi du milieu
d'étude ; nous avons jugé bon de parler un peu sur l'historique
de l'enseignement primaire secondaire de la république
démocratique du Congo (EPS)
A. GENERALITE SUR LAREPUBLIQUE DE MOCRATIQUE DU
CONGO
I.1. PRESENTATION DU SYSTEME EDUCATIF
Le système éducatif en république
démocratique du Congo est géré par trois ministères
:
? Le ministère de l'enseignement primaire, secondaire et
professionnel (MEPSP),
? Le ministère de l'enseignement supérieur et
universitaire (MESU) et
? Le ministère des affaires sociales, action humanitaire
et solidarité nationale (MAS).
1.1.1. DEFINITION DES CONCEPTS6
Nous allons devoir expliquer les termes clés pour ce
qui concerne l'enseignement en générale dont nous ne pouvons pas
ne pas commencer par :
? UNE ECOLE
École c'est une institution dédiée
à l'instruction, où l'on enseigne le savoir. Une école est
un établissement où l'on accueille des individus appelés
« écoliers » ou élèves afin que des professeurs
leur dispensent un enseignement de façon collective. Le mot école
vient du latin schola, signifiant « loisir consacré à
l'étude », lui-même provenant du grec schole « le loisir
», lequel constituait un idéal souvent exprimé par les
philosophes et une catégorie socialement valorisée opposée
à la sphère des tâches productives.
? UN ENSEIGNANT
Un enseignant est une personne chargée de transmettre
des connaissances ou méthodes de raisonnement à autrui dans le
cadre d'une formation générale ou d'une formation
spécifique à une matière, un domaine ou une discipline
scolaire.
6 Loi-cadre n° 14/004 du 11 février 2014 de
l'enseignement national
12
? Le terme « enseignant » désigne la personne
qui enseigne aux élèves (en primaire et secondaire).
? Le terme « professeur » désigne dans
l'enseignement supérieur le grade le plus élevé
d'enseignement, dans une hiérarchie comprenant les stades successifs
d'assistant, maître-assistant et maître de conférences (au
cégep et à l'université).
? De nouveaux termes comme « professeur des écoles
», accompagnés d'un changement de statut sur la base du volontariat
sont venus remplacer le mot « instituteur/institutrice ». La
terminologie de « professeur » ne se résume donc plus
uniquement à l'enseignement en université, mais reste toutefois
d'usage protégé dans le cadre de celui-ci.
? UN ELEVE
Celui, celle qui reçoit un enseignement dans un
établissement scolaire ; collégien, lycéen. C'est une
personne qui suit l'enseignement d'un maître, Aux termes de la Loi-cadre
n° 14/004 du 11 février 2014 de l'enseignement national, il faut
entendre par :
1. Convention scolaire :
Accord par lequel l'Etat confie la gestion d'une ou des
écoles publiques à un partenaire, personne physique ou morale,
sur base des dispositions négociées et signées
conjointement ;
2. Education scolaire : celle qui est
donnée à l'école ;
3. Déperdition scolaire :
Le fait pour un élève de ne pas pouvoir arriver
à la fin du cycle pour diverses raisons notamment économiques,
socioculturelles et sécuritaires ;
4. Education classique :
Celle qui est organisée et structurée sur base
des normes d'accès et des programmes scolaires conçus par
progression des degrés d'études sanctionnées par un titre
scolaire ;
5. Education de base :
L'éducation de base pour tous vise à satisfaire
le besoin d'apprendre des enfants, des jeunes et des adultes, notamment les
besoins d'apprendre à écrire, à lire, à calculer,
à s'exprimer oralement et par des signes, à savoir
résoudre des problèmes et à acquérir le
savoir-être, le savoir-faire, le savoir-faire faire, le savoir-devenir et
le sens civique.
13
Elle l'ensemble de connaissances et de compétences
essentielles requises pour la vie, principalement la capacité de
lecture, d'écriture, de calcul, d'expression orale et écrite ;
6. Education non formelle :
Celle qui vise la récupération et la formation
des enfants, des jeunes et des adultes qui n'ont pas
bénéficié des avantages de l'éducation scolaire en
vue de leur insertion dans la société ;
7. Education pour tous :
Un des objectifs du millénaire qui consiste à
assurer aux garçons et aux filles les moyens pouvant leur permettre
d'achever le niveau d'études primaires pour être utiles à
la société ;
8. Enseignement à distance :
Technique mise en oeuvre pour assurer la formation à
distance au moyen de dispositifs des technologies de l'information et de la
communication ;
9. Enseignement national :
Système éducatif d'un pays
considéré dans son organisation, son fonctionnement et ses moyens
de réaliser l'éducation dans ses différentes formes
à tous les niveaux ;
10. Enseignement ouvert :
Celui qui n'est soumis à aucune condition
d'accès et a pour objectif d'entretenir les connaissances. Il ne conduit
pas à l'obtention d'un diplôme ;
11. Enseignement spécial :
Type de formation adaptée aux surdoués et aux
personnes vivant avec handicap notamment les aveugles, les muets, les
malentendants et les sourds- muets ;
12. Etablissement scolaire :
Ecole primaire, école secondaire où sont
dispensés les enseignements pour la formation des élèves
en vue de leur instruction et de leur éducation ;
13. Etablissement d'enseignement maternel :
Le lieu où est dispensé l'enseignement
préscolaire pour les enfants de 3 à 6 ans non accomplis ;
14. Gratuité :
14
La prise en charge par l'Etat des frais de scolarité de
l'éducation de base dans les établissements publics ;
15. Orientation scolaire et professionnelle
:
Processus d'aide aux élèves dans le choix de
différentes filières d'études et des
débouchés professionnels, en fonction de leurs aptitudes,
goûts et intérêts. Elle concerne également la prise
en charge de l'élève et son accompagnement
psychopédagogique ;
16. Obligation scolaire :
L'obligation pour l'Etat de veiller à ce que tout
enfant soit scolarisé notamment en assurant l'implantation des
infrastructures de proximité, et le devoir pour les parents ou
l'autorité tutélaire d'envoyer l'enfant à l'école
;
17. Partenariat éducatif :
Mode de gestion par lequel l'Etat associe notamment les
comités des parents d'élèves, les promoteurs des
écoles privées agréées, les formations syndicales
des enseignants, les confessions religieuses, les organisations non
Gouvernement tales ainsi que les partenaires bi et multilatéraux pour
résoudre les problèmes de l'éducation.
1.1.2. PARTENARIAT EN MATIERE D'EDUCATION
Le partenariat en matière d'éducation scolaire
est un mode de gestion par lequel l'Etat associe les différents
intervenants pour mettre en commun les ressources humaines, matérielles
et financières.
Il constitue une approche participative visant l'implication
des différents acteurs de l'éducation scolaire dans la conception
et la gestion de l'enseignement national. L'Etat partage les
responsabilités et les tâches pour la réalisation des
objectifs éducatifs communs selon un entendement librement
accepté des droits et devoirs respectifs.
I.2. HISTORIQUE
L'enseignement au Congo belge était semblable à
l'enseignement officiel de Belgique. Les six premières années
sont appelées « primaires » (6 à 12 ans). Le cycle
« secondaire » se divise en deux : Deux années de cycle
d'orientation et quatre années de cycle secondaire appelé aussi
Humanités. Le cycle secondaire offre plusieurs orientations, à
savoir : humanités pédagogiques (psychologie, pédagogie),
les humanités littéraires (latin, grec, mathématiques),
humanités sciatiques (Biologie, Chimie) et (Maths-Physique), les
humanités commerciales
15
(sciences Historique commerciales et administratives), les
humanités techniques (mécanique générale,
électronique, électricité, arts et métiers), les
humanités professionnelles, 3 ans après le cycle d'orientation
(mécanique auto, électricité, techniques commerciales,
accoucheuses, aides-soignantes, coupe et couture.... ).
Un diplôme sanctionne la fin de cycle de trois ans des
humanités professionnelles. Le terme des six années secondaires
est sanctionné par un diplôme d'État d'études
secondaires, après avoir passé un examen d'admission portant sur
la capacité d'entreprendre les études choisies (examens
d'État). Le diplôme d'État offre le choix aux études
supérieures (enseignement non universitaire : entre 2 et 6 ans dont un
an de classe préparatoire) et ou « universitaires » (2
années de candidature, trois et plus d'années de licence, suivies
d'un doctorat).
1.2.1. LANGUE
Le français est la langue d'enseignement. Les langues
nationales ou les langues du milieu sont utilisées comme médium
d'enseignement et d'apprentissage ainsi que comme discipline. Leur utilisation
dans les différents niveaux et cycles de l'enseignement national est
fixée par voie réglementaire.
Les langues étrangères les plus importantes au
regard de nos relations économiques, politiques et diplomatiques sont
instituées comme langues d'apprentissage et de discipline.
1.2.2. DUREE DE LA SCOLARITE :
y' Primaire 6 ans ;
y' Secondaire 6 ans (2 ans de cycle d'orientation + 4
d'humanité) ;
y' Supérieur 3 à 5 ans.
Malgré le fait que le financement public de
l'éducation se soit effondré dès 1985, le système
éducatif congolais a continué à se développer, et
ce grâce au financement direct des ménages.
En 2001/2002, le pays comptait près de 19 100
écoles primaires avec 159 000 enseignants pour plus de 5,47 millions
d'élèves et près de 8 000 écoles secondaires avec
108 000 enseignants pour 1,6 million d'élèves. La même
année, l'enseignement supérieur comptait près 326
établissements pour 200 000 étudiants.
Le taux de scolarité est de 70 % en milieu urbain et 48 %
en milieu rural.
16
1.2.3. NIVEAU D'ENSEIGNEMENT (cycles)
Il existe tous les niveaux d'enseignement en république
démocratique du Congo.
y' Ecoles primaire et secondaire :
? Certificat d'Études Primaires (CEP) : 6 ans
d'école primaire, le niveau primaire se termine par un examen national
de fin d'études et par un certificat.
? Diplôme d'État : 6 ans d'école
secondaire (humanités). Le cycle long de l'enseignement
général, normal et technique se termine par l'examen d'Etat et
par l'obtention d'un diplôme d'Etat.
y' Enseignement supérieur et recherche :
? Graduat : 3 ans d'université
? Licence : 2 ans d'université
? Graduat DEA : 2 ans (après certains nombres de
critères) Soutenance de thèse de doctorat
Pour plus de lisibilité auprès d'une partie des
lecteurs francophones d'Afrique et des Caraïbes (issues des anciennes
colonies françaises) et des lecteurs français, si l'on fait un
parallèle avec les dénominations du système
éducatif français, les équivalences se
présenteraient comme suit : Le diplôme d'état
(diplômé d'état) qui est l'équivalent en nom
seulement en France du baccalauréat. Il sanctionne six années
d'études de second degré. Après avoir obtenu le certificat
d'études primaires (CEP) et être passé successivement par
le collège et le lycée. Le diplôme de graduat
(gradué) qui équivaut à la licence française. C'est
un diplôme qui sanctionne les trois premières années
d'études universitaires ou supérieures. Le graduat obtenu dans
une école
Il faut souligner qu'au Congo-Kinshasa, la durée du
cycle universitaire total retenu par le ministère de l'éducation
nationale supérieure est à orientation technique et a une
durée de trois ans. Son orientation technique permet au titulaire de ce
diplôme d'avoir un corps de connaissance spécialisé et
concret pour rechercher un emploi et être directement
opérationnel. Le diplôme de licence (licencié) qui
équivaut au master français. C'est le diplôme qui
sanctionne 5 années d'études universitaires, c'est-à-dire
trois années de graduat, plus deux années de licences (1re et
2e). Est encore de cinq ans sans compter que certaines filières ont une
année préparatoire préalable. La durée
d'étude pour la faculté de Médecine est d'au moins 7
ans.
17
Malgré des multiples réformes, l'enseignement
supérieur reste encore sur - dans certaines choses - le schéma
hérité de la Belgique. À titre illustratif, bien qu'il y a
des changements, les titres dans le corps professoral universitaire et
supérieur sont restés identique : Professeur (ordinaire,
visiteur, associé, émérite), chef de travaux, assistant de
premier mandat et de deuxième mandat, Recteur (de l'université),
doyen (de la faculté) et Directeur général (de l'Institut
supérieur).
1.3. CLASSES DE 7EME ET 8EME 7
Le concept de l'éducation de base qui s'articule en
l'enseignement primaire et le secondaire général, soit huit
années d'enseignement dit & de base &. Cette vision
étendue garantit à un grand nombre de jeunes garçons et de
jeunes filles l'acquisition d'une formation générale
ininterrompue solide et une initiation à des savoir-faire utiles pour la
vie, soit pour poursuivre leurs études, soit pour acquérir les
connaissances de base ;
EPS : désormais les deux premières années
du secondaire s'appelleront 7ème et 8ème année de
l'éducation de base
Kinshasa 11-06-2018 Société - Par ailleurs, les
élèves de la 7ème année suivront des programmes du
domaine d'apprentissage des sciences de l'éducation de base dès
le mois de septembre 2018.
Les classes de 1ère et 2ème secondaire du
système éducatif en RD Congo s'appelleront désormais
7ème et 8ème année de l'Education de base. L'annonce a
été faite par trois responsables de l'Enseignement primaire et
secondaire (EPS), au cours d'une conférence de presse Co-animé le
vendredi 8 juin à Kinshasa. La réforme prévoit, entre
autres, la généralisation des programmes du domaine
d'apprentissage des sciences pour la 7ème année de l'Education de
base dès la prochaine rentrée scolaire en septembre.
Les trois orateurs à savoir : le Directeur chef de
service des programmes scolaires et des matériels didactiques, Nlandu
Mabula, le Chef de l'unité technique d'appui du Projet de
l'éducation pour la qualité et la pertinence des enseignements au
niveau secondaire et universitaire(PEQPESU), Raïssa Malu et le
Secrétaire permanent au projet d'appui et de coordination au secteur de
l'éducation SPACE, Prof Valère Munsya ont planché sur une
question capitale. Il s'agit de la réforme des programmes du domaine
d'apprentissage des sciences dans le sous-secteur de l'Enseignement primaire et
secondaire (EPS).
7 Internet : system éducatif en RDC, date du
14/avril/2020 à 16h32
18
Ils ont, d'emblée, souligné que la
réforme, dont il est question, est entreprise dans un cadre formel et
légal. Quant à la mue de l'appellation secondaire
générale en 7ème et 8ème année de
l'Education de base, les orateurs se veulent précis. " Il ne s'agit pas
de l'école primaire dont la durée a été
prolongée à 8 ans. Il s'agit plutôt d'une articulation
entre le cycle primaire de 6 ans et les deux anciennes années du
secondaire qui sont mis ensemble pour former un continuum pédagogique de
huit ans ".
Le droit à l'éducation de base pour tous doit
être compris, selon les explications des intervenants, comme un nouveau
cycle qui est en train d'être mis en place. "
C'est un continuum pédagogique, un socle commun des
connaissances, des compétences de savoir-faire, de savoir-être qui
sont donnés à tous les jeunes congolais dans l'objectif de leur
doter des savoirs et des compétences leur permettant d'être utiles
à la société au sortir de l'Education de base, de jouer un
rôle positif dans la communauté ".
La réforme de l'Education de Base est progressive. Elle
commence avec la généralisation de nouveaux programmes du domaine
d'apprentissage des sciences à partir de septembre 2018 pour la
1ère année du secondaire = 7e année de l'Education de
Base.
1.3.1. FONDEMENT LEGAL
Aux dires des intervenants, la réforme repose sur la
loi-cadre de l'enseignement national no14/ 004 du 11 février 2014 qui
consacre la réforme de l'Enseignement de base. Elle tire
également son fondement dans la stratégie sectorielle de
l'éducation et de la formation 2015-2025 qui prévoit tout une
panoplie d'actions pour permettre à l'EPS d'atteindre, à
échéance, les objectifs fixés par la loi cadre2014.
A cela s'ajoutent des projets exécutés au sein
du ministère de tutelle, et qui contribue à la mise en place de
ladite stratégie et de la formation. Il s'agit notamment du projet
PPQSU. Celui-ci soutient cette réforme de l'éducation de base en
commençant par le changement des programmes du domaine d'apprentissage
des sciences pour la 1ère et la 2ème année du secondaire
qui correspondent dans l'esprit de la réforme à la 7ème et
la 8ème année de l'Education de Base.
Ce domaine d'apprentissage des sciences comprend trois
sous-domaines : (1) les mathématiques (Algèbre,
Arithmétique, Géométrie, Statistiques et
probabilité), (2) les sciences de la vie et de terre (Botanique,
Anatomie et Zoologie) et (3) les sciences physiques, technologie et TIC.
19
1.3.2. VALIDATION DES PROGRAMMES
Le processus de modernisation de ces programmes a
commencé par une phase de pré-validation auprès d'une
équipe de 82 experts externes. Il a été suivi d'une phase
de mise à l'essai des programmes durant l'année scolaire
2017-2018 dans 543 écoles pilotes réparties dans 15 provinces
ciblées, une évaluation (avec une analyse statistique) de cette
mise à l'essai. Et enfin, la phase de généralisation sur
base des résultats positifs de l'évaluation.
Cette généralisation sera tributaire d'un
processus de formation notamment des inspecteurs et des enseignants devant
assurer la mise en oeuvre ou en exécution de l'effectivité de
cette 7ème année au sein du système éducatif
rd-congolais.
Quant à la charge horaire globale, celle-ci reste
inchangée. Les nouveaux programmes proposent uniquement une
redistribution des heures de technologie entre sciences physiques et TIC en
toute cohérence et harmonie. Pour toutes les autres disciplines, il n'y
a absolument aucun changement.
Une autre précision de taille, c'est que la mise en
place de l'éducation de base ne va pas amener au recrutement de
nouvelles unités. " La réforme ne nécessite pas le
recrutement de nouveaux professeurs ou la création de nouvelles classes
pour le mois de septembre 2018. Il n'y a aucun changement à ce
niveau-là. Les classes de 7 et 8 de l'éducation de base sont les
actuelles classes de 1ère et 2ème, avec leurs enseignants ", ont
souligné les délégués de l'EPS.
1.3.3. DE L'OBJET, DE LA FINALITE ET DU CHAMP
D'APPLICATION
La présente loi8 fixe les principes
fondamentaux relatifs à l'enseignement national, conformément aux
articles 42, 43, 44, 45, 123 point 5, 202 points 22 et 23 et 203 point 20 de la
Constitution.
Elle a pour finalité de créer les conditions
nécessaires à :
- l'accès à l'éducation scolaire par tous et
pour tous ;
- la formation des élites pour un développement
harmonieux et durable ;
- l'éradication de l'analphabétisme.
Elle affirme la liberté en matière d'enseignement
qui s'entend comme :
8 Loi-cadre n° 14/004 du 11 février
2014 de l'enseignement national
20
1. La liberté de créer, d'organiser et de
fréquenter un établissement d'enseignement national ;
2. Liberté des parents de placer leur enfant dans un
établissement scolaire public ou privé d'enseignement national ou
consulaire ;
3. Liberté des parents de choisir pour leur enfant
mineur le type d'éducation correspondant à leurs convictions
religieuses et/ou philosophiques ;
4. Liberté de diffuser, en toute conscience et en
toute responsabilité, des savoirs et des connaissances culturelles,
scientifiques ou techniques éprouvées.
Elle fixe les limites de son exercice.
1.3.3.1. L'enseignement national vise
:
? L'éducation scolaire intégrale et permanente
des femmes et des hommes ;
? L'acquisition des compétences, des valeurs humaines,
morales, civiques et culturelles pour créer une nouvelle
société congolaise, démocratique, solidaire,
prospère, éprise de paix et de justice.
Les options fondamentales de l'enseignement national sont :
1. L'éducation de base pour tous ;
2. L'éducation aux valeurs ;
3. L'éducation physique et sportive ;
4. L'éducation environnementale, la formation au
développement durable et aux changements climatiques ;
5. L'éducation aux technologies de l'information et de
la communication ;
6. L'éducation non formelle ;
7. Le partenariat en matière d'éducation ;
8. La professionnalisation de l'enseignement et la promotion
des établissements techniques, professionnels, artistiques, d'arts et
métiers ;
9. La revalorisation des activités manuelles ;
10. La revalorisation de la fonction enseignante ;
11. La lutte contre les maladies endémiques et
épidémiques notamment le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose
;
12. L'éducation des adultes ;
13. L'utilisation des langues nationales et/ou des langues du
milieu comme médium et discipline d'enseignement et d'apprentissage ;
14. La formation et le recyclage des formateurs ;
21
15. L'adéquation entre la formation et l'emploi ;
16. L'enseignement à distance ;
17. La lutte contre les violences sexuelles ;
18. Les droits de l'homme ;
19. La lutte contre la déperdition et l'inadaptation
scolaires ;
20. La lutte contre les discriminations et les
inégalités en matière d'éducation scolaire ;
21. La maîtrise et le contrôle de la science et
de la technologie comme facteurs essentiels de la puissance économique
;
22. La promotion de l'intelligence et de l'esprit critique
;
23. L'éducation permanente.
1.3.3.2. L'éducation scolaire
vise
Elle toutes les actions menées par les structures
classiques, spéciales et non formelles.
Elle a pour finalité l'épanouissement
intégral et harmonieux de chaque personne afin de la rendre utile
à elle-même et de réaliser son insertion dans la
société.
La présente loi s'applique aux établissements
d'enseignement publics et privés agréés.
1.4. DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT DE
L'ENSEIGNEMENT NATIONAL
1.4.1. L'ORGANISATION
L'enseignement national comprend deux structures, à
savoir l'enseignement formel et l'éducation non formelle. L'enseignement
formel est dispensé sous forme d'enseignement classique et
d'enseignement spécial. L'éducation non formelle est
donnée sous forme d'activités assurées dans des
établissements spéciaux et dans des centres de formation.
1.4.2. De l'enseignement formel
De l'enseignement formel de type classique. L'enseignement
national de type classique est organisé en :
1. Enseignement maternel ;
2. Enseignement primaire ;
3. Enseignement secondaire ;
4. Enseignement supérieur et universitaire.
22

Figure 1 : Nouvelle structure de l'éducation de base
L'enseignement maternel a pour but d'assurer
l'épanouissement de la personnalité de l'enfant par une action
éducative en harmonie avec le milieu familial, social et
environnemental.
Il concourt essentiellement à l'éducation
sensorielle, motrice et sociale de l'enfant et à l'éveil de ses
facultés intellectuelles.
1.5. DE L'ADMINISTRATION ET DES ORGANES
A. L'administration
L'administration de l'enseignement maternel, primaire,
secondaire et professionnel comprend l'administration centrale, provinciale et
locale ainsi que la direction de l'établissement.
B. Des organes d'administration de l'enseignement maternel,
primaire, secondaire et professionnel
Les organes d'administration de l'enseignement maternel,
primaire, secondaire et professionnel sont :
23
1. Le ministère du Gouvernement ayant l'enseignement dans
ses attributions ;
2. Le ministère provincial compétent ;
3. Les entités territoriales décentralisées
;
4. Les structures de gestion des établissements
publics conventionnés de l'enseignement national ;
5. Le comité provincial ;
6. La commission provinciale ;
7. Le conseil de gestion scolaire de l'établissement
;
8. La direction de l'établissement scolaire ;
9. Le comité scolaire des parents ;
10. Le comité des élèves.
Leurs missions et rôles sont définis par voie
réglementaire.
Les modalités de création, d'organisation et de
fonctionnement ainsi que les attributions des structures de gestion des
établissements publics conventionnés de l'enseignement maternel,
primaire, secondaire et professionnel sont définis par un
arrêté du Ministre du Gouvernement central ayant ce secteur
d'activités dans ses attributions.
1.6. DES DISPOSITIONS COMMUNES AUX ÉTABLISSEMENTS
PUBLICS ET PRIVES AGREES
Tout établissement d'enseignement national accueille,
sans distinction d'origine, de religion, de race, de sexe, d'ethnie, d'opinion,
tout élève ou étudiant remplissant les conditions
déterminées par la présente loi.
Aucun établissement d'enseignement national ne peut
ouvrir une nouvelle classe, une nouvelle section, une nouvelle faculté
ou option, sans l'autorisation préalable du Ministre du Gouvernement t
central ayant l'éducation dans ses attributions ou du Gouverneur de
province selon le cas.
Chaque établissement public ou privé de
l'enseignement maternel, primaire, secondaire et professionnel ainsi que
d'éducation non formelle élabore son règlement
intérieur conformément aux directives et instructions de
l'autorité compétente.
Lorsque les conditions de création d'un
établissement d'enseignement national ont été
entachées d'irrégularités ou que celles d'organisation et
de fonctionnement ne sont plus remplies, l'autorité compétente
procède à la fermeture temporaire ou définitive.
24
En cas de fermeture définitive de
l'établissement, l'autorité compétente répartit,
s'il y a lieu, les élèves ou les étudiants dans d'autres
établissements.
Les mêmes dispositions sont prises en faveur du
personnel de l'établissement public.
1.7. COMPETENCES EN MATIERE D'ORGANISATION ET DE GESTION DE
L'EDUCATION NON FORMELLE
1 : Des compétences du pouvoir central
Le Pouvoir central, par les ministères ayant
l'organisation de l'éducation non formelle dans leurs attributions :
1. organise et dote les services de l'éducation non
formelle, à tous les échelons, des moyens techniques,
matériels, humains et financiers conséquents ;
2. définit les programmes de l'éducation non
formelle ;
3. édicte les normes générales relatives
à l'évaluation et à la sanction de la formation ;
4. édicte les principes généraux de
l'organisation administrative, pédagogique et
andragogique des
établissements d'éducation non formelle ;
5. définit les normes relatives à la
mobilisation des ressources nécessaires au
fonctionnement de
l'éducation non formelle ;
6. définit les normes relatives à la
qualification et à la gestion du personnel éducatif ;
7. tient les statistiques des centres d'éducation non
formelle ;
8. détermine les principes généraux en
matière d'inspection administrative, pédagogique, andragogique,
financière et sanitaire des établissements d'éducation non
formelle ;
9. détermine le modèle des titres à
délivrer ainsi que les règles d'équivalence ;
10. conclut les accords de coopération internationale
;
11. affecte les inspecteurs provinciaux de l'éducation
non formelle.
2 : Des compétences de la province
La province édicte les mesures d'exécution des
normes arrêtées par le pouvoir central en matière
d'organisation et de gestion des établissements d'éducation non
formelle.
25
Sans préjudice des compétences prévues
par la Constitution, le Gouvernement provincial assure :
1. l'affectation des chefs de division et des cadres ;
2. la mutation des chefs de division et des cadres ;
3. le contrôle par les inspecteurs sociaux des
établissements. Paragraphe 3 : Des compétences des entités
territoriales décentralisées
Les entités territoriales décentralisées
élaborent et exécutent, chacune en ce qui la concerne, son plan
local du développement de l'éducation non formelle,
conformément à la politique générale en la
matière.
Les entités territoriales décentralisées
gèrent les établissements d'éducation non formelle
créés à leur initiative ou par les Pouvoirs publics, dont
la gestion leur est confiée.
Elles contrôlent les établissements privés
agréés.
1.8. DU FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT NATIONAL
Le budget des établissements publics de l'enseignement
national est intégré d'abord dans le budget des entités
territoriales décentralisées, ensuite dans celui de la province
et dans le budget général de l'Etat.
Les établissements publics et privés
agréés d'enseignement national bénéficient d'un
financement suivant les catégories ci-après :
1. pour les établissements publics d'enseignement
gérés par l'Etat, il s'agit notamment de :
a. Subventions du Gouvernement t central, des provinces et
des entités territoriales
décentralisées ;
b. Produits de l'autofinancement des établissements
;
c. Apports des organismes nationaux et internationaux ;
d. Dons et legs ;
2. pour les établissements publics d'enseignement
gérés par des organismes privés ayant signé une
convention avec l'Etat, ou ayant reçu mandat de celui-ci, il s'agit
notamment de :
26
a. Subventions du Gouvernement central, des provinces et des
entités territoriales décentralisées ;
b. Apports des personnes physiques et morales gestionnaires
;
c. Apports des entreprises nationales ;
d. Apports des organismes nationaux et internationaux ;
e. Produits de l'autofinancement des établissements
;
f. Dons et legs.
3. pour les établissements privés
agréés, il s'agit notamment de :
a. Subventions du promoteur, personne physique ou morale ;
b. Subventions des tiers, personne physique ou morale ;
c. Contributions des parents ;
d. Produits de l'autofinancement des établissements ;
e. Dons et legs ;
f. Subventions du Gouvernement central, des provinces ou des
entités territoriales décentralisées.
4. la bourse et les soins médicaux.
Pour les établissements d'enseignement privé
agréé, le Pouvoir central prend en charge, s'il échet, une
ou plusieurs charges énumérées à l'alinéa
précédent.
Les établissements, les centres publics et
privés agréés d'enseignement national peuvent créer
et développer des activités d'autofinancement.
Ces activités sont déterminées par voie
réglementaire.
1.9. DU ROLE EDUCATIF DE LA FAMILLE ET DE L'ECOLE
La famille et l'école concourent à la
réalisation de la finalité de l'enseignement national en aidant
l'apprenant à s'acquitter correctement de ses devoirs
conformément aux normes sociales tout en jouissant des droits et
libertés qui lui sont reconnus.
La famille, premier milieu éducatif, doit
notamment :
1. Être premier modèle pour l'enfant ;
2. Développer chez l'enfant le sens du partage, de
l'autonomie, de la créativité, de la solidarité, de la
justice, de la responsabilité, à travers des attitudes comme le
respect du bien commun et public, le respect mutuel et des personnes
âgées, la disponibilité ;
27
3. Cultiver, par des causeries éducatives, les valeurs
morales, spirituelles, civiques et environnementales ;
4. Offrir à l'enfant un cadre favorable à son
épanouissement intellectuel ;
Protéger les jeunes contre les influences sociales
susceptibles de nuire à leur personnalité en pleine
maturation.
L'école doit notamment :
1. Contribuer à l'éducation de l'apprenant
déjà amorcée dans la famille ;
2. Organiser l'initiation de l'apprenant aux activités
intellectuelles ;
3. Inculquer à l'apprenant le sens civique, patriotique
et environnemental ;
4. Aider l'enfant à s'exprimer et à
développer toutes ses aptitudes ;
5. Cultiver en l'apprenant l'esprit d'initiative, du volontariat
et de l'entreprenariat ;
6. Offrir un modèle de vie à l'apprenant pour
qu'il s'insère dans la vie active par l'initiation à
l'activité manuelle ;
7. Aider l'enfant à choisir une filière
d'études en tenant compte de ses aptitudes, goûts et
intérêts.
1.10. DU MATERIEL DIDACTIQUE
Les manuels scolaires et les matériels didactiques
à utiliser dans les établissements de l'enseignement national
sont conformes aux normes et programmes établis par le pouvoir central.
Les établissements d'enseignement peuvent utiliser d'autres moyens
susceptibles de rendre plus efficace l'apprentissage.
Chaque établissement dispose d'une bibliothèque
ou d'une médiathèque et d'autres infrastructures didactiques
spécifiques au type d'enseignement dispensé.
1.11. DES DROITS ET OBLIGATIONS DES APPRENANTS
Les apprenants ont droit à :
1. Une éducation de qualité ;
2. L'assistance nécessaire de la part du pouvoir
central, des provinces, des entités territoriales
décentralisées, des partenaires éducatifs et de la
société pour le développement de leur personnalité
et leur intégration sociale harmonieuse.
3. Les apprenants ont l'obligation notamment de :
4. Respecter les lois de la République ;
5. Agir selon les principes moraux et civiques ;
28
6. Respecter les règlements régissant les
établissements d'enseignement national ;
7. Assimiler les matières enseignées ;
8. Promouvoir en eux-mêmes la culture de l'excellence ;
9. Participer à toutes les activités
éducatives organisées par les établissements
d'enseignement national ;
1.12. DU PERSONNEL DE L'ENSEIGNEMENT
Le personnel des établissements publics d'enseignement
maternel, primaire, secondaire et professionnel. Le personnel des
établissements publics d'enseignement maternel, primaire et secondaire
est réparti en trois catégories :
1. Le personnel enseignant ;
2. Le personnel administratif ;
3. Le personnel technique et ouvrier.
Ce personnel est régi par le statut particulier du
personnel enseignant.
1.13. CODE SERNIE
SERNIE « Service National d'Identification des
Elèves « SERNIE » dispose déjà d'un outil
important dénommé « ECOMIL ID » une application qui lui
permet d'identifier, de suivre le parcours scolaire des élèves
sur toute l'étendue du territoire national de la RDC, de
générer automatiquement les listes, numéros
d'identification permanent des élèves ainsi que les
statistiques.
Les participants à cette réunion de
restitution-évaluation ont pu relever quelques faiblesses au niveau de
la base des données en constitution depuis le mois de Mai 2018.
Sur une estimation de 20 millions d'élèves, le
SERNIE ne dispose que 1.143.530 élèves ce qui ne constitue que 6%
d'informations pour l'ensemble de la république pour l'année
20172018. Un véritable défi à relever pour ce grand
service qui compte près de 498 antennes au niveau des sous-divisions et
48 bureaux au niveau des provinces et plus de 7000 agents.
Le Directeur national du SERNIE, Noël MAGOMBO BANGA, a
saisi l'occasion pour inviter les chefs de division, chefs de bureau et chefs
d'antenne de son service et leurs agents présent à conjuguer plus
d'efforts pour matérialiser l'objectif final, celui d'octroyer à
tout élève congolais de la RDC, un numéro permanent qui
l'accompagnera durant son parcours scolaire d'ici la fin de l'année
2019-2020.
29
B. ANALYSE CRITIQUE DE L'EXISTANT
L'analyse de l'existant a pour but de recueillir les
données qui vont servir pour élaborer le diagnostic en vue de la
recherche et de choix des solutions ou de la solution future permettant
l'amélioration du système actuel. Ainsi l'analyse de l'existant
est nécessaire car elle permet de répondre à la question
oui ou non faut-il informatiser. Tout problème n'est pas toujours
informatisable9.
Gestion des côtes au sein des établissements
scolaires
Pour ce qui est de la mise en oeuvre d'une bonne gestion des
côtes et de concourir aux objectifs que les établissements
scolaires se fixent qui n'est rien d'autre que d'assurer une bonne formation
aux élèves afin de permettre leur épanouissement, chaque
instiution recourt à des moyens matériels d'une part qui est
l'ensemble des salles des classes, des salles de laboratoire, des ordinateurs,
des mobiliers, des manuels pédagogiques, des documents, fournitures et
autres utilisés pour assurer la formation des élèves mais
aussi des moyens humains de l'autre part qui est en fait l'ensemble du
personnel que l'établissement met en place pour s'assurer de l'atteinte
de ses objectifs.
Analyse du flux d'information
Selon le dictionnaire français, un flux d'information
est un transfert d'information entre deux acteurs du système
d'information souvent représenté par des flèches, un flux
part d'un acteur source pour aboutir à un acteur de finalité.
Dans le cas de notre travail, il représente l'ensemble des informations
qui se communique entre les différents acteurs qui entrent enjeu dans la
gestion des cotes au sein des établissements scolaires. Ainsi pour
gérer les cotes au sein de ces derniers, on a en général
l'intervention de l'enseignant titulaire du cours qui évalue les
élèves et cotes leurs niveau par apport aux évaluations
dans un cahier « cahier des côtes » ou sur une fiche «
fiche des côtes », après quoi il transmet ces cotes au
responsable de la classe qui est le titulaire de la classe qui va se charger de
rassembler toutes les cotes obtenues par chaque élève dans tous
les cours auxquels il a été évaluer sur un document
communément nommé « Bulletin », ensuite il va calculer
le pourcentage des cotes de l'élève, dégager la place que
doit occuper chaque élève en fonction des pourcentages qu'ont
obtenu les autres élèves de la classe, à la fin de la
détermination du pourcentage et de la place de chacun il doit
transmettre les résultats à la direction soit au proviseur pour
qu'il puisse
9 Prof. Dr. MUSANGU LUKA, Cours de MAI
1-2-2015-2016, éd. Emmanuel, 2016, P.24.
30
apprécier le rendement des élèves et
juger ainsi du critère de délibération, ce dernier
après la consultation de ces résultats les lui remettra pour
qu'il puisse passer à la proclamation soit aux élèves soit
aux parents . Partant de la description des processus qui s'effectuent dans la
gestion des cotes au sein des institutions secondaires on arrive à
trouver que dans l'analyse des acteurs et des séquences qu'il faudra
retenir dans la mise en place d'un diagramme de flux, il ne faudra pas oublier
l'enseignant titulaire du cours, l'enseignant titulaire de la classe, le
proviseur, ainsi que les élèves et les parents des
élèves. Ainsi notre flux d'information se présenterait de
la manière suivante :
Construction du flux d'information
Ce diagramme donne une vue d'ensemble de la circulation des
informations (les flux) entre des acteurs internes ou externes qui participent
à un domaine d'étude.
Définition
a. Domaine d'étude
Le domaine d'étude délimite le
périmètre précis d'une ou de plusieurs activités au
sein d'une organisation spécifique10.
b. L'acteur
L'acteur au domaine d'étude est un système
actif(ou un objet) intervenant dans le domaine d'étude au moyen des flux
; un acteur peut représenter :
? Un intervenant extérieur à l'entreprise, ? Un
domaine de l'entreprise,
? Etc.
c. Les flux
Les flux symbolisent un échange entre deux acteurs du
système d'information étudié. Il est
représenté par une flèche, porte un nom et peut, pour des
soucis de lisibilité chronologique, être
numéroté.
Représentation graphique des acteurs et des
flux
10 SINDANO et al, Cours de Méthodes d'analyse
informatique G2 IG ISP-BKV 2013-2014, Inédit
31
Il n'existe pas à l'heure actuelle de normalisation des
représentations des acteurs et des flux. Ainsi pour notre travail
partant de la version de JFlux utilisé les acteurs seront
présentés de la manière suivante :
DOMAINE D'ETUDE
INS
ACTEUR INTERNE
ACTEUR EXTERNE

Le flux sera représenté par une flèche
dont le sens d'orientation indique l'émetteur et le récepteur de
l'information et le numéro de l'information :
Au cours de l'analyse du flux d'information nous avons
synthétiquement analysé de la manière dans laquelle les
cotes se transmettent d'un acteur à un autre et nous sommes
arrivés au point de déterminer les acteurs qui interviennent dans
la gestion des cotes et qui sont subdivisés en acteur interne et
externe, dont entre autres :
> les acteurs internes :
+ Elève
+ Enseignant titulaire du cours
+ Titulaire de la classe
+ Proviseur
> Acteur externe
+ Parent
Les relations entre ces divers acteurs sont
représentées sous forme de schéma appelé «
Schéma de flux d'information ».
SCHEMA DU FLUX DE GESTION DES COTES
1)

32
LEGENDE :
la préparation opération du flux, implique la
cotation de l'élève par l'enseignant (un élève x
est coté par un enseignant titulaire du cours) ;
2) l'enseignant titulaire du cours transmet les cotes de
l'élève au titulaire de la classe de l'élève ;
3) le titulaire du cours après avoir calculé et
obtenu le pourcentage de chaque élève, envoie les
résultats trouvés au proviseur ;
4) le proviseur après avoir pris bonne note du
rendement des élèves, remet les résultats au titulaire de
la classe pour la proclamation ;
5) le titulaire effectue la proclamation des résultats
soit aux élèves soit aux parents
Analyse des documents utilisés dans la gestion des
côtes au sein des établissements
Pour arriver à bien gérer les cotes et
éviter trop des pertes des cotes des élèves au sein des
établissements, ces derniers mettent en place certains moyens
mécaniques pour enregistrer à chaque cotation les points obtenus
par les élèves et cela dans des documents spécifiques qui
sont entre autre :
a) La fiche des cotes :
La fiche des cotes est un document dans lequel les enseignants
titulaire du cours enregistrent à chaque travail coté les
résultats obtenus par les élèves, elle concerne toujours
une branche, elle énumère d'une façon
détaillée les cotes obtenues par les élèves dans
une branche durant une période donnée à défaut
d'elle les titulaires des cours peuvent utiliser ce qu'on appelle le cahier des
cotes qui est en soi un cahier résumant l'ensemble des fiches des cotes
d'un même
33
enseignant. Pour chaque fiche de cote il est
généralement de coutume à rencontrer la
dénomination du cours ou de la branche dans lequel les
élèves ont été examinés, l'identité
du titulaire du cours qui a dispensé ce dernier et examiné les
élèves, la liste des élèves qui ont
participé aux examinassions, la pondération pour chaque
examinassions effectué ainsi que la cote obtenue par chaque
élève, pour chaque fin de période donnée
synthétiser la moyenne des cotes obtenus par chaque élève
sous forme de total.
Dans le cas normal les établissements utilisent les
fiches des cotes qui se présentent de la manière suivante :
FICHE DES COTES
COURS :...
TITULAIRE :
CLASSE :
|
Date Max
|
.../...
|
.../...
|
Tôt.
|
.../...
|
.../...
|
Tôt.
|
Tôt. Genn.
|
20
|
20
|
40
|
20
|
20
|
40
|
80
|
NO
|
NOM ET POST-NOM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
b) Le Bulletin
Contrairement à la fiche des cotes, un bulletin est
individuel, il ne concerne jamais deux élèves à la fois.
Il est un document de synthèse des cotes obtenues par un
élève dans l'ensemble des branches auxquelles il a
été évalué, de même que le bulletin
étant un document de mesure du rendement de l'élève et de
son évolution au courant d'une année scolaire, il permet aux
enseignants de constater l'écart de l'évolution de
l'élève soit en régression soit en stagnation soit en
progression pour se questionner sur le pourquoi de ce résultat.
34
Pour arriver à conclure sur l'évolution de
l'élève, il sera confronter aux matières suivies et
auxquelles il a été examiné d'une part et son
résultat obtenu par rapport aux autres élèves de sa classe
d'une autre part, c'est pourquoi il sera toujours question pour chaque bulletin
de contenir l'ensemble des branches auxquelles l'élève est
examiné, ses cotes obtenues pour chaque branche à une
période donnée, le pourcentage obtenu qui est le rapport de ses
points obtenus par apport au maximum à atteindre multiplié par
cent, la place qu'il a occupé par rapport aux autres camarades de la
classe, la conduite de l'élève et au final vers la fin de
l'année scolaire dégager la sanction ou la mention de l'ensemble
des résultats obtenus par l'élève si c'est la
réussite ou l'échec. Ainsi synthétiquement le bulletin se
présente de la manière suivante :

35
Critique et proposition de solution
+ Critique
Vu ce système de gestion manuelle des côtes dur
des documents on se rend comptes des certaines failles, telles que :
y' Possibilité pour un enseignant de perdre sa fiche des
cotes ;
y' Possibilité pour un enseignant titulaire de classe
de mal calculer les points des élèves ;
y' Possibilité de retard lors de la proclamation pour
l'institution suite au nombre élevé des élèves et
le temps que doit mettre l'enseignant pour le calcul de chaque bulletin ;
y' Difficulté de retrouver facilement les cotes des
élèves des années antérieurs au cas où
l'élève perdait son bulletin ;
y' Possibilité de retard dans la transmission du
palmarès de l'école auprès de l'inspection tutelle ;
+ Proposition de solution
Au regard de toutes les failles susmentionnées, nous
proposons la solution selon laquelle les points au lieu qu'ils soient inscrits
dans des fiches des cotes qui sont prévisiblement périssables et
vu le gaspillage du temps par les calculs du pourcentage des
élèves nous proposons la solution de miter vers l'utilisation
d'un système informatisé qui permettra à la fois
l'encodage des cotes, le calcul de ces dernières et la transmission de
ces côtes entre les enseignants.
36
Chap II. MODELISATION DU SYSTEME D'INFORMATION
INFORMATISE
Ce chapitre se subdivise en trois sections. La première
section propose les
différentes méthodes de développement
informatique, la deuxième essaye de faire le choix et la description de
la méthode utilisée. Enfin, la dernière section consiste
à faire le développement de la méthode utilisée.
II.1. PRESENTATION DES QUELQUES METHODES DE
DEVELOPPEMENT INFORMATIQUE
Dans la présente section, nous présentons quelques
méthodes utilisées en informatique
pour le développement des systèmes
d'information.
Il s'agit entre autre de notre très chère MERISE,
de l'UP, RUP et en fin l'UP7.
II.1.1. MERISE
MERISE est un acronyme signifiant Méthode d'Étude
et de Réalisation
Informatique par les Sous-ensembles ou pour les
systèmes d'Entreprise. La méthode Merise a comme objectif
d'aider, de guider les concepteurs des systèmes d'information, dans
leurs phases d'analyses, de conception et le développement de
l'applicatif (Jean-Luc BAPTISTE, p.1).
La méthode Merise se caractérise par :
? une approche systémique en ayant une vue de
l'entreprise en terme de systèmes (le système de pilotage, le
système d'information et le système opérant) ;
? une séparation des données (le
côté statique) et des traitements (le côté dynamique)
;
? une approche par niveaux (le niveau conceptuel, le niveau
organisationnel, le niveau logique ainsi que le niveau physique).
II.1.2. UP
UML n'est qu'un langage de modélisation (Joseph Gabay et
David Gabay ; 2008,
p.111). Signalons que nous n'avons pas aujourd'hui dans la
norme, de démarche unifiée pour construire les modèles et
conduire un projet mettant en oeuvre UML. Cependant les auteurs d'UML, ont
décrit, dans un ouvrage de Jacobson (2000) cité par Joseph Gabay
et David Gabay (2008, p.111), le processus unifié (UP, Unified Process)
qui doit être associé à UML. Nous n'allons pas, dans le
cadre de cette section, donner une présentation détaillée
d'UP. Cependant il nous a paru intéressant de dégager les
idées fondatrices d'UP dans le
37
cadre d'une présentation générale. Nous
allons tout d'abord expliciter les principes de la méthode UP. Nous
compléterons ensuite cette présentation générale en
décrivant l'architecture à deux dimensions d'UP, nous passerons
aussi en revue les différentes phases d'UP, et pour finir nous citerons
les activités d'UP.
II.1.2.1. Les principes d'UP
Le processus de développement UP, associé à
UML, met en oeuvre les principes suivants :
V' Processus guidé par les cas d'utilisation :
L'orientation forte donnée ici par UP est de montrer que le
système à construire se définit d'abord avec les
utilisateurs ;
V' Processus itératif et incrémental ;
V' Processus centré sur l'architecture : Les auteurs
d'UP mettent en avant la préoccupation de l'architecture du
système dès le début des travaux d'analyse et de
conception ;
V' Processus orienté par la réduction des
risques : L'analyse des risques doit être présente à tous
les stades de développement d'un système;
Ces principes sont à la base du processus unifié
décrit par les auteurs d'UML. II.1.2.2. Phases et
Itérations du processus Unifié
Le processus unifié, organisé en fonction du
temps, est divisé en quatre phases successives.
V' Inception (Lancement) ;
V' Élaboration ;
V' Construction ;
V' Transition ;
Voici un schéma qui montre les deux dimensions de la
démarche UP.
38

Schéma d'ensemble d'UP (Joseph Gabay et David Gabay ;
2008, p.112). II.1.2.3. Activités du Processus
Dans chaque phase de l'UP, il y a un ensemble de cinq
activités qui doivent être exécutée. Ces
activités sont les suivantes :
V' Expressions des besoins ;
V' Analyse ;
V' Conception ;
V' Implémentation ;
V' Test.
Disons que la société Rational Software,
racheté par IBM, avait mis en place une autre
version d'UP spécifique sous le nom de RUP (Rational
Unified Processus). Dans le point
suivant, nous allons beaucoup plus nous atteler sur les apports
de RUP.
II.1.3. RUP
Selon Joseph Gray et David Gray (2008, p.112), RUP est un
processus basé sur une approche disciplinée afin de bien
maîtriser l'assignation des tâches et la responsabilisation des
différents acteurs participant au cycle de développement du
logiciel. Cela étant, l'objectif principal de cette approche est de
faire appliquer des bonnes pratiques de développement aux
entreprises.
39
Nous allons présenter les apports du RUP en essayant
d'exploiter les éléments ci-après :
V' Les bonnes pratiques ou principes ;
V' Les phases du processus ; V' Les activités du
processus.
II.1.3.1. Les bonnes pratiques
En plus des principes de l'UP, la démarche RUP a fait
son apport en augmentant trois autres principes ou bonnes pratiques suivantes
:
V' Modélisation visuelle ;
V' Vérification continue de la qualité ;
V' Contrôle des changements du logiciel. II.1.3.2.
Les phases du processus
Pareillement à l'UP, l'approche RUP est un processus
à deux dimensions. Comme nous l'avons vu pour l'UP, l'axe horizontal
représente les phases et itérations et l'axe vertical
représente les activités. RUP maintient les quatre phases de l'UP
comme le montre la figure N°17

40
Schéma d'ensemble du RUP (Joseph Gabay et David Gabay
; 2008)
Dans la démarche RUP, il y a un aspect qui s'est
ajouté. L'aspect en question est appelé « jalon ». Un
jalon est un ensemble des tests à accomplir à la fin de chaque
phase et qu'on ne peut passer à la phase suivante que si ces derniers
sont vérifiés.
II.1.3.3. Les Activités du processus
Comme vous le voyez dans la figure N°12, RUP organise 9
activités suivantes :
V' Modélisation métier ;
V' Gestion des exigences ;
V' Analyse et conception ;
V' Implémentation ;
V' Test ;
V' Déploiement ;
V' Gestion de la configuration et du changement ;
V' Gestion des projets ; Environnement.
II.1.4. UP7
La démarche UP7 était proposée par Joseph
Gabay, Directeur de projet informatique
au CNRS-Paris et chargé du cours à
l'Université de ParisDauphin avec David Gabay, directeur chef de projet
chez Cap Gemini une entreprise informatique se trouvant en France. La
démarche est articulée suivant deux axes : les quatre phases qui
correspondent à celles d'UP et sept activités. Ainsi, ils ont
présenté dès ce stade un premier schéma d'ensemble
de la démarche suivant ces deux axes (figure N°18).
41

Schéma d'ensemble de la démarche UP7 (Joseph
Gabay et David Gabay ; 2008)
Le grisé sur le schéma représente
l'effort à consentir pour chaque activité durant les phases d'un
projet. Ainsi par exemple, pour l'activité 3 (Analyse des cas
d'utilisation), l'activité commence légèrement lors de la
phase de lancement puis se déroule principalement lors de la phase
d'élaboration et se termine en phase de construction.
Il est à noter que sur le schéma, la proportion
que représente chaque activité par rapport à l'ensemble de
la charge de développement d'un projet a été
respectée graphiquement. Compte tenu de notre expérience et des
ratios habituellement constatés dans la profession, nous avons retenu la
répartition indicative suivante pour les volumes d'effort à
consentir sur les activités d'un projet (Joseph Gabay et David Gabay ;
2008, p.139).
V' Modélisation métier : 5 % ;
V' Exigences fonctionnelles : 5 % ;
42
y' Analyse des cas d'utilisation : 20 % ;
y' Synthèse de l'analyse : 5 % ;
y' Conception : 10 % ; Implémentation : 40 % ; Test :
15%.
Il importe bien entendu, de tenir compte pour chaque projet de
ses spécificités en termes par exemple de complexité
fonctionnelle, contraintes techniques, et compétence des ressources
affectées. Les activités 6 et 7, « Implémentation
» et « Tests », sont présents sur notre schéma
pour couvrir à ce niveau la totalité des activités en
référence à UP. Dans les lignes qui suivent, nous allons
beaucoup plus développer ces différentes activités.
II.2. CHOIX ET DESCRIPTION DE LA METHODE CHOISIE
II.2.1 Choix de la méthode
Notre choix a été porté sur la
démarche UP7 du fait qu'elle nous permet de faire une conception qui est
beaucoup plus pragmatique et détaillée. Cette approche comme nous
l'avons vu dans sa présentation est une amélioration du Processus
Unifié (UP) car en plus des cinq activités de la démarche
UP, elle entre en profondeur (en détail) en introduisant 6
activités dans le processus de développement.
II.2.2 Description de la méthode UP7
Dans le cadre de notre travail, pour illustrer la description
générale des activités de la démarche, la figure
ci-dessous présente chaque activité avec ses différentes
sous-activités. Une sous-activité aboutit à
l'élaboration d'un ou plusieurs diagrammes UML ou d'un schéma de
support au développement

43
7 - Tests
Activité non traitée dans cet ouvrage
Activité non traitée dans cet ouvrage
6 - Implémentation
5 - Conception
5.1 - Réalisation des choix techniques (FG15)
5.2 - Élaboration des diagrammes de séquence
technique (FG16) 5.3 - Élaboration des diagrammes de classe technique
(FG17) 5.4 - Élaboration du diagramme de paquetage (FG18)
3 - Analyse des cas d'utilisation
3.1 - Élaboration du diagramme des cas d'utilisation
(FG7) 3.2 - Description des cas d'utilisation (FG8)
3.3 - Élaboration des diagrammes de séquence (FG9)
3.4 - Élaboration des diagrammes d'état-transition (FG10) 3.5 -
Élaboration des interfaces utilisateur (FG11) 3.6 - Élaboration
des diagrammes de classe (FG12)
4 - Synthèse de l'analyse
4.1 - Élaboration du diagramme de classe
récapitulatif (FG13) 4.2 - Élaboration de la matrice de
validation (FG14)
1 - Modélisation métier
1.1 - Élaboration du schéma de contexte du
domaine d'étude (FG1) 1.2 - Élaboration du diagramme
d'activité (FG2)
1.3 - Élaboration du diagramme de classe métier
(FG3)
2 - Exigences fonctionnelles
2.1 - Élaboration du diagramme des cas d'utilisation
système (FG4) 2.2 - Élaboration des diagrammes de séquence
système (FG5) 2.3 - Élaboration du schéma de navigation
générale (FG6)

GESTION DU PERSONNEL ENSEIGNANT
COTATION DES ELEVES
DIRECTION D'ETUDE
44
II.3. DEVELOPPEMENT DE LA MODELISATION
PROPREMENT DITE
II.3.1. MODELISATION METIER
II.3.1.1. Schéma de contexte
Vu le tableau de la démarche UP7, il est prévu de
faire en premier un diagramme de contexte
qui permet de situer le processus ou le domaine
étudié par rapport aux autres processus de l'entreprise.
Ainsi, notre système de gestion des côtes se
retrouve en collaboration étroite avec le processus de gestion du
personnel enseignant d'un côté et de l'autre côté
avec la direction d'étude.

Enseignant
45
II.3.1.2. Elaboration du diagramme
d'activité
De part de notre système étudié, nous
avons cinq (5) acteurs qui interviennent et qui jouent un rôle capital
pour la circulation des informations de côte au niveau national. Ces
acteurs sont entre autre :
? Administration générale : elle se charge
d'accepter les demandes de création des inspections et initialise les
valeurs initiales pour l'année scolaire à débuter ;
? Inspection : Elle est chargée de valider la
création ou en d'autre mot accepter le fonctionnement de l'école
au sein du système en validant la création du compte
exprimée par les écoles ;
? Ecole : Elle se charge d'exprimer en premier sa demande de
création de compte puis après validation de compte elle poursuit
avec d'autres activités préconditionnelles pour arriver à
coter les élèves et envoyer les rapports à
l'inspection.
? Enseignant : Il a pour rôle de coter les
élèves dans les branches qu'il enseigne ;
? Enseignant Titulaire : Ce dernier se focalise sur la
visualisation et l'impression des résultats des élèves de
la classe dont il est responsable.
Ainsi, notre diagramme d'activité métier se
présente de la manière suivante :
46
Adn'inistrateur Général
|
Inspelion
|
Ecole
|
Enseignant
|
Titulaire
|
|
|
|
|
|
|
Crier compte
|
|
|
Créercampte
|
|
>
|
S'authentifier
|
|
Créer
|
V
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
compte
|
|
|
|
V
|
|
|
S'authentifier
|
|
|
V
|
|
|
I
|
S'authentifier
|
|
|
V
|
|
|
Coter les heves
|
|
|
|
|
S'authentifier
|
|
i Non
;
|
r Oui
|
|
|
|
(Ajouter les
sections _ii
|
|
1Ajouter lest \ coins }
|
|
|
|
|
|
|
Imprimer les résultats
|
i
|
Valide récole
|
|
Non
|
|
f W\ilit
|
|
V
|
|
|
l --J
|
|
V Validation Inspection
|
Oui
|
~!
|
|
( Ajouter les
|
Rejeter récole ji
|
|
r Valider , récole
|
|
AJauter les sections organisées
|
|
(-
Ajouter les
classes
|
enseignants en créant leurs
|
|
|
Rejeter
_2
|
CValider
|
|
|
iii.
|
|
|
comptes
|
|
|
|
|
V
|
|
|
|
|
CRoairIurscours-
par enseignant ji
|
|
(-Rëapartirletifularat
par lasse }
|
|
|
|
Ajouter les élëves
|
|
Ajouter les cntires de délibération
|
|
|
47
II.3.1.3. Elaboration du diagramme de classe
métier
Administrateur général : Dans le cadre de ce
métier, c'est l'inspection centrale à Kinshasa, qui est
chargée de valider la création des inspections au niveau local ;
Inspection : Ils entrent en jeu quand à valider les écoles se
trouvant sous leur tutelle de sorte qu'elle puisse avoir d'elles les rapports
;
Ecole : dans le métier, elle représente l'organe
qui se charge de louer et de répartir les éléments
nécessaire pour la cotation des élèves ;
Enseignant : Il se charge d'encoder les côtes des
élèves dans les cours qu'il enseigne ; Titulaire : Il a pour
rôle de visualiser et d'imprimer les résultats des
élèves de la classe dont il est responsable ;
Côte : pour chaque élève, il y a une
côte pour un cours qu'il a passé ;
Résultat : C'est l'ensemble des côtes qu'un
élève a obtenu dans les différents cours ;
Ainsi, notre diagramme de classe métier se présente
de la manière ci-dessous :

48
Cffv OWN
Cff:: vtuvr
Cffe ctu v
1
Titulaire
Imprimer
MIs_aJour_oaurs
Alp ut_Cours
AJ ut_Sectlon
Enselgnant
Aimi nist rateur_Gitratral
1
1
Cffvtucr
Co teE lave
Résultat
Mls_aJaur_ sect Ion
49
II.3.2. EXIGENCES FONCTIONNELLES
II.3.2.1. Elaboration du diagramme de cas d'utilisation
système
Partant de la connaissance des acteurs qui interviennent dans
notre système et partant de la
connaissance du rôle à jouer par chacun d'eux, ce
diagramme synthétise le rôle que chacun joue.

III.3.2.2. Diagramme de séquence
système
Pour chaque cas d'utilisation système est attribuer un
diagramme de séquence ainsi ci-dessous
nous représentons quelques diagrammes de séquence
de notre système métier. a. Diagramme de séquence du CU
« Gérer les écoles»
50

b. Diagramme de séquence du CU « Gérer les
cotes

51
c. Diagramme de séquence du CU « Gérer les
élèves »

d. Diagramme de séquence du CU « Imprimer les
résultats »

52
e. Diagramme de séquence du CU « gérer
inspection »

II.3.2.3. Elaboration du schéma de navigation
générale

53
Session
Administrateur général
Session
AdminEcole
Gestion Inspection
Gestion Elève
Gestion Section
Gestion Enseignant
Gestion Cours
Initialisation Année
Session
Enseignant et
Gestion
Cours_Enseigné
Cotation Eleve
Gestion Classe
Affichage Résultat
CONNEXION AU SYSTEME
Gestion Section
Proclamation
Gestion Inscription
Session Inspection
Gestion Titulariat
Gestion Ecole
Gestion Délibération
Palmarès
Accueil
Déconnexion
Paramètre du compte
54
II .3.3. ANALYSE DES CAS D'UTILISATION
II.3.3.1. Elaboration du diagramme de cas
d'utilisation
II.3.3.1.1. Identification des acteurs
Les acteurs d'un système sont les entités
externes ou internes du système qui interagissent avec lui. Nous
appelons acteur principal celui pour qui le cas d'utilisation produit la
plus-value métier ; c'est-à-dire ceux qui utilisent le
système pour atteindre un but. Les acteurs sont donc à
l'extérieur du système et dialoguent avec lui.11
Ainsi les acteurs qui interviennent dans notre système
sont : II.3.3.1.2. Identification des cas d'utilisation
Un cas d'utilisation (Use case) « représente un
ensemble de séquences d'actions réalisées par le
système et produisant un résultat observable intéressant
pour un acteur particulier »12 Les cas d'utilisation permettent
de modéliser les attentes des utilisateurs afin de réaliser une
bonne délimitation du système et également
d'améliorer la compréhension de son fonctionnement.
Le diagramme de cas se compose de trois éléments
principaux :
A. Un Acteur
C'est l'idéalisation d'un rôle joué par
une personne externe, un processus ou une chose qui interagit avec un
système. Il se représente par un petit bonhomme avec son nom
inscrit dessous.
Son rôle est d'interagir directement avec le
système étudié. Un acteur participe à au moins un
cas d'utilisation.

B. Un cas d'utilisation
11 Professeur docteur MUSANGU LUKA 2016-2017,
note du cours de conception de Système d'Information, L1 IG ISP BUKAVU,
inédit ; pp18,31
12 (PhitosMbaa ; 2014, p.44).
55
C'est une unité cohérente représentant
une fonctionnalité visible de l'extérieur. Il réalise un
service de bout en bout, avec un déclenchement, un déroulement et
une fin, pour l'acteur qui l'initie.
Un cas d'utilisation modélise donc un service rendu par
le système, mais n'impose aucun mode de réalisation de ce
service. Il est représenté par une ellipse contenant le nom du
cas (un verbe à l'infinitif), et optionnellement, au-dessus du nom, un
stéréotype.

C. Les relations
Les relations sont utilisées dans ce type de diagramme
pour relier les acteurs et les cas d'utilisations par une relation qui signifie
simplement « participe à » ;


X Y
A part cela nous pouvons démontrer les cas intervenant
dans ce type de diagramme dont :
Inclusion : le cas d'utilisation de base en
incorpore explicitement un autre, de façon obligatoire, à un
endroit spécifié dans ses enchaînements ; Une relation
d'inclusion (formalisé par le mot « include
»tel que se présenter sur la figure en bas)
d'un cas d'utilisation X par rapport à un cas
d'utilisation Y signifie qu'une instance de X
contient le comportement décrit dans Y.
56
Extension : le cas d'utilisation de base en
incorpore implicitement un autre, de façon optionnelle, à un
endroit spécifié indirectement dans celui qui procède
à l'extension ; Une relation d'extension « extend »
d'un cas d'utilisation X par un cas d'utilisation
Y signifie qu'une instance de X peut
être étendue par le comportement décrit dans
Y.13

X Y
Il représente une collection de scénarios
(schémas) qui décrit la façon dont un ou plusieurs acteurs
interagissent avec un système pour atteindre un but. Les
scénarios prennent la forme d'une description textuelle d'actions ou
d'interactions entre un ou des acteurs et le système
modélisé.14
Ainsi, notre diagramme de cas d'utilisation se présente de
la manière suivante :
13 Joseph Gabay et David
Gabay,UML 2 ANALYSE ET CONCEPTION, Ed. Dunod, Paris, 2008, P.65
14 UML2 en action de l'analyse de besoin à la
conception 4ème édition
57
CAS D'UTILISATION GENERALE

Enseignant
Coter las grieves
«I ne ludex
« IncIudlexx
-- Inclulde}
I J I 1
Mis â jour dies cotes
~
~ I +
r

cc I nC Iud x
« Inc Iudexx ., I l -
Val ide r école

inspection
Tdu Iaire
M is à jour des sections
Administrateur général
'Mis a jour du cours, i Ajouter
Cours


Repartir Tes titulaiiats
, 4
4
I 4;}
·
Ajouter les cutines de
dëlitrerâjjo
Ajouter Section
Valider !mimic
Adrr in_Eaole
Répartir les cours enseignés

411M-dinateur pour
|
|
|
suspend re école
|
|
|
|
4 f %`
eaIncluderr , , + <In lude
|
|
|
|
|
|
|
|
«I nc luldirx
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
l
JF , ,4 i
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L
Incli L 1
a -/I y J L, h
Inscrire les
isléves'~ `;- -
'yÿln cludaxx
1
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· -
++ 4
++clnckibilex?y , i
;'
I L l ' i
f «Inoludexx ' '~
Lh- '
I i ,111CkYcI ,
L 4f
1 /
{j Inc ludaFx L 1 r
Suspendre Inspection
|
58
II.3.3.2. Description des cas d'utilisation
A chaque cas d'utilisation doit être associé une
description textuelle des interactions entre l'acteur et le système et
les actions que le système doit réaliser en vue de produire les
résultats attendus par les acteurs.
La description textuelle d'un cas d'utilisation est
articulée en six points :
· Objectif : décrire succinctement le contexte et
les résultats attendus du cas d'utilisation
· Acteur concerné : le ou les acteurs
concernés par le cas doivent être identifiés en
précisant globalement leur rôle.
· Pré condition : Si certaines conditions
particulières sont requises avant l'exécution du cas, elles sont
à exprimer à ce niveau ;
· Post conditions : Par symétrie, si certaines
conditions particulières doivent être réunies après
l'exécution du cas, elles sont à exprimer à ce niveau.
· Scénario nominal : il s'agit là du
scénario principal qui doit se dérouler sans incident et qui
permet d'aboutir au résultat souhaité.
· Scénario alternatif : les scénarios,
secondaires ou correspondant à la résolution d'anomalies, sont
à décrire à ce niveau. Le lien avec le scénario
principal se fait à l'aide d'une numérotation
hiérarchisée (1, 1a, 1.1b...) rappelant le numéro de
l'action concernée.
Vu le nombre élevé des cas d'utilisation, il
nous sera un peu embrouillant de faire la description textuelle de chacun
d'eux, pour ce faire, nous choisirons certains d'entre eux seulement.
a. Cas d'utilisation « S'authentifier »
CU : S'authentifier
|
Objectif : Ce CU permet à un
utilisateur de se connecter au système.
|
Acteur : Administrateur
général, Inspection, Admin Ecole, Enseignant, Titulaire
|
Pré conditions : Existence des
identifiants dans le système
|
Scénario nominal
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL
|
59
« DEBUT »
1 : Le système invite l'utilisateur à entrer son
login et son mot de passe
2 : L'utilisateur soumet son login et son mot de passe
3 : Le système vérifie l'existence des
identifiants
4 : Le système ouvre la session de l'utilisateur «
FIN »
|
Scénario alternatif
DESCRIPTION DU SCENARIO ALTERNATIF
Le login ou le mot de passe est incorrect : ce scénario
commence au point 3 du scénario nominal
1 : Le système informe l'utilisateur que les
données saisies sont erronées et le scénario reprend au
point 1 du scénario nominal
b. Description textuelle du cas d'utilisation « Engager
enseignant »
CU : Ajouter enseignant
|
Objectif : Ce CU permet à
l'administrateur d'une école d'engager un enseignant dans son
école
|
Acteur : Admin Ecole
|
Pré conditions : Existence des
identifiants dans le système et authentification de l'admin
|
Scénario nominal
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL « DEBUT »
1 : Le système fournit à l'admin la page d'ajout
d'un enseignant
2a : Il Peut sélectionner l'enseignant s'il existe et
soumettre la page 3a : Il Confirme l'engagement de l'enseignant
|
60
4a : Le système enregistre l'engagement
2b: Il commence directement par saisir les informations de
l'enseignant et soumet la page 3b : Le système vérifie le risque
de non redondance des données
4b : Le système enregistre l'enseignant et son engagement
dans l'école « FIN »
|
Scénario alternatif
DESCRIPTION DU SCENARIO ALTERNATIF
Erreur de redondance des données : ce scénario
commence au point 3b du scénario nominal
1 : Le système informe l'administrateur que
l'enseignant existe déjà dans le système et le
scénario reprend au point 1 du scénario nominal
c. Description textuelle du CU « Valider école
»
CU : Valider école
|
Objectif : Ce CU permet à une
inspection de pouvoir décider sur l'acceptation ou le rejet de la
création du compte d'une école
|
Acteur : Admin Ecole
|
Pré conditions : Existence
des identifiants dans le système, authentification de l'inspection et
création d'un compte par une école
|
Scénario nominal
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL « DEBUT »
1 : Le système fournit à l'inspection la page de
visualisation des écoles
2 : Sélection d'une nouvelle demande de création
d'une école
3 : Le système affiche les informations concernant la
nouvelle école
4 : L'inspection valide ou rejette l'école
5 : Le système enregistre la décision et renvoie le
message de confirmation « FIN »
|
61
Scénario alternatif
DESCRIPTION DU SCENARIO ALTERNATIF
Aucun scénario
d. Description textuelle du CU « coter les
élèves »
CU : Coter les élèves
|
Objectif : Ce CU permet à un
enseignant d'encoder les côtes des élèves
|
Acteur : Enseignant
|
Pré conditions : Existence des
identifiants dans le système, authentification de l'enseignant
|
Scénario nominal
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL « DEBUT »
1 : Le système fournit à l'enseignant la page de
cotation des élèves
2 : L'enseignant Soumet la classe dans laquelle il veut encoder
les cotes
3 : Le système recherche affiche les élèves
de la classe ainsi que les cours enseignés par l'enseignant dans la
classe
4 : L'enseignant soumet le cours et la période
5 : Le système vérifie la non cotation du cours
dans la classe à la période choisie et permet l'encodage
6 : L'enseignant encode les cotes et soumet l'encodage
7 : Le système enregistre la cote si >=0 et <=max
8 : Le message de confirmation « FIN »
|
Scénario alternatif
|
DESCRIPTION DU SCENARIO ALTERNATIF
|
62
Enseignant n'a pas des cours dans la classe
sélectionnée : ce scénario commence au point 3 du
scénario nominal
1 : Le système n'affiche pas de cours et le
scénario reprend au point 1 du scénario nominal Le cours est
déjà côté à la période : ce
scénario commence au point 5 du scénario normal
2 : Le système ne permet pas l'encodage des côtes et
le scénario reprend au point 4 du scénario normal
|
e. Description textuelle du CU « Imprimer les
résultats »
CU : Imprimer les résultats
|
Objectif : Ce CU permet à un
titulaire de pouvoir imprimer les résultats des élèves
|
Acteur : Titulaire
|
Pré conditions : Existence des
identifiants dans le système, authentification du titulaire
|
Scénario nominal
|
DESCRIPTION DU SCENARIO NOMINAL « DEBUT »
1 : Le titulaire demande la page de visualisation des
résultats
2 : Le système présente la liste des
élèves dans la classe où l'enseignant est titulaire
3 : Le titulaire sélectionne l'élève
4 : Le système affiche le résultat concernant
l'élève
5 : Le titulaire imprime le résultat « FIN »
|
Scénario alternatif
|
DESCRIPTION DU SCENARIO ALTERNATIF
Le titulaire n'a aucune classe où il est titulaire dans
l'année encours : ce scénario commence au point 2 du
scénario nominal
1 : Le système n'affiche pas des élèves et
le scénario reprend au point 1 du scénario nominal
|
63
II.3.3.3. Elaboration des diagrammes de
séquence
L'élaboration du diagramme de séquence a pour
objectif de représenter les entre les objets en
indiquant la chronologie des échanges. Cette
représentation peut se réaliser par cas d'utilisation en mettant
en considération les différents scénarios
associés.
Pour ce qui est de notre travail nous allons encore
représenter les diagrammes de séquence des quelques cas
d'utilisation et cela un cas d'utilisation par acteur vu le grand nombre des
cas d'utilisation qui constitue notre système.
a) Diagramme de séquence « Engager Enseignant
»

b) Diagramme de séquence « S'authentifier »

64
c. Diagramme de séquence « Valider école
»

d. Diagramme de séquence « Coter élève
»

65
e. Diagramme de séquence « Imprimer les
résultats »


Si rejetée
66
II.3.3.4. Elaboration du diagramme
d'état-transition
Inspection
Se présenter à l'école pour
enregistrement
C réer Cam pte
Si in3peCtianrejet{e
Inspection
Prospect
Inspection En Si nspectibnvalid&
attente
Enseignant
Inspection Rejet&
Ecole Prospect
C réer Carr pte écale
Ecole Enatt€nte
École rejetée
67
II.3.3.5. Elaboration du diagramme de classe
Le diagramme de classe permet de donner la
représentation statique du système à développer.
Cette représentation est centrée sur les concepts de classe et
d'association. Chaque classe se décrit par les données et les
traitements dont elle est responsable pour elle-même et vis-à-vis
des autres classes. Les traitements sont matérialisés par les
opérations. La description du diagramme de classe est fondée sur
:
? le concept d'objet ;
? le concept de classe comprenant les attributs et les
opérations ; les différents types d'association entre classes.
II.3.3.5.1. Objet
Un objet est un concept, une abstraction ou une chose qui a un
sens dans le contexte du système à modéliser. Chaque objet
a une identité et peut être distingué des autres sans
considérer a priori les valeurs de ses propriétés (MUSANGU
LUKA ; 2015-2016, p.63).
Exemple : la figure ci-dessous montre des
exemples d'objets physiques (une chaise, une voiture, une personne, un
vélo) et d'objets de gestion (la Commande n° 12, le Client
Durand).

Exemples d'objets physiques et d'objets de gestion
(MUSANGU
LUKA ; 2015-2016, p.63)
68
II.3.3.5.2. Classe, attribut, opération et
association a) Classe
Une classe décrit un groupe d'objets ayant les
mêmes propriétés (attributs), un même comportement
(opérations), et une sémantique commune (domaine de
définition). Un objet est une instance d'une classe. La classe
représente l'abstraction de ses objets. Au niveau de
l'implémentation, c'est-à-dire au cours de l'exécution
d'un programme, l'identificateur d'un objet correspond une adresse
mémoire (MUSANGU LUKA ; 2015-2016, p.64). o Formalisme
général et exemple
Une classe se représente à l'aide d'un rectangle
comportant plusieurs compartiments.
Les trois compartiments de base sont :
· la désignation de la classe,
· la description des attributs,
· la description des opérations.
Deux autres compartiments peuvent être aussi
indiqués :
· la description des responsabilités de la
classe,
· la description des exceptions traitées par la
classe.
Il est possible de manipuler les classes en limitant le
niveau de description à un nombre réduit de compartiments selon
les objectifs poursuivis par le modélisateur. Ainsi les situations
suivantes sont possibles pour la manipulation d'une description restreinte de
classe :
· description uniquement du nom et des
caractéristiques générales de la classe,
· description du nom de la classe et de la liste
d'attributs.
La figure N° 32 montre le formalisme
général des compartiments d'une classe et des premiers
exemples.
69

Formalisme général d'une classe et exemple
(MUSANGU LUKA ; 2015-2016, p.65) b) Attribut
Un attribut est une propriété
élémentaire d'une classe. Pour chaque objet d'une classe,
l'attribut prend une valeur (sauf cas d'attributs multi values) (Joseph Gabay
et David Gabay ; 2008, p.20).
o Formalisme et exemple
La figure N° 33 montre le formalisme général
d'attributs d'une classe et un exemple.

Figure N°33 : Formalisme d'attributs de classe et
exemple (Joseph Gabay et David
Gabay ; 2008, p.20)
o Caractéristiques
Le nom de la classe peut être qualifié par un
« stéréotype ». La description complète des
attributs d'une classe comporte un certain nombre de caractéristiques
qui doivent respecter le formalisme suivant (Joseph Gabay et David Gabay ;
2008, p.20):
Visibilité/Nom attribut : type [= valeur initiale
{propriétés}]
70
? Visibilité ;
? Nom d'attribut : nom unique dans sa classe ;
? Type : type primitif (entier, chaîne de
caractères...) dépendant des types disponibles dans le langage
d'implémentation ou type classe matérialisant un lien avec une
autre classe ;
? Valeur initiale : valeur facultative donnée à
l'initialisation d'un objet de la classe ;
? {propriétés} : valeurs marquées
facultatives (ex. : « interdit » pour mise à jour interdite)
;
Dans le cadre de notre travail, nous avons utilisé
certains attributs et qui sont énumérés dans le tableau
ci-dessous :
Tableau N°2 : Tableau descriptif d'attributs
Nom de la classe
|
Nom attribut
|
Type
|
ELEVE
|
IdEleve
|
Int(10)
|
Nom
|
Varchar (30)
|
Post nom
|
Varchar (30)
|
Prénom
|
Varchar (30)
|
Sexe
|
Varchar(1)
|
Datenaissance
|
Date
|
Lieunaissance
|
Varchar(100)
|
ENSEIGNANT
|
IdEnseignant
|
Int(10)
|
Nom
|
Varchar(30)
|
Postnom
|
Varchar(30)
|
Prenom
|
Varchar(30)
|
Sexe
|
Varchar(1)
|
Datenaissance
|
Date
|
Lieunaissance
|
Varchar(100)
|
Telephone
|
Varchar(14)
|
71
Niveau
|
Varchar(30)
|
Domaine
|
Varchar(100)
|
Idclasse
|
Int(10)
|
Nom
|
Varchar(30)
|
Section
|
Int(10)
|
NombreEleveMax
|
Int(4)
|
Niveau
|
Int(2)
|
Ecole
|
Int(10)
|
Etat
|
Varchar(10)
|
Idsection
|
Int(10)
|
Section
|
Int(3)
|
Nom
|
Varchar(60)
|
Ecole
|
Int(10)
|
Idsection
|
Int(3)
|
Nom
|
Varchar(Nom)
|
Idcours
|
Int(10)
|
Nom
|
Varchar(100)
|
IdcoursEnseigne
|
Int(10)
|
Nom
|
Varchar(100)
|
Idcours
|
Int(10)
|
Idclasse
|
Int(10)
|
Idecole
|
Int(10)
|
Idenseignant
|
Int(10)
|
Ponderation
|
Int(5)
|
AnneeScolaire
|
Varchar(10)
|
Idecole
|
Int(10)
|
Nom
|
Varchar(100)
|
Pays
|
Varchar(60)
|
Province
|
Varchar(60)
|
CLASSE
SECTION
SECTION INITIALE
COURS
COURSENSEIGNE
ECOLE
72
INSPECTION
COTE
INSCRIPTION
Ville_Territoire
|
Varchar(60)
|
Num_Agrement
|
Varchar(30)
|
Arrete
|
Varchar(100)
|
Type
|
Varchar(30)
|
Commune
|
Varchar(30)
|
Code
|
Varchar(30)
|
Inspection
|
Int(10)
|
IdInspection
|
Int(10)
|
Province
|
Varchar(30)
|
CodeProvince
|
Varchar(3)
|
Arrete
|
Varchar(100)
|
Etat
|
Varchar(10)
|
Idcote
|
Int(30)
|
IdEleve
|
Int(10)
|
Cours
|
Int(10)
|
Idclasse
|
Int(10)
|
Annee_Scolaire
|
Varchar(10)
|
P1
|
Int(4)
|
P2
|
Int(4)
|
P3
|
Int(4)
|
P4
|
Int(4)
|
Exam1
|
Int(4)
|
Exam2
|
Int(4)
|
Idinscription
|
Int(10)
|
Eleve
|
Int(10)
|
Classe
|
Int(10)
|
Ecole
|
Int(10)
|
DateInscription
|
Date
|
Nom
|
Varchar(100)
|
73
|
ETAT
|
Varchar(10)
|
USER
|
Iduser
|
Int(10)
|
Login
|
Varchar(255)
|
Password
|
Varchar(255)
|
Type
|
Varchar(30)
|
ENSEIGNER
|
IdEnseigner
|
Int(10)
|
IdEnseignant
|
Int(10)
|
Nom
|
Varchar(100)
|
Idecole
|
Int(10)
|
DateEngagement
|
Date
|
Duree
|
Varchar(30)
|
Etat
|
Varchar(10)
|
DELIBERATION
|
Iddeliberation
|
Int(10)
|
Idecole
|
Int(10)
|
Classe
|
Int(10)
|
Niveau
|
Int(10)
|
Section
|
Int(10)
|
Critere_Deliberation
|
Int(10)
|
BaseCritere
|
Varchar(30)
|
Motif
|
Varchar(60)
|
NbreCoursDeliberation
|
Int(10)
|
NbreCoursReussirObli
|
Int(10)
|
Annee_Scolaire
|
Varchar(10)
|
TITULARIAT
|
Idtitulaire
|
Int(10)
|
Enseignant
|
Int(10)
|
Classe
|
Int(10)
|
Annee_Scolaire
|
Varchar(10)
|
Ecole
|
Int(10)
|
Source : nos propres compilations
74
c) Opération
Une opération est une fonction applicable aux objets
d'une classe. Une opération permet de décrire le comportement
d'un objet. Une méthode est l'implémentation d'une
opération (Joseph Gabay et David Gabay ; 2008, p.20).
Formalisme et exemple
La signature d'une méthode correspond au nom de la
méthode et la liste des paramètres en entrée. La figure
N°34 montre le formalisme et un exemple de représentation
d'opérations de classe.

Formalisme et exemple d'opérations de classe (Joseph
Gabay et David
Gabay ; 2008, p.20)
d) Association
Un lien est une connexion physique ou conceptuelle entre
instances de classes donc entre objets. Une association décrit un groupe
de liens ayant une même structure et une même sémantique. Un
lien est une instance d'une association. Chaque association peut être
identifiée par son nom. Une association entre classes représente
les liens qui existent entre les instances de ces classes (Joseph Gabay et
David Gabay ; 2008, p.23).
Formalisme et exemple

75
Formalisme et exemple d'association (Joseph Gabay et David
Gabay ; 2008, p.23) III.3.3.4.3. Identification des
classes
Après notre analyse, nous avons recensé les
classes ci-après pour le traitement des présences des agents :
1. Inspection
2. Ecole
3. Section
4. Classe
5. Enseignant
6. Enseigner
7. Titulaire
8. Elève
9. Inscription
10. SectionOrganisee
11. Cours
12. CoursEnseigner
13. Cote
14. Deliberation
15. Critere
Multiplicité
La multiplicité indique un domaine de valeurs pour
préciser le nombre d'instance d'une classe vis-à-vis d'une autre
classe pour une association donnée. La multiplicité peut aussi
être utilisée pour d'autres usages comme par exemple un attribut
multi-valué. Le domaine de valeurs est décrit selon plusieurs
formes (Joseph Gabay et David Gabay ; 2008, pp.24-25):
76
y' Intervalle fermé - Exemple : 2, 3..15.
y' Valeurs exactes - Exemple : 3, 5, 8.
y' Valeur indéterminée notée * - Exemple :
1..*.
o Dans le cas où l'on utilise seulement *, cela traduit
une multiplicité 0..*.
o Dans le cas de multiplicité d'associations, il faut
indiquer les valeurs minimale et maximale d'instances d'une classe
vis-àvis d'une instance d'une autre classe.
Exemples

Exemple de multiplicités (Joseph Gabay et David Gabay
; 2008, p.25)
Après avoir dégagé le dictionnaire de
données épuré (tableau N°2), nous pouvons
dégager les classes, les règles de gestion ainsi que les
multiplicités dans le tableau suivant :
Les règles de gestion ainsi que les
multiplicités
N
°
|
Association
|
Classe d'objet
|
Multiplicité
|
Règle de gestion
|
source
|
Cible
|
Source
|
Cible
|
1
|
Appartenir
|
Inspection
|
Ecole
|
1..*
|
1
|
Une inspection peut appartenir à une ou plusieurs
pendant qu'une école n'appartient qu'à une seule inspection
|
2
|
Inscrire
|
Elève
|
Classe
|
1..*
|
1..*
|
Un élève peut s'inscrire dans une ou plusieurs
classes et dans une classe
|
77
|
|
|
|
|
|
peut s'inscrire plusieurs élèves.
|
3
|
Enseigner
|
Ecole
|
Enseignant
|
1..*
|
1..*
|
Un enseignant peut enseigner dans une ou plusieurs
écoles et dans une école
peut enseigner un ou plusieurs enseignants
|
4
|
Organiser
|
Ecole
|
Section
|
1..*
|
1..*
|
Une école peut organiser une ou
plusieurs sections de même qu'une
section peut être organisée par plusieurs
écoles
|
5
|
Gérer
|
Classe
|
Enseigner
|
1..*
|
1..*
|
Un enseigner peut gérer une ou
plusieurs classes et une classe peut être
gérée par un ou plusieurs enseigner
|
6
|
Enseigner
|
Enseigner
|
Classe
|
Cours
|
1..*
|
1..*
|
1..*
|
Un ou plusieurs cours peuvent être
enseignés par un ou plusieurs
enseignés dans une ou plusieurs
classes.
|
7
|
Coter
|
CoursEnsei gne
|
Inscription
|
1..*
|
1..*
|
Un ou plusieurs élèves inscrits peuvent
être cotés dans un ou plusieurs cours enseignés.
|
8
|
Concerner
|
Cote
|
Délibération
|
1
|
1..*
|
Une cote ne peut concerner qu'une
seule délibération pendant
qu'une délibération peut concerner une ou plusieurs cotes
|
9
|
Avoir
|
Délibératio n
|
Critère
|
1..*
|
1
|
Un critère ne peut avoir qu'une et une
seule délibération pendant
qu'une délibération peut avoir un ou plusieurs
critères.
|
Source : nos propres compilations
Ainsi notre diagramme de classe récapitulatif se
présente de la manière suivante :
78
H. 3.4. SYNTHESE DE L'ANALYSE

1 Con2erncr
Appartenir
1
1..-
Gérer
1
Avoir
411110
En neiq nor
Deliberation
- Iddel iberato n.: I nt
-C ntereDeli beration : Int -BaseCntere : Text -NbrCou rsDelib :
Int -NbrCou is Reuss irC bl : Int -An nec_ Sea lai re : Text
-Niveau : Int -Section : Int
Enseignor
1
__Iverl indows
1 Avoir
Ins;.rire
Cote
SectibnOrganiser
Concerner
Programma
-IdProgramme : Int -An nee_ Sco lai ne : Text -Etat : Text
C lassa
-Idclasse : Int -Nom : Text -NombreSanc : Int -Niveau : Int
-NbreEleveMax : Int
EIa Ya
-Ideleve : Int
-NomEleve : Text -PostnomEleve : Text -PrenamEleve : Text
-SexeEleve : Text -AdresseEleve : Text -atenaissanceEleve ! Date
-LieunaissanceEleve : Text
+Ajoute r( j +Moder()
Eco le
- Ideoa le : Int -NomEcole : Text -Province ! Text
- Vil le_Terr : Text
-Type : Text -Arrete Text
- Num_agreation : Text
+Ajeuter() +Moder() +Suspendre()
SactJo n Organ Isar
-Idsectbndrg : Int -NbrClasse Int
+A jouter() +Medttier() +Supprimer(]
cos
-Iduote : Int
-P1 : Int -P2: Int -Exam1 : Int
-P3 : Int
-P4 : Int
-Exam2 : Int
-Anne Scalaire : Text
+Ajouter() +Moder() +Supprimer()
Section
-Idsection : Int -NomSection : Text
+A jouter( } +M od rfer() +Supprirrer()
Titularlat
- Idtitu jai re : Int
-Anne SSalaire : Text -Ecole : Int
+Ajoute r( ) +M od ther() +5 u pprime r( )
Enseigner
-Idenseigner -DateErgagement : Date
+Ajouter() +M od ifier() +5upprimer(j
Inspection
-Idinspection : Int -Province :Text -CodeProvince : Text -Arrete
: Text
+A joute r() +Ma:Mier° +Supprimer()
Inscription
-Idinscriptian : Int -Datei ascription : Date -Anne Scalaire :
Text
+Ajouter() +Moder() +Su poring r(j
Cour son sali] ne
- IdooursEns : Int
- Ponderation : Int -An nee Scalaire:Text
i-A joute r) +Modifier() +Supprirnr(j
Cours
-Idcaurs Int -NormCours : Text
+Ajouter() +Modttier() +Supprimer()
Enseignant
-Idenseignant : Int
- Nom : Text -Postnom : Text -Prenom : Text
- Sexe : Text
-Adresse : Text -Telephone : Text
- Datenaissanoe : Date -Lieunaissarxe : Text -Niveau : Text
-Domaine : Text
+Ajouter()
+S u pprime r( ) +M od ifier()
Crltere
-Idoritere : Int
- orders : text -Niveau : Int -Section : Int
- Anne Scolaire : Text
+Ajouter() 1-Modirierjj +Supprimer()
II.3.4.1. Diagramme de classe récapitulatif
79
II.3.4.2. Elaboration de la matrice de validation
La matrice de validation permet de vérifier que l'analyse
du cas est complète, c'est-à-dire que
tous les cas d'utilisation métier ont été
intégrés. Elle permet aussi d'établir une correspondance
entre les cas d'utilisation métier et les cas d'utilisation
d'analyse.
Cas d'utilisation métier
|
Cas d'utilisation Analyse
|
Gérer Elève
|
Ajouter Elève
|
Mis à jour Elève
|
Ajouter Inscription
|
Mis à jour Inscription
|
Gérer Scolarité
|
Ajouter Enseignant
|
Mis à jour Enseignant
|
Ajouter coursEnseigne
|
Mis à jour coursEnseigne
|
Ajouter section Organisée
|
Mis à jour section Organisée
|
Répartir titulariat
|
Ajouter critère de délibération
|
Mis à jour critère de délibération
|
Modifier répartition titulariat
|
Ajouter classe
|
Modifier classe
|
Gérer les cotes
|
Coter les élèves
|
Mis à jour des cotes
|
Gérer Inspection
|
Valider Inspection
|
Suspendre Inspection
|
Gérer école
|
Valider Ecole
|
Suspendre Ecole
|
Imprimer résultat
|
Imprimer résultat
|
Imprimer Fiche des cotes
|
80
II.3.5 CONCEPTION
II.3.5.1. Réalisation des choix techniques
Pour répondre aux contraintes de performance
vis-à-vis de notre système de gestion national des côtes
qui sont de permettre l'accès à ce dernier en tout moment et
n'importe où de tous les utilisateurs de notre système, il est
primordial que ce dernier soit en réseau. Ainsi, pour cette fin, nous
allons créer un site web permettant à toutes les écoles et
les inspections de pouvoir se connecter au système. Pour se faire, notre
système aura à oeuvrer en 3tiers dans lequel on aura un client
demandant à manipuler une information qui sera stocker dans une base de
donnée sur un serveur.
II.3.5.2. Elaboration des diagrammes de séquence
technique
Pour ce point nous allons prendre en compte 2 cas
d'utilisation afin de schématiser notre diagramme de séquence
technique :
? Ajouter critère de délibération ;
? Suspendre/Réactiver une école
a. Diagramme de séquence technique « Ajouter
critère de délibération »

81
b. Diagramme de séquence technique
«Suspendre/Réactiver une école »

II.3.5.3. Elaboration des diagrammes de classe technique
a. Cas d?utilisation « Ajouter critère de
délibération »

82
b. Cas d?utilisation « Suspendre/Réactiver
école »

II.3.5.4. Elaboration des diagrammes de paquetage
Un paquetage regroupe des éléments de la
modélisation appelés aussi membres,
portant sur un sous-ensemble du système (Joseph Gabay et
David Gabay ; 2008, p.69). Le découpage en paquetage doit traduire un
découpage logique du système à construire qui corresponde
à des espaces de nommage homogènes.
Le futur système que nous allons mettre en place sera
constitué des packages présentés ci-dessous :
83

II.3.6. IMPLEMENTATION
Pour ce point, il est question de faire la production de notre
logiciel de gestion des
côtes sous forme des composants. Ainsi, dans le
présent point, nous allons décrire les collaborations d'instances
qui constituent des fonctions particulières de notre système
(diagramme de structure composite). Enfin, nous allons présenter la
manière dont notre système sera déployé pour son
utilisation (diagramme de déploiement).
II.3.6.1. Elaboration du diagramme de structure
Composite
Le diagramme de structure composite permet de décrire des
collaborations d'instances
(de classes, de composants...) constituant des fonctions
particulières du système à développer.
Une collaboration représente un assemblage de
rôles d'éléments qui interagissent en vue de
réaliser une fonction donnée. Il existe deux manières de
représenter une collaboration (Joseph Gabay et David Gabay ; 2008, p.73)
:
84
V' représentation par une collaboration de rôles
;
V' représentation par une structure composite : le
diagramme de structure
composite.
Pour notre cas, nous allons utiliser la première
représentation qui s'avère être la plus brève et
synthétique que possible. Ainsi, notre diagramme de structure composite
se présente de la manière ci-dessous :

II.3.6.1. Elaboration du diagramme de
déploiement
Le diagramme de déploiement permet de représenter
l'architecture physique supportant
l'exploitation du système. Cette architecture comprend des
noeuds correspondant aux supports physiques (serveurs, routeurs,...) ainsi que
la répartition des artefacts logiciels (bibliothèques,
exécutables...) sur ces noeuds.
Un noeud correspond à une ressource matérielle de
traitement sur laquelle des artefacts seront mis en oeuvre pour l'exploitation
du système. Les noeuds peuvent être interconnectés pour
former un réseau d'éléments physiques.
En ce qui concerne le déploiement de notre système
il faudra qu'il y ait :
? Un serveur d'application : cette partie regorge toutes les
maquettes mises en place afin de matérialiser toutes les
fonctionnalités prévues pour le bon fonctionnement du
85
système. Celles-ci, seront stockées sur un
serveur distant (serveur web) pour permettre la communication du système
avec tous les intervenants de ce dernier ;
? Un serveur de base de données : celui-ci constitue le
support de stockage des informations liées au système. Comme le
premier, il sera aussi logé sur ce même serveur distant pour les
mêmes fins que son prédécesseur ;
? Un serveur web : c'est celui qui permettra la communication
entre les utilisateurs le serveur de BDD et le serveur d'application.
Pour ce faire, pour se connecter au système, les
utilisateurs auront besoin d'un modem afin de se connecter.
Ainsi notre diagramme de déploiement se présente de
la manière suivante :

II.3.7. TESTS
Les tests permettent de vérifier :
? La bonne implémentation de toutes les exigences
(fonctionnelles et techniques),
? Le fonctionnement correct des interactions entre les objets, ?
La bonne intégration de tous les composants dans le logiciel
Ainsi, tout au long de la réalisation du système
nous avons eu à tester et à vérifier que le système
répond aux besoins préétablis d'avance.
86
Chap III. CONCEPTION ET PRESENTATION DE L'APPLICATION
OU
RESULTAT DU TRAVAIL
Dans ce chapitre, il est question de présenter les
éléments qui nous ont permis à la conception de ce
système et à montrer le résultat de ce travail.
III.1. OUTILS DE DEVELOPPEMENT ET ENVIRONNEMENT
D'IMPLEMENTATION
III.1.1. LES ELEMENTS MATERIELS
Pour le développement de notre système, nous avons
utilisé un ordinateur ayant des
caractéristiques suivantes :
Nom du système d'exploitation : Microsoft Windows 8.1
Entreprise
Version : 2013 Microsoft corporation
Modèle : Hp EliteBook 6930p
Type du système : système d'exploitation 32 bits,
processeur x64
Disque dur 320 Go
Processeur Intel(R) Core (TM) 2 Duo CPU P8600 @ 2.40GHz, 2.40
MHz,
Mémoire physique (RAM) installée 2,00 Go (1.87Go
utilisable)
III.1.2. LES OUTILS IMMATERIELS
Quant aux éléments immatériels
utilisés lors du développement de notre système nous avons
eu à utiliser wampserver en tant que serveur web par défaut
fonctionnant en local afin de voir la manière dont le système
pourra fonctionner une fois mis sous réseau, nous avons recouru à
l'éditeur de texte « sublime text » afin d'écrire nos
lignes de code. Ci-dessous, nous détaillons l'ensemble des
éléments utilisés afin de développer notre
système.
A. WAMPSERVER
WampServer est une plateforme de développement Web de
type WAMP, permettant de faire fonctionner localement (sans avoir
à se connecter à un serveur externe) des scripts PHP.
WampServer n'est pas en soi un logiciel, mais un environnement comprenant deux
serveurs (Apache et MySQL), un interpréteur de script
(PHP), ainsi que phpMyAdmin pour l'administration Web des bases
MySQL.
Il dispose d'une interface d'administration permettant de
gérer et d'administrer ses serveurs au travers d'un tray icon
(icône près de l'horloge de Windows)15.
15
https://fr.wikipedia.org/wiki/WampServer
consulté le, 12/06/2020 à 11h24
87

Interface d?administration WampServer
B. Le langage SQL
SQL (en sigle Structured Query Language, en français
langage de requête structurée) est un langage informatique
normalisé servant à exploiter des bases de données
relationnelles. La partie langage de manipulation des données de SQL
permet de rechercher, d'ajouter, de modifier ou de supprimer des données
dans les bases de données relationnelles.16 Ce langage nous a
aidés dans la manipulation des données de la base de
données MySQL (ajout, recherche, modification et suppression des
données dans la base de données) comme prévoie son
fonctionnement.
C. Le serveur MySQL17
MySQL est le Système de Gestion de Base de
Données Relationnelle(SGBDR) Open source le plus répandu dans le
monde. Il est développé par MySQL AB, une entreprise
suédoise.
16
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Structured
Query Language consulté le 12/06/2020 à 12h30
17
http://www.mysql.com/consulté
le 12/06/2020 à 13h12'
88
Le SQL dans «MySQL» signifie «Structured Query
Language» : le langage standard pour les traitements de bases de
données. MySQL est Open Source. Open Source (Standard Ouvert) signifie
qu'il est possible à chacun d'utiliser et de modifier le logiciel. Tout
le monde peut le télécharger sur Internet et l'utiliser sans
payer aucun droit. Toute personne en ayant la volonté peut
étudier et modifier le code source pour l'adapter à ses besoins
propres. Toutefois, si vous devez intégrer MySQL dans une application
commerciale, vous devez vous procurer une licence auprès de MySQL AB.
Le SGBD MySQL est supporté par un large éventail
d'outils. MySQL est surtout installé pour les applications Web, ce SGBD
est solide et utilisé par de grands groupes spécialisés
dans l'Internet. Plusieurs pilotes natifs de type 4 sont disponibles pour MySQL
et sont conseillés pour une utilisation en Java.
Il est très utilisé dans les projets libres et
dans le milieu industriel. MySQL est un SGBDR facile à utiliser qui
convient très bien pour la plupart des sites web. La rapidité de
développement a été, depuis le début l'objectif
principal de ceux qui l'ont écrit. Pour cela ils ont
décidé de proposer moins de fonctionnalités, mais son
installation et son utilisation sont plus aisées.
MySQL couvre plusieurs avantages entre autre :
V' Il est ouvert à des nombreux langages
de programmation ;
V' Un cout réduit ;
V' Une simplicité de configuration et
d'apprentissage ;
V' Sa portabilité ;
V' L'accessibilité de son code source
;
V' La disponibilité du support.
D. Le langage html
Nous nous sommes servis du langage HTML pour la
présentation des pages Web
contenues dans ce travail.
HTML veut dire HyperText Markup Language.
Généralement abrégé HTML, est le format de
données conçu pour représenter les pages web. C'est un
langage de balisage permettant d'écrire de l'hypertexte, d'où son
nom. HTML permet également de structurer sémantiquement et
logiquement et de mettre en forme le contenu des pages, d'inclure des
ressources multimédias dont des images, des formulaires de saisie, et
des programmes
89
informatiques. Il permet de créer des documents
interopérables avec des équipements très variés de
manière conforme aux exigences de l'accessibilité du web. Il est
souvent utilisé conjointement avec le langage de programmation
JavaScript et des feuilles de style en cascade (CSS). HTML est initialement
dérivé du Standard Generalized Markup Language
(SGML).18
E. Le langage PHP
PHP : HyperText Preprocessor, plus connu sous son sigle PHP
(acronyme récursif), est un langage de programmation libre,
principalement utilisé pour produire des pages Web dynamiques via un
serveur HTTP (c'est-à-dire qui s'exécuté du
côté serveur), mais pouvant également fonctionner comme
n'importe quel langage interprété de façon locale. PHP est
un langage impératif orienté objet.
PHP est un langage de script utilisé le plus souvent
côté serveur : dans cette architecture, le serveur
interprète le code PHP des pages web demandées et
génère du code (HTML, XHTML, CSS par exemple) et des
données (JPEG, GIF, PNG par exemple) pouvant être
interprétés et rendus par un navigateur. PHP peut
également générer d'autres formats comme le WML, le SVG,
le PDF.19
Nous avons parcouru ce langage pour doter de l'intelligence aux
pages HTML.
F.Le Visual Paradigm for UML 10.2
C'est un langage qui permet de décrire une application
en fonction des méthodes objet avec lesquelles elle a été
construite. Ce langage nous a aidés à présenter les
différents diagrammes.
A part ces langages de programmation, nous avons
également fait recours aux différents outils comme le serveur
Apache et une base de données MySQL dont PHP a besoin dans la
manipulation des données.
G. Le langage CSS
Le sigle CSS est l'acronyme anglais de Cascading Style Sheets
qui peut se traduire par "feuilles de style en cascade". Le CSS est un langage
informatique utilisé sur l'internet pour
18
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hypertext
Markup Language consulté le 12/06/2020 à 13h45
19
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/PHP
consulté le 12/06/2020 à 13h53
90
mettre en forme les fichiers HTML ou XML. Ainsi, les feuilles
de style, aussi appelé les fichiers CSS, comprennent du code qui permet
de gérer le design d'une page en HTML.20Nous nous sommes
servis de ce langage pour la présentation de nos pages Web.
H. Le serveur Apache
Apache est un serveur libre qui consiste à
interpréter les requêtes émises par le navigateur qui
nécessite des pages Web, et qui procède à la recherche de
la page demandées pour pouvoir les afficher. C'est ce serveur qui
exécute les instructions PHP à la demande du navigateur pour
produire des pages HTML.
I. L'éditeur sublime Text
Sublime Text est un éditeur de code source qui prend en
charge plusieurs langages de programmation : C++, C, C#, java, Pascal, HTML,
XML, Objective-c, PHP, Makefile, Bacth et bien d'autres. Il a pour avantage de
fournir un éditeur de code source de taille réduite mais
très performant. En optimisant de nombreuses fonctions tout en
conservant une facilité d'utilisation et une certaine
convivialité. Sublime Text nous a servi dans l'édition des codes
PHP pour notre application web.

Présentation de sublime Text
20
https://fr.in.wikibooks.org/wiki/Le
langage CSS consulté le 11/10/2020 à 09h58
91
III.2. STRUCTURES DES TABLES STOCKEES DU COTE
SERVEUR
Ci-dessous, nous présentons l'ensemble des tables
utilisées dans notre système de gestion nationale des côtes
:
1. TABLE USER
Cette table a pour rôle de sauvegarder tous les
identifiants des utilisateurs du système

2. TABLE ELEVE
Celle-ci sert à stocker toutes les informations
liées aux élèves qui ont déjà passé
dans le système éducatif congolais

3. TABLE INSCRIPTION
Cette table sert à stocker les différentes
inscriptions d'un élève durant son parcours scolaire à
l'école secondaire.

Cette table, nous permet de stocker les différents
cours qui peuvent être enseignés dans le système
éducatif du pays.
92
4. TABLE CLASSE
Cette table nous sert à enregistrer toutes les classes
des écoles du système

5. TABLE SECTION INITIALE
Cette table sert de base de stockage des sections qui sont
permis par le système éducatif du
pays

6. TABLE SECTION
Celle-ci quant à elle, contrairement à la table
« sectioninitiale », elle sert à stocker les sections
organisées dans les différentes écoles du
système.

7. TABLE COURS
93

8. TABLE COURSENSEIGNE
Cette table par opposition à la table « cote
», elle sert à stocker les côtes obtenues par un
élève une fois ce dernier est soumis à l?épreuve
des deuxièmes sessions.
Cette table face à sa précédente, sert de
base de stockage des cours qui sont enseignés dans les
différentes classes.

9. TABLE COTE
Cette table sert de support de stockage des côtes obtenues
par les élèves dans les différentes périodes aux
différents cours.

10. TABLE COTE2
94

11. TABLE ENSEIGNANT
Cette table permet de sauvegarder tous les enseignants qui ont un
jour participer comme enseignant dans le système éducatif

12. TABLE ENSEIGNER
Parallèlement à la table « enseignant »,
cette table permet de stocker les différents engagements de l?enseignant
dans les différentes écoles du système.

95
13. TABLE INSPECTION
Cette table permet de stocker les différentes inspections
du système.

14. TABLE ECOLE
Cette table permet de stocker les différentes
écoles des différentes inspections du système.

15. TABLE DELIBERATION
La table délibération permet de stocker les
différentes bases de délibérations des différentes
classes du système.

96
16. TABLE TITULAIRE
Cette table permet d?enregistrer les différents
titulariats des classes selon les années

17. TABLE PROGRAMME
Cette table permet de stocker les informations initiales
relatives aux années à débuter.

18. TABLE ADMINISTRATEUR
Cette dernière sert à sauvegarder toutes les
informations liées aux administrateurs des différentes
écoles et inspections du système.

97
III.3. PRESENTATION DE L'ALGORITHMES IMPORTANT DE
NOTRE TRAVAIL
Algorithme de délibération
? Début
? Déclaration des variables
Iddeliberation, classe, eleve,i ,nbrCours,nbrCoursReussir:
Entier
BaseCritere, Motif, Annee_Scolaire : Texte
Critere_Deliberation,pourcentage : Double
TableauCritere,TableauCours : Tableau
? Affectation des variables
Classe ? selection de la classe de l'élève
eleve? choix de l'élève
i?0
nbrCours?0
? Traitement
Si l'élève est différent de vide
Pourcentage ? calcule du pourcentage de l'élève
Annee_Scolaire ? Sélection de l'année scolaire
encours
Iddeliberation ? Sélection de
l'iddélibération de la classe pour l'année scolaire
encours dans la table deliberation
Si Iddeliberation est différent de vide
BaseCritere ? Sélection de la base de critère
Critere_Deliberation ?Sélection du critère de
délibération
Si pourcentage>= Critere_Deliberation
Si BaseCritere= « Réussite »
Tantque Iddeliberation a de correspondant dans la table
critère
TableauCours[i] ? cours faisant parti du critère
TableauCritere[i] ? critère pour réussir à
ce cours Fin tantque
Tantque TableauCours a des éléments
Si élève a réussi à ce cours
nbrCours? nbrCours+1
Fin Si
Fin tantque
nbrCours?Sélection des nombres des cours à
réussir
Si nbrCours >= nbrCoursReussir
« l'élève a réussi »
98
Si non
Si nbrCoursReussiSession2>=(nbrCrsSession2)/2 «
l'élève a réussi »
Si non
« l'élève a échoué »
Fin si
Fin Si
Si non
Tantque Iddeliberation a de correspondant dans la table
critère
TableauPourcentage[i] ? Pourcentage
Fin tantque
n?i
Tantque TableauPourcentage a des éléments
Si pourcentage>TableauPourcentage[i] et pourcentage<=
TableauPourcentage[i+1]
nbrCrsAreussir?SelectionNbrCours à réussir
nbrCours?Sélection des nombres des cours réussi
Si nbrCours>= nbrCrsAreussir
« l'élève a réussi »
Si non
Si nbrCoursReussiSession2>=(nbrCrsSession2)/2
« l'élève a réussi »
Si non
« l'élève a échoué »
Fin si
Fin si
Fin tantque
Si pourcentage<=TableauPourcentage[0]
nbrCrsAreussir?SelectionNbrCours à réussir
nbrCours?Sélection des nombres des cours réussi
Si nbrCours>= nbrCrsAreussir
« l'élève a réussi »
Si non
Si nbrCoursReussiSession2>=(nbrCrsSession2)/2
« l'élève a réussi »
Si non
« l'élève a échoué »
Fin si
Fin si
Si non Si pourcentage>TableauPourcentage[n]
nbrCrsAreussir?SelectionNbrCours à réussir
nbrCours?Sélection des nombres des cours réussi
Si nbrCours>= nbrCrsAreussir
« l'élève a réussi »
Si non
Si nbrCoursReussiSession2>=(nbrCrsSession2)/2 «
l'élève a réussi »
Si non
« l'élève a échoué »
99
Fin si Fin si
Fin si
Fin Si
Si non
« l'élève a échoué »
Fin si Si non
Si pourcentage > 50
« l'élève a réussi »
Sinon
« l'élève a échoué »
Fin si
Fin si
? Fin
III.4. GUIDE D'UTILISATION
Pour permettre à ce que les utilisateurs de notre
système puissent avoir le moyen de bien
comprendre facilement le fonctionnement de ce dernier et
éviter ainsi certaines erreurs de manipulation du système, nous
trouvons idéal de mettre en la possession de nos chers utilisateur un
guide qui pourra leur servir de repaire afin de bien utiliser le
système.
Par ailleurs, nous signalons que le système n'est pas
encore hébergé pourque nous puissions donner le nom du domaine
par lequel accéder au système mais vu que ce dernier ne saurai
fonctionner en local nous proposons un nom de domaine par lequel nous pensons
pouvoir référencer notre système une fois
hébergé
www.synacote.com, ceci si
et seulement si, il n'est pas encore pris.
Ainsi, l'utilisateur ayant avec lui un navigateur et pourvu de
connexion internet pourra entrer dans sa barre d'adresse
www.synacote.com et là il
est amené à la page d'accueil principal de notre système
qui se présente de la manière ci-dessous :
100

Sur cette page, il est demandé de fournir ses
identifiants pour se connecter au système s'il existe déjà
dans le système. Si c'est une école ou une inspection et qu'elle
n'est pas encore de compte, elle peut cliquer sur « créer un compte
» pour créer son compte mais si c'est un enseignant, il doit aller
le signaler à l'administrateur du système de son école.
A. GUIDE D'UTILISATION POUR L'INSPECTION
Une fois c'est une école ou une inspection et qu'elle
veut créer un compte, elle atterrit sur la page suivante :

Ici, on demande de choisir le type de compte qu'on veut
créer, si c'est une inspection ou une école. Si c'est une
inspection en ayant choisi le bouton radio inspection et cliquer sur «
Créer votre compte » le système ouvre la page :
101

Dans ce formulaire d'inscription d'une nouvelle inscription,
on demande de fournir les informations liées à l'inspection. Pour
ce faire, on fournit les informations de l'inspection et si toutes les
informations sont renseignées comme il le faut et que l'inspection
créer n'existe pas encore dans le système, tout va se passer
normalement et on sera ramené à la page confirmant la
création avec succès de l'inspection qui se présente de la
manière suivante :

Ici, on demande de saisir le code de validation du compte de
l'inspection qui a été envoyé à l'administrateur du
compte au numéro fourni dans le précédent formulaire. Une
fois, le code de validation déjà envoyé à l'admin
du compte de l'inspection, il vient le fournir à cette page
102
et directement la session du compte de l'inspection est
activée et se présente comme ci-dessous :

Comme sur l'image de la session de l'administrateur de
l'inspection que nous voyons ci-dessus, on se rend compte qu'il un menu
principal qui est « Ecole » et qui lui permet de contrôler les
écoles sous sa tutelle. Ainsi en cliquant sur le menu « Ecole
» la page suivante se présente :

Dans ce menu des écoles de l'inspection, l'inspection a
pour action de suspendre ou réactiver une école existante dans sa
circonscription et de valider ou rejeter une demande de la création
d'une école qui est sous sa tutelle et cela en cliquant sur le bouton
« Traiter » qui apparait sur
103
chaque nouvelle demande de création d'une école pas
encore répondue, une fois cliquer sur le bouton, la page de validation
d'une école apparait et se présente de la manière suivante
:


Dans cette page ci-haut présentée, l'inspection
avant de valider ou de rejeter la création d'une école, elle est
censée devoir d'abord télécharger l'arrêté
ministériel confirmant la création de la dite école, si
elle est vraie et l'inspection atteste l'existence de l'école alors elle
peut valider la création de l'école ou la rejeter dans le cas
contraire en déroulant la liste déroulante de la décision
puis donner le motif de sa décision enfin valider sa décision.
NB : une école suspendue, entraine le non accès
de tous ces enseignants et administrateur au système jusqu'à sa
réactivation, de même une école dont la demande est
rejetée reste dans le système mais disparait de la page des
écoles de l'inspection.
En outre, l'inspection peut modifier son mot de passe
d'accès au système par le menu « Profile » en
saisissant son ancien mot de passe et répéter deux fois son
nouveau mot de passe puis confirmer.
104

En fin, il peut se déconnecter du système en
cliquant sur l'onglet « Déconnexion ».
B. GUIDE D'UTILISATION POUR L'ADMINISTRATEUR
GENERAL
L'administration générale, a pour premier
rôle de valider ou de rejeter l'existence des inspections, d'initialiser
les sections organisables au sein du système et les cours qui peuvent
être enseignés au sein de ce dernier. De même, elle doit
initialiser le calendrier scolaire pour l'année à
débuter
Ainsi, comme tout utilisateur du système,
l'administrateur général se présente à notre page
d'accueil, il y saisit ses identifiants et si tout est okay, le système
lui ouvre sa session qui se présente de la manière ci-dessous
:

105
ci-dessus au regard de cette page d'accueil de
l'administrateur général, on s'aperçoit, qu'il a 3 menus
principaux qui lui permettent de faire sa gestion. Ainsi, pour gérer les
inspections il n'a qu'à cliquer sur le menu « inspection » et
la page de gestion des inspections s'affiche comme à la figure
ci-dessous :

Dans ce présent menu on peut valider ou rejeter une
demande de la création d'une inspection, de même qu'on peut
suspendre ou réactiver le fonctionnement d'une inspection comme dans le
cas de validation/Suspension/Réactivation d'une école, en plus de
ça, on peut visualiser les informations concernant une inspection (les
écoles qu'elle détient sous sa tutelle) en cliquant sur le
chevron « > » se trouvant dans la colonne « Action » et
après y avoir cliqué, la page suivante s'affiche :
106

Sur la page ci-dessus, l'administrateur général
a la possibilité de visualiser la liste des écoles qui se
trouvent sous la tutelle de l'inspection choisie. Il peut encore aller plus
loin en cliquant sur le chevron droit « > » d'une école
afin de voir les informations concernant les élèves que
l'école détient et directement la page suivante s'affiche :
107

Il peut aller plus loin en sélectionnant un
élève à partir du petit chevron droit pour visualiser son
cursus scolaire, et la page du cursus s'affiche comme à la figure
ci-dessous :

à part la gestion des inspections, l'administrateur
général du système a pour rôle de mettre en place
les sections que l'on peut organiser au sein du système et cela par le
biais du menu
108
« Section », une fois cliquer sur ce menu, la page de
gestion des sections se présente comme ci-dessous :

A partir de ce menu, l'administrateur générale
peut ajouter une section, en saisissant le nom de la section dans la zone
où l'on demande d'entrer la section puis cliquer sur « Enregistrer
» si cette dernière n'existe pas dans le système, elle sera
enregistrée, si pas il n'y aura pas d'enregistrement. S'il s'agit de
modifier la nomination d'une inscription, il peut cliquer sur le
bouton en face de la section à modifier, une fois
cliquer dessus, le système demande s'il
veut réellement modifier la section, si c'est le cas,
il confirme et le nom de la section s'affiche dans la zone de section,
là il modifie puis enregistre.
A part la gestion des sections, l'administrateur
général a pour rôle d'enregistrer l'ensemble des cours que
l'on peut enseigner sur l'étendue de la république. Pour ce
faire, il a à entrer dans le menu « Cours » et la page
suivante se présente :
109

Dans ce menu ci-haut, il doit en premier choisir la
tâche qu'il veut faire. S'il s'agit d'ajouter, il déroule la liste
déroulante des actions à faire et il y choisit « Ajouter
», là il entre le nombre des cours qu'il veut ajouter puis il
encode ces cours et enfin il clique sur « Enregistrer ». s'il s'agit
de modifier un cours, il choisit « Modifier » dans la liste des
tâches à faire, puis il sélectionne le cours, il modifie et
enfin il clique sur le bouton « Modifier » comme la figure ci-dessous
nous le montre.

110
Par ailleurs, à chaque début de l'année, il
a pour devoir d'initialiser le calendrier de l'année scolaire à
débuter à partir du menu « Initialisation » qui se
présente de la manière suivante :

Enfin il peut aussi modifier son mot de passe à partir du
menu « Profile »
C. GUIDE D'UTILISATION DE L'ADMINISTRATEUR D'UNE
ECOLE
L'administrateur d'une école a le rôle d'allouer
tout ce qu'il faut pour le bon fonctionnement de son école. C'est ainsi,
qu'il est appelé à gérer les enseignants ; les
élèves, les classes, les sections de son école, il sera
aussi à mener à repartir les cours que chaque enseignant doit
enseigner dans les différentes classes de l'institution mais aussi
à définir les titulariats des classes de son institution.
C'est pourquoi, lorsqu'il se connecte au système sa
session d'utilisateur se présente comme à la figure si dessous
:
111

C'est ainsi que s'il veut gérer les élèves,
il n'a qu'à cliquer sur le menu « Elève » et là
la page suivante s'affiche :

Dans cette page de gestion d'élève, il y a
possibilité d'enregistrer un nouvel élève dans le
système, de modifier ses informations ou de le signaler comme
abandonné au sein de son établissement. S'il s'agit de vouloir
enregistrer un nouvel élève, veuillez cliquer sur le bouton
« + Nouvel Elève » et la page d'ajout d'élève
s'affiche comme à la figure ci-dessous :
112

La première de chose à faire pour ajouter des
élèves, il faut d'abord entrer le nombre d'élève
à enregistre puis valider en cliquant sur le bouton « Ajouter
» et là le système affiche le nombre de champ
dépendamment du nombre d'élève qu'on veut enregistrer, on
peut ajouter le nombre des champs ou voire même les supprimer selon son
besoin. On saisit les élèves qu'on veut ajouter dans les champs
présentés puis on enregistre.
NB : si l'élève existe déjà dans
le système, il ne sera pas enregistré deux fois et un message
à la fin de l'enregistrement sera affiché donnant la liste des
élèves qui n'ont pas été enregistrés.
Pour gérer les enseignants, il n'a qu'à cliquer
sur le menu « Enseignant » et la page de gestion des enseignants
s'affiche, dans lequel il pourra avoir accès à ajouter un nouvel
enseignant ou modifier ses informations voire même le signaler comme ne
travaillant plus pour l'école.
Ainsi, le menu de gestion des enseignants de l'école se
présente de la manière ci-dessous :
113

Pour ajouter un nouvel enseignant, il clique sur le bouton «
+ Nouvel Enseignant » et la page d'ajout s'affiche comme à l'image
ci-dessous :

114
Pour la première de chose c'est mieux de faire la
recherche si l'enseignant n'existe pas encore dans le système vu qu'un
enseignant ne peut être ajouté deux fois, ainsi s'il n'existe pas
on remplit les informations lui concernant puis on enregistre, s'il existe
déjà, on passe à l'opération de l'engager au sein
de l'école en cliquant sur le bouton « Engager » après
l'avoir sélectionné dans la liste des enseignant qui
s'afficheraient lors de la recherche. Par ce fait, la page d'engagement de
l'enseignement s'ouvre comme à la figure ci-dessous :

Dans la page ci-dessus on saisit les informations liées
à son engagement puis on enregistre.
Par ailleurs, il peut ajouter l'inscription d'un
élève au sein de l'institution vu que l'ajout de
l'élève à partir du menu « Elève » ne
fait que l'ajouter dans le système s'il n'existait pas. Ainsi, pour
inscrire un élève dans son établissement, on
déroule le menu « inscription » et on choisit « Ajout
». La page d'ajout d'une inscription s'affiche comme le montre la figure
ci-dessous :
115

Dans cette page, on recherche l'élève à
inscrire dans la liste des élèves qui seront affichés puis
dans la colonne de la classe en face du nom de l'élève, on
déroule la liste déroulante pour choisir la classe dans laquelle
on veut l'inscrire puis on enregistre l'inscription.
Pour gérer les critères de
délibération on clique sur le menu «
Délibération » et la page ci-dessous s'affiche :

116
Cette page ci-dessus, permet visualiser si on a
déjà enregistré des critères de
délibération pour une classe. Ainsi, pour visualiser veuillez
sélectionner la section dans laquelle se trouve la classe puis
sélectionner la classe, si cette dernière a déjà
des critères de délibération, ils seront affichés
comme c'est observé dans l'image ci-haut présentée.
De même à partir de cette page, on peut ajouter
un critère de délibération en cliquant sur « +
Ajouter des Nouveaux critères » et la page suivante s'affiche :

Avant d'enregistrer les critères concernant une classe
on doit d'abord se rassurer si on a déjà enregistré pour
cette classe le pourcentage de base à avoir pour être
délibérée dans cette dernière sinon les
critères ne vont pas s'enregistrer.
Ainsi, commencer d'abord par enregistrer à partir du
premier panneau le pourcentage de base pour être
délibéré après quoi on peut passer par
l'enregistrement des différents critères de
délibération des élèves de la classe.
Par ailleurs, pour gérer les titulariats des classes de
l'école, l'administrateur du compte de l'école ouvre le menu
« Titulariat » et celui-ci se présente de la manière
suivante :
117

Pour ajouter un nouveau titulariat dans une nouvelle classe, il
n'a qu'à cliquer sur « + Niveau_Titulariat » et la page
suivante se présente :

Dans la page ci-dessus d'ajout de titulariat dans une classe, on
sélectionne la classe concernée puis on sélectionne
l'enseignant à qui on attribue la gestion de celle-ci puis on
enregistre.
118
D. GUIDE D'UTILISATION ENSEIGNANT
Dans le système, l'enseignant a pour rôle d'encoder
les cotes des élèves des différents cours qu'il enseigne
dans les différentes classes. S'il est titulaire de classe, il peut
visualiser le résultat de ses élèves et imprimer ce
dernier.
A la connexion de l'enseignant dans le système il est
redirigé vers la session qui se présente comme ci-dessous :

En sachant que la principale activité de l'enseignant
dans le système est l'encodage des côtes, ce dernier peut le faire
en déroulant la liste déroulante du menu « Cotation des
élèves » et là il choisit « Cotation Par Classe
» dont la page se présente de la manière ci-dessous :

119
Sous cette page, il sélectionne la classe et les
élèves de cette classe s'affiche et en même temps le
système remplit dans la liste déroulante du choix des cours, tous
les cours que l'enseignant enseigne dans ladite classe. C'est ainsi que
l'enseignant sélectionne le cours dont il veut encoder les cotes,
l'enseignant doit aussi sélectionner la période concernée
par la cotation et directement le maximum du cours apparait et si le cours a
déjà été coté à la période
choisie on affiche ces cotes dans la partie droite de la page comme
constaté sur la figure ci-haut présentée pour
éviter que l'enseignant ne puisse plus enregistrer les cotes à
cette même période pourtant ça ne va pas s'enregistrer.
Par ailleurs, s'il y a un ou plusieurs élèves
qui manque(nt) de cote à un cours, l'enseignant est demandé alors
à choisir « Cotation Par élève » dans la liste
déroulante du menu « Cotation des élèves » et la
page suivante s'affiche :

Dans cette page, l'enseignant est demandé de choisir la
classe, de sélectionner le cours puis d'entrer le nombre
d'élève dont il veut encoder les cotes enfin valider.
Là le système lui présente la fiche de
cote présentant le nombre d'élève selon que l'enseignant a
précisé dans le champ du nombre d'élève qu'il veut
encoder. Par après, il doit commencer à
120
sélectionner l'(les) élève(s) qui sera
(seront) concerné(s) par la cotation, il encode leurs cotes puis
enregistre.
Par ailleurs, s'il est titulaire d'une classe au sein de
l'institution, il clique sur le menu « Affichage des résultats
» et là il choisit la période dont il veut afficher la liste
de proclamation puis il clique sur le bouton « Rechercher » et
là les résultats de la classe à la période
s'affiche comme le montre l'image dudit menu :

En outre, s'il désire maintenant afficher le
résultat détaillé de chaque élève de sa
classe, il entre dans le menu « Proclamation des résultats »,
dans ce dernier, il doit sélectionner juste un élève de
son choix puis son résultat apparait et là il peut cliquer sur
« Imprimer » pour télécharger son résultat comme
l'image ci-dessous nous le montre :
121

En cliquant sur le bouton imprimer le bulletin se
télécharge sous pdf comme à l?image sous dessous :

122
Enfin comme les autres utilisateurs du système, il peut
modifier son mot de passe dans le menu « Paramètre du compte
».
Et pour quitter le système, il n'a qu'à cliquer
sur l'onglet « Déconnexion » puis valider le message d'alerte
et directe il est déconnecté du système.
123
CONCLUSION
Nous voici à terme de notre travail qui a
concerné la conception et la réalisation d'un système
permettant de gérer automatiquement les points des élèves
de l'école secondaire sur le plan national cas de notre système
éducatif congolais depuis l'inscription d'un élève dans
une classe jusqu'à la transmission de son résultat de fin
d'année à l'inspection par le biais du palmarès scolaire
en passant par l'encodage de ses cotes obtenues aux différents cours,
chutant au calcul automatisé de ses différents cotes pour avoir
son résultat périodique afin de finir par donner le
résultat de la fin d'année auquel on applique les critères
de délibération automatisés pour juger de sa
réussite ou de son redoublement dans la classe.
Adhérant au postulat selon lequel l'éducation
est la lumière d'une nation, elle permet de changer et d'orienter la
mentalité de tout un peuple vers une pleine splendeur et chose pour
laquelle il faut une grande attention à ce système qui prend en
charge l'éducation de toute une nation. Pour ceci, nous avons
jugé utile d'orienter notre sujet de recherche vers ce contexte de
grande importance pour le développement d'un pays car le
développement est apriori un effet de la bonne mentalité d'un
peuple.
Ainsi, notre travail a débuté par une analyse
rigoureuse des divers problèmes qui entravent le succès de la
bonne gestion des cotes sur le plan national passant par la proposition des
diverses pistes de solution afin d'aboutir à résoudre ces
derniers. Pour ce faire, nous avons recouru aux méthodologies de
recherche scientifique dans le but de récolter les bonnes informations
concernant l'organisation du système éducatif national et nous
permettre de prendre connaissance des types d'information traités par
chaque hiérarchie intervenant dans le système afin de concevoir
une modélisation du système étudié qui s'apparente
réellement à la structure de circulation des informations de
cotation au sein de notre système éducatif.
Par ailleurs, pour finaliser notre but qui a été
de finir par la conception et la réalisation d'un système
informatisé de gestion des cotes permettant de centraliser toutes les
informations liées aux cotes des élèves, nous avons mis en
place une plateforme en réseau qui permettra à l'ensemble des
intervenants dans la gestion des cotes de pouvoir recueillir les informations
les concernant.
Pour clore, nous ne prétendons pas avoir achevé
cette thématique liée au système de cotation des
élèves car notre travail regorgeant diverses limites ne serait
qu'à l'avenir sujet des multiples perfectionnements pour aboutir
à un système mettant en compte toutes les variables pour la bonne
gestion des cotes de notre système éducatif. C'est ainsi, que
nous donnons libre
124
cours à tout chercheur qui dans l'avenir serait
animé par l'envie de rechercher la solution aux problèmes de
cotation de vouloir prendre pour base notre résultat de travail comme
bon lui semble.
125
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Ouvrages
DIASHE ; La recherche scientifique en
éducation, académie brulant, 2000 : P32
Gaspard KAMBAJI WA KAMBAJI ; Dictionnaire critique du
Kambajisme, éd, la Dialectique, Kinshasa, 2006, p : 47.
Joseph Gabay et David Gabay,UML 2 ANALYSE ET
CONCEPTION, Ed. Dunod, Paris, 2008, P.65
M. GRAWITZ, Méthode de Sciences Sociales,
Paris Dalloz, 1979, P571.
Prof. MBUYU. F. TABALA MWALA, T.F.E., « Importance
du bureau de douane à la frontière » I.S.GE. A, Bukavu,
1994, p.23.
Prof. Dr. MUSANGU LUKA, Cours de MAI 1-2-2015-2016,
éd. Emmanuel, 2016, P.24. SINDANO et al, Cours de Méthodes
d'analyse informatique G2 IG ISP-BKV 2013-2014, Inédit
2. Mémoires
ABELI KIMBILINGA Hulk : « Création d'une
plate-forme de délibération en ligne pour les écoles
secondaires de la ville de Bukavu », inédit, ISP/Bukavu, 2015 -
2016 ;
IRENGE BARHABIKE Moise : Implantation d'une plate-forme de
publication en ligne des résultats scolaire périodique dans une
institution d'enseignement secondaire cas de l'institut technique Avenir
IRENGE MUTU NKONE : « Essai d'automatisation de la
délibération au sein des écoles protestantes du territoire
de Walungu : cas de l'institut Kidodobo », inédit, ISP/Bukavu, 2009
- 2010 ;
3. Sites web
https://fr.wikipedia.org/wiki/technique
http ://
univ-avignon.fr/.../méthodologie
de la recherche documentaire, 12 Avril 2020, heure : 22h22'
126
TABLE DES MATIERES
Epigraphe I
Dédicace II
REMERCIEMENTS III
SIGLES ET ABREVIATIONS V
INTRODUCTION 1
1. PROBLEMATIQUE 1
2. HYPOTHESES 3
3. ETAT DE LA QUESTION 4
4. OBJECTIF DU TRAVAIL 5
5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6
6. DELIMITATION DU SUJET 7
6. 1. Délimitation dans l'espace 7
6. 2. Délimitation dans le temps 7
7. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 8
7. 1. METHODES 8
7.2. TECHNIQUES 9
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 9
9. DIFFICULTES RENCONTREES 10
CHAP I. PRESENTATION DU SYSTEME EDUCATIF EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU
CONGO 11
A. GENERALITE SUR LAREPUBLIQUE DE MOCRATIQUE DU CONGO
11
I.1. PRESENTATION DU SYSTEME EDUCATIF 11
1.1.1. DEFINITION DES CONCEPTS 11
1.1.2. PARTENARIAT EN MATIERE D'EDUCATION 14
I.2. HISTORIQUE 14
1.2.1. LANGUE 15
1.2.2. DUREE DE LA SCOLARITE : 15
1.2.3. NIVEAU D'ENSEIGNEMENT (cycles) 16
1.3. CLASSES DE 7EME ET 8EME 17
1.3.1. FONDEMENT LEGAL 18
1.3.2. VALIDATION DES PROGRAMMES 19
1.3.3. DE L'OBJET, DE LA FINALITE ET DU CHAMP D'APPLICATION 19
1.3.3.1. L'enseignement national vise : 20
127
1.3.3.2. L'éducation scolaire vise 21
1.4. DE L'ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT DE
L'ENSEIGNEMENT
NATIONAL 21
1.4.1. L'ORGANISATION 21
1.4.2. De l'enseignement formel 21
1.5. DE L'ADMINISTRATION ET DES ORGANES 22
1.6. DES DISPOSITIONS COMMUNES AUX ÉTABLISSEMENTS
PUBLICS ET
PRIVES AGREES 23
1.7. COMPETENCES EN MATIERE D'ORGANISATION ET DE GESTION
DE
L'EDUCATION NON FORMELLE 24
1.8. DU FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT NATIONAL
25
1.9. DU ROLE EDUCATIF DE LA FAMILLE ET DE L'ECOLE
26
1.10. DU MATERIEL DIDACTIQUE 27
1.11. DES DROITS ET OBLIGATIONS DES APPRENANTS
27
1.12. DU PERSONNEL DE L'ENSEIGNEMENT 28
1.13. CODE SERNIE 28
B. ANALYSE CRITIQUE DE L'EXISTANT 29
Chap II. MODELISATION DU SYSTEME D'INFORMATION INFORMATISE 36
II.1. PRESENTATION DES QUELQUES METHODES DE DEVELOPPEMENT
INFORMATIQUE
36
II.1.1. MERISE 36
II.1.2. UP 36
II.1.3. RUP 38
II.1.4. UP7 40
II.2. CHOIX ET DESCRIPTION DE LA METHODE CHOISIE
42
II.2.1 Choix de la méthode 42
II.2.2 Description de la méthode UP7 42
II.3. DEVELOPPEMENT DE LA MODELISATION PROPREMENT DITE
44
II.3.1. MODELISATION METIER 44
II.3.1.1. Schéma de contexte 44
II.3.1.2. Elaboration du diagramme d'activité 45
II.3.1.3. Elaboration du diagramme de classe métier 47
II.3.2. EXIGENCES FONCTIONNELLES 49
II.3.2.1. Elaboration du diagramme de cas d'utilisation
système 49
III.3.2.2. Diagramme de séquence système 49
128
II.3.2.3. Elaboration du schéma de navigation
générale 52
II .3.3. ANALYSE DES CAS D'UTILISATION 54
II.3.3.1. Elaboration du diagramme de cas d'utilisation 54
II.3.3.1.1. Identification des acteurs 54
II.3.3.1.2. Identification des cas d'utilisation
54
II.3.3.2. Description des cas d'utilisation 58
II.3.3.3. Elaboration des diagrammes de séquence 63
II.3.3.4. Elaboration du diagramme d'état-transition 66
II.3.3.5. Elaboration du diagramme de classe 67
II.3.3.5.1. Objet 67
II.3.3.5.2. Classe, attribut, opération et
association 68
III.3.3.4.3. Identification des classes 75
II. 3.4. SYNTHESE DE L'ANALYSE 78
II.3.4.1. Diagramme de classe récapitulatif 78
II.3.4.2. Elaboration de la matrice de validation 79
II.3.5 CONCEPTION 80
II.3.5.1. Réalisation des choix techniques 80
II.3.5.2. Elaboration des diagrammes de séquence technique
80
II.3.5.3. Elaboration des diagrammes de classe technique 81
II.3.5.4. Elaboration des diagrammes de paquetage 82
II.3.6. IMPLEMENTATION 83
II.3.6.1. Elaboration du diagramme de structure Composite 83
II.3.6.1. Elaboration du diagramme de déploiement 84
II.3.7. TESTS 85
Chap III. CONCEPTION ET PRESENTATION DE L'APPLICATION OU RESULTAT
DU
TRAVAIL 86
III.1. OUTILS DE DEVELOPPEMENT ET ENVIRONNEMENT
D'IMPLEMENTATION 86
III.1.1. LES ELEMENTS MATERIELS 86
III.1.2. LESOUTILS IMMATERIELS 86
III.2. STRUCTURES DES TABLES STOCKEES DU COTE SERVEUR
91
III.3. PRESENTATION DE L'ALGORITHMES IMPORTANT DE NOTRE
TRAVAIL 97
III.4. GUIDE D'UTILISATION 99
A. GUIDE D'UTILISATION POUR L'INSPECTION 100
B. GUIDE D'UTILISATION POUR L'ADMINISTRATEUR GENERAL
104
129
C. GUIDE D'UTILISATION DE L'ADMINISTRATEUR D'UNE
ECOLE 110
D. GUIDE D'UTILISATION ENSEIGNANT 118
CONCLUSION 123
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 125