UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
DEPARTEMENT DE GESTION B.P : 1825
LUBUMBASHI
Octobre 2020
STRUCTURE FINANCIERE ET APPRECIATION DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE
CAS DE LA BRASIMBA
MAKO KALUMBWA Etienne
Mémoire présente et défendu en vue de
l'obtention de grade de licencié en sciences de gestion
Option : Gestion Financière
ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
DEPARTEMENT DE GESTION B.P : 1825
LUBUMBASHI
STRUCTURE FINANCIERE ET APPRECIATION DE LA PERFOMANCE
FINANCIERE
CAS DE LA BRASIMBA
MAKO KALUMBWA Etienne
Mémoire présenté et défendu en vue de
l'obtention de grade de licencié en sciences de gestion
Directeur : PO CHEY MUKANDU
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EPIGRAPHE
« Je montre mon travail avec
la certitude qu'il n'est qu'une partie de la
vérité, et je montrerais même en le
sachant faux que certaines erreurs sont des
étapes vers la vérité »
Robert Musil (1880-1942)
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IN MEMORUIM
A mes grands-pères, MAKO TSHOTA, KAYINDA KABEYA ;
A ma grand-mère BIABOLA Véronique ;
A mes oncles KAYEMBE GORA, KIBAMBE TEX et LUMPUNGU PAPY ;
A mon ami ALLIANCE MPWETO, qui de leur vivant parmi nous ont su
marquer leurs temps par la discipline dans le travail, la
ténacité et la persévérance en luttant
victorieusement aux combats de la vie ;
De leur part, j'ai tenu tous ces atouts me permettant ainsi de
vaincre la mollesse pour achever ainsi cette oeuvre que désormais ne
sera qu'à titre posthume car ils en sont les fondateurs.
A travers cette oeuvre, j'estime humblement honorer vos
mémoires.
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DEDICACE
A mes très chers parents Vincent KALUMBA et Anny
NTUMBA, l'estime que vous portez à ma personne dans l'assistance
maternelle, spirituelle et morale pour l'accomplissement de cette oeuvre n'est
que témoignage d'un souhait d'élan novateur sur tous mes
déboires passés qui désormais ne seront que
véritable succès ;
Vous avez su être un père et une mère
digne de ce nom, des bons maitres me ramèneront à l'ordre et
m'encourageant de me sentir capable d'affronter toute situation de la vie.
A mes frères et soeurs : Sarah KAPENGA, Esther BIABOLA,
Ruth MBUYU, Rebecca MASENGO, Shekinah KANYINDA, Gédéon KIBAMBE,
Rachel BAPITE, Anny NTUMBA, prodige KALALA, Naomi BIKANGU, Daniella NSEYA.
A mes cousins et cousines Christian MAKO, KIBAMBE
Lumière, Élisabeth NAMBU, Salva KIBAMBE, Altha MBUKU, Angel
MASAKI, Jean Luc MAKO.
A mes oncles et tantes Justin DELAMER, NGOYI Lily, MUTAMBA
marcel, Jily MIKANDU, MUYEMBA Chantal, BIABOLA Josline, Angel KETA, KAPINGA
Mamu, KANYINDA Caulin, à fin qu'au travers de cette oeuvre vous trouviez
une détermination, courage, persévérance pour cheminer sur
la voie du savoir et de la sagesse ;
A ma Grand-Mère, MBUYU Constantine dont l'amour m'a appris
à grandir.
MAKO KALUMBWA Etienne
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REMERCIEMENTS
Il est devoir de tout étudiant finaliste du
deuxième cycle de rédiger un travail de fin de cycle après
avoir effectué ou passé 5 ans à l'université. Ainsi
dans le respect de la règlementation en matière d'enseignement
supérieur et universitaire, nous n'avons pas dérogé
à cette obligation légale.
Avant de tracer les lignes profondes de notre travail, il nous
est agréable de nous acquitter d'un devoir, celui de remercier toutes
les personnes qui nous ont été de loin ou de près un
support.
Au cours de mon travail, j'ai contracté une lourde
dette envers mon directeur CHEY MUKANDU professeur à l'université
de Lubumbashi dont les précieuses suggestions et l'encouragement
constant m'ont permis de surmonter les difficultés parfois graves
auxquelles mon entreprise s'est souvent heurtée. Avec une
générosité et un empressement qui dépassent de loin
les bornes d'un simple intérêt scientifique, il m'a donné
l'agréable opportunité de discuter la matière et de briser
mon isolement.
C'est ainsi que nous pensons d'une manière
particulière à remercier vivement toutes les autorités
académiques de la faculté des sciences économiques et de
gestion qui ont ménagé leur effort pour communiquer toutes les
vérités et valeurs scientifique dont nous pouvons
prévaloir aujourd'hui se dévouant par nous nous donner une
formation. Qu'ils trouvent ici l'expression de nos sentiments de
reconnaissance.
A tous ceux qui de loin ou de près ont soutenues tant
sur le plan spirituel que maternel, nous pensons précisément
à toute la famille KALUMBA qu'ils daignent trouver à travers ce
travail l'expression de notre profonde gratitude.
Que nos condisciples de promotion trouvent ici l'expression de
nos amitiés sincères qui n'arrêterons pas leurs courses
ensemble avec cette année académique particulièrement :
Adan AMISI, Gauthier BALEKELAY, Erick TSHUNZA, Guelord KASEBA, Raphael LUPAKA,
Merveille KALENGA, Léa KABONGO, Gracia AMINATA, Clarisse LWAMBA, Sarah
ZUBEDA, Rhaissa MUTAZ, Raïssa NEMBE, Elysée AZAMA, Jeampy KABAMBA,
Kevine MWADI, Morya Kitwa, Jonathan TSHIATA, Jonathan TSHIMBANDA, Neema ASSAKA,
Samuel ASSAKA.
Nous sommes très reconnaissants des prières de
tous mes frères et soeurs dans le seigneur et nous les remercions de
tout coeur, que Dieu les comble à juste valeur.
A tous ceux qui nous connaissent et qui nous sont chers que
nous avons omis de citer leur nom par inadvertance soit par oubli, qu'ils se ne
sentent pas vexés.
Si cette oeuvre pouvait contribuer quelque peu à une
meilleure connaissance d'une discipline qui s'efforce de proposer à
l'homme, en dehors des schémas périmés de
l'hédonisme, la liberté des besoins primaires et une existence
plus digne d'être vécue, mes espoirs seraient plus que combler.
MAKO KALUMBWA Etienne
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Liste des sigles et abréviations
§ AC : Actif circulant
§ AF : Actif fixe
§ BFR : Besoin en fond de roulement
§ BFRHE : Besoin en fond de roulement
hors exploitation
§ BPA : Bénéfice par
action
§ CA : Chiffres d'affaire
§ CP : Capitaux permanent
§ DCT : Dette à court terme
§ EVA : Economic value Added
§ FRE : Fond de roulement
économique
§ FRN : Fond de roulement net
§ FRNG : Fond de roulement net
global
§ FRP : Fond de roulement propre
§ LG : Liquidité
Générale
§ MBE: Marge brute exploitation
§ PER: Price earnings ratio
§ PIB : Produit intérieur
brut
§ PME : Petite et moyenne entreprise
§ PNB : Produit national brut
§ R.O.I: Return on Investment
§ RBE : Résultat brut
d'exploitation
§ RE : Rentabilité
économique
§ RF : Rentabilité
financière
§ ROA : Return on asset
§ ROCE : Rentabilité des
capitaux employés
§ ROE: Return on equity
§ SM: Stock moyen
§ TE : Temps d'écoulement
§ TR : Taux de rotation
§ TR : Trésorerie
§ VD : Valeur disponible
§ VR : Valeur réalisable
§ VRS : Vitesse de rotation stock
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Liste des tableaux
Tableau 1 : Modèle simplifié d'un bilan
comptable 35
Tableau 2 : Modèle simplifié de tableau de flux
de trésorerie (cash-flow statement) méthode indirecte
41
Tableau 3 : Actif du bilan 59
Tableau 4 : Passif du bilan 60
Tableau 5: Bilan simplifiés 60
Tableau 6 : Bilan synthétique 61
Tableau 7 : Bilan cristallisé en % 61
Tableau 8: Ratios de structure en % 62
Tableau 9: bilans retraités de la Brasimba 63
Tableau 10 : Bilan financier en CDF 64
Tableau 11 : compte de résultat 65
Tableau 12 : CALCUL DES RENTABILITES 67
Tableau 13: calcul de la marge brute d'exploitation 68
Tableau 14 : Calcul de la marge d'exploitation 68
Tableau 15: calcul du taux de croissance du chiffre d'affaire
68
Tableau 16: Calcul du Roi Nette 69
Tableau 17: Calcul de la Rentabilité des capitaux
employés 69
Tableau 18 : les indicateurs de la rentabilité
commerciale 69
Tableau 19 : les indicateurs de la rentabilité
financière et économique 70
Tableau 20:le taux de rotation stock matière
première 71
Tableau 21 : calcul de la vitesse de rotation stock 72
Tableau 22: Calcul du taux de rotation stock produits fini
72
Tableau 23 : Calcul de la vitesse de rotation stock produits
fini 72
Tableau 24 : Calcul du FR 73
Tableau 25 : Calcul du fonds de roulement propre 74
Tableau 26 : Calcul du fonds de roulement étranger
74
Tableau 27 :Calcul du BFR 75
Tableau 28 :Calcul de la trésorerie net 76
Tableau 29 :calcul du ratio de solvabilité 76
Tableau 30 : Calcul d'autonomie financier 77
Tableau 31 : Calcul de l"indépendance financière
77
Tableau 32 : Calcul du ratio de liquidité
générale 78
Tableau 33 :Calcul de l'effet de levier 78
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RESUME
L'analyse financière est l'ensemble de méthodes
d'analyse des informations financières et économiques
destinés à apprécier l'entreprise dans sa
globalité, dont son objectif est d'exposer la situation
financière d'une structure, et qui s'attache particulièrement aux
performances économiques, à la rentabilité ou encore
à la stabilité financière.
Notre étude pratique est menée au sein de la
Brasimba qui nous a permis d'évaluer la structure financière afin
d'apprécier sa performance financière et de sa
rentabilité, dont on a conclu que la situation financière de
cette entreprise est équilibrée et dégage des ressources
pour financer ses activités. Elle a été solvable toute la
période d'étude par un état de solvabilité
supérieur à l'unité.
La Brasimba à tendance d'accroitre son besoin en fonds
de roulement c'est-à-dire que l'entreprise mobilise plus ses actifs
d'exploitation que ses passifs d'exploitation ce qui impact son besoin en fonds
de roulement en croissance et cela a eu une incidence sur la performance de la
Brasimba.
La rentabilité financière était
négative pendant les trois périodes de notre étude.
Mots clés
Structure financière ; Analyse financière ;
Performance financière
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ABSTRACT
Financial analysis is the set of methods for analyzing
financial and economic information intended to assess the company as a whole,
the objective of which is to expose the financial situation of a structure, and
which pays particular attention to economic performance, profitability or even
financial stability.
Our practical study is carried out within Brasimba which
allowed us to write the financial structure in order to assess its financial
performance and profitability, from which it was concluded that the financial
situation of this company is balanced and frees resources for fund its
activities. It was resolvable throughout the study period by a state of
solvency greater than unity.
The Brasimba tends to increase its working capital
requirement, that is to say that the company mobilizes more its operating
assets than its operating liabilities, which impacts its growing working
capital requirement and this had an impact on the performance of Brasimba;
Financial profitability was negative during the three periods of
our study. Keywords
Financial Structure ; Financial analysis ; Financial
performance
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INTRODUCTION GENERALE
Il est admis que lors la création d'une entreprise,
celle-ci doit disposer des ressources financières nécessaires
pour faire face à ses engagements. Par ailleurs, la rigueur
financière veut que les actifs fixes soient financés par les
ressources stables, à savoir, les capitaux propres et étrangers
à long ou moyen terme.
Dans cette optique, les organisations se trouvent
confrontées aux choix de la structure financière. Pour exercer
ses activités, Elles doivent d'abord avoir assez de moyen pour financer
ses investissements matériels. L'analyse financière va forger une
opinion sur sa performance et le risque de la firme à travers de
diverses informations concernant la performance, COHENE a précisé
que « l'analyse financière constitue un ensemble des concepts,
méthodes et instruments qui permettent de formuler une
appréciation relative à la situation financière d'une
société, aux risques qui l'affectent, et à la
qualité de ses performances »1.
La mesure de la performance d'une unité
économique est une question toujours d'actualité pour toute
équipe dirigeante. En effet, comment évaluer la performance
économique, sociale et / ou technique d'une grande firme ou d'une PME ?
Dispose-t-on d'outils ou de méthodes pour réaliser cette
appréciation ? Peut-on réellement tout mesurer ? Quels
paramètres entrent en compte dans cette évaluation ?
Face à un monde économique de plus en plus
concurrentiel, toute entité est amenée à améliorer
sa performance, qui est considérée comme : la recherche de la
maximisation du rapport entre les résultats obtenus par celle-ci et les
moyens mis en oeuvre ; et pour atteindre un objectif fixé nous allons
faire une analyse objective sur sa performance de celle-ci en identifiant les
indicateurs clés et tenir compte des outils nécessaires pour
cette dernière. Il existe de nombreuses techniques en matière
d'évaluation de la performance. Les plus courantes utilisent les notions
de stratégie et de tableaux de bord stratégique comme le Balanced
Scorecard, le navigateur Skandia et autres modèles normatifs, la gestion
par les activités (ABC / ABM) ou le contrôle de gestion.
1. ETAT DE LA QUESTION
La littérature en science de gestion présente
les études théoriques et empiriques. Elle vise à produire
un examen complet d'un corps de connaissances sur un sujet et une
évaluation
1COHENE Elie, « Analyse financière
», Edition économique, 5éme édition, Paris,
2004, P.8.
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critique des connaissances passées, présentes et
futures du domaine. Cette partie de notre étude nous permettra de
survoler sur les études de champs empiriques et théoriques qui
ont porté sur la structure financière et l'appréciation de
la performance financière : cas de la Brasimba.
1) Aouadene Zina et hamoudi Amel qui dans
leur mémoire sur l'analyse de la structure financière et de
la rentabilité l'entreprise Cevital Bejaia en Algérie pendant la
période de 2016 à 2018 ont constaté ce qui
suit :
1°) La situation financière était bonne
puisque l'entreprise avait un FR positif et avait dégagé une
capacité de financement et d'autofinancement ;
2°) Cependant elle avait une trésorerie
serrée proche de zéro et qui devenue négative en 2016, du
fait de l'importance du BFRHE.
A l'issue de leur étude ils ont suggéré
aux gérant de revoir la politique de l'emploi laquelle devrait respecter
le rapport salaire productivité, la politique de distribution ou des
ventes des marchandises afin de réduire l'importance des stocks par
l'accroissement des ventes au comptant et la politique de gestion des
créances par l'accélération des recouvrements qui
supposent la réduction des délais accordés aux
clients.2
2) Deya Patrick et Lubanga Ezra : quant
à eux ont étudié l'incidence structure
financière de l'entreprise sur la performance financière de
l'entreprise nationale de l'industrie de l'électroménager en
Algérie pendant la période de 2013 à 2017.
Sur base de l'analyse des données chiffrées ils ont
fait le constat suivant :
1°) L'entreprise était rentable ;
2°) La liquidité générale, la
liquidité immédiate étaient négative sauf en 2013
et 2014 ou ces liquidités étaient positives et ont
dégagé un grand degré de solvabilité ;
3°) Cette entreprise n'était pas
financièrement indépendante car toutes les dettes
dépassaient de loin le passif non exigible et dans ce dernier les dettes
à long terme dépassaient les capitaux propres.
Sur base de ce constat ils ont formulé les suggestions
que les gérants devraient améliorer sa gestion par la
réduction des charges et de solliciter une subvention de la part de
l'Etat. 3
2AOUADENE Zina et HAMOUDI Amel, l'analyse de la
structure financière et de la rentabilité d'une entreprise,
Université Abderrahmane mira de Bejaia, 2017-2018.
3DEYA Patrick et LUBANGA Ezra, comprendre
l'impact de la structure financière de l'entreprise sur la performance
financière, université mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou,
2016-2017.
4SAOU Ouanissa et ABBACHE Khelaf,
l'appréciation de la performance de l'entreprise à travers
l'analyse financière, université Abderrahmane mira de Bejaia,
2016-2017.
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3) SAOU Ouanissa et ABBACHE Khelaf dans leur
mémoire sur l'appréciation de la performance de l'entreprise
à travers l'analyse financière de l'entreprise portuaire de
Bejaia en Algérie pendant la période de 2015 à 2017.
Apres l'analyse les auteurs ont constaté que le tableau de bord est
considéré comme un principal outil de contrôle des
performances et elle est indispensable pour l'entreprise portuaire de Bejaia.
Les informations synthétiques et utiles fournies par le tableau de bord
amènent à se poser les bonnes questions qui aident à la
prise de décision, Et il est considéré aussi comme un
outil de communication interne et externe qui permet à l'analyste
financier d'attirer l'attention du responsable sur les points clés
d'analyse financière afin d'améliorer la performance de
l'entreprise.
Ils ont suggéré au dirigeant de cette structure
:
1°) De réorganiser leur structure organisationnelle
;
2°) De revoir la structure financière de leur
entreprise ;
3°) De trouver d'autres outil ou stratégie pour la
mesure de leur performance4.
4. Yan Kasongo Muhala : dans son travail sur
l'analyse dynamique de financement du cycle d'exploitation et son impact
sur la rentabilité des capitaux investis de l'entreprise Brasimba de
2006 à 2010, il a constaté que :
1°) L'entreprise dispose des ressources de financement
issues de son exploitation sur 4ans d'exercice sauf en 2010 ; c'est ainsi qu'il
a compris après analyse du besoin en fond de roulement que cette
situation de dégage des ressources d'exploitation qui sont dus à
des délais de ses débiteurs qui sont quasiment nuls alors que
pour ses créditeurs sont allongés.
2°) La rentabilité économique de 72,1% en
2007 a diminuée en 2008 jusqu'a 26,2% avec les ressources de financement
qui ont augmenté de 2 763 930 303 car ce sont les charges à payer
et comptabilisées d'avance que l'on retrouve dans les ressources
cycliques qui ont fait qu'augmentation l'excédent brut d'exploitation
augmente moins proportionnellement à celui de l'actif net du bilan.
Il a suggéré aux dirigeants :
1°) D'augmenter sa liquidité
générale et immédiate afin de faire face au paiement des
fournisseurs dans l'immédiat.
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2°) De voir dans quelle mesure régler les
fournisseurs rapidement en vue d'obtenir des escomptes.5
2. LA PROBLEMATIQUE
La problématique est l'art d'interroger un sujet pour en
faire un ou plusieurs
problèmes6.C'est aussi une question qui
donne au travail la structure des concepts fondamentaux et les idées
générales qui inspireront l'analyse7. Dans le cadre de
cette étude notre préoccupation sera de répondre aux
questions suivantes :
1°) Comment se présentait la structure
financière de la Brasimba pendant la période de notre
étude ?
2°) Quelle a été l'incidence de
celle-ci sur la situation économique et financière de cette
entreprise ?
Ce sont les questions auxquelles nous chercherons à
répondre dans cette étude.
3. HYPOTHESE DU TRAVAIL
L'hypothèse est une proposition de réponse à
la question de recherche, une explication
anticipée, une affirmation provisoire qui décrit
ou explique un phénomène. Par la suite d'une idée
directrice, une tendance d'explication des faits formulés au
début de la recherche et destinées à guichet
l'investigation et être abandonnées ou maintenues d'après
les résultats de l'observation.
Ainsi, celle-ci est une suite des réponses aux
problèmes que suscite une étude, lesquelles réponses
seraient soumises au test de validité pour le maintien ou le refus en
vue du bien-être de l'entreprise8. Pour appréhender
notre étude et répondre effectivement aux questions de recherche,
nous allons évaluer la situation financière de la Brasimba durant
la période d'étude, en portant un diagnostic sur la santé
financière de ladite entreprise et en examinant son équilibre
financier, son aptitude à faire face à ses engagements à
court et long terme. Ainsi que sa performance à travers son
efficacité technique et son efficience. Pour la meilleure
compréhension de nos lecteurs et aussi enfin de mieux mettre en
application de la définition de l'hypothèse qui est une ou qui
sont des réponses provisoires aux questions que nous nous sommes
posés dans la question de recherche. Les hypothèses retenues sont
:
- H1 : La structure financière de la
Brasimba serait bonne,
5 Yan KASONGO MUHALA : l'analyse dynamique de financement
du cycle d'exploitation et son impact sur la rentabilité des capitaux
investis, ISS, 2012 -2013.
6 Vigour C la comparaison dans les sciences sociales,
pratique et méthodes éd. La découverte 2005, P
.336.
7 MBAYO L-M. Maurice : L'art de confectionner un travail
scientifique éd. Pul, Lubumbashi, 2004, P.37.
8Idem, P .7.
Celle-ci intéresse les dirigeants de notre pays car les
mesures qui y sont proposées visent non seulement l'amélioration
de la situation de cette entreprise, mais également elles visent par
Page | 5
- H2 : La structure financière aurait
une incidence positive ou négative sur la situation économique et
financière de la Brasimba.
Ces hypothèses seront validées ou
invalidées à la présentation des résultats de notre
étude. L'analyse régulière de la structure
financière serait à cet effet un idéal moyen de suivre
l'activité financière de l'entreprise. A travers l'analyse
financière et la tenue régulière de la
comptabilité, l'entreprise doit faire montrer de performance qui inspire
confiance.
4. RAISON DU CHOIX ET INTERET DU SUJET
1.1.Raison du choix du sujet
Trois raisons majeures ont été à la base du
choix de ce sujet à savoir :
1°) La curiosité scientifique de savoir si
l'entreprise Brasimba a été oui ou non performante pendant la
période de notre étude et l'incidence que cette structure
financière a exercée.
2°) Notre désir d'approfondir nos connaissances en
gestion et en analyse financière en profitant de l'élaboration de
ce travail.
3°) Notre souhait de contribuer à la recherche des
solutions visant l'amélioration de la situation de cette entreprise.
1.2.Intérêt du sujet
a) Sur le plan de la recherche
Cette étude va enrichir la documentation qui existe
à la bibliothèque inter facultaire et la bibliothèque
centrale .la gestion et l'analyse financière à laquelle des
futurs chercheurs pourraient se référer dans l'élaboration
de leurs travaux de recherche.
b) Sur le plan microéconomie
Cette dissertation constitue une interpellation des
dirigeants de la Brasimba dans la mesure où elle se propose
d'apprécier la gestion de leur unité de production, pendant la
période de notre étude qui va de 2015 à 2018 et de
formuler des propositions visant l'amélioration de la situation.
c) Sur le plan macroéconomie
Page | 6
ricochet, l'amélioration de la croissance
économique du pays, voir du PIB et du tous de croissance et
l'amélioration de la contribution de chaque entreprise. Un financement
du budget de l'état par le biais des impôts.
5. DELIMITATION DU SUJET
La délimitation d'un sujet d'étude est l'une des
exigences de l'élaboration d'une dissertation scientifique qui veut que
celle-ci soit circonscrite dans les limites d'espace et de temps bien
définies pour ainsi éviter le risque d'un traitement superficiel
du sujet c'est à -dire de ne pas rester au niveau des
générosités.
Cette étude ne fait pas exception à cette
règle et se trouve délimitée comme suit :
a) Dans l'espace
Celle -ci qui porte sur l'étude de structure
financière et appréciation de la performance financière
qui se situe dans les domaines de la gestion et de l'analyse financière.
Elle relève de la microéconomie comme il s'agit
d'apprécier la structure financière ainsi que la performance
financière.
b) Dans le temps
L'étude de notre travail s'étend sur une
période de quatre ans allant de [2015 à 2018], pour
prélever les productions réalisées à la Brasimba et
les revenus perçus par cette entreprise. Pour l'analyse de la situation
financière ainsi que la mesure de la performance du champ empirique qui
est la Brasserie Simba nous avons étudié au moins quatre
années.
6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
1.1.Méthodes de recherche
Le professeur IBRAHIMA LO dans son cours de
méthodologie de recherche en sciences sociales définit la
méthodologie de recherche comme étant l'ensemble des
opérations intellectuelles qu'une discipline met en oeuvre pour
démontrer, vérifier et établir les vérités
qu'elle poursuit. A partir de cette conception, la méthode
apparaît comme un ensemble de règles indépendantes de toute
recherche, mais visant des formes de raisonnement qui rendraient accessible la
réalité à saisir.9
9IBRAHIMA LO, méthodologie de recherche en
sciences sociales Paris, PUF, 2013, P 1.
Page | 7
La connaissance approfondie de la démarche de recherche
scientifique comporte un certain nombre de techniques et méthodes qui
permettent de rassembler les données, les analyser, les traiter et
interpréter les résultats des investigations.
Ainsi, pour atteindre la vérité, nous avons
utilisé :
1°) La méthode inductive
La méthode inductive est celle qui part de
l'observation des faits à une proposition générale
c'est-à-dire du particulier au général.'0
Dans cette dissertation, elle nous a permis d'examiner et
d'apprécier l'incidence de la structure financière sur
l'équilibre financier et ainsi que de proposer des solutions
d'améliorations de la situation.
2°) La méthode comparative
Cette une méthode qui conduit à l'explication
des faits dans la mesure où elle permet de déceler les liens de
causalités ou le facteur générateur des différences
constatées entre les choses comparées.'' Cette méthode
nous a permis de comparer les différents états financiers
à savoir le bilan et le compte de résultat afin de dégager
un rapport comparatif avec les années de notre étude.
3°) La méthode analytique
C'est une méthode qui consiste à
décomposer l'objet étudié en allant su plus complexe au
plus simple. Elle décompose toutes les parties
élémentaires pour ensuite reconstituer un schéma simplifie
de l'ensemble'2.
Cette méthode nous permet d'étudier les
éléments qui interviennent dans la détermination de la
structure financière et voir de quelle manière ceux-ci ont un
impact sur la santé financière de la Brasimba.
4°) La méthode historique
Cette méthode est dite historique parce qu'elle porte
sur les données du passé tout en précisant les
différentes variations qui permettent d'établir une
corrélation avec les données présentes, afin de mieux lire
l'avenir. Dans le cadre de notre travail, elle nous permettra de faire
10IPO ABELELA, cours d'initions la recherche
scientifique, G1 économie, inédit, UNILU, 2007, P
7.
11 SAMUEL D : Manuel d'économie politique,
éd. La découverte, Paris 1995, P57.
12Pascal Sem MBIMBI et Annie cornet, cours de
méthodes de recherche scientifique en sciences économiques et de
gestion G2, 2016-2017, P2.
Page | 8
une analyse sur la structure financière et la
performance financière ainsi leur impact sur la rentabilité de la
société.
5°) La méthode descriptive
La technique descriptive concerne les procédés
mises en oeuvre pour exposer les éléments entrant dans la
description d'un phénomène à côté d'une
description littéraire. Cette technique vise également à
donner une traduction visuelle des éléments de la description en
présentant une synthèse d'élément dispersés
et de nature différente, une appréciation plus rapide des
éléments et une comparaison plus aisée entre
phénomène13.
1.2.Techniques de recherche
Elles constituent l'ensemble des moyens et des
procédés qui permettent à un chercheur de rassembler des
informations originales sur un sujet donné14.
Pour ce qui concerne cette étude, cette, méthode
nous a permis de ressortir de manière claire les indicateurs de la
performance d'une entreprise et de savoir si la structure financière
utilisée par la Brasimba la permet d'être performante.
1°) La Technique documentaire
Elle est indispensable pour tout chercheur, car elle consiste
à étudier et à analyser les documents pour arriver
à déterminer les faits sur lesquels notre travail se base.
Pour ce faire, cette technique nous a permis à de
réunir les informations nécessaires à la rédaction
par la consultation des différents documents spécialisés
de gestion et d'analyse financière, quelques ouvrages
généraux sur les méthodes et techniques de recherche,
quelques mémoires qui sont en rapport avec notre sujet d'étude.
Et ainsi que les rapports annuels de la Brasimba se rapportant à notre
période d'étude. Toutes ces informations vont nous permettre de
rédiger notre mémoire.
2°) La technique d'interview libre
Cette technique consiste à poser des questions à
une ou plusieurs personnes susceptibles de fournir des réponses qui
pourront éclairer la problématique d'un sujet.
En effet, nous avons eu à poser des questions à
l'issue desquelles nous avions recueilli des différentes informations
sur les responsables des différents services de la Brasimba pour
13 IPO ABELELA, cours d'initions la recherche scientifique,
G1 économie, inédit, UNILU, 2007, P7.
14 Verhae Genb, méthodes et techniques, soc analyse,
1954, P50.
Page | 9
acquérir certaines données de l'entreprise, nous
nous réservons ici de citer leur nom pour qu'ils ne puissent pas faire
objet de poursuite.
7. PLAN SOMMAIRE
Hormis l'introduction générale et la conclusion
générale, ce présent travail comporte trois chapitres
à savoir :
v Le premier chapitre est consacré aux
généralités dans lesquelles seront données
respectivement la notion d'entreprise, les sortes d'entreprise, l'organisation
et la gestion de l'entreprise ;
v Le deuxième chapitre porte sur le cadre
théorique qui comporte les théories de l'analyse
financières et de la performance de l'entreprise ;
v Dans le troisième chapitre sur base des
données chiffrées il sera question d'apprécier la
performance ou la gestion de la Brasimba, constat à l'issu duquel des
propositions visant l'amélioration de la situation s'était
formulées.
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CHAPITRE I : GENERALITES
Introduction
Le présent chapitre que nous abordons comportera trois
sections dont la première sera consacrée à la notion
d'entreprise, la deuxième à l'organisation, gestion et mesure de
la performance de l'entreprise et la dernière a la présentation
du champ d'investigation qui est la Brasimba.
SECTION 1 : NOTION D'ENTREPRISE
1.1.DEFINITION, CARACTERISTIQUE COMMUNE
1. Définition
L'entreprise peut être définie comme une
unité économique organisée qui par la combinaison des
facteurs de production, produit des biens et/ ou des services pour un
marché déterminé en poursuivant des objectifs multiples.
Il ressort de cette définition que l'entreprise est aussi bien qu'un
ministère, une association sans but lucratif, qu'une entreprise publique
ou privée, une grande entreprise qu'une toute petite entreprise,
etc.15.
2. Caractéristique commune
Malgré leurs différences, toutes les entreprises
se définissent par les caractéristiques ci-dessous :
1°) Leur existence dépend, au départ de la
disponibilité d'un capital (financement des activités).
2°) Elles ont un objectif commun et général
qui est la recherche du profit (leur but est lucratif) ;
3°) Elles fonctionnent toutes à l'initiative et sous
la responsabilité de l'entrepreneur. 4°) Elles doivent produire des
biens ou des services.
5°) L'objectif principal étant l'acquisition du
profit. Elles doivent vendre ou produire (biens et sévices) afin de
dégager leur profit.
6°) La répartition de ce profit se fait sous forme
de dividende, salaire, loyer, intérêt, impôt,
autofinancement...16
15 CORHAY A. et MBANGALA M, Diagnostic des états
financiers. Liège, ULG, 2013.P37. 16Denis KASHOBA,
cours de droit des affaires, L1 gestion, inédit, UNILU,
2018.P27.
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1.2.SORTES D'ENTREPRISES
On distingue 6 classifications des entreprises :
a) D'APRES LA PRODUCTION :
1. Les entreprises de production des biens : On
distingue :
1°) Les entreprises agricoles :
Ce sont les unités économiques qui participent
à la production agricole quelle que soit sa forme. Ex : les fermes...
2°) Les entreprises de construction :
Une entreprise de construction est une entreprise de taille
variable réalisant des travaux de construction dans les domaines de
bâtiment ou métallique.
Ex : SAFRICA qui réalise les travaux de construction (par
exemple un pont, une route 3°) Les entreprises de
transformation
Comme leur nom l'indique, les entreprises se basent
essentiellement sur la production d'un produit (output) fini à travers
la modification chimique ou physique de la matière première
(input). Ex : les entreprises Brassicoles.
4°) Les entreprises extractives
Ce sont des entreprises qui s'occupent de l'extraction des
métaux précieux à travers des roches par la
métallurgie ou par les autres méthodes.
2. Les entreprises de production des
services
Il s'agit de :
1°) Les entreprises commerciales
La société commerciale est créée
par deux ou plusieurs personnes qui conviennent, par un contrat, d'affecter
à une activité des biens en numéraire ou en nature, dans
le but de partager le bénéfice ou de profiter de
l'économie qui pourra en résulter. Les associées
s'engagent à
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contribuer aux pertes dans les conditions prévues par
cet Acte uniforme. La société doit être créée
dans l'intérêt commun des associés »17.
. Ex : Ets JAMBO MART...
2°) Les entreprises de transport
Elles se chargent des flux physiques des biens ainsi que
personnes d'un endroit vers un autre, d'une entité à une autre,
d'un pays à un autre... Ex : la SNCC, MULYKAP.
3°) Les entreprises d'assurances : ce
sont des entreprises qui s'occupent de la sécurité sociale.
Ex : SONAS, CNSS...
4°) Les institutions financières
sont des Etablissements de Crédit auxquels l'Etat a
confié une mission d'intérêt public. Elles ne peuvent
effectuer d'autres opérations de banque que celles afférentes
à leur mission, sauf à titre accessoire.18
Ex : BIC, BCC, TMB...
5°) Les entreprises de communication : ce
sont des entreprises qui s'occupent de la communication.
Ex : Vodacom, Airtel, Orange...
b) D'APRES LA FORME On distingue :
1°) Les entreprises individuelles ou unipersonnelles
ou familiales :
Elles appartiennent à une seule et unique personne. Les
biens de l'entreprise se confondent à ceux du propriétaire. Il
s'agit concrètement des petits commerces et des entreprises artisanales.
19
Ex : Kabongo Ngoy, Nazem...
17Denis KASHOBA, cours de droit des affaires,
L1 gestion, inédit, unilu, 2018.P27
18Daniel KASONGO, cours de gestion des
institutions financières congolaises, L1 gestion, inédit,
UNILU, 2018.P12 19Denis KASHOBA: OP.CIT.P4.
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2°) Les entreprises sociétaires ou
entreprises pluripersonnelles :
Elles sont constituées par plusieurs personnes physique
appelées actionnaires ou associes qui ont formés les capitaux
nécessaires.
Ex : toutes les Sociétés en nom collectifs,
société en commandite simple, société à
responsabilité limitée, société
coopérative20
c) D'ÂPRES LE REGIME : On en distingue
:
1°) Les entreprises privées :
Ce sont des entreprises qui appartiennent exclusivement
à des particuliers c'est-à-dire que le propriétaire est
une personne privée ou les actionnaires sont privées.
Ex : Hyper Psaro...
2°) Les entreprises publiques ou Etatiques
:
Ce sont des entreprises dont les capitaux appartiennent
exclusivement à l'Etat, aux collectivités.
d) D'APRES LA TAILLE
Nous avons :
1°) Les PMEA (Petites moyennes entreprises
artisanales) :
Une PMEA est une unité de production agricole de taille
petite ou moyenne, à main d'oeuvre essentiellement familiale, qui
dispose ou pourrait disposer du potentiel de ses revenus des activités
agricoles de l'exploitation et de se développer selon une
stratégie d'entreprise.
2°) Les grandes entreprises
Les grandes entreprises sont celles qui possèdent un
nombre considérable de la main d'oeuvre, et qui réalisent un
chiffre d'affaire très considérable.
20Denis KASHOBA: op.cit. P7.
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3°) Les entreprises multinationales :
Une firme multinationale ou une firme transnationale est une
entreprise implantée dans plusieurs pays grâce aux filiales
qu'elle détient ou une partie du capital. Elle peut être une PME
ou encore une grande entreprise.
d) D'APRES LES SECTEURS D'ACTIVITE Cette
catégorie regroupe :
1°) Les entreprises du secteur primaire
:
Ce sont du type d'entreprises qui s'occupe exclusivement de
l'exploitation des éléments naturels. L'activité
principale de l'entreprise tourne autour des facteurs naturels de
production.
Ex : agriculture, pèche, élevage...
2°) Les entreprises du secteur secondaire
:
Il s'agit des entreprises industrielles. Ces entreprises
s'occupent de la transformation des matières premières en
produits finis ou semi-finis.
Ex : les entreprises minières, les entreprises
brassicoles... 3°) Les entreprises du secteur tertiaire
:
Dans cette classe se trouve, toutes les entreprises de
prestation des services, les entreprises commerciales ou de distribution, les
entreprises de télécommunication...
Ex : les cabinets, les banques...
e) D'APRES L'UTILITE PRODUITE Il s'agit de :
1°) L'utilité élémentaire
:
Dans cette classe, se trouve les entreprises ayant des objectifs
éducationnels, de garantir la formation des futurs cadre...
Ex : les écoles, les centres de formation...
2°) L'utilité de forme :
Ce sont des entreprises industrielles qui à partir des
matières premières ou consommables donnent une forme à des
produits.
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3°) L'utilité de lieu :
Il s'agit des entreprises qui se déplacent d'un lieu
à un autre.
Ex : les entreprises de transport des biens et des personnes,
les entreprises de distribution, les entreprises d'exportation et
d'importation...
4°) L'utilité de moment :
Ce sont des entreprises dont l'existence ou l'usage est parfois
occasionnelle, de courte
durée.
Ex : les entreprises de spectacle, hôtel, restaurant...
1.3.IMPORTANCE SUR LE PLAN ECONOMIQUE, SOCIAL ET DES
TRESORS
PUBLIC
1°) Sur le plan économique
L'entreprise est un agent économique qui a pour
objectif principal la production des biens et services qui seront à
leurs tours mis sur marché à la disposition des consommateurs.
Dans ce sens, le rôle de l'entreprise est la satisfaction des besoins du
consommateur avec un but lucratif (la main invisible).21
2°) Sur le plan social
Dans cet aspect, l'entreprise est aperçue comme
étant un distributeur de revenu c'est-à-dire qu'elle verse des
salaires aux personnels, des dividendes aux actionnaires des impôts
à l'Etat, construit des écoles et centres de santé.
3°) Sur le plan du trésor public
L'entreprise étant un groupement humain revêt une
grande importance dans une nation. La richesse d'un pays est tributaire de
l'importance et capacité de ces entreprises.
Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un pays
et interviennent dans la détermination des agrégats
macroéconomique (PIB, PNB, ...) et contribuent au financement du budget
de l'Etat par le paiement de toutes sortes d'impôts auxquels elle est
assujettie.
21 Augustin M Analyse des Etats financiers
édité par droit Afrique .com. Paris 2016, p71
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SECTION 2 : ORGANISATION, GESTION ET MESURE DE
PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE
1. ORGANISATION DE L'ENTREPRISE
Toute structure doit être organisée selon trois
niveaux :
1°) Politique, où sont définies les grandes
orientations, « le quoi ? Pourquoi ? »
2°) Stratégique, où est
déterminée la façon dont ces orientations vont être
mises en oeuvre, « le comment ? Quoi ? »
3°) Tactique, où sont concrètement
réalisées les différentes actions permettant d'atteindre
les objectifs, le « avec qui ? Comment ? ».
Le sens, la cohérence et la compétence
Continuité et rupture COHERENCE
Directif et Participatif CONFIANCE
Finalités de L'entreprise
Faire et sentir COMPETENCE
Source : Laurence Ortega, Strategor,7 Edition Dunod, Paris,2016,
p33
a. Cohérence
1°) S'agissant des objectifs stratégiques, une
continuité dans les orientations est généralement
nécessaire mais une rupture dans les manières de faire est
souvent indispensable pour concrétiser ces orientations.
2°) Il ne s'agit pas seulement de dire, il faut que les
choses se fassent, cela demande de toujours remettre en question.
3°) Ne jamais oublier que la cohérence est
indispensable mais est au service du sens ; et que si l'on n'est pas capable de
s'adapter, la réalité, à sa façon, l'imposera
à un moment ou un autre.
b. Confiance
1°) Il n'y a pas de contribution efficace des
collaborateurs sans directive dans la définition des principaux
objectifs, des cadres d'action et des modalités de contrôle.
2°) Il faut donc clairement connaitre et afficher ce que
l'on vise
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3°) Mais il n'y a pas d'action performante sans initiative
possible, sans participation des acteurs, sans reconnaissance qui y est
associée, donc sans confiance réciproque.
c. Compétence
1°) Les situations doivent être maitrisées,
les lois, réglementations et procédures respectées. Mais
chacun ne fait bien ce qu'il fait que lorsqu'il le fait comme il le sent.
2°) La compétence managériale, c'est avant tout un
comportement hiérarchique au service des collaborateurs et de leur
performance, non la compromettant.
3°) En fonction de la situation, il est indispensable de
savoir laisser chaque personne concernée contribuer à sa
façon.
4°) Les retours d'expérience, les échanges
de pratiques et les confrontations de points de dégager les solutions
les plus pertinentes, de toujours évaluer et s'adapter au mieux.
d. Performance
1°) La performance est le niveau des résultats
obtenus au regard des objectifs fixés et des moyens affectés.
(Pour être performant il faut fixer des objectifs et des moyens, et cette
performance ne sera constatée que lorsqu'on aura atteint nos
objectifs).
2°) La pertinence de la fixation des objectifs et de la
définition des moyens est donc en jeu.
3°) Des objectifs insuffisamment élevés
peuvent donner l'illusion d'une bonne performance.
Des objectifs trop difficiles à atteindre ou le manque
de moyens appropriés peuvent faire croire à une performance
médiocre.
2. GESTION DE L'ENTREPRISE
La gestion est définie comme étant un ensemble
des techniques qui s'applique dans les mêmes conditions et qui donne les
mêmes résultats.
Dans la gestion, il est important d'avoir une administration
qui est l'ensemble des règles et des procédures établies
par des situations bien prévues ainsi que des leaderships qui est la
capacité des individus de pouvoir organiser les autres.
Autrement dit, le leadership est celui qui travaille avec
beaucoup de performance qui atteint un bon résultat tout en travaillant
avec les autres en ayant un esprit de créativité, de
l'imagination. Il est charismatique, coopératif et il n'impose pas ce
qu'il a par contre il entretient avec les autres.
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L'ingénieur français Henry Fayol, il est le
premier théoricien à s'occuper de problème
d'administration et de commandement en analysant d'une manière
particulière, la nature et fonction d'administration, son ouvrage,
administration l'émergence de la gestion : les théories des
organisations industrielles et générales publient en 1916,
présente les cinq principes universels sur lesquels doivent reposes
l'administration et le fonctionnement d'une organisation qui sont :
1°) Prévoir et planifier : préparer de
manière rationnelle l'avenir ;
2°) Organiser : allouer les ressources et fonctionnement de
l'entreprise ;
3°) Commander : tirer les meilleures parties des agents de
l'entreprise ;
4°) Coordonner : synchroniser l'ensemble des autres pour
garantir l'efficacité 5°) Contrôler : vérifier que
tout se passe conformément au programme autrement dit, il
considère qu'un dirigeant peut obtenir des meilleures performances de
son personnel par ses qualités de commandement, il insiste sur la
nécessité de faire évoluer la fonction de direction et les
qualités de leadership.
Avant d'analyser la finance, il faut passer par
l'administration qui est un mobile qui va nous conduire d'avoir une bonne
qualité de temps, une bonne qualité de ressources humaine et
financière. Partant de l'administration, il faudrait prévenir ce
qui arrive dans le futur donc il faudrait avoir une bonne production de chiffre
d'affaire.
3. MESURE DE LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE
3.1.La performance
La performance peut être définie de plusieurs
manières, à cet effet, nous retrouvons plusieurs
interprétations selon les auteurs.
L'auteur KHEMAKHEM explique la notion de performance de la
manière suivante : « la performance est un mot qui n'existe pas en
français classique. Il provoque beaucoup de confusion. La racine de ce
mot est latine, mais c'est l'anglais qui lui a donné sa signification.
Les mots les plus proches de performance sont « performar »
en latin, « to perform » et « performance
» en anglais ». Le rappel de ces mots suffira à
préciser le sens donné à la performance en contrôle
de gestion :
a) Performance signifie : donner entièrement
forme à quelque chose. La performance du personnel d'une organisation
consiste à donner forme et réalité au système de
normes projeté et planifier par les dirigeants.
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b) To perform signifie : une tâche avec
régularité, méthodes et application, l'exécuter,
mener à son accomplissement d'une manière plus convenable plus
particulièrement, c'est donner effet à une obligation,
réaliser une promesse, exécuter les clauses d'un contrat ou d'une
commande22 .Donc, la performance c'est le fait d'atteindre d'une
manière pertinente l'objectif fixé. Autrement dit, c'est la
combinaison entre l'efficacité et l'efficient. LORINO a écrit sur
ce sujet « Est performant dans l'entreprise tout ce qui contribue
à améliorer le couple valeur/coût
c'est-à-dire à améliorer la création nette
de valeur » 23.La performance de l'entreprise est
fondée sur le couple coût-valeur, dont les deux termes sont
indissociables mais fondamentalement distinct. Est performant dans l'entreprise
tout ce qui contribue à améliorer le couple coût/valeur. A
contrario n'est pas forcément performance, ce qui contribue à
diminuer le coût ou à augmenter la valeur,
séparément. « La performance d'un centre de
productivité (atelier, unité, service, entreprise, branche, etc.)
désigne l'efficacité et la productivité dans laquelle ce
centre de responsabilité a atteint les objectifs qu'il a acceptés
»24.
3.2.Les composantes de la performance
Nous ne pouvons pas parler de la notion de performance dans
une entreprise sans pour autant aborder les notions de l'efficacité et
de l'efficience.
1. L'efficacité
Elle est relative à l'utilisation des moyens pour
obtenir des résultats donnés dans le cadre des objectifs
fixés. D'une manière générique qui nous convient
très largement, « C'est l'aptitude d'une spécifique
à modifier une situation de travail dont le maintien constitue un
obstacle »25.Plus simplement nous pouvons définir
l'efficacité « comme le rapport entre le résultat
atteint par un système et les objectifs visés. De ce fait plus
les résultats seront proches des Objectifs visés plus le
système sera efficace. On parlera donc le degré
d'efficacité pour
22KHEMAKHEM(A) : « la dynamique du
contrôle de gestion »,2émeédition, DUNOD, Paris,
1976, p.6.
23 LORINO Philips, « méthode et pratique de la
performance » Edition les éditions d'organisations, Paris,
2003, P5.
24 KHEMAKHEM, (A) : « la dynamique de contrôle
de gestion », Edition DUNOD, Paris, 1992, P311.
25GRANSTED, (I) : « l'impasse industrielle »,
Edition du seuil, 1980, P33.
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caractériser les performances d'un système
»26D'une manière plus brève nous pouvons
résumer l'efficacité dans la formule suivante :
Efficacité = Résultat atteints/
Objectifs visés
2. L'efficience
Par efficience, on entend le rapport entre les biens ou les
services produits, d'une part et les ressources utilisées pour les
produire, d'autre part. Dans une opération basée sur
l'efficience, pour un ensemble de ressources utilisées le produit obtenu
est maximum, ou encore les moyens utilisés sont minimaux pour toute
qualité et quantité donnée de produits ou de services
(c'est-à-dire que l'efficience correspond à la meilleure gestion
possible des moyens, des capacités en relation avec les
résultats).
« C'est le rapport entre l'effort et moyens totaux
déployés dans une activité d'une part, et l'utilité
réelle que les gens en tirent sous forme de valeur d'usage d'autre part
»27
Donc nous pouvons résumer l'efficience dans la formule
suivante :
Efficience =Résultats atteints /Moyens
mis en oeuvre
3. La pertinence
La notion de pertinence reste très subjective et
difficile à mesurer. Toutefois, on pourra admettre que la pertinence est
la conformité des moyens et des actions mis en oeuvre en vue d'atteindre
un objectif donné. Autrement dit, être atteint efficacement et
d'une manière efficience l'objectif fixé.
3.3.Le cadre de la performance et les principaux
concepts
Dans une approche « gestionnaire » et
classique, la performance contient une triple idée :
26 BOISLANDELLE, (H.M) : « gestion des ressources
humaine dans la PME », Edition ECONOMICA, Paris, 1998, P139.
27 GRANSTED, (I): Op.cit. P 33.
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1°) C'est une action, qui implique une production
réelle, donc un processus 28;
2°) Ça peut être un succès, comme
attribut de la performance, ce qui induit un jugement, donc de la
subjectivité.29
Le management de la performance comprendrait alors les
processus, actions et moyens susceptibles de permettre la rentabilité.
Dans une approche classique et traditionnelle, la performance serait un
indicateur de résultat, renvoyant à la notion de
rentabilité du capital investi. Le R.O.I. (return on
Investment) constitue l'indicateur le plus connu. Cette approche se
focalise sur le résultat et revient sur l'enchaînement
nécessaire allocation / récupération.
Ces deux notions sont également porteuses de sens ;
elles représentent un éclairage libéral de la performance
qui pourrait alors être considérée comme une
métaphore de l'efficacité et de l'efficience. Le modèle
présente alors une image à la fois simplifiée et pratique
(pour communiquer par exemple) et incantatoire (pour rassembler et
remobiliser). Pour résumer cette approche, un modèle global
peut-être présenté, il s'agit du modèle de Gilbert
(1980) qui se décline à travers le triangle de la performance.
Source : A. Mapapa dans analyse des états financiers
édité par droit Afrique .com
Le segment entre objectifs et résultats définit
l'efficacité et permet de savoir si l'entreprise est suffisamment
efficace pour atteindre ses objectifs.
28BOISLANDELLE, (H.M) :« gestion des
ressources humaine dans la PME », Edition Economica, Paris,1998,
P139.
29LEVY-LEBOYER :«la motivation dans
l'entreprise modèle et stratégie », Edition des
éditions d'organisation, paris, 2001.P28
Page | 22
Le segment entre résultats et moyens défini
l'efficience et permet de savoir si l'entreprise arrive à atteindre ses
objectifs avec moins de coûts et de moyens.
Le segment entre moyens et objectifs désigne la
pertinence et permet de savoir si l'entreprise s'est munie des bons moyens pour
atteindre ses objectifs.
Ce système est dit en « boucle courte » et
permet une représentation simplifiée de l'approche rationnelle en
accordant une place importante aux notions de base de l'analyse classique
1. Les objectifs de la performance : la mesure
de la performance des entreprises ne peut
constituer une fin en soi, elle vise en effet une multitude
d'objectifs et de buts qui se
regroupent comme suit :
1°) Développer les produits innovants ;
2°) Récompenser les performances individuelles ;
3°) Améliorer les processus de fabrication et
l'ambiance de travail ;
4°) Réduire les coûts de fabrication
5°) Lancer de nouveaux produits et respecter les
délais de livraison ;
6°) Développer la créativité du
personnel
7°) Améliorer le traitement des
réclamations
8°) Développer les parts de marché et
fidéliser la clientèle ;
9°) Renforcer et améliorer la sécurité
au travail
10°) Identifier et évaluer les compétences
-clés
11°) Anticiper les besoins des clients et améliorer
la rentabilité ;
12°) Consolider et développer les savoir -faire
SECTION 3 : PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
Dans cette troisième section, il sera question de
présenter le milieu dans lequel nous avons mené notre
investigation, et cela toujours dans le souci d'une collaboration de notre
travail. En d'autres termes, nous allons essayer de présenter la
Brasserie Simba (BRASIMBA) qui nous a servi de cadre de champ d'investigation
pour l'élaboration de notre mémoire.
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1. HISTORIQUE DE LA BRASIMBA, FORME JURIDIQUE, CAPITAL
ACTIONNAIRE
1.1.HISTORIQUE DE LA BRASIMBA
La Brasimba est une société par action à
responsabilité limitée implantée en République
Démocratique du Congo dans la province du Haut-Katanga,
précisément dans la ville de Lubumbashi sise au croisement de
l'avenue Ndjamena et Industrielle au numéro 120, commune de Kampemba
dont se trouve le siège social. Spécialisée dans la
production et la distribution (commercialisation) des boissons alcooliques et
gazeuses. Son siège social est établi à Lubumbashi et peut
être transféré en tant autre milieu du pays (RDC), par une
simple décision du conseil d'administration. La Brasimba est
représentée par un administrateur délégué
général au niveau de son siège social.30
Elle est limitée comme suit :
1) A l'Est par le chemin de fer de la SNCC ;
2) A L'ouest par l'avenue Lumumba ;
3) Au sud par la Gécamines/ Direction de contrôle
interne.
La création de la BRASIMBA remonte à 1921. Cette
période était bien, celle qui suivit la fin de la première
guerre mondiale et qui a plongé le monde dans une forte crise
économique. Les belges et d'autres Européens installés
à cette période au Katanga avaient connu d'énormes
difficultés des communications qui rendaient très
aléatoires l'approvisionnement et les irrégularités
avaient été constatées dans les arrivages que ce soit
à Matadi, à Boma, ou ceux provenant de l'Afrique Australe.
Tout est parti d'un groupe des chimistes amateurs qui
possédaient des vagues recettes des bières de ménage
qu'ils fabriquaient chez eux au « chaudière ». Ce groupe
formé de VANDERMAN, chef de laboratoire de l'union minière «
CHAUDRO » et, ingénieur industriel et formateur du laboratoire de
bactériologie du gouvernement fut incité de procéder aux
études de faisabilité de la production d'une boisson locale plus
alcoolisée à Elisabeth ville, actuellement ville de Lubumbashi.
Leurs intéressantes recherches furent patronnées et
financées par un comité qui comprenait le Dr. ALDEJMEE, Dr WALRA
EVEN, S SAKIN, V. COUSIN, SCAYEN, SARRUYS, il a suffi seulement de quelques
mois pour qu'on enregistre des résultats très satisfaisants. Le
lundi 24 avril 1922 au cinéma PARTENOU la première réunion
à laquelle furent invités tous ceux qui s'intéressaient
à la question.
30 Direction financière de la Brasimba
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Malheureusement, cette première réaction quoi
que nécessaire ne fut pas pourtant satisfaisante pour répondre
à la demande de la population de cette partie de la province.
Secondé par le gouvernement, l'union minière et
la Société de chemin de Fer du Congo se montrent favorables
à cette Idée géniale. Le groupe des chercheurs se
décida après tout examen de passer à la construction d'une
brasserie pouvant alimenter la province en bières industrielles.
Le cahier des charges fut approuvé par la compagnie
financière du Katanga, qui accepta de patronner le dit projet, c'est
ainsi que la brasserie d'Elisabethville fût constituée en
société au capital de 3.500.000FB, 08 décembre 1923,
devant Mr SHEYVEN notaire à Bruxelles et autorisé par TRAYOL en
date du 05 Janvier 1924.
Au mois de décembre 1925, la première
bière « SIMBA » fut mise en fabrication. Ce jour-là,
l'histoire nous apprend que ce fut une séance de dégustation,
sous la conduite du chef de service commercial de l'époque M.G
DESTREE.
Bien qui pouvant atteindre une production maximale de 40.000
bouteilles par mois, les premières installations étant juste
insuffisantes devant une demande de plus en plus croissante, les responsables
furent amenés à agrandir les installations de la brasserie.
Cet agrandissement fut possible grâce aux nombreux
appels des fonds destinés à augmenter le capital en 1927. Ce qui
a permis d'atteindre un chiffre de production d'une nouvelle brasserie qui sera
constituée et mise en marche en 1931 à Jadotville actuellement
appelé ville de LIKASI dont le capital fut porté à
14.000.000FB avec la prospérité de 1938 pour pouvoir permettre
à cette société de retrouver sa viabilité
commerciale.
Malheureusement, cette situation fut passagère car
à la période 1940 était éclatait la seconde Guerre
mondiale au cours de laquelle les techniciens ont connu de nombreux
problèmes.
Dès la fin de la deuxième guerre mondiale en
1945, la production se révéla insuffisante devant une demande de
plus en plus accrue. Ce qui a conduit à l'Assemblée de la
société de porter et agrandir les installations.
Après l'accession du pays à
l'indépendance, plus exactement le 07 Juillet 1960. La première
bière SIMBA fabriquée à Kolwezi fut lancée sur le
marché à partir de 1972, à la suite de la politique des
recours à l'authenticité. La BRASIMBA fut divisée en
quatre siège ; LIKASI ; KOLWEZI ; KAMINA et LUBUMBASHI, où se
trouve la direction générale de l'entreprise.
Page | 25
Il est à noter que certains dépôts ont
été constitués à Kalemie, KIPUSHI et à
Mwene-Ditu. Actuellement le groupe belge INTERBRENS a cédé la
totalité de ses actions à une
société brassicole française appelée
« GROUPE CASTEL ».
1.2.FORME JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL
La BRASIMBA est une société par action à
responsabilité limité ; S.A.R.L en sigle. Son siège est
situé aux angles des avenues N'Djamena et industrielle, dans la commune
de Kampemba, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga en RDC, elle est
immatriculée au registre de commerce sous le N0814 et à l'CNSS
sous le N° 5/00200.avec comme but d'assurer ses travailleurs contre les
risques maladies ou professionnelles. Elle est une entreprise à
caractère industriel et commercial.
1.3.EVOLUTION
1°) 1925 Ouverture de l'usine à Elisabethville
(Lubumbashi)
2°) 1931 Ouverture de l'usine à Jadoville (Likasi)
3°) 1953 lancements à Kamina « fermé
après pillage »
4°) 1957 lancements à Kolwezi « fermé
après pillage »
5°) 2007 Rachat de deux brasseries dans les deux
Kasaï
6°) 2009 Réouverture de Kolwezi
7°) 2012 Ouverture à Béni dans le nord Kivu
1.4.MISSION ET VISION DE LA BRASIMBA
Etant une entreprise industrielle commerciale, La Brasimba a
pour mission celle d'assurer une disponibilité et une qualité
constante des produits aux meilleurs prix dans le cadre d'une distribution
rapide, efficace et performante.
Elle a également comme vision d'être leader dans
l'industrie et la distribution des boissons alimentaires au Katanga dans le
cadre d'une organisation moderne, efficace et performante.
2. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA BRASIMBA
1.1.Organisation structurelle
Dans toute entreprise, il est recommandé une certaine
organisation, la manière dont les taches et les responsabilités
sont définies et repartie selon les compétences de chacun en vue
d'une évaluation et rendement meilleur du travail.
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Nous considérons la BRASIMBA comme un système ou
toutes les activités sont centrées au siège de Lubumbashi
et dont les différents services fonctionnent sous la haute
responsabilité de la direction Générale.
1.2.Organisation fonctionnelle
La BRASIMBA est dirigée par un Administrateur General
(ADG) secondé par un Administrateur Adjoint (ADGA) et elle est
composée des directions qui sont :
1°) La Direction générale
2°) La Direction du siège d'exploitation
3°) La Direction financière
4°) La Direction technique
5°) La Direction commerciale
6°) La Direction administrative
7°) La Direction Générale
La direction générale constitue la haute
hiérarchie de l'organisation, elle supervise et planifie
l'ordonnancement en matière première par le siège. C'est
la direction qui coordonne les six directions ou divisions de l'entreprise.
1) Le Secrétariat Général
: C'est l'interlocuteur de la Brasimba vis-à-vis du partenaire
étatique et joue aussi le rôle des consultants pour les directions
lors des prises des grandes décisions au sein de l'entreprise et
organise le protocole dans ce service.
2) Les cinq Directions ou Divisions 1°) La
Direction financière (DF)
Gérer-en son sein les dépenses qu'engage
l'entreprise à l'aide de ses différents départements de
fiscalisés, comptabilité, contrôle de gestion et Audit
interne qui vient en appui.
2°) La Direction d'exploitation (DE)
Qui est la direction par laquelle transitent tous les achats
via les fournisseurs agréés, c'est-à-dire, de l'achat de
matière premières (malt, sucre, maïs etc.) en passant par
les matières premières consommables (bouteilles, bouchons,
étiquettes, contre étiquettes etc...)
3°) La Direction administrative (DA)
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Elle s'occupe de la gestion administrative du siège,
fonctionne en étroite collaboration avec la direction
générale (DG). Elle est chargée du recrutement, de la
formation et de la sélection du personnel ; elle regorge dans son sein
le service du personnel et des relations publiques.
4°) La Direction technique (DT)
Elle s'occupe de la fabrication et la production de la
bière en passant par le contrôle de qualité mais
également de l'entretien de l'usine et du centre d'emballages.
5°) La Direction commerciale et marketing
(DCM)
C'est la plaque tournante de l'entreprise, elle est
chargée de la commercialisation des produits en d'autres termes, elle
facilite l'écoulement des produits de l'usine.
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3. ORGANIGRAMME DE LA BRASIMBA
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4. PROCESSUS DE LA FABRICATION DES BOISSONS ALCOLISES ET
DES BOISONS SUCRES
1.1.BOISSONS ALCOOLISEES
Le docteur John Styth Pemberton la
bière est une infusion d'orge maltée et
torréfiée, aromatisée de houblon frais et fermentée
par de la levure de bière dite "haute fermentation". La bière est
obtenue par fermentation du moût. Celui-ci est constitué d'eau, et
de malt, de maïs ou de riz, de la levure et du houblon. Lors du trempage,
les céréales (orge, mais, riz, etc.) gonflent et l'amidon contenu
dans les graines se transforme en sucre. Ensuite, les graines sont
séparées du liquide dans un clarificateur ou un filtre. Le
moût recueilli, additionné de houblon est porté à
ébullition dans une chaudière à moût. Puis le
moût chaud est séparé des protéines coagulées
et des déchets filtrés.
Source : John Styth : la maîtrise parfaite d'un processus
délicat et le suivi des fabrications avec coox ,2ed, 1982, P2.
Après refroidissement, le moût est limpide, doux et
amer, et prêt pour la fermentation. Il est pour cela ensemencé en
levure et oxygéné. Durant la fermentation, la levure va
transformer les sucres contenus dans le moût en alcool d'une part et en
gaz carbonique d'autre part. Pendant la période de maturation et de
stockage de 4 à 6 semaines, le liquide séjourne dans des cuves
froides. Enfin, après un dernier filtrage, la bière est mise en
fûts ou en bouteilles.
Page | 30
1.2.BOISSONS SUCREES
1.2.1. TRAITEMENT DES EAUX
5. Objectif de traitement : L'eau constitue
l'élément majoritaire dans la boisson gazeuse, donc il peut
influencer son goût, son odeur ainsi que son apparence, c'est pour cela
qu'il faut traiter l'eau de ville avant son utilisation pendant la production
du sirop. Cette eau ne contient pas mal de substance qui peut influencer la
boisson :
1°) MES (matières en suspension) : De nombreuses
particules peuvent constituer les impuretés d'une eau. Les techniques
analytiques nécessaires à leurs déterminations
dépendent des dimensions de ces particules, les impuretés
présentes dans l'eau ont pour origine soit des substances
minérales, végétales ou animales.
2°) Composés phosphoré
Le phosphore est l'un des composants essentiels de la
matière vivante.
3°) Les substances sapides et odorantes
Le chlore, les chloramines et le fer peuvent réagir
avec les aromes délicats des boissons et modifient le gout.
L'alcalinité : les bicarbonates, les carbonates ou les hydroxydes,
peuvent donner un goût anormal au produit fini.
6. Procédé de traitement des eaux
:
Source : ALILI Zohra : projet de fin
d'étude, 2013, p15
2°) la Filtration par
décarbonateur : La décarbonatation sur la résine
échangeuses est la réduction de l'alcalinité de l'eau par
une résine pour donner à l'eau le seuil acceptable.
Page | 31
L'eau est le produit principal de boisson gazeuse à la
CBGN, une fois qu'elle est reçue, elle subit un processus de traitement
pour lui donner la qualité conforme à la norme. On utilise de
l'eau au niveau des laveuses des bouteilles, et dans le mixeur là
où elle est mélangée avec le sirop fini et le gaz
carbonique CO2, pour former des boissons gazeuses désirées.
7. Stockage et Chloration dans le bassin
L'eau brute de la Regideso est stockée au niveau de
bassin n°1 ensuite elle subit la réaction de chloration qui
consiste à détruire les microbes pathogènes par l'ajout du
chlore sous forme de l'eau de javel de concentration comprise entre 1 à
3m3.
1°) La coagulation et floculation :
Après la désinfection de l'eau, on injecte le coagulant floculant
sulfate d'alumine pour rassembler la matière en suspension afin de
faciliter leur élimination par filtration.
2°) La coagulation consiste à
déstabiliser des matières en suspensions qui sont responsable de
couleur et des odeurs de l'eau, pour faciliter leur sédimentation par un
ajout d'un coagulant.
3°) La floculation est
un phénomène physico-chimique au cours duquel les micelles et la
matière en suspension forment des flocons qui s'agrègent en un
floc.
4°) La filtration : La
filtration consiste à faire passer l'eau à travers des filtres
pour la clarification et l'élimination des matières en
suspensions.
Le processus de filtration de l'eau s'effectue en plusieurs
étapes qui se succèdent :
1°) La Filtration par filtre
à sable : Les filtres à sable sont utilisés dans
toutes les installations de traitement pour débarrasser l'eau des
matières en suspensions qu'elle contient.
Le filtre à sable est monté juste après
le point d'injection du coagulant et sert à arrêter toutes les
particules de bloc résultant du processus de coagulation /floculation.
La propreté du filtre à sable est assurée par le lavage
à contre-courant, qui consiste à inverser le courant d'eau
traversant le filtre pour expulser les flocs résultants du processus de
coagulation/floculation.
Page | 32
L'eau passe au niveau de décarbonateur contenant une
résine faiblement acide de forme RCOOH qui joue le rôle
d'échangeur d'ions, la résine capte des cations liés aux
anions bicarbonates ou carbonates et libère le gaz carbonique CO2.
3°) La Filtration par filtre
à charbon : L'eau désinfectée
provenant du bassin n° 2 passes à travers le filtre à
charbon pour se débarrasser du chlore résiduel et des odeurs.
Pour la déchloration de l'eau, on utilise le charbon
actif pour éliminer le chlore résiduel et le chlore
combiné.
4°) La Filtration par du
filtre polisseur : La fonction du filtre est
d'éliminer les particules de charbon qui peuvent provenir du filtre
à charbon.
1.3.LES DIFFERENTES ETAPES DE TRAITEMENT D'EAU ADOUCIE
1.3.1. Les étapes sont :
1°) Les adoucisseurs : Les filtres adoucisseurs
assurent l'adoucissement de l'eau et aussi servent à éliminer le
calcium et le magnésium de l'eau du lavage pour éviter la
présence de la tarte dans le niveau du rinçage. L'eau entre dans
l'adoucisseur et passe dans une résine de type Na2R qui capte les
cations Ca2+ et Mg2+.
Source : ALILI Zohra, op, cit, p18
Source : ALILI Zohra, op, cit, p19
Page | 33
8. LA SIROPERIE
Cette préparation se fait en plusieurs étapes :
- 1°) Dissolution du
Sucre : Le mélange de l'eau et du sucre qui se
fait en continu, soumis à une température de80 °C dans un
contimol à circuit fermé afin de favoriser la dissolution
complète du sucre ; après le mélange est
pasteurisé.
- 2°) Ajout du charbon
actif : on ajoute le charbon actif sous forme de poudre
au sirop simple afin d'éliminer les impuretés, les cendres et les
particules odorantes.
- 3°) Filtration :
Après une durée de 1h à2h le sirop simple
est transporté vers une cuve de réaction où il subit une
filtration, ensuite dans une autre cuve constituée d'une pate filtrant
de célite, dont le rôle est d'éliminer le charbon et les
matières en suspensions.
Une deuxième filtration se fait dans un filtre à
poche pour éliminer les résidus de charbon.
4°) Refroidissement du
sirop simple : Le sirop simple obtenu subit un
refroidissement dans un échangeur thermique afin de diminuer sa
température de 85°C à 20°C. Enfin le sirop simple est
stocké dans une cuve dans un intervalle de temps entre 1h et 24h.
5°) Préparation du
sirop fini : Le sirop simple est mélangé
avec un concentré (si on parle de liquide), ou extrait de base (si on
parle de poudre), selon la boisson désirée. C'est le sirop
fini
Page | 34
6°) EMBOUTEILLAGE
La CBGN possède quatre lignes de production dont deux
sont consacrées à la production des boissons dans des bouteilles
en verre, et deux autres lignes PET spécialisées dans la
fabrication des boissons dans des bouteilles en plastique.
Source : ALILI Zohra, op, cit, p20
9. L'EMBOUTEILLAGE DES PRODUITS EN VERRE
Il y a deux types de préforme, claire et résine. A
cause du risque de l'humidité le
stockage des préformes ne doit pas dépasser une
certaine durée Schéma de l'embouteillage des
produits en verre
Source : ALILI Zohra, op, cit, p21
31Albert CORHAY et Mapapa MBANGALA, Fondement de
gestion financière, 2e éd, 2010 P13
Page | 35
CHAPITRE2 : CADRE THEORIQUE
Introduction
Dans ce chapitre, nous parlerons de la notion de la structure
financière, allant de sa définition, ses objectifs, ses
déterminants au rôle de la structure financière et les
indicateurs de la performance financière. En fin, nous allons parler au
choix de financement entre les fonds propre et dettes.
SECTION 1 : LES ETATS FINANCIERS ET LA
GESTION FINANCIERE
1. BILAN
Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de
l'ensemble des ressources d'une entreprise et de leur emploi. Etabli à
un moment donné, il se présente techniquement sous forme d'un
tableau diptyque dont la partie de droite est appelée Passif ou
ressources et la partie de gauche Actif ou emplois.31Il existe trois
formes de bilan :
1°) Bilan comptable et structure
financière : un bilan comptable est un document comptable
synthétisant ce qui est possédé par l'entreprise, son
actif et ce dont elle dispose comme ressource, le passif. Ce bilan fait parti
des états financiers d'une entreprise au même titre que le compte
de résultat et les annexes. Il est souvent comparé à la
photographie du patrimoine d'une entreprise à la clôture d'un
exercice ou à des dates intermédiaires. Il est essentiellement
utilisé par les tiers (banques, clients, actionnaires, administrations),
afin de connaitre la valeur de la société et de s'assurer de sa
solvabilité. Il sert également à déterminer le
bénéfice imposable et peut être exploité par un
dirigeant afin de piloter des analyses internes.
La structure financière du bilan est
déterminée par les masses bilantaires dans un bilan
simplifié dans le syscohada ce bilan se présente comme :
Tableau 1 : Modèle simplifié d'un
bilan comptable
Actif Passif
Actif immobilisée Capitaux propres
Actif circulant (stock, créances) Passif
circulant
Trésorerie -actif Trésorerie
-passif
Ecart de conversion -passif Ecart de conversion
-passif
Page | 36
Source : Gérard Kakala notes de cours de
comptabilité financière ISS, 2019, P17.
2°) Bilan financier : le bilan financier
est un document permettant de connaitre ce que l'entreprise possède
(actif) et ce qu'elle doit (passif). Il reprend les informations fournis par un
bilan comptable en le ré agençant de manière à
déterminer la solvabilité de l'entreprise sur le court terme. La
présentation d'un bilan comptable est définie par des
imprimés spécifiques composant la liasse fiscale. Le bilan
financier est quant à lui organisé de manière à
classer les comptes de tiers par échéances en fonction du
degré de liquidité de l'actif et de l'exigibilité du
passif.
Il offre une grille de lecture claire permettant de connaitre
la capacité qu'à une entreprise de régler ses dettes en
utilisant ses actifs. Le bilan financier est principalement destiné aux
créanciers et aux futures créancières d'une entreprise.
3°) Le bilan fonctionnel : le bilan
fonctionnel est établi à partir du bilan comptable d'une
entreprise. Il en reprend les données brutes en les réorganisant
de manière à mettre en avant la structure financière de
l'entreprise. Alors que le bilan comptable met l'accent sur l'actif et le
passif, le bilan fonctionnel s'appuie sur les emplois et les ressources. Il
permet de calculer le fond de roulement de l'entreprise, le besoin en fond de
roulement et la trésorerie. Il est à noter que le bilan
fonctionnel est un retraitement dans lequel les emplois et les ressources sont
classés par fonction. Ce retraitement a pour finalité de
comprendre d'où proviennent les ressources d'une entreprise et de
déterminer comment elles les utilisent.
Le bilan financier ou fonctionnel est le bilan comptable
restructuré pour permettre d'effectuer un diagnostic financier.
1) L'analyse fonctionnelle du bilan
Le bilan fonctionnel a pour objet de mettre en évidence
l'équilibre financier de l'entreprise. Il s'analyse en vertu de la
règle d'or de l'analyse financière : un équilibre minimum
doit être respecté entre la durée d'un emploi et la
durée de la ressource qui le finance. L'analyse fonctionnelle du PCG
permet d'élaborer le bilan fonctionnel qui s'établit à
partir d'un bilan en valeurs brutes, avant répartition du
résultat et sans écart de conversion. Le bas du bilan est
divisé en trois parties : exploitation, hors exploitation et
trésorerie
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2. STRUCTURE FINANCIERE
La structure d'une organisation est une somme totale des
moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et
pour ensuite assurer la coordination entre ces tâches
»32.
Ainsi, quand on parle de la structure financière d'une
entreprise, on fait allusion à l'ensemble des ressources qui financent
l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres, des dettes à long et
à court terme ou des ressources d'exploitation. Cette structure
dépend principalement des contraintes financières liées
à la nature de ses activités développées et de ses
stratégies prises en matière d'investissement, exploitation et
financement.
Pour toute entreprise, différents moyens de financement
lui permettent d'assurer un équilibre entre les éléments
composant. Un tel équilibre est apprécié à travers
l'aptitude de l'entreprise à financer ses emplois stables par ses
ressources stables.
La décision de financement est l'une des principales
règles financières de l'entreprise. Avoir une structure du
capital adéquate peut améliorer la performance de l'organisation
et par conséquent, créer de la valeur. La théorie
financière a identifié plusieurs objectifs pour la structure
à savoir : la pérennité de l'entreprise, l'accroissement
du chiffre d'affaires ou de la part de marché et la minimisation des
coûts. Mais dans les dernières décennies, l'attention a
été portée sur l'objectif le plus fondamental à
savoir la maximisation de la richesse des actionnaires et par
conséquent, la création de la valeur.
Pour réaliser alors cet objectif, il était
question d'assurer une bonne prise des différentes décisions
financières au sein de l'entreprise telles que : Investir, financer et
la distribution de dividendes. Dans le cadre de la norme de financement,
l'entreprise est amenée généralement à utiliser une
combinaison de ressources financières : des fonds propres à
l'entreprise, des apports en capitaux et de l'emprunt lors d'une insuffisance
de couverture des dépenses d'investissement. Elle est amenée
ainsi à déterminer la structure financière optimale qui
minimise le coût du capital et maximise la valeur de l'entreprise.
Cependant, la détermination de la valeur d'entreprise
n'est plus une simple addition d'éléments juxtaposés mais
elle exprime à la fois le résultat des décisions qui ont
été prises et la façon dont ce résultat est
perçu par les intervenants sur le marché financier.
Cette novation dans l'estimation de la valeur de l'entreprise
a mis l'accent sur le problème de la performance de l'entreprise
à travers l'évaluation de la pertinence de la prise
32Henry Mintzberg : Structure et dynamique des
organisations. Paris, éd d'organisation, 1982, p87
Page | 38
des décisions financières qu'elle doit
effectuer. Ces décisions doivent concourir à l'atteinte de
l'objectif fondamental de chaque firme à savoir la maximisation de sa
valeur et par conséquent, la création de valeur. Cette
création de valeur peut être déterminée, dans la
théorie financière, par plusieurs indicateurs de mesure.
Les plus courants sont : le rendement des actifs (ROA), le
rendement des investissements (ROI), le rendement des capitaux propres (ROE),
Le bénéfice par action (BPA) et le Price earnings ratio (PER).
Cependant, plusieurs auteurs, comme Mapapa affirment que ces
indicateurs montrent une insuffisance de mesure et offre une vision limitative.
Ils voient aussi qu'aucun moyen de mesure des performances de l'entreprise
n'est exhaustif et bien corrélé avec sa valeur boursière
et que ces mesures assises sur les bénéfices s'attachent, en
général, à la gestion du compte de résultat et
négligent le montant et le rythme réel des cash-flows.
C'est pour cette raison que l'intérêt est
porté à la nécessité de disposer des nouveaux
instruments de mesure permettant de comprendre le processus de création
de richesse des entreprises.
Il s'agit bien des indicateurs de la création de valeur
de marché (Market Value Added) et de la création de valeur
économique (EVA : Economic Value Added).
3. LE COMPTE DE RESULTAT ET LA RENTABILITE
a. Définition
Le compte de résultat regroupe l'ensemble des flux qui
sont entrés et sortis de l'entreprise au cours de l'exercice. C'est un
document de synthèse qui permet de déterminer le résultat
fiscal de l'entreprise. Il est établi à la clôture de
l'exercice.33Le compte de résultat comptabilise les charges
que l'entreprise doit supporter effectivement et les produits dont elle a
bénéficié. Il ne prend pas en compte l'opération de
TVA pour lesquelles l'entreprise n'est qu'un intermédiaire entre l'Etat
et le consommateur final.
D'après cette définition le compte de
résultat comporte trois sortes de compte selon le SYSCOHADA
appelé comptes de gestions qui sont :
a) Les produits : Sont la partie des
résultats des opérations qui se traduit par une entrée
d'argent dans l'entreprise lors de la vente d'une marchandise, l'entreprise
reçoit le prix
33 L.HONORE, gestion financière, édition NATHAN,
2001, P36.
Page | 39
payé par le client, ce paiement représente un
produit. Autrement dit, sont des recettes, revenus ou gains
réalisés par la société sur la
période34.
1°) Les produits d'exploitations : le
principal poste des produits est le chiffre d'affaire hors taxes. Il regroupe
les produits générés par les opérations purement
commerciales (achat pour revendre sans transformation) rassemblées sous
la rubrique marchandises «et les produits résultant
d'opérations industrielles (vente après transformation)
rassemblés sous la rubrique « production vendue ».
Ceux-ci comprennent également.
1°) Les reprises sur provisions et les transferts de
charges.
2°) Les produits résultants d'opérations
faites en commun avec d'autres sociétés ; quotes-parts de
résultat sur opérations faites en commun.
2) Les produits financiers : sont les
intérêts provenant des placements financiers
réalisés (Produits des participations, produit d'autres VMP et
créances de l'actif immobilisé, autres intérêts et
produits assimilés) et les produits provenant d'opérations
financières ponctuelles (reprises sur provisions et transferts
mobilières de placement)
3) Les produits exceptionnels : il s'agit
des produits qui proviennent d'opérations non répétitives
et qui ne sont pas liés directement à l'activité normale
de l'entreprise.
On distingue les produits exceptionnels sur opération
de gestion, sur opération en capital et les reprises et transferts de
charges.
b. Les charges
Les charges sont des diminutions d'avantages économique
au cours de l'exercice sous forme de sorties ou de diminutions d'actifs, ou de
survenance de passifs qui ont pour résultat de diminuer les capitaux
propres. Autrement que par des distributions aux participants aux capitaux
propres35.
Les charges se répartissent en trois rubriques principales
: a. Les charges d'exploitation
Sont constitués des dépenses ou frais se
rapportant à l'exploitation normal et courante de l'exercice. Elles
comprennent notamment les consommations de marchandises, à
matières
34 Christophe Thiberge, Analyse financière, paris, 2005,
P9.
35 Tardait Ali, Maitrise du système comptable financier, 1
ère édition, Alger, 2009, P81.
36 « Il s'agit des excédents de
trésorerie temporaire dont l'entreprise veut optimiser le rendement en
l'absence d'un emploi immédiat dans l'exploitation. Par ailleurs,
doivent être prise en considération les valeurs mobilières
de
Page | 40
et fourniture et les frais. Les frais représentent des
donnés versées ou à verser à des tiers en contre
partie des prestations effectuées ou des services rendus par des
tiers.
b. Les charges financières : elles sont
de trois types.
1°) Les intérêts et charges
assimilées : ces charges dépendent de la politique
financière de l'entreprise. Elles sont déterminées par la
manière dont l'entreprise organise le financement de ses structures et
de son activité
2°) Les dotations : dotations aux
amortissements des primes de rembourrement des obligations, dotations aux
provisions pour dépréciation des titres, pour risques et charges
financières.
3°) Les autres charges financières
: différences négatives de charges et charges nette sur
cessions des valeurs mobilières de placement.
c. Les charges exceptionnelles : il s'agit
des charges qui proviennent d'opérations non répétitives
et qui ne sont pas liées directement à l'activité normale
de l'entreprise.
4. LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Le Tableau des flux de trésorerie ou cash-flow
statement est une technique comptable qui permet de réconcilier les
résultats de l'exercice avec la trésorerie de l'entreprise.
L'objectif poursuivi est triple :
1°) Identifier les facteurs de variation des flux de
trésorerie de l'entreprise d'une période comptable à une
autre ;
2°) Comprendre la politique d'investissement de
l'entreprise en analysant les flux lies aux opérations d'investissement
;
3°) Comprendre la politique de financement de
l'entreprise en analysant les flux liés aux opérations de
financement.
Ce faisant, le tableau des flux de trésorerie donne une
vision suffisamment claire de la manière dont les résultats se
matérialisent au niveau de la trésorerie. Grâce à
cette démarche, les responsables des entreprises disposent d'un outil
indispensable d'aide à la décision et pour la
compréhension des flux de trésorerie et d'aide à la
décision.
Les flux sont définis comme tout mouvement
engendré par une opération ayant un impact soit immédiat
soit différé sur la trésorerie. Nous entendrons par la
trésorerie comptable, les rubriques du bilan relatif aux valeurs
disponible, au placement de trésorerie36 et aux dettes
Page | 41
financières à court-terme. Le flux trouve son
origine dans toutes les opérations liées à la gestion de
l'activité, à la politique d'investissement et la politique de
financement.
Basé sur l'analyse dynamique de ces trois composantes,
les tableaux de flux donnent des informations pertinentes sur la
capacité de l'entreprise à gérer de la trésorerie
et sur l'utilisation qu'elle en fait au cours d'un exercice. De par
l'importance, de renseignement qu'il fournit, le tableau de flux
trésorerie est outil d'efficace de la gestion opérationnelle
(cycle d'exploitation) et d'analyse stratégique (politique
d'investissement et de financement) de l'entreprise. Enfin, ce tableau
constitue un outil efficace d'aide à la décision dans la mesure
ou le résultat issu de cette analyse explique d'une part, le
comportement financier de chaque produit de l'entreprise ou segment du groupe
et d'autre part donne une indication sur leurs chances de réussir ou sur
le risque de leur disparition future.
L'établissement du tableau de flux de trésorerie
d'un exercice nécessite que l'on dispose des documents historiques,
c'est-à-dire les bilans des dernières années au moins du
compte de résultat de l'exercice concerné. Ce tableau (cash-flow
statement) peut être établi aussi dans une approche
prévisionnelle. Dans le tableau qui suit, il est
représenté un model simplifié du tableau de flux de
trésorerie adapté au référentiel comptable
OHADA.
Tableau 2 : Modèle simplifié de
tableau de flux de trésorerie (cash-flow statement) méthode
indirecte
Réf
|
Libelle
|
N-1
|
N
|
ZA
|
Trésorerie nette au 1er janvier (A)
|
Net
|
Net
|
|
Flux de trésorerie provenant des activités
opérationnelles
|
|
|
FA
|
Capacité d'autofinancement globale
|
|
|
FB
|
-actif circulant HAO
|
|
|
FC
|
-variation des stocks
|
|
|
FD
|
-variation
|
|
|
FE
|
+variation du passif circulant (1)
|
|
|
|
Variation du BF lié aux activités
opérationnelles (FB +FC +FD+ FE)
|
|
|
ZB
|
Flux de trésorerie provenant des activités
opérationnelles (somme FA à FE) (B)
|
|
|
|
Flux de trésorerie provenant des activités
d'investissement
|
|
|
FF
|
-décaissements liés aux acquisitions
d'immobilisations incorporelles
|
|
|
FG
|
-décaissements liés aux acquisitions
d'immobilisations financières
|
|
|
FH
|
+ encaissements lies aux cessions d'immobilisations
financières
|
|
|
placement qui ne présente pas des risques
significatifs de variations des valeurs en raison de leurs natures et pouvant
être aisément converties en disponibilité de fait de
l'existence d'un marché ou d'un acquéreur potentiel
».
Page | 42
FI
|
+ encaissements lies aux cessions d'immobilisations
|
|
|
FJ
|
+ encaissements lies aux cessions d'immobilisations
financières
|
|
|
ZC
|
Flux de trésorerie provenant des activités
d'investissement (C)
|
|
|
|
Flux de trésorerie provenant du financement par les
capitaux propres
|
|
|
FK
|
Augmentation de capital par apports nouveaux
|
|
|
FL
|
Subventions d'investissement reçues
|
|
|
FM
|
Prélèvements sur le capital
|
|
|
FN
|
-dividendes versés
|
|
|
ZD
|
Flux de trésorerie provenant du financement par
les capitaux propres (FK a FN) (D)
|
|
|
|
Trésorerie provenant du financement par les capitaux
étrangers
|
|
|
FO
|
+emprunts
|
|
|
FP
|
+autres dettes financières
|
|
|
FQ
|
-remboursements des emprunts
|
|
|
ZE
|
Flux de trésorerie provenant des capitaux
étrangers (FO a FQ) (E)
|
|
|
ZF
|
Flux de trésorerie provenant des activités
de financement (D-F) (F)
|
|
|
ZG
|
Variation de la trésorerie nette de la
période (B+C+F) (G)
|
|
|
ZH
|
Trésorerie nette au 31 décembre
(G+A)
|
|
|
Source : Pascal Sem note de comptabilité
générale, UPL, 2018, p 64
SECTION 2 : LA TECHNIQUE D'ANALYSE FINANCIERE ET
GESTION
3. DEFINITION ET IMPORTANCE POUR LA GESTION
1.1.Définition
L'analyse financière est une étude
évaluant la situation financière d'une entreprise a un moment
définit. Elle est réalisée à partir des documents
comptables et d'un ensemble des données économiques et
financières ressentes liées tend à l'entreprise
qu'à son secteur d'activité. En étudiant la politique
d'investissement, la politique de financement et les richesses
créées par l'entreprise, elle permet de juger de sa
rentabilité.
En faisant parler les chiffres, cette technique peut
être exploitée à des différents niveaux, les
repreneurs potentiels, banquiers, salariés, collaborateurs et
fournisseurs y trouvent des informations cruciales permettant
d'appréhender la solidité ou l'endettement de l'entreprise, sa
pérennité et ses performances, ou encore ses perspectives de
développement.37
37 A Mapapa, Op cit, P71.
Page | 43
1.2.Importance pour la gestion
En tant qu'outil de la gestion financière, l'analyse
financière est fondée sur une vision
purement technique basée sur l'analyse ou
l'interprétation des résultats portant sur la lecture des
documents comptables et financiers. Elle fournit toutes les informations
nécessaires pour préserver l'équilibre financier de
l'entreprise tant à long qu'à court terme et prendre les
décisions qui influencent les valeurs de l'actif et du passif, les
résultats et la valeur de l'entreprise.
L'analyse financière a pour objet de collecter et
d'interpréter des informations permettant de porter un jugement sur la
situation économique et financière de l'entreprise et son
évolution. Elle consiste en un ensemble de concepts, de méthodes
et d'instruments qui permettent de traiter des informations comptables et
d'autres informations de gestion afin de porter une appréciation sur les
risques présents, passés.
4. METHODE VISUELLE D'ANALYSE FINANCIERE OU METHODE DU
FR
2.1.Le FR et le BFR
La méthode visuelle est basée sur l'étude du
FR. 1°) Le fond de roulement net global (FRNG)
- Définition : c'est l'excédent
du capital permanant sur les actifs fixe, et autrement c'est l'excédent
des ressources à long terme destiné à couvrir les emplois
à court terme.
Formule du FRNG = ressources stables - actif
immobilisé
a. TYPES DE FONDS DE ROULEMENT
Nous distinguons quatre types de fonds de roulement :
1°) Le fonds de roulement net 2°) Le fonds de roulement
propre 3°) Le fonds de roulement étranger 4°) Le fonds de
roulement brut
Ce fonds de roulement net ou financier ou permanent
désigne de la partie qui existe après financement de capitaux
permanents sur les actifs fixes. Il est obtenu à partir des formules
suivantes :
Ø Par le haut du bilan : FRN = CP-AF
Page | 44
Ø Par le bas du bilan : FRN = AC-DCT
Avec CP : capitaux permanents ; AF : actif fixe ; AC : actif
circulant et DCT : dettes à court terme.
2°) Le Fonds de Roulement Propre
Le fonds de roulement propre est la différence entre
les capitaux propres de l'entreprise et les actifs immobilisés.
Autrement dit il résulte du fonds de roulement net déduit des
dettes financières.
Formules : FRP = C Propres - Actifs
immobilisés
3°) Le Fonds de Roulement Etrangers
Le fonds de roulement étranger correspond aux dettes
financières de l'entreprise.
Formules : FRE = FRN-FRP
3°) Le Fonds de Roulement Brut
Le fonds de roulement brut ou économique correspond aux
actifs circulants.
Formules : FRB = STOCKS + VALEURS REALISABLES
+ VALEURS DISPONIBLES
3. LES TROIS CAS D'EQUILIBRE
Le fond de roulement détermine trois cas
d'équilibre à savoir, l'équilibre financier minimum,
l'équilibre positif et l'équilibre négatif ou
déséquilibre.
Le fonds de roulement net global (FRNG) correspond au solde
de la partie stable à long terme. Lorsque les ressources sont
excédentaires, le FRNG est positif ; lorsque les emplois sont plus
élevés, le FRNG est négatif. Le bilan étant par
définition équilibré, on peut vérifier ce calcul
par le solde de la partie à court terme. Lorsque le FRNG est positif, il
constitue un surplus de ressources stables qui peut être utilisé
pour couvrir une partie des besoins de financement liés à
l'exploitation. L'entreprise a besoin de financer son cycle d'exploitation du
fait des décalages dans le temps entre le moment où l'entreprise
paie ce qu'elle achète et le moment où l'entreprise
récupère l'argent de ses ventes. Lorsque l'entreprise accorde des
délais de paiement à ses clients, elle doit avancer l'argent
nécessaire pour produire afin de payer les matières
premières, les salariés et les autres charges.
Page | 45
AC PC
FR = 0
FRNG Positif
FRNG Négatif
Schéma explicatif
Emplois Stables
|
Actif Circulan
|
Ressources Stables
|
|
Passif Circulant
Actif Circulant
Ressources Stables
|
Passif Circulant
|
|
Source : Maxi Fiches, « gestion financière de
l'entreprise » édition DUNOD, Paris, 2008, p48
Excédent : c'est la marge de sécurité en
cas de besoin particulièrement à court terme.
Ø FRNG égale à zéro :
équilibre financier atteint. Les ressources à court et
long terme égales les emplois à long et court terme.
1. Le besoin de fonds de roulement
1°) Définition : il s'agit d'un
besoin qui se dégage par les opérations d'exploitation de
l'entreprise (achat, vente, fabrication ...)
Le besoin en fonds de roulement (BFR) constitue le besoin de
financement du cycle d'exploitation de l'entreprise.
2°) formule de calcul
BFR= Emplois d'exploitation - ressources
d'exploitation BFR= (valeur d'exploitation + valeur
réalisable) - (DCT -DF)
Le surplus de ressources stables sur les immobilisations
brutes constitue le fonds de roulement net global (FRNG). Il
représente une marge de sécurité et mesure l'aptitude de
l'entreprise à financer les besoins financiers liés à
l'activité de son cycle d'exploitation. Le FRNG représente une
réserve de ressources stables.
Page | 46
Le besoin en fonds de roulement (BFR) est
composé de deux parties :
1°) Le besoin en fonds de
roulement d'exploitation (BFRE) est égal au surplus des actifs
circulants d'exploitation (stocks, clients, acomptes fournisseurs) sur les
passifs circulants d'exploitation (fournisseurs, dettes fiscales hors
impôt et dettes sociales). Le BFRE évolue en fonction de
l'activité dans les entreprises dont l'activité est
régulière. Le BFRE constitue un besoin structurel à
financer par des ressources stables.
2°) Le besoin en fonds de
roulement hors exploitation (BFRHE) est égal au surplus des
actifs circulants hors exploitation sur les passifs circulants hors
exploitation. Le PCG a réuni dans cette catégorie l'ensemble des
postes circulants qui évoluent indépendamment du chiffre
d'affaires. À l'actif, il s'agit des postes suivants : subventions
à recevoir, capital souscrit appeler non versé, acomptes sur
impôts, VMP (valeurs mobilières de placement). Au passif :
fournisseurs d'immobilisations, dettes sur acquisitions de VMP, comptes
courants d'associés, dépôts du personnel, état
impôt à payer. Le BFRHE constitue un besoin à financer
ponctuel qui peut être financé par des ressources à court
terme (concours bancaires).
2.2.LA TRESORERIE
1. Définition
La trésorerie de l'entreprise représente les
disponibilités qui lui permettant de financer ses dépenses
à court terme.38Suivant cette définition :
1°) T= disponible -DCT
Sur base du bilan du syscohada, la trésorerie
nette s'obtient par différence entre la trésorerie
active (disponibilités) et la trésorerie négative
(concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque). Il est
à noter que celle -ci est la conséquence du financement du BFR
par le FR c'est-à-dire la différence entre les deux
paramètres. D'où
2°) TR= fond de roulement net global
-besoin en fond de roulement
Il est à noter le calcul par cette formule de la
trésorerie donne le total des valeurs disponibles figurant à
l'actif du bilan
2. L'interprétation de la
trésorerie
38 Dove ogien, Maxi Fiches, « gestion financière
de l'entreprise » édition DUNOD, Paris, 2008, P88.
Page | 47
1°) TR ? zéro
Dans ce cas l'entreprise présente une aisance
financière (bonne santé financière) puisqu'elle dispose de
liquidité qui lui permet de faire face à une dette
financière.
2°) TR? zéro
La trésorerie négative signifie que l'entreprise
dépendante des ressources financières à CT. Ce qui met en
danger son autonomie financière.
3°) TR = zéro
Cette situation reflète une autonomie financière
à CT, qui correspond à une indépendance est temporaire. A
partir de ces indicateurs nous pouvons distinguer six situations possibles :
1ere situation : FR positif, BFR positif, TR
positif
Le BFR est entièrement financé par les ressources
permanentes, dont l'importance permet de dégager des
disponibilités, c'est la situation la plus favorable pour
l'entreprise.
2éme situation : FR positif, BFR positif, TR
négative
Le BFR est financé en partie par les ressources
permanentes et en partie par un excédent des concours bancaire courant
sur les disponibilités, c'est une situation courante dans l'entreprise
il convient d'apprécier les risques bancaires.
Pour réduire les niveaux des concours bancaires
l'entreprise peut réduire le BFR par une variation des stocks, une
réduction des créances et une augmentation des dettes
fournisseurs.
3éme situation : FR négatif, BFR positif,
TR négative
Dans ce cas les concours bancaires courant couvrent une partie
des activités fixe, le BFR et les disponibilités.
Cette situation est très mauvaise pour l'entreprise, elle
doit restructurer son FR par l'augmentation des financements à long
terme et l'amélioration de l'autofinancement, et diminuer son BFR.
4éme situation : FR positif, BFR négatif,
TR positive
R????????
??'??????é????????????????????????????èr?? =
|
Endettement tot????
> 100 la somme du bilan
|
Page | 48
Aux ressources induites par le cycle d'exploitation s'ajoutent
un excédent de ressource permanent pour dégager un
excédent de liquidité important. C'est une situation
exceptionnelle dans ce cas l'entreprise doit surveiller les modalités de
gestion de la trésorerie.
5éme situation : FR négatif, BFR
négatif, TR positive
Les ressources issues d'un cycle d'exploitation couvrent un
excédent de liquidité éventuellement, les fournisseurs et
les avances de la clientèle financent le cycle mais aussi une partie des
immobilisations, il s'agit d'un cas typique de la grande distribuions.
6éme situation : FR négatif, BFR
négatif, TR négative
Les ressources permanentes ne couvrent qu'une partie de
l'actif immobiliser et leur insuffisance est compensée par leur
fournisseur, les avances de la clientèle et par les banques. C'est une
situation précaire, la structure de financement est à revoir
reconstituer le FR.
2.3.LA SOLVABILITE
La solvabilité est perçue comme étant
l'aptitude de l'entreprise à faire face à ses engagements
à court terme. Une entreprise peut donc être
considérée comme insolvable dès lors que ses capitaux
propres sont négatifs : car dans ce cas elle doit en effet plus qu'elle
ne possède. Il est très important de savoir que l'analyse de la
solvabilité se distingue de celle de la liquidité dans les sens
ou les indicateurs utilisés n'illustrent pas obligatoirement les flux de
trésorerie. Nous dirons en définitif que la solvabilité
mesure la capacité de l'entreprise à faire face à ses
obligations à moyen ou encore à long terme.39
1. L'endettement à long terme
La solvabilité de l'entreprise peut être
définie comme la capacité de cette dernière à
suivre ses engagements de moyen et long terme
Total actif
R???????? ???? ??????v????????????é
gé??ér?????? =
|
> à 100
Total Dettes
|
Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à payer
l'ensemble de ses dettes en utilisant son actif. Il devrait naturellement
être supérieur à un.
39Pierre VERNIMMEN : Finance d'entreprise, 4e
éd 2000, P 67.
Page | 49
Il n'existe pas de norme précise mais un trop fort
endettement est dangereux pour l'entreprise sortant dans la phase de
maturité et de déclin.
En cas de détérioration de l'activité
l'entreprise risque d'être dans l'incapacité d'assurer le service
de sa dette.
T??ux ??e ??'e????e????e??e???? =
|
Endettement financiere
|
la somme de bilan
|
On considère généralement que l'endettement
financière ne doit pas représenter plus de 1/3 du total du
bilan.
R???????? ??'??u????????????e
??????????????è??e =
????p??????ux p????p??e
??????e????e??e???? ??????????????è??e
Ce ratio doit être inférieure à un, dans
le cas contraire il aura un risque important pour les préteurs de
l'entreprise qui s'applique dans la gestion de cette dernière en mettant
en cause son autonomie financière, par ailleurs ce ratio permet de
mesurer la capacité de résistance de l'entreprise aux variations
de la conjoncture.
3. LA METHODE DES RATIOS
L'analyse financière se propose d'étudier les
comptes d'une entreprise pour porter un diagnostic financier. S'appuyant sur le
bilan, cette opération va opérer une sélection et
effectuer des rapprochements entre différents postes afin de calculer
des ratios financiers qui mettent en évidence les
caractéristiques économiques et financières de
l'entreprise étudiée.
3.1.Définition d'un ratio
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs significatives de
l'activité de l'entreprise. Il doit donc exprimer obligatoirement une
valeur relative et par voie de conséquence rendre compte, de
manière également significative, des modifications, intervenues
dans la structure d'exploitation ou dans la structure financière de
l'entreprise.40
1. L'intérêt des ratios
40Robert Lavaud «comment mener une analyse
financière ? Dunod, Paris ,1982 P 98.
41 Edivisia cite par P Lauzel et A cibert : les
déterminant de la structure financière des PME 2eme éd,
2001, P63.
Page | 50
L'analyse par la méthode des ratios permet de savoir si
les moyens financiers dont dispose l'entreprise ont été
utilisés pour atteindre son objectif financier41 Cette
méthode permet aux responsables.
1°) De suivre les progrès de leurs entreprises.
2°) De connaitre l'entreprise et évaluer l'importance
de ses capacités, et de ses
qualités pour les exploiter.
3°) D'évaluer l'importance de ses faiblesses pour
mieux remédier
4°) D'assurer la rentabilisation des opérations
5°) D'assurer l'efficacité dans la gestion de ses
patrimoines
2. L'endettement à court terme (la
liquidité)
Le ratio de liquidité évalue la capacité
de l'entreprise à suivre ses engagements à très court
terme par la mise en oeuvre de son fond de roulement et transformation des
éléments de son actif circulant en disponibilité
financière dans le cadre de fonctionnement normal.
L'analyse de l'endettement il s'agit de mesurer le risque
financier de l'entreprise lié au poids et à la structure de
l'endettement, le bilan financier et mieux adapté à l'analyse de
l'endettement.
actif circulant
??°) ??iq??i??i??é gé??é???????? =
|
|
passif circulant
|
Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à
rembourser ces dettes à court terme, ou bien selon laquelle les actifs
circulants couvrent les dettes à court terme (DCT).
En d'autres termes, il nous permet d'apprécier si
l'entreprise dispose d'une marge de sécurité suffisante. Il est
recommandé que ce ratio soit supérieur à un.
??°) ??????i?? ???? ??iq??i??i??é
??é????i???? =
|
VR + VD
|
DCT
|
Ce ratio permet de mesurer la capacité de l'entreprise
à rembourser ces dettes à court terme en recouvrent ces
créances et en utilisent ces disponibilités et il doit être
supérieur à 0, 7
??°) ??????i?? ???? ??iq??i??i??é
immé??i?????? =
|
valeur disponible
|
DCT
|
|
|
|
Page | 51
Ce ratio nous permet de voir dans quelle mesure les valeurs
disponibles peuvent financer les dettes à court terme. Ce ratio doit
être supérieur à 0,5 pour l'entreprise commerciale, et
supérieure à 0,3 pour l'entreprise industrielle.
4. INCIDENCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE SUR L'EQUILIBRE
FINANCIER
L'orthodoxie financière suppose l'application de la
règle de l'équilibre minimum. Cette règle impose la
nécessité d'un lien entre la durée d'un moyen de
financement et la durée d'une opération à financer. Un
investissement de 8 000 € qui rapporte 850 € par an pendant six ans
ne peut pas être financé par un emprunt remboursable en deux ans :
les revenus n'y suffiraient pas. L'actif immobilisé doit être
financé par des ressources stables, et dans ce cas, le FRNG est
égal à zéro. Les besoins à financer du cycle
d'exploitation doivent alors être intégralement couverts par les
ressources provenant du cycle d'exploitation et dans ce cas, le BFRE est
égal à zéro (on suppose le BFRHE = 0). On appelle cette
situation dans laquelle la trésorerie est nulle l'équilibre
financier optimum. Lorsque les besoins à financer du cycle
d'exploitation sont supérieurs aux ressources, l'entreprise doit
recourir au découvert bancaire, mais en période de restriction de
crédit, les banques sont réticentes à les octroyer.
L'entreprise qui ne peut alors liquider rapidement une partie de ses actifs
pour rembourser sa dette se trouve en situation de cessation de paiement,
même si elle fait des bénéfices. Cette contrainte de
liquidité rend nécessaire l'existence d'un fonds de roulement.
Toute cette démarche nécessite une bonne
structure financière comme l'approche théorique de la structure
financière préconise l'optimisation. La structure
financière optimale qui d'une part permet de minimiser le coût du
capital et d'autre part maximiser la valeur de l'entreprise. Cette étude
prend son essor depuis 1995 par un article de Modigliani et
Miller.42
Si on a une structure financière qui n'est pas bonne on
aura la situation suivante :
1°) Capitaux propres insuffisants ;
2°) Capitaux propres inférieurs à la
moitié du capital social ;
3°) Endettement important, ratio de frais financiers trop
important ;
4°) Moyens de financement insuffisants pour faire face
aux investissements nécessaires ;
5°) Non-respect des covenants, pouvant conduire à
un risque d'exigibilité immédiate des crédits
accordés ;
42 D George gestion financière 4eme éd,
p.103
Page | 52
6°) Échéancier d'emprunt trop
élevé par rapport au cash-flow net disponible ; 7°)
Échéance du terme d'un endettement financier remboursable.
Et voici comment sera l'interprétation du bilan
fonctionnel qui pourra permettre de juger la santé financière de
l'entreprise
1°) BFR financé en partie par le FR et la
Trésorerie : situation la plus courante.
Améliorer la proportion FR : Concours bancaires par une
mutation vers du financement LMT ou réduction de la part des
immobilisations
2°) BFR financé en totalité par du
FR situation qui paraît la plus favorable. S'interroger
sur la rentabilité des excédents de trésorerie
3°) La trésorerie assure la
totalité du financement du BFR et d'une partie de l'actif
immobilisé : situation qui n'est pas durable.
Entité exposée au risque d'une crise de
liquidité restructurer le FR
4°) Le FR se combine avec un BFR
négatif (paiement clients comptant et règlement fournisseurs
à terme), générant une trésorerie positive
schéma type de la grande distribution, ou ventes par
abonnements.
Surveiller les modalités de gestion de la
trésorerie positive
5°) Le FR négatif est
financé par une ressource en BFR très importante, qui
dégage aussi une trésorerie positive : autre schéma
typique de la grande distribution.
S'interroger sur la dépendance de l'entreprise à
ses fournisseurs
6°) Le FR négatif est
financé par une ressource en BFR, qui est cette fois insuffisante
variante du cas précédent.
Situation à haut risque s'il s'agit d'une entreprise
industrielle, moins grave dans la grande distribution. Dans tous les csas,
étudier la reconstitution du FR.
Page | 53
SECTION 3 : NOTIONS DE RENTABILITE
1. DEFINITION ET SORTES
La finalité de toute entreprise réside dans la
réalisation des bénéfices
1.1.Définition
La rentabilité est la capacité de l'entreprise
à maintenir et à rémunérer les capitaux mis
à sa disposition de façon permanant. Toute action
économique a pour objectif d'obtenir des résultats à
partir des moyens mis en oeuvre par l'entreprise. Une action est jugée
rentable lorsque les résultats réalisés sont
supérieurs aux moyens, c'est-à-dire s'il y'a création d'un
surplus monétaire.43
La notion de rentabilité est liée à celle
de bénéfices et, d'une manière générale, on
peut définir la rentabilité d'une entreprise comme son aptitude
à produire un bénéfice. La rentabilité d'une
entreprise s'apprécier donc en comparant un résultat et la valeur
des moyens mis en oeuvre pour l'obtenir.44
1.2.Sortes
1°) La rentabilité commerciale
Il permet d'apprécier le dynamisme et
l'efficacité de l'activité commerciale c'est-à-dire
l'exploitation d'où cette autre appellation de la rentabilité
d'exploitation
????????????????????é ??omm?????????????? =
|
résultat net
|
chiffres d'affaire
|
2°) La rentabilité
économique
Elle a trait à la politique de prix de l'entreprise et la
marge brute qu'elle prélève sur le prix de revient des produits
vendus. On considère généralement le ratio :
??o??m?????? : ???? = ???????????????? ????????
??'????????????????????????
chiffre d'affaire
|
* 100
|
Les facteurs de la rentabilité économiques ont :
1°) le résultat (d'où de la
rentabilité d'exploitation) 2°) De l'actif (plus il est important,
mais la réserve
43 K. CHIHA, finance d'entreprise, op.cit., P41.
44 J-Y. EGLEM.A.PHILIPS.C.et C. RAULET, op.cit.,
P159.
Page | 54
La rentabilité économique dépend de la
rentabilité commerciale et de l'importance des capitaux investis (total
actif).
3°) La rentabilité
financière
La rentabilité financière est le rapport entre
le résultat dégagé pour l'actionnaire (le résultat
net) et l'investissement de l'actionnaire (les capitaux propres). Exprime la
rentabilité pour l'actionnaire de son investissement dans la
société. Contrairement à la rentabilité
économique, la rentabilité financière dépend du
niveau d'endettement, par le biais de l'effet de levier. Elle est
estimée par le taux de rémunération des capitaux investis
par les propriétaires de l'entreprise.45
On considère aussi le ratio suivant
f????m?????? ??f =
|
resultat net
capitaux propres * 100
|
Si la rentabilité financière est
supérieure à la rentabilité économique, alors nous
disons que l'entreprise bénéficie d'un effet de levier.
2. FACTEURS DE LA RENTABILITE COMMERCIALE
Une bonne gestion du cycle d'exploitation veut que, dans un
portefeuille, les échéances
du passif et de l'actif concordent le plus possible.
L'entreprise doit opposer les délais d'écoulement de stocks at de
crédit accordes aux clients à ceux octroyer par les fournisseurs
et essayer d'agir sur ces derniers pour réduire le besoin en fonds de
roulement.46
Les ratios de gestion permettent d'apprécier la
politique de gestion des composantes principales du cycle d'exploitation
menée par les dirigeants de l'entreprise47.
1. Les rotations des stocks
Une bonne connaissance de la situation des stocks
nécessite le calcul de deux principaux indicateurs :
1°) Le taux de rotation des stocks ;
2°) Le temps d'écoulement des stocks.
45 Christophe Thiberge, op.cit., page 148.
46 A Mapapa, op. Cit, p89
47 Christian et Mireille, Gestion financière : finance
d'entreprise, 4éme édition DUNOD, paris, 2001, P49
Ce ratio permet de déterminer le délai moyen de
séjour des marchandises ou produits finis au sein de l'entreprise ; on
le calcul en jours ou en mois.
Page | 55
2. Les produits qui dépendent des quantités
vendues et des prix c'est-à-dire influencés par la rotation des
stocks.
3. Les charges influencées par les quantités
produites et vendues et par la structure de l'entreprise
4. Le niveau d'activité, car l'entreprise fonctionne
en dessous de niveau normal d'activité fait supporter à
l'entreprise une perte appelée Mali
a) Le taux de rotation des stocks
Les stocks de marchandises ou de matières
premières étant évalués au cout d'achat, de
produits finis au coût de
production.la vitesse de rotation est
ainsi calculée :
Ø Pour les marchandises
??o???? d'????h???? d??s ????????h????d??s??s
v????d????s
????=
|
|
|
|
stock moyen
|
Ø Pour les matières premières :
|
Ø
|
|
????=
|
cout d'achat des matieres premieres
consommees
|
|
|
Ø Pour les produits finis
??o???? d??s ????od????????o??s d??s ????od??????s
v????d??s
???? = s??o???? ??o??????(???? ??o???? d??
????od????????o??)
Avec : le stock moyen
stock initial + stock final
Le taux de rotation indique le nombre de fois que le stock a
été renouvelé durant la période.
b) Temps d'écoulement (TE)
1
??E = 360 * TR
Page | 56
3. INCIDENCE DE LA RENTABILITE SUR LA STRUCTURE
FINANCIERE
La rentabilité (positive) améliore les fonds
propres ou ressources stables et par conséquent le FR, la
trésorerie et la solvabilité, et on a une situation contraire en
cas des pertes (rentabilités négatives).
3.1.Effet de levier
L'effet de levier financier est un indicateur fondamental
dans l'étude de l'amélioration ou de la dégradation du
taux de rentabilité financière due au recours à
l'endettement. On entend par effet de levier financier, l'incidence de la
structure financière de l'entreprise sur la rentabilité des
capitaux propres. En effet l'appel à l'endettement permet, grâce a
un effet dit de `levier ', d'accroitre ou diminuer la rentabilité des
capitaux propres.48
3.1.1. L'effet de levier par endettement
Celui-ci est positif lorsque la rentabilité de l'actif
est supérieure au taux du crédit. L'endettement permet alors
d'augmenter la rentabilité des capitaux propres et l'effet de levier est
considéré comme étant amplificateur.
Si le taux de rentabilité de l'actif est
inférieur au taux du crédit, l'effet de levier est
négatif. Le coût du financement (intérêts de
l'emprunt) vient pénaliser la rentabilité des fonds propres. On
parle alors d'effet de massue ou de boomerang.
Ce paramètre permet, en fonction de la
rentabilité d'une activité ou d'un projet et des taux
d'intérêt sur le marché de mesurer l'utilité de
recourir à des financements bancaires ou auprès de tiers. C'est
un moyen puissant pour permettre aux détenteurs de capitaux d'obtenir
des rendements financiers élevés. Cependant, plus le levier
utilisé est important, plus l'effet boomerang peut être
terrible.
1) Le levier comptable
Il est défini comme le rapport entre les capitaux
propres et le total des capitaux (incluant les dettes).
rentabilite financiere
E???????? d?? ????v?????? ?????????????????? =
|
|
|
|
L'effet de levier, c'est l'indicateur positif ou négatif
de l'endettement sur la rentabilité financière, l'analyse de cet
effet de levier permet d'appréhender les effets des
éléments qui
48 Augustin Mapapa, op, cit, p139
Page | 57
composent la rentabilité des capitaux propres qui sont
: la rentabilité économique nette de l'entreprise, du coût
du financement par capitaux empruntés et du taux d'endettement. Elle
permet de savoir si le financement par endettement a favorisé une
amélioration de la rentabilité des capitaux propres de
l'entreprise.
Si la rentabilité financière et la
rentabilité économique sont inférieures à
Zéro c'est -à-dire qu'il n'y a aucune rentabilité, et si
elles sont comprises entre Zéro et Cinq pourcent la rentabilité
est faible.
Ø Si elles sont comprises entre cinq pourcent et dix
pourcents c'est-à-dire la rentabilité est moyenne.
Ø Si la rentabilité financière et la
rentabilité économique sont supérieures ou égales
à dix pourcent la rentabilité est satisfaisante.
Page | 58
CHAPITRE 3 : L'INCIDENCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE
SUR LA RENTABILITE ET LA SITUATION FINANCIERE DE LA BRASIMBA DE 2015 A
2018
Introduction
L'analyse de la structure financière d'une entreprise
a pour objectif de porter un diagnostic sur la santé financière
d'une entreprise en examinant son équilibre financier, son aptitude
à faire face à ses engagements à court terme et à
long terme et partant, sur l'autonomie des décisions de l'entreprise.
Ceci sera le but de notre dernier chapitre qui est subdivisé en quatre
sections dont la première est consacrée à la
présentation des états financiers, la seconde à
l'étude de la rentabilité, la troisième à
l'étude de l'incidence de la structure financière de la Brasimba
sur la rentabilité et la situation financière et la
dernière au constat général et suggestions.
SECTION 1 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
1. LES BILANS COMPTABLES
Le bilan est la traduction comptable du patrimoine de
l'entreprise. Il présente
l'ensemble des ressources de l'organisation et l'utilisation
qu'elle en fait.
2018
Annees
600 211 970,00
2 289 829 596,00
61 251 489 739,00
1 605 026 719,00
3 303 196 958,00
3 303 196 958,00
7 214 412 409,00
205 458 437 605,00
2 777 001 317,00
75 615 960 540,00
3 019 606 626,00
3 019 606 626,00
265 458 706
523,00
Autres creances
Total des actifs
circulants
Banques, cheques postaux & caisse
Tresorerie-actif
Ecart de convertion
-actif
Creances et emplois
assimiles
TOTAL ACTIF
Page | 59
ACTIF
Source : Département de comptabilité BRASIMBA
190 029 538,00
Brevets, licences & logiciels
2015
Terrains
2 916 928 346,00
35 808 192 355,00
2 916 928 346,00
Charges immobilisees
Batiments
Frais d'etablissement et charges a re
190 029 538,00
Materiels
Immobilisations
incorporelles
Immobilisations
corporelles
Autres immobilisations financieres
Installations et agencements
Stocks
Materiels de transport
Marchandises
Avances & acomptes verses sur Imm
0,00
Matieres premieres et autres approv
En-cours
Immobilisations
financieres
Produits fabriques
Total des actifs
immobilisees
Fournisseurs, avances versees
Clients
2016
1 918 084 051,00
35 742 938 922,00
1 918 084 051,00
216 930 622,00
216 930 622,00
138 316 748 024,00
1 824 485 305,00
451 988 211,00
25 112 169 611,00
71 719 669 995,00
3 917 484 191,00
0,00
48 208 926 286,00
451 988 211,00
3 622 912 355,00
140 903 750 908,00
1 527 130 171,00
54 037 077 330,00
3 397 452 642,00
2017
1 056 443 439,00
38 845 073 007,00
1 056 443 439,00
164 482 361,00
164 482 361,00
138 862 548 431,00
2 060 445 248,00
438 540 258,00
22 880 063 884,00
72 005 176 111,00
3 071 790 181,00
0,00
44 861 515 606,00
438 540 258,00
4 341 266 660,00
140 522 014 489,00
1 156 797 648,00
51 116 358 774,00
4 818 428 955,00
4 148 768,00
4 148 768,00
174 027 968,00
174 027 968,00
186 239 651 452,00
3 184 024 513,00
57 796 123 100,00
25 978 892 994,00
95 301 794 690,00
3 978 816 155,00
0,00
405 311 169,00
405 311 169,00
186 823 139 357,00
67 034 885 320,00
948 335 129,00
58 513 192 103,00
1 920 842 752,00
5 652 515 336,00
8 581 075 220,00
894 029 118,00
4 910 044 785,00
150 791 137 975,00
1 115 695 112,00
438 927 321,00
27 149 335 449,00
82 107 667 055,00
4 610 248 004,00
41 297 057 463,00
438 927 321,00
3 593 675 139,00
154 337 023 180,00
1 214 868 885,00
47 373 517 537,00
3 658 774 569,00
483 692 116,00
4 132 958 624,00
56 380 119 615,00
1 999 092 819,00
7 724 099 247,00
7 724 099 247,00
9 006 602 078,00
218 441 242 042,00
462 090 562,00
3 327 034 148,00
60 418 619 525,00
1 451 485 946,00
2 679 770 910,00
2 679 770 910,00
9 302 260 751,00
203 620 404 924,00
Page | 60
Tableau 4 : Passif du bilan
|
|
|
|
|
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|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PASSIF
|
2015
|
2017
|
2017
|
2018
|
Capitaux propres
|
76 306 113 001,00
|
81 731 237 835,00
|
159 248 069 665,00
|
218 743 223 147,00
|
Capital
|
22 282 445 563,00
|
22 282 525 000,00
|
44 491 218 350,00
|
44 491 218 350,00
|
Primes d'apport, d'emission, de
|
0,00
|
0,00
|
52 267 384 310,00
|
52 267 384 340,00
|
Ecarts de reevaluation
|
29 878 474 858,00
|
29 878 474 858,00
|
46 570 597 318,00
|
|
Reserves indisponibles
|
1 767 696 721,00
|
1 767 696 721,00
|
2 127 738 963,00
|
|
Reserves libres
|
24 279 248 268,00
|
24 202 118 830,00
|
27 365 449 044,00
|
|
Report a nouveau
|
-1 818 164 123,00
|
-1 901 752 409,00
|
0,00
|
|
Resultat net de l'exercice
|
-83 588 286,00
|
5 502 174 835,00
|
-13 574 318 320,00
|
|
|
|
|
|
|
Dettes financieres et
ressource
|
94 assimilees 992 659
871,00
|
86 373 393 676,00
|
6 216 900 809,00
|
|
Emprunts
|
90 601 882 000,00
|
81 656 528 800,00
|
0,00
|
|
Dettes financieres diverses
|
4 146 245 240,00
|
4 012 903 825,00
|
5 920 904 961,00
|
|
Provisions financieres pour ris
|
244 harges 532 631,00
|
703 961 051,00
|
295 995 848,00
|
|
|
Total ressources stables
171 298 772 872,00
168 104 631 511,00
Passif circulant
43 864 154 180,00
37 353 806 094,00
Clients, avances recues
2 670 336 069,00
1 334 526 943,00
28 616 899 550,00
26 880 845 043,00
Dettes fiscales
3 681 922 022,00
3 411 399 718,00
Dettes sociales
Source : Département de comptabilité
BRASIMBA.
Fournisseurs d'exploitation
Tableau 5: Bilan simplifiés
165 464 970 474,00
1 480 593 942,00
1 416 874 550,00
Bilans simplifiés en CDF
|
|
Autres dettes
ACTIF
|
7 414 402 597,00
2015
|
4 310 159 840,00
2016
|
1 673 222 074,00
2017
|
2018
|
Tresorerie passif
Actifs immobilisés
|
3 278 314 990,00
151 420 094 834
|
0,00
138 985 666 857
|
0,00
139 465 571 050
|
186 818 990 589
|
Banques, decouverts
Actifs circulants
|
3 278 314 990,00
56 380 119 615
|
0,00
61 251 489 739
|
0,00
60 418 619 525
|
75 615 960 540
|
Ecarts de conversion-passif
Trésorerie-actif
|
7 724 099 247
|
3 303 196 958
|
2 679 770 910
|
3 019 606 626
|
TOTAL PASSIF
Total actif
|
218 441 242 042,00
215 524 313 696
|
205 458 437 605,00
203 540 353 554
|
203 720 404 924,00
202 563 961 485
|
265 454 557 755
|
|
|
|
|
|
PASSIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Ressources stables
|
168 381 844 526
|
166 186 547 460
|
164 408 527 035
|
225 981 101 719
|
Passifs circulants
|
43 864 154 180
|
37 353 806 094
|
38 155 434 450
|
39 473 456 036
|
Trésoreries-passif
|
3 278 314 990
|
0
|
0
|
0
|
Total passif
|
215 524 313 696
|
203 540 353 554
|
202 563 961 485
|
265 454 557 755
|
|
Source : Nous même à partir du tableau
n°1 et 2
Page | 61
Tableau 6 : Bilan
synthétique
ACTIF 2015 2016 2017 2018
Valeurs immobilisées
|
151 420 094 834
|
138 985 666 857
|
139 465 571 050
|
186 818 990 589
|
Valeurs circulantes
|
4 104 218 862
|
64 554 686 697
|
63 098 390 435
|
78 635 567 166
|
Total actifs
|
215 524 313 696
|
203 540 353 554
|
202 563 961 485
|
265 454 557 755
|
PASSIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Cap. Permanents
|
168 381 844 526
|
166 186 547 460
|
164 308 527 035
|
225 981 101 719
|
Dettes à court terme
|
47 142 469 170
|
37 353 806 094
|
38 255 434 450
|
39 473 456 036
|
Total passifs
|
215 524 313 696
|
203 540 353 554
|
202 563 961 485
|
265 454 557 755
|
|
Source : nous même à partir du tableau 1 et 2
Tableau 7 : Bilan cristallisé en %
Actif 2015 2016 2017 2018
Actifs immobilisés
|
70,26
|
68,28
|
68,85
|
70,38
|
Actifs circulants
|
26,16
|
30,09
|
29,83
|
28,49
|
Trésorerie-actif
|
3,58
|
1,62
|
1,32
|
1,14
|
Total actif
|
100
|
100
|
100
|
100
|
|
Passif
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Ressources stables
|
78
|
82
|
81
|
85
|
Passifs circulants
|
20
|
18
|
19
|
15
|
Trésoreries-passif
|
2
|
0
|
0
|
0
|
Total passif
|
100
|
100
|
100
|
100
|
|
Source : nous-mêmes à partir du tableau 1 et 2
Les ressources propres qui étaient de 34,16% en 2015
ont connu une augmentation 2016 en passant à 39,56% et pour les autres
années les capitaux propres ne font qu'augmenter par la
Page | 62
Tableau 8: Ratios de structure en %
Ratios de structure 2015 2016 2017 2018
Actif
|
|
|
|
|
Actif acyclique ou actif immobilise
|
70,26%
|
68,28%
|
68,85%
|
70,38%
|
Actif circulant (VE+VR)
|
26,16%
|
30,09%
|
29,83%
|
28,49%
|
Trésorerie actif
|
3,58%
|
1,62%
|
1,32%
|
1,14%
|
Actif cycliques (AC+TA)
|
29,74%
|
31,72%
|
31,15%
|
29,62%
|
Passif
|
|
|
|
|
Capitaux propres
|
34,16%
|
39,56%
|
78,24%
|
82,55%
|
Dettes financières
|
43,96%
|
42,09%
|
2,87%
|
2,58%
|
Capitaux permanent
|
78,13%
|
81,65%
|
81,11%
|
85,13%
|
Passif circulant
|
20,35%
|
18,35%
|
18,89%
|
14,87
|
Trésorerie - passif
|
1,52%
|
0,00%
|
0,00%
|
0,00%
|
Passif cyclique
|
21,87%
|
18,35%
|
18,89%
|
14,87%
|
|
Source : nous-mêmes à partir du tableau 1 et 2
Ø Commentaire
La structure du bilan montre que l'entreprise fait recourt aux
investissements fixes dans le cadre de ses activités car l'actif
immobilisé représente plus 70,26% en 2015 et 70,38% en 2018 du
total des emplois. L'activité qui nécessite des investissements
physiques importants n'est pas du tout centrée sur l'exploitation
commerciale qui ne représente que 26,16% en 2015, 30,09% en 2016, 29,83%
en 2017 et 28,49% en 2018. La trésorerie-actif constituée
principalement par des avoirs en banques représente 3,58% en 2015 et
elle n'a fait que diminuée durant les autres années
c'est-à-dire en 2016 elle était de 1,62%, en 2017 de 1,32% et en
2018 de 1,14%.
Page | 63
suite .l'importance des ressources de l'entreprise par rapport
au total des ressources est légèrement concentrée dans le
passif circulant qui représente 20,35% pour ensuite diminuer durant les
autres exercices .mais on avons constaté que cette entreprise a
contractée plus des dettes financières à long terme et
à court terme ( trésorerie -passif ) en 2015 .ces dettes ont
diminuées durant les deux dernières années de notre
recherche.
3. LES BILANS FINANCIERS
2.1.La restructuration
La restructuration de l'actif consiste à
présenter, du point de vue financier, une meilleure évaluation
des emplois de fonds mis à la disposition de l'entreprise et à
présenter les postes selon leur permanence. L'objectif étant de
parvenir à un bilan corrigé, plus proche de la
réalité économique et qualifié de bilan financier
d'une part et de bilan fonctionnel d'autre part.
Les frais d'établissement sont déduits de l'actif
et du passif non exigible pour le montant respectivement de 2 916 928 346 en
2015, 1 918 084 051 en 2016, 1 056 443 439 en 2017 et de 4 148 768 en 2018.
Les provisions financières pour risques et charges sont
déduites des dettes financières vers les capitaux propres car
elles sont considérées comme des réserves pour un montant
respectivement de 244 532 631 en 2015 ,703961051 en 2016, de 295995850 en 2017
et de 392406678 en 2018.
Compte tenu de ces deux retraitements les bilans financiers de
la Brasimba se présentent comme suit :
Tableau 9: bilans retraités de la
Brasimba
Bilans simplifiés en CDF
Actif
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Actifs immobilisés
|
151 420 094 834
|
138 985 666 857
|
139 465 571 050
|
186 818 990 589
|
Actifs circulants
|
56 380 119 615
|
61 251 489 739
|
60 418 619 525
|
75 615 960 540
|
Trésorerie-actif
|
7 724 099 247
|
3 303 196 958
|
2 679 770 910
|
3 019 606 626
|
Total actif
|
215 524 313 696
|
203 540 353 554
|
202 563 961 485
|
265 454 557 755
|
|
|
|
|
|
Passif
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Ressources stables
|
168 381 844 526
|
166 186 547 460
|
164 408 527 035
|
225 981 101 719
|
Passifs circulants
|
43 864 154 180
|
37 353 806 094
|
38 155 434 450
|
39 473 456 036
|
Trésoreries-passif
|
3 278 314 990
|
0
|
0
|
0
|
Total passif
|
215 524 313 696
|
203 540 353 554
|
202 563 961 485
|
265 454 557 755
|
Source : nous-mêmes à partir du tableau 1 et 2
Page | 64
Tableau 10 : Bilan financier en CDF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
BILANS FINANCIERS DE LA
BRASIMBA
|
|
|
|
|
Valeurs nettes en CDF
|
|
|
|
Actif
|
2015
|
2016
|
2018
|
|
Immobilisations incorporelles
|
190 029 538
|
216 930 622
|
164 482 361
|
|
Immobilisations corporelles
|
150 791 137 975
|
138 316 748 024
|
138 862 548 431
|
|
Immobilisations financieres
|
438 927 321
|
451 988 211
|
438 540 258
|
|
Actifs acycliques
restructures
|
151 420 094 834
|
138 985 666 857
|
139 465 571 050
|
|
Stocks
|
47 373 517 537
|
54 037 077 330
|
51 116 358 774
|
|
Creances & emplois asimiles
9 006 602 078
Disponibilites
7 724 099 247
Actifs cycliques
restructurees
64 104 218 862
Total actif
215 524 313 696
Dettes financieres a court terme
3 278 314 990
Ressources cycliques
47 142 469 170
Total passif
215 524 313 696
Source : élaborer à partir du tableau n°1 et
2
2018
174 027 968
186 239 651 452
405 311 169
186 818 990 589
67 034 885 320
7 214 412 409
9 302 260 751
8 581 075 220
3 303 196 958
2 679 770 910
3 019 606 626
64 554 686 697
63 098 390 435
78 635 567 166
203 540 353 554
202 563 961 485
265 454 557 755
Passif
2014
2015
2016
2017
Capitaux propres
73 633 717 286
80 517 114 835
158 487 622 074
219 131 481 057
Dettes financieres et ressources assimilees
94 748 127 240
85 669 432 625
5 920 904 961
6 849 620 662
Ressources acycliques
168 381 844 526
166 186 547 460
164 408 527 035
225 981 101 719
Dettes d'exploitation, fiscales et sociales...
43 864 154 180
37 353 806 094
38 155 434 450
39 473 456 036
0
0
0
37 353 806 094
38 155 434 450
39 473 456 036
203 540 353 554
202 563 961 485
265 454 557 755
3. LES COMPTES DE RESULTATS EN CDF
Le diagnostic financier effectué sur le compte de
résultat consiste principalement à apprécier la
marge de l'activité d'exploitation et la
rentabilité de l'entreprise, fondement de la création de
la valeur d'une firme dans la vision néoclassique de la
théorie économique.
Page | 65
Tableau 11 : compte de
résultat
Rubriques 2015 2016 2017 2018
Achats de marchandises +ou -Variation de stocks
Ventes de marchandises =Marge brute sur marchandises
Achats de matières premières et fourn
liées
+ou-Variation de stocks Ventes de produits
fabriqués =Marge brute sur matières
|
31
4
130
94
|
-152 318 391 558 369 953 300
614
|
773 853 353 273 164
621
216
062
|
630 354 150 834 748
689
756
260
|
23
-2
124
102
|
-100
574
565
91 204 057 154 642
|
123 140 779 796 362
955
135
899
|
851
671
762
582
182
649
101
583
|
36
3
107
88
|
517 105 094 133 413 848 720 186 130 69
667 187 968 538 380
835 233 353
184 793 327
945 835 126
|
969 - 479 573 83
34 785
-7 977
158 710
133 682
|
417 278 456 317
504
152
721
974
|
466 669 298 501 260
031
726
980
|
Marge brute sur marchandises
|
|
-152
|
273
|
834
|
|
91
|
796
|
582
|
|
69 667 187
|
|
83
|
317
|
501
|
Marge brute sur matières
|
94
|
614
|
062
|
260
|
102
|
642
|
899
|
583
|
88
|
945 835 126
|
133
|
682
|
974
|
980
|
+Production stockée (ou
|
|
636
|
631
|
940
|
|
-364
|
828
|
884
|
|
564 813 533
|
1 780 605
|
482
|
déstockage)
|
7
|
902
|
961
|
551
|
7
|
069
|
171
|
144
|
5
|
550 740 907
|
8
|
063
|
355
|
581
|
+Produits accessoires
|
|
828
|
280
|
671
|
2
|
850
|
353
|
538
|
2
|
474 104 714
|
9
|
280
|
331
|
947
|
+Autres produits
|
23
|
372
|
378
|
807
|
33
|
764
|
642
|
445
|
24
|
587 580 566
|
39
|
604
|
192
|
074
|
-Autres achats
|
3
|
179
|
229
|
600
|
-4
|
437
|
896
|
820
|
|
-565
275 948
|
-6
|
288
|
443
|
514
|
-Variation de stocks
|
10
|
031
|
137
|
567
|
13
|
978
|
464
|
298
|
13
|
006 750 347
|
25
|
316
|
665
|
385
|
-Transports
|
18
|
311
|
030
|
238
|
16
|
540
|
152
|
273
|
16
|
369 637 053
|
25
|
942
|
823
|
475
|
-Services extérieurs
|
5
|
205
|
005
|
512
|
5
|
398
|
693
|
559
|
4
|
922 105 393
|
5
|
421
|
898
|
574
|
-Impôts et taxes
|
6
|
493
|
638
|
365
|
1
|
850
|
305
|
010
|
4
|
358 738 540
|
4
|
159
|
202
|
321
|
-Autres charges
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
=Valeur ajoutée
|
36
|
600
|
610
|
561
|
45
|
559
|
860
|
083
|
34
|
360 811 985
|
56
|
953
|
641
|
696
|
Valeur ajoutée
|
36
|
600
|
610
|
561
|
45 559
|
860
|
083
|
34
|
360 811 985
|
56
|
953
|
641
|
696
|
-Charges de personnel
|
14
|
832
|
484
|
712
|
18 997
|
132 232
|
18
|
288 355 629
|
21
|
662
|
079
|
229
|
=Excédent brut d'exploitation
|
21
|
768
|
125
|
849
|
26
|
552
|
727
|
851
|
16
|
072 456357
|
35
|
291
|
562
|
467
|
Excédent brut d'exploitation
|
21
|
768
|
125
|
849
|
26
|
552
|
727
|
851
|
16
|
072 456357
|
35
|
291
|
562
|
467
|
+Reprises de provisions
|
|
|
|
|
|
48
|
074
|
468
|
|
499 992 389
|
|
295
|
995
|
848
|
+Transferts de charges
|
|
903
|
189
|
090
|
|
256
|
897
|
498
|
|
83 430 45 2
|
|
221
|
825
|
848
|
-Dotations aux amortissements et aux
provisions
|
21
|
252
|
672
|
348
|
22
|
254
|
634
|
320
|
22
|
310 795 181
|
24
|
348
|
304
|
804
|
=Résultat d'exploitation
|
1
|
418
|
642
|
591
|
4
|
613
|
065
|
497
|
-5
|
654 915984
|
11
|
461
|
079
|
360
|
Résultat d'exploitation
|
1
|
418
|
642
|
591
|
4
|
613
|
065
|
497
|
-5
|
654 915984
|
11
|
461
|
079
|
360
|
+Revenus financiers
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
+Gains de change
|
1
|
877
|
385
|
996
|
3
|
801
|
208
|
096
|
1
|
074 801 429
|
1
|
333
|
534
|
354
|
+Reprises de provisions
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
+Transferts de charges
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-Frais financiers
|
|
834
|
010
|
730
|
|
305
|
811
|
968
|
|
207 293 827
|
|
554
|
505
|
221
|
-Pertes de change
|
1
|
115
|
344
|
948
|
1
|
044
|
857
|
378
|
|
295 995 848
|
15
|
409
|
768
|
615
|
Dotation aux amor et prov fin
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
392
|
406
|
678
|
=Résultat financier
|
|
-71
|
969
|
682
|
2
|
222
|
000
|
088
|
-7
|
444 338 306
|
-15
|
023
|
146
|
159
|
Résultat financier
|
|
-71
|
969
|
682
|
2
|
222
|
000
|
088
|
-7 444 338 306
|
-15
|
023
|
146
|
159
|
+Excédent brut d'exploitation
|
21
|
768
|
125
|
849
|
26
|
552
|
727
|
851
|
16 072 456357
|
35
|
291
|
562
|
467
|
Page | 66
=Résultat des activités ordinaires
|
1
|
346
|
672
|
909
|
6
|
835
|
065
|
585
|
-13
|
099
|
254
|
290
|
- 3
|
562
|
066
|
799
|
+Produits des cessions d'immobilisations
|
3
|
734
|
640
|
288
|
|
9
|
300
|
000
|
|
102
|
198
|
857
|
|
6
|
075
|
135
|
-Valeurs comptables des cessions
d'immobilisat
|
3
|
744
|
316
|
088
|
|
45
|
777
|
782
|
|
127
|
154
|
598
|
|
11
|
813
|
447
|
=Résultat H.A. O
|
|
-9
|
675
|
800
|
|
-36
|
477
|
782
|
|
-24
|
955
|
741
|
|
-5
|
738
|
312
|
Résultat des activités
ordinaires
|
1
|
346
|
672
|
909
|
6
|
835
|
065
|
585
|
-13
|
099
|
254
|
290
|
- 3
|
562
|
066
|
799
|
Résultat H.A.O
|
|
-9
|
675
|
800
|
|
-36
|
477
|
782
|
|
-24
|
955
|
741
|
|
-5
|
738
|
312
|
-Participation des travailleurs
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-Impôts sur le résultat
|
1
|
420
|
585
|
395
|
1
|
296
|
412
|
968
|
|
450
|
108
|
290
|
|
750
|
044
|
818
|
=Résultat net
|
|
-83
|
588
|
286
|
5
|
502
|
174
|
835
|
-13
|
574
|
318
|
320
|
-4
|
317
|
849
|
929
|
Source : Département de comptabilité BRASIMBA
Page | 67
SECTION 2 : ETUDE DE LA RENTABILITE
1. CALCUL DES RENTABILITES Voici le
problème
Résultat = produit totaux -charges
totales
(Produit d'exploitation +produit financier +produit hors
activité ordinaire) - (charge d'exploitation +charge financière
+charge hors activité ordinaires)
D'où logiquement ????????????????
??'???????????????????????? = resultat net d exploitation
total des produits
Mais considérer le chiffre d'affaire = total des montants
des factures des ventes n'est pas logique. Ce paramètre permet
d'apprécier l'efficacité de l'activité commerciale
proprement dite sans tenir compte des produits et des charges d'autres
activités.
Tableau 12 : CALCUL DES RENTABILITES
Source : élaborer sur base du tableau n°1 et 2 des
bilans financiers à la page 68 et du tableau n°10 des comptes de
résultat
Page | 68
1.1. Marge brute d'exploitation
Tableau 13: calcul de la marge brute
d'exploitation
Désignation 2015 2016 2017 2018
Résultat brut d'exp (1) RBE
|
21 768 125
|
849
|
26 552 727 851
|
16 072 456 357
|
35 291 562 467
|
Chiffre d'affaires (2)
|
138 761
|
531 457
|
131 789
|
086 007
|
113 455
|
720 364
|
167 347
|
533 606
|
MBE (3) = (1) / (3) *100
|
15,69
|
|
20,15
|
|
14,17
|
|
21,09
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
1.2.Marge d'exploitation nette
Tableau 14 : Calcul de la marge
d'exploitation
Désignation 2015 2016 2017 2018
Résultat d'exp ou EBIT (1)
|
1 418 642 591
|
4 613 065 497
|
-5 654 915984
|
11 461 079 360
|
Chiffre d'affaire (2)
|
138
|
761 531 457
|
131
|
789 086 007
|
113 455
|
720 364
|
167
|
347 533 606
|
MDE (3) = (1) / (2) *100
|
1,02
|
|
3,50
|
|
-4,98
|
|
6,85
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
1.3.Taux de croissance du chiffre d'affaires Tableau
15: calcul du taux de croissance du chiffre d'affaire
Désignation 2015 2016 2017 2018
Chiffre d'affaire
|
138
|
761
|
531
|
457
|
131 789
|
086
|
007
|
113 455
|
720
|
364
|
167 347
|
533
|
606
|
Taux de croissance (3) =
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-5,02
|
|
|
-13,91
|
|
|
47,50
|
|
|
CA (2) -CA (1) /CA (1)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Page | 69
1.4.Rentabilité économique ou Roi (return
on Investment)
1.4.1. ROI nette
Tableau 16: Calcul du Roi Nette
Désignation 2015 2016 2017 2018
EBIT (1)
|
|
|
1 418 642 591
|
4 613 065 497
|
5 654 915984
|
11 461 079 360
|
Actif acyclique (2)
|
|
|
151
|
420 094 834
|
138
|
985 666 857
|
139 465
|
571 050
|
186
|
818 990 589
|
ROI nette (3) = (1) /
|
(2)
|
*100
|
0,94
|
|
3,32
|
|
-4,05
|
|
6,13
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
1.5.Rentabilité des capitaux employés
(ROCE) Tableau 17: Calcul de la Rentabilité des capitaux
employés
Désignation 2015 2016 2017 2018
EBIT (1)
|
1
|
418
|
642 591
|
4
|
613
|
065 497
|
-5
|
654 915984
|
11
|
461
|
079 360
|
Actif immobilisé (2)
|
151
|
420
|
094 834
|
138
|
985
|
666 857
|
139
|
465 571
|
050
|
186
|
818
|
990 589
|
BFR (3)
|
12
|
515
|
965 435
|
23
|
897
|
683 645
|
22
|
163 185
|
075
|
36
|
142
|
504 504
|
Trésorerie actif (4)
|
7
|
724
|
099 247
|
3
|
303
|
196 958
|
2
|
679 770
|
910
|
3
|
019
|
606 626
|
Capital économique (5) =2+3+4
|
171
|
660
|
159 516
|
166
|
186
|
547 460
|
164
|
308 527
|
035
|
225
|
981
|
101 719
|
ROCE= (1) / (5)
|
|
|
0,83
|
|
|
2,78
|
|
-3,44
|
|
|
5,07
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
2. EXAMEN DE LA RENTABILITE COMMERCIALE
2.1.Indicateurs de la rentabilité
commerciale
Après avoir calculé tous les indicateurs
nécessaires de la rentabilité commerciale de notre firme, nous
voulons maintenant donner l'interprétation des résultats
trouvés.
Tableau 18 : les indicateurs de la
rentabilité commerciale
Indicateurs 2015 2016 2017 2018
Marge brute sur le chiffre d'affaire
|
15,69%
|
20,15%
|
14,17%
|
21,09%
|
Marge nette sur le chiffre d'affaires
|
1,02%
|
3,50%
|
-4,98%
|
6,85%
|
Marge nette (net profit margin)
|
-0,06%
|
4,17%
|
-11,96%
|
-2,58%
|
Taux de croissance sur le chiffre d'affaire
|
|
-5,02%
|
-13,91%
|
47,50%
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Page | 70
Ø Analyse des marges sur ventes : il
se traduit de ces résultats que l'entreprise dégage une marge
brute sur le chiffre d'affaires très important de l'ordre de
15,69% en 2015, 20,15% en 2016,
14,17% en 2017 et 21,09% en 2018. Fort
malheureusement, ces marges importantes sont utilisées pour faire face
aux charges d'exploitation exorbitantes .En d'autres terme termes ,pour
réaliser ces chiffres d'affaires ,l'entreprise a dû faire face
,non seulement aux couts de production des produits finis vendus mais aussi aux
importantes charges d'exploitation .C'est cela qui fait que la marge nette sur
le chiffre d'affaires est trop faible .En effet ,après avoir
rémunéré toutes les charges d'exploitation avec les
recettes réalisées ,il reste à l'entreprise une
rentabilité commerciale nette de 1,02% en 2015 , 3,50% en 2016 et cette
rentabilité devient négative en 2017 c'est-à-dire de
-4,98% pour ensuite augmenter en 2018 .Par ailleurs on peut voir que de 2015
à 2016 le chiffre d'affaires de l'entreprise a enregistré une
légère baisse de 5,02% mais de 2017 à 2018 il y'a eu une
forte croissance du chiffre d'affaires .Pourtant ,c'est en 2018 que la marge
sur matière est la plus élevé ;cela est certainement
dû à la maitrise pour cette année du cout de production de
produit fini vendu comparativement aux autres l'exercice qui sont 2015,2016 et
2017.
3. EXAMEN DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
3.1.Ratio de rentabilité économique et
financière
Après avoir analysé tous les indicateurs de la
rentabilité financière et économique, nous avons abouti
aux résultats suivants que nous devons trouver une signification.
Tableau 19 : les indicateurs de la
rentabilité financière et économique
Indicateurs 2015 2016 2017 2018
Rentabilité économique (ROI)
|
0,94%
|
3,32%
|
-4,05%
|
6,13%
|
Rentabilité des capitaux employés (ROCE)
|
0,83%
|
2,78%
|
-3,44%
|
5,07%
|
Rentabilité de l'actif (ROA)
|
-0,04%
|
2,70%
|
-6,70%
|
-1,63%
|
Rentabilité financière (ROE)
|
-0,11%
|
6,83%
|
-8,56%
|
-1,97%
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Ø Commentaire de la rentabilité des
capitaux :la rentabilité économique est presque
insignifiant durant la période de notre recherche mais en 2018 il y'a eu
au moins une petite rentabilité économique de 6,13% .En d'autres
termes ,l'investissement n'est pas du tout rentable .La rentabilité des
propriétaires de l'entreprise a un niveau qui n'est pas
appréciable aussi soit 0,83% en 2015, 2,78% en 2016 , -3,44% en 2017
mais rapport aux autres années en 2018 elle a augmenté pour
atteindre un niveau de 5,07% .D'une année à l'autre ,on
Page | 71
constate que la rentabilité économique et la
rentabilité financière ont crû de manière un peu
substantielle de 2015 à 2016 mais de 2016 à 2017 elles ont encore
diminuées ,on observe que cette entreprise était endettée
durant les deux premières années de notre recherche
c'est-à-dire de 2015 à 2016 cela se justifie par l'effet que la
rentabilité financière est inférieure à la
rentabilité économique du fait du poids du cout de la dette et
surtout de l'impôt de société .En 2015 la
rentabilité de l'actif était négative et a
légèrement augmenté en 2016 pour ensuite accroître
d'une manière négative . Par contre la productivité des
capitaux investis ont permis à l'entreprise de réaliser un ROCE
de 5,07% en 2018.
4. LES FACTEURS EXPLICATIF DE LA RENTABILITE
4.1.Ratio de rotation des stocks
4.1.1. Le taux de rotation des stocks
NB : faute de disposer les informations
complètes de sur les stocks en 2015 les ratios de stocks sont
calculés uniquement pour les autres exercices.
v Pour les matières premières
Le cout d'achat de matière consommée provient du
compte de résultat en faisant les achats - les variations. Le SI de
2016, c'est le stock final qui se trouve au bilan arrête le 31
décembre 2015 et de 2017 au bilan de 2016 et le SF de 2016 se trouve au
bilan arrête le 31 décembre 2016 et de 2017 au bilan de 2017.
Tableau 20:le taux de rotation stock
matière première
Intitule 2015 2016 2017 2018
Cout d'achat de MC (1)
|
|
25 262
|
317
|
831
|
36 133
|
305
|
027
|
42 762
|
656
|
291
|
Stock moyen (2)
|
|
44 752
|
991
|
875
|
46 535
|
220
|
946
|
51 687
|
353
|
855
|
TR= (1) / (2)
|
|
0,56
|
|
|
1,29
|
|
|
0,83
|
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Ø Commentaire : Le taux de rotation
indique le nombre de fois que le stock a été renouvelé
durant la période. Pour le cas de la Brasimba, elle a renouvelé
à moyenne 0,89 fois son stock des matières consommées
durant la période de notre étude.
On peut maintenant calculer la vitesse de rotation de stock.
Page | 72
Tableau 21 : calcul de la vitesse de rotation
stock
Intitule 2015 2016 2017 2018
Stock moyen (1)
|
|
44 752 991
|
875
|
46 535 220
|
946
|
51 687 353
|
855
|
Cout d'achat de MC (2)
|
|
25 262 317
|
831
|
36 133 305
|
027
|
42 762 656
|
291
|
VRS= (1) / (2) *360
|
|
334 jours
|
|
464 jours
|
|
435 jours
|
|
|
Source : nous-mêmes à partir des
états financiers de la Brasimba
Ø Commentaire : Ce ratio permet de
déterminer le délai moyen de séjour des marchandises au
sein de l'entreprise depuis l'achat des stocks jusqu'à leur vente, pour
la Brasimba ses matières consommées sont fait à moyenne
une durée de 308 jours ce qui n'est pas une bonne situation pour
l'entreprise.
v Pour les produits finis
Le SI de 2016, c'est le stock final qui se trouve au bilan
arrête le 31 décembre 2015 et de 2017 au bilan de 2016 et le SF de
2016 se trouve au bilan arrête le 31 décembre 2016 et de 2017 au
bilan de 2017.
Tableau 22: Calcul du taux de rotation stock
produits fini
Intitule 2015 2016 2017 2018
Cout de production de
|
129 663 584 816
|
124 518 963 985
|
106 619 979 794
|
156 930 116 244
|
PFV (1)
|
|
|
|
|
Stock moyen (2)
|
|
3 608 293 747
|
3 982 089 508
|
4 996 890 998
|
TR= (1) / (2)
|
|
34,51
|
26,77
|
31,41
|
Source : nous-même à partir des états
financiers de la Brasimba
On peut maintenant calculer la vitesse de rotation de stock ou le
temps d'écoulement. Tableau 23 : Calcul de la vitesse de
rotation stock produits fini
Intitule 2015 2016 2017 2018
Stock moyen (1)
|
|
|
|
|
3 608 293 747
|
3 982 089 508
|
4 996 890 998
|
Cout de production de PFV (1)
|
129
|
663
|
584
|
816
|
124 518
|
963 985
|
106 619
|
979 794
|
156 930
|
116 244
|
VRS= (1) / (2) *360
|
|
|
|
|
10 jours
|
|
13 jours
|
|
11 jours
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Ø Commentaire :La rotation des stocks
est le nombre de fois ou l'on doit remplacer le stock au cours d'une
année,une faible rotation de stock est fréquemment associe a un
surstock mais si la rotation des stocks est élevée est
généralement positive car elle indique que les marchandises se
vendent rapidement et découle d'une bonne gestion des stocks pour
notre
Page | 73
cas nous avons constaté que la Brasimba
n'écoule pas ses produits finis très vite car la vitesse moyenne
ou le temps d'écoulement est de 11 jours ceci montre que elle n'a pas
une bonne gestion de son cycle d'exploitation.
CPPFV = CPPFF+SIPF-SFPF
SECTION 3 : ETUDE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE
LA
BRASIMBA
1. ETUDE DU FR ET DU BFR 1.5.Etude du fond de roulement
net
Calcul du fonds de roulement par le haut du bilan
Tableau 24 : Calcul du FR
Intitule 2015 2016 2017 2018
Cap. Permanents (1)
|
168 381 844 526
|
166 186 547 460
|
164 308 527 035
|
225 981 101 719
|
Actifs immobilisés (2)
|
151 420 094 834
|
138 985 666 857
|
139 465 571 050
|
186 818 990 589
|
FRN = (1) - (2)
|
16 961 749 692
|
27 200 880 603
|
24 842 955 985
|
39 162 111 130
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Ø Interprétation
Le fonds de roulement est un indicateur précieux de
l'équilibre financier d'une entreprise
car c'est un excédent des ressources fixes sur les
emplois fixes qui permet de voir la capacité qu'à une entreprise
à financer ses actifs immobilisés à partir de ses capitaux
permanents.
Pour ce qui concerne la société Brasimba, son
fonds de roulement est positif sur toute la période d'étude, soit
d'un montant de16 961 749 692 en2015, 27 200 880603 en 2016, d'un montant de 24
842 955 985 en 2017 et d'un montant de 39 162 111130 en 2018. Ce qui traduit
que l'entreprise possède d'un matelas de sécurité pour
augmenter ses activités. Ceci est un signe favorable d'équilibre
financier, mais malgré cette analyse, le fonds de roulement a
été insuffisant sur toute la période vue qu'il n'arrive
pas à couvrir toutes les valeurs d'exploitation. Nous avons eu aussi
à remarquer une diminution du fonds de roulement en 2017 de 9% dû
à l'apurement de tous ses emprunts de 2016 qui a pu entrainer une
diminution de ses capitaux étrangers malgré l'augmentation des
capitaux propres, de son résultat déficitaire.
Page | 74
1.6.Fonds de roulement propre (FRP)
Tableau 25 : Calcul du fonds de roulement
propre
Intitule 2015 2016 2017 2018
Capitaux propres (1)
|
73 633 717 285
|
80 517 114 835
|
158 487 622 075
|
219 131 481 057
|
Actifs immobilisés (2)
|
151 420 094 834
|
138 985 666 857
|
139 465 571 050
|
186 818 990 589
|
FRP = (1) - (2)
|
-77 786 377 549
|
- 58 468 552 022
|
19 022 051 025
|
32 312 490 468
|
|
Source : nous-même à partir des états
financiers de la Brasimba Interprétation
Le fonds de roulement propre mesure la capacité
qu'à une entreprise à financer ses actifs fixes par les capitaux
propres seulement.
Pour ce qui concerne la Brasimba, son fonds de roulement
propre est négatif seulement pour la première et deuxième
année d'étude et positif les années restantes soit d'un
montant de-77 786 377 549 en 2015, -58468552022 en 2016, d'un montant de 19 022
051 025 en 2017 et de 32312490468 en 2018.
Cette situation est bonne, vu que le fonds de roulement ne
fait que s'accroitre chaque année, pour dire que la Brasimba ne fait que
s'autofinancer avec ses propres ressources après avoir eu des primes
d'apport des actionnaires.
1.7.Fonds de roulement étranger (FRE)
Tableau 26 : Calcul du fonds de roulement
étranger
Intitule 2015 2016 2017 2018
FRN (1)
|
16 961 749 692
|
27 200 880 603
|
24 842 955 985
|
39 162 111 130
|
FRP (2)
|
-77 786 377 549
|
- 58 468 552 022
|
19 022 051 025
|
32 312 490 468
|
FRE = (1) - (2)
|
94 748 127 241
|
85 669 432 625
|
5 820 904 960
|
6 849 620 662
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba Interprétation
Le fonds de roulement étranger correspond aux dettes
financières. Son calcul démontre qu'il est de 94 748 127 241 en
2015 ,85 669 432 625 en 2016, de 58 20904960 en 2017 et de 6 849 620 662 en
2018. Ce qui affirme l'interprétation précédente que la
Brasimba n'a fait recours aux capitaux étrangers d'une grande partie que
pour la première année et la deuxième année.
Après le calcul de cet indicateur, nous constatons que l'entreprise est
capable à elle seule pour les dernières années
d'étude avec ses capitaux propres de financer ses actifs
immobilisés.
Page | 75
1.8.Le besoin en fond de roulement Tableau 27 Calcul
du BFR
Intitule 2015 2016 2017 2018
Actif d'exploitation (1)
|
56
|
380
|
119
|
615
|
61
|
251
|
489
|
739
|
60
|
418
|
619
|
525
|
75
|
615
|
960
|
540
|
Passif d'exploitation (2)
|
43
|
864
|
154
|
180
|
37
|
353
|
806
|
094
|
38
|
255
|
434
|
450
|
39
|
473
|
456
|
036
|
BFR = (1) - (2)
|
12
|
515
|
965
|
435
|
23
|
897
|
683
|
645
|
22
|
163
|
185
|
075
|
36
|
142
|
504
|
504
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Ø Interprétation
Le Besoin en Fonds de Roulement appelé aussi besoin de
financement lié au cycle d'exploitation c'est une partie de besoin
d'exploitation qui n'est pas assurée par les ressources
d'exploitation.
Concernant la période sous examen, les besoins en fonds
de roulement de la BRASIMBA sont tous positifs et cela est dû au fait que
les actifs d'exploitation de toutes les années sont supérieurs
aux passifs d'exploitation. L'entreprise a des besoins qu'elle ne sait pas
satisfaire à court terme, bien que les FRN de la BRASIMBA sont positifs,
cette entreprise devait mobiliser des ressources pour faire face à ses
besoins de financement à court terme afin d'assurer un bon
fonctionnement du cycle d'exploitation.
Pour réduire le besoin en fonds de roulement qui est
positifs, l'entreprise peut recourir à ces trois options :
1. Cherchant à maitriser le niveau de stock, voire
réduire la quantité de ses stocks, marchandises et
matières premières stockés.
2. Créances clients notamment à travers les
délais de paiement des clients
3. Dettes fournisseurs négocier des délais de
règlement plus longs est un levier important avec un fort impact sur le
BFR.
Page | 76
2. ETUDE DE LA TRESORERIE Tableau 28 Calcul de la
trésorerie net
Intitule 2015 2016 2017 2018
FRN (1)
|
16 961 749 692
|
27 200 880 603
|
24 842 955 985
|
39 162 111 130
|
BFR (2)
|
12 515 965 435
|
23 897 683 645
|
22 163 185 075
|
36 142 504 504
|
TN = (1) - (2)
|
4 445 784 257
|
3 303 196 958
|
2 679 770 910
|
3 019 606 626
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Ø Interprétation
Elle désigne les disponibles appartenant à
l'entreprise qu'on peut trouver dans ses comptes en banque et dans la caisse de
l'entreprise.
Au regard du tableau dressé ci-haut, la
trésorerie de la BRASIMBA est positive toute la période
d'étude puisque que les Fonds de roulements Nets sont supérieurs
aux besoins en fonds de roulements. Les valeurs disponibles
(Trésorerie-actifs) sont supérieures aux dettes
financières à court terme (Trésorerie-Passif) ce qui
stipule qu'après toutes dépenses effectuées par la
BRASIMBA, elle possède au moins un excédent de ressources. Comme
nous l'avons énoncé ci-haut par rapport au BFR positif, la
BRASIMBA pourrait faire recours à la trésorerie pour relever ce
dernier, qui veut dire qu'elle pourrait utiliser sa trésorerie et
recourir aussi aux options citées ci-haut.
3. ETUDE LA SOLVABILIT
Tableau 29 calcul du ratio de
solvabilité
Intitule 2015 2016 2017 2018
TOTAL ACTIF (1)
|
215
|
524
|
313
|
696
|
203
|
540
|
353
|
554
|
202 563
|
961 485
|
265 454 557 755
|
DETTES TOTALES (2)
|
141
|
890
|
596
|
411
|
123
|
023
|
238
|
719
|
44 076
|
339 410
|
46 323
|
076 698
|
SOLVABILITE= (1) / (2)
|
1,52
|
|
|
|
1,65
|
|
|
|
4,60
|
|
5,73
|
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Ø Interprétation
La solvabilité d'une entreprise est la capacité
qu'a cette entreprise à honorer ses engagements (dettes) à
l'échéance en cas de cessation d'activité, cette
dernière mesure l'aptitude de l'entreprise à faire face à
l'ensemble de fonds de tiers. Pour ce qui concerne cette étude, la
BRASIMBA est en mesure d'honorer ses engagements pris envers les tiers. La
norme d'interprétation du ratio de solvabilité est de 1. Pour
notre cas, son calcul relève que la société Brasimba est
en état de solvabilité voire même croissante. Autrement
dit, l'entreprise sous
Page | 77
étude, a disposé d'une capacité de faire
face à son endettement total de 1,52 fois en 2015, 1,65 fois en 2016, de
4,60 fois en 2017 et de 5,73 fois en 2018.
Tableau 30 :
Tableau 30 Calcul d'autonomie financier
Intitule 2015 2016 2017 2018
Capitaux propres (1)
|
|
|
73 633 717 285
|
80 517 114
|
835
|
158 487
|
622
|
075
|
219 131
|
481
|
057
|
PASSIF TOTAL (2)
|
|
|
215 524
|
313 696
|
203 540
|
353 554
|
202 563
|
961
|
485
|
265 454
|
557
|
755
|
Autonomie financière (3) =
|
(1)/
|
(2)*100
|
34,16
|
|
39,56
|
|
78,24
|
|
|
82,65
|
|
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba Tableau 31 Calcul de
l"indépendance financière
Intitule 2015 2016 2017 2018
Endettement total (1)
|
141 890
|
596
|
411
|
123 023
|
238
|
719
|
44 076 339 410
|
46 323 076 698
|
Total du passif (2)
|
215 524
|
313
|
696
|
203 540
|
353
|
554
|
202 563
|
961 485
|
265 454
|
557 755
|
Taux d'ind fin = (1) /(2)*100
|
65,84
|
|
|
60,44
|
|
|
21,76
|
|
17,35
|
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Ø Commentaire : Ces ratios nous
permettent de déterminer la proportion des Fonds propres et des dettes
totales sur le total Passif. Plus le ratio d'indépendance
financière est proche de 1, plus l'entreprise est indépendante
financièrement et plus le ratio de dépendance financière
est proche de 1, plus l'entreprise est dépendante financièrement.
Après avoir analysé nous remarquons que la Brasimba a
été :
- Indépendamment financière de 65,84 % et
dépendamment financière de 34,16% en 2015 ; -
Indépendamment financière de 60,44 % et dépendamment
financière de 39,56% en 2016 ; - Indépendamment financière
de 21,76 % et dépendamment financière de 78,24 % en 2017 ; -
Indépendamment financière de 17,35% et dépendamment
financière de 82,65 % en 2017.
Nous constatons après analyse de ces ratios que la
Brasimba accroit ses capitaux propres
chaque année, entre autres la Brasimba possède un
autofinancement croissant sur ses emplois stables et quelle était
autonome durant les deux dernières années de notre
étude.
v Ratio de liquidité
Page | 78
Tableau 32 Calcul du ratio de liquidité
générale
ACTIF 2015 2016 2017 2018
Stocks (1)
|
47
|
373
|
517
|
537
|
54
|
037
|
077
|
330
|
51
|
116
|
358
|
774
|
67
|
034
|
885
|
320
|
Réalisables (2)
|
9
|
006
|
602
|
078
|
7
|
214
|
412
|
409
|
9
|
302
|
260
|
751
|
8
|
581
|
075
|
220
|
Disponibles (3)
|
7
|
724
|
099
|
247
|
3
|
303
|
196
|
958
|
2
|
679
|
770
|
910
|
3
|
019
|
606
|
626
|
FRB (4) = (1+2+3)
|
64
|
104
|
218
|
862
|
64
|
554
|
686
|
697
|
63
|
098
|
390
|
435
|
78
|
635
|
567
|
166
|
Dettes à court terme (5)
|
47
|
142
|
469
|
170
|
37
|
353
|
806
|
094
|
38
|
255
|
434
|
450
|
39
|
473
|
456
|
036
|
LG = (4) / (5)
|
|
|
|
1,35
|
|
|
|
1,73
|
|
|
|
1,65
|
|
|
|
1,99
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Ø Interprétation
Ce ratio mesure la capacité qu'à une entreprise
à faire face à ses dettes à court terme grâce
à son actif circulant. Le standard exige que ce ratio doive être
supérieur à 0,75.
A la lumière de nos résultats nous remarquons
que ce ratio est supérieur au standard toute la période
d'étude soit 1,35, 1,73 1,65 et 1,99 respectivement en
2015,2016 ,2017et 2018 ce qui explique que la Brasimba était capable de
couvrir toutes ses dettes à court terme en utilisant uniquement son
actif cyclique durant toutes les périodes.
4. EFFET DE LEVIER
L'utilisation des sources de financement avec un coût
fixe, comme le capital, dette et actions, pour financer l'actif de l'entreprise
est connu comme effet de levier financier. Si les actifs financés par la
dette donnent un rendement supérieur au coût de la dette, le
bénéfice par action augmentera sans une augmentation des
investissements des propriétaires. L'effet de levier va nous montrer
l'impact de l'utilisation d'apports des capitaux de la part de tiers de la
Brasimba par rapport à ses capitaux propres. Elle est
déterminée par la formule dettes financières sur Fonds
propres.
Tableau 33 Calcul de l'effet de
levier
Intitule 2015 2016 2017 2018
Dettes financières (1)
|
94 748
|
127
|
241
|
85 669
|
432
|
625
|
5 820 904 960
|
6 849 620 662
|
Capitaux propres (2)
|
73 633
|
717
|
285
|
80 517
|
114
|
835
|
158
|
487 622 075
|
219
|
131 481 057
|
Levier financier =(1)/(2)
|
1,29
|
|
|
1,06
|
|
|
0,04
|
|
0,03
|
|
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers de la Brasimba
Page | 79
Ø Commentaire
L'Analyse de ce tableau montre que durant la période de
notre étude la Brasimba a contracté beaucoup des dettes
financières c'est-à-dire elle n'était pas autonome en 2015
et 2016 car ses dettes financières étaient supérieures aux
capitaux propres mais par contre cette situation est redevenue normale à
partir de l'année 2017 celle-ci est devenu autonome et cela montre
qu'elle a financée une grande partie de ses activités avec ses
propres fonds.
Page | 80
SECTION 4 : CONSTAT GENERAL ET SUGGESTIONS
Avant de suggérer à l'autorité
financière de la brasserie Simba pour la continuité d'un meilleur
fonctionnement ainsi qu'une bonne gestion de l'activité
économique, au-delà de la performance financière qui
devait être de plus en meilleure. Nous avons détecté
certains problèmes de gestion au sein de la Brasimba.
Nous avons remarqué que :
1°) La Brasimba ne dispose pas suffisamment des
données pour certaines années suite à ceci les chercheurs
sont obligés de faire appel à la technique d'interview directe
participante et passer par la méthode de projection.
2°) Le retard de publication de ses états
financiers
3°) L'entreprise a des besoins qu'elle ne sait pas
satisfaire à court terme, bien que les FRN de la BRASIMBA sont positifs
;
4°) La rentabilité économique et
financière de cette entreprise est presque insuffisante.
Nous, en tant qu'analyste financier externe nous allons nous
contenter de proposer une piste de solution en rapport avec nos critiques.
Même si la BRASIMBA a un matelas de sécurité
financière (F.R) qui couvre complètement les besoins de
financement et qu'il y a excédent de ressource, mais la BRASIMBA doit
chercher à vendre beaucoup plus ses stocks et accorder des délais
moins courts et obtenir de délais longs envers ses engagements à
court terme qui lui permettra d'accroitre de plus sa trésorerie qu'elle
réalise.
Pour réduire le besoin en fonds de roulement qui est
positifs, l'entreprise peut recourir à ces trois options :
1) Cherchant à maitriser le niveau de stock, voire
réduire la quantité de ses stocks, marchandises et
matières premières stockés.
2) Créances clients notamment à travers les
délais de paiement des clients
3) Dettes fournisseurs négocier des délais de
règlement plus longs est un levier important avec un fort impact sur le
BFR
4) De demander au gouvernement des subventions d'exploitation
pour le renforcement de l'excédent brut d'exploitation en vue
d'améliorer de plus en plus sa rentabilité économique et
financière.
Page | 81
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au point conclusif de notre travail celui
consacré aux perspectives de redressement de la situation de la Brasimba
qui était notre champ d'investigation. Notre étude était
fondée sur le thème " structure financière et
appréciation de la performance financière ". L'analyse
de ce texte contenait une problématique qui contournée deux
questions aux préoccupations qui entre autres :
1) Comment se présentait la structure
financière de la Brasimba pendant la période de notre
étude ?
2) Quelle a été l'incidence de celle -ci sur la
situation économique et financière de cette entreprise ?
Il est à noter que l'analyse de ce présent sujet
avait nécessite deux questions, qui partant de l'hypothèse selon
laquelle la structure financière serait bonne et elle aurait une
incidence positive ou négative sur la situation économique et
financière de la Brasimba pendant la période de notre
étude qui s'était établie de 2015
à 2018.
Il est à signaler dans cette dissertation que nous avons
fait recours à la méthode inductive, la méthode
comparative, la méthode analytique et la méthode historique quant
aux techniques, il a été employé la technique
documentaire, la technique descriptive et la technique d'interview libre.
Le travail ici présent comporte en son sein trois
chapitres dans lesquels le premier chapitre est consacré aux
Généralités dans lesquelles sont données
respectivement la notion d'entreprise, les sortes d'entreprise, l'organisation
et la gestion de l'entreprise.
Le deuxième chapitre porte sur le cadre
théorique qui comporte les théories de l'analyse
financières et de la performance de l'entreprise.
Dans le troisième chapitre sur base des données
chiffrées il a été question d'apprécier la
performance ou la gestion de la Brasimba, constat à l'issu duquel des
propositions visant l'amélioration de la situation s'était
formulées. C'est ainsi après analyse et démonstration, ses
hypothèses ont été confirmées car nous sommes
arrivés aux résultats selon lesquels.
1°) La structure financière de la Brasimba a
été équilibrée et dégage des ressources pour
financer ses activités. Soit d'un fonds de roulement positif d'un
montant de 16 961 749 692 en 2015, 27 200 880
603 en 2016, d'un montant de 24 842 955 985 en 2017 et d'un
montant de 39 162 111 130 en 2018, d'un besoin en fonds de
roulement de 12 515 965 435 en 2015,
Page | 82
23 897 683 645 en 2016, de 22 163 185 075 en
2017 et de 36 142 504 504 en 2018 qui ont
impacté sur une trésorerie de 4 445 784 257 ,3
303 196958, 2 679 770910 et de 3 019 606 626 respectivement en 2015,
2016 ,2017 et 2018.
2°) La Brasimba a été solvable toute la
période d'étude par un état de solvabilité
supérieur à l'unité (1) de 1,52 en 2015,
1,65 en 2016, de 4,60 en 2017 et de
5,73 en 2018. Et possède des excédents de
liquidité générale de 1,35 en 2015, 1,73
en 2016, 1,65 en 2017 et 1,99 en 2018
;
3°) Bien que le Fonds de Roulement est resté
supérieur au Besoin en Fonds de Roulement, c'est-à-dire que les
capitaux permanents ont pu financer les valeurs immobilisées en
totalité et que les valeurs circulantes ont pu financer les dettes
à court terme en totalité durant toute la période prise en
considération entre autres de 2015 à 2018. Mais la Brasimba
à tendance d'accroitre son besoin en fonds de roulement
c'est-à-dire que l'entreprise mobilise plus ses actifs d'exploitation
que ses passifs d'exploitation ce qui a impacté son besoin en fonds de
roulement en croissance et cela a eu une incidence sur la performance de la
Brasimba.
4°) En ce qui concerne l'autonomie financière,
nous avons observé que la BRASIMBA a eu à recourir au Fonds des
tiers (emprunt) à un niveau élevé pour les deux
premières années sous étude vu que ce ratio est
inférieur à 50% et elle l'a été moins durant les
deux dernières années sous étude où le poids de
fonds propres a été considérable avec un ratio d'autonomie
financière supérieur à 50%.
5°) La rentabilité financière ou ROE
était négative pendant les trois périodes de notre
étude soit -0,11% en 2015, -8,56 % en 2017
et -1,97 % en 2018 celle l'année 2016
que la Brasimba avait réalisé une rentabilité
financière positive de 6,83% ce qui nous pousse à dire que sa
performance financière n'est pas du tout bonne.
6°) En évaluant la rentabilité de l'actif ou
ROA, nous avons observé que celle-ci a été impactée
par le résultat net parce que pour le cas de la Brasimba, nous
constatons que les ressources de la Brasimba n'étaient pas bien
gérées. La Rentabilité économique ou ROI est
positive seulement en 2016 et en 2017 mais
insignifiant et négative toutes les autres années.
Nous n'estimons pas avoir tout épuisé dans ce
domaine de la finance en étudiant la structure financière de la
Brasimba, c'est ainsi nous laissons une large ouverture à la poursuite
des chercheurs et lecteurs qui peuvent mener d'autres études en ce
domaine. Pour se faire nous
Page | 83
tenons à souligner que toute oeuvre ennuie de la main
humaine ne peut donc pas manquer des erreurs, fautes. C'est pourquoi vos
remarques et suggestion seront les biens venus.
Page | 84
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Albert CORHAY et Mapapa MBANGALA, Fondement de gestion
financière, 2e éd, 2010.
2. Augustin Mapapa MBANGALA, Analyse des Etats financier,
édité par droit Afrique .com. Paris 2016.
3. Christian et Mireille, Gestion financière :
finance d'entreprise, 4éme édition DUNOD, paris, 2001.
4. Christophe Thiberge, analyse financière,
Paris, 2005.
5. COHENE ELIE, « Analyse financière »,
Edition économique, 5éme édition, Paris, 2004
6. KHEMAKHEM(A) : « la dynamique du contrôle de
gestion »,2émeédition, DUNOD, Paris,
1976.
7. L Honoré, gestion financière,
édition NATHAN, 2001
8. LORINO Philips, « méthode et pratique de la
performance » Edition les éditions d'organisations, Paris.
9. MBAYO L-M. Maurice : l'art de confectionner un travail
scientifique éd. Pul, Lubumbashi, 2004.
10. Robert Lavaud, « Comment mener une analyse
financière », éditions DUNOD, 1982.
11. SAMUEL D : Manuel d'économie politique,
éd. La découverte, Paris 1995.
12. S. Chen et J.L Dodd. « Economic Value Added (EVA):
an empirical examination of a new corporate measure », Journal of
Managerial Issues, Automne, 1997.
13. Tazdait Ali, Maitrise du système comptable
financier, 1 ère édition, Alger, 2009.
14. Vigour C la comparaison dans les sciences sociales,
pratique et méthodes éd. La
découverte 2005.
II. MEMOIRES
1. 1ouadene zina et hamoudi amel, l'analyse de la structure
financière et de la rentabilité d'une entreprise,
université Abderrahmane mira de Bejaia, 2017-2018.
2. Deya Patrick et Lubanga Ezra, comprendre l'impact de la
structure financière de l'entreprise sur la performance
financière, université mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou,
2016-2017.
3. Saou Ouanissa et abbache khelaf, l'appréciation de
la performance de l'entreprise à travers l'analyse financière,
université Abderrahmane mira de Bejaia, 2016-2017.
4. Yan Kasongo Muhala : l'analyse dynamique de financement
du cycle d'exploitation et son impact sur la rentabilité des capitaux
investis 2012-2013.
Page | 85
III. NOTES DE COURS
1. Gérard Kakala notes de cours de
comptabilité financière ISS, Lubumbashi, 2019.
2. M'bayo Laid notes de politique d'entreprise UNILU
,2018.
3. Pascal Sem note de comptabilité
générale, UPL, 2018.
4. LWANDU TSHILENYO J. Note de cours d'analyse des
états financiers, ISS/SCOFI-Lubumbashi, inédit, 2012.
IV. SITES INTERNET
1. http:/www.Google/Structure financière
2. http:/www.Google/Rentabilite
Page | 86
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
IN MEMORUIM II
DEDICACE III
REMERCIEMENTS IV
Liste des sigles et abréviations V
Liste des tableaux VI
RESUME VII
ABSTRACT VIII
INTRODUCTION GENERALE 1
1. ETAT DE LA QUESTION 1
2. LA PROBLEMATIQUE 4
3. HYPOTHESE DU TRAVAIL 4
4. RAISON DU CHOIX ET INTERET DU SUJET 5
1.1. Raison du choix du sujet 5
1.2. Intérêt du sujet 5
5. DELIMITATION DU SUJET 6
6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 6
1.1. Méthodes de recherche 6
1.2. Techniques de recherche 8
7. PLAN SOMMAIRE 9
CHAPITRE I : GENERALITES 10
SECTION 1 : NOTION D'ENTREPRISE 10
1.1. DEFINITION, CARACTERISTIQUE COMMUNE 10
1. Définition 10
2. Caractéristique commune 10
1.2. SORTES D'ENTREPRISES 11
a) D'APRES LA PRODUCTION : 11
b) D'APRES LA FORME 12
c) D'APRES LE REGIME : 13
c) D'APRES LA TAILLE 13
d) D'APRES LES SECTEURS D'ACTIVITE 14
e) D'APRES L'UTILITE PRODUITE 14
1.3. IMPORTANCE SUR LE PLAN ECONOMIQUE, SOCIAL ET DES TRESORS
PUBLIC 15
1°) Sur le plan économique 15
2°) Sur le plan social 15
Page | 87
3°) Sur le plan du trésor public 15
SECTION 2 : ORGANISATION, GESTION ET MESURE DE PERFORMANCE DE
L'ENTREPRISE 16
1. ORGANISATION DE L'ENTREPRISE 16
a. Cohérence 16
b. Confiance 16
c. Compétence 17
d. Performance 17
2. GESTION DE L'ENTREPRISE 17
3. MESURE DE LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE 18
3.1. La performance 18
3.2. Les composantes de la performance 19
1. L'efficacité 19
2. L'efficience 20
3. La pertinence 20
3.3. Le cadre de la performance et les principaux concepts 20
SECTION 3 : PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION 22
1. HISTORIQUE DE LA BRASIMBA, FORME JURIDIQUE, CAPITAL
ACTIONNAIRE 23
1.1. HISTORIQUE DE LA BRASIMBA 23
1.2. FORME JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL 25
1.3. EVOLUTION 25
1.4. MISSION ET VISION DE LA BRASIMBA 25
2. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA BRASIMBA 25
1.1. Organisation structurelle 25
1.2. Organisation fonctionnelle 26
3. ORGANIGRAMME DE LA BRASIMBA 28
4. PROCESSUS DE LA FABRICATION DES BOISSONS ALCOLISES ET DES
BOISONS SUCRES 29
1.1. BOISSONS ALCOOLISEES 29
1.2. BOISSONS SUCREES 30
1.3. LES DIFFERENTES ETAPES DE TRAITEMENT D'EAU ADOUCIE 32
8. LA SIROPERIE 33
9. L'EMBOUTEILLAGE DES PRODUITS EN VERRE 34
CHAPITRE2 : CADRE THEORIQUE 35
SECTION 1 : LES ETATS FINANCIERS ET LA GESTION FINANCIERE 35
1. BILAN 35
2. STRUCTURE FINANCIERE 37
3. LE COMPTE DE RESULTAT ET LA RENTABILITE 38
Page | 88
a. Définition 38
4. LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 40
SECTION 2 : LA TECHNIQUE D'ANALYSE FINANCIERE ET GESTION 42
1. DEFINITION ET IMPORTANCE POUR LA GESTION 42
1.1. Définition 42
1.2. Importance pour la gestion 43
2. METHODE VISUELLE D'ANALYSE FINANCIERE OU METHODE DU FR 43
2.1. Le FR et le BFR 43
2.2. LA TRESORERIE 46
2.3. LA SOLVABILITE 48
3. LA METHODE DES RATIOS 49
3.1. Définition d'un ratio 49
4. INCIDENCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE SUR L'EQUILIBRE
FINANCIER 51
SECTION 3 : NOTIONS DE RENTABILITE 53
1. DEFINITION ET SORTES 53
1.1. Définition 53
1.2. Sortes 53
2. FACTEURS DE LA RENTABILITE COMMERCIALE 54
3. INCIDENCE DE LA RENTABILITE SUR LA STRUCTURE FINANCIERE 56
3.1. Effet de levier 56 CHAPITRE 3 : L'INCIDENCE DE LA
STRUCTURE FINANCIERE SUR LA RENTABILITE ET LA SITUATION
FINANCIERE DE LA BRASIMBA DE 2015 A 2018 58
SECTION 1 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS 58
1. LES BILANS COMPTABLES 58
2. LES BILANS FINANCIERS 63
2.1. La restructuration 63
3. LES COMPTES DE RESULTATS EN CDF 64
SECTION 2 : ETUDE DE LA RENTABILITE 67
1. CALCUL DES RENTABILITES 67
1.1. Marge brute d'exploitation 68
1.2. Marge d'exploitation nette 68
1.3. Taux de croissance du chiffre d'affaires 68
1.4. Rentabilité économique ou Roi (return on
Investment) 69
1.5. Rentabilité des capitaux employés (ROCE)
69
2. EXAMEN DE LA RENTABILITE COMMERCIALE 69
2.1. Indicateurs de la rentabilité commerciale 69
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3. EXAMEN DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE 70
3.1. Ratio de rentabilité économique et
financière 70
4. LES FACTEURS EXPLICATIF DE LA RENTABILITE 71
4.1. Ratio de rotation des stocks 71
SECTION 3 : ETUDE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA BRASIMBA 73
1. ETUDE DU FR ET DU BFR 73
1.5. Etude du fond de roulement net 73
1.6. Fonds de roulement propre (FRP) 74
1.7. Fonds de roulement étranger (FRE) 74
1.8. Le besoin en fond de roulement 75
2. ETUDE DE LA TRESORERIE 76
3. ETUDE LA SOLVABILIT 76
4. EFFET DE LEVIER 78
SECTION 4 : CONSTAT GENERAL ET SUGGESTIONS 80
CONCLUSION GENERALE 81
BIBLIOGRAPHIE 84
TABLE DES MATIERES 86
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