ANALYSE DE LA CROISSANCE INCLUSIVE DANS CERTAINS PAYS
EMERGENTS : CAS DU BRICS.
APPROCHE PAR LES DONNEES DE PANEL
EPIGRAPHE
Aucune société ne peut prospérer et
être heureuse si la majeure partie de ses membres est pauvre et
misérable.
Bakole Jacques
DEDICACE
A
- BAKOLE Rachel, BAKOLE Nicetta, BAKOLE Walker, BAKOLE Andy,
Ma famille.
- KALO Aimé-Césaire, Julius Caesar, Gabriel
Marcel, Don-Fleury.
REMERCIEMENTS
Nos remerciements particuliers vont à l'endroit de :
- Monsieur le Professeur Jean-Marc KILOLO, le
directeur de ce mémoire,
- Mr le Professeur Claude MAMBA, le chef de
département ;
- Mr le Professeur BAKOLE MARTIN et MAMAN AIME NGONDO
(parents)
- Amis et connaissances
Table des matières
EPIGRAPHE
2
DEDICACE
2
REMERCIEMENTS
3
Table des matières
4
LISTE DES ABBREVIATIONS
6
LISTES DES FIGURES
7
LISTES DES TABLEAUX
8
LISTES DES EQUATIONS
9
RESUME
10
SUMMARY
11
INTRODUCTION GENERALE
12
1. Etat de la
question
12
2.
Problématique
12
3.
Hypothèses
15
4. Choix et
intérêt du sujet
15
5.
Délimitation du sujet
16
6.
Méthodologie du travail
16
7. Plan sommaire du
travail
16
CHAPITRE I : EXPLICATION DE CONCEPTS
DE BASE
18
I.1 Croissance inclusive
18
1.2 Emergence
22
CHAPITRE II : CROISSANCE INCLUSIVE ET
MODELE DE SOLOW
25
II.1 Le modèle de SOLOW
SWAN
25
CHAP III : ANALYSE DES CORRELATIONS
ENTRE CROISSANCE et PAUVRETE DES QUELQUES PAYS EMERGENTS
29
III. Analyse des graphiques
29
CHAPITRE 4 : ANALYSE ECONOMETRIQUE DE
LA CROISSANCE INCLUSIVE AU SEIN DU BRICS.
36
III.1 Choix et validation du
modèle
36
3.4.2 Tests de spécification du
modèle
39
3.4.3 Estimation et Interprétations des
résultats
41
3.4.4 Interprétation économique des
résultats
42
3.4.4 Tests de validation du modèle
43
CONCLUSION
44
BIBLIOGRAPHIE
45
ANNEXES
48
LISTE DES ABBREVIATIONS
BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du
sud
RSA : République sud-africaine
MCO : Moindres carrés ordinairesMeme ca, tu ne pouvais pas
écrire correctement ? Conseil : il faut renforcer la rigueur
pour donner l'excellence
JB: Jarque Bera
DW: Durbin Watson
ARCH: Autoregressive conditional heteroskedasticityPourquoi tout
le reste commence en majuscule sauf ca ? Rigueur !!!
PIB: Produit Intérieur Brut
LISTES DES GRAPHIQUES
Figure 2:Aspect de la croissance inclusive
2
Figure 3 : Relation entre l'Indice de Gini et PIB
per capita pour le Brésil
29
Figure 4: Corrélation entre le PIB et le
coefficient de Gini pour le Brésil
30
Figure 5: Relation entre l'Indice de Gini et PIB
per capita pour la Russie
31
Figure 6: Corrélation du PIB per et de
l'indice de Gini pour la Russie
32
Figure 7: Relation entre l'Indice de Gini et PIB
per capita pour l'Inde
32
Figure 8:Figure 11: Corrélation du PIB per
et de l'indice de Gini pour l'Inde
34
Figure 9: Relation entre l'Indice de Gini et PIB
per capita pour la Chine
34
Figure 10: Corrélation du PIB per et de
l'indice de Gini pour la Chine
35
Figure 11: Relation entre l'Indice de Gini et PIB
per capita pour l'Afrique du Sud
36
Figure 12: Corrélation du PIB per et de
l'indice de Gini pour l'Afrique du Sud
36
LISTES DES TABLEAUX
Tableau 1: Variables de la croissance
endogène et leurs auteurs
2
Tableau 2: les variables de la croissance
inclusive
28
Tableau 4: Variables retenues pour la
modélisation
39
Tableau 5: Estimation des données par
moindres carrés ordinaires
41
Tableau 6: Estimation d'un modèle Pooled
42
LISTES DES EQUATIONS
Équation 1: Modélisation de la
croissance pro pauvre selon la Banque Mondiale
2
Équation 2: Modèle de Solow
augmenté du capital Humain
39
Équation 3 : Modèle
économétrique à estimer
40
RESUME
Depuis le début du 21ème
siècle, les pays émergents ont trouvé leurs places dans
l'économie mondiale et réalisent des performances
économiques impressionnantes. Toutefois, la croissance que l'on y
observe ne semble pas toujours profiter à tout le monde.
Dans ce travail, nous faisons une étude de la
croissance inclusive au sein de pays émergents du BRICS (le
Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du sud), afin de
percevoir le lien entre croissance économique et réduction des
inégalités.
Mots clés : croissance inclusive,
émergence, indice de Gini
SUMMARY
SinceIl ne faut pas improviser l'anglais ! Vas sur
google.translate pour avoir des traductions correctes !!! the beginning of
21st century, emerging countries found their places in the world economy and
realize economic performance impressive. However, growth does not seem always
to benefit everyone in these economies. In this work, we do a study of the
inclusive growth in emerging countries of the BRICS (Brazil, Russia, India,
China and South Africa), in order to collect the link between economic growth
and reducing inequalities.
Keywords: inclusive growth, emergence, Gini
index
INTRODUCTION GENERALE
1. Etat de la question
La présente étude analyse la croissance
inclusive dans certains pays émergents. L'objectif sous-jacent est de
dégager des propositions de politique économique, visant à
informer la prise de décision publique des pays qui aspirent à
l'émergence économique. C'est notamment le cas des pays africains
tel que la République démocratique du Congo.
En effet, alors que la croissance économique en Afrique
a été en moyenne de 5,2% durant la période 2003-2011
contre 3,6% entre 1994-1999, les niveaux de pauvreté demeurent
très préoccupants : 43% de personnes vivaient avec moins
d'un dollar par jour en 2005. Cette proportion est en baisse de 4 points de
pourcentage par rapport à 2000 ; toutefois, ce léger recul
n'a pas freiné le creusement de l'inégalité entre riches
et pauvres dans de nombreux pays africains. Face à l'ampleur de ces
inégalités, un consensus se dégage que la croissance
économique dans les pays en développement doit être
inclusive et durable pour la réduction de la pauvreté.1(*)
2. Problématique
L'émergence économique et la croissance
inclusive sont des sujets d'actualité dans plusieurs économies
sous-développées, compte tenu de la nécessité
d'améliorer le bien-être de leur population, qui vit dans la
pauvreté et manque d'opportunités d'emploi.
La notion d'inclusif dans l'analyse de la croissance
économique est tout à fait nouvelle et contraste avec les
théories traditionnelles. En effet, les premiers modèles de
croissance dits « exogènes » initiés par
Robert SOLOW (1950) expliquent la création des richesses essentiellement
par l'accumulation du facteur capital, faisant abstraction à la
distribution des richesses au sein de la population et à travers
l'espace économique, ni de l'effet des activités
économiques sur l'environnement. À la suite des travaux de Romer
(1986) et de Lucas (1988), d'autres facteurs explicatifs ont été
progressivement incorporé dans les modèles dits «
endogènes » ; il s'agit notamment du capital humain
(éducation), le capital public et la technologie.
Tableau 1: Variables de la croissance endogène
et leurs auteurs
Auteurs
|
Variables
|
Indicateurs
|
Barro (1990)
|
Capital public
|
Infrastructures, voies publiques, routes, etc...
|
Lucas, Becker (1988)
|
Capital humain
|
Education, investissement intellectuel
|
Romer(1990), Schumpeter (1986)
|
Progrès technologique
|
Accélération technologique, hi-tech, etc...
|
Romer (1990)
|
Capital physique
|
Machines productives, Accumulation des capitaux fixes,
etc..
|
Romer (1990)parle du capital physique : c'est une
accumulation des capitaux à moyen et long terme, dans lequel investit
une firme pour faciliter la production des biens et services. Ceci a donc pour
effet d'augmenter le rendement de l'entreprise, hausser la production et
booster la croissance économique.
Il (Romer) va plus loin pour faire une étude sur
l'importance de la technologie dans le processus de la croissance. Il
considère que le progrès technologique n'est pas une variable
aléatoire, comme l'ont préconisé les auteurs de la
croissance exogène, mais plutôt une variable endogène qui
joue un rôle prépondérant dans la croissance. L'Etat devra
donc encourager les innovateurs par une fiscalité
légère.
Barro (1990), quant à lui, intègre les
infrastructures publiques (routes, investissements publics, etc..) parmi
les déterminants de la croissance. En fait, les infrastructures
facilitent le transport et ce faisant, l'offre des biens et services.
Lucas (1998), quant à lui, pense que tout doit
être centré sur l'homme. Il définit le capital humain comme
l'ensemble de faculté apprises par une personne qui lui permettent
d'augmenter sa productivité. Rebello (1990) parle aussi du capital
humain, qu'il définit comme l'ensemble des formations et connaissances
et bonne santé du travailleur qui le rend actif.
L'intérêt pour les pays émergents provient
du fait qu'ils constituent un modèle de réussite
économique pour la majorité des pays en développement. Il
convient dès lors de voir si la création de richesses qu'on y
observe s'accompagne notamment de la réduction de la pauvreté, un
enjeu majeur dans les pays africains, comme la RDC. C'est ainsi que la
présente étude se portera sur la croissance inclusive au sein de
pays émergents.
Les critères communément évoqués
par les analystes économiques sont les suivants : un taux de
croissance économique supérieur à 5%, une stabilité
garantie de la situation politique, un taux d'éducation de la population
juvénile élevé, un taux d'inflation stable, etc...
Pour quantifier et interpréter la croissance
économique inclusive, deux indicateurs sont retenus ; il s'agit du
PIB par tête habitant, indicateur usuel pour mesurer la production et, ce
faisant, la croissance, d'une part, et l'indice de Gini pour les
inégalités sociales.
La littérature sur la croissance inclusive montre
clairement que la croissance peut être considérée comme une
condition nécessaire mais pas suffisante pour garantir le
bien-être social.
Dès lors, on peut se poser la question suivante :
comment rendre la croissance économique inclusive ? Le premier
aspect dont on tient souvent compte quand on parle de la croissance inclusive,
est probablement celui de la répartition des richesses. On s'accorde
généralement à dire qu'il s'agit d'une forme de croissance
qui profite au plus grand nombre. On parle au sujet à ce sujet de
croissance pro-pauvre.
Au regard de tout ce qui précède, nous nous
sommes posé les questions de savoir :
Ø Quelle relation existe-t-il entre le PIB per capita
(croissance) et l'indice de Gini (inégalités sociales) ?
Ø La croissance économique au sein de pays
émergents, peut-elle être appelée
« inclusive » ?
Ces préoccupations constituent le champ d'investigation
de la présente étude.
3. Hypothèses
Le concept hypothèse exprime en substance un sous
argument ou une basse option ; bref, une affirmation
dénuée de tout fondement ou de toutes preuves de
véracité.2(*)
Au regard des préoccupations soulevées dans la
problématique, nous présupposons qu'un niveau élevé
du capital humain, la stabilité politique, le niveau
d'industrialisation, la participation de toutes les couches de population
à la valeur ajoutée seraient les facteurs essentiels de la
croissance économique inclusive des pays émergents.
Pour
mesurer la croissance inclusive, deux indicateurs sont retenus, à savoir
le produit intérieur brut par habitant ainsi que le coefficient de Gini.
4. Choix et
intérêt du sujet
Le choix de ce sujet se justifie par le fait que,
l'émergence est devenue un sujet tellement passionnant que les
autorités économiques de différents pays cherchent
à la réaliser, dans l'espoir de réduire les
inégalités entre les pays afin d'assurer le bien-être
collectif.
Cette étude nous permettra de contribuer à la
réflexion sur l'émergence économique et son incidence sur
les inégalités.
5. Délimitation
du sujet
Tout travail scientifique est délimité dans le
temps et dans l'espace. Dans l'espace, notre étude porte sur les pays
émergents du groupe BRICS (Afrique du sud, Brésil, Chine, Inde et
la Russie
Cite dans l'ordre des pays, pas alphabétique !
) sur la période de 2000-2017.
6. Méthodologie
du travail
La méthodologie est une démarche intellectuelle
plus ou moins abstraite qu'on envisage lors de l'élaboration d'un
travail scientifique. Le petit LAROUSSE définit la technique comme un
ensemble des procédés et des méthodes d'un art, d'un
métier, d'une étude.3(*)
Pour bien mener cette étude, nous recourrons aux
méthodes et techniques ci-après :
o La méthode analytique : cette méthode
nous permettra de dégager les interactions entre les différentes
composantes de notre sujet ;
o La méthode économétrique : cette
méthode nous permettra de modéliser à partir de
l'économétrie de données en panel, et de mesurer la
relation entre la croissance économique exprimée par le PIB per
capita et les inégalités sociales exprimées par le
coefficient de GINI.
o La technique documentaire : cette technique nous
permettra de consulter différents documents, articles et ouvrages ayant
trait au sujet.
7. Plan sommaire du
travail
En dehors de l'introduction et la conclusion
générale, avec des suggestions et des recommandations
pertinentes, le mémoire comprend trois différents
chapitres :
Le premier étudie les concepts de base
utilisés ;
Le deuxième est consacré à une
étude de la croissance inclusive ;
Le troisième fait des corrélations entre le PIB
per capita et le coefficient de GINI ;
Et le quatrième fait une analyse
économétrique de la croissance inclusive dans les 5 pays
émergents (Brésil, Russie, Inde, Afrique du sud et la Chine)
à l'aide des logiciels économétriques STATA 14 et Eviews
10.
CHAPITRE I : EXPLICATION DES
CONCEPTS DE BASE
I.1 Croissance inclusive
Portons de prime à bord un regard sur la
sémantique du concept, qui comporte 2 mots. L'un
(« croissance ») exprime une augmentation du PIB (Produit
intérieur brut) dans un pays, et le deuxième
(« inclusive ») est tout simplement l'opposé
d'« exclusif », au sens de ne pas créer des
laissé-pour-compte. L'expression « croissance
inclusive » renvoie donc à un accroissement des richesses qui
crée des opportunités pour tous les segments de la population et
qui distribue les dividendes de la prospérité accrue, tant en
termes monétaires que non monétaires, équitablement
à travers l'ensemble de la société.
Dans sa composante
« pro-pauvre », la croissance inclusive crée
des opportunités au profit de toutes les classes de la
société, et plaide pour une réparation équitable de
la richesse au sein de la population.
La croissance inclusive suppose en d'autres termes
que les gens, malgré leurs divergences sociales,
économiques, sanitaires, participent tous tant à la production
qu'à la consommation des richesses. Ainsi, ce concept très
récent ne se résume pas seulement sur une dimension
monétaire (revenu) mais aussi sur une dimension qualitative tel
que : niveau de vie, logement, santé, etc.
1.1.a Définition de la
croissance inclusive selon certaines institutions
La Banque africaine de développement (BAD)
définit la croissance inclusive comme une augmentation quantitative de
la production par laquelle le résultat a des retombées
socio-économiques soutenables pour la majorité des personnes et
protéger les moins forts à toute ingérence politique.
Le Programme des Nations Unies pour le développement
(PNUD) considère la croissance inclusive comme un
évènement biphasé, c'est-à-dire à la fois un
processus et aussi un résultat permettant à tout un chacun,
quelle que soit la divergence sociale, de participer à
l'élaboration de la croissance, en s'intégrant dans les prises de
décisions globales et profiter au maximum de la richesse obtenue (PNUD,
2012). Par ailleurs, elle procure des bénéfices qui sont
valablement et équitablement partagés en vue d'éviter les
inégalités sociales.
Elle s'explique donc par une participation et
une mise en commun des recettes productives.
On sous-entend aussi par croissance inclusive une satisfaction
des citoyens en matière d'emploi, cela signifierait une constatation
d'un taux d'emploi élevé, des investissements profitables, la
lutte contre toute pauvreté, la formation d'un système social
impartial, une sécurité bien garantie en vue d'aider à
tout participant de gérer et anticiper les changements et la
solidification de la cohésion sociale. Il est donc d'une grande
importance de constater que le fruit de la croissance est partagé par
toute région du territoire national.
Selon la Banque asiatique de développement (BASD), la
croissance inclusive ne se limite pas à l'augmentation de la production
et la création des opportunités économiques, mais concerne
aussi l'accès aux ces opportunités et aux richesses nouvellement
créées à la population toute entière d'une
façon générale et surtout les pauvres
particulièrement.
Au regard de ce qui précède, on peut retenir au
moins les critères suivants pour parler de croissance
économique :
a. Bénéfices à toute la population en
termes de participation à l'activité économique.
b. Réduction des inégalités dans
l'activité économique non monétaire du bien-être
social qui sont intensément évoquées pour la
réussite de la croissance en y ajoutant le capital humain (Education),
la santé, et l'intégration sociale.
c. Santé : la main d'oeuvre participant à
la croissance devra être moralement et psychologiquement prête.
d. Formation humaine : être doté d'une
population bien formée, car c'est la formation qui est clé de
toute innovation, disposer des outils nécessaires.
I.1.b Déterminants
de la croissance inclusive
La route vers la croissance inclusive comporte un large
éventail essentiellement représenté en quelques
étapes :
a. Les
infrastructures
L'amélioration des infrastructures accompagnée
d'un environnement réglementaire sain, sera de nature à accroitre
la compétitivité et la production globale d'un pays, à
combattre pour la baisse des couts des activités commerciales, à
faciliter les échanges entre partenaires et aussi à obtenir un
investissement direct étranger facile.
Rappelons aussi qu'elle militera pour une intégration
sociale cohérente, et crée en même temps les
opportunités en termes d'emploi pour la main d'oeuvre locale lors de la
mise en place et de l'exécution du projet. Et elle viendra aussi
contribuer positivement à la contribution des prestations des services
sociaux et contribuer à l'inclusion de la croissance.
Le développement de l'infrastructure se traduit par un
bienfait sur les ménages, les entreprises, les administrations
publiques, les institutions financières et bien d'autres agents
économiques.
b. Développement du
secteur privé
Le développement du secteur privé a un
caractère primordial et contribue à promouvoir la croissance
inclusive sur le plan macroéconomique et amélioré les
secteurs économiques et des entreprises de toutes tailles, des Petites
et Moyennes Entreprises aux grandes sociétés, tout en
créant une croissance économique, des opportunités
d'emplois et bien d'autres occasions pour la majorité des gens,
principalement les pauvres.
Statistiquement parlant, la plupart des grandes entreprises
africaines se trouvent dans un petit nombre de pays à revenu
intermédiaire, les petites entreprises et le secteur informel
règnent au sein du secteur privé. Les chiffres affirment que la
plupart de moyennes entreprises estimés à 65%, mènent
leurs activités au sein de ce secteur dont les entreprises
représentent plus de 40 % de l'économie. Affirmons que ce secteur
offre des opportunités économiques à la majorité
des gens et aux groupes vulnérables et participe à la
réalisation de la croissance inclusive (BAD 2012).4(*)
Dans le but d'augmenter leurs apports et contributions
à la création d'un plus grand nombre d'emplois et d'une
prospérité énorme, à la l'obtention de la richesse,
de la valeur ajoutée, ainsi qu'à l'utilisation optimale et
rationnelle des matières premières locales, à
l'investissement, aux recettes d'ordre public, les entreprises sont
obligées de stimuler leurs activités pour permettre au secteur
privé de se développer de justesse et booster la croissance
inclusive sur l'échelle nationale.
c. Faiblesse des
institutions gouvernementales.
Totalement faux, n'importe quoi !!! Lis correctement et
résume bien ce que tu lis. Tu n'as manifestement pas compris ce que tu
as lu
A la course vers un cadre macroéconomique viable
grâce à une gestion judicieuse de finances publiques, chaque
économie devrait compter sur des institutions solides dotées des
capacités. Le renforcement de l'environnement des affaires grâce
à un cadre juridique et réglementaire favorable à
faciliter l'exécution des contrats ainsi que la protection des droits de
propriété encouragera la création d'emplois et contribuera
à l'émergence d'une société plus stable et plus
sûre.
Plagiat tiré de
Programme de croissance inclusive - African Development
Bank
A
modifier absolument !!!
Nous avons signalé plus haut que la croissance
inclusive faisait appel à la participation de tous les citoyens et la
population des groupes les plus démunis et vulnérables, ainsi
qu'à la démocratisation et à la représentation de
toutes les couches de la population au niveau de l'ensemble des domaines
économiques et politiques. Education
et technologie
Le développement de tout un pays repose sur
l'intelligence des êtres humains. La formation professionnelle, les
compétences acquises dans chaque domaine, sont donc un atout
nécessaire pour rendre aussi la croissance inclusive. D'ici, nous
pouvons un peu frôler la notion du capital humain qui est l'ensemble des
facultés accumulées par une personne qui déterminent en
partie sa force à la production.
L'enseignement supérieur scientifique et technologique,
la formation professionnelle et le développement des compétences
sont les conditions sine qua non pour atteindre le développement.
1.2 Emergence
Un pays Emergent ou économie émergente est un
pays dont le PIB par tête est inférieur à celui de pays
développés, mais qui enregistre une croissance économique
rapide, et dont le niveau général de vie ainsi que les structures
sociales et économiques sont semblables à celles des
économies développées, accompagnée d'une ouverture
économique au reste du monde, un fort potentiel de croissance.
La notion du pays Emergent ne correspond à aucune
définition économique précise. On peut par ailleurs dire
que les pays émergents font partie des pays en développement qui
ne font pas partie des pays les moins avancés. Mais certains
critères communs peuvent être retenus pour classifier ces
pays : l'indice de développement humain (IDH) et le PIB
inférieur aux pays développés, croissance
économique forte, part croissante dans l'économie
mondiale5(*).
C'est Van Agtmael (1981) qui use pour la première fois
ce concept pour une démarcation entre les pays développés
et ceux en développement d'une part et ceux qui offraient une
opportunité importante aux investisseurs plus que les autres d'autre
part. C'est en 1980 que l'auteur désigne « Pays
émergent », il voulait établir une différence
entre les pays qu'il a qualifié de bon grain, c'est des pays à
forte croissance, faiblement endettés, dont la terre des affaires
était très fertile pour accueillir des capitaux de l'ivraie, sont
des pays à faible croissance, dont l'économie ne résiste
pas à la dette, est déconnecté au monde extérieur,
et présente une faible entrée en terme des capitaux.
Au début des années 80, le concept
« émergent » dévient un objectif
économique pour les pays en développent qui en font une
priorité jusqu'au point d'en faire une figure principale dans leurs
politiques économiques, cequi justifie clairement leurs plans d'action
dans le processus vers le changement structurel, mental, social lié au
niveau de vie. Certains exemples font témoignage : l'Angola en a
fait usage récemment.
Le débat le plus côtoyé de nos jours, est
celui de savoir quel pays peut être appelé émergent ?
en dehors des pays composant le BRICS certains pays tendent aussi à
émerger tels que certains pays producteurs de pétrole et des pays
plus ou moins visibles dans les échanges mondiaux.
1.2.1 Émergence,
performance et développement
Partant de la classification selon le niveau de revenu
national tel que proposée par les institutions de Breton Woods, les pays
dits « émergents » sont des pays à revenus
moyens supérieurs, c'est-à-dire entre 4086 dollars à 12
6015 dollars.
Ils sont caractérisés par de bonnes performances
macroéconomiques, cela ne signifie pas une mauvaise performance en terme
des indicateurs liés au développement. Prenons l'exemple du
Brésil ou en 2008, 6% de la population de contentait de vire avec
presque 1.20 dollars par jour, de l'autre côté du monde (Chine) le
taux s'élevait à 13%.
Il n'existe pas de critères bien fixes pour
désigner une économie d'émergente. Selon l'OCDE (2014),
les pays émergents sont caractérisés par :
1. Une diversification de leurs économies,
2. Une non-dépendance des ressources naturelles
disponibles pour l'expansion d'un seul secteur,
3. Un développement de tous les secteurs
d'activités ;
4. Une économie qui enregistre en moyenne une
croissance économique de plus de 5% en long terme ;
5. Un climat des affaires limpides, pour attirer les
investisseurs et réaliser une production consistante, avec une
fiscalité loyale.
A titre d'exemple les pays d'Afrique Subsaharienne qui ont
enregistré durant cette décennie un taux de croissance
supérieur à celui de la croissance mondiale mais qui gardent
encore leurs anciennes appellations comme l'Angola, le Ghana, le Mozambique,
etc...
CHAPITRE II : CROISSANCE
INCLUSIVE ET MODELE DE SOLOW
II.1 Le modèle de SOLOW
SWAN
Ce modèle dû à Solow (1956), s'assoit sur
un accroissement considérable du stock du capital physique. Le
modèle illustre comment la croissance économique peut surgir
juste en incitant les agents économiques à épargner
davantage.6(*) Mais retenons
que le résultat de la croissance n'est pas supposé durer
longtemps. Cela s'explique par une décroissance de la
productivité marginale du travail. A long terme, le taux de croissance
devient plutôt dépendant du facteur technologique qui
exogène.
Certaines conditions strictement économiques sont
nécessaires pour que la révolution industrielle puisse se
produire, l'accumulation de capital technique, la production et l'achat de
nouvelles maChines puissantes, la création d'usines de grande taille, ne
peut avoir lieu sans une épargne préalable. Il faut que la
société, ou du moins certains de ses membres, dispose de moyens
suffisants.
Si la production est toute entière tournée vers
la subsistance, il est impossible de détourner des ressources pour
l'innovation et l'investissement.
Dans une économie où les agents ne se soucient
que de la satisfaction de leurs besoins immédiats, la croissance serait
impossible.
La croissance est une augmentation quantitative7(*) de la production totale d'une
économie, aussi la fonction de production macroéconomique est au
centre de son analyse. Une fonction de production macroéconomique est
une représentation de l'activité de production au niveau global,
c'est donc un résumé de l'ensemble des fonctions de production
des agents économiques. Les fonctions de productions des entreprises
sont évidemment les seules ayant une réelle existence, la
fonction agrégée ne peut être qu'une construction
analytique.
De nombreuses discussions sont nées autour de la
possibilité d'une telle construction dans les années 60 en
particulier. On montre facilement que la fonction de production
macroéconomique ne peut être obtenue par simple addition des
fonctions individuelles.
La fonction de production macroéconomique, quelle que
soit sa méthode d'élaboration, ne peut être qu'une
approximation, qui doit être suffisamment fidèle, des conditions
de production effective de l'économie.
Figure 1:Aspect de la croissance inclusive
Social
Economique
Environnementale
Politique
Spatial
Source : auteur
Source : Rapport de la BAD sur la croissance inclusive
des pays de Maghreb (2016)
Ce graphique signifie tout simplement les grandes dimensions
que doit intégrer la croissance inclusive.8(*)
· Dimension économique : la
croissance inclusive doit logiquement s'expliquer par une hausse de la richesse
accrue, c'est-à-dire le taux de la croissance économique qui
s'apprécie.
· Dimension sociale : une des
dimensions importantes parmi celles précitées. Le social mesure
la part de tout un chacun dans le processus de la création des
richesses. Il fait appel à l'égalité dans le partage de la
prospérité accrue.
· Dimension environnemental :
l'assainissement de l'environnement fait aussi parti du support de la
réception de la croissance inclusive.
· Dimension politique : le facteur
politique est d'une grande importance du fait qu'il détient des
institutions fortes capable de décider de la croissance par les
politiques économiques.
· Dimension spatiale : l'aspect
spatial fait allusion aux diverses régions du pays qui sont parfois
ignorées par les autorités publiques. Ceci pour lutter contre les
inutiles migrations et déplacements sans but.
I.2.1 variables de la croissance inclusive9(*)
Les dimensions de la croissance inclusive ainsi citées,
nous allons donc décomposer chacune pour en ressortir les variables
nécessaires. La dimension économique comprend la croissance, qui
s'exprime en PIB, le chômage, la dimension sociale enregistre à
son tour l'éducation, la santé, la dimension environnementale
recense la qualité de vie de l'environnement : les forêts, la
biodiversité, etc...pour cela nous avons pensé à en faire
une représentation sous un tableau.
Tableau 2: les variables
de la croissance inclusive
Croissance
|
Croissance du PIB
|
Population active et emploi
|
- Emploi ou salaire
- Population et emploi
- Population emploi pour les jeunes
|
Santé et démographie
|
- Esperance de vie à la naissance
- Taux de mortalité
- Dépenses publiques en santé
- Filles et garçons à l'école
|
Education
|
- Dépenses publiques en éducations
|
Genre
|
- Indice d'inégalité de genre
|
Environnement
|
- Indice de performance environnementale
|
Inégalité et pauvreté
|
- Coefficient de Gini
- Ecart de pauvret&
|
Gouvernance
|
- Indice de perception de la corruption
|
Source : Banque africaine de développement, rapport
sur la croissance inclusive 2016
Ce tableau présente les indices de la croissance inclusive
regroupés selon les dimensions très importantes.
CHAP III : ANALYSE DES
CORRELATIONS ENTRE CROISSANCE et PAUVRETE DES QUELQUES PAYS EMERGENTS
Dans ce chapitre, nous étudions le lien entre, d'une
part, la croissance, et d'autre part, les indices de pauvreté à
travers une analyse graphique. Ce qui permet de voir si la croissance
enregistrée par ces économies s'est accompagnée d'une
baisse des inégalités sociales.
À cet effet, deux graphiques seront
présentés pour chaque pays : le premier décrit
l'évolution du produit intérieur brut per capita en dollars
constant accompagné de l'évolution de Gini pendant la
période retenue, tandis que le deuxième décrit une
corrélation du PIB per capita et du Coefficient de Gini.
III. Analyse des graphiques
III.1 Le Brésil
Figure 2 : Relation entre
l'Indice de Gini et PIB per capita pour le Brésil
Source : Auteur avec Stata 14
La croissance inclusive ne semble pas être une utopie
pour le Brésil. Le graphique le montre clairement. En 2000, l'indice
mesurant les inégalités sociales était de 58,4 avec un PIB
per capita de 3739$; en 2017, le PIB per capita augmente à
8639$, alors que l'indice de Gini diminue de 8,4 points de pourcentage,
à 50%. En résumé, la courbe du PIB per capita affiche une
tendance ascendante à travers le temps, alors que la droite
décrivant l'indice de Gini a une pente négative.
Figure 3: Corrélation entre le PIB et le
coefficient de Gini pour le Brésil
Source : Auteur Stata 14
III.2 Russie
Figure 4: Relation entre
l'Indice de Gini et PIB per capita pour la Russie
Source : Auteur via Stata 14
Contrairement au Brésil, la figure montre que la
croissance économique en Russie s'est accompagnée d'un creusement
des inégalités sociales au cours des 18 dernières
années. En effet, les courbes du PIB per capita et l'indice de Gini
affichent toutes les deux une pente positive. Ce qui se traduit par une
corrélation positive.
Figure 5: Corrélation du PIB per et de l'indice
de Gini pour la Russie
Source : Auteur Stata 14
III.3 L'Inde
Figure 6: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per
capita pour l'Inde
Source : Auteur Stata 14
Malgré une évolution en dent de scies, la courbe
de Gini affiche une tendance haussière entre 2000 et 2017. Quant au PIB
per capita, il a crû de manière continue au cours de la
période. Par conséquent, la figure 8
décrit un lien positive entre le l'indice de Gini et le PIB per capita.
Ce qui implique que la croissance économique s'est accompagnée
d'une aggravation des inégalités.
Figure 7:Figure 11: Corrélation du PIB per et
de l'indice de Gini pour l'Inde
Source : Auteur Stata 14
III.4 Chine
Figure 8: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per
capita pour la Chine
Source : Auteur Stata 14
Le graphique montre une évolution consistante des
inégalités sociales au début des années 2000
jusqu'n 2007. Mais l'année qui suit, l'économie chinoise à
redresser sa courbe vers le bas. A partir de 2012, les inégalités
sociales deviennent sujet résolu. Et la croissance augmente en
même temps.
Figure 9: Corrélation du PIB per et de l'indice
de Gini pour la Chine
Source : Auteur Stata 14
III.5 Afrique Du Sud
Figure 10: Relation entre l'Indice de Gini et PIB per
capita pour l'Afrique du Sud
Source : Auteur avec Excel 14
L'économie Sud-Africaine enregistre un taux de
croissances à la hausse. Mais remarquons que cette richesse
créée ne s'est pas accompagnée d'une croissance inclusive.
Avec un indice de Gini moyen de 62.3%, la république Sud.
Figure 11: Corrélation du PIB per et de
l'indice de Gini pour l'Afrique du Sud
Source : Auteur Stata 14
CHAPITRE 4 : ANALYSE
ECONOMETRIQUE DE LA CROISSANCE INCLUSIVE AU SEIN DU BRICS.
Au cours de ce chapitre, nous allons observer
l'évolution des variables à utiliser à travers le temps et
faire des régressions, estimations et interprétations
économiques. Pour ce, l'outil économétrique nous sera
d'utilité pour une étude quantitative. L'étude portant sur
plusieurs pays (individus), et sur une série d'observations (temps),
nous allons donc utiliser les données de panels : qui sont des
données en coupe transversalen mélangées de données
en séries chronologiques.
III.1 Choix et validation du
modèle
A part l'indice de Gini comme variable indépendante,
plusieurs variables s'alignent aussi tel que : les taux de scolarisations
primaire (Eduprim) et secondaire (Edu_secon), les variations des prix saisies
par le taux d'inflation (Tx_inf), le Pib agricole (Piba), les dépenses
publiques de santé (DP de santé) et la part des dépenses
publiques (DP du Gouv). Il a donc spécifié son modèle
comme suit :
Équation 1: Modélisation de la
croissance pro pauvre selon la Banque Mondiale
III.2 Spécification économique du
modèle
Avant la spécification d'un modèle
économétrique, nous nous sommes référés
à un modèle économique existant. La croissance inclusive
étant une croissance liée au niveau de l'éducation et du
capital humain, le modèle qui nous a servi de fondement est celui de
SOLOW augmenté du capital humain.
SOLOW estime que le capital humain englobe
les aptitudes et les compétences que détiennent les
travailleurs10(*). Comme
le capital physique, le capital humain s'accroit aussi par l'investissement, et
celui-ci prend la forme de l'éducation et de l'apprentissage. Il
illustre donc une fonction de production agréée :
Équation 2: Modèle de Solow
augmenté du capital Humain
11(*)
On se basera sur l'équation ci haut pour
spécifier tant économiquement ou économétriquement
notre modèle.
III.3 Spécification économétrique
du modèle
Certaines variables ont été saisies pour passer
à l'estimation du modèle retenu, entre autre le coefficient de
Gini qui mesure principalement les inégalités sociales et
répartition des revenus, le taux de chômage à son tour
illustre le taux d'emploi et la capacité à employer d'une
économie, la production totale est indiquée par le Pib per
capita, le capital humain intervient via les dépenses en
éducations.
Tableau 3: Variables retenues pour la
modélisation
Variables
|
Nature
|
Abrégée
|
Explication
|
Coefficient de Gini
|
Dépendante
|
Gini
|
Quantifie les inégalités des revus
|
Pib per Capita
|
indépendante
|
Pib
|
Mesure la richesse créée au cours de
l'année
|
Taux de chômage
|
indépendante
|
Tx_ch
|
Reflète une image sur le taux d'emploi dans
l'économie
|
Dépense en éducation
|
indépendante
|
Dep_Ed
|
Cet indicateur illustre l'importance du capital humain
|
Source : Auteur
Équation 3 : Modèle
économétrique à estimer
3.4.2 Tests de spécification du modèle
Les présents tests nous seront d'une grande importance
pour découvrir la nature des données utilisées. Elles
peuvent être homogènes, c'est-à-dire que
les constantes et les coefficients sont tous identiques pour tous les individus,pour cela, on estimera
qu'une seule équation pour tous les individus par la méthode de
moindre carré ordinaire (OLS) ou la méthode de moindre
carré généralisé selon la structure des variances
des erreurs ;
Hétérogènes :
c'est-à-dire Les constantes et les coefficientssont tous
différents pour toutes les valeurs, la structure en panel est donc
rejetée. Le modèle sera estimé équation par
équation pour tous les individus selon la méthode
appropriée12(*).
Après test sur l'ensemble de la base de donnée,
les résultats montrent que la structure de panel n'est pas
respectée car elle est globalement hétérogène.
L'hétérogénéité de la
structure traduit une différence des constantes et coefficients des
différents individus dans l'étude13(*). Dans un cas pareil, le modèle doit être
estimé équation par équation pour les N
équations (une équation par individu) par les Moindres
Carrés Ordinaires, ou les moindres carrés
généralisés selon la nature des erreurs14(*). Et nous allons aussi en
même temps estimer un modèle unique pour tous les individus, dit
modèle « pooled »
4.3 Estimation et
Interprétations des résultats
Tableau 4: Estimation des données par moindres
carrés ordinaires
|
(Brésil)
|
(Chine)
|
(Inde)
|
(RSA)
|
(Russie)
|
VARIABLES
|
gini
|
gini
|
gini
|
gini
|
gini
|
|
|
|
|
|
|
pib
|
-0.00278***
|
-0.000407
|
0.000318
|
0.00371***
|
0.00147**
|
|
(0.000589)
|
(0.000556)
|
(0.000603)
|
(0.000972)
|
(0.000678)
|
tx_ch
|
-0.434**
|
-7.426***
|
-0.486
|
-0.310
|
1.003
|
|
(0.148)
|
(0.940)
|
(0.549)
|
(0.307)
|
(0.781)
|
dep_ed
|
4.503
|
4.191*
|
-0.402
|
-1.679
|
5.555
|
|
(7.361)
|
(2.341)
|
(0.356)
|
(1.360)
|
(7.736)
|
Constant
|
82.37***
|
70.12***
|
36.24***
|
53.15***
|
11.34
|
|
(3.450)
|
(4.709)
|
(3.175)
|
(8.182)
|
(16.09)
|
|
|
|
|
|
|
Observations
|
18
|
18
|
18
|
18
|
18
|
R-squared
|
0.902
|
0.872
|
0.601
|
0.661
|
0.317
|
Standard errors in parentheses
*** p<0.01, ** p<0.05, * p<0.1
Les pays sont disposés en colonne (à partir de la
deuxième colonne). Les chiffres () représentent les écart
type de chaque coefficient estimé. Un, deux et trois astérisques
représentent respectivement le seuil de significativité à
10%, 5% et 1%.
Source : Auteur
Tableau 5: Estimation d'un
modèle Pooled
|
(1)
|
VARIABLES
|
pib
|
|
|
gini
|
94.00*
|
|
(52.09)
|
tx_ch
|
-343.8***
|
|
(84.71)
|
dep_ed
|
1,340***
|
|
(362.0)
|
Constant
|
2,216
|
|
(2,565)
|
|
|
Observations
|
90
|
Number of i
|
5
|
Source : Auteur
3.4.4 Interprétation
économique des résultats
La croissance économique du Brésil s'accompagne
réellement d'une baisse des inégalités sociales et
contribue à la lutte contre les inégalités (plus-value
<5%). En terme de probabilité, si la croissance économique
augmente de 10%, les inégalités de Gini diminuent de 5.5%, ce qui
confirme l'existence d'une inclusivité de la croissance. Le taux de
chômage présente une relation linéairement négative
au coefficient de Gini et est significatif. Du coté captal humain, les
dépenses en éducation expliquent faiblement la croissance
inclusive dans l'économie. Les variables exogènes expliquent
à 92% l'indice de Gini.
La Chine à son tour suit une cheminée d'une
croissance inclusive. Raison pour laquelle elle a investi dans le secteur de
l'éducation, et ont combattu une croissance économique
stérile. L'augmentation de la production par tête d'habitant en
Chine à 10%, réduit au moins à 0.9% les
inégalités sociales, le taux de chômage chinois a connu une
baisse importante sur l'ensemble de la période étudiée et
explique la variation du coefficient de Gini. Les dépenses en
éducations, le taux de chômage et la croissance économique,
expliquent à 88% la variable endogène.
Une variation du PIB dans un sens positif avec celle de Gini,
un taux de chômage faiblement diminué. Bien que le capital humain
soit significatif, l'économie indienne n'a pas réalisé une
croissance profitable à toute la couche de la population. Une variation
de la production de 10% par exemple, au lieu de diminuer, augmente le
coefficient de Gini. Même si l'augmentation est légère,
c'est un signe négatif qui doit être attendu. Mais retenons tout
de même que les Indiens se sont contenté de dépenses en
éducation, même si pas significatif (plus-value > 0.05), une
augmentation des dépenses en capital humain quasiment à 0.4% les
inégalités.
Si les choses ont été meilleures pour les
autres, cela n'a pas été le cas pour l'économie
Sud-Africaine. Dans le but d'améliorer le bien-être social, le PIB
de l'économie n'a donc pas réussi à résoudre cet
exercice. Les inégalités sociales augmentent de 40% au lieu de
baisser à une augmentation de 10% de la production nationale. Le taux de
chômage ronge encore l'économie, et n'est pas significatif
à l'explication de la variable dépendante. Bien que non
significatif (plus-value >0.05), le capital humain reste un bon terrain
d'investissement pour l'économie Sud-Africaine (pente négative).
Et ces variables n'expliquent qu'à 68% la variable explicite.
La Russie a encore beaucoup à faire et plusieurs
politiques économiques à mettre en place pour éradiquer
définitivement les problèmes d'ordre social. Une croissance
économique qui ne profite presqu'en rien à la population (0.43)
varie et entraine avec elle les inégalités à la hausse. Le
taux de chômage n'est non seulement non significatif, mais aussi porte
une pente positive. En dépit de cela, les dépenses en
éducation ne sont pas en relation négative avec le coefficient de
Gini, ce qui justifie un faible apport du secteur éducationnel dans la
lutte contre la pauvreté. Seulement 45% de contribution de toutes ces
variables au coefficient de Gini.
3.4.4 Tests de validation du
modèle
TEST
PAYS
|
JB
Prob (0.05)
|
DW
Prob(0.05)
|
ARCH
Prob(0.05)
|
RESET
Prob(0.05)
|
Brésil
|
0.023
|
0.77
|
0.99
|
0.87
|
Russie
|
0.0000
|
0.86
|
0.31
|
0.06
|
Inde
|
0.01
|
0.71
|
0.99
|
03.9
|
Chine
|
0.0000
|
0.91
|
0.41
|
0.35
|
RSA
|
0.000
|
0.41
|
0.71
|
0.52
|
Source : Auteur
CONCLUSION
Une croissance économique réalisée sans
effet positif sur la population est considérée comme
« un éléphant blanc ». Nous avons
développé au cours de ce travail une réflexion sur la
croissance inclusive au sein des pays du BRICS, appartenant à la zone
émergente.
Pour y parvenir, nous avons fait différents
décryptages des situations macroéconomiques de chaque pays
concerné, une lecture des graphiques, des corrélations des
variables, etc..., dans le but de nous inspirer une idée apparente de
l'économie de chaque individu (pays). La spécification
économique du modèle a été inspiré du
modèle de SOLOW augmenté du capital humain. La production totale
représentée par le PIB nous a permis de variable pour expliquer
la richesse produite dans l'économie. Le coefficient de Gini reste la
variable adéquate pour quantifier les inégalités sociales,
le taux chômage nous reflète une participation de la population
sur la richesse créée dans l'économie, et enfin les
dépenses en éducations laissent voir l'importance du capital
humain dans la croissance inclusive. Après lecture, les résultats
ont montré qu'il y a certains pays qui suivent une voie droite vers
l'inclusivité de leurs croissances (Brésil, Chine, Inde) et
d'autres qui s'y efforcent mais doivent harmoniser leurs statistiques
économiques à la vie sociale (Afrique du Sud, Russie).
L'approche par les données de panel a permis de
concrétiser l'étude, nous avons passé un test de
spécification qui nous a signalé une
hétérogénéité totale de la structure. Pour
pallier cela, nous avons estimé par Moindres carrés ordinaires le
modèle retenu, individu par individu, et faire en même temps une
estimation d'une modèle Pooled.
Les résultats obtenus après régressions
se conforment à la théorie et respectent les signes de la pente
pour certains tel que le Brésil, dont la pente du PIB est
négative, et cela signifie une inclusivité de la croissance, la
Chine suit le même pas et l'Inde ne reste pas discrète quant
à ce. La Russie et la RSA sont encore en lutte et n'ont pas
jusque-là réussi à éradiquer les
inégalités sociales au sein de leurs économies.
BIBLIOGRAPHIE
v Ouvrages
Bourbonnais, R., Régis Bourbonnais, Paris, Dunod,
2015.
v Notes de cours
SUMATA Claude, Technique quantitative de planification,
Notes de cours, Deuxième licence, FASEG, UPN, 2017-2018.
FUMUNZANZA Théodore, Econométrie
Approfondie, notes de cours, Deuxième licence, FASEG, UPN,
2017-2018.
KILOLO, J-M., Modèles d'équilibre
général, Notes de cours, première licence, FASEG,
UPN, 2017-2018.
NGUTU K., Croissance économique, Notes de
cours, première licence, FASEG, UPN, 2017-2018.
KILOLO, J-M., Modèles Macroéconomiques,
Notes de cours, deuxième licence, FASEG, UPN, 2017-2018.
BONSONGA BOFEKI, Principes
d'économétrie, FASEG, UNIKIN 2015-2016.
v Vidéos, conférences et
audios
v Rapports annuels et autres documents
officiels
Banque Africaine de développement, rapport sur la
croissance inclusive au Maghreb 2016.
Banque mondiale, Rapport sur la crise financière et
choc exogène en République Démocratique du
Congo2016.
ANNEXES
Annexe 1. Base de données utilisée
Annexe 2. Test de spécification
Annexe 3. Différents Tests sur le
résidu
3.1 Test de Normalité des résidus
(JB)
3.2 Test d'autocorrélation (DW)
3.3 Test d'hétéroscédasticité
(ARCH)
3.4 Test de bonne spécification
(RESET)
* 1 Revue d'analyse
politique économique et financière volume 1 Aout 2015
* 2 J. G. BAENDE, Les normes
de la rédaction scientifique, Ed. CEDI, Kinshasa, 2006, p.76.
* 3 Le petit Larousse en
couleur, Ed.Paris, 2003.
* 4(Groupe de la Banque
Africaine de Développement, Note d'information 6, Programme de la
croissance inclusive, Avril 2012).
* 5 Rapport du FMI sur le
développement en 2017
* 6 Prof Kilolo, Modèle
de croissance économique, notes de cours L2 économie FASEG, UPN
2017
* 7 Prof NGUTU.
Théories de la croissance, notes de cours L1 économie FASEG UPN,
2017, p 24
* 8 Bad, op cit
* 9 Bad, op cit
* 10 Prof kilolo, op cit
* 11 Ce modèle est aussi
utilisé par Romer et Mankiw (1992)
* 12Régis bourbonnais ed
2015 p 356
* 13 Régis bourbonnais,
idm
* 14 Idm p 345
|