1
INTRODUCTION GENERALE
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1.1 CHOIX DU SUJET
La RDC s'est résolument engagée dans un
processus de libération économique pour une intégration
progressive dans l'économie mondiale.
Conscient de ce que le développement économique
ne peut se réaliser que dans un environnement juridique et judiciaire
sécurisé, les dirigeants politiques de 16 états africains
y compris la République Démocratique du Congo, ont accepté
l'idée d'uniformisation et de modernisation des législations que
les juristes africains et acteurs économiques ont toujours voulu
promouvoir.
L'application du système comptable OHADA en RDC a
permis d'assurer, une certaine harmonisation avec les normes du Plan Comptable
Générale Congolais et cela dans le but d'améliorer la
qualité de présentation de l'information financière
divulguée par les entreprises et de permettre la comparaison.
Le choix de ce sujet « l'analyse critique sur le
basculement en OHADA d'une entreprise publique transformée en
société commerciale » (cas de la Gécamines), repose
dans le souci de maitriser ce nouveau référentiel (SYSCOHADA) Par
rapport au P.C.G.C.
Le présent travail formalise les principaux points qui
ont corroboré au basculement de l'ancien plan comptable de la
Gécamines en SYSCOHADA. Il a pour objectifs de :
- Fournir la méthodologie adoptée par la
société pour la mise en place du nouveau plan comptable en
SYSCOHADA;
- Commenter explicitement les comptes qui revêtent un
caractère spécial et formaliser leur fonctionnement;
- Décrire et expliquer les comptes PCGC qui ont
été scindée, fusionner et qui ont un seul compte de
correspondance;
- Décrire les comptes spécifiques «
SYSCOHADA » prévus dans le journal officiel, mais non prise en
compte, présentement, par la Gécamines et les raisons
essentielles s'y rapportant ;
- Ressortir les comptes crées en SYSCOHADA mais sans
correspondance en PCGC ;
- Expliquer le bienfondé de l'éclatement et/ou
de l'ouverture de nouveau compte dans le nouveau système comptable ;
- Détailler les comptes de paramétrage du
système informatique ouvert par la Gécamines pour assurer
l'interface entre le Général leader et les différents
modules auxiliaires;
2
- Donner les détails de basculement des comptes.
1.2 INTERET DU SUJET
Ce présent travail aura comme intérêt :
> Sur le plan personnel, ce travail, nous a permis de
comprendre et de maitriser des modifications apportées par le nouveau
référentiel par rapport à l'ancien.
> Sur le plan scientifique, ce travail constitue un
document de référence pour les autres chercheurs qui viendront
approfondir les recherches dans ce domaine.
> Sur le plan social, l'administration des entreprises et
les autres personnes intéressées trouveront dans ce travail, une
aide au basculement de compte en SYSCOHADA comparativement au P.C.G.C.
2. ETAT DE LA QUESTION
Plusieurs analyses ont été faites sur ces deux
référentiels comptables, PCGC et SYSCOHADA c'est notamment :
· MOHAMED DEEN TOURE dans son travail de mémoire
intitulé : « analyse sur les normes internationales et le SYSCOHADA
: convergence et divergence des immobilisations, des stocks, a l'issue de ses
recherches, il a conclu que les deux référentiels traitent les
stocks » presque de la même manière que ce soit au niveau de
définition qu'au niveau de l'évaluation tandis qu'avec les
immobilisations incorporelles quelques points de vue divergent.1
· KASOYA KAMBERE, dans son mémoire
intitulé « comparaison du système comptable congolais et
l'OHADA », a fait une comparaison entre deux systèmes, elle est
arrivée à relever les faiblesses du PCGC. Elle a conclu en son
application de limites au niveau national. Le PCGC est seulement congolais, les
normes comptables ne peuvent pas s'appliquer à l'extérieur du
pays .et cela a comme conséquence la difficulté de les traiter en
dehors du pays raison pour laquelle il est un blocage pour les investisseurs
étant donné qu'il est incomplet, il faut
l'harmonisation.2
· C.P.C.C, dans un ouvrage intitulé « le
basculement PCGC par rapport au système OHADA » il illustre que si
le droit comptable OHADA entre, en application le 1er janvier 2012
en RDC, il nous semble impératif d'informer les entreprises, des
obligations qui sont les leurs afin qu'elles puissent présenter les
états financiers au 31 décembre 2012, conformément au
système OHADA.3
1 MOHAMED DEEN .TOURE, «analyse sur les normes
internationale et les SYSCOHADA, mémoire de licencié en science
économique », P. 74.
2 KASOYA KAMBERE « comparaison de système
comptable congolais et LE SYSCOHADA », Mémoire de licence de
l'année UNIKIV 2009-2010, P 72.
3 CPCC/AFEC AC, Séminaire sur le basculement du PCGC par
rapport au système comptable OHADA P3
3
Dans ce travail, nous allons vous proposer une démarche
méthodologique de passage du système comptable congolais au
système comptable OHADA comparer les états financiers en OHADA
par rapport au PCGC de manière explicite.
3. PROBLEMATIQUE
Elle est la question principale autour de laquelle doit
tourner le travail. Elle peut être posée de façon
affirmative ou interrogative.4
GASTON BACHELARD, RYMOAND ARON et J.BACHELER, affirment que
dans la recherche scientifique, la difficulté n'est pas de trouver les
réponses mais de poser des questions et construire les axes autour
desquels les matériaux viendront s'ordonner.5
La ténue de la comptabilité selon les normes,
standards permet la comparaison dans le temps et dans l'espace des états
financiers qui en découle.
La RDC s'étant engagé au nouveau
référentiel, il est alors important de basculer les comptes des
états financiers du PCGC par rapport au système comptable
OHADA.
Mais aujourd'hui avec le nouveau système comptable,
toutes les entreprises congolaises doivent passer par l'étape du
basculement de leurs états financiers, des années 2013, du PCGC
au SYSCOHADA, pour aboutir à des soldes de réouverture, en
Janvier 2013, conformes à ceux du nouveau système comptable.
Cette étape permettra le respect du principe de comparabilité des
exercices.
Il s'agira dans ce travail de trouver des réponses aux
questions suivantes :
? Quels sont les préalables pour le basculement d'une
entreprise en OHADA ? ? Quelle analyse pouvons-nous faire sur le basculement de
la Gécamines en OHADA ?
4. HYPOTHESE
L'hypothèse est une proposition particulière
dont un système d'observation ou d'exploitation a pour but
d'établir la vérité .Dans cette acceptation,
l'hypothèse est une idée directrice ou une tentative
d'explication des faits formulés au début de la recherche ; elle
peut être infirmée ou confirmée par les résultats de
la recherche.
Les réponses à cette problématique
peuvent être diverses, mais dans le cadre de notre étude, nous
retenons les hypothèses selon lesquelles :
? Nous supposons que les préalables sur le basculement de
la G2camines SARL en OHADDA ont été respecté, Durant notre
stage à la GECAMINES,
4 Professeur NGINDU MUSHETE, notes des cours de
méthode de recherche scientifique, CUM/UNILU, 20002001.
5GASTON BACHELARD, RYMOAND ARON et J.BACHELER,
instruction à la recherche en science sociale,
éd. DALLOZ, paris, 1971, p.225.
4
nous avons constaté que celle-ci a suivi une
démarche rationnelle pour assurer ce passage qui constitue en la
formation du personnel concerné, le basculement de la balance 2013 du
P.C.G.C au SYSCOHADA et enfin les retraitements qui ont été fait
après notre stage.
? Dans ce mémoire nous essayons dans un premier temps,
de déterminer les raisons pour lesquelles le PCGC a été
remplacé par le SYSCOHADA, ensuite nous entamons la présentation
du SYSCOHADA, tout en énumérant certaines normes, pour aborder
enfin les démarches à suivre dans le processus de basculement
à la lumière de la méthode retenue par notre organisme
d'accueil, à savoir la Gécamines et Pour conclure nous donnons
une analyse globale, en faisant ressortir l'impact de ce passage des ses
objectifs à atteindre dans le temps et dans l'espace en fonction des
projets majeurs de l'entité.
La réussite de ce projet a la GECAMINES a fait
intervenir les experts comptables, les commissaires aux comptes,
contrôleurs de gestion, les comptables, financiers et les dirigeants des
entreprises.
5. METHODES ET TECHNIQUES DE
RECHERCHE
5.1 METHODES
CHEVALIER et LOSCHACK définissent la méthode
comme étant un procédé d'analyse susceptible de conduire a
une explication des phénomènes observés.6
Dans l'élaboration de ce travail, nous avons
utilisé la méthode analytique et la méthode comparative
:
Méthode analytique
Est définie comme étant celle qui
décompose un objet en ses éléments constitutifs afin de
mieux les étudier.
Cette méthode nous a permis de
parcourir, d'analyser les dispositions légales relatives à
l'analyse et au modèle des états financiers en PCGC et en
SYSCOHADA en prenant comme référence les données de
l'entreprise GECAMINES S.A.
Méthode comparative
Comparer, c'est confronter deux ou plusieurs biens enfin de
déceler les ressemblances ou les dissemblances entre les choses
comparées, cette méthode nous à permis de faire la
comparaison de ces deux référentiels comptables,
6 CHEVALER J., et LOSHARD, L., instruction
à la recherche en science sociale, éd.
Dalloz, paris, 1971, P.225.
5
d'analyser les données concrètes en vue d'une
explication et d'établir un rapport entre les différentes
données disponibles et la situation de l'entreprise elle-même. Une
simulation peut être entrevue afin de proposer une structure
financière raisonnable.7
5.2 TECHNIQUES
Par technique, nous entendons des procédés
opératoires rigoureux, bien définis susceptibles d'être
appliqués à nouveau dans les mêmes conditions et
adaptés aux genres de problèmes et des phénomènes
en cause .Il s'agit des moyens dont on se sert dans la collecte des faits ou
informations .Elles sont donc des outils de collecte des informations
nécessaires à la rédaction d'un travail scientifique .8
Pour recueillir les données dont nous avions besoin
pour mener notre étude, nous avons utilisé la technique
documentaire et la technique d'interview.
5.2.1 LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Est l'ensemble des moyens qui permettent une analyse libre de
la littérature ou des documents écrits qui peuvent fournir les
renseignements sur l'objet étudiée.9
Cette technique nous a été utile dans la mesure
où elle nous a permis de consulter certains ouvrages, revus, cours
relatifs à notre sujet.
5.2.2 LA TECHNIQUE D'INTERVIEW
L'interview consiste en une interrogation orale directe d'une
personne par une autre, cette technique est un dialogue, une conversation sur
un problème bien déterminé ;10
Elle nous a permis de recueillir les données
complémentaires nécessaires dans la réalisation du
travail.
6. DELIMITATION DU SUJET
L'analyse effectuée dans ce travail se limite aux
normes du SYSCOHADA par rapport au PCGC en prenant comme cadre de
référence les états financiers de la société
Gécamines de l'exercice 2010 à 2013.
7 GRAWITZ, M, méthodes des sciences sociales,
éd, Dalloz, Paris 1986, P351
8 MUYUMBA, étude des modifications introduites par les
autorités de la 3èmes république du Congo et leurs impact
sur la maximisation de recettes fiscales de l'état, Paris 1971
§ 25
9 IDEM, Méthode de science sociale, éd.,
DALLOZ, Paris, 1971 P 25.
10 KITABA KYA GHOANIS, OP CIT
6
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ce travail comporte trois chapitres, une introduction et une
conclusion
générale.
Le premier chapitre basé sur les
généralités définit les concepts de base et donne
la théorie sur le plan comptable générale congolais et le
SYSCOHADA. Le deuxième chapitre présente la
Générale des Carrières et des Mines S.A Le
troisième chapitre porte sur « l'analyse critique sur le
basculement de la GECAMINES S.A en OHADA.
7
CHAPITRE I : GENERALITES
SECTION I : DEFINITION DE CONCEPTS DE BASES
I.1.ANALYSE
Du grec, analyse, qui signifie un examen approfondi de
quelques choses pour en identifier les différents éléments
qui le compose et en déterminer les pourcentages, la teneur ou la
valeur.11
On peut également définir l`analyse comme une
opération par laquelle l'esprit décompose un ensemble
constitué pour en déceler l'autonomie des parties, pour mieux en
apprécier ,éclairer ou expliquer la constitution ou simplement
rendre accessible chacun de ses éléments.12
I.2 LA COMPTABILITE :
La comptabilité générale est la technique
de recensement et d'évaluation des flux générés par
des évènements financiers, juridiques et économiques d'une
entreprise qui concourent au résultat d'une période, (qui
correspond généralement à l'année civile : 365
jours), c'est-à-dire l'accroissement ou la diminution de la valeur d'une
entreprise. Elle traduit dans un langage normalisé tous les
événements économiques qui se produisent dans celle-ci. Il
existe trois types de comptabilités : nationale, publique et de
l'entreprise, et c'est cette dernière qu'on va entamer dans notre
mémoire. A l'intérieur même du périmètre de
la comptabilité de l'entreprise, il y a trois disciplines
différentes par leurs rôles et leurs critères, que nous
allons récapituler dans ce tableau :
Critères typologie
|
Comptabilité générale
|
|
Comptabilité analytique
|
Comptabilité budgétaire
|
Sur le plan légal
|
obligatoire
|
|
facultative
|
|
facultative
|
Règles de
fonctionnement
|
Rigide
|
|
Souples
|
|
souples
|
Objectifs
|
Déterminer résultat global
|
le
|
Calcul des
analyses de rentabilité
|
coûts
la
|
Contrôle de
gestion
|
orientation Vers
|
Vers l'extérieur
|
|
Vers l'intérieur
l'entreprise
|
de
|
Vers l'intérieur de
l'entreprise
|
Mode opératoire
|
A posteriori
|
|
A posteriori
|
|
A priori
|
11 LWANDU Tshilenyo, cours d'analyse des états financiers,
I.S.S 63 SCOFI 2012-2013 P.98
12 LWANDU Tshilenyo, Cours de comptabilité
générale, I.S.S, 63 SCOFI 2010-2011, P.12.
8
Comptabilité
Pour Joseph Antoine et Jean Paul Cornil, la
comptabilité est une technique quantitative permettant de saisir et
d'enregistrer le plus souvent en unités monétaires, les
opérations d'une entreprise, de les classer, de les regrouper, puis de
les présenter et d'interpréter les résultats auxquels
elles donnent lieu.13
La comptabilité est aussi définie comme
étant un système d'organisation des données
financières d'une entreprise, ou autrement dit une discipline pratique
permettant de fournir de manière continue et en temps réel un
état de la situation financière de l'entreprise. La
comptabilité est une notion très large qui s'entent de la
réception des pièces comptables (et leur traitement : classement,
comptabilisation c'est-à-dire enregistrement comptable) à la
production d'états financiers.14
Elle peut aussi être présentée
comme un système d'information financière qui fournit en bon
ordre des données chiffrées pour décrire une situation et
son évaluation, pour éclairer des prévisions, pour
rapprocher celles-ci des réalisations et pour faciliter la prise de
décisions de la part des parties intéressées.
1. types de comptabilités
a) La comptabilité
générale15
C'est celle qui a pour but :
1. D'établir la situation patrimoniale de
l'entreprise ;
2. De déterminer le résultat de
l'entreprise et ses composantes par nature ;
3. De fournir les informations nécessaires
à l'accomplissement de certaines obligations.
Prise au sens large, acceptation qui est normalement
accréditée dans les milieux académiques, la
comptabilité générale comprend les deux formes de
comptabilité appelées traditionnellement à tort ou
à raison « comptabilité de société» et
comptabilité générale prise au sens strict.
La délimitation des contenus respectifs de ces
deux formes de comptabilité est la suivante :
1. La comptabilité générale prise au
sens strict :
13 Joseph ANTOINE et Jean-Paul CORNIL, lexique
thématique de la comptabilité, 6eme édition
revue, p.75
14 Trouver le bon expert
comptable.com, le 18 février
2015 à 10h21'
15 Joseph ANTOINE et Jean-Paul CORNIL, op. cit, p.76
9
Enregistre les relations commerciales et financières de
l'entreprise avec les tiers autres que les associés et les obligations ;
ces opérations concernent :
a. Les achats biens et de services ;
b. Les ventes des marchandises et de produits ;
c. Les prestations de services ;
d. Les relations avec le personnel ;
e. La naissance et l'extinction des dettes et des
créances résultant des opérations sur visées :
paiements, encaissement, opérations de crédit, engagements de
charger etc. ;
2. La comptabilité des sociétés enregistre
les relations financières de l'entreprise avec ses associés et
ses obligataires ; ces opérations concernant les différentes
phases de l'existence de la société :
a. Naissance : constitution (et opérations connexes)
b. Vie :
? Mouvement du capital : augmentation,
réduction, et amortissement.
? Affectation du résultat
? Relations financières avec les associes,
? Administrateurs (ou gérants, commissaires,
entreprises apparentes.
c. Mort= liquidation (et opérations connexes)
b) La comptabilité analytique de gestion 16
Est celle qui a pour objet :
1) De déterminer les couts des biens et services acquis
et/ou produits par l'entreprise et de permettre ainsi :
16 Delphin KAKUDJI NGOY, cours de comptabilité analytique
d'exploitation, ISS, inédit, 2011-2012
10
· L'évaluation des stocks et des immobilisations
produites par l'entreprise ;
· La détermination des résultats par
produits ou services, groupe de produits ou de service, activité etc.
2) De fournir les informations nécessaires :
· A l'analyse et au contrôle de coûts et
· A la prise de décisions
Elle est parfois appelée comptabilité de
coûts. 1. Rôle de la comptabilité
générale17
La comptabilité générale ou
financière est à la fois :
> Un outil de contrôle des opérations ;
> Un moyen de preuve juridique en cas de litige ;
> Une obligation légale (toute entreprise doit tenir
une comptabilité) ;
> Moyen de calcul de l'assiette d'impôts (base) ;
> Une source d'information d'ordre financier sur la situation
et l'évaluation de
l'entreprise ;
> Une aide à la prise de décisions sur le plan
financier
Etats Financiers
Ce sont des documents comptables synthétisant
l'état du patrimoine de l'entreprise et de ses résultats à
un moment donné, principalement à la clôture de chaque
exercice.
Ils comprennent : le bilan, le compte de résultat,
tableau financier des ressources et emplois et l'état annexé.
I.2.2.1 Le bilan
Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de
l'ensemble des
ressources d'une entreprise et leur emploi. Etabli à un
instant donné, il se présente techniquement sous la forme d'un
tableau diptyque dont la partie de droite est appelée « passif
» ou ressources et la partie de gauche est appelée `'actif» ou
emplois.18
17 Beatrice et Francis GRAND-GUILLOT, GUALINO éditeur,
comptabilité générale : principes
généraux, opérations courantes et opérations de
fin d'exercice, 8èmeEdition, EJA-Paris 2004, P.22
18 Albert CORHAY et Mapapa MBANGALA, fondement de gestion
financière, manuel et application, Bruxelles, université de
liège 2007, p.13
11
Selon André CIBERT « le bilan est la description
de la situation de l'entreprise à un moment
donné.19
Le bilan établi à une date donnée, est un
état du patrimoine de l'entreprise qui permet aux tiers
d'apprécier la pérennité de l'entreprise, sa
capacité de remboursement de ses dettes et de connaitre le
résultat de l'exercice.20
Le bilan c'est aussi un tableau qui synthétise le
patrimoine de l'entreprise, c'est-à-dire l'ensemble de ses avoirs et
dettes. Il est la photographie de sa situation à un instant donné
(généralement la fin de l'exercice). Il se présente sous
forme d'un T et ayant deux parties : la partie « gauche » s'appelle
Actif (emploi) et celle de droite s'appelle passif (origine des ressources).
A. Types de bilans
La situation que l'on représente dans le bilan
dépend de circonstances
dans lesquelles l'entreprise se trouve. C'est donc
d'après ces circonstances qu'un bilan peut être établi.
Voici quelques types rencontrés dans la pratique :21
1. Bilan de fondation
Ce bilan est établi au premier moment d'existence de
l'entreprise. Il prétend toujours soin d'indiquer l'importance du
capital souscrit en montrant la part qui est déjà à la
disposition de l'entreprise et celle à appeler, de même qu'il
décrit les engagements de propriétaires.
2. Bilan prévisionnel
Ce bilan ne représente pas une situation réelle
présente. Il exprime plutôt
une situation estimée en fonction des contingences du
présent qui prévaudrait à un moment donné du futur.
Il est plus un document de travail qu'un document économique, financier
encore moins juridique.
3. Bilan intermédiaire
La loi comptable congolaise exige qu'un bilan soit établi
à la fin de
chaque exercice. Pour des raisons de gestion, il peut
être utile qu'un ou plusieurs bilans soient dressés avant le 31
décembre. Ces bilans confectionnés en cours de période
sont des bilans intermédiaires.
19 André CIBERT, comptabilité
générale,1980 , 5eme éd. P.5
20Beatrice et Francis GRAND-GUILLOT, GUALINO
éditeur, op.cit., P.23
21 KINZONZI, M, N, cité par John LWANDU, cours de
comptabilité Générale, ISS, 2010-2011 inédit
12
4. Bilan de fusion
Lorsque deux ou plusieurs sociétés voudraient
fusionner pour former un organisme économique et juridique, elles
établissent des bilans de cession de leur ancienne situation. Ces bilans
doivent faire apparaitre des plus-values ou des moins-values que les
comptabilités n'ont pas enregistrées en vue de mieux
évaluer les parts sociales dans la nouvelle société. Ces
bilans de cession sont appelés bilan de fusion.
5. Bilan de liquidation
Est celui établi lors de la cessation
d'activités. Il sert de base pour réalisation de l'actif et le
paiement du passif.
6. Bilan fiscal
Bilan fiscal est généralement établi en
fin d'exercice. Mais il a pour objet de montrer l'état de fortune de
l'entreprise ainsi que ses variations (augmentation correspondant au
bénéfice ou diminution correspondant à la perte
réalisée pendant l'exercice) en vue de permettre à
l'Administration fiscale de calculer l'assiette de l'impôt sur les
revenus à payer.
7. bilan de fin d'exercice
Il se confond souvent en pratique avec le bilan fiscal qui
est dressé pour l'administration des impôts et devant se conformer
strictement à certaines dispositions, le bilan de fin d'exercice est un
bilan interne à l'entreprise. Il a le souci de détailler toute la
situation et cela avec rigueur et précision
8. bilan consolidé
Il s'agit d'un bilan établi par un groupe de
sociétés ou sont éliminées les
dettes et les créances de sociétés
apparentées.
B. signification du bilan
Le bilan revêt une double signification, à savoir :
juridique et
économique
? du point de vue juridique
Le bilan s'interprète comme l'ensemble de droit et
obligation de
l'entreprise en tant que personne juridique (morale)
distincte.
Actif=droits= avoir de l'entreprise
Passif=obligations=dettes
? du point de vue économique
Le bilan s'interprète comme un emploi et de ressources de
l'entreprise.
Les emplois comprennent :
13
? les emplois durables : leurs durées dans l'entreprise
est supérieur à un an. Ils
sont généralement constitués des biens
acquis par l'entreprise, pour assurer son fonctionnement. Plusieurs termes
servent à le designer : actif acyclique ou actif immobilisé,
emploi acyclique ou emploi immobilisé, valeurs immobilisées.
? Les emplois non durables : ils sont constitués des
emplois ou valeurs
d'exploitation (stocks), des créances
(réalisations) et les avoir en banque et en caisse (disponibles). On les
désigne aussi indifféremment par actif circulant, actif cyclique,
valeurs circulantes, emploi cyclique.
Les ressources comprennent :
? Les ressources propres : ensemble des fonds mis à la
disposition de
l'entreprise par les propriétaires ;
Les ressources étrangères : fonds acquis
auprès de tiers et qui sont remboursable à court terme, moyen
terme ou long terme.
I.1.1 NALYSE CRITIQUE
L'analyse porte sur les données recueillies des comptes
du PCGC et qu'il s'agit soit de reclasser, soit de retraiter. Les documents de
référence, selon les cas, seront soit le bilan, soit la balance
générale.
L'analyse des comptes, réalisée pour
définir les travaux de reclassement et de retraitement des soldes de la
balance générale de clôture PCGC peut être un bon
aiguillon pour identifier les comptes nécessaires à
l'entreprise.22
Pour l'établissement du plan des comptes
spécifique, à l'entreprise, il y a des exigences incontournables.
Il s'agit :
- De la codification : l'OHADA a prévu une codification
décimale avec un minimum de 4 chiffres, pour chaque compte. Cette
structure peut être étendue pour tenir compte des problèmes
de nomenclature : on admet, de plus en plus, que les codes des comptes OHADA
peuvent avoir jusqu'à 8 chiffres. Cette codification doit permettre de
subdiviser tout compte, de regrouper les opérations relativement
informatique des opérations et du passage aux états financiers
;
- Ensuite des différences observées entre le
plan PCGC et le plan OHADA.
22 CPCC, le basculement PCGC par rapport au système
comptable OHADA, éd. Août 2011, P6.
14
I.1.2 CHANGEMENT DE METHODES COMPTABLES
- Les méthodes comptables sont les principes, bases,
conventions, règles et pratiques spécifiques appliqués par
une entité lors de l'établissement et de la présentation
de ses états financiers.
- Une entité ne doit changer de méthodes
comptables que si le changement :
- Est imposé par une norme ou une interprétation
; ou a pour résultat que les états financiers fournissent des
informations fiables et plus pertinentes sur les effets des transactions,
autres événements ou conditions sur la situation
financière, la performance financière ou les flux de
trésorerie de l'entité.
- Lorsqu'un changement de méthodes comptables est
appliqué de manière rétrospective, l'entité doit
ajuster le solde d'ouverture de chaque élément affecté des
capitaux propres pour la première période antérieure
présentée, ainsi que les autres montants comparatifs fournis pour
chaque période antérieure présentée comme si la
nouvelle méthode avait toujours été appliquée.
I.1.3 LE BASCULEMENT
- · Elaboration et validation du plan comptable
- · Elaboration et validation du tableau de
correspondance des comptes du PCGC au SYSCOHADA
- · Choix du logiciel informatique de la configuration
des modèles des états financiers
- PHASE I : ASSISTER ET TRANSFERER LES DONNEES DES COMPTES
PCGC AU SYSCOHADA DU NOUVEAU REFERENTIEL.
Commencer par le transfert des données de la balance
2013 PCGC de l'EXCEL vers l'ORACLE où l'opération de conversion
se fera automatiquement des comptes PCGC aux comptes SYSCOHADA, c'est une
translation faite grâce à la table de transcodification.
Le résultat est une balance transcodifiée PCGC
2013
Sauvegardée, sur une longue période des
opérations effectuées, lors du basculement.23
23 André Foko Le basculement PCGC au système
comptable OHADA ed.2011, P6
15
SECTION II : APPROCHE THEORIQUE SUR LE PCGC ET
L'OHADA
Dans le cadre du présent travail, nous allons faire la
démonstration théorique du basculement du PCGC vers le nouveau
référentiel SYSCOHADA et nous avons reparti les travaux en trois
catégories à savoir :
· . Les comptes PCGC qui subissent un transfert pur et
simple de PCGC au SYSCOHADA ;
· . Les comptes PCGC qui sont fusionné en
SYSCOHADA,
· . En fin, les compte PCGC qui est scindé en
SYSCOHADA.
- Les comptes PCGC qui ont uniquement un seul compte de
correspondance en syscohada;
- Les comptes qui fusionnent et;
- Les comptes PCGC qui sont éclaté.
Pour la première catégorie, le problème
ne se pose pas, car au regard du compte SYSCOHADA est rattaché son
correspondant PCGC.
Les comptes qui fusionnent sont repris deux fois ou trois
fois au compte ou ils vont déverser leur solde.
Les comptes qui ont été éclatés
au regard des comptes correspondants en SYSCOHADA.
II.1.1CONVERGENCES ENTRE LE PCGC ET LE SYSCOHADA
Les deux référentiels présentent quelques
traits de ressemblances
suivantes :
· . Ils affirment les principes comptables
généralement admis, à l'exceptions du principe de
Prééminence de la réalité sur la forme dont
quelques applications seulement sont exploitées par le SYSCOHADA ;
· . Ils préconisent l'analyse et le classement
des charges et produits par nature ;
· . Ils séparent la comptabilité
générale à la comptabilité analytique ;
· . Ils préconisent la tenue d'une
comptabilité d'engagement ;
· . Les modélisations rigoureuses des
états financiers ;
· . La tenue de la comptabilité suivant les
méthodes dite « à partie double » ;
· . La conservation pendant dix ans au moins des livres
ou documents comptables et des pièces justificatives ;
· . L'évaluation de biens est fondée sur
la conversion du cout historique et le principe de prudence comptable ainsi que
celui de continuité de l'exploitation ;
· . Le cadre de comptes retient la codification
décimale : les classes 1 à 5 se rapportent aux comptes de bilan,
la classe 6 est réservée aux charges et la classe 7 aux produits
;
· . Suis les modèles des états financiers
qui sont retenus ;?bilan, compte de résultat etc...?
16
La détermination du résultat se fait par palier
: la marge brute sur marchandises, la valeur ajoutée et le
résultat net sont prévus dans les deux référentiels
comptables.24
II.1.2 DIVERGENCES ENTRE LE PCGC ET LE SYSCOHADA
Les divergences sont regroupées selon les aspects
ci-après : contenu, caractéristiques, tenue de la
comptabilité, principes comptables, règles d'évaluation,
cadre de comptes, fiches de comptes, états financiers, traitement des
Operations et problèmes spécifiques. Le tableau suivant illustre
les points de divergences :
ELEMENTS
|
PCGC
|
|
OHADA
|
·
|
CONTENU
|
·
|
Dispositions
générales et techniques
n'incluant pas
les comptes
consolidés.
|
·
|
Obligations liées aux
comptes personnels des entreprises et celles liées aux
comptes consolidés et
aux comptes combinés ainsi que les dispositions
pénales.
|
·
|
CARACTERISTI QUES
|
·
|
Enregistrement
des éléments patrimoniaux par
degré de
disponibilité ou
d'exigibilité ;
|
·
|
Enregistrement des
éléments patrimoniaux par
fonction économique (financement, investissement,
exploitation).
|
· TENUE DE LA COMPTABILITE
|
·
|
Distinction du compte
« propriétaire »d u compte « capital
»
|
·
|
Enregistrements dans les comptes « capital »de toutes
les opérations effectuées entre exploitant et son entreprise.
|
·
|
PRINCIPES COMPTABLES
|
·
|
Inscription des
charges à étaler au passif dans la situation
nette
|
·
|
Les charges à étaler figurant à l'actif
dans la rubrique de l'actif immobilisé sous l'appellation « charges
immobilisées »
|
|
24 ANDRE FOKO TOMENA, du système comptable congolais au
système comptable OHADA éd.2012P184
· Les achats et frais accessoires d'achat sont
enregistrés dans les comptes charges (classe 6)
· Prééminence de la diminution
économique.
· Toute correction d'erreur s'effectue par inscription en
négatif des éléments erronée, l'écriture
exacte est ensuite passée.
· L'exercice comptable peut être inferieur ou
supérieur à douze mois dans certains cas.
· Obligation pour toute
entreprise d'établirons
document décrivant
les
procédures et
l'organisation comptable.
· Les états financiers sont arrêtés
au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de la clôture de
l'exercice.
· Importance significative
17
· REGLES
D'EVALUATION
· CADRES DE COMPTES
· ETATS FINANCIERS
· Distinction du long et moyen terme en ce qui concerne les
dettes et créances ;
· Enregistrement des achats et frais accessoires d'achat
dans les comptes de passage 39 achats et 37 frais accessoires d'achat ;
· La dimension juridique prend le pas sur la dimension
économique.
· En cas d'erreur, une écriture est
contre-passée ; l'écriture
primitive reste
intouchée,
· L'exercice comptable peut être inferieur à
douze mois dans certains cas.
· Les états de la synthèse
tiennent compte de la décision de l'organe
délibérant quant à l'affectation du résultat.
· Les états financiers sont arrêtés
au plus tard dans le trois mois qui suivent
|
|
· Prééminence de la substance
économique sur l'apparence juridique.
· Le SYSCOHADA
privilégie au plus haut point
la finalité d'image finale tout en autorisant
par conséquent la
dérogation à
certains
règles et principes
comptables.
· En inventaire permanent, la valorisation des sorties de
stocks n'opère pas de distinction entre biens fongibles et corps
certains et exclut la
méthodes « dernière entrée,
première sortie »
· Neuf classes retenues (de 1 à 9)
· En dehors du contenu et
18
· ETAS
FINANCIERS (SUITE)
|
la date de la
clôture de
l'exercice.
· En inventaire permanent, la valorisation des sortie
s'effectue selon qu'il s'agit
des biens
fongibles ou
corps certains
· Dix classées retenues (de 0 à 10).
· Ils comprennent le bilan, leTFR,
letableau de financement, le tableau économique,
fiscal et financier
· Bilan présenté selon le degré
croissant de liquidité et d'exigibilité reprenant :
- A l'actif : les
valeurs immobilis ée, les valeurs circulante s (valeurs
d'exploitat ion, valeurs
|
|
du fonctionnement, les commentaires explicatifs, les
exclusions et les éléments de contrôle sont
ajoutées.
? Ils comprennent le bilan, le compte derésultat, le
tableau financier des ressources et des emplois
de l'exercice, l'Etat
annexé,
l'étatsupplémentaire statistique.
? Bilan présenté en fonction du cycle (financement,
investissement, exploitation).on trouve :
- A l'actif : l'actif
immobilisée, l'actif
circulant, l'actif de trésorerie et l'écart de conversion.
- Au passif : les
capitaux propres et ressources
19
? TRAITEMENT DES OPERATIONS ET PROBLEMATIQ UE
|
réalisable s et les valeurs disponible s)
- Au
passif : la situation nette, autres capitaux à plus d'un
an et les dettes à court terme
? Trois niveaux de détermination du résultat :
- Opération d'exploitat ions
- Opération hors exploitatio ns
- Autres Operation s.
? trente-trois sous-tableaux
constituent le TEFF
|
assimilées, les
dettes financières
et ressources
assimilées, les
passifs circulant, le passif de trésorerie
et l'écart de
conversion.
? Quatre niveaux d'analyse de la formation du résultat
:
- Opérationd'exploita tion
- Opération hors
activité ordinaire
- Opération financière
- Autres Operations.
? onze tableaux constituent l'etat annexé
? certaines informations ne sont pas reprises dans des
tableaux.
? Les informations à produire sont rangées en : -
Informations obligatoires
- Informations spécifiques
- Informations d'importance significative.
20
? Toutes les
informations sont à fournir dans les tableaux
|
21
|
?
|
Ces aspects ont
été abordés à travers les NIT et
lors de différents séminaires malheureuseme nt ces NIT n'ont pas
été coulées en textes légaux.
|
?
|
Ces Operations ont été
traitées dans le journal officiel
N°4ème année, du
20 novembre 2000 de l'OHADA.
|
II.1.3 REGLEMENTATION COMPTABLE
Par rapport au droit comptable congolais, l'acte
d'uniformisation du système comptable OHADA comporte des innovations
majeures ci-après :
- L'application du système comptable OHADA implique, de
la part de gestionnaire et des responsables des comptes, la mise en place des
procédures indispensables de contrôle interne avec comme
corollaire l'obligation d'élaborer un manuel des procédures
internes techniques, financières et comptables.
En PCGC, aucune disposition ne rend obligatoire
l'élaboration par le gestionnaire de l'entreprise d'un manuel des
procédures internes techniques, financières et comptables.
L'absence de ce document d'une grande importance dans beaucoup de
sociétés congolaises est de nature à compliquer le travail
des professionnels comptables, surtout lorsqu'il s'agit de sonder la
fiabilité des dispositifs de système de contrôle interne
mis en place au sein de la société.
- conformément a l'article 7 de l'acte uniforme
comptable, le SYSCOHADA met un accent particulier sur le concept «
état financier » en insistant sur :
? Le calcul de résultat financier dont le compte du
résultat par la juxtaposition entre les produits financiers et les
charges financières.
? La distinction au bilan de l'entreprise entre dettes
financières (dettes contractées pour une durée
supérieure à un an) et les dettes d'exploitations (dettes
nées à l'occasion des opérations liées au cycle
d'exploitation).
? L'identification au bilan des immobilisations dites
financières.
25 ANDRE FOKO TOMENA, op cit P187
22
? Soulignons que l'immobilisation
financière est une catégorie d'immobilisations constituées
par les titres de participation, les autres titres immobilisés et les
créances liées à ces participations.
? Le calcul des soldes financiers dans le
tableau financier des ressources et emplois (TAFIRE).
? La comptabilisation des pertes ou profits
de change comme frais financier ou revenu financier.
. Introduction d'une nomenclature des opérations
financières en sus de celle des activités des biens et
services.
Par contre le PCGC insiste sur le concept « tableau de
synthèse » en privilégient la nature purement comptable de
synthèse élaborée par l'entreprise.
Donc, le bilan et TFR établis suivant les normes de ce
plan constituent plus des états comptables, que des états
financiers comme tel. C'est pour cela, pour amener une étude sur la
santé financière de l'entreprise, ce bilan comptable va subir
quelque modification c'est-à-dire il faut quitter du bilan comptable
vers le bilan financier.
La conséquence est que pour un travail d'analyse
financière à partir des données comptables de
l'entreprise, les travaux préliminaires à effectuer sont plus
nombreux et harassants en PCGC qu'en SYSCOHADA.
Conformément aux articles 7, 10, 11, 13, 22
(alinéa 1 et 7), 68, 111, 31, 74 et 103 de l'acte uniforme comptable, il
ressort ce qui suit :
- L'article 7 de l'Acte uniforme comptable OHADA stipule que
la durée d'un exercice comptable peut être supérieure
à douze mois lorsque le premier exercice commence au cours du second
semestre de l'année civile. L'entreprise n'est pas tenue dans ce cas de
clôturer ses comptes au 31 décembre.
En PCGC, la durée d'un exercice ne peut pas
dépasser l'année civile. Quel que soit la date du début du
premier exercice, les comptes de l'entreprise doivent être
obligatoirement clôturés le 31 décembre.
Selon l'article 10 de l'Acte uniforme comptable, lorsque
l'application d'une prescription comptable se révèle insuffisante
ou inadaptée pour donner l'image fidèle de la situation de
l'entreprise et de ses opérations, des informations
complémentaires ou des justifications nécessaires doivent
être fournies en sus des renseignements contenus dans le document
appelé « Etat annexé », l'équivalent du Tableau
économique, fiscal et financier du Plan comptable.
Dans le PCGC, il n'existe aucune disposition obligeant le
gestionnaire ou le comité de Direction de l'entreprise à fournir,
en sus des renseignements requis dans les différents documents du «
Tableau Economique, fiscal et Financier », des informations qu'ils jugent
significatives pour une bonne compréhension des états financiers
publiés.
23
L'acte uniforme comptable OHADA a réglementé en
son article 22, alinéa 1 à 7, le recours par l'entreprise
à un outil de traitement informatique des données comptables.
En ce qui concerne le recours à des
procédés électroniques, le PCGC se limite à
recommander l'utilisation d'une table de correspondance au cas où la
codification adoptée par l'entreprise pour l'exploitation
mécanographique ou électronique des comptes entrait en
contradiction avec la codification du plan.26
Il existe dans la réglementation comptable de l'OHADA
une disposition claire selon laquelle une comptabilité tenue en
violation des normes prescrites ne peut être admise en justice comme
preuve ni être invoquée par son auteur à son profit.
Ce qui sous-entend que les magistrats devront aussi avoir des
connaissances sur les normes comptables, étant donné qu'ils
devront d'abord apprécier la conformité aux normes des documents
comptables présentés par les justiciables avant de les accepter
comme preuves en justice, en dépit du fait qu'ils ont la liberté
de se faire assister par un Expert assermenté de leur choix pour les
aider dans cette analyse de conformité.
Des sanctions pénales sont prévues pour les
entrepreneurs individuels ou pour les dirigeants sociaux ou les gestionnaires
qui n'auront pas, pour chaque exercice social, dressé l'inventaire et
établi les états financiers annuels ou qui auront sciemment
établi et communiqué des états financiers ne
délivrant pas une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l'exercice. Le défaut de
l'inventaire ainsi que la tenue d'une comptabilité
irrégulière ou ne répondant pas aux normes prescrites
devront être donc sanctionnés sur le plan pénal,
conformément aux peines définies par la législation de
chaque pays. En SYSCOHADA, la responsabilité pénale des
comptables, des gestionnaires d'entreprise, des signataires des états
financiers et des commissaires aux comptes sont clairement soulignée.
En PCGC, aucune allusion n'est faite à une sanction
pénale pour non tenue de l'inventaire ou à la suite de
l'établissement des états financiers irréguliers ou ne
répond pas aux normes comptables prescrites avec comme
conséquence que plusieurs gestionnaires ou Comités de Direction
ne se soucient ni de la prise régulière des inventaires, ni de la
tenue d'une comptabilité régulière, ni de
l'établissement des états financiers conformes à la
Réglementation comptable dans le pays.
Par rapport au PCGC, le SYSCOHADA met l'accent sur la
distinction entre les activités ordinaires et hors activités
ordinaires. En SYSCOHADA, les activités ordinaires sont des
activités qui sont liées à l'objectif principal de
l'entreprise
l26MWALABA KASANGANA, la codification du plan,
éd. UNILU, l'shi2010, P42.
24
tandis que hors activités ordinaires sont des
activités qui sont liées à l'objectif secondaire de
l'entreprise.
II.2 DISPOSITION GENERALE ET TECHNIQUE DU PLAN
COMPTABLE.
En ce qui concerne la disposition générale et
technique du plan comptable, le SYSCOHADA se distingue du PCGC
d'éléments ci-après :
Chaque poste des états financiers annuels (bilan,
compte de résultat et tableau financier des ressources et emplois) doit
comporter des références en lettres majuscules qui permettent
d'identifier clairement à partir d'un tableau dit « tableau de
correspondance postes/comptes » les comptes incorporés dans chaque
poste des états financiers.
Le tableau de correspondance oriente l'analyse des comptes.
C'est grâce à celui-ci qu'on va retraiter la comptabilité
de PCGC (N - 1) pour pouvoir obtenir des états financiers comparatifs du
premier exercice OHADA.
Cette obligation n'existe pas en Plan Comptable
Général Congolais.
En SYSCOHADA, obligation est faite de présenter
conjointement le deux états financiers successifs (exercice clos et
précédent). Toute absence de comptabilité entre les postes
de ces deux exercices doit être obligatoirement signalée dans
l'Etat annexé.
Les organes d'administration et de gestion d'une entreprise
sont tenus de mettre en place un bon contrôle interne et d'établir
un manuel de procédures internes, comptable et financière, ainsi
qu'un document appelé ETAT ANNEXE qui fournit des informations
complémentaires sur les contenus d'autres états financiers en vue
de l'obtention d'une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l'entreprise. Cette Obligation est
également faite aux entreprises d'établir une documentation
décrivant les procédures et l'organisation comptables.
Le PCGC ne rend pas obligatoire l'établissement d'un
manuel des procédures internes comptables et financières. Ce qui
complique la tâche de beaucoup d'auditeurs lorsqu'ils sont appelés
à se prononcer sur la qualité du contrôle interne existant
dans l'entreprise.
En SYSCOHADA, la durée de l'exercice peut être
supérieure à 12 mois pour le premier exercice commencé au
cours du deuxième semestre de l'année Conformément au
même article, en cas de cessation d'activités, pour quel que motif
que ce soit la durée des opérations de liquidation est
comptée pour un seul exercice, sous réserve de
l'établissement des situations annuelles provisoires.27
27L'Acte uniforme de la comptable, alinéa1 Art
7
25
En PCGC, la durée de l'exercice ne peut en aucun cas
être supérieure à 12 mois. Toutefois, elle peut être
inférieure à 12 mois lorsque le début ou la fin de
l'activité ont lieu à n'importe quel moment au cours de
l'exercice. L'établissement des situations annuelles provisoires n'y est
pas prévu, même en cas des opérations de liquidation.
En SYSCOHADA, toute correction d'erreur dans la passation
d'une écriture comptable s'effectue exclusivement par inscription en
négatif des éléments erronés, en lieu et place
d'une écriture inverse (article 20 de l'Acte uniforme comptable). Le
SYSCOHADA est donc plus précis que le PCGC qui préconise tout
simplement la passation d'une écriture de rectification en cas d'erreur
de comptabilisation. Actuellement, en République Démocratique du
Congo, c'est l'écriture d'extourne qui est généralement
passée en cas d'erreur de comptabilisation, avec comme
conséquence le gonflement erroné dans les comptes
concernés des cumuls des mouvements débiteurs et
créditeurs.
- La balance des comptes établie par l'entreprise
assujettie au SYSCOHADA devra obligatoirement comprendre 6 colonnes, à
savoir : les soldes d'ouvertures de l'exercice, débiteurs et
créditeurs, les mouvements débiteurs et créditeurs, les
soldes débiteurs et créditeurs en fin d'exercice.28
Le PCGC rend également obligatoire
l'établissement d'une balance des comptes, mais sans souligner qu'elle
devra contenir obligatoirement six colonnes ; avec comme conséquence que
certaines entreprises se limitent à établir des balances des
comptes à 4 colonnes, diluant ainsi les soldes d'ouverture dans les
mouvements de l'exercice.
Le SYSCOHADA énonce des conditions à remplir
pour qu'une comptabilité informatisée réponde aux
exigences de régularité et de sincérité requises Le
PCGC recommande seulement l'utilisation pour les comptes de l'entreprise d'une
table de correspondance au cas ou la codification adoptée par
l'entreprise pour l'exploitation électronique des dits comptes entrait
en contradiction avec la codification du plan. En dehors de cet aspect, ce plan
comptable ne réglemente pas l'utilisation de l'outil informatique par
l'entreprise.
En SYSCOHADA, les états financiers doivent être
établis au plus tard dans le quatre mois qui suivent la date de
clôture de l'exercice.29
Dans la législation fiscale congolaise, les comptes de
l'entreprise doivent être arrêtés au plus tard le 31 mars
qui suit la clôture de l'exercice. Le SYSCOHADA
20L'Acte uniforme de la comptable article. Article 19
22 et 67 21L'Acte uniforme De la comptable Art.23.
26
donne donc un mois supplémentaire aux gestionnaires
d'entreprise pour l'arrêt des comptes annuels.
II.2.1 METHODES D'EVALUATION.
En ce qui concerne les méthodes d'évaluation, le
système comptable OHADA est différent du Plan
Général Congolais dans les aspects ci-dessous :
La valeur d'entrée des titres de participation est le
prix d'acquisition majoré des frais accessoires d'achat, à
l'instar des droits de souscription achetés. Mais en PCGC, les frais
dits d'acquisition tels que les droits de mutation, les honoraires des
conseils, les commissions, les frais de courtage ne rentrent pas dans le
coût d'entré de ces titres de participation.
Contrairement au SYSCOHADA, aucune distinction n'est faite en
PCGC entre les frais accessoires d'achat et les frais dits d'acquisition, lors
de la détermination de la valeur d'entrée des titres de
participation. Néanmoins, dans tous les deux systèmes, les frais
accessoires d'achat des titres de placement (titres à court terme)
n'entrent pas dans la valeur d'entrée des dits titres.
Par rapport au PCGC, le SYSCOHADA a introduit deux
éléments nouveaux constitutifs du coût historique d'un
bien, à savoir : la valeur actuelle ou la juste valeur, pour les biens
reçus à titre gracieux, ainsi que la valeur de celui de deux
éléments dont l'estimation est la plus sûre pour les biens
provenant d'un échange.
En ce qui concerne l'évaluation des sorties des stocks,
le SYSCOHADA n'a pas contrairement au PCGC, prescrit l'utilisation des
méthodes de LIFO et FIFO car il estime que seuls le Coût Moyen
Pondéré et le FIFO permettent d'assurer réellement un lien
logique entre les entrées et les sorties du stock.
Le SYSCOHADA recommande la conversion à la
clôture de l'exercice des créances et dettes en devises et
l'inscription au bilan sur une ligne distincte des écarts de conversion
à l'actif et/ou passif dégagés.
Le PCGC n'énonce aucune règle quant à la
conversion à la clôture de l'exercice des dettes et
créances libellées en devises. Il préconise tout
simplement la constitution des provisions sur les créances en cas des
dépréciations à condition de bien identifier la
créance concernée et de justifier les motifs qui rendent les
créances litigieuses ou douteuses.
Le SYSCOHADA a défini la méthode
d'évaluation en fin d'exercice des disponibilités en devises,
alors que le PCGC n'énonce aucune règle à ce sujet.
27
A l'opposé du PCGC, le SYSCOHADA opère une
distinction entre les provisions d'exploitation (dépréciations
des immobilisations, par exemple) et les provisions à caractère
financier (pertes de change probables, par exemple).30
II.2.3 RESENTATION DE PLAN COMPTABLE GENERAL CONGOLAIS ET
DU PLAN CMPTABLE OHADA.
A)PLAN COMPTABLE GENERAL CONGOLAIS
Classe 1. FONDS PROPRES, DL et MT (PCGC)
10. Capital
11. Réserves
12. Report à nouveau
13. Résultat à conserver
14. Plus-value de réévaluation et provision
réglementée
15. Subvention d'équipement
16. Emprunt et dettes à LT
17. Emprunt et dettes à MT
18. Provision pour charges et pertes
19. Comptes des liaisons
Classe 2. VALEURS IMMOBILISEES
20. Valeurs incorporelles immobilisées
21. Terrain
22. Autres immobilisations corporelles
23. Immobilisations corporelles en cours
24. Avance et acompte
25. Titres valeurs engagées à plus d'un an
30Plan comptable Général Congolais
VERHULST 1996 .P 206 - 207.
28
26. Prêts et créances à LT
27. Prêts et créances à MT
28. Amortissement et provision de la classe 2
29. Compte d'attente de la classe 2 Classe 3. VALEURES
D'EXPLOITATIONS
30. Marchandises
31. Matières premier
32. Emballages commerciaux
33. Produits semi ouvrés
34. Produits finis
35. Produits et travaux en cours
36. Stocks à l'extérieur
37. Frais accessoire d'achat
38. Provision pour amortissement et dépréciation
de la classe 3
39. Achat
Classe 4.VALEURES REALISABLES
40. Fournisseur
41. client
42. Personnel
43. Etat
44. Propriété et Associé
45. Société apparenté
46. Débiteurs et Créditeurs divers
47. Régularisation Active et Passive
29
48. Provision pour les comptes de la classe 4
49. comptes d'attente et régularisée
Classe 5. VALEURESDISPONIBLES
50. Emprunts à moins d'un an
51. Prêt à moins d'un an
52. Titre à CT
53. Effets et warrant à payer
54. Effets et warrant à recevoir
55. Chèque et coupons encaissé
56. Banque
57. Caisse
58. Provision pour de comptes de la classe 5
59. Mouvement de fonds et virement internes Classe 6.
CHARGES ET PERTES DIVERSES
60. Stocks vendus
61. Matières et fournitures consommés
62. Transport consommés
63. Autres services consommés
64. Charges et pertes divers
65. Charges de personnel
66. Impôt et taxe
67. Intérêt payé
68. Dotations aux amortissements
69. Produits et services reçus à d'autres
Etablissements
30
Classe 7. PRODUITS ET PROFITS DIVERS
70. Ventes marchandises
71. Production vendue
72. Production stockée
73. Travaux fait par l'entreprise elle-même
74. Produits et profits divers
76. Subvention d'exploitation
77. Intérêt reçus
78. Reprise sur provision et dépréciation
79. Produits et services cédés à d'autres
Etablissements Classe 8. COMPTES DE GESTIONS
80. Marge brute
81. Valeur Ajoutée
82. Résultat brut d'exploitation
83. Résultat net d'exploitation
84. Résultat sur cession d'immobilisation et titre a
court terme
85. Résultat net avant impôt
86. impôt sur revenu professionnel
87. Résultat net de la période
Classe 9 : COMPTES ANALYTIQUES
D'EXPLOITATIONS
90 stocks Réfléchie
91 comptes de reclassement de charges
92 frais de section
93 comptes d'inventaire permanent
94 comptes des couts
31
96 écarts sur couts préétablies
97 différences d'incorporation
98resultrat analytique
99 comptes de liaisons internes
les comptes de la classe 9 sont réservés à
l'élaboration de la comptabilité analytique.
Classe 0 : COMPTES SPECIAUX.
Les comptes spéciaux sont des comptes qui enregistrent des
opérations particulières dans leur nature et ne figurant pas dans
les classes 1 à 9.
b) Plan comptable OHADA
Classe 1. COMPTES DES RESSOURCES DURABLES
10. Capital
11. Réserves
12. Report à nouveau
13. Résultat net de l'exercice
14. Subvention d'investissement
15. Provision réglementées et fonds
assimilés
16. Emprunt et dettes assimilés
17. Dettes de crédit-bail et contrat assimilés
18. Dettes liées à des participations et compte de
liaisons des Etablissements ...
19. Provisions financières pour risques et charges Classe
2. ACTIFS IMMOBILISES
20. Charges immobilisées
21. Immobilisées incorporelles
22. Terrains
23. Bâtiments, installation technique et agencements
24. Matériels
32
25. Avances et acomptes versés sur immobilisation
26. Titres de participations
27. Autres immobilisations financières
28. Amortissement
29. Provision pour dépréciation Classe 3. COMPTE
DES STOCKS
31. Marchandises
32. Matières et fournitures
33. Autres approvisionnements
34. Produits en cours
35. Services en cours
36. Produits finis
37. Produits intermédiaires et résiduels
38. Stocks en cours de route
39. Dépréciation des stocks Classe 4. COMPTES DE
TIERS
40. Fournisseur et comptes rattachés
41. clients et comptes rattachés
42. Personnel
43. Organisme sociaux
44. Etat et collectivités publiques
45. Organismes internationaux
46. Associés -groupe
47. Débiteurs et créditeurs divers
33
48. Créances et dettes hors activités
ordinaires
49. Dépréciations et risques provisionnés.
Classe 5. COMPTES DE TRESORERIE
50. Titres de placement
51. Valeur à encaisser
52. Banques
53. Etablissements financiers et assimilés
54. Instruments de trésorerie
56. Banques, crédits de trésorerie et
d'escompte
57. Caisse
58. Régies d'avances, accréditifs et virements
internes
59. Dépréciations et risques
provisionnés
Classe 6. COMPTES DE CHARGES DES ACTIVITES
ORDINAIRES
60. Achats et variations de stocks
61. Transports
62. Services extérieurs A
63. Services extérieurs B
64. Impôt et Taxes
65. Autres charges
66. Charges de personnel
67. Frais financiers et charges assimilées
68. Dotations aux amortissements
69. Dotations aux provisions
34
Classe 7. COMPTES DE PRODUITS DES ACTIVITES
ORDINAIRES
70. Ventes
71. Subventions d'exploitation
72. Production immobilisée
73. Variations de stocks de biens et de services produits 75.
Autres produits
77. Revenus financiers et assimilés
78. Transferts de charges
79. Reprise de provisions
Classe 8. COMPTES DES AUTRES CHARGES ET DES AUTRES
PRODUITS
81. Valeurs comptables des cessions d'immobilisations
82. Produits des cessions d'immobilisations
83. Charges hors activités ordinaires
84. Produits hors activités ordinaires
85. Dotations hors activités ordinaires
86. Reprises hors activités ordinaires
87. Participation des travailleurs 88 Subvention
d'équilibre
89. Impôts sur le résultat
Classe 9. COMPTES DES ENGAGEMENTS HORS BILAN ET COMPTES
DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE DE GESTION.
90. Engagements obtenus et accordés
91. Contreparties des engagements
92. Comptes réfléchies
93. Comptes de reclassements
35
94. Comptes de coûts
95. Comptes de stocks
96. Comptes d'écarts sur coûts
préétablis
97. Comptes de différences de traitement comptable
98. Comptes de résultat
99. Comptes de liaisons internes.
Concernant ce point, il est nécessaire de
dégager les divergences entre les deux systèmes comptables que
sur le cadre des comptes ; toutefois sans être trop prolifiques dans les
explications.
En effet, le cadre des comptes du SYSCOHADA comporte
d'importantes nouveautés par rapport au PCGC.
Il s'agit de :
La réduction du nombre de classes des comptes (de 10
à 9) et l'adoption d'un plan comptable normalisé codifié
à 4 chiffres au lieu de 2 comme c'est le cas au PCGC.
Signalons que le PCGC utilisait les comptes principaux
à deux chiffres, quand il atteint le troisième devient le compte
de division. Le SYSCOHADA aussi utilise les comptes à deux chiffres, le
troisième devient le sous compte et le quatrième compte de
division.
L'analyse des opérations en SYSCOHADA est plus
poussée, le nombre des comptes dont le respect de codification
(numéro et intitulé) est obligatoire étant plus important
en SYSCOHADA.
Les comptes sont plus analytiques et fournissent des
renseignements beaucoup plus détaillés.
- Les comptes en SYSCOHADA sont plus détaillés par
rapport à celui de PCGC.
- L'exigibilité des comptes de la classe 1 n'est plus
prise en compte comme en PCGC.
En SYSCOHADA, les charges et les produits ne sont pas
classifiés par nature comme c?était le cas avec le PCGC, mais
plutôt selon qu'il s'agit des charges et des produits liés
à l'activité ordinaire ou extraordinaire de l'entreprise.
36
Les comptes des engagements hors bilan du PCGC (classe 0) sont
en SYSCOHADA reversés dans la classe 9 qui contient également les
comptes de la comptabilité Analytique de Gestion.
En SYSCOHADA, le regroupement des comptes est fait en fonction
des catégories économiques d'opérations. D'où
l'introduction du concept « comptes rattachés ». Le compte 40
« fournisseur et comptes rattachés » par exemple est
destiné à savoir toutes les opérations en rapport avec les
fournisseurs indépendamment de leurs natures : factures des
fournisseurs, effets à payer, facture non parvenue,
intérêts courus et intérêts dus, charges à
payer.
Le concept « comptes rattachés » signifie que
toutes les opérations se rapportent à un même
opérateur économique (client, fournisseur etc...) seront
regroupés dans un compte unique de client ou du fournisseur.
Il faudra noter toutefois que plusieurs comptes du PCGC ont en
SYSCOHADA, gardé le même numéro et presque le même
intitulé, mais le contenu et le fonctionnement sont parfois
différents.
Ces comptes sont les suivants :
.10 capital
.11 Réserves
.12 reports à nouveau
.13 résultat net .16 emprunt .42 personnel
.56 banque
.57 caisse .70 ventes
Le compte banque est scindé à deux en SYSCOHADA
52 et 56. Le compte 52 représente les avoirs de l'opération
économique de l'entreprise et se place à l'actif du bilan et le
compte 56 représente les engagements de l'entreprise vis-à-vis de
l'institution bancaire ; il se place au passif du bilan.
Les contenus de plusieurs comptes du PCGC ont
été éclatés en SYSCOHADA en deux ou plusieurs
comptes avec changement des intitulés et des contenus. Nous pouvons
citer, par exemple les comptes :
37
Le compte 68 Dotations aux amortissements et provisions qui en
SYSCOHADA, est éclaté en deux compte principaux : compte 68 qui
enregistre aussi les dotations aux amortissements à caractère
financier (charges à étaler ou à répartir) et
compte 69 « Dotations aux provisions » qui n'enregistre que les
provisions à long et moyen termes. Les provisions sur les risques et
charges d'exploitations à court terme constituent des « charges
provisionnées » saisies dans le compte 659 « charges
provisionnées d'exploitations ».
Plusieurs numéros des comptes du PCGC ont
été purement et simplement supprimés en SYSCOHADA et les
contenus reversés dans d'autres comptes. Il s'agit des numéros
des comptes inexistants en SYSCOHADA.
Nous citons :
. Le compte 30 basculé en SYSCOHADA dans 31 «
marchandises »
. Le compte 35 basculé dans 37 production
intermédiaire.
. Le compte 76 reversé dans le compte 71 « subvention
d'exploitation »
. Le compte 80 reversé dans le compte 132. « Marge
brute ».
II.2.4 Masse bilantaires
A) BILAN SELON LE PLAN COMPTABLE GENERALE
CONGOLAIS
Le bilan est présenté sous forme de tableau
composé de deux parties égales en valeur.
ACTIF BILAN PASSIF
Valeurs immobilisées
|
a) Fonds propres et capitaux à long et moyen terme
* Capitaux propres
* Dettes à long et Moyen terme
|
b) Valeurs circulantes * Valeurs
d'Exploitation
|
b) Dettes à court terme
|
38
* Valeurs Réalisables * Valeurs Disponibles
|
31
B) LE BILAN SELON OHADA.
Le bilan OHADA peut se présenter sous forme des grandes
masses suivantes : ACTIF PASSIF
Actif immobilisé
|
|
Ressources stables
|
|
Actif circulant
|
|
Passif circulant
|
|
Trésorerie actif
|
Trésorerie passif
|
|
32
En PCGC, nous avons quatre masses bilantaires par contre en
SYSCOHADA nous en avons six et en plus de celle -ci, il Ya la huitième
qui s'ajoute.
En OHADA, on ajoute ensuite au bas du bilan (non dans les
grandes masses) les écarts de conversion actif si il s'agit de pertes
probables de change (compte 478) et les écarts de conversion passif si
il s'agit de gains probables de change (compte 479).
Les écarts de conversion active et passive ne sont pas
des masses supplémentaires, mais c'est le résultat de la
conversion de créances et de dettes en devises au cours de change du
jour de l'inventaire.
Les écarts de conversion sont classés en dehors
des grandes masses en raison de leur caractère probable c'st à
dire ils peuvent ou pas exister lors de l'inventaire.
31 MAPAPA MBANGALA, analyse de gestion financiere,ed.pari
2012,P18.
32André Foko, Conseil Permanent de la
Comptabilité au Congo 2011 P. 5
39
II.2.5 Détermination des résultats.
En PCGC, le résultat s'obtient dans le tableau de
formation du résultat en procédant par étapes, par paliers
successifs en appliquant la formule de gestion. Par contre en SYSCOHADA le
résultat s'obtient dans le compte de résultat en procédant
par étapes de paliers successifs jusqu'au quatrième palier. Les
autres résultats se calculent en extra c'est-à-dire sans suivre
la norme de palier car le hors activité ordinaire s'obtient à
partir de la classe 8.
Les deux systèmes comptables n'ont pas que les points
de divergence dégagés ci-dessus. Ils se rallient dans certains
points qu'il requiert que nous relevons dans les lignes qui suivent.
II.2.6 Dispositions générales et
techniques du plan comptable.
Il ressort que les deux systèmes comptables se
ressemblent dans certaines dispositions comptables générales :
- l'enregistrement exhaustif des opérations ;
- l'établissement obligatoire des documents de
synthèse selon les normes prescrites ;
- la tenue d'une comptabilité en partie double, en
français et en monnaie nationale ; - le caractère authentique des
pièces justificatives des écritures comptables ;
- la tenue obligatoire des livres et documents comptables
légaux et réglementaires tels que journal, livre d'inventaire,
livre de paie...
- l'établissement obligatoire d'une balance des comptes
;
- la sincérité, l'exactitude et la
régularité des écritures comptables ; -
l'intangibilité des écritures comptables ;
- la conservation des livres et documents comptables pendant
dix ans au moins à partir de la fin de l'exercice concerné.
Ils se ressemblent également dans certains principes
généraux tels que :
- l'intangibilité du bilan de clôture qui doit
correspondre au bilan d'ouverture de l'exercice suivant ;
- l'interdiction des compensations entre les
éléments de l'actif et du passif qui doivent être
évalués séparément ;
- la spécialisation de l'exercice comptable ;
40
- l'application du principe de prudence ;
II.2.7 PRINCIPES COMPTABLES RETENUS PAR LE PCGC
Les principes comptables sont considérés comme
de garde-fous dans la tenue de la comptabilité dont le respect
conditionne la production d'une information financière sincère et
régulière. Le PCGC retient les principes
comptables-ci-après :
> Indépendance des exercices ou spécialisation
;
> Couts historiques ;
> Prudence ;
> Non compensation des éléments d'actif et de
passif ;
> Permanence des méthodes comptables ;
> Régularité et sincérité ;
> Continuité d'exploitation ou d'activité ;
> Importance relative.
II.2.8 CADRE DES COMPTES
Le cadre des comptes regroupe les comptes de mouvements et de
situation de la période (comptes patrimoniaux), les comptes
d'exploitation et hors exploitation (comptes de gestion) et sa lecture de haut
en bas et de gauche à droite.
II.2.9 CLASSES DES COMPTES
Le cadre des comptes est divisé en dix classes
numérotées de 0 à 9, chaque classe étant
elle-même divisée en dix comptes principaux (comptes à deux
chiffres). Les comptes principaux peuvent être subdivisés en
autant des comptes divisionnaires (comptes à trois chiffres) ou de
sous-comptes (comptes à plus de trois chiffres) qu'il est
nécessaire pour les besoins de l'agent économique.
Tous procédés techniques de distinction entre,
d'une part, les comptes de situation patrimoniale et comptes de mouvements
patrimoniaux et, d'autre part, comptes d'exploitation et hors exploitation,
sont autorisés pourvu que les documents de synthèse soient
présentés conformément à l'esprit et au
modèle du plan.
Toute liberté est laissée à
l'intérieur des rubriques du cadre des comptes pour comptabiliser les
opérations à condition que les rubriques et les règles du
plan soient respectées et les renseignements susceptibles d'être
réclamés à l'intérieur de ce cadre puissent
être fournis aisément.
II.3 PARTICULARITES DU CADRE DES COMPTES
Le cadre des comptes présente les particularités
suivantes :
En fin de période, les comptes de mouvements
patrimoniaux sont virés pour solde rubrique par rubrique, aux comptes de
situation dont la structure est identique compte tenu du procédé
technique retenu par l'agent économique, à celle des comptes de
mouvements patrimoniaux. Le compte 88 lorsqu'il est utilisé, se
déverse dans les comptes 18 à 58 pour régulariser les
amortissements et les
41
provisions : ces comptes enregistrent alors en fin d'exercice
les amortissements et provisions de comptes des classes dont ils font partie,
dans ce cas, ce sont des comptes de situation patrimoniale. Les comptes
principaux se terminant par 9 (19 à 99) sont réservés
à l'enregistrement d'opérations internes à l'agent
économique et sont toujours soldés en de période. Le
compte de gestion 87 résultat de la période à affecter est
viré en fin de période au compte 13 résultat net. La
situation patrimoniale est de ce fait équilibrée.
Le compte de mouvement 13 enregistre les écritures de
répartition ou d'affectation du résultat. Il est viré,
pour solde, lors des écritures de clôture, au compte de situation
13 dont le montant identique mais de sens inverse, se trouve ainsi
annulé.
Dans la mesure où l'exploitation est
mécanographique ou électronique des comptes utilisés pour
la gestion est contrariée par la codification adoptée, les agents
économiques peuvent lui apporter les modifications qui leur paraissent
nécessaires, sous réserve d'une présentation des documents
conformes aux modèles du plan et de l'établissement d'une table
de correspondance permettant le passage d'une codification à l'autre.
II.3.1 METHODES D'EVALUATION.
Il faudrait noter également que comme en PCGC, les
méthodes d'évaluations en SYSCOHADA devront rester constates d'un
exercice à un autre afin de garantir la comptabilité des
états financiers de l'entreprise.
II.3.2. Evaluation des stocks.
Concernant les deux systèmes comptables la
comptabilité de stocks est en principe tenue suivant l'inventaire
permanent et intermittent.
II.3.3. Evaluations des créances et dettes en
monnaie étrangère.
A la clôture de l'exercice, les deux systèmes
comptables recommandent presque les mêmes règles de
conversions.
II.3.4. Comptes du plan comptable.
Plusieurs comptes du PCGC ont en SYSCOHADA gardé le
même numéro et presque le même intitulé. Il s'agit
des comptes ci-après :
. 10 Capital
. 11 Réserves
. 12 Report à nouveau
. 13 Résultat net
42
. 16 Emprunts . 42 Personnel
. 56 Banque
. 57 Caisse . 70 Ventes
L'intitulé de la classe diffère selon le plan
,pour l'OHADA il s'agit des comptes de ressources stables, alors que pour le
PCGC se sont des de comptes de capitaux à long et moyen terme, mais dans
aucun des plans ne definissentpas la compréhension, c'est-à-dire
par une propriété caractéristique ,le mots «
ressources ,et capitaux »il semble que l'expression « ressource
» a été préférée à l'expression
« capitaux » il semble que a cause de sa signification plus
économique que juridique. A notre avis, ce changement de
dénomination permet de justifier l'inclusion au passif durable des
éléments qui y étaient absents dans LE PCGC, à
savoir : les « dettes de crédit-bail et contrant assimilés
»le « résultat net de l'exercice ».
Il justifie aussi le remplacement du poste « subvention
d'équipement » par le poste « subvention d'investissement
»,la notion d'investissement étant plus large que celle
d'équipement, qui ne comprend pas des investissements incorporels.
Le poste « provisions règlementées
»n'existe pas dans le PCGC. Et PCGC inclut en classe 1 toutes les «
provision pour charges et pertes », alors que le Plan OHADA n'y inclut que
les « provisions financières pour risques et charges » ne
comprenant que les risques et charges à survenance estimée
à plus d'un an.
Les dettes liées à des participations sont
isolées dans le plan des comptes OHADA alors que, apparemment, elles
sont incluses dans les « autres emprunts et dettes à long et moyen
terme »dans le PCGC. Les emprunts-obligations sont logés dans un
poste propre dans le PCGC, tandis que le plan des comptes OHADA ne les
distingue pas des autres emprunts.
Les comptes de la classe 2 change suivant les deux plans :
« comptes d'actifs immobilisées »dans l'OHADA et «
comptes de valeurs immobilisées »dans le PCGC.
A notre avis, l'intitulé OHADA cadre mieux avec le
contenu de la classe qui comprend, non seulement les valeurs
immobilisées, mais aussi les charges immobilisées. Le plan des
comptes OHADA préfère parler de « charges
immobilisées. »Alors que le PCGC utilise l'expression « frais
immobilisée ».le mot « charges »nous semble
préférable, parce qu'il s'agit d'un actif que l'on subit et non
d'un actif qu'on peut activer : c'est un actif fictif. C'est un actif
consommé, mais que l'on refuse d'avance du bilan afin de le faire
supporter par plusieurs exercices.
43
Le poste »valeurs incorporelles immobilisées
»du PCGC est remplacé par le poste « immobilisations
incorporelles » dans le plan OHADA, expression du reste utilisée
par le PCGC dans les commentaires sur ce poste. Toutes les immobilisations
corporelles sont regroupées dans les plan OCAM tandis qu'elles sont
ventilées dans quatre postes diffèrent dans les cadres comptables
OHADA, à savoir : terrains, bâtiment, l'installation et
agencements matériels.
Les comptes de la classe 3 ; le poste « 39 achats »
du PCGC n'existe pas dans le plan OHADA. Ceci se justifie par le fait que les
achats sont débités directement dans les comptes de charges dans
le plan des comptes OHADA, alors qu'ils transitent par le compte de mouvement
»achats », pour se solder en fin d'exercice, dans le PCGC.
Le PCGC interdit la fusion des « stocks en cours de route
à réceptionner » avec les stocks en consignation ou en
dépôt.
A notre avis, la distinction du plan des comptes OHADA est
plus rationnelle .s'agissant des stocks, le PCGC privilégie le
système de l'inventaire permanent sur celui de l'inventaire intermittent
que préfère le plan des comptes OHADA. Le plan de comptes OHADA
prévoit expressément les « services en cours », alors
que le PCGC ignore ce genre de stocks .par contre, le poste « travaux en
cours » du PCGC, poste concernant les travaux d'équipement, est
inclus dans le poste « produits en cours » dans le plan des comptes
OHADA.
Les catégories OHADA nous semblent refléter
mieux les réalités actuelles ou les services prennent de plus en
plus d'importance. Les « déchets et rebuts »du PCGC sont
appelés « produits résiduels »dans le plan OHADA,
dénomination qui nous semble plus rationnelle. Le
«semi-ouvré » du PCGC sont inclus au poste « produits
intermédiaires et résiduels »du plan des comptes OHADA .mais
nous ne comprenons pas la justification du regroupement des produits
intermédiaires avec les produits résiduels qui sont, eux,
finis.
Les comptes de la classe 4 change, suivant les deux plans :
« comptes de tiers »,pour le plan OHADA et « comptes de tiers et
régularisation »,pour le PCGC ce changement de dénomination
est du au fait que, dans le plan des comptes OHADA , les comptes de
régularisation font désormais partie intégrante de cheque
compte de tiers concerné alors que, dans le PCGC , ils étaient
traités comme une catégorie à part. Dans le plan des
comptes OHADA, les charges constatés d'avance figurent dans le compte
« 47 débiteurs et créditeurs divers », dans le sous
compte « 476 charges constatée d'avance », alors que le PCGC
les aurait incluses, dans le poste « 47 compte de
régularisation-actif ».
Ainsi, à l'actif, dans le plan OHADA, le compte «
476 charges constatées d'avance »représente une
espèce de créance sur l'exercice suivant. S'agissant du poste des
charges à payer, « lorsque apparaissent en fin d'exercice »des
charges certaines le concernant, mais qui n'ont pas encore été
enregistrées, faute de paiement ou de pièce comptable, elles
doivent être évaluées et enregistrées :
44
? Au débit des comtes des charges
intéressées,
? Au crédit des comptes de la catégorie de tiers
auxquels elles sont dues, dans un compte divisionnaire à terminaison 8
:
408 « fournisseurs, factures non parvenues », s'il
s'agit d'achats de biens et de services livrés, mais non encore connus
sur factures.
II.4 NOMENCLATURES
Généralement, une nomenclature est un outil
conceptuel qui permet le découpage d'un domaine donné. Elle
permet de classer les informations relatives à ce domaine, de
repérer et d'identifier les éléments qui le composent
.ainsi, la rémunération des positions les plus détailler
constitue une description complète du domaine considéré,
une nomenclature de présente alors comme une suite de catégories
homogènes selon les critères choisis. Chaque catégorie
d'un certain niveau se décompose en catégories plus fines.
II.5 APPORTS DU SYSCOHADA
L'objectif des états financiers est de fournir des
informations sur :
II.5.1 LE BILAN
Le bilan est une présentation privilégiée
de la situation patrimoniale de l'agent économique ou la dimension
juridique prend le pas sur la dimension économique, il est dresse
à partir de la balance après inventaire,
L établissement du bilan est fonde sur deux grands
principes :
? Le principe de prudence, selon lequel toute moins value
simplement probable doit être constatée alors que les plus values
ne le sont qu'une fois réalisées,
? Le principe de continuité dont l'objectif est
d'assurer :
- Une continuité dans le temps par identité de
la situation à la clôture d'une période comptable avec la
situation au début de la période suivante
- Une continuité dans la structure des comptes et les
méthodes d'évaluation, nécessaire à l'obtention de
comparaison d une période à l'autre, ou d'un agent
économique à l'autre.
La présentation du bilan se caractérise par un
certain nombre de disposition dont les principales sont les suivantes :
? Les différentes rubriques sont classées
à l actif par ordre de liquidité croissante et au passif par
ordre d'exigibilité croissante,
? La partie des dettes ou des créances
contractées ou consenties a plus d un an et devenant exigible ou
remboursable a moins d un an, doit être maintenue
45
au bilan dans les dettes ou les créances a plus d un
an, avec indication en avant colonne de la somme correspondante,
· . Les amortissements ainsi que les provisions pour
dépréciation sont inscrit à l'actif en déduction de
la valeur brute de chaque élément concerne,
Distinction est faite au passif :
( Dans le capital propre, entre le capital
(valeur nominale des parts ou
d'actions) et les primes d'émission ;
( Dans les réserves, entre les réserves
réglementaires et les réserves libres,
( Pour permettre le calcul direct de la situation nette au passif
du bilan
( Les charges à étaler sont portées en
déduction des capitaux propres,
( La partie du résultat de l'exercice à conserver
par l'agent économique est
portes en augmentation des capitaux propres
( Le résultat déficitaire (solde débiteur)
ne figure pas à l'actif du bilan ; il est
porté en déduction (au passif) de la situation
nette.
46
PRESENTATION DU BILAN ACTIF
|
ACTIF
|
Montant brut
|
Amorti sseme nts
et provisi ons pour dépréci
|
Monta nt net
|
Valeurs immobilisées
|
20 valeurs incorporelles
immobilisées
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
21
Terrains
22 Autres immobilisations
corporelles
23 Immobilisations corporelles en
cours
AUTRES VALEURS IMMOBILISEES
24 Avances et acomptes sur commandes d'immobilisations en
cours
25 Titres et valeurs engagés à plus d'un an.
26 Prêts et autres créances à long
terme....
27 Prêts et autres créances à moyen
terme
Dont partie à encaisser à moins d'un an
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeurs circulantes
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
Fonds de roulement (positif)
|
|
|
|
|
VALEURS D'EXPLOITATION
30
Marchandises
31 Matières et
fournitures
32 emballages
commerciaux
33 Produits semi-
ouvrés
34 Produits
finis
35 Produits et travaux en
cours 36Stocksà
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
47
|
l'extérieur
Total
VALEURS REALISABLES
40 fournisseurs, avances et acomptes
versés
41Clients
|
|
|
|
|
....
|
|
|
|
|
|
42
|
|
|
|
|
|
Personnel
|
|
|
|
|
|
43
|
|
|
|
|
|
Etat
|
|
|
|
|
|
44 Propriétaires et
associés
|
|
|
|
|
|
45 Sociétés
apparentées
|
|
|
|
|
|
46 Débiteurs
divers
|
|
|
|
|
|
47 Comptes de régularisation
d'actif
|
|
|
|
|
|
51 Prêts à moins d'un
an
|
|
|
|
|
|
52 Titres à court
terme
|
|
|
|
|
|
54 Effets et Warrants à
recevoir
|
|
|
|
|
|
55 Chèques et coupons à
encaisser
|
|
|
|
|
|
Total
|
|
|
|
|
|
VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
|
|
56 Banques et institutions
financiers
|
|
|
|
|
|
57Caisses
|
|
|
|
|
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
|
|
|
|
General
|
|
|
|
|
SOURCE : CPCC
48
PASSIF
Dettes à court terme Fonds propres et autres capitaux
à long et à
|
Passif
|
Montan t net
|
10 capital
- Capital
- Primes d'émission
|
|
11 réserves
- Reserve légale
- Autres réserves
|
|
12 reports à nouveau
|
|
13 résultat à conserver par l'agent
économique
|
|
14 plus-value et provisions réglementées
|
|
47 charges à étaler (à déduire)
|
|
Total : situation nette
ermemoyen
15 subventions d'équipement
|
|
16 emprunts et dettes à long terme
|
|
|
17 emprunts et dettes à moyen terme dont partie à
moins d'un
|
|
an
|
18 provisions pour pertes et charges
|
|
Total
|
|
|
|
Fonds de roulement (négatif)
|
|
DETTES A COURT TERME
|
|
13 résultats netsdistribuer
|
|
40 fournisseurs
|
|
41clients, avances et acomptes reçus
|
|
42personnels
|
|
.
|
|
43 Etat
|
|
44 propriétaires et associés
|
|
45 sociétés apparentées
|
|
46 créditeurs divers
|
|
47 comptes de régularisation de passif
|
|
50 emprunts à moins d'un an
|
|
53 effets et warrants à payer
|
|
56 banques (découvert)
|
|
Total
|
|
Total général
|
|
SOURCE : CPCC
II.5.2 PRESENTATION DU TABLEAU DE FORMATION DE
RESULTAT
49
N° des
comptes
|
Désignation
|
Exploitation
|
Hors exploitation
|
Débit
|
crédit
|
Débit
|
Crédit
|
70
|
Vente des marchandises
|
---
|
X
|
|
|
60
|
Stocks vendus
|
X
|
|
|
|
80
|
Marge brute
|
---
|
XXX
|
|
|
80
|
Marge brute
|
---
|
XXX
|
|
|
71
|
Production vendue
|
---
|
XXX
|
|
|
72
|
Production stockée
|
XXX
|
XXX
|
|
|
73
|
Travaux faits par l'entreprise
|
---
|
XXX
|
|
|
61
|
Matières et fournitures cons.
|
XXX
|
---
|
|
|
62
|
Transport consommé
|
XXX
|
---
|
|
|
63
|
Autres services consommés
|
XXX
|
---
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
---
|
XXX
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
---
|
XXX
|
|
|
74
|
Produits et profits divers
|
---
|
XXX
|
|
|
76
|
Subvention d'exploitation
|
---
|
XXX
|
|
|
77
|
Intérêts et dividendes reçus
|
---
|
XXX
|
|
|
78
|
Reprise sur provision exigible
|
---
|
XXX
|
|
|
64
|
Charges et pertes diverses
|
XXX
|
---
|
|
|
65
|
Charges de personnel
|
XXX
|
---
|
|
|
66
|
Impôts et taxes
|
XXX
|
---
|
|
|
67
|
Intérêts payés
|
XXX
|
---
|
|
|
68
|
Dotation aux provisions
exigibles
|
XXX
|
---
|
|
|
82 et 82*
|
Résultat brut d'exploitation et hors exploitation
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
XXX
|
XXX
|
|
|
82*
|
Résultat brut H.E
|
---
|
---
|
|
|
78
|
Reprise sur amortissement
|
---
|
XXX
|
|
|
68
|
N.E
|
XXX
|
---
|
|
|
|
Dotation aux amortissements
|
|
|
|
|
|
N.E
|
|
|
|
|
83 et 83*
|
Résultat net d'exploitation et
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
XXX
|
|
H.E
|
|
|
|
|
-
|
Prix de cession d'
immo.et
|
---
|
XXX
|
|
|
-
|
titres
|
---
|
XXX
|
|
|
-
|
Amortis. des éléments cédés
|
XXX
|
---
|
|
|
|
Valeur d'acquisition des
|
|
|
|
|
-
|
éléments cédés
|
XXX
|
---
|
|
|
|
Frais annexes de cession
|
|
|
|
|
84
|
Résultat sur cession
d'immobilisation.
|
XXX
|
XXX
|
|
|
84
|
Résultat sur cession
|
XXX
|
XXX
|
|
|
83
|
d'immobile.
|
XXX
|
XXX
|
|
|
83*
|
Résultat net d'exploitation
|
XXX
|
XXX
|
|
|
|
Résultat net H.E
|
|
|
|
|
85
|
Résultat net avant impôt
|
XXX
|
XXX
|
|
|
85
|
Résultat net avant impôt
|
XXX
|
XXX
|
|
|
86
|
Impôt sur le revenu
|
XXX
|
---
|
|
|
87
|
Résultat de la période
|
XXX
|
XXX
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
XXX
|
XXX
|
|
|
50
82*
|
Résultat brut H.E
|
XXX
|
XXX
|
|
|
86
|
Impôt sur le revenu
|
XXX
|
---
|
|
|
-
|
CASH FLOW
|
XXX
|
XXX
|
|
Source : CPCC
51
SECTION III : ETAPES DE BASCULEMENT DU BILAN DU PCGC
AU
SYSCOHADA
III.1 BASCULEMENT DES ETATS FINANCIERS DU PCGC AU SYSCOHADA
:
Les normes comptables internationales sont nécessaires
pour les investisseurs internationaux (les multinationales) qui, bien que
décriées quelque part, constituent un outil de stratégie
économique dans les différents pays du monde.
Car des normes internationalement reconnues, permettent entre
autres, l'obtention des informations ayant la qualité de
comparabilité avec des entreprises présentant des bilans selon
des référentiels nationaux différents et enfin, et
surtout, le NORMES du SYSCOHADA qui est le nouvelle référentiel
garantissent, quand elles sont adoptées, une information fiable et
proche de la réalité économique et financière de
l'entreprise (par le biais notamment du concept de juste valeur).
Pour appliquer les normes du SYSCOHADA en 2014, il faudrait
d'abord passer par le basculement du bilan de l'année 2013 du PCGC au
SYSCOHADA à l'ouverture du bilan de 2014 et cela d'une manière
rétrospective et faire en sorte comme si les nouvelles normes ont
toujours été appliquées.
Cependant le SYSCOHADA ne prévoit pas de mesure de
transition vers le nouveau système comptable, et considère ce
passage comme étant un changement de méthodes comptables.
A cet effet les professionnels se trouvent obligés de
recourir à cette norme(IAS/IFRS ou changement de méthodes
comptable et d'estimation et correction d'erreurs énoncée par le
CPCC d'une part , et à l'instruction n°2 publiée par le
ministère des finances du 12 octobre 2012 portant sur les «
modalités et procédures à mettre en oeuvre pour le passage
du plan comptable national PCGC au nouveau système comptable financier
SYSCOHADA » d'autre part, et enfin la norme IFRS1 « première
adoption des normes IFRS », publiée par l'IASB
considérée comme un référentiel de choix pour
réussir le basculement .
III.2. LES COMPTES DE LA CLASSE 1
Les différences entre le PCGC et le plan OHADA
L'intitulé de la classe diffère selon le plan.
Pour l'OHADA, il s'agit des comptes de ressources durables, alors que, pour le
PCGC, se sont des comptes de capitaux à long et moyen terme. Mais, dans
aucun des plans ne sont définis, en compréhension,
c'est-à-dire par une propriété caractéristique, les
mots « ressources, et « capitaux ». il semble que l'expression
« ressources » a été préférée
à l'expression « capitaux » à cause de sa signification
plus économique que juridique. A notre avis ce changement de
dénomination permettre de justifier l'inclusion au passif durable des
éléments qui y étaient absents dans le PCGC à
savoir : les » dettes de crédit-bail et contrat s'assimilés
» les résultats net de l'exercice ».
52
Il justifie aussi le remplacement du poste « subvention
d'équipement » par le poste « subvention d'investissement
», la notion d'investissement étant plus large que celle
d'équipement, qui ne comprend pas des investissements incorporels, par
exemple.
Le poste « provisions réglementées »
n'existe pas dans le PCGC ;
Le PCGC inclut en classe 1 toutes les « provisions pour
charges et pertes »,alors que le plan OHADA n'y inclut que les «
provisions financières pour risques et charges » ne comprenant que
les risques et charges à survenance estimée à plus d'un
an.
Les « dettes liées à des participations
» sont isolées dans le plan des comptes OHADA alors que,
apparemment, elles sont incluses dans les « autres emprunts et dettes
à long et moyen terme » dans le PCGC.
Les emprunts-obligations ont logés dans un poste propre
dans le PCGC, tandis que le plan des comptes OHADA ne les distingue pas des
autres emprunts.
Il ya lieu de noter que, dans le plan OHADA, le compte «
10 capital » comprend un sous-compte débiteur, le compte « 109
actionnaires, capital souscrit, non appelé ». Dans le PCGC, c'est
un compte de la classe 4 qui est utilisé pour cette situation.
b) les constantes dans les deux plans
Le postes suivant n'ont pas changé d'intitulé ni de
numéro :
- Capital
- Réserves
- Report à nouveau.
III. 3. LES COMPTES DE LA CLASSE 2
L'intitulé de l a classe change suivant les deux plans
: « comptes d'actifs immobilisées » dans l'OHADA et «
comptes de valeurs immobilisées » dans le PCGC.
A notre avis, l'intitulé OHADA cadre mieux avec le
contenu de la classe qui comprend, non seulement les valeurs
immobilisées, mais aussi les charges immobilisées. Le plan des
comptes OHADA préfère parler de « charges
immobilisées. »Alors que le PCGC utilise l'expression »frais
immobilisés ».le mot « charges » nous semble
préférable, parce qu'il s'agit d»un actif que l'on subit et
non d'un actif qu'on peut activer : c'est un actif fictif. C'est un actif
consommé, mais que l'on refuse d'évacuer du bilan afin de le
faire supporter par plusieurs exercices.
53
Le poste « valeur incorporelles immobilisées
» du PCGC est remplacé par le poste « immobilisations
incorporelles » dans le plan OHADA, expression du reste utilisée
par le PCGC dans les commentaires sur ce poste.
Toutes les immobilisations corporelles sont regroupées
dans le plan OCAM tandis qu'elles sont ventilées dans quatre postes
différents dans le cadre comptable OHADA, à savoir : terrains,
bâtiments, l'installation et agencements, matériel.
La liste des comptes du plan OHADA montre que ce poste
comprend non seulement du matériel, mais aussi du mobilier, de
l'outillage, des immobilisation animales, des agencements et
aménagements. On peut donc affirmer que l'intitulé du poste ne
« colle » pas à son contenu.
Le plan des comptes OHADA isole les titres de participations
dans un poste propre, et inclut les autres titres immobilisés dans le
poste « autres immobilisation financières » alors que le PCGC
inclut tous les titres immobilisés dans le poste « titres et
valeurs engagées à plus d'un an ».
Le plan OHADA inclut aussi les « prêts et
créances à plus d'un an » dans les autres immobilisations
financières, alors que PCGC l'isole dans un poste propre.
Il ya a lieu de notre que le plan des comptes OHADA amortit
directement les charges immobilisées, sans faires jouer le compte «
amortissements » comme le fait le PCGC ; le compte des charges
immobilisées est crédité directement, par le débit
du compte de dotations aux amortissements.
b) Les constantes des deux plans
Il ya qu'une seule constante d'intitulé de compte dans
les deux plans ; elle concerne le poste « terrains ».
III.2.5. LES COMPTES DE LA CLASSE 3
a) les différences entre le PCGC et le plan OHADA
Le poste « 39 achats » du PCGC n'existe pas dans le
plan OHADA. Ceci se justifie par le fait que les achats sont
débités directement dans les comptes de charges dans le plan des
comptes OHADA, alors qu'ils transitent par le compte de mouvement « achats
» pour se solder en fin d'exercice, dans le PCGC.
Le plan des comptes OHADA utilise un seul poste pour loger
tous les stocks de l'entreprise se trouvant encore hors de l'entreprise en fin
d'exercice ».
Le PCGC interdit la fusion des « stocks en cours de route
à réceptionner » avec les stocks en consignation ou en
dépôt.
Notre avis, la distinction du plan des comptes OHADA est plus
rationnelle.
Dans le plan des comptes OHADA, les charges constatés
d'avance figurent dans le compte 47 débiteurs et créditeurs
divers » dans le sous compte
54
S'agissant des stocks, le PCGC privilégier le
système de l'inventaire permanent sur celui l'inventaire intermittent
que préfère le plan des comptes OHADA.
Le plan des comptes OHADA prévoit expressément
les « services en cours » lors que le PCGC ignore ce genre de stock.
Par contre, le poste « travaux en cours » du PCGC, poste concernant
les travaux d'équipement, est inclus dans le poste « produits en
cours » dans le plan des comptes OHADA.
Les catégories OHADA nous semblent refléter
mieux les réalités actuelles où les services prennent de
plus en plus d'importance.
Les déchets et rebut » du PCGC sont appelés
« produits résiduels » dans le plan HADA, dénomination
qui nous semble plus rationnelle.
Les « Produits semi-ouvrés » du PCGC sont
inclus au poste « produits intermédiaires et résiduels
» du plan des comptes OHADA. Mais nous ne comprenons pas la justification
du regroupement des produits intermédiaires avec les produits
résiduels qui sont eux, finis.
Nous ne comprenons pas pourquoi le plan OHADA n'a pas
affecté la codification « 30 ».
Dans le plan des comptes OHADA les dépréciations
des stocks sont crédités ou crédités aux postes 39
» par le débit du poste « 6593 charges provisionnées
d'exploitation sur stocks », alors que dans le PCGC, on
débité le compte « 68 dotation aux provisions pour
dépréciation » par le crédit de « 38 provision
pour dépréciation des comptes de la classe 3 ». via le
compte 88.
b. les constate des deux plans
on relève les constates d'intitulés suivantes :
Marchandises, Produits en cours, Produits finis.
III.2.6. LES COMPTES DES LA CLASSE 4 a. les
Différences entre le PCGC et le plan OHADA
L'intitulé de la classe 4 change, suivant les deux
plans : « comptes de tiers »,pour le plan OHADA et « comptes de
tiers et régularisation »,pour le PCGC ce changement de domination
est du au fait que, dans le plan des comptes OHADA , les comptes de
régularisation fond désormais partie intégrante de chaque
compte de tiers concerné alors que , dans le PCGC, ils étaient
traités comme une catégorie à part.
55
« 476 charges constatées d'avance », alors
que le PCGC les aurait incluses, dans le poste « 47 compte de
régularisation - actif ».
S'agissant du poste des charges à payer «
lorsqu'elles apparaissent en fin l'exercice » des charges certaines le
concernant, mais qui n'ont pas encore été enregistrées.
Faute de paiement ou de pièce comptable, a elles doivent être
évaluées et enregistrées :
? Au débit des comptes de charges
intéressées.
? Au crédit des comptes de la catégorie de tiers
aux quels elles sont :
Dues, dans un compte divisionnaire à terminaison 8 :
- 408 « fournisseur, factures non parvenues «s'il
s'agi d'achats de bines et de services livrés, mais non encore connus
sur factures,
- 4848 « Fournisseurs d'investissement, facture non
prévenues, s'il s'agit d'achats d'immobilisations livrées, mais
non encore connus sur factures.
- 4281 et 4286 « Personnel, charges à payer
«, s'il s'agit de congés payés, de rappels de salaires, de
droit à participation.
- 4381 à 4386 « Organismes sociaux, charges
à payer «, s'il s'agit de rappels de cotisations assises sur les
droits à congé, ou à participation s'ils sont
imposables,
- 4486 « Etat, charges à payer », s'il s'agit
d'impositions certaines, mais non encore exactement connues, ou de droits de
douanes dont l'échéance est retardée par obligation
cautionnée » (SYSCOHADA, Guide d'application)
Dans le plan des comptes OHADA, les comptes de
régularisation disparaissent au profit des autres comptes de tiers. Il
en est de même pour le compte « 49 compte d'attente à
régulariser « du PCGC.
Les intitulés des comptes « clients » et
« fournisseur » du PCGC changent ,dans le Plan des comptes OHADA, en
« 40 Fournisseurs et compte rattachés « et « 41 Client et
compte rattachés » , notamment par ce que les « effets
à payer « et les « effets à recevoir » ,inclus en
classe 5 dans le PCGC, figurent désormais en classe 4 dans le plan es
comptes OHADA, parmi les poste « Fournisseurs « et « Clients
».
Il faut noter que le Plan comptable OHADA, s'agissant des
provisions, intitulé « Provision pour dépréciation
des comptes de la classe 4 », qu'utilise le PCGC, ceci signifie que les
dépréciations des comptes de tiers ( à l'actif) et les
risques provisionnés sont constatés désormais , soit dans
les charges d'exploitation, compte « 659 charges provisionnées
d'exploitation », soit dans les charges financières, compte «
679 Charges provisionnées financières « , soit dans les
charges hors activité ordinaire , compte « 839 Charge
provisionnées HAO » , au lieu de l'utilisation des comptes «
68 dotations aux provisions « , du PCGC. Les contreparties au
crédit sont des comptes de dépréciation : 391 à 398
(stocks), 490 à 499(tiers), 590 à 599 (trésorerie).
56
b) Les constantes dans les deux plans
Seul le compte « Personnel » garde un
intitulé et un numéro à deux chiffres constants dans les
deux plans.
III.2.7. LES COMPTES DE LA CLASSE 5
a) les différences entre les deux plans
L'intitulé de la classe 5 diffère dans les deux
plans : PCGC parle de « comptes financières » alors que
l'OHADA parle de « comptes de trésorerie ».
le PCGC précise : les comptes financiers «
enregistrement au cours de la période les opérations relatives
aux espèces, chèques, effets de commerce coupons et les
opérations faites avec les institutions financières : banque ou
autres établissements spécialisés, chèques postaux,
agents de change, etc. par extension la classe 5 retrace aussi les mouvements
relatifs aux titres à court terme, aux emprunts et aux prêts
à moins d'un an ».
Le plan des comptes OHADA, lui, précises que «
les comptes de la classe 5 enregistrent les opérations relatives aux
valeurs en espèces, aux chèques, aux effets de commerce, aux
titres de placement, aux coupons ainsi qu'aux opérations faites avec les
établissements de crédit ».
Il résulte de ces deux précisions que le plan
OHADA exclut de la classe 5 les emprunts et prêts à moins d'un an
; d'où probablement l'utilisation de l'expression « comptes de
trésorerie » à la place de « compte financiers
».
Le plan des comptes OHADA prévoit le poste «
Instruments de trésorerie, poste qui n'existe pas dans le PCGC. Ce poste
enregistre les opérations relatives aux options, aux instruments de
marché à terme et aux avoirs d'or « autres métaux
précieux. Mais le Plan OHADA reporte à plus tard les indications
sur e fonctionnement de ce poste.
Les effets à payer et les effets à recevoir
figurent dans le Plans des comptes OHADA en classe 4 (comptes «
fournisseurs » « Clients ») alors que le Plan OCAM les inclut
dans la classe 5.
Le poste « dépréciation et risques
provisionnés » du Plan OHADA fonctionne différemment du
poste « Provisions pour dépréciations des comptes
financières » du PCGC.
b) Les constantes dans les deux Plans
Seul le poste « caisse » constitue une constante du
numéro et d'intitulé dans les deux plans.
III.2.8. LES COMPTES DE LA CLASSE 6
57
a) Les différences entre les deux plans
Les deux plans donnent des intitulés de classe
différents : dans le Plan des comptes OHADA, il s'agit de « comptes
de charges des activités ordinaires » alors que, dans le PCGC, la
classe porte le nom « comptes de charges et perte par nature ».
Le Plan des comptes OHADA définit les activités
ordinaires comme étant des « opérations assumées par
l'entreprise correspondant à son objet social dans les conditions
normales d'exploitation qui se reproduisent de manière récurrente
à structure et qualité de gestion similaires ». le plan des
comptes OHADA inclut en classe 8 les charges non occasionnées par les
activités ordinaire(HAO).
Il y a lieu de noter que le Plan des comptes OHADA n'a pas
retenu la distinction « exploitation « et « hors exploitation
» du PCGC, des charges hors exploitation au sens du PCGC pouvant
constituer, dans le plan OHADA, des charges d'activités ordinaires. Il
faut signaler aussi que les charges hors exploitation étaient maintenus
en classe 6 dans le PCGC.
S'agissant du coût des marchandises vendues, le PCGC le
loge au poste « 60 : Achats et variations des stocks » .cette
appellation du Plan OHADA est dû au fait que tous les achats de
marchandises passent d'bord au compte de charges « Achat «, comme si
lesdites marchandises étaient immédiatement entendues. C'est
après qu'on corrige cette hypothèse en imputant au poste de
charges, « Achats », le montant des variations nettes des stocks des
marchandises concernées. On applique l'exemple : fournitures de bureau)
: enregistrement des achats en consommation et correction enfin d'exercice
après l'inventaire des stocks non encore consommés.
Le Plan des comptes OHADA a crée deux postes de «
services extérieurs », l'un appelé « services
extérieurs A » et l'autre « service extérieurs B »
- distincts des services de transport ; malheureusement, il n'est
précisé nulle part, les critères ayant justifié ce
regroupement en deux postes.
Certaines charges que le PCGC inclut dans le poste « 64
charges et pertes diverses » ne sont pas incluses par le Plan des comptes
OHADA dans le poste « 65 Autres charges «, mais se trouvent
plutôt dans les postes « services extérieurs « ; tel le
cas, des primes d'assurance et des redevances pour brevet et licences.
La valeur nette comptable des cessions courantes
d'immobilisation figure dan les « autres charges « du Plan des
comptes OHADA, alors que le PCGC l'inclut dans un compte de la classe 8, le
compte « 84 compte de résultat sur cessions d'immobilisations et de
titres à court terme «. le poste « 64 Frais financiers et
charges assimilées « du Plan des comptes OHADA inclut les
intérêts incorporés dans les redevances de
crédit-bail, alors que dans le PCGC, il figurent dans les « autres
services consommés ».
58
Le poste « 69 dotations aux provisions » du Plan des
comptes OHADA ne comprend pas les charges de dépréciation des
stocks, des comptes de tiers et des comptes de trésorerie, incluses
plutôt dans comptes « 659 charges provisionnées
d'exploitation » et « 679 charges provisionnées
financières ».
b) Les constantesdans les deux plans
Le poste « 64 Impôt et taxes « du plan des
comptes OHADA porte un autre intitulé dans le PCGC « 66 compte de
contributions et taxes ».
III.2.9. LES COMPTES DE LA CLASSE 7
a) Les différences entre les deux plans
L'intitulé de la classe change, suivant les deux plans
: « compte de produits des activités ordinaires » dans le Plan
OHADA et « comptes de produits et profits par nature « dans le
PCGC.
On peut reproduire ici ce qu'on a développé,
à propos des activités ordinaires, à l'occasion de
l'examen de la classe 6 .
Il y a lieu de noter que les postes le 70 : Ventes de
marchandises », « 71 Production vendue » et « 72 :
Production stockée » du PCGC sont remplacés par le poste
« 70 : Ventes » et « 73 : Variation des stocks de biens et
services produits « du Plan des comptes OHADA.
Les reprises d'amortissement figurent dans le Plan des
comptes OHADA dans le poste « 86 : Reprise hors activité ordinaire
« d la classe 8, et les reprises sur provisions », soit au poste
« 86 Reprises hors activités ordinaires ». Or, toutes les
reprises sur amortissement et provisions sont enregistrées dans un seul
poste de la classe 7, compte « 78 Reprises sur amortissement et provisions
» du PCGC.
b) Les constantes dans les deux plan Il n'y en a pas.
III.2.10 LES COMPTES DE LA CLASSE 8 a) Les
différences dans les deux plans
D'abord, au niveau de l'intitulé de la classe, le Plan
OHADA parle des « autres charges et produits » alors que le PCGC
parle plût des Soldes de gestion ».
Ces différences dans les intitulés se justifient
par les différences fondamentales dans les contenus de la classe. En
effet, le PCGC a réservé la classe 8, essentiellement, à
la détermination des résultats intermédiaires et du
59
résultat final de l'exercice, alors que le plan des
comptes OHADA a réservé cette classe à l'enregistrement
des charges et produits hors activité ordinaire.
Les constantes dans les deux plans
Il n'en existe aucune.
III.2.11 LES COMPTES DE LA CLASSE 9
Dans le Plan des comptes OHADA, la classe 9 est
utilisée à la fois pour enregistrer les engagements hors bilan et
les opérations de comptabilité analytique alors que, dans le
PCGC, la classe est réservée uniquement à la
comptabilité analytique d'exploitation. Même pour ce qui est de la
comptabilité analytique, les postes diffèrent suivant les deux
plans.
Suivant l'analyse comparative de différents points
caractéristique ou spécifique du SYSCOHADA, tels que
précités, s'ensuit que les éléments ci-après
constituent des points forts constituant ainsi une réponse aux
faiblesses du Plan Comptable général Congolais ou au silence du
référentiel comptable congolais, de ce qui concerne certains
aspects de la vie économique des entreprise. Ces apports sont les
suivants :
· Les dispositions sur les comptes consolidés et
combinés ;
· La prise en compte du principe de
prééminence de la substance économique sur l'apparence
juridique ;
· Les dispositions sur la mise en place et en oeuvre des
procédures de contrôle interne ;
· Les principes ci-après sont clairement
exposés dans le SYCHOADA : continuité de l'exploitation,
permanence des méthodes, importance relative ;
· Tout en prônant le principe de la permanence des
méthodes, le SYSCOHADA insiste sur le fait que toute exception à
ce principe doit être justifiée par la recherche d'une meilleure
information ;
· En ce qui concerne les amortissements, la base de
calcul d'amortissement est dégagée par la différence entre
le coût d'entré du bien et sa valeur résiduelle
prévisionnelle ;
· La possibilité de la révision du plan
d'amortissement suite à a modification des conditions d'utilisation d'un
bien ;
· La distinction des actifs et des passifs en
activités ordinaires et en hors activité ordinaires permettant de
calculer aisément le besoin en fonds de roulement d'exploitation et le
besoin en fonds de roulement hors exploitation ;
60
· Le traitement comptable sur la conversion à la
date de clôture en unité monétaire légale du pays
des dettes et créances ainsi que des disponibilités
libellées en monnaies étrangères ;
· Le traitement comptable à la clôture de
l'exercice de la perte ou du gain résultant d'un emprunt
contracté ou d'un prêt consenti à l'étranger pour
une période supérieure à un an, prévoyant
l'étalement de cette perte ou de ce gain sur la durée restant
à courir jusqu'au dernier remboursement ou encaissement ;
· La prise en compte du bénéfice partiel
en fin d'exercice seulement, si le contrat pluriannuel global est
prévisionnelle ment bénéficiaire ;
· La mention dans les états financiers (annexes)
des événements intervenus entre la date de clôture de
l'exercice et la date d'arrêté définitive des comptes ;
· L'évaluation à la valeur vénale
des biens acquis à titre gratuit ;
· Les biens utilisés par l'entreprise mais qui ne
lui appartiennent pas ne doivent pas, en principe, fureur à l'actif sauf
: le bien de réserve de propriété et les biens acquis dans
le cadre d'un contrat de crédit-bail ou de lease-back ;
· Le recours aux comptes rattachés, en lieu et
place, des comptes de régularisation ;
· L'intégration dans les comptes annuels de
certaines opérations actées en hors bilan en PCGC. exemple : le
crédit-bail, les effets escomptés et non encore échus ;
· L'extension des provisions réglementées
aux stocks ;
· L'inscription à l'actif des primes de
remboursement des obligations ;
· L'inclusion dans les comptes annuels des instruments
de trésorerie ;
· La prise en compte de l'amortissement
dérogatoire inscrit au passif du bilan dans les capitaux propres ;
· L'instauration d'un dynamisme comptable qui consiste
à privilégier la finalité d'image fidèle,
même au détriment des principes ou règles comptables ;
· La détermination de la marge brute sur
matières, de l'excédent brut d'exploitation, du résultat
d'exploitation, du résultat financier... dans le compte de
résultat ;
· Les fiches de comptes mettent en évidence les
commentaires explicatifs, les exclusions et les éléments de
contrôle ;
· La catégorisation de la nature des informations
à fournir lors de l'établissement des états financiers en
informations obligatoires, informations spécifiques et informations
d'importance significative ;
· La mise en exergue de la trésorerie (actif et
passif), permettant d'obtenir par lecture quasi-directe la trésorerie
nette de l'entreprise ;
61
· La disparition du bilan de la masse des provisions
pour charges et pertes, désormais incluses dans les dettes
financières pour les provisions à plus d'un an et dans le passif
circulant pour les provisions à moins d'un an ;
· La disparition de la notion de « situation nette
«, remplacée par le concept de « capitaux propres «
incluant le résultat net de l'exercice et les « Autres capitaux
propres » ;
· Les états financiers doivent être
établis au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de
clôture de l'exercice ;
· Toute correction d'erreur dans la passation d'une
écriture des éléments erronés, en lieu et place,
d'une écriture inverse ;
· L'introduction dans les comptes de charges d'une
nuance entre les charges provisionnées et les dotations aux provisions
pour dépréciations ;
· La réévaluation peut être
également pratiquée sur les éléments d'actifs
autres que les immobilisations corporelles et incorporelles, à
l'exception des éléments dits monétaires. Elle peut
être globale, libre ou légale ;
· La plus- value de réévaluation est
comptabilisée soit dans le compte 106 « Ecart de
réévaluation »soit, 154 « Provision effectuée en
franchise d'impôts ou en neutralité fiscale ;
· Le résultat net de l'exercice est repris
globalement au passif du bilan ;
· Subdivision des titres de participation en fonction du
degré de contrôle exercé par l'entreprise détentrice
(contrôle exclusif, contrôle conjoint, influence notable) ;
· La valeur d'entrée dans le patrimoine des
titres de participation est constituée du prix d'acquisition
majoré des frais accessoires d'achat (droit de souscription) : ce
dernier n'étant pas à confondre au frais d'achat ou frais
d'acquisition non incorporables au coût d'achat :
· L'introduction du concept de « marchandises hors
activités ordinaires ».
· La prise en compte du niveau d'activité de
l'entreprise dans le calcul du coût de production' imputation rationnelle
des charge de structure).
· En ce qui concerne la réévaluation, la
valeur réévaluée d'un élément ne peut en
aucun cas dépasser sa juste valeur ; ce qui peut impacter sur le montant
de l'écart de réévaluation si la valeur brute
réévaluée s'avère supérieure à la
62
juste valeur. En outre, cet écart est directement inscrit
dans un compte divisionnaire du compte capital (10.6. écart de
réévaluation).
? Enregistrement et activation des coûts d'emprunts dans le
coût de production ou d'acquisition des actifs éligibles (actifs
immobilisés, stocks...) ;
? La détermination de la valeur ajoutée inclut
d'une part les impôts et taxes ainsi que les autres charges ( pertes sur
créances client et autres débiteurs ,quote-part de
résultat sur opérations faite en commun, quotte - part de
résultat annulée sur exécution partielle de contrats
pluri-exercices, valeur comptable des cessions courantes d'immobilisations,
jetons de présence, dons, charge provisionnées d'exploitation) et
d'autre part les subventions d'exploitation et les autre produits ( quote-part
de résultat sur opérations faites en commun, quote-part des
résultat sur exécution partielle de contrats pluri-exercices,
produits des cessions courantes d'immobilisations, jetons de présence,
indemnités d'assurances reçues, reprise de charges très
remarquable dans le calcul de la valeur ajoutée en PCGC et en SYSOHADA
;
? La partie du capital souscrit non appelé apparait en
diminution des capitaux propres, contrairement au Plan comptable
Général Congolais qui la reprend dans les valeurs
réalisables ;
? La trésorerie - actif inclut les titres de placement
et les valeurs à encaisser, éléments que le PCGC exclut de
valeurs disponibles.
Dans le plan des comptes OHADA, les comptes de
régularisation disparaissent au profit des autres comptes de tiers. Il
en est de même pour le compte « 49 compte d'attente à
régulariser « du PCGC.
Les intitulés des comptes « clients » et
« fournisseur » du PCGC changent ,dans le Plan des comptes OHADA, en
« 40 Fournisseurs et compte rattachés « et « 41 Client et
compte rattachés » , notamment par ce que les « effets
à payer « et les « effets à recevoir » ,inclus en
classe 5 dans le PCGC, figurent désormais en classe 4 dans le plan es
comptes OHADA, parmi les poste « Fournisseurs « et « Clients
».
Il faut noter que le Plan des comptes OHADA, s'agissant des
provisions, intitulé « Provision pour dépréciation
des comptes de la classe 4 », qu'utilise le PCGC, ceci signifie que les
dépréciations des comptes de tiers ( à l'actif) et les
risques provisionnés sont constatés désormais , soit dans
les charges d'exploitation, compte « 659 charges provisionnées
d'exploitation », soit dans les charges financières, compte «
679 Charges provisionnées financières « , soit dans les
charges hors activité ordinaire , compte « 839 Charge
provisionnées HAO » , au lieu de l'utilisation des comptes «
68 dotations aux provisions « , du PCGC. Les contreparties au
crédit sont des comptes de dépréciation : 391 à 398
(stocks), 490 à 499(tiers), 590 à 599 (trésorerie).
63
b) Les constantes dans les deux plans
Seul le compte « Personnel » garde un
intitulé et un numéro à deux chiffres constants dans les
deux plans.
BASCULEMENT
PCGC/OHADA
Trois grandes phrases et trois
dossiers
techniques
1 2 3
Dossier PCGC
utilisation données
PCGC en
hors
comptable
DOCAM
- Diagnostic
- Pré-comptabilisation
- Traçabilité
- Découpages des exercices
(6 mois, 12mois, 18mois)
|
|
Dossier passage : ouverture dossier informatique de
passage
DOPASS
- Programmation des taches
- Traçabilité
- Saisie informatique
- Livres de passage
- Tests
- Migration
(exportation vers
DOHADEX)
|
|
Dossier
exploitant
normale
OHADA
informatique
DOHADEX
- Migration informatique (importation de
DOPASS)
- Traçabilité
- Formation
Exploitation évaluation
|
64
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
PRESENTATION DE LA GECAMINES SARL
1.1. Aperçu Historique
Créée le 28 octobre 1996, la
Générale des carrières et des mines est une oeuvre de
l'Union Minière du Haut Katanga, une association formée entre les
détenteurs des Droits de concessions des gisements de cuivre ( l'Etats
indépendant du Congo) avec la compagnie du Katanga.
A sa création, l'UMHK était buté à
plusieurs difficultés dues à l'éloignement des
marchés, aux problèmes d'approvisionnement en combustibles, aux
problèmes techniques, aux difficultés financières, et
à la rareté de la main d'oeuvre. A cet effet, on note une
prééminence des anglais dans la direction d'exploitation, qui
suscite des conflits.
En 1909, il y a eu construction d'une usine ayant pour mission
de traiter les minerais riches en oxydés par fusion déductive,
pour garantir une certaine viabilité de l'union minière, une
ligne de chemin de fer reliera en 1910 Elisabeth Ville (Katanga) au port Beira
au Mozambique en passant par la Rhodésie du Nord (Zambie).
En 1912, il y a eu signature d'un contrat de l'union
minière avec le charbonnage de WANKIE en Rhodésie du sud
(Zimbabwe), pour la simple raison que pendant longtemps, la coque provenait de
l'Europe.
Les fours de l'usine de Lubumbashi ont été mis
en service pour la toute première fois en juin 1911. La production de
cuivre, de cobalt et de zinc va évoluer progressivement et deviendra
plus stable à partir de 1923.
Au cours de la même année, l'union minière
deviendra premier producteur mondiale de l'uranium. Ce qui jouera le rôle
non négligeable dans la victoire des alliées lors de la
deuxième guerre mondiale. C'est pour cette raison que le
président américain Henry Trumanvaoctroyer une récompense
à l'UMHK.
En 1939, l'UMHK, diversifie ses produits ; elle produit du
manganèse, du Plon et des concentrés de zinc. La main d'oeuvre
passe de 8500 à 17500 agents. Étant donné que l'importance
de la main d'oeuvre de l'UMHK se verra obligée d'aller chercher en
dehors de la province du KATANGA une main d'oeuvre pour renforcer l'effectif.
Elle a commencé par la Rhodésie, puis dans l'autre région
de l'Etat indépendant du Congo (LOMAMI, Kasaï et Maniema), au
RWANDA et BURUNDI.
De 1945 à 1959, l'entreprise produit 280043 TONNES de
cuivre, 8431 TONNES de cobalt, 1778 TONNES de concentrés de Zinc 2110
TONNES de l'Uranium, 13643 Kg de germanium et 148 tonnes d'argent cette
production va beaucoup influencer la croissance de l'économie Belge.
65
De 1960, année de l'accession du pays à
l'indépendance, la production du cuivre varie entre 450.000 et 500.000
tonnes grâce aux plans d'exposions successifs.
C'est plus tard, dans le cadre de la lutte pour
l'indépendance économique, que le feu président MOBUTU
créa le 02 janvier 1967, suite à la nationalisation de l'UMHK,
une société chargée de succéder cette
dernière, « LA GECAMONES ».
Par l'ordonnance loi n° 72-050 du 14 septembre 1972, des
Nouveaux statuts de la GECAMONES, sont signés, et celle-ci devient la
GECAMIN (la générale des carrières et des mines). Par
l'ordonnance loi n° 84-221 du 02 Novembre 1984 il est crée une
société HOLDING d'état sous la dénomination de la
générale des carrières et des mines HOLDING (GECAMINES
HOLDING).
Les nouveaux statuts du groupe Gécamines soit
signés et la GECAMINES ancienne devient la Générale de
Carrière et des Mines d'exploitation (Gécamines d'exploitation).
Une filiale à caractère industriel de ce holding, dotée de
la personnalité juridique. Les deux autresfiliales de la
Gécamines HOLDING sont la Gécamines Commerciales la
Gécamines développement.
A partir du 10 mai 1995, ses statuts et sa dénomination
ont été modifiés par les décrets loi n° 00320,
0021,002 et 0023, portant dissolution de la Gécamines Holding, de
carrières et des mines (Gécamines, en sigle).
En résumé, l'histoire de la Gécamines est
très dynamiques, et les différentes étapes qui l'ont
marquée peuvent se résumer dans les dénominations et les
dates de création ci- après : l'UMHK (UnionMinièredu Haut
Katanga) en 1906.
- Gécomines (Générale Congolaise des Mines)
en 1970.
- Gécamines (Générale des carrières
et des mines) en 1972
- Gécamines Holding en 1984 avec ses filiales qui sont
:
? Gécamines exploitation ;
? Gécamines commerciales ;
? Gécamines développement ;
- Gécamines en 1995
- Gécamines SARL en 2009.
1.2. Object social
La Gécamines à pour objet :
- La recherche et exploitation des gisements miniers ;
- Le traitement des substances minérales provenant des ces
gisements ;
- La vente et commercialisation de ces substances quant à
l'Etat brut qu'après
le traitement ;
- Les activités de développement notamment dans le
secteur de l'élevage et de
l'agriculture, dans l'intérêt de la Gécamines
et de ses environs.
66
1.3. Présentation géographique
La Gécamines a son siège social à Lubumbashi
dans la commune de Lubumbashi, à l'angle des avenues Kamanyola et Moero,
ces activités sont reparties graphiquement dans trois groupes suivants
:
- Le groupe sud : Lubumbashi et Kipushi - Le groupe centre :
Likasi et Kambove - Le groupe Ouest : Kolwezi
DIFFERENTES REPRESENTATIONS DE LA GECAMINES
SA
La Gécamines a plusieurs représentations :
? La Représentation de Kinshasa
? La Représentation de Ndola
? La Représentation de Johannesburg
? La Représentation de Bruxelles
? La Représentation de londrès
Avant l'application du nouveau code minier, les s gisements de
cuivre de cobalt et Zinc, étaient étendus sur une concession de
plus au moins 18900 Km2 de cuivre et autres produits
associés, et de 14000 Km2 d'étain et tous les produits
qui accompagnent les trois métaux.
Actuellement, l'exploitation reste organisée autour de ces
trois groupes.
1.4. Structure organisationnelle et fonctionnelle
1.4.1. Structure organisationnelle
Sur proposition de la Direction Générale, le
conseil d'administration, réuni en séance extraordinaire le
mercredi 07 mars 2012, a décidé de restructurer l'organigramme de
la société et de mettre en place un nouvel organigramme. Ainsi,
il a été procédé à :
1. La création des Directions et entités
suivantes placées sous la dépendance hiérarchique du
Directeur Général :
- Directeur général adjoint (ADG)
- La direction de la recherche et de la planification (DRP) ;
- La cellule de communication (COMM).
2. La suppression des Directions et entités suivantes : -
La Direction des Mines et carrières (DT)
- La direction de la métallurgie (DMT) ;
67
- Les représentations de la Direction
Générale aux groupes centres, Ouest et
Sud (RDG/GO-S)
- La Direction de l'Agro- Industriel (AGI) ;
- Le Bureau de Gécamines SARL à DAR-ES-SALAAM
(GCM/DAR) ;
- Les départements et sièges non repris sur le
nouveau organigramme.
1.4.2. Structure fonctionnelle
Sur proposition de la Direction Générale, le
conseil d'Administration, réuni en séance extraordinaire le
mercredi 07 mars 2012, a décidé de restructurer l'organigramme de
la société qui comprend désormais la direction et
entité reprises ci-après :
1. Département informatique (DIF)
o Siège de Kambove (KVE)
o Siège des usines shituru(US)
o Division des services Administratifs du groupe centre
(DSA/C)
o Division de gestion des stocks centre (GSC)
o Direction de production Groupe Ouest (DPO) - Direction
exécutive groupe ouest (DPO)
o Siège du concentrateur de Kolwezi (KZC)
o Siège des usines à cuivre de Kolwezi (ULK)
o Division technique du groupe Ouest (DTG/O)
o Division de gestion des stocks Ouest (GSO) - Direction
exécutive groupe sud (DPS)
o Divisionminedu groupe sud (MGS)
o Division thermique (DTH)
o Division technique du groupe sud (DTG/S)
o Division des services administratifs du groupe sud
(DSA/S)
o Division de gestion des stocks sud (GSS)
o Division hygiène et sécurité du
travail (HST)
- Division hygiène et sécurité du travail
(HST) - Division de l'énergie (ENE)
2. Secrétariat général (SG)
- Département juridique (JUR)
- Division bureau d'études de la direction
générale (BED)
- Divisons de gestion des contrats (GC)
- Division des relations publiques(RP)
- Division centre d'information et de documentation (CID)
- Division inspection générale de la garde
industrielle (IGI)
3. Direction financière (DFI)
o Département de la trésorerie (TRG)
o Département de la comptabilité (CPT)
o Département de contrôle général
(CTG)
o Département fiscalité et assurances (FA)
4. Direction de la recherche et de la planification (DRP)
68
- Département de la recherche et développement
(RD)
o Division des études minières (EMI)
o Division des études géologiques (GEO)
o Division de génie minier et sondages (GMS)
o Division des études métallurgiques (EMP)
o Département de planification et gestion des programmes
(PGP)
o Division des études de la maintenance et du
matériel (BMM)
o Division des études construction et architecture
(EC)
5. Direction commerciale
- Département marketing et suivi commercial (MSC) -
Département de ventes (VTS)
- Département livraison et gestion des stocks (LST)
6. Direction nés approvisionnements et transport
- Département de gestion des stocks (GES)
- Département des transports (TRP)
- Département des achats (ACH)
- Division Fallot Up (Fup)
- Divisons des approvisionnements du personnel (APL)
7. Direction des centres de profits
- Siege de calcaire, chaux et ciment (CCC)
- Siège de laminoirs et câbleries (LC)
- Siège de l'atelier central de Panda (ACP)
- Siège de Luena (LNA)
- Siège des ateliers de l'ouest (AO)
- Département de l'Agro- Pastoral (AGP)
- Département des minoteries (MNT)
- Division projet Katonto (KTTO)
8. Direction des participations (DPA)
- Département de développement des partenariats
(DDP)
- Département de suivi et évaluation des
partenariats ( DSP)
9. Direction des ressources humaines (DRH)
- Département de l'administration centrale des ressources
humaines (ADC)
- Département de gestion, qualification et
développements des ressources
humaines (ADC)
- Département des stratégies de l'enseignement
général et technique (EGT)
- Département des programmes Médio- Sociaux
(PMS)
10. Direction de l'audit interne
- Département des audits de l'exploitation (DAX)
- Département des audits de l'administration centrale
(DAD)
11. Représentations de la Direction
générale et bureau de Gécamines SARL
- Représentation de la Direction générale
à Kinshasa (RDGK)
- Représentation de la Direction générale
à Bruxelles (RDGB)
- Représentation de la Direction générale
à Johannesburg (RDGJ)
- Bureau de Gécamines Sarl à Ndola (GCM/NDL)
Cellule de communication (COM)*
1.5. Situation actuelle de l'entreprise
69
Actuellement, vue les multiples difficultés que connait
l'entreprise, l'Etat Congolais a décidé de faire de la
Gécamines une entreprise commerciale, parce que depuis la
nationalisation de cette entreprise, l'Etat était le seul
propriétaire de la Gécamines. Le passage de l'entreprise publique
à l'entreprise commerciale donne la possibilité aux particuliers
de participer au capital de la Gécamines.
En effet, la production moyenne de la Gécamines
était au tour de 450.000 tonnes cuivre, 10.000 tonnes de cobalt et 5000
tonnes de zinc, avec 36000 agents, cadre européens et africains qui
formaient trois catégories de la main d'oeuvre à savoir :
- MOCE : Main d'oeuvre des cadres Européens ; - MOCA :
Main d'oeuvre des cadres africains - MOE : Main d'oeuvre d'exploitation
Cette configuration (MOCE et MOCA) donne lieu aux :
1. Directeurs des grandes Directions
2. Directeurs des divisions
3. Directeurs des sièges d'exploitation ;
4. Cadres de soutient.
La MOE a deux classes, il s'agit de la classe de non
qualifiés et des semi - qualifiés au moment où la
Gécamines était en plein production, seul l'exploitation du
cuivre pouvait couvrir les charges d'exploitation, mais aujourd'hui, l'effectif
des agents est d'environ 10.000. L'entreprise dispose d'une usine Hydro
Métallurgique d'une capacité de 135.000 tonnes de cuivre et 8000
tonnes de cobalt, à Likasi (Usines de SHITURU). De 175.000 tonnes de
cuivre à 9000 tonnes de cobalt par an à Kolwezi (Usine de LUILU)
et 65000 tonnes de zinc (usine de Zinc de Kolwezi UZK). A côté de
ces usines, figurent d'autres installations axillaires (usine de production
d'acide et des chaux à Likasi). Le miroir et câbleries à
Lubumbashi, l'atelier central à Likasi et Kolwezi.
Il ressort que, par le passé le coût du personnel
était de 15% alors que pour le moment le personnel avoisine 28 à
30%. Ce qui semble impossible à l'entreprise de supporter ce coût.
Cette situation inacceptable de la Gécamines a des
récupérations sur lavée de l'entreprise. Elle est
incapable de renouveler les actifs d'exploitation. On fait recours à la
sous traitante. Pendant que l'entreprise à son personnel, ensuite, la
société ne sait plus honorer ses dettes. Ces dernières
sont évaluées à environ un milliard cinq million de
dollars américains.
Par rapport aux autres entreprises minières entreprises
les agents Gécamines sont mal payés, Ce qui occasionne une fuite
de cerveaux vers les autres sociétés et un découragement
de la part de ceux qui restent dans l'entreprise par amour du pays. En gros, la
baisse de la production influence négativement le chiffre d'affaires. Et
par conséquent on ne sait plus renouveler l'outil de production et
supporter certaines charges. C'est pour cette raison que la Gécamines a
décidée de réduire l'effectif de son personnel à
part les partants volontaires. Pour éviter de tomber en faillite, la
Gécamines a fait recours aux bailleurs de fonds par des partenariats
pour permettre à l'entreprise de relancer ses activités. Mais il
se pose un problème sérieux parce que dans beaucoup de contrat
signé entre l'Etat Congolais et les partenaires, il n'y a pas
équilibre dans le partage du revenu.
70
|
|
|
|
|
DIRECTION GENERALE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RDK
|
RDGJ
|
RDGB
|
NDL
|
Directeur att. DG
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dépt.Informat.
Cellule
Communication
Div.EMT
Div.GESS
Div. GESC
Div.GESO
DCO
Dépt.MSC
Dépt.VTS
Dépt.LST
Div.Energ.
D.P.C.
Opt. KV
Div.TGi
Div.SA/C
D.P.O.
Dépt. KZC
Dépt.UCK
Div.TG/O
Div.SA/O
D.P.S.
Div.MGS
Div.Therm.
Div.TG/S
Div.SA/S
Dépt. RD
Div.EMI
Div.GEO
Div.GMS
S.G.
Dept.Jur
Dept.BET
Div.GC
Div.RP
Div.CID
D.A.T.
Dept.GES
Dept.TRP
Dept.ACH
Div.FUP
Div.APL
D.C.P.
Dept.LC
Dept.ACP
Dept.LNA
Dept.AO
Dept.MNT
Dept.AGP
Div.KTTO
DFI
Dept.TRG
Dept.CPT
Dept.CTG
Dept.FA
D.R.H.
Dept.ADC
Dept.GDR
Dept.PMS
A.I.
Dept.AX
Dept.DAC
D.R.P.
Div.Hyg.Séc.
Dépt.POP
Div.EMH
Div.EC
Div.IGI
Source : Direction générale de la Gécamines
SARL
Dépt. UL
Shit
71
CHAPITRE III : ANALYSE CRITIQUE DU BASCULEMENT DE LA
COMPTABILITE GECAMINES EN OHADA
Ce troisième chapitre sera consacré au
procéder du basculement de la comptabilité de la
société Gécamines SARL au 31/12/2013 du PCGC au
système comptable OHADA.
Les travaux réalisées consistaient à :
· :
· Préparer tous les dossiers qui
permettront d'envisager le basculement ;
· :
· Analyser tous les comptes et justifier leurs
soldes ;
· :
· Etablir le tableau de passage du PCGC au
système comptable OHADA ;
· :
· Produire le balance définitive
générale PCGC avant basculement ;
· :
· Produire le bilan et le compte de
résultat au 31/12/2013 en PCGC ;
· :
· Produire le bilan et le compte de
résultat au 31/12/2013, selon le système comptable OHADA sur base
de la balance définitive avant basculement et conforme aux états
financiers générés selon le PCGC au 31/12/2013 et
certifiés par le reviseur comptable de la société.
72
SECTION 1 : PRESENTATION DE DONNEES DE LA GECAMINES
SARL
ACTIFBILAN au 31/12/2013 en USD
BILAN AU 31 DECEMBRE 2013 (Exprimés en Dollars
Américains)
|
N°CPTE
|
ACTIF
|
V.B
|
A&P
|
V.N
|
|
VALEURS IMMOBILISEE
|
|
|
|
20
|
Concessions miniers
|
214000000
|
|
214000000
|
21
|
Terrains
|
27697545
|
|
27697545
|
22
|
autres immobilisations corporelles
|
1787474866
|
757225604
|
958139566
|
23
|
immobilisations corporelles en cours
|
48180925
|
962081
|
47218844
|
24
|
avances sur commandes immobilisations en cours
|
16842935
|
869465
|
15973470
|
25
|
Titres et valeurs engagées à plus d'un an
|
1943418380
|
18805103
|
1924613277
|
26
|
Prêts et autres créances à long Terme
|
5451020
|
|
5451020
|
27
|
Prêts et autres créances à moyen Terme
|
|
|
|
|
à moins d'un an : 33272117
|
33274543
|
|
33274543
|
|
Total des valeurs immobilisées
|
4076340214
|
777862253
|
3298477961
|
|
VALEURS CIRCULANTES
|
|
|
|
|
Valeurs d'exploitation
|
|
|
|
31
|
Matières premières
|
128138553
|
63124782
|
65013771
|
32
|
Emballages
|
|
|
|
33
|
Produits semi-ouvrés
|
100033209
|
|
100033209
|
34
|
Produits finis
|
29313533
|
|
29313533
|
35
|
Produits et travaux en cours
|
2554827
|
|
2554827
|
36
|
Stocks à l'extérieur
|
3064412
|
1516945
|
1547467
|
|
Total des valeurs d'exploitation
|
263104534
|
64641727
|
198462807
|
|
Valeurs Réalisables
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs-avances et acomptes versés
|
8317385
|
3766858
|
4550527
|
41
|
clients :
|
|
|
|
|
Commercialisation
|
92233472
|
52726429
|
39507043
|
|
autres
|
81564144
|
16353013
|
65211131
|
42
|
Personnel
|
37957666
|
|
37957666
|
43
|
Etat
|
112086850
|
|
112086850
|
44
|
état ses dividendes
|
|
|
|
46
|
débiteurs divers
|
68629779
|
15682657
|
52947122
|
47
|
comptes de régularisation d'actif
|
196832900
|
|
196832900
|
51
|
prêts à moins d'un an
|
105262
|
|
105262
|
55
|
chèques et coupons à encaisser
|
|
|
|
|
Total Valeurs Réalisables
|
597727458
|
88528957
|
509198501
|
|
Valeurs disponibles
|
|
|
|
56
|
Banques et institutions financières
|
17916794
|
|
17916794
|
57
|
Caisses
|
687961
|
|
687961
|
|
Total Valeurs disponibles
|
18604755
|
|
18604755
|
|
TOTAL GENERAL
|
4955776961
|
931032937
|
4024744024
|
73
Source : Direction Financière de la Gécamines S
A
PASSIF
N°CPTE
|
FONDS PROPRES ET AUTRES CAPITAUX A LONG ET
MOYEN
TERMES
|
|
Fonds Propres
|
|
10
|
Capital Social
|
2905389378
|
11
|
Réserve légale
|
|
11
|
Autres réserves
|
|
12
|
Report à Nouveau
|
-530074803
|
13
|
Résultat à conserver par la
société
|
-181941164
|
14
|
Plus- values et provisions réglementées
|
309737571
|
14
|
Plus-values d'évaluation
|
|
|
Total des fonds propres (situation nette)
|
2503110982
|
|
autres capitaux à long et moyen termes
|
|
16
|
emprunts et dettes à long termes
|
39369324
|
17
|
emprunts et dettes à moyen terme
|
284326272
|
|
dont à moins d'un an : 12805524
|
|
18
|
provisions pour charges et pertes
|
154028682
|
|
dont à moins d'un an : 30851223
|
|
|
total Des autres capitaux à long et moyen
termes
|
477724278
|
|
TOTAL DES FONDS PROPRES ET AUTRES
CAPITAUX A LONG ET MT
|
2980835260
|
|
DETTES A COURT TERME
|
|
40
|
Fournisseurs
|
390275481
|
41
|
Clients-avances et acomptes reçus
|
2663092
|
42
|
Personnel
|
54395194
|
43
|
Etat
|
23311488
|
46
|
créditeurs divers
|
376838338
|
47
|
comptes de régularisations d'actif
|
111784239
|
50
|
Emprunts à moins d'un an
|
13279065
|
53
|
effets et warrants à payer
|
7069000
|
56
|
banques et institution financières
|
64292867
|
|
Total des dettes a court terme
|
1043908764
|
|
TOTAL GENERAL
|
4024744024
|
Source : Direction Financière de la Gécamines
SARL
74
TABLEAU DE FORMATION DES RESULTAT au 31/12/2013 en
USD
N°CPTE
|
TABLEAUX DE FORMATION DES RESULTAT
|
MONTANT
|
71
|
Production vendue
|
336188323
|
72
|
production stockée
|
-6560994
|
73
|
travaux faits par la société pour
elle-même
|
49810745
|
61
|
matières et fournitures consommées
|
-93832466
|
62
|
transports consommées
|
-10062243
|
63
|
autres services consommés
|
-
209544139
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
65999226
|
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
65999226
|
74
|
produits et profits divers
|
242490511
|
77
|
intérêt et dividendes reçus
|
123889
|
78
|
reprises s/provisions pour dépréciation
exigibles
|
12345833
|
64
|
charges et pertes diverses
|
-
101790397
|
65
|
charges de personnel
|
-
115619844
|
66
|
imports et taxes
|
-38715628
|
67
|
intérêts
|
-28335525
|
68
|
dotations aux provisions pour dépréciation
exigibles
|
-33211517
|
82
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
3286548
|
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
3286548
|
78
|
reprises sur amortissements et provision on exigible
|
1685858
|
68
|
dotation aux amortissements et provisions non exigibles
|
-
193375418
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
-
188403012
|
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
-
188403012
|
84
|
Résultat sur cessions d'immobilisations et titres
à CT plus value
|
7125053
|
85
|
RESULTAT NET AVANT IMPOT
|
-663205
|
|
|
|
86
|
Impôt sur les revenus professionnels et locatifs
|
-663205
|
|
|
|
87
|
RESULTAT DE LA PERIODE
|
-
181941164
|
|
|
|
|
CASH FLOW
|
2623343
|
Source : Direction Financière de la Gécamines
SARL
75
BALANCE DE VERIFICATION DE L'EXERCICE 2013
BALANCE DE VERIFICATION DE L'EXERCICE 2013
|
N°
|
|
DESIGNATION
|
SITUATION
|
104
|
101
|
Capital social
|
|
2905389378
|
110
|
115
|
Autres réserves
|
|
|
120
|
129
|
Report à Nouveau
|
-530074803
|
|
1300
|
139
|
Résultat : perte
|
-181941164
|
|
141
|
151
|
Plus- values et provisions réglementées
|
|
309737571
|
142
|
106
|
Plus-values d'évaluation
|
|
|
16
|
161
|
emprunts et dettes assimilée
|
|
39369324
|
17
|
161
|
emprunts et dettes assimilée
|
|
284326272
|
18
|
191
|
provisions pour charges et pertes
|
|
154028682
|
20
|
21
|
Concessions minières
|
214000000
|
|
21
|
22
|
Terrains
|
27697545
|
|
22
|
24
|
autres Actif corporelles
|
1787474866
|
|
23
|
249
|
Actif corporelles en cours
|
48180925
|
|
24
|
25
|
avances sur commandes Actif en cours
|
16842935
|
|
25
|
26
|
Titres de participation
|
1943418380
|
|
26
|
27
|
Prêts et créances non commerciales
|
5451020
|
|
27
|
27
|
Prêts et créances non commerciales
|
33274543
|
|
28
|
28
|
Amortissement
|
|
757225604
|
28
|
28
|
Amortissement
|
|
962081
|
28
|
28
|
Amortissement
|
|
869465
|
28
|
28
|
Amortissement
|
|
18805103
|
31
|
32
|
Matières premières et fournitures liées
|
128138553
|
|
32
|
33
|
autres Approvisionnement Emballages
|
0
|
0
|
33
|
35
|
Produits semi-ouvrés
|
100033209
|
|
34
|
36
|
Produits finis
|
29313533
|
|
35
|
34
|
Produits et travaux en cours
|
2554827
|
|
36
|
38
|
Stocks à l'extérieur
|
3064412
|
|
38
|
39
|
provisions pour dépréciation
|
|
63124782
|
38
|
39
|
provisions pour dépréciation
|
|
1516945
|
40
|
406
|
Fournisseurs-avances et acomptes versés
|
8317385
|
|
40
|
40
|
Fournisseurs
|
|
390275481
|
41
|
41
|
clients :
|
|
|
|
41
|
Commercialisation
|
92233472
|
|
|
41
|
autres
|
81564144
|
|
41
|
416
|
Clients-avances et acomptes reçus
|
|
2663092
|
42
|
42
|
Personnel
|
37957666
|
|
42
|
42
|
Personnel
|
|
54395194
|
76
43
|
44
|
Etat
|
112086850
|
|
43
|
44
|
Etat
|
|
23311488
|
44
|
442
|
état et autres collectivité publique
|
1248750910
|
|
46
|
47
|
débiteurs divers
|
68629779
|
|
46
|
47
|
créditeurs divers
|
|
376838338
|
47
|
47
|
débiteurs divers
|
196832900
|
|
47
|
47
|
créditeurs divers
|
|
111784239
|
48
|
49
|
Provisions su fouisseurs
|
|
3766858
|
48
|
49
|
provisions sur clients commerciales
|
|
52726429
|
48
|
49
|
provisions sur autres clients
|
|
16353013
|
48
|
49
|
provisions sur débiteurs divers
|
|
15682657
|
50
|
16
|
emprunts et dettes assimilée
|
|
13279065
|
51
|
47
|
débiteurs divers
|
|
|
53
|
402
|
Fournisseur effet à payer
|
|
7069000
|
55
|
51
|
valeurs encaissé
|
105262
|
|
56
|
52
|
Banques et institutions financières
|
|
64292867
|
56
|
52
|
banques et institution financières
|
17916794
|
|
57
|
57
|
Caisses
|
687961
|
|
61
|
604
|
matière consommables
|
93832466
|
|
62
|
61
|
transports
|
10062243
|
|
63
|
62
|
services extérieurs A
|
209544139
|
|
64
|
65
|
autres charges
|
101790397
|
|
65
|
66
|
charges de personnel
|
115619844
|
|
66
|
64
|
impôts et taxes
|
38715628
|
|
67
|
67
|
Intérêts
|
28335525
|
|
68
|
68
|
dotations aux Provisions
|
33211517
|
|
68
|
69
|
dotation aux amortissements
|
193375418
|
|
71
|
702
|
vente de produits finis
|
|
336188323
|
72
|
73
|
production stockée
|
-6560994
|
|
73
|
72
|
production immobilisée
|
|
49810745
|
74
|
75
|
autres produits
|
|
242490511
|
77
|
77
|
Revenu financiers et produits assimilée
|
|
123889
|
78
|
79
|
Reprises des provisions
|
|
12345833
|
78
|
79
|
Reprises des provisions
|
|
1685858
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
6310438087
|
6310438087
|
Source : tableau fait par nous-mêmes sur base des
états financiers Gécamines.
77
SECTION 1 : PRESENTATION DE TABLEAU DE CORRESPONDANCE
DE
COMPTE
TABLEAU DE CORRESPONDANCE DES COMPTES DU PLAN COMPTABLE GENERALE
COMNGOLAIS AU
SYSCOHADA
|
P.C.G.C
|
|
SYCOHADA
|
|
N°CPTE
|
CLASSE 1
|
N°CPTE
|
CLASSE 1
|
101
|
Fonds de dotation
|
102
|
Capital par dotation
|
102
|
capital d'entreprise individuelle
|
103
|
captal personnel
|
104
|
capital social
|
101
|
Capital social
|
105
|
prime d'émission
|
1051
|
primes d'émission
|
106
|
prime d'apport
|
1052
|
primes d'apport
|
107
|
prime de fusion et de scission
|
1053
|
primes de fusion
|
108
|
Dons et legs en capital
|
|
non prévus
|
110
|
Réserve légale
|
111
|
réserve légale
|
111
|
Réserves statutaires
|
|
Réserves statutaires ou contractuelles
|
112
|
Réserves contractuelle
|
113
|
Reserve Réglementées
|
113
|
réserve réglementées
|
12
|
Report à nouveau
|
12
|
report à nouveau
|
130
|
bénéfice net
|
131
|
résultat net: bénéfice
|
131
|
perte nette
|
139
|
résultat net : perte
|
14
|
plus valus de réévaluations et provisions
réglementé.
|
106
|
Ecarts de Réévaluation
|
15
|
Provisions réglementées et fonds
assimilées
|
15
|
Subvention d'équipement
|
14
|
subvention d'investissement
|
16
|
Emprunts et dettes à long terme
|
16
|
emprunts et dettes assimilées
|
17
|
emprunts et dettes à Moyen Terme
|
|
|
18
|
Provisions pour charges et pertes
|
19
|
provisions financières pour risques & charges
|
|
no prévu
|
17
|
crédit-bail
|
|
CLASSE 2
|
|
CLASSE 2
|
20
|
immobilisations incorporelles
|
21
|
immobilisation incorporelles
|
21
|
Terrains
|
22
|
terrains
|
22
|
Autres immobilisations corporelles
|
23
|
Bâtiments, installations, techniques et agencements
|
23
|
Autres immobilisations corporelles en cours
|
239
|
Bâtiments, installation, techniques en cours
|
249
|
Matériels en cours
|
24
|
Avances et acomptes sur demandes d'immobile.
|
25
|
Avance et acompte versés sur immobilisation
|
25
|
titres et valeurs engagées à plus d'un an
|
26
|
titres de participation
|
26
|
prêts et Autres créances longs terme
|
27
|
Autres immobilisations financières
|
27
|
prêts et autres créances à moyen terme
|
28
|
Amortissements et provisions pour d
|
28
|
Amortissements
|
|
dépréciation de comptes de la classe 2
|
29
|
Provisions pour dépréciation
|
|
CLASSE 3
|
|
CLASSE 3
|
78
30
|
Marchandises
|
31
|
Marchandises
|
31
|
Matières et fourniture
|
32
|
Matières premières et fournitures liées
|
32
|
Emballage Commerciaux
|
335
|
Emballages
|
33
|
Produits semi-ouvrés
|
37
|
Produits intermédiaires et résiduels
|
34
|
Produits finis
|
36
|
produits finis
|
35
|
Produits et travaux en cours
|
34
|
produits en cours
|
36
|
Stocks à l'extérieur
|
38
|
stocks en cours de route, en consignation ou en
dépôt
|
37
38
39
|
Frais accessoires d'achat
Provisions pour dépréciation des comptes
Achats
|
61
|
transports
|
62
|
services extérieurs A
|
39
|
Dépréciations des stocks
|
601
|
Achats de Marchandises
|
602
|
Achats de Matières Premiers
|
608
|
Achats d'emballages
|
|
CLASSE 4
|
|
CLASSE 4
|
40
41
|
Fournisseurs
Clients
|
40
|
fournisseurs et comptes rattachés
|
481
|
fournisseurs d'investissements
|
41
|
clients et comptes rattachés
|
485
|
créances sur cessions d'immobilisation
|
42
|
Personnels
|
42
|
personnel
|
43
|
Etat
|
44
|
Etat et collectivités Publiques
|
44
|
propriétaires et associes
|
46
104
109
|
Associés et groupe
|
compte de l'exploitant
|
actionnaires, capital souscrit, non appelé
|
45
|
sociétés Apparentées
|
181
|
Dettes liées à des participations
|
46
|
créditeurs et débiteurs divers
|
43
|
organismes sociaux
|
47
48
|
Régularisations
Provisions pour dépréciation de compte
|
47
47
49
|
Débiteurs et créditeurs divers Débiteurs et
créditeurs divers Dépréciations et Risques
provisionnés de tiers
|
|
CLASSE 5
|
|
CLASSE 5
|
50
|
Emprunts a moins d'un an
|
56
|
Banques, crédits de trésorerie et d'escompte
|
51
|
Effets a moins d'un an
|
47
|
Débiteurs et créditeurs divers
|
52
|
Titres a court terme
|
50
|
Titres de placement
|
53
|
effets et Warrants à payer
|
402
|
Fournisseurs, Effets à payer
|
54
|
Effets et Warrants à recevoir
|
412
|
Clients, effet à recevoir en portefeuille
|
55
|
Chèques, coupons à encaisser
|
51
|
Valeurs à encaisser
|
56
|
Banques et institution financières
|
52
|
Banques
|
53
|
Etablissements financiers et assimilés
|
56
|
Banques, crédit de trésorerie et d'escompte
|
79
57
58
|
Caisse
|
57
|
Caisse
|
58
|
Régie d'avances accréditifs et virements
internes
|
Provisions pour dépréciation de comptes de la
classe5
|
59
|
Dépréciations et Risques provisionnés
|
|
CLASSE 6
|
|
CLASSE 6
|
60
|
stocks vendus
|
6031
|
variation des stocks de Marchandises
|
61
|
Matières et fournitures consommées
|
6032
|
Variation de stocks matière première
|
604
|
Achats stockés de matières et fourniture
|
605
|
Autres Achats
|
62
|
Transport consommées
|
61
|
transports
|
63
64
|
Autres services consommée
|
62
|
Service extérieur A
|
63
|
Service extérieur B
|
Charges et perte Divers
|
625
|
primes d'assurance
|
635
|
Cotisations
|
647
|
pénalités et amendes fiscales
|
65
|
Autres charges
|
83
|
Charges H.A.O
|
65
|
charges du personnel
|
66
|
Charges de personnel
|
66
|
Contributions et taxes
|
64
|
Impôts et taxes
|
67
|
Intérêts à payer
|
67
|
Frais financiers et charges assimilées
|
68
69
|
Dotations aux provisions et Amortissement produits et services
reçus d'autres établissements
|
659
|
Charges provisionnées d'exploitation
|
679
|
Charges Provisionnées financières
|
68
|
Dotations aux amortissements
|
69
|
Dotations aux provisions
|
|
non prévus
|
|
CLASSE 7
|
|
CLASSE 7
|
70
71
72
73
|
Vente de Marchandises
|
701
|
Ventes de Marchandises
|
704
|
Ventes de produits Résiduels
|
Production Vendues
|
702
73
72
78
75
84
71
|
Ventes de produits finis
|
productions stockées
|
Variations des stocks de biens et services produits.
|
Tavaux faits par l'agent économique
|
Productions immobilisées
|
pour lui-même, charges étalée et transfert de
charges
|
Transferts de charges
|
74
|
Produits et profit Divers
|
Autres produits
|
produits H.A.O
|
76
|
subvention d'exploitation et hors exploitation
|
subvention d'exploitation
|
77
|
Intérêts et dividendes Reçus
|
77
|
Revenus Financiers et produits assimilées
|
779
|
Reprises de charges provisionnées financiers
|
80
|
|
791
|
Reprises de charges provisionnées d'exploitation
|
797
|
Reprises de provisions financières
|
798
|
Reprises d'amortissements
|
79
|
produits et services céder à d'autres ETS
|
|
no prévu
|
|
CLASSE 8
|
|
CLASSE 8
|
80
|
Marge brute
|
1321
1322
|
Marge brute sur marchandises Marge brute sur Matières
Première
|
81
|
Valeur Ajoutée
|
133
|
Valeur ajoutée
|
82
|
Résultat brute d'exploitation &H.E
|
|
non prévus
|
83
|
Résultat net d'exploitation & H.E
|
135
136
|
Résultat 'exploitation
|
Résultat financier
|
84
|
Résultat sur cession d'immobilisation
|
812 654 82 754
|
Immobilisation corporelles
|
Valeur comptable des cessions courantes d'immobile.
|
Produits des cessions d'immobilisation
|
produits des cessions courantes d'immobilisation
|
85
|
Résultats avant contribution sur les résultats
|
137
|
Résultats des activités ordinaires
|
|
professionnels et locatifs
|
138
|
Résultat H.A.O
|
86
|
contributions sur les résultats professionnelles et
locatifs
|
89
|
Impôts sur le Résultat
|
87
|
Résultat net de la période
|
|
non prévus
|
88
|
mouvements des amortissements
|
|
non prévus
|
Source : tableau fait par nous-mêmes
81
SECTION 2 : BASCULEMENT DE COMPTABILITE GECAMINES DU
PCGC AU
SYSCOHADA AU 31/12/2013).
La GECAMINES est parmi les premières
sociétés Congolais qui ont initié des
programmes de formation pour préparer une meilleure mise en place du
nouveau système. Selon M. André foko, membre de la CPCC, la
Gécamines qui signe des contrats de partenariat avec des entreprises
étrangères, appliquant évidemment ce processus,
procède à la transformation de leur plan en IFRS. Pourquoi donc
ne pas en tenir directement compte et se soumettre aux IFRS sans avoir à
repasser la manière de gérer». Effectivement, la GECAMINES,
qui se charge exclusivement de l'exploitation minière dont les revenus
contribue favorablement, a déjà été
confrontée à ces normes à l'occasion de ses transactions
avec des entreprises étrangères
Toutes les entreprises congolaises doivent passer par
l'étape du basculement de leurs états financiers, de
l'année 2013 du PCGC au SYSCOHADA, pour aboutir à des soldes de
réouverture, en Janvier 2014, conformes à ceux du nouveau
système comptable. Cette étape permettra le respect du principe
de comparabilité des exercices.
Le basculement assure une meilleure comparabilité dans
le temps et dans l'espace des situations financières.
Il est nécessaire de faire des arbitrages comptables,
pour des raisons de non concordances des nouveaux concepts apportés par
les nouvelles normes internationales avec les considérations
commerciales ou fiscales.
Ainsi, nous disons que le PCGC avait émis une
réserve relativement mineure sur deux faiblesses du système de
contrôle interne et la mise à jour de manuel de procédures
comptables.
Ces autres observations portent sur :
? Les schémas de comptabilisation des opérations
de production, de ventes et d'achats ;
? Le traitement des opérations spécifiques au
Plan Comptable Général Congolais,
? La migration informatique.
? Procéder au test du nouveau système comptable
OHADA mis en place ;
Cette balance doit être adapté sur base d'un
logiciel multi système ou plutôt multi-plan, on procède
à l'enregistrement des écritures de transfert des comptes du Plan
Comptable Générale Congolais à ceux du système
comptable OHADA d'où les écritures suivantes montre le
basculement du PCGC vers l'OHADA.
82
JOURNALISATION DU BASCULEMENT DES COMPTES DU PCGC
VERS
L'OHADA
N°CPTE
|
COMPTES
|
LIBELLE
|
MONTANT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
1
|
104000
|
|
Capital appelé à
|
2905389378
|
2905389378
|
|
101300
|
capital souscrit appelé versé
|
2
|
129000
|
|
Report à nouveau
|
530074803
|
530074803
|
|
121000
|
à Report à nouveau
|
3
|
13900
|
|
Résultat net : perte
|
181941164
|
181941164
|
|
1309
|
à Résultat de l'exercice
|
4
|
140000
|
|
Plus value de réévaluation
|
309737571
|
309737571
|
|
1061
|
à écarts de réévaluation
|
5
|
166100
|
|
Emprunt et dette à CT
|
39369324
|
|
|
165200
|
à Emprunt et dette assimilée
|
|
39369324
|
6
|
176101
|
|
Garantie locative
|
284326272
|
|
|
165200
|
à cautionnement reçu
|
|
284326272
|
7
|
17900
|
|
partie d'emprunt à moins
d'un an
|
12805524
|
|
|
16200
|
à Emprunt et dette auprès des ETS
|
|
12805524
|
8
|
181001
|
|
Provisions pour charges et perte
|
154028682
|
|
|
197100
|
à provisions pour risque et change
|
|
154028682
|
9
|
18900
|
|
Partie de provision à moins d'un an
|
30851223
|
|
|
19200
|
à provisions a moins d'un an
|
|
30851223
|
10
|
21301
|
|
concessions miniers
|
214000000
|
|
|
20101
|
à concessions miniers
|
|
214000000
|
11
|
22301
|
|
Terrains
|
27697545
|
|
|
211301
|
à Terrains
|
|
27697545
|
12
|
231345
|
|
Autres actifs immobilisée
|
1030249262
|
|
|
221301
|
à autres immobilisation
Corp.
|
|
1030249262
|
13
|
2395520
|
|
Actifs immobilisée en cours
|
47218844
|
|
|
23000
|
à immob. en cours
|
|
47218844
|
14
|
25900
|
|
avance sur commande
d'immob.
|
15973470
|
|
|
24000
|
à avance sur actif immob.
|
|
15973470
|
15
|
26800
|
|
titres de participations
|
1924613277
|
|
|
25100
|
à titre de participation
|
|
1924613277
|
16
|
27260
|
|
Immobilisation financières
|
5451020
|
|
|
26000
|
A prêts à LT
|
|
5451020
|
17
|
27200
|
|
Prêts et créance à moins
|
33274543
|
|
83
|
|
|
d'un an
|
|
|
|
27900
|
à prêts à moins d'un an
|
|
33274543
|
18
|
275100
|
|
Prêts et créance non
commerciale
|
33272117
|
|
|
27610
|
à prêts à MT
|
|
33272117
|
19
|
283103
|
|
amort.des autres
immobilisée
|
757225604
|
|
|
281003
|
à Amort.des actifs immob.
|
|
757225604
|
20
|
283103
|
|
amort.des autres
immobilisée
|
962081
|
|
|
281003
|
à amort.des actifs immob. Encours
|
|
962081
|
21
|
32100
|
|
Matières premières
|
128138553
|
|
|
31100
|
à Matières première
|
|
128138553
|
22
|
35000
|
|
production intermédiaire
|
100033209
|
|
|
33000
|
à produit semi-ouvrée
|
|
100033209
|
23
|
36100
|
|
produit fini
|
29313533
|
|
|
34000
|
à produits finis
|
|
29313533
|
24
|
37100
|
|
production en cours
|
2554827
|
|
|
35000
|
à produits et travaux en
cours
|
|
2554827
|
25
|
381000
|
|
Stocks en cours de route
|
1516945
|
|
|
36000
|
à stocks à l'extérieur
|
|
1516945
|
26
|
38100
|
|
Prov. pour dépréciation de stocks
|
1516945
|
|
|
39200
|
à dépréciation de stocks
|
|
1516945
|
27
|
40100
|
|
Fournisseur
|
390275481
|
|
|
401100
|
à Fournisseurs
|
|
390275481
|
28
|
40900
|
|
fournisseur acompte versé
|
8317385
|
|
|
40900
|
à fournisseurs acompte
|
|
8317385
|
29
|
4111
|
|
Clients commerciale
|
92233472
|
|
|
41101
|
à client commerciale
|
|
92233472
|
30
|
4112
|
|
autres clients
|
81564144
|
|
|
41102
|
à autres clients
|
|
81564144
|
31
|
4130
|
|
Clients avances
|
2663092
|
|
|
41910
|
à clients acomptes
|
|
2663092
|
32
|
4210
|
|
personnel due
|
54395194
|
|
|
42200
|
à personnel acompte
|
|
54395194
|
33
|
4260
|
|
Personnel avances
|
37957666
|
|
|
4290
|
à personnel acompte
|
|
37957666
|
34
|
43
|
|
ETAT
|
376838338
|
|
|
44
|
à ETAT
|
|
376838338
|
35
|
4650
|
|
Associés dividendes à payé
|
68629779
|
|
|
44500
|
à Etat ses dividendes
|
|
68629779
|
84
36
|
46400
|
|
Créditeurs divers
|
111784239
|
|
|
43180
|
à organisme national
|
|
111784239
|
37
|
47110
|
|
Débiteurs divers
|
196832900
|
|
|
47130
|
à autres régularisations
d'actif
|
|
196832900
|
38
|
47120
|
|
produit à recevoir
|
111784238
|
|
|
47600
|
à charges constaté
d'avance
|
|
111784238
|
39
|
50300
|
|
Emprunt et dette à CT
|
13279065
|
|
|
56100
|
à crédit de trésorerie
|
|
13279065
|
40
|
53300
|
|
Effets et warrant à payer
|
7069000
|
|
|
40200
|
à Fournisseurs effet à payer
|
|
7069000
|
41
|
47700
|
|
Produits constaté d'avance
|
196832900
|
|
|
47010
|
à produits constaté
d'avance
|
|
196832900
|
42
|
272800
|
|
Prêts et créances non
commerciale
|
105262
|
|
|
51600
|
à prêts à moins d'un an
|
|
105262
|
43
|
52110
|
|
Banque et institution
financière
|
17916794
|
|
|
56200
|
à banque
|
|
17916794
|
44
|
562001
|
|
Banque de crédit
|
64292867
|
|
|
521101
|
à banque et créditfinancière
|
|
64292867
|
45
|
57110
|
|
caisse principale
|
687961
|
|
|
57000
|
à caisse siège sociale
|
|
687961
|
46
|
602100
|
|
Consommation MP
|
93832466
|
|
|
61000
|
à matières et fourniture
cons.
|
|
93832466
|
47
|
618100
|
|
Transport
|
10062243
|
|
|
62300
|
à transport consommée
|
|
10062243
|
48
|
62280
|
|
Service extérieur B
|
209544139
|
|
|
63000
|
à autres services
consommées
|
|
209544139
|
49
|
65110
|
|
Autres charges
|
101790397
|
|
|
64700
|
à charges et perte divers
|
|
101790397
|
50
|
646400
|
|
impôt& taxes
|
115619844
|
|
|
661100
|
à contribution et taxe
|
|
115619844
|
51
|
66110
|
|
Appointement salaire et
commis
|
38715628
|
|
|
65100
|
à rémunération et
appointement
|
|
38715628
|
52
|
67450
|
|
Intérêts bancaires
|
28335525
|
|
|
67300
|
à intérêt payer
|
|
28335525
|
53
|
68130
|
|
Dotation aux
|
33211517
|
|
85
|
|
|
amortissements
|
|
|
|
68000
|
à dotation aux
amortissements
|
|
33211517
|
54
|
68120
|
|
Dotation aux provisions et amorti.
|
193375418
|
|
|
69001
|
à dotation aux provisions
|
|
193375418
|
55
|
71000
|
|
Production vendu
|
336188323
|
|
|
70200
|
à vente de produits finis
|
|
336188323
|
56
|
73600
|
|
variation de stocks produits fini
|
6560994
|
|
|
724
|
à production stockées
|
|
6560994
|
57
|
73100
|
|
Travaux fait par l'agent
économiques
|
49810745
|
|
|
72200
|
à production immobilisée
|
|
49810745
|
58
|
7491
|
|
Produits et profit divers
|
242490511
|
|
|
758200
|
à autres produits
|
|
242490511
|
59
|
77000
|
|
Intérêts de prêts
|
123889
|
|
|
77100
|
à revenu financière
|
|
123889
|
60
|
78200
|
|
Reprises sur provision
|
12345833
|
|
|
79700
|
à Reprise sur provisions
|
|
12345833
|
61
|
78200
|
|
Reprises sur provision
|
1685858
|
|
|
79700
|
à Reprise sur provisions
|
|
1685858
|
62
|
84000
|
|
Résultat sur cession
d'immobilisation
|
7125053
|
|
|
82000
|
à valeurs comptable des
immobs.
|
|
7125053
|
63
|
81000
|
|
Valeur comptable
d'immobilisation
|
181277958
|
|
|
84000
|
à Résultat s/cession
d'immob.
|
|
181277958
|
|
D
|
C
|
TOTAL GENERAL
|
12297091834
|
12297091834
|
Source : tableau fait par nous-mêmes sur base de la
balance.
86
Section 3 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DE
CLOTURE 2013
III.1 LE BILAN SELON LE SYSCOHADA
Apres le basculement de comptes des états financiers du
PCGC vers l'OHADA, nous passons aux états financiers selon le
système comptable OHADA.
BILAN SELON LE SYSCOHADA AU
31/12/2013:L'ACTIF
ACTIF BILAN COMPTABLE SELON LE SYSCOHADA AU 31/12/2013
|
Réf
|
N°
|
ACTIF IMMOBILISEE
|
V.B
|
A&P
|
V.N.C
|
AA
|
|
IMMOBILISATION INCORPORELLE
|
|
|
|
AX
|
21301
|
Concession
|
214000000
|
|
214000000
|
|
|
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
|
|
|
|
AD
|
22200
|
Terrain
|
27697545
|
|
27697545
|
AI
|
24410
|
Autres actif immobilisée
|
1787474866
|
757225604
|
1030249262
|
|
23950
|
Actif immobilisée en cours
|
48180925
|
962081
|
47218844
|
AM
|
25900
|
Avance sur actif immobilisée
|
16842935
|
869465
|
15973470
|
|
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
|
|
|
|
26800
|
Titres de participation
|
1943418380
|
18805103
|
1924613277
|
AN
|
27260
|
Prêts et créances non
commerciale
|
38725563
|
|
38725563
|
|
27200
|
A moins d'un an 33272117
|
|
|
|
AQ
|
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
|
4076340214
|
777862253
|
3298477961
|
AR
|
|
ACTIF CIRCULANTS H.A.O
|
|
|
|
AS
|
|
Créances sur cessions
d'immobilisation
|
|
|
|
AZ
|
|
STOCKS
|
|
|
|
BA
|
32100
|
matières premières
|
128138553
|
63124782
|
65013771
|
|
35000
|
Production intermédiaire
|
100033209
|
|
100033209
|
BB
|
36100
|
Produits finis
|
29313533
|
|
29313533
|
BC
|
37100
|
produit en cours
|
2554827
|
|
2554827
|
BD
|
38100
|
Stocks en cours de route
|
3064412
|
1516945
|
1547467
|
|
|
TOTAL STOCKS
|
263104534
|
64641727
|
198462807
|
|
40900
|
Fournisseurs Avances versées
|
8317385
|
3766858
|
4550527
|
|
4111
|
clients Commercial
|
92233472
|
52726429
|
39507043
|
|
4112
|
Autres Clients
|
81564144
|
16353013
|
65211131
|
BF
|
42190
|
Personnels Avances
|
37957666
|
|
37957666
|
BI
|
44130
|
Etat
|
112086850
|
|
112086850
|
|
4650
|
Associés dividende à payé
|
|
|
|
|
47510
|
Charges constaté d'avances
|
265567941
|
15682657
|
249885284
|
|
|
TOTAL CREANCES
|
597727458
|
88528957
|
509198501
|
|
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
|
860831992
|
153170684
|
707661308
|
87
|
|
TRESORERIE-ACTIF
|
|
|
|
BK
|
52110
|
Banques
|
17916794
|
17916794
|
17916794
|
BS
|
53100
|
Caisse, Siège social
|
687961
|
687961
|
687961
|
BT
|
|
TOTAL TRESORERIE - ACTIF (III)
|
18604755
|
18604755
|
18604755
|
BU
|
|
TOTAL GENERAL
|
4955776961
|
931032937
|
4024744024
|
Source : tableau fait par nous-mêmes
PASSIF
|
|
PASSIF
|
MONTANT
|
Réf
|
N°
|
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
|
|
|
10130
|
Capital Souscrit, appelé, versés, non amorti
|
2905389378
|
|
1061
|
Ecarts de réévaluations
|
309737571
|
|
12900
|
Report à Nouveau
|
-530074803
|
|
13100
|
Résultât Net
|
-181941164
|
|
|
AUTRES CAPITAUX PROPRES
|
|
|
14110
|
Subventions d'investissement
|
|
|
15110
|
Provisions réglementées et Fonds ass
|
23311488
|
|
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
|
2526422470
|
|
|
DETTES FINANCIERES ET ASSIMILEES
|
|
|
16100
|
Emprunts et dettes assimilées
|
323695596
|
|
|
A moins d'un an 12805524
|
|
|
19209
|
Provisions Financières pour Risques&ch.
|
154028682
|
|
19210
|
A moins d'un an 30851223
|
|
|
|
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
|
477724278
|
|
|
TOTAL RESSSOURCES STABLES (I+II)
|
3004146748
|
|
|
PASSIF CIRCULANTS
|
|
|
40100
|
Fournisseur ordinaire
|
390275481
|
|
40210
|
Fournisseur Effet à Payé
|
7069000
|
|
41900
|
Clients acomptes versé
|
2663092
|
|
42200
|
Personnel due
|
54395194
|
|
43210
|
Organismes sociaux
|
376838338
|
|
44101
|
Etat
|
23311488
|
|
47210
|
Versements restant à effectuer
|
111784239
|
|
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
|
943025344
|
|
|
TRESORERIE-PASSIF
|
|
|
52600
|
Banques (S.C)
|
64292867
|
|
56100
|
Banques, Crédit de Trésorerie et d'escompte
|
13279065
|
|
|
TOTAL TRESORERIE - PASSIF (IV)
|
77571932
|
|
|
TOTAL-ECART DE CONVERSION PASSIF
|
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
4024744024
|
88
SOURCE : Tableau fait par nous-mêmes
FINALITES DU BASCULEMENT DU BILAN
Notre finalité dans le basculement du bilan de la
Gécamines SARL est d'élabores :
? Le bilan comptable en syscohada, généralement
détaillé, utilisé par les responsables de l'entreprise
pour différentes analyses internes.
? Le bilan comptable officiel, destiné aux
contrôleurs de la comptabilité (auditeurs et commissaires aux
comptes) et aux actionnaires (et plus généralement aux tiers);
? Le bilan fiscal, qui sert à déterminer le
bénéfice imposable.
Pour limiter le coût administratif, les entreprises
cherchent à faire converger le bilan fiscal et comptable mais c'est de
moins en moins possible. L'optimisation fiscale ne recherche pas en effet
à obtenir automatiquement une représentation juste aux yeux des
tiers de la valeur et du résultat de l'entreprise. Le bilan est
constitué du cumul des écritures réalisées depuis
la création de l'entreprise.
89
COMPTE DE RESULTAT AU 31/12/2013 : LES
CHARGES
Réf
|
I.
|
ACTIVITE D'EXPLOITATION
|
MONTANT
|
RA
|
60200
|
Achats de Marchandises
|
93832466
|
RB
|
60320
|
Variation de stocks de M.P
|
354937909
|
|
|
|
|
|
|
|
448770375
|
RH
|
60330
|
Variation des stocks des Autre
Approvisionnement.
|
0
|
RE
|
60410
|
Achats stockées de Matières & F.cons
|
0
|
|
60510
|
Autres Achats
|
0
|
RI
|
61100
|
Transports
|
10062243
|
RJ
|
62100
|
service extérieur A
|
209544139
|
RJ
|
63110
|
Service extérieur B
|
4140607
|
RK
|
64410
|
Impôts et Taxes
|
38715628
|
RL
|
65100
|
Autres Charges
|
101790397
|
RP
|
66200
|
Charges de personnels
|
115619844
|
RS
|
68200
|
Dotation aux amortissements
|
33211517
|
RS
|
69100
|
Dotation aux Provisions
|
193375418
|
RW
|
|
TOTAL DES CHARGES
D'EXPLOITATION
|
1155230168
|
|
II.
|
ACTIVITE FINANCIERE
|
|
SC
|
67600
|
Intérêt d'emprunt
|
28335525
|
SD
|
67900
|
Dotation & Provision Financière
|
|
SF
|
|
TOTAL DES CHARGES FINANCIERES
|
28335525
|
|
|
|
|
SH
|
|
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
|
|
|
III.
|
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)
|
|
|
SL
|
81000
|
Valeur comptable d'immobilisation
|
181277958
|
SO
|
|
TOTA DES C.H.O
|
181277958
|
|
87420
|
Participation de travailleurs
|
|
SQ
|
89410
|
Impôts sur le Résultat
|
663205
|
SR
|
13100
|
RESULTAT:BENEFICE
|
|
ST
|
|
TOTAL GENERAL DES CHARGES
|
1365506856
|
Tableau fait par nous-mêmes
Pour déterminer l'impôt sur le résultat,
il faut de déterminer, de prime à bord, le résultat fiscal
sur lequel on applique le taux de 40.
90
COMPTE DE RESULTAT : LES PRODUITS
Réf
|
I.
|
ACTIVITE D'EXPLOITATION
|
MONTANT
|
TA
|
70200
|
Ventes de Produits finis
|
336188323
|
TB
|
72200
|
Production immobilisée
|
49810745
|
TD
|
73600
|
variations de stocks produits finis
|
-6560994
|
|
|
1322 M.B/M/P
|
-69332301
|
|
13220
|
M.B sur Matières Première
|
-69332301
|
TL
|
75200
|
Autres produits
|
242490511
|
|
|
13310 V.A
|
-191094804
|
RQ
|
13410
|
Excédent brute d'exploitation
|
-306714648
|
RQ
|
13410
|
Excédent brute d'exploitation
|
-306714648
|
TT
|
78700
|
Transfert de charges
|
12345833
|
TS
|
79100
|
Reprises de Provisions
|
1685858
|
|
|
135 RESULTAT D'EXPLOITATION
|
-132519056
|
|
|
TOTAL PRODUIT D'EXPLOITATION
|
635960276
|
|
II.
|
ACTIVITE FINANCIERE
|
|
UC
|
77100
|
Intérêt de prêts
|
123889
|
UF
|
|
TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS
|
123889
|
UG
|
|
136 RESULTAT FINANCIERS
|
-28211636
|
UH
|
|
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
|
636084165
|
UI
|
|
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES
|
-160730692
|
|
III.
|
HORS ACTIVITES ORDINAIRES
|
|
UL
|
82200
|
valeurs comptables des immobilisations
|
7125053
|
|
88440
|
Subvention d'équilibre
|
|
UO
|
|
TOTAL DES PRODUITS H.A.O
|
7125053
|
UP
|
|
138 R.H.A.O
|
-21210472
|
|
|
RESULTAT NET AVANT IMPOT
|
-181941164
|
|
13900
|
RESULTAT : Perte
|
-181941164
|
|
|
TOTAL GENERAL DES PRODUITS
|
1365506856
|
Source : tableau fait par nous-mêmes sur base de Tableau de
basculement Nous disons que le résultat net avant impôt correspond
à :
Résultat d'exploitation (RE) +résultat
financier(RF) + résultat HAO (RHAO). Il convient de rappeler que le
résultat liés aux activités ordinaires (RAO) correspond
à :
Résultat d'exploitation + Résultat financier ainsi,
le RAO généré au cours de l'exercice a une perte net
d'exploitation là il n'ya pas moyen de calculée l'impôt.
91
Nous avons basculée le tableau de formation de
résultat enfin de le transposée en compte de résultat
selon le système comptable OHADA ainsi donc« C'est un tableau qui
constitue l'historique de l'activité de l'entreprise au cours d'un
exercice donnée »
Le compte de résultat est l'image de la performance de
l'entreprise. Il répertorie les charges et les produits des
opérations : d'exploitation, financières et hors activité
ordinaire et sert à déterminer le résultat de
l'année en comparant les charges et les produits d'un exercice ou d'une
période donnée.
a. Les charges et les produits :
Les produits sont les ressources générées
par l'activité de l'entreprise, essentiellement ses ventes en
état, productions vendus et prestations de services.
Les charges d'un exercice sont les consommations
nécessaires pour réaliser l'activité, à ne pas
confondre avec dépenses décaissées.
92
CRITIQUE ET SUGGESTION
CRITIQUE
Pour soulever les obstacles prévus dans cette
démarches, comme, les difficultés dans l'application de certaines
normes, la complexité du référentiel des normes,
l'identification des différences, il est recommandé d'adopter une
approche méthodologique sur deux étapes ; l'accompagnement et le
basculement.
Pour cela la GECAMINES SARL a préconisée une
démarche rationnelle en terme de ce passage, constitué par :
1. la formation des ses personnels mais les autres ne sont
pas encore adapté à la nouvelle référentiel.
2. la mise en place d'une application sur le logiciel Oracle
qui peut s'adapter plus facilement au changement dans le système
informatique.
3. les retraitements, mais qui ne se feront qu'une fois les
tableaux assurant les passages PCGC vers le SYSCOHADA, ne présentent
plus d'incohérences de fond et de forme.
Durant mes 30 jours de stage pratique à la GECAMINES
SA, je me suis aperçue que celle-ci était une unité
très active et que l'ensemble du personnel concerné par le
basculement, a été mis à jours avec le nouveau
système depuis déjà deux ans et qu'il n'attendait que son
adoption pour prouver ses compétences et sa capacité d'agir pour
affronter ce changement.
SUGGESTION
? FAIRE VITE : ça implique le
retraitement dés maintenant du bilan d'ouverture 2013, avec
l'application des règles de comparabilité et le déposer
avant le 30 AVRIL
? FAIRE BIEN : c`est à dire soit on a
les compétences à notre niveau si non on a recours aux
compétences extérieures existantes sur le marché ; ceci
par la formation du personnel, à commencer par les dirigeants pour la
prise de conscience des difficultés que vont rencontrer les
entreprise.
Pour cela je conseillerai l'ensemble des entreprises de la
République démocratique du Congo à prendre en exemple la
GECAMINES SARL et la suivre dans sa démarche dans la cadre de l'adoption
du nouveau Système Comptable Financier
93
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivée au terme de notre travail
intitulé « L'analyse critique sur le basculement en OHADA d'une
entreprise publique transformée en société commerciale
» (cas de la Gécamines), repose dans le souci de maitriser ce
nouveau référentiel (SYSCOHADA) Par rapport au P.C.G.C.
Hormis, l'introduction et conclusion générale Ce
travail comporte trois chapitres :
? Le premier chapitre définit les concepts de base et
donne la théorie sur le plan comptable générale congolais
et le SYSCOHADA.
? Le deuxième chapitre présente la
générale de carrières et des mines GECAMINES S.A en
sigle.
? Le troisième chapitre porte sur l'analyse critique de
basculement de la GECAMINES S.A en OHADA.
Dans ce chapitre nous trouvons que le métier de
comptable évolue, on parle aujourd'hui de traitement de l'information
financière et non plus seulement de débit/crédit, tout en
conservant les mécanismes comptables et financiers de bases qui en
demeurent.
L'installation du nouveau système comptable financier
constitue un véritable défit pour la RDC qui doit agir vite et
bien pour réussir le passage du PCGC au SYSCOHADA.
I FAIRE VITE : ça implique le
retraitement dès maintenant du bilan d'ouverture 2013, avec
l'application des règles de comparabilité et le déposer
avant le 30 AVRIL.
II FAIRE BIEN : c`est à dire soit on a
les compétences à notre niveau si non on a recours aux
compétences extérieures existantes sur le marché ; ceci
par la formation du personnel, à commencer par les dirigeants pour la
prise de conscience des difficultés que vont rencontrer les
entreprise.
Pour soulever les obstacles prévus dans cette
démarches, comme, les difficultés dans l'application de certaines
normes, la complexité du référentiel des normes,
l'identification des différences, il est recommandé d'adopter une
approche méthodologique sur deux étapes ; l'accompagnement et le
basculement.
Pour cela la GECAMINES a préconisée une
démarche rationnelle en terme de ce passage, constitué par :
1. la formation.
2. la mise en place d'une application sur environnement
Oracle qui peut s'adapter plus facilement au changement dans le
système.
3. les retraitements, mais qui ne se feront qu'une fois les
tableaux assurant les passages PCGC vers L'OHADA, ne présentent plus
d'incohérences de fond et de forme.
94
Durant mes 30 jours de stage pratique à la GECAMINES
SARL, je me suis aperçue que celle-ci était une unité
très active et que l'ensemble du personnel concerné par le
basculement, a été mis à jours avec le nouveau
système depuis déjà deux ans et qu'il n'attendait que son
adoption pour prouver ses compétences et sa capacité d'agir pour
affronter ce changement.
Pour cela je conseillerai l'ensemble des entreprises congolais
a prendre en exemple la GECAMINES SA et la suivre dans sa démarche dans
le cadre de l'adoption du nouveau Système Comptable Financier.
Ce travail, étant une oeuvre humaine, comporte
cependant certaines imperfections raison pour laquelle toutes les remarques
seront les bienvenues pour sa perfection.
95
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE
1. CHEVALER J., et LOSHARRD, L., instruction
à la recherche en science sociale, éd. DALLOZ,
paris,
2. GRAWITZ, M, méthodes des sciences
sociales, éd, Dalloz, Paris 1986
3. MUYUMBA, étude des modifications
introduites par les autorités de la 3èmes république du
Congo et leurs impact sur la maximisation de recettes fiscales de
l'état, Paris 1971 § 25
4. CPCC, le basculement PCGC par rapport au système
comptable OHADA éd. Août 2011
5. Le basculement PCGC au système comptable OHADA
6. ANDRE FOKO TOMENA, du système
comptable congolais au système comptable OHADA éd.2012
7. MWALABA KASANGANA la codification du plan
éd. UNILU L'shi 2010
8. L'Acte uniforme de la comptable article.
9. Plan comptable Général Congolais VERHULST
1996
10. P. Alphonse VERHULST, comptabilité
élémentaire, éd.1996
11 .Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo 2011
NOTE DE COURS
12 Professeur NGINDU MUSHETE, notes
des cours de méthode de recherche scientifique,
CUM/UNILU, 2000-2001.
13 LWANDU Tshilenyo, cours d'analyse des états financiers,
I.S.S G3 SCOFI 2012-2013
14 LWANDU Tshilenyo, Cours de comptabilité
générale, I.S.S, G3 SCOFI 20102011
MEMOIRE ET T.F.C
15. MOHAMED DEEN .TOURE, (( normes internationale et les
SYSCOHADA, mémoire de licencié en science économique
».
16. KASOYA KAMBERE (( comparaison de système comptable
congolais et LE SYSCOHADA », Mémoire de licence de l'année
2009-2010
96
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE 1
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1
2. ETAT DE LA QUESTION 2
3. PROBLEMATIQUE 3
4. HYPOTHESE 3
5. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 4
5.1 METHODES 4
Méthode analytique 4
Méthode comparative 4
5.2 TECHNIQUES 5
6. DELIMITATION DU SUJET 5
7. DIVISION DU TRAVAIL 6
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES 7
SECTION I : DEFINITION DE CONCEPTS DE BASES 7
I.1.ANALYSE 7
II. LA COMPTABILITE : 7
ANALYSE CRITIQUE 13
CHANGEMENT DE METHODES COMPTABLES : 14
II. Le basculement : 14
SECTION II : APPROCHE THEORIQUE SUR LE PCGC ET L'OHADA 15
CONVERGENCES ENTRE LE PCGC ET LE SYSCOHADA 15
DIVERGENCES ENTRE LE PCGC ET LE SYSCOHADA 16
REGLEMENTATION COMPTABLE 21
DISPOSITION GENERALE ET TECHNIQUE DU PLAN COMPTABLE. 24
METHODES D'EVALUATION. 26
PLAN COMPTABLE. Erreur ! Signet non
défini.
PRESENTATION DE PLAN COMPTABLE GENERAL CONGOLAIS ET DU PLAN
COMPTABLE OHADA. 27
Classe 1. FONDS PROPRES DL et MT (PCGC 27
Classe 2. VALEURES IMMOBILISEES 27
Classe 3. VALEURES D'EXPLOITATIONS 28
Classe 4.VALEURES REALISABLES 28
Classe 5. VALEURESDISPONIBLES 29
Classe 6. CHARGES ET PERTES DIVERSES 29
Classe 7. PRODUITS ET PROFITS DIVERS 30
97
Classe 8. COMPTES DE GESTIONS 30
Classe 9 : COMPTES ANALYTIQUES D'EXPLOITATIONS 30
Classe 0 : COMPTES SPECIAUX. 31
b) Plan comptable OHADA 31
Classe 1. COMPTES DES RESSOURCES DURABLES 31
Classe 2. ACTIF IMMOBILISEES 31
Classe 3. COMPTE DES STOCKS 32
Classe 4. COMPTES DE TIERS 32
Classe 5. COMPTES DE TRESORERIE 33
Classe 6. COMPTES DE CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 33
Classe 7. COMPTES DE PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 34
Classe 8. COMPTES DES AUTRES CHARGES ET DES AUTRES PRODUITS 34
Classe 9. COMPTES DES ENGAGEMENTS HORS BILAN ET COMPTES DE LA
COMPTABILITE ANALYTIQUE DE GESTION. 34
Masse bilantaires 37
A) BILAN SELON LE PLAN COMPTABLE GENERALE CONGOLAIS 37
ACTIFBILAN PASSIF 37
B) LE BILAN SELON OHADA. 38
Détermination des résultats. 39
Dispositions générales et techniques du plan
comptable. 39
METHODES D'EVALUATIONS. 41
1. Evaluation des stocks. 41
Comptes du plan comptable. 41
NOMENCLATURES 44
SECTION I : Etapes de basculement du bilan du PCGC au SYSCOHADA
51
I. Basculement des états financiers du PCGC au SYSCOHADA :
51
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION 64
PRESENTATION DE LA GECAMINES SARL 64
1.1. Aperçu Historique 64
1.2. Object social 65
1.3. Présentation géographique
66
DIFFERENTES REPRESENTATIONS DE LA GECAMINES SA 66
1.4. Structure organisationnelle et fonctionnelle
66
1.4.1. Structure organisationnelle
66
1.4.2. Structure fonctionnelle 67
ORGANIGRAMME DE LA GECAMINES S.A Erreur ! Signet non
défini.
98
CHAPITRE III : ANALYSE CRITIQUE SUR LE BASCULEMENT DE
LA COMPTABILITE
GECAMINES EN OHADA 71
Section 1 : présentation de donnée de la
Gécamines SARL 72
TABLEAU DE FORMATION DES RESULTAT au 31/12/2013 en USD 74
SECTION 1 : PRESENTATION DE TABLEAU DE CORRESPONDANCE DE COMPTE
77
SECTION 2 : CAS D'APPLICATION RELATIF AU BASCULEMENT D'UNE
COMPTABILITE DU PCGC AU SYSCOHADA (SOCIETE PAR ACTION A
RESPONSABILITE LIMITEE AU 31/12/2013). 81
JOURNALISATION DU BASCULEMENT DES COMPTES DU PCGC VERS L'OHADA
82
Section 3 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DE CLOTURE 2013 EN
SYSTEME
COMPTABLE OHADA APRE LE BASCULEMENTS DE COMPTES 86
III.1 LE BILAN SELON LE SYSCOHADA 86
BILAN SELON LE SYSCOHADA AU 31/12/2013:L'ACTIF 86
Finalités du basculement du bilan 88
COMPTE DE RESULTAT AU 31/12/2013 : LES CHARGES 89
COMPTE DE RERULTAT : LES PRODUITS 90
a. Les charges et les produits : 91
CRITIQUE ET SUGGESTION 92
CRITIQUE 92
SUGGESTION 92
CONCLUSION GENERALE 93
BIBLIOGRAPHIE 95
OUVRAGE 95
NOTE DE COURS 95
MEMOIRE ET T.F.C 95
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100