CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre nous avons d'abord abordé la question
de la position géopolitique de l'Ukraine où nous avons
parlé des enjeux géopolitique en Ukraine qui sont
économique, et beaucoup plus stratégique. Nous pouvons retenir,
eu égard à ce qui précède, que la Russie veut
créer une zone tampon vu la proximité de sa capitale avec
l'Ukraine.
En plus de cela la guerre des sanctions entre les Etats Unis,
l'Union Européenne et la Russie a des conséquences
fâcheuses pour les économies de ces derniers. En parlant de la
vision russe, nous avons fait un constant, est que la Russie a
déjà consommé sa perte d'influence sur l'Ukraine et veut
limiter les dégâts en conservant la partie Est sous son influence
; mais la Russie est pour l'intégrité territoriale ukrainien.
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Enfin nous avons exposé certains scénarios d'une
issue éventuelle à la crise dont il ya eu accord diplomatique qui
est difficilement applicable jusqu'aujourd'hui ; il ya aussi un statuquo qui
est une situation que nous avons jugé à long terme vue les
intentions de la Russie de semer durablement le chaos en Ukraine pour faire
fléchir ses partenaires européen et enfin l'escalade qui sera
défavorable et pour la Russie et pour l'Europe.
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CONCLUSION GENERALE
Eu égard à ce qui précède, nous
pouvons retenir avec intelligibilité que la crise qui se vit
actuellement en Ukraine est venue à la suite de l'échec de la
négociation entre l'Ukraine et l'union européenne. Suite à
ceci, les manifestations de grandes envergures ont poussé Victor
Inoukovych à la sortie l'accusant d'avoir trahi l'Ukraine. Vu comme un
rêvert, les habitant de l'Est ont déclaré leur
indépendance de Kiev et la Russie a annexé la Crimée ce
qui a provoqué une crise sans précédente entre la Russie
et l'Union Européenne soutenue par les USA.
Ainsi, la crise ukrainienne a eu pour soubassement la
décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'accord
d'association avec l'Union Européenne. Des manifestations des grandes
ampleurs se sont déclenchées et ont abouti le 22 février
2014 à la fuite et à la destitution de l'ex-président
Victor Inoukovych. En réaction, la Crimée a proclamé son
indépendance et a voté pour son rattachement à la Russie,
lequel rattachement a été reconnu par la Russie, mais pas par la
communauté internationale.
Plusieurs autres provinces ukrainiennes à forte
population russophone et soutenues par la Russie notamment le Donbass, ont
vécu des soulèvements similaires et ont organisé à
leur tour des referendums d'autodétermination afin de se séparer
de Kiev.
Malgré les négociations de paix, une guerre
entre rebelle séparatistes pro-russe et soldat loyaliste se vit à
l'Est de l'Ukraine.
C'est suite à cette crise que connait l'Ukraine que
nous avons orienté nos recherches et analyses en ce sens, en formulant
le sujet de recherche en ces termes : « La crise en Ukraine et ses
conséquences géopolitiques en Europe de l'Est. »
Ainsi nous avons formulé la problématique en ces
termes : Quelles sont le causes de la crise en Ukraine ? Quelle a
été son impact sur la paix, la sécurité et le
développement en Europe de l'Est ? »
Comme à chaque question correspond une réponse,
nous avons commencé par les origines lointaines qui constitue en une
lutte d'influence en Europe de l'Est entre la Russie et l'Union
européenne par et à travers le partenariat orientale et l'union
eurasiatique.
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Le Partenariat semble avoir été
créé essentiellement pour deux raisons : d'une part,
contrebalancer la politique méditerranéenne de l'Union
Européenne et, d'autre part, renforcer l'influence démocratique
et libre-échangiste de l'Union au-delà de sa nouvelle
frontière orientale, face à une Russie perçue, depuis la
crise géorgienne de 2008, comme de plus en plus agressive et de moins en
moins démocratique. Le Partenariat oriental parait s'inscrire cette fois
dans une démarche moins inclusive, voire dans une véritable lutte
d'influence, qui se pose clairement en concurrence avec la politique russe dans
la région. C'est donc l'aspect économique des Accords
d'association qui a posé le plus de problèmes politiques, et qui
a été perçu par la Russie comme un véritable
défi géopolitique. Les Accords d'Association doivent en effet
permettre la création d'une zone de libre-échange dite «
complète et approfondie », devant faciliter l'insertion progressive
des six ex-républiques soviétiques dans le marché
européen.
Pour y répondre, d'ailleurs, Moscou avait
décidé en 2010 de relancer son projet d'union douanière
allant de Moscou à Astana, en passant par Minsk et Kiev. Un objectif qui
suscitera clairement, et explicitement, l'opposition des États-Unis.
Pour ces derniers, la Russie veut resovietiser l'Europe de l'Est, ce qui va
à l'encontre de la doctrine de la prépondérance du
pentagone.
Le refus de Viktor Yanoukovitch de signer un accord
d'association à l'UE auront été le point de départ
d'une insurrection civique, réprimée dans le sang, jusqu'à
ce que Yanoukovitch s'enfuie en Russie (22 février 2014). Mis en
échec au « centre », dans la capitale ukrainienne, Poutine a
répondu au moyen d'un raid géopolitique sur la Crimée
(27-28 févier 2014), au mépris des engagements pris par
l'État russe quant au respect des frontières de l'Ukraine
(mémorandum de Budapest, 1994 ; traité d'amitié et de
coopération russo-ukrainien, 1997).
A la suite du rattachement de la Crimée, les
États occidentaux se sont accordés pour mettre en place un
dispositif à l'encontre de la politique. Sur le plan militaire, ils s'en
tiennent à une posture de dissuasion, signifiant ainsi à Moscou
les limites à ne pas franchir. Sur le plan politico-diplomatique, les
Occidentaux ont organisé un front commun et ils refusent
d'entériner l'annexion de la Crimée, contraire au droit
international. Au sein du Conseil de sécurité et de
l'Assemblée générale des Nations unies, ils ont su mettre
en évidence la solitude diplomatique de la Russie. Des sanctions
à l'encontre de personnalités russes ont aussi été
adoptées, à Bruxelles comme à Washington, avec des effets
économiques immédiats sur la
Au troisième chapitre nous avons analysé la
crise ukrainienne et ses conséquences géopolitiques en Europe de
l'Est où nous avons insisté sur le partenariat orientale et
l'Union
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bourse de Moscou, la fuite des capitaux et les perspectives
économiques de la Russie. Avec l'accélération des
dernières semaines, le montant des capitaux ayant fui la Russie a
déjà dépassé celui de l'année 2013 (73 Mds $
contre 52 Mds $ l'année précédente). Au-delà des
premières mesures adoptées dans l'urgence, les Occidentaux sont
confrontés au dilemme sécurité-économie et aux
choix requis par la primauté politique des questions de
sécurité.
Depuis le G7 du 24 mars 2014, des sanctions économiques
ciblées sont à l'étude, avec pour objectif de
détourner Poutine d'une action militaire de plus grande envergure dans
l'Est et le Sud de l'Ukraine, voire jusqu'à la rive gauche du Dniestr
(la Transnistrie qui se séparé de la Moldavie).
En retour la Russie a adopté des sanctions contre les
importations des produits agricoles de l'Union Européenne, lesquelles
mesures, ont fragilisé les économies des pays européens
qui dépendent des exportations vers la Russie.
Dans ce travail nous sommes servis de la méthode
systémique pour mener à bien notre réflexion scientifique.
En ce qui concerne la technique, nous avons recouru à la technique
documentaire, elle nous a permis de scruter et de fouiller les
différents documents et textes afférents à ce sujet pour
un meilleur enchainement logique d'arguments.
Hormis l'introduction générale et la conclusion
générale ce travail est subdiviser en quatre chapitres : le
premier a abordé les considérations générales dans
lequel la notion de crise, à la notion de géopolitiques ainsi que
les théories géopolitiques ont attiré notre attention.
Parlant des théories géopolitiques nous sommes appesanti sur la
théorie de Heartland et de rimland lesquelles
théories on a appliqué dans la compréhension de la crise
en Ukraine et ses conséquences géopolitiques en empruntant la
célèbre phrase de Mackinder « qui contrôle l'Europe de
l'Est contrôle le pivot et contrôle le pivot contrôle le
monde ».
Le deuxième chapitre s'est articulé sur la
présentation de l'Ukraine et de l'Europe de l'Est. Pour ce qui est de
l'Europe de l'Est nous avons constaté que c'est un concept dévolu
et qui a tendance à disparaitre après la fin de la guerre froide
car c'était un concept désignant les pays appartenant au camp
communiste à l'époque. Mais pour lever cette équivoque on
préfère utiliser le concept « Pays D'Europe Centrale et
Orientale » PECO en sigle, pour désigner ces pays.
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Eurasiatique qui constituent jusque là les accords de
discorde et un défis géopolitique dans leurs lutte d'influence en
Europe de l'Est et l'Ukraine se retrouve aujourd'hui au milieu de ce front
géopolitique entre d'une part la Russie et d'autre part l'Union
Européenne et les Etats Unis.
Au quatrième chapitre quant à lui a
abordé les perspectives géopolitiques de la crise en Ukraine dans
lequel nous avons retenu que l'Ukraine est le terrain de front
géopolitiques entre l'Est et l'Ouest, si on peut empreinte ces termes
dévolu, où on a constaté que la Russie a perdu son
influence en Ukraine et tente de conserver de conserver l'Est de l'Ukraine et
d'en faire sa zone tampon.
Des efforts on négligeables ont été
fournis par les Etats Européen pour mettre fin à la crise qui se
vit actuellement en Ukraine et qui leur est fatal mais jusque là ces
efforts sont insuffisants suite à la non application des accords de paix
signé à cet effet.
En effet depuis que les accords de Minsk ont été
signés on remarque un statuquo sur terrain, les combats continuent entre
séparatiste et armée gouvernementale malgré la signature
des accords de Minsk. C'est en ces mots que nous pouvons émettre nos
suggestions en ces termes :
? Que le belligérants s'engagent à respecte le
prescrits des accords de Minsk pour un
cessez le feu durable ;
? Que l'Organisation pour la Sécurité et la
Coopération en Europe OSCE en sigle face le suivi de la mise en oeuvre
sur terrain des accords de Minsk, lequel organisation crédible à
le faire vu son caractère impartiale et véritablement
européen.
? Que la Russie et l'Union Européenne trouvent un
terrain d'entente pour la gestion du marché de l'Europe de l'Est pour
éviter d'autres scénario à l'ukrainien se reproduire dans
d'autres pays d'Europe de l'Est car les accords du partenariat et de l'union
Eurasiatique obligent les Etats signataires à faire le choix entre la
Russie et l'Union Européenne ;
? Que l'OTAN gèle son extension et établi un
cadre dialogue avec la Russie pour éviter l'escalade dans la
région de l'Europe l'Est vu que la nouvelle doctrine russe identifie
l'OTAN comme une menace à la survie de la Russie ;
? Que le gouvernement ukrainien pense comment mettre en oeuvre
la nouvelle loi qui accorde un statut spéciale aux régions de
l'Est pour éviter la partition de l'Ukraine,
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ainsi maintenir l'unité du territoire ukrainien
marqué par des profondes divisions entre les populations.
Ainsi nous voyons que c'est par le dialogue et la
coopération que les Européens ainsi que la communauté
internationale arriveront à stabiliser l'Est de l'Europe et plus
particulièrement l'Est de l'Ukraine pour la paix et le
développement de cette région. L'Ukraine doit servir de pont pour
la coopération entre la Russie et l'Union Européenne et non de
frontière entre eux.
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