4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
A. Choix du sujet
Le choix d'un sujet n'a jamais été un fait du
hasard. Il est toujours lié à l'intérêt que le
chercheur attache à l'objet de la recherche. Nous avons choisi ce
thème comme une majeure préoccupation de bien vouloir
appréhender et faire la comparaison des ambitions de la Russie et des
occidentaux (union européenne Etats unis) en Europe dans le cadre de la
crise ukrainienne.
En effet, la division entre l'Est et l'Ouest avaient longtemps
caractérisé la guerre froide, ainsi après 1990 le
capitalisme l'a emporté sur le communisme et la dislocation de l'URSS
ont laissé des séquelles dans le chef de certains anciens
partisans de l'ex URSS ; ainsi il veulent revenir à l'état
naturel de l'URSS en créant certain organisations qui y vont dans ce
sens ; pour le Président Poutine le retrait de la Russie dans l'URSS
était le fruit des
ambitions personnelles de GORBACTCHEV et de Boris Eltsine.
Mais les velléités du président russe sont
perçues par les Etats Unis comme une volonté russe de
re-sovietiser l'Europe de l'Est, ce qui est pour eux inacceptable. D'où
le deuxième volet de la doctrine de la prépondérance du
pentagone qui est celui de repousser la Russie vers le nord loin de l'Europe
occidentale.
Ainsi malgré la fin de la guerre froide, nous nous
rendons compte que les rivalités Est Ouest persistent encore dans les
relations internationales. Pour le cas de la crise ukrainienne chaque Etat veut
tirer le drap de son coté ; qu'à cela ne tienne les
négociations sont en cours pour trouver une solution à la
crise.
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B. Intérêt du sujet
En effet, le choix n'étant pas isolé de
l'intérêt qui accompagne le chercheur sur une question au sujet
donné, notre choix porte sur les trois intérêts principaux
à savoir : l'intérêt académique, scientifique et
l'intérêt social.
a. Intérêt académique
Il est de coutume qu'à la fin de chaque cycle
d'étude universitaire, le chercheur doit faire preuve de sa formation en
vue de l'obtention d'un titre académique auquel il aspire. Dans le
même ordre d'idées, le sujet qui fait l'objet de notre actuelle
rédaction nous permet d'obtenir le titre de licencié en relations
internationales auquel nous aspirons.
b. Intérêt scientifique
Sur le plan scientifique, l'intérêt d'un tel
sujet, pour nous, de confronter le cas de la crise ukrainienne aux
théories apprises, précisément la théorie
géopolitiques dans un paradigme réaliste. En effet, la
théorie réaliste stipule que les relations internationales sont
strictement les rapports politico-diplomatiques et stratégiques
qu'entretiennent le Etats entre eux dans un cadre bilatéral ou
multilatéral. Ces rapports sont nécessairement
caractérisé par la rivalité ou la compétition,
d'une part, parce que chaque Etat vise naturellement et constamment à
défendre et à accroitre sa puissance politique et militaire ;
d'autre part, parce que la puissance est inégalement repartie au sein de
la société internationale ; enfin parce qu'il est impensable que
les Etats acceptent de se soumettre à une autorité centrale qui
les obligeraient à coopérer entre eux. C'est uniquement pour
cette dernière raison que la société internationale est
anarchique, et non pas parce qu'elle est dépourvu d'ordre et
livrée totalement à la violence. Les Etats souverains
adhèrent librement et volontairement à des ententes et à
des règles qui maintiennent la dynamique des conflits
interétatiques dans un
cadre pacifique. Toutes fois « l'instauration d'une paix
perpétuelle est inimaginable en raison de la souveraineté, des
ambitions, des inégalités et de la méfiance mutuelle des
Etats qui les placent dans un dilemme de sécurité
»14.
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