SECTION 3 : ETAPE LOGIQUE
Les modèles conceptuels et organisationnels ont permis
de présenter un système technologique nous intéressent et
nous guident .notons quand même qu'une indépendance logique
(possibilité de modifier un schéma externe sans mettre en cause
le modèle conceptuel) assure l'indépendance entre le
différent utilisateur en permettant à chacun de manipuler une
partie de la base de données par une structuration propre.
3.1. MODELISATION LOGIQUE DES DONNEES
3.1.1 BUT DE LA MODELISATION LOGIQUE DES
DONNEES
La modélisation logique des données est une
représentation des données, issue de la modélisation
conceptuelle puis organisationnelle des données. Elle est
exprimée dans un formalisme général et compatible avec
l'état de l'art technique et tient compte des aspects couts/performances
lieu aux traitements. La modélisation logique des données
conduire aux opérations suivantes :
· Transformation du MOD, exprimé en formalisme
entité-relation, en un MLD exprimé dans un formalisme logique
adapté au SGBD envisagé.
· Quantification en volume du modèle logique.
· Valorisation de l'activité
générée par les modèles logique.
· Traitement (taches du MOT).
· Optimisation générale.
Le modèle relationnel a été défini
par E.F CODD en 1970.le modèles relationnel présente deux aspects
fondamentaux : une algèbre permettant de manipuler des tables ou
relations et une démarche de conception permettant de définir une
collection de relations.
3.1.2 REGLES DE PASSEGE DU MOD AU MLD BRUT
- Pour les entités :
ü les entités ou objets deviennent des
tables ;
ü les propriétés des entités
deviennent leurs attributs ;
ü les identifiants deviennent des clés primaires
des tables.
-La relation du type « père - fils
» de cardinalité (0, N)-(1 ,1) : ou (1, N)-(1 ,1)
ü elles disparaissent ;
ü le père envoie sa clé au fils qui le
pointe et, celle-ci devient une clé étrangère ;
ü si la relation possédait des attributs, ceux-ci
émigrent dans la tale « fils ».
ILLUSTRATION
OBJET FILS
TABLE FILS
TABLE PERE
OBJET PERE
LIAISON
E1
#P1
P2
P3
E1
#P1'
P2
P3
T1
#P1
#P1'
P2
P3
T2
#P1
P2'
P3'
R1
Règle de passage
RELATION
· les relations du type autre que « père
-fils » de cardinalité (0, N)-(1, N) ou (1, N)-(1, N)
ü iles se transforment en tables dont la clé est
une concaténation des clés tables participant à la
relation,
ü la table ainsi créée pointe les tables
d'où elle tire ses clés ;
ü si la relation portait des propriétés,
celle-ci deviennent ses attributs.
ILLUSTRATION
E1
#P1
P2
P3
E2
#P2'
P2'
P3'
T1
#P1
P2
P3
T1
#P1
#P2'
P1''
T2
#P2'
P2'
P3'
Règle de passage
R1
P1''
RELATION
· Cap particuliers
ü (0,1)-(1,1) et (1,1) -(0,1) : considérer
l'objet ayant 0,1 pour cardinalité comme objet père
et appliquer la règle pour la relation du type « père
-fils » ;
ü (0,1)-(0,1) : faite le choix entre les deux objets
pour designer l'objet père et appliquer la règle pour la relation
du type « père -fils » ;
ü Pour des relation d'une dimension supérieure
à deux ,quelles que soient les cardinalité ,elle se transforment
en tables dont la clé est une concaténation des clés
appartenant à toutes les tables participant à la
relation .si la relation porte une propriété ,celle -ci
devient un attribut ;
ü Pour des relations unaires :
-solution 1 : la relation devient une
tables avec pour clé la duplication de la clé de l'objet
participant à la relation tout en la changeant d'appellation.
-solution 2 : la relation disparait,
mais la table est modifiée et on procède à la
multiplication de la clé tout en changeant d'appellation.
Le MLD découlant de l'appellation de toutes ces
règles est un MLD Bru
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