I.2.2 Optique de dépenses ou utilisations14
Selon cette optique, le Produit Intérieur Brut est
défini comme étant égal à : la consommation finale
(CFI) des ménages ainsi que des APU augmentée de la formation
brute de capital fixe (FBCF), de la variation de stocks ( S), ajoutée
des
PIB= CFI + FBCF + + X - M
exportations (X), diminuée des importations (M).
? Consommation finale, Par convention, la
consommation finale des ménages est mesurée par leurs achats de
biens et services. Pour des raisons pratiques portant sur la
disponibilité de l'information, la comptabilité
10 Il faut qu'elle soit assujettie au TVA pour faire
payer la TVA.
11 Jean-Yves Capul & Olivier Garnier,
Dictionnaire d'économie et de sciences Sociales, Hatier, Paris,
2008. Page 226-227
12 Bolito Losembe Remy, Notes de cours d'Economie
Politique II, G2A, Ed 2013-2014
13 C'est l'Etat qui paie ce montant de subvention
pour encourager la production et l'exportation aux entreprises locales.
14 Bolito Losembe Remy, Comptabilité
Nationale Op cit
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nationale suppose que les ménages consomment
immédiatement les produits qu'ils achètent.15
Quant aux administrations publiques, leur consommation
représente les dépenses des salaires et les autres
dépenses en biens et services pour le fonctionnement des services
publics.16
y' Formation brute de capital fixe : elle peut être
définie directement comme un emploi de la production mais comme une
acquisition. Cependant, comme une entreprise peut toujours céder des
machines ou des bâtiments à une autre entreprise, la formation
brute de capital fixe doit aussi tenir compte des cessions. En effet, si une
entreprise achète un bien de capital et le revend à une autre
entreprise, ce bien est compté deux fois dans les acquisitions, une fois
dans les comptes de la première entreprise, une fois dans les comptes de
la seconde entreprise. Aussi, pour éviter les doubles comptes, la
formation brute de capital fixe sera-t-elle définie par les acquisitions
moins les cessions par les entreprises de biens et services utilisés
durablement dans le processus de production.17
y' Variation des stocks : La variation des stocks n'est pas
définie par la différence entre la valeur du stock en fin de
période et celle du stock en début de période mais par la
différence entre la valeur des entrées en stocks et celle des
sorties. Cette définition est imposée par l'équilibre des
opérations sur biens et services. Supposons, en effet, qu'il n'y ait
aucun stock en début de période et qu'un bien produit valant 100
Um au moment de sa production entre en stock, l'équilibre des comptes
impose que la variation des stocks soit évaluée également
à 100 Um.18
y' Les exportations de biens et services sont des
opérations par lesquelles les résidents fournissent des biens
et/ou services à des non-résidents. La définition des
importations est symétrique.
15
http://www.comptanat.fr
16 Repris au rapport du Ministère du plan et de
reconstruction, comptes légers 1990-2000, Kinshasa aout 2002
17
http://www.comptanat.fr
18
http://www.comptanat.fr
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Exportations et importations ne comprennent ni les
échanges entre filiales des multinationales ni les transferts de revenu
primaires avec le reste du monde. En revange, les exportations incluent les
biens et services consommés sur le territoire économique par les
non-résidents (touristes, par exemple) et les importations incluent les
dépenses des résidents dans le reste du monde.19
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