CONCLUSION GENERALE
Notre travail a porté essentiellement sur le droit
international face à la protection des minorités en
République Démocratique du Congo : Cas de Human Right Watch et
l'opération Likofi de 2013 à 2014.
En fait, il est difficile mais pas impossible de mener les
investigations scientifiques sur un sujet d'actualité d'une grande
acuité. Car, la documentation n'étant pas forcément
abondante dans ce domaine, il a fallu recourir à des témoignages,
des observations directes et au jugement personnel basé sur
l'équité et la bonne foi.
Cela étant, et après avoir minutieusement
mené nos recherches, nous parvenons à affirmer l'hypothèse
de départ. En effet, le droit international protège les
minorités en République Démocratique du Congo à
travers les Organisations Non Gouvernementales comme l'ONG Human Right Watch.
En outre, l'ONG Human Right Watch n'a pas travaillé impartialement dans
la rédaction du rapport sur la traque des Kuluna lancée en
2013.
Ainsi donc, l'ONG s'est basée uniquement sur les
témoignages des familles des victimes sans vouloir contacter aussi
l'Etat congolais ni d'autres personnes qui avaient été
éprouvées par les scènes macabres des Kuluna. D'aucuns
objecteront en disant qu'il appartenait à l'Etat congolais de pouvoir
mettre fin au phénomène Kuluna.
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Certes, cette objection ne manque pas son pesant d'or.
Cependant, il sied de noter que l'unique moyen que l'Etat congolais avait
trouvé pour mettre fin à ce phénomène était
l'élimination spectaculaire de certains gangsters.
Par ailleurs, la méthode dialectique ainsi que
les techniques documentaires et d'observation directe nous ont aidé
à arriver à la fin de nos recherches. Ce travail va contribuer
non seulement à la bibliographie, mais aussi aider les différents
chercheurs et curieux à comprendre la place du droit international dans
la protection des minorités dans notre pays. Surtout, ce travail va
pousser les chercheurs à appréhender le noeud du problème
entre la RDC et l'ONG Human Right Watch.
Outre l'introduction et la présente conclusion
générales, ce travail a connu une division en trois chapitres
à savoir : le premier axé sur « les considérations
générales », le deuxième qui s'appesantit sur «
la République Démocratique du Congo face aux rapports des
Organisations Non Gouvernementales » et enfin le troisième
s'appuyant sur « la République Démocratique du Congo face au
rapport de Human Rights Watch sur l'opération Likofi».
Dans cette dynamique, nous suggérons ce qui
suit pour éviter la répétition d'une telle
opération Likofi qui n'a fait que ternir l'image de notre pays
sur la scène internationale :
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Au gouvernement de la République
Démocratique du Congo de faire de la jeunesse une priorité dans
les actions gouvernementales ; de prêter mains fortes au ministère
de l'intérieure pour une police professionnelle discrète et
intelligente.
Au législateur, de voter des lois qui
correspondent aux sanctions liées à la montée du
banditisme urbain. L'appareil judiciaire doit revisiter ses procédures.
C'est-à-dire, lorsqu'il n'y a pas des plaignants, on ne doit pas laisser
le Kuluna ou le gangster. Changer le système pénitentiaire pour
la bonne réinsertion des Kuluna après la prison.
Au ministère tels que : genres famille et
enfants pour la création des foyers sociaux aujourd'hui presque
inopérants (appuyer par les ONG et les gouvernements). D'où la
création des points focaux qui mettent en place des agents de terrain
comme des inspecteurs provenant des ONG, du ministère de sport, de la
jeunesse, culture art puis genre et famille. Enfin une bonne éducation
pour réorienter les uns dans les activités professionnelles et
les autres aux métiers.
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