Le droit international face à la protection des minorités en RDC. Cas de Human Rigth Watch et l'opération Likofi en 2013 - 2014.( Télécharger le fichier original )par Serge MBEMBE Université pédagogique nationale - Licence 2015 |
1.2. DirectionLe Directeur exécutif est l'américain Kenneth Roth, un ancien procureur des Etats-Unis pour le Sud de l'Etat de New York. Le président du conseil d'administration est le rédacteur en chef de la revue Foreign Affairs, James F. Hoge. JF. 64 1.3. FinancementEn juin 2013, HRW a déclarée avoir perçu 70 millions de dollars US de dons. HRW affirme qu'elle n'accepte aucun financement provenant directement ou indirectement de gouvernements et que les contributions sont toutes issues de particuliers, de fondations, et selon des critères précis, d'entreprises privées. Cependant, contredit par Ngo Monitor, elle reçoit des aides considérables de l'association caritative néerlandaise Oxfam Novib, laquelle finance la majeure partie de son budget grâce au gouvernement hollandais53. TABLEAU N° 2 : PUBLICATION DE LA LISTE DES DEPENSES ET RECETTES DE L'ORGANISATION EN JUIN 2013.
53 Fr. Wikipedia.org/../ Human-Rights-Watch Consulté le 06 janvier.2016 Son indépendance est contestée dans certains milieux politiques et journalistiques. La revue de l'essayiste et polémiste 65
Source : la représentation de HRW en RDC, 2015 Comme on peut le voir, HRW est l'une des ONGI ayant un financement moins négligeable en RDC. Ceci peut pousser l'Organisation à crier haut et fort qu'elle est à même de rédiger un rapport consistant sur n'importe quelle exaction dans notre pays. Il faut également noter que HRW est l'ONGI à avoir des représentations même dans les coins les plus reculés de la RDC grâce au moyen financier. Publications Human Rights Watch publie des rapports sur de nombreux thèmes ainsi qu'un rapport mondial qui présente chaque année un panorama de l'Etat de droits humains dans le monde. Ce rapport est publié par Steven Storie Presse depuis 2006, la plus récente édition, rapport Mondial 2014 parue en février 2014. 1.4. Action de HRW dans le monde66 américain Lyndon la Rouch, Exécutive intelligence Review, qualifie l'ONG de boite financée par Soros (soros-funded oufit). Le journaliste néerlandais Paul Treanor affirme que HRW est une « entreprise conjointe de George Soros et du ministère américain des affaires étrangères ». L'organisation elle-même annonçait en 2010 avoir reçu 100 millions de dollars de Soros via l'open Society Institute (à raison de 10 millions de dollars par an sur 10 ans). Cette aide lui aurait notamment permis d'agir dans le cas de la crise Ivoirienne de 2010-2011. L'Afrique a également été accusée de diffuser des données faussées sur la situation des droits humains en Erythrée et en Ethiopie. En Amérique latine, l'ONG a été accusée d'avoir été influencée par la politique étrangère des Etats-Unis, en particulier vis-à-vis de l'Amérique latine. Dans le conflit Israélo-palestinien, HRW a été accusée de reportage déséquilibré en défaveur d'Israël contre les palestiniens selon Jonathan Cook. Ainsi, quand human Rights Watch traite des opérations militaires Israéliennes contre le Hezbollah au sud Liban en 2006, le directeur national de l'Anti-Diffamation league, arabem foxman, critique « l'immoralité » de Human Rights Watch. 67 Alan Dershowitz, professeur de droit écrit dans the Jérusalem Post : « Quand il s'agit d'Israël et de ses ennemis, HRW manipule les faits, triche sur les interviews et met en avant des conclusions prédéterminées qui sont dictées plus par l'idéologie que par les faits ». Le bureau du premier ministre Israélien a également dénoncé human Rights Watch après son rapport concernant l'opération plomb Durci, déclarant que « les rapports de ces organisations sont une tentative pour porter atteinte au droit légitime d'Israël à se défendre » et a souligné que l'ONG levait des fonds auprès des Saoudiens. |
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