Résumé du travail
Notre travail est intitulé : « Facteurs favorisant
l'abandon des personnes vivant avec le VIH/SIDA au programme d'ARV ».
Le VIH/SIDA est devenu la première cause de
mortalité dans le monde et plus particulièrement en Afrique
sub-saharienne, et la deuxième au Rwanda.
Fin 2013 au Rwanda, il y avait 100981 PVVIH
bénéficiaient d'une trithérapie par ARV dans le cadre de
prise en charge des personnes vivant avec le VIH, Le centre de santé de
Byahi compte à lui seul 509 Patients.
De cette situation, nous nous sommes posé la question
de savoir : Quels sont les facteurs à la base de l'abandon des PVVIH au
programme d'ARV ?
Ainsi, nous avons émis en guise d'hypothèse ; ce
qui suit :
- Les effets secondaires des ARV seraient à la base de
l'abandon des PVVIH au service d'Antirétroviral
- La qualité d'accueil et des conseils au service ARV
au centre de santé Byahi serait à la base de l'abandon des PVVIH
au programme d'ARV
- L'inaccessibilité géographique et
économique aux services de prise en charge des PVVIH entraveraient
l'utilisation des services de prévention du VIH
De nos analyses nous avons aboutis aux résultats suivants
:
+ Le sexe masculin était le plus dominant, 39 cas de
PVVIH sur le total de 70 soit 55,7%
+ L'âge allant au-delà de 40ans a
constitué la majorité de nos enquêtés 40 sur 70 soit
57,1%
+ Selon les attentes, les participants affirment à
64,2% l'espoir de vivre plus long temps
+ Les personnes du sexe masculin ayant un âge
d'au-delà de 40ans analphabète et des cultivateurs estimant
n'avoir pas une espérance de vie améliorée étaient
observées dans cette enquête.
+ Nos enquêtés nous ont affirmé à 30%
qu'ils n'ont jamais été à l'école
+ Nos répondants à 80% sont des cultivateurs
comme nous le constatons dans le tableau sur la profession.
VII
Les défis rencontrés par nos
enquêtés durant le traitement ARV sont
énumérés comme suit : les effets secondaires non
désirables, augmentation de l'activité sexuelle chez les
PVVIH/Sida, avoir d'appétit exagéré, stigmates, manque de
permission pour les fonctionnaires et interdiction aux certaines habitudes dans
la vie quotidienne.
Ce travail traité principalement les causes qui sont
à la base de l'abandon des patients sous ARV au centre de santé
BYAHI notamment la qualité d'accueil, la durée du traitement
prolongée, la croyance religieuse, l'indiscipline des patients ont
été mis en cause.
Ayant constaté que les causes de l'abandon sont
variées, nous avons émis des recommandations à la fin de
ce travail visant l'amélioration de la qualité d'adhésion
au traitement au centre de santé Byahi.
VIII
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