WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

à‰quilibre géopolitique entre les à‰tats-Unis et la Chine.

( Télécharger le fichier original )
par Alfred Lushimba
Université de Lubumbashi - Licence 2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES, CADRE THEORIQUE ET
EXPLICATIF DE CONCEPTS

Le présent chapitre est le premier dans notre travail. Il porte sur les généralités sur les notions de la géopolitique. Ce concept « géopolitique » fait partie intégrante de notre sujet d'étude, elle en est une des composantes. Il constitue en quelque sorte la variable indépendante dudit sujet. Ce chapitre dégagera le cadre théorique et explicatif de concepts opératoires au courant de notre examen du sujet. La théorie en tant que référence pour expliquer la nature des interactions dans la posture de deux puissances qui font objet de notre investigation.

SECTION I : CADRE THEORIQUE ET EXPLICATIF DE CONCEPTS

Cette partie mettra aux prises les explications de certains concepts clé de la géopolitique, mais aussi de la théorie à adapter à notre étude. En effet, les Relations Internationales sont une discipline à objet controversé, c'est-à-dire, la spécificité de reconnue à chacune des théories, à saisir les études des Relations Internationales sous un aspect donné de la vie internationale. Toutes fois, paix et guerre, sont le dual autour du quel gravitent les études de Relations Internationales. Le cadre théorique devient en ce sens des lunettes de lecture des phénomènes internationaux, selon qu'il s'agit d'une ou de l'autre théorie à donner son importance au phénomène concerné.

§1. Cadre théorique

Le cadre théorique s'inscrit toujours au préalable comme étant l'une des étapes de la recherche scientifique en Relations Internationales. Il constitue une étape importante, car, expliquant la nature des rapports qui existent entre les Etats et/ou entre les acteurs de relations internationales.

Bien des théories en Relations Internationales peuvent expliquer chacune les faits internationaux en se fondant sur des grandes lignes appropriées. Cependant, notons avec Mwayila Tshiyembe qu'il n'existe de telles lois s'appliquant aux autres sphères de la réalité sociale. En revanche,

17

l'élaboration de telles théories générales ou partielles comme éléments heuristiques, comme cadres d'intelligibilité est une démarche utile et même indispensable au développement des théories au sens strict, théories qui, elles ne peuvent avoir qu'une portée et une validité locales19.

Il s'agit autrement, dans le cadre de notre travail présent, d'une théorie au sens de la compréhension braillardienne, qui est un simple cadre formel de conjoncture, d'énoncé de possibilité, d'un cadre d'analyse qui, tel qu'il est formulé, ne tiendra pas compte des critères poppériens de la vérification et ne sera pas proprement parlant scientifique, dans la mesure où, elle servirait d'un élément heuristique ou d'un cadre d'intelligibilité tel que défini ci-haut, devant permettre donc l'élaboration des théories au sens strict20.

Partant de cela, force nous est d'adapter notre sujet d'étude à la théorie néo-idéaliste de l'interdépendance complexe prônée par Robert Keohane et Joseph Nye dans leur oeuvre monumentale publiée dans les années 1970, intitulée « Power and interdependance », puis dans « transnational relations and world politics » publiée la même époque et qui ont dès lors inondé les rayons de librairies et des bibliothèques des études de Relations Internationales21.

En fait, les auteurs se sont appréhendés de l'excès de zèle du réalisme qui accorde plus de l'importance aux Etats comme les seuls acteurs de relations internationales. Cette fois, les auteurs sont modérés dans leur discours quant aux acteurs de relations internationales. Ils ajoutent à côté des Etats, d'autres acteurs, notamment les firmes transnationales qui sont créées par la volonté commune des Etats et sont entrain de collaborer avec les Etats, harmonisant ainsi les rapports entre eux. Ils participent aussi aux processus décisionnels par le biais de l'élaboration de normes de droit international, accompagnent les Etats et prennent aussi des décisions sur eux.

19 Mwayila, T., Politique étrangère des grandes puissances, Paris, éd. Le Harmattan, 2010, p.14

20 Braillard, P., cité par Mwayila, T., op.cit., p.14

21 Mwayila, T., op.cit., p. 62

En bref, trois (3) points importants caractérisent la théorie de l'interdépendance complexe sont:

? L'usage de nombreux canaux d'action entre sociétés dans les échanges transnationaux et transgouvernementaux ;

? L'absence de la hiérarchie claire dans le traitement des affaires internationales ;

? Un déclin de l'usage de la force et du pouvoir coercitif dans les relations internationales22.

Cette théorie va devoir expliquer les rapports réjouissant les Etats-Unis et la Chine de façon globalisante, tenant compte de cadre multilatéral au sein duquel ils se rapportent. Ce rapport est aussi compétitionnel, la guerre étant rejetée dans ce cadre. Les Etats sont par ailleurs, des adversaires qui cherchent, par des relations d'interdépendance, réaliser leurs objectifs de puissance sur la scène internationale.

Le soft-power de Joseph Nye vient compléter cette idée de l'interdépendance complexe entre les acteurs. Les Etats cherchent à conquérir le monde par le pouvoir de séduction, un pouvoir doux, exprimé en termes de puissance technologique, culturelle, industrielle, linguistique etc. d'où la volonté des autres Etats par leur propre conviction, de s'approcher par persuasion et par besoin nécessaire pour leur développement.

Le soft-power, s'opposera au hard-power, qui met en exergue le pouvoir militaire comme étant un des paramètres de puissance d'une nation, devant lui servir à la conquête du monde. Comme étant un paramètre parmi tant d'autres qui est défini comme facteur de puissance d'un Etat devant lui permettre à s'imposer sur scène internationale.

22 http://fr.m.wikipedia.org/wiki/RelationsInternationales: consulté le 29/01/2016, à 23h

19

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo