CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Notre étude a été portée sur le
niveau des connaissances des habitants de la commune de Limete face à la
gestion de leur environnement comme cadre de vie. Cas de quartier Ndanu du
janvier au juillet 2015.
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comporte
trois chapitres, le premier est consacré à la présentation
du milieu d'étude, le second énonce les
généralités sur l'environnement, le troisième
chapitre concerne l'analyse du niveau de perception des habitants de la commune
de Limete face à la gestion de leur Environnement comme cade de vie, cas
du quartier Ndanu du janvier au juillet 2015.
Pour approfondir notre étude, nous avons posé
les questions ci-après :
· Quel est le niveau de connaissance de la population de
quartier Ndanu face à la gestion de leur environnement ?
· Est-ce que cette population gère-t-elle bien
leur cadre de vie ?
· Dans la négative, quelle seraient les
conséquences de cette mauvaise gestion ?
Les trois hypothèses suivantes ont été
formulées :
· La population habitant le quartier Ndanu aurait un
niveau de connaissance mitigé face à l'insalubrité et
à la pollution de leur environnement ;
· Le cadre de vie du quartier Ndanu ne serait pas bien
géré par sa population ;
· Les conséquences sanitaires de la mauvaise
gestion de l'environnement seraient la recrudescence des vecteurs et
l'augmentation du taux de morbidité par les maladies liées
à l'environnement.
De façon générale, l'objectif
assigné était d'évaluer l'état d'environnement de
ce quartier afin de tirer la conclusion sur le lien que peut-il avoir avec la
santé de la population.
Pour arriver à vérifier les hypothèses,
nous avons utilisé les méthodes comparative, descriptive,
analytique et statistique. A cotéde ces méthodes, s`ajoutent les
techniques ci-après : observation directe, interviews
structurée et non structurée, analyse documentaire et la
technique d'enquête. Le test de chi-carré à plusieurs
échantillons nous a servi pour la vérifier de la
conformité de nos hypothèses.
Tout au long de ce travail, nous nous sommes penchés
à la gestion de l'environnement par la population du quartier Ndanu.
Les résultats obtenus ont montrés que 85,7% de
ménages possèdent des latrines quelque soit la qualité, et
14,3% n'en possèdent pas ; 59,9% de ménades ne
possèdent pas des poubelles ; 326 ménages et 59
ménages ne reconnaissent pas respectivement l'existence des poubelles
dans les avenuset quartier.
97,3% d'enquêtés connaissent la nature des
déchets qu'ils produisent, contre 2,7% quoi n'arrivent pas à
maitriser. 73,4% de ménages reconnaissent que les déchets dont
ils sont producteurs ne sont pas bien gérés.Seulement 7,4 %de
ménages font un effort de jeter les déchets dans la poubelle
publique, et c'est seulement certains ménages qui sont à non loin
du site recommandé.
Plus de 90% de ménages en moyenne connaissent toutes
les sortes de pollution; 69,8% de ménages attribuent la mégestion
des déchets par l'absence de politique d'assainissement, pendant que
54,4% parlent de l'ignorance de la population.
Les lois environnementales ne sont pas connues à Ndanu,
100% de ménages ont répondu dans le négatif en ce qui
concerne la connaissance des lois régissant l'environnement.
D'après l'application de test, nous avons adopté
notre première hypothèse en rejetant l'hypothèse nulle
selon laquelle la différence de niveau de connaissance de la population
du quartier Ndanu est très significative, il s'avère que la
valeur tabulaire la plus élevée de la ligne inferieur à
67,8033 est de 51,179 au niveau de p = 0,001.
Notre deuxième hypothèse a été
adoptée au regard des réponses de la question 18 de notre
questionnaire, stipulant que 73,4% ne gèrent pas leurs
déchets.
La troisième hypothèse est également
adoptée car la majorité trois dernières maladies
développées par les membres de famille des ménages du
quartier Ndanu, sont des maladies liées à un environnement
malsain.
La situation de l'environnement reste très
inquiétante dans le quartier faisant objet de cette étude, le
cadre de vie est pollué.
L'état de ce cadre de vie met quotidiennement en
péril la santé et le bien-être de la population. Cette
situation nécessite des solutions efficaces et durables, d'où il
est indispensable de mettre en place des stratégies pour une bonne
gestion durable de l'environnement dans la commune de Limete en
générale et le quartier Ndanu en particulier. Ainsi, nous
suggérons :
1. à l'Etat Congolais, de
(d') :
· mettre en place l'urbanisation globale répondant
aux normes internationaux en vue de désenclaver certaines
entités ;
· actualiser et faire connaitre à la population
les textes réglementant l'environnement, et sanctionner les
contrevenants ;
· créer un service public chargé de curage
des latrines ;
· faire une large diffusion des notions sur la gestion de
l'environnement au près de la population, à travers les zones de
santé ;
· assainir l'homme congolais et lui assurer un cadre de
vie propice à la salubrité, en éradiquant la
pauvreté durable par l'augmentation du niveau de vie de la
population ;
· démolir les constructions anarchiques en
subventionnant les victimes.
2. à l'autorité urbaine, de
(d') :
· mettre en place une brigade de salubrité
chargée de la collecte des déchets dans toute la ville ;
· redynamiser le service d'hygiène en assurant la
surveillance st le contrôle ;
· sensibiliser et élever le niveau de conscience
de la population sur les règles d'hygiène ;
· construire des latrines publiques répondantaux
normes et standard internationaux ;
· faire appliquer le fameux principe de
pollueur-payeur ;
· accroître les actions des structures
d'assainissement dans toute la ville.
3. à l'autorité municipale, de
(d') :
· renforcer les poubelles publiques ;
· élargir les actions d'assainissement jusqu'au
niveau de base ;
· déboucher les caniveaux existants ;
· encadrer les éboueurs locaux évoluant
dans l'informel ;
· mobiliser et inciter la population à oeuvrer
pour la salubrité de leur cadre de vie.
4. à l'autorité du quartier,d' :
· aménager l'endroit approprié pour
recueillir les immondices ;
· effectuer des inspections régulièrement
dans le quartier pour voir l'état d'environnement de l'entité et
chercher des solutions.
5. à la population du quartier Ndanu,de :
· changer de mentalité et d'attitude face à
l'environnement, en s'engageant de le protéger et d'assoir la
salubrité publique ;
· pouvoir considérer l'environnement comme care de
vie.
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