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251714048
Section : Gestion des Institutions de
Santé
251712000
NIVEAU DES CONNAISSANCES DES HABITANTS DE LA COMMUNE DE
LIMETE FACE A LA GESTION DE LEUR L'ENVIRONNEMENT COMME CADRE DE VIE.
CAS DU QUARTIER NDANU DU JANVIER AU JUILLET 2015
251709952
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251710976
Tarquin LIKOLI OSUMBE BONANGA
Gradué en Gestion des Institutions de
Santé
Mémoire présenté et défendu
en vue de l'obtention du titre de licencié en Gestion des Institutions
de Santé
Directeur : Antoine OWANDJALOLA WELO
Professeur ordinaire
Rapporteur : Bertin MBENGA TAMPWO
Chef de travaux
251713024
EPIGRAPHE
En général, les gens croient que le suicide
n'est pas acceptable. Ce pendant, à chaque jours que nous
détruisons un peu plus notre environnement, nous nous engageons un peu
plus sur la voie du suicide collectif.
Tarquin LIKOLI
DEDICACE
A vous mes parents Jean Nestor LIKUO et Fabienne MBAKA
à qui nous devons ce que nous sommes pour tant d'affections sans bornes,
de sacrifices et de persévérance.
A vous le couple Arthur BELONGO et Nancy BOSEKA ;
A toi notre petit frère Franck BOSUMBE, à vous
nos soeurs Charlie EFUTO,Tantine BOSEKA, Fabienne MBAKA, Marie-Louise ELIKI et
Christiane IKETE pour vos encouragements, aides et amours envers nous.
A vous notre future épouse ;
A vous notre future progéniture.
Nous dédions ce mémoire
Tarquin LIKOLI
AVANT-PROPOS
Le présent travail est l'expression de multiples
efforts. Dans les perspectives de sa réalisation, nous avons reçu
le concours de plusieurs personnes auxquelles nous tenons à exprimer
notre profonde gratitude.
Nous remercions tous les personnels académiques,
scientifiques et administratifs de l'Institut Supérieur de Technique
Médicale de Kinshasa en général et ceux de la section
Gestion des Institutions de Santé en particulier pour l'encadrement dont
nous avons été objet durant notre parcourt à l'ISTM
Kinshasa.
Que nos sentiments sympathiques soient manifestés
à l'endroit du Professeur OWANDJALOLA WELO Antoine, qui a bien voulu
assurer la direction de ce mémoire, et au Chef de Travaux MBENGA
TAMPWOBertin, encadreur pour ses remarques et suggestions qui ont permis de
clarifier et d'enrichir le présent travail.
Nous exprimons nos sentiments de reconnaissance à
vous Marie-Thérèse BOSUMBE, Marie-VincentNKOLO, Agneau
ELIMA, D'acquin BOLEKI, José ZINDI et Chadrack ELAWA,aux couples Bombert
BOSUMBE et Célestine EKILA, Révérend BONANGA et Anne-Marie
NGOLE, Fabien ELIKI et Révérende Christiane IKETE, Dieu ALANGA et
Célestine EKILA MBONDJO, Dr Felly et Saphie NGOKOMBA, pour vos soutiens
matériel, financier et moral.
Nous serions ingrats en clôturant cette page sans
remercier profondément nos amis : Antoine TONDA, Le Simple Osutu,
Marie BIPUWA, Jéef LONGAYO, Solange BOLUMBU et Martine MWADIKA pour
leurs soutiens et leurs attachements combien louables.
Que tous ceux qui de loin ou de près nous ont
porté un concours bénéfique, trouvent ici à travers
ces mots, l'expression de notre reconnaissance
SIGLES ET ABBREVIATIONS
X2 : Chi-carré ;
% : Pourcentage ;
BOUKIN : Bouteillerie de Kinshasa ;
DL : Degré de liberté;
F: Fréquence;
FE: Fréquence théorique;
FO: Fréquence observée;
GEO: Global environment Outlook;
GIS : Gestion des institutions de santé
IRA : Infection respiratoire aigue ;
ISTM : Institut supérieur des techniques
médicales ;
KIN : Kinshasa ;
MINISANTE : Ministère de la santé ;
N : effectif total ;
NC : Nombre de colonne ;
NR : Nombre de rangés ;
OMD : Objectif du millénaire pour le
développement ;
OMS : Organisation mondiale de la santé ;
ONU : Organisation des nations unies ;
OVD : Office des voiries et drainage ;
PAUK : Programme d'assainissement urbain de
Kinshasa ;
PNA : Programme national d'assainissement ;
PNUE : Programme de nations unies pour
l'environnement ;
RNR : Ressource non renouvelable ;
RR : Ressource renouvelable ;
TFC : Travail de fin de cycle.
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Photo n°1 : Pollution de l'air due à
l'incinération des déchets par la population du
quartier ;
Photo n°2: Image d'un endroit que la population jette les
déchets sans les trier ;
Photo n°3 : Pollution de la rivière
Matete ;
Tableau et n°1 : Répartition de la population
en 2013 ;
Tableau n°2 : Répartition de la population en
2014 ;
Tableau n°3 : Répartition de la population en
2010 ;
Tableau n°4 : Répartition de la population en
2011 ;
Tableau N°5 : Répartition de la population en
2012 ;
Tableau n°6 : Répartition de la population en
2013
Tableau n°7 : Répartition de la population en
2014
Tableau n° 8 : synthèse et moyenne de la
population du quartier Ndanu de 2010-2014 ;
Tableau n° 9 : Répartition des
enquêtés selon le sexe ;
Tableau n° 10 : Répartition des
enquêtés par tranche d'âge ;
Tableau n° 11 : Distribution des enquêtés
selon l'Etat civil ;
Tableau n° 12 : Distribution des
enquêtés selon le niveau d'études ;
Tableau n° 13 : Distribution des
enquêtés par profession ;
Tableau n° 14 : Distribution des
enquêtés par taille de ménage ;
Tableau n° 15 : Répartition des
enquêtés par statut dans la parcelle;
Tableau n° 16 : Répartition des
enquêtés selon le nombre de ménage dans la
parcelle ;
Tableau n° 17 : Opinions des enquêtés
selon le nombre de bâtiment dans la parcelle ;
Tableau n°18 : distribution des ménages selon
les matériaux de construction ;
Tableau n° 19 : Répartition des
ménages selon le type de construction ;
Tableau n° 20 : Existence de latrine dans la
parcelle ;
Tableau n° 21 : Opinions des enquêtés
sur l'existence de poubelle
Tableau n° 22 : Opinion des enquêtés
sur la connaissance de ydéchets ;
Tableau n° 23 : Répartition des
enquêtés sur la production de déchets ;
Tableau n° 24 : Réparation des
enquêtés sur la connaissance de nature de déchets ;
Tableau n° 25 : Opinion des enquêtés
sur la nature de déchets ;
Tableau n° 26 : Opinion des enquêtés
sur les terminaux de dépôt de déchets ;
Tableau n° 27: Répartition des
enquêtés selon les moyens d'évacuation de
déchets ;
Tableau n° 28 : Opinions des enquêtés
sur les techniques de gestion de déchets ;
Tableau n°29 : Opinions sur les connaissances des
structures d'assainissement par les enquêtés ;
Tableau n° 30 : Répartition des
enquêtés sur les causes de mégestion de
déchets ;
Tableau n° 31 : Opinion des
enquêtés sur les sortes de pollution;
Tableau n° 32 : Opinion des enquêtés sur la
connaissance de pollution;
Tableau n° 33 : Répartition des
enquêtés sur la connaissance de lois environnementales
Tableau n° 34 : Distribution des opinions des
enquêtés sur la qualité de leur environnement
Tableau n° 35 : Tableau des fréquences
théoriques
Tableau n° 36 : Tableau de différence des
fréquences
Tableau n° 37: Opérations de chi-carré
Tableau n° 38 : Test de chi-carré
INTRODUCTION
L'environnement est considéré aujourd'hui comme
cadre de vie et en tant que cadre de vie, il reste le réservoir de
toutes les ressources et le récepteur de tous les déchets.
Ce pendant, la vivabilité, la viabilité et la
durabilité de ce cadre de vie dépendent de la salubrité de
l'environnement.
Nos villes sont aujourd'hui menacées parce que l'Etat,
les Collectivités et les Communautés (la population et les
individus), ne gèrent pas conséquemment l'environnement ;
à tel point que dans certaines villes, les conditions
d'habitabilité ne sont plus réunies et la vie perd sa
permanence.
Ainsi, l'espace environnemental, cadre de vie est
caractérisé par le mauvais usage de celui-ci entrainant ainsi
des sérieux problèmes tels que :
· L'insalubrité ;
· La pollution ;
· Les maladies ;
· La pauvreté durable ou chronique ;
· Le sous-développement.
Pour résoudre ces problèmes, la
République Démocratique du Congo
s'estréférée aux recommandations de la Conférence
sur l'Environnement de Belgrade et Tbilissi dont le renforcement des
capacités nationales ou locales par l'éducation relative à
l'environnement.
Seule l'éducation permet de préparer l'individu
à sécuriser son cadre de vie notamment par l'acquisition des
connaissances et de responsabilité de préserver
l'environnement.
O.1.Problématique
L'environnement est tout ce qui nous entoure ; il agit de
manière directe sur l'organisme humain. La qualité de l'air que
nous respirons, de l'eau que nous buvons et des aliments que nous mangeons,
ainsi que les objets que nous utilisons sont autant de facteurs qui influencent
notre santé de manière positive ou négative.
L'environnement constitue le cadre de vie de la population. A
ce titre, il ne nous fournit non seulement les ressources, mais aussi de
nombreux services sans lesquels nous ne pouvons pas vivre.
Depuis plusieurs décennies, on constate une
réapparition des diverses maladies. Selon certaines estimations reprises
par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2014, il ressort que 25
à 33 pourcent des maladies dans le monde seraient dues à des
facteurs environnementaux1(*).
Il a fallu longtemps pour que l'homme reconnaisse l'existence
d'un lien entre les pollutions environnementales créées par lui
(pollution de l'air, de l'eau, de sol, sonore), et la dégradation de son
état de santé.
De nos jours, l'utilisation intensive et abusive des
ressources et le rejet des déchets dans l'environnement contribuent
à détériorer le cadre de vie de la population.Toute fois,
les activités de l'espèce humaine se sont multipliées et
diversifiées au fil de l'évolution des civilisations que leurs
conséquences dépassentmême la capacité de la
planète2(*). Ce
changement a un impact négatif sur la société, la
santé humaine, l'économie, les espèces vivantes, la
production alimentaire, le tourisme et sur l'écologie.
Chaque jour la pollution de notre environnement augmente, les
santés humaines et écologiquessont de plus en plus mises en
danger mais nous nous n'en préoccupons pas. Comme l'on ne voit pas
directement les conséquences de nos actes, on s'en préoccupe peu.
Chaque organisme vivant a un impact sur son environnement. la
qualité de ce dernier se dégrade et sa capacité à
fournir ses précieux services se réduit.
C'est pourquoi il sera toujours difficile de diminuer les
rejets des déchets tant que l'on n'exploitera pas les ressources de
façon intelligente.
Rappelons-nous ce pendant que, la pollution est le
résultat de notre choix en tant que société de
consommation. On la condamne, mais on ne veut pas non plus radicalement changer
notre mode de vie. Le véritable défi est d'arriver à
l'équilibre écologique versus économique.
Tous les types de pollutions ne présentent pas le
même degré de destruction, mais il demeure tout de même
important de reconnaitre leurs présences. L'homme dépend de son
environnement, sans lui, il ne peut pas survivre. Depuis plusieurs
décennies, cet environnement est menacé. Il va falloiragir , si
nous voulons sauvegarder notre cadre de vie, assurer la vie des humains et
celle des autres espèces3(*).
La gestiondu cadre de vie pose de nombreux problèmes
dans les pays en voie de développement surtout dans les secteurs qui ne
bénéficient pas à aucune chose (insuffisance
d'infrastructures).
En République Démocratique du Congo, plusieurs
études ont montré queles congolais vivent dans un environnement
insalubre et malsain. En effet, près de 92% de ménages dont 60%
en milieu rural et 32% en milieu urbain utilisent des latrines non
hygiéniques ; environs 96% de ménages dont 60% en milieu
rural et 36% e en milieu urbain jettent leurs déchets et les eaux
usées à l'air libre. Presque la majorité de congolais
assistent impuissamment à la dégradation et à la
pollution de l'environnement (MINISANTE, 2001, page 9).
Cette situation d'insalubrité et de pollution
généralisée de l'environnement a de répercussion
sur l'état de santé de la population et se traduit par la
recrudescence des maladies telles que la malaria, le verminose, l'I.R.A et
autres maladies dues à un environnement malsain.
La pollution est une réalité présente
dans la ville de Kinshasa dont la commune de Limete dans son quartier de Ndanu
ne fait pas exception. Les déchets sont parmi les problèmes
environnementaux en défaveur de la vie humaine dans ce quartier.
L'espace vital, cadre de vie est caractérisé par
la médiocrité de l'homme, celui-ci apparait comme un virus qui
détruit le cadre de vie par insalubrité, pollution et le
sous-développement4(*).
Eu égard de ce qui précède et pour
approfondir notre étude, il y a lieu de nous poser les questions
ci-après :
· Quel est le niveau de connaissance de la population de
quartier Ndanu face à la gestion de leur environnement ?
· Est-ce que cette population gère-t-elle bien
leur cadre de vie ?
· Dans la négative, quelle seraient les
conséquences de cette mauvaise gestion ?
O.2. Hypothèse
L'hypothèse est une proposition des réponses aux
questions à propos de l'objet de la recherche formulé en terme
tel que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse5(*).
Selon le dictionnaire Petit Robert, l'hypothèse est une
proposition initiale à partir de laquelle on construit un
raisonnement.
Elle est aussi comprise comme étant,
énoncé formel de la ou des relations entre deux variables ou
plus. Elle exprime le problème de recherche et le but en formulant une
prédiction des résultats6(*).
En rapport avec les préoccupations soulevées
dans la problématique, nous supposons que :
· La population habitant le quartier Ndanu aurait un
niveau de connaissance mitigé face à l'insalubrité et
à la pollution de leur environnement. Pour les uns, cette situation
serait due à l'ignorance et à l'irresponsabilité de la
populationface à la gestion de l'environnement, et pour les autres, ils
attribuent la responsabilité aux dirigeantsde la ville province de
Kinshasa qui ne s'occupentpas de la salubrité publique en dépit
des moyens logistiques et techniques dont ils disposent ainsi que
l'inefficacité des services d'assainissement ;
· Le cadre de vie du quartier Ndanu ne serait pas bien
géré par sa population ;
· Les conséquences sanitaires de la mauvaise
gestion de l'environnement seraient la recrudescence des vecteurs et
l'augmentation du taux de morbidité par les maladies liées
à l'environnement.
0.3. Choix et intérêt du sujet
Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard. De
même en tant que habitant de la commune de Limete, nous avons toujours
observé la dégradation de l'espace vital dans le quartier Ndanu.
C'est ce qui nous a poussé à faire le choix de ce sujet, afin de
connaitre le pourquoi de ce problème. C'est ainsi que notre travail
présenteun double intérêt, c'est-à-dire scientifique
et pratique.
Sur le plan pratique, il est un outil de réveil des
consciences des habitants de la commune de Limete en général et
du quartier Ndanu en particulier sur le bien fondé de
l'écocitoyenneté et les méfaits qui peuvent
résulter en cas de la mauvaise gestion de l'environnement.
Sur le plan scientifique, étant donné que notre
mémoire est un travail orienté dans le domaine de protectionde la
nature ; il constitue un document qui met en évidence des
données réelles, quantitatives et vérifiables pouvant
servir à d'autre recherches ultérieures.
O.4. Objectifs du travail
De façon général, l'objectif poursuivi
par ce travail est d'évaluer l'état de l'environnement du
quartier afin de tirer la conclusion sur le lien que peut-il avoir avec
l'état de santé de la population.
De manière spécifique, le présent travail
consiste à :
· Décrire l'environnement ;
· Identifier les causes de la pollution ;
· Analyser la situation de l'espace vitale du quartier
Ndanu ;
· Présenter quelques conséquences qui
résultent de la mauvaise qualité du cadre de vie ;
· Suggérer des solutions pouvant rendre
l'environnement viable, vivable et habitable.
0.5. Méthodologie
Dans ce point, il sera question de présenter les
méthodes et les techniques utilisées.Le mot méthode
revêt plusieurssens et n'a pu concilier les différents auteurs qui
s'y sont penchés.
Selon le dictionnaire Petit Robert, la méthode est
l'ensemble de procédés utilisés pour découvrir la
vérité scientifique et la prouver.
La méthode est un ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontrer, les
vérifier7(*). Elle
est aussi comprise comme étant la procédure particulière
appliquée à l'un ou l'autre stade de recherche8(*).
En rapport avec notre travail, nous avons fait recours aux
méthodes ci-après :
· Méthode comparative : la
méthode comparative nous a aidé à comparer les
réponses des différentes variables des enquêtés
retenues dans ce travail, après la quantification.
· Méthode descriptive :
cette méthode nous a permis de décrire la situation
environnemental du quartier Ndanu;
· Méthode analytique : la
méthode analytique nous a permis d'analyser les problèmes
environnementaux qui polluent les cadre de vie de la population ;
· Méthode statistique :
elle nous a servi de collecter, d'analyser et de traiter les données
relatives à notre sujet d'étude. Pour vérifier la
conformité de nos hypothèses, nous avons utilisé le test
de chi-carré.
A ces méthodes, se sont ajoutées les techniques
ci-après :
· Technique d'analyse
documentaire : cette technique nous a aidé pour collecter
les données susceptibles de nous renseigner sur le sujet dans les
différents ouvrages, livres et autres documents écrits ;
· Technique d'interview
structurée : elle a servi à nous entretenir avec
les habitants du quartier Ndanu au moyen d'un questionnaire
élaboré.
· Observation directe : elle nous a
permis de constater des faits et des interactions de site d'étude qui
ont fait l'objet de cette recherche ;
· Technique d'enquête : cette
technique nous a permis de recueillir les données primaires à
partir d'un questionnaire administré à notre
échantillon.
0.6. Délimitation spatio-temporaire
Délimiter une étude c'est précisé
les champs d'investigation ainsi que sa temporalité ; ces deux
éléments autrement indispensable à son
contextualisation.
Exercice épistémologique d'envergure,
délimiter une étude permet non seulement la justification du
choix et de l'intérêt du sujet, comme nous l'avons fait ci-avant,
mais éviter aussi la recherche contre les dangers qui proviendraient des
spéculations souvent alimentées par la fluidité des
données, étant donné l'infinitésimalité
spatio-temporaire consécutive à l'absence du cadrageet de champs
d'investigation ainsi que de la périodicité de l'étude.
Nous avons doté cette étude d'une double
délimitation afin de lui rendre toute la pertinence scientifique qui
lui est requise. Dans l'espace, notre travail porte sur le quartier Ndanu dans
la commune de Limete, dans le temps, l'étude couvre la période
allant du janvier au juillet 2015.
0.7. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comporte
trois chapitres, à savoir :
· Le premier est consacré à la
présentation du milieu d'étude ;
· Le second énonce les
généralités sur l'environnement ;
· Le troisième chapitre concerne l'analyse du
niveau de perception des habitants de la commune de Limete face à la
gestion de leur Environnement comme cade de vie, cas du quartier Ndanu du
janvier au juillet 2015.
CHAPITRE I. CADRE DE RECHERCHE
Le présent chapitre porte sur la présentation du
quartier Ndanu qui est notre milieu d'étude, mais avant tout, nous
commencerons d'abord à présenter la commune de Limete.
1.1. Présentation de la commune de Limete
Limete est une commune de la ville province de Kinshasa en
République Démocratique du Congo. Elle se situe dans la partie
orientale de la ville, entre le pool Malebo (dont elle occupe la façade
sud ouest) et le Boulevard Lumumba.
1.1.1. Aperçu historique
La capitale du Congo belge à l'époque coloniale
s'appelait Léopoldville. A l'approche de l'indépendance, elle
commença à connaitre une expansion grandissante à cause de
l'exode rural qui prenait une allure vertigineuse. Des populations qui
abandonnaient massivement l'intérieur du pays pour la capitale,
Léopoldville.
Suite aux récurrentes revendications de
l'indépendance par les leaders politiques de l'époque, le pouvoir
colonial commençait à prendre du recule, s'affaiblissait petit
à petit et était même devenu incapable pour contenir
l'exode rural comme dans son glorieux passé.
C'est ainsi que la capitale a connue une expansion
démographique florissante qui obligeait l'autorité coloniale de
la ville à chercher des voies et moyens pour décongestionner le
pouvoir quelque peu centralisé. D'où l'idée du
colonialisme de multiplier les composantes d'une ville et des certaines
agglomérations devenues imposantes dans le but de rapprocher le pouvoir
de l'autorité coloniale aux administrés par le biais d'une
administration cohérente, compétente et dynamique.
Consécutivement à ce qui précède,
naquit l'idée de créer plusieurs communes dans les grandes villes
du pays. Cette innovation n'avait pas seulement le but de multiplier les
entités administratives, mais aussi des congolais qui aspiraient
prendre à mains la destinée de leur pays.
C'est dans cette optique que Limete fut créée
comme commune en 1958 par le décret loi du gouverneur
général Durkheimqui dirigeait le Congo belge au nom du roi de
belge. Ce dernier résidait à Belgique par contre, le gouverneur
général lui résidait à la métropole de la
colonie.
Actuellement, la commune de Limete est régie comme
toutes les autres communes de la ville de Kinshasa, par les décrets lois
numéros 131/97 du 8 octobre 1997 et 081/98 du 2 juillet 1998, tous
les deux ayant modifié les ordonnances numéro 82-006 et 02-008,
portant respectivement organisation territoriale, politique et administrative
de la RDC et statut de la ville de Kinshasa 9(*).
1.1.2. Situation géographique
Les limites géographiques de la commune de Limete ont
été fixées par l'arrêté ministériel
n°69-004 du 23 janvier 1969, elle se présente de la manière
suivante :
· Au nord par la commune de Barumbu ;
· Au sud par les communes de Matete et Lemba ;
· A l'est par la commune de Masina ;
· A l'ouest par les communes de Kalamu et Makala
Lors de sa création, la superficie de la commune de
Limete était de 23,78km2. 10 ans après, elle a connu
une forte extension dont sa superficie passe de 23,78 à
67,60km2 au terme de l'ordonnance-loiN°68-018 du 2
décembre 1968.
1.1.3. Evolution de la population
La commune de Limete est habitée par une population
hétérogène composée des nationaux et des
étrangers des différentes nationalités et races.
Démographiquement, les ethnies dominantes sont les suivantes :
· Les luba ;
· Les mongo ;
· Les Nekongo ;
· Les suku ;
· Les Teke.
· Les Tetela ;
· Les yaka ;
Hormis le lingala, la langue populaire la plus utilisée
et le Français (la langue de l'administration), toutes les autres
langues nationales s'entendent également un peu partout au sein de la
population.
D'après le rapport de l'année 2014, le nombre
d'habitats dans la commune de Limete s'élève à
375 726 dont 372 261 nationaux et 3 465 étrangers, soit une
densité de l'ordre de 5 558 habitants le Km2
Tableau n° 1 : Répartition de la
population en 2013
Population
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Nationale
Etrangère
|
248 402
1 781
|
99,3
0,7
|
Total
|
250 183
|
100
|
Source : Bureau communale de Limete
Ce tableau montre la proportion occupant la population selon
l'origine pour l'année 2013, dont 248 402 nationales et 1781
étrangères.
Tableau n°2 :Répartition de la
population en 2014
Population
|
Effectifs
|
Pourcentage (%)
|
Nationale
Etrangère
|
372 261
3 465
|
99,1
0,9
|
Total
|
375 726
|
100
|
Source : Bureau communale de Limete
Le présent tableaunous montre la proportion occupant la
population selon l'origine pour l'année 2014, dont 372 261
nationales et 3 465 étrangères.
1.1.4. Economie et hydrographie
La commune de Limete vit dans un climat tropical et sa
pluviosité est remarquable. Cette situation est à la
régularité de pluie qui s'y abatte tout le long de
l'année. Le pool Kingabwa qui se situe tout au long du majestueux fleuve
Congo présente des caractéristiques
climatologiquesexceptionnelles du fait de sa proximité avec le
fleuve.
La commune de Limete à l'instar de la ville de Kinshasa
et de toutes les autres contrées de la RDC, connait deux
saisons :
· La saison sèche ;
· La saison pluvieuse.
La commune de Limete s'étend sur une plaine sablonneuse
et marécageuse, elle est parsemée des petits bois par endroit,
elle est une commune à vocation agro-industrielle.
Elle est une commune accueillant plusieurs industries dont la
majorité est installée dans le quartier industriel etquartier
Kingabwa. Des nombreuses installations portuaires de la ville province de
Kinshasa se trouvent dans la commune de Limete.
En ce qui concerne les sites touristiques, il sied à
signaler que la commune héberged'énormes sites, on peut citer
entre autre :
· L'échangeur de Limete ;
· La foire internationale de Kinshasa, FIKIN en sigle
dont la façade de Lemba servant l'entrée principale.
Par rapport à l'hydrographie, la commune de Limete est
baignée par :
· La rivière Funa ;
· Le fleuveCongo ;
· La rivière Matete ;
· La rivière N'djili ;
· La rivière Yolo.
1.1.5. Organisation administrative
La commune de Limete est une subdivision
politico-administrative de Kinshasa dans laquelle se trouve le quartier Ndanu
qui est notre site d'expérimentation. Elle est l'une des cinq communes
constituant le district de Mont-Amba. Elle est subdivisée en quatorze
quartiers ci-après 10(*):
· Agricole ;
· Funa ;
· Industriel ;
· Kingabwa ;
· Masiala ;
· Mayulu ;
· Mbamu ;
· Mombele ;
· Mososo ;
· Moteba ;
· Ndanu ;
· Nzadi ;
· Résidentiel ;
· Salongo.
Cette commune est dirigée par un bourgmestre,
secondé par un vice bourgmestre ainsi que le personnel administratif
comme toutes les autres communesde la ville de Kinshasa.
Chaque quartier est divisé en cellule et avenue pour se
limiter en parcelle. En tant que milieu de vie, l'histoire de cette commune
fait partie intégrante de l'histoire de la ville province de
Kinshasa.
1.2. Présentation du quartier Ndanu
Le quartier Ndanu est l'un des quartiers de la commune de
Limete faisant partie du pool Kingabwa. Il se trouve à la partie
orientale de cette commune.
1.2.1. Aperçu historique
Le quartier fut crée dans les années 1981 en vue
d'aider les sinistres de rail à Kingabwa.
Cette partie de terre marécageuse était une zone
que l'Etat Congolais (Zaïrois à l'époque) avait
cédé à la mission agricole chinoise pour l'exploitation,
quand cette dernière est terminée, la bande de terre est revenue
à l'Etat congolais ; c'est ainsi que le comité de sinistres
de rail avait sollicité cette partie de terre pour y habiter.
De 1981, date de sa créationà 1985, cette partie
de la commune de Limete s'appelait cellule Bia sous la dépendance du
quartier Salongo. Cellule Niwa de 1985 à 1986. En 1987, le bourgmestre
de la commune à l'époque, monsieur Ndanu installa le bureau de ce
quartier actuel sous l'appellation d'auxiliaire Ndanu/Bia.
Il a fallu attendre la lettre n°250/000/507/1990 du
6 décembre1990, de secrétaire général du
ministère de l'intérieur, pour voir ce quartier être
doté de la personnalité juridique. C'est ainsi que le 1er
chef du quartier fut nommé officiellement et connu sous le nom
FikisiNvuranka, et après sa mort à nos jours, le bureau du
quartier a connu plusieurs chefs qui se sont succédés11(*).
1.2.2. Situation géographique
Le quartier Ndanu est borné :
· Au nord par le quartier Nzadi ;
· Au sud par le quartier Salongo ;
· A l'est par le quartier Pétro-Congo ;
· A l'ouest par le quartier industriel.
Avec une superficie de 3 180m2,soit
3,18km2 ; ce quartier occupe une espace d'environ 4,7% de
l'étendue de la commune de Limete. Pour l'année 2014, la
densité du quartier est de 11 203 Habitant par Km2.
Le quartier Ndanu présente d'énormes
difficultés notamment :
· Présence des parcelles, pendant la saison de
pluie pourtant habité, en partie inondée et envahie par des
masses herbeuses et de plantes hydrophytes fixées
émergées ;
· Les installations hygiéniques sont inexistantes
dans les nombreuses parcelles et là où existent, elles sont
parfois non hygiéniques. Dans les basses terrasses, la nappe
phréatique est superficielle, celle-ci est constamment contaminée
par les excréta provoquant ainsi des nombreux problèmes
d'insalubrité publique surtout au moment des inondations lors que les
matières fécales refluent la surface surnageant les
eaux ;
· Présence des rues sans tracé où se
terminant en impasse à cause des inondations et marécages.
D'autres rues présentent une morphologie changeante en fonction de
saison : transformées en mares, ruisseau ou ravins, remplie des
masses herbeuses et immondices en saison de pluie ; elles sont couvertes
des poussières et des sables en saison sèche ;
· Le quartier n'a qu'une seule porte d'entrée,
mais qui reste à mauvais état.
1.2.3. Organisation administrative
Le quartier est organisé et dirigé par un chef
de quartier nommé par le ministre de l'intérieur. Il est
secondé dans ses fonctions par un chef de quartier adjoint ainsi que
quelques agents.
Le quartier compte 12 localités
ci-après12(*) :
· Amba ;
· Ancien combattant ;
· Bakarenfu ;
· Bogana ;
· Ebwa ;
· Fikisi ;
· Mundjana ;
· Ndjoko ;
· Ngangwele ;
· Regideso ;
· Saint Bernard ;
· Triangle.
On dénombre 72rues et cinq grandes avenues.
1.2.4. Situation socio-économique
En dépit des conditions environnementales, le quartier
compte 30 industries, 22 écoles, 6 centresde santé privés,
36 dépôts ciments, 20 dépôts boissons, 13
hôtels, plusieurs buvettes, 30 moulins de manioc, 9postes de soudure et
autres. Le quartier compte 6025 ménages.
1.2.5. Evolution démographique
Le quartier Ndanu est l'un de quartier de la commune de Limete
présentant une forte densité, soit 11 203 habitants par
Km2,un chiffre qui dépasse même la densité de
la commune en générale. Il est habité par 35 626 en
2014.
Tableau n°3 : Répartition de la
population en 2010
Variables
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Hommes
Femmes
Garçons
Filles
|
5 224
5 473
6 442
6 624
|
22
23
27
28
|
Total
|
23 763
|
100
|
Source : Bureau du quartier Ndanu
Ce tableau montre qu'en 2010 le quartier est habité en
majorité par les filles et les garçons, respectivement 6624 et
6442 personnes, avec un pourcentage de 28 et 27%
Tableau n°4 : Répartition de la
population en 2011
Variables
|
effectifs
|
Pourcentages
|
Hommes
Femmes
Garçons
Filles
|
6 312
6 360
8 725
8 695
|
20,9
21,1
29
29
|
Total
|
30 092
|
100
|
Source : Bureau du quartier Ndanu
Cet affichage nous fait voir que la différence entre
les garçons et les filles est faible car ils occupent respectivement
8725 et 8695, contrairement à celle observée entre les hommes et
les femmes.
Tableau N°5 : Répartition de la
population par en 2012
Variables
|
effectifs
|
Pourcentages
|
Hommes
Femmes
Garçons
Filles
|
8 414
6 512
9 089
9 137
|
25,4
19,6
27,4
27,6
|
Total
|
33 152
|
100
|
Source : Bureau du quartier Ndanu
Source : Secteur assortit du tableau n°5
Ces figures nous montrent que la différence n'est pas
vraiment entre les filles et les garçons contrairement à celle
observée entre les hommes et les femmes.
Tableau n°6 : Répartition de la
population en 2013
Catégories
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Hommes
Femmes
Garçons
Filles
|
8 621
6 871
9 498
9 604
|
24,9
19,9
27,4
27,8
|
Total
|
34 594
|
100
|
Source : Bureau du quartier Ndanu
Source : Graphique ressortit du tableau n°6
Ces deux figures montrent que les filles occupent la
première place avec 9 604, soit 27,8% suivi des garçons avec
9 498, soit 27,4%
Tableau n°7 : Répartition de la
population en 2014
Variable
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Hommes
Femmes
Garçons
Filles
|
8 906
7 160
9 585
9 975
|
25
20,1
26,9
28
|
Total
|
35 626
|
100
|
Source : Bureau du quartier Ndanu
La présente figure nous fait voir qu'en 2014,
9 975, soit 28% d'habitants sont des filles, 9 585 soit 26,9% sont
des garçons. Les hommes et les femmes occupent respectivement 8 906
et 7 160 soit 25% et 20,1%.
TableauN° 8 : synthèse et moyenne de
la population du quartier Ndanu de 2010 à 2014
années
catégories
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Total
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%X
|
Hommes
|
5 224
|
22
|
6 312
|
20,9
|
8 414
|
25,4
|
8 621
|
24,9
|
8 906
|
25
|
37 477
|
23,8
|
Femme
|
5 473
|
23
|
6 360
|
21,1
|
6 512
|
19,6
|
6 871
|
19,9
|
7 160
|
20,1
|
32 376
|
20,6
|
Garçons
|
6 442
|
27
|
8 725
|
29
|
9 089
|
27,4
|
9 498
|
27,4
|
9 585
|
26,9
|
43 339
|
27,6
|
Filles
|
6 624
|
28
|
8 695
|
29
|
9 137
|
27,6
|
9 604
|
27,8
|
9 975
|
28
|
44 035
|
28
|
Total
|
23 763
|
100
|
30 092
|
100
|
33 152
|
100
|
34 594
|
100
|
35 626
|
100
|
157 227
|
100
|
X
|
31 445,4
|
31 445,4
|
31 445,4
|
31 445,4
|
31 445,4
|
|
Source : Tableau conçu par
nous-mêmes
Leprésent tableau nous renseigne que la moyenne
annuelle de la population habitant le quartier Ndanu de 2010 à 2014
s'élève à 31445,4 habitants. Les filles
représentent une moyenne annuelle de 8807 soit 28%, suivi des
garçons avec une moyenne annuelle de 8667,8 soit 27,56%. Les hommes et
les femmes représentent respectivement 23,8% et 20,6% par an.
CHAPITRE II. CONSIDERATIONS GENERALES
Ce chapitre planche sur les définitions des
concepts -clés du sujet, la problématique des déchets
au quartier Ndanuet la revue de littérature sur l'environnement.
2.1. Définition des concepts
2.1.1. Commune
Une commune est une division administrative formée d'un
territoire clairement défini, qui correspond généralement
à une partie d'une ville. Elle est aussi comprise comme étant une
collectivité décentralisée, dotée de la
personnalité morale qui est à la base de l'organisation
administrative13(*).
Dans la plupart d'Etats, la commune est la plus petite
subdivision administrative et elle s'inscrit dans d'autres maillages de taille
plus importante.
La commune est souvent régie par un conseil de
représentant élu (conseil municipal) ; en France, on
désigne ces subdivisions administratives dirigées par un conseil
élu comme des collectivités territoriales.
2.1.2. Environnement
Ce concept apparait à partir dès l'année
1970 comme un patrimoine mondial essentiel à transmettre aux
générations futures.
Le philosophe Hans JONAS (1970), exprime cette
préoccupation dans son livre « le principe de
responsabilité ».
Au deuxième sommet de la terre à Rio de Janeiro
en 1992, la définition Brundtland, axée prioritairement sur la
préservation de l'environnement et la consommation prudente des
ressources naturelles non renouvelables, sera modifiée par la
définition de « trois piliers » qui doivent
être conciliés dans une perspective de développement
durable :
· le progrès économique ;
· la justice sociale ;
· la préservation de l'environnement.
L'environnement est aussi défini comme
étant un ensemble, à un moment donné des aspects
physiques, chimiques (abiotique), biologiques et des facteurs sociaux
susceptibles d'avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à
terme sur les êtres vivants et les activités humaines. Dans le
fait, l'environnement c'est tout ce qui nous entoure dans le temps et dans
l'espace, c'est-à-dire le milieu de vie14(*)
Selon Maldague, cité par Kasereka(2002), le domaine de
l'environnement peut comporter également trois dimensions à
savoir :
· La dimension écologique : interaction
dynamique entre facteurs abiotique (biotope, climat et sol) ;
· La dimension humaine ;
· La dimension culturelle.
D'où il définit l'environnement comme
étant l'ensemble des milieux d'influence, milieux humains, naturels,
économiques, qui agissent sur l'individu à tous les instants de
sa vie quotidienne et déterminent en grande partie son comportement dans
toutes les dimensions de l'être sociale, intellectuelle, affective,
spirituelle et culturelle.
Du point de vue écologique, l'environnement est
perçu comme cadre de vie, réservoir des ressources et
récepteur des déchets.
Le dictionnaire encyclopédique et développement
durable définit l'environnement comme l'ensemble
d'éléments qui constituent, le voisinage de l'être vivant
ou d'un groupe d'origine humaine, animale ou végétale et qui sont
susceptibles d'interagir avec lui directement ou indirectement. C'est ce qui
entoure, ce qui est aux environs.
Selon le dictionnaire Larousse, le terme environnement
signifie l'ensemble d'éléments naturels (faune, flore, air, eau,
sol, etc.) ou artificiels (architecture, décoration etc.) qui
conditionnent la vie de l'homme et constituent son cadre de vie, son
milieu.
Dans le cadre de ce travail, il faut comprendre
l'environnement dans sa signification « hommes, ressources naturelles
(faune, flore, air, eau, sol, minéraux) et ressources culturelle du
milieu donné, qui bien gérées concourent durablement au
bien être de l'homme ».
Il faut pour ce faire, capitaliser les interactions entre
l'homme, même par sa culture et les ressources ou richesses
potentielles.
La notion d'environnement a beaucoup évolué au
cours des derniers siècles et tout particulièrement des
dernières décennies, au XXI siècle, la protection de
l'environnement est devenue un enjeu majeur, en même temps que s'impose
l'idée de sa dégradation à la fois globale et locale,
à cause des activités humaines polluantes.
La préservation de l'environnement est l'un des trois
piliers du développement durable, c'est aussi le 7ème
des huit objectifs du millénaire pour le développement(OMD),
considéré par l'ONU comme crucial pour la réussite des
objectifs énoncés dans les déclarations du sommet du
millénaire (Rapport G10-4, PNUE, 2007, voir page38/574).
Le mot environnement est à différencier du mot
nature qui désigne les éléments naturels, biotiques et
abiotiques, considérés seuls, alors que la notion d'environnement
s'intéresse à la nature au regard des activités humaines
et aux interactions entre l'homme et la nature, nature et environnement :
considération épidémiologique.
Il faut également le différencier de
l'écologie qui est la science ayant pour objet d'étudier les
relations des êtres vivants et leur environnement, ainsi que avec
d'autres êtres vivants c'est-à-dire l'étude des
écosystèmes. La notion de l'environnement englobe aujourd'hui
l'étude des milieux naturels, les impacts de l'homme sur l'environnement
et les effets engagés pour le réduire.
L'environnement a acquis une valeur de bien commun et a
été compris aussi comme support de vie nécessaire à
toutes les autres espèces que l'homme.
En tant que patrimoine à raisonnablement
exploité pour pouvoir léguer aux générations
futures. Il est le support des plusieurs enjeux esthétiques,
écologiques, économiques et socioculturels, ainsi que
spéculatifs et éthiques.
L'ONU rappelle dans son support GEO-4 que la
dégradation de l'environnement compromet le développement et
menace le progrès futur en matière de développement et
menace également tous les espaces du bien être humain. Il a
été démontré que l'environnement est lié
à des problèmes de santé humaine, comprenant certains
types des cancers, des maladies à transmission vectorielle, de plus en
plus de zoonoses, de carences nutritionnelles et des affections
respiratoires.
Ce même rapport rappelle que l'environnement fournit
l'essentiel des ressources vitales de chacun (eau, air, sol, aliment, fibre,
médicaments etc.), et de l'économie.
Presque la moitié des emplois mondiaux dépendent
de la pèche, des forêts ou de l'agriculture. L'utilisation non
durable des ressources naturelles englobant les terres, les eaux, les
forêts et les pèches peut menacer les moyens d'existences
individuelles ainsi que les économies locales, nationales et
internationales.
L'environnement peut contribuer grandement au
développement et au bien être humain, mais peut tout aussi
accroitre la vulnérabilité de l'homme en engendrant
l'insécurité et des migrations humaines lors des tempêtes,
de sècheresse ou d'une gestion écologique déficiente. Les
contraintes écologiques encouragent la coopération, mais elles
contribuent aussi à la création des tensions ou des conflits.
L'environnement planétaire a un caractère fini,
limité et il est le réceptacle des déchets de
l'activité humaine et le potentiel, le réservoir des
ressources.
Selon D.Terry, cité par Basila, une ressource est une
composante de l'environnement nécessaire à un organisme. Il
s'agit de l'énergie, de la matière, de l'espace, du temps, de la
diversité (biodiversité), de l'eau, de l'air, du sol, des
végétaux, des animaux et les minerais (métaux), ainsi que
l'homme.
Le sol, l'eau, la flore, la faune, les champs, forment la base
économique d'une communauté humaine et nécessitent une
exploitation rationnelle, écologique.
Dans l'environnement, on rencontre des ressources
renouvelables (RR) et ressources no renouvelables(RNR).
· Ressource renouvelable est une ressource dont la
production est assurée par la nature, l'environnement. Ressource
produite chaque jour à partir du sol, énergie, l'air, à
l'échelle du temps humain. C'est l'énergie solaire qui assure
cette production.
· Ressource non renouvelable est une ressource qui n'est
pas reproduite par l'environnement ; c'est toute ressource
dépendant de stock fini, limité non reproductible.
Le principe économique exige que les ressources des
différents écosystèmes soient exploitées de telle
manière qu'on puisse toujours les retrouver en quantité et en
qualité.
2.1.3. Déchet
Généralement, le déchet désigne
tout produit que son propriétaire abandonne, tels que les vieux
vêtements, les rebuts de construction, les médicaments dont la
date d'utilisation est expirée, les débris alimentaires de la
cuisine etc. (Paradis et Al, 1993).
Le déchet est tout résidu d'un processus de
production, de transformation ou d'utilisation. Toute substance, tout
matériau, produit ou généralement tout bien meuble
abandonné ou le détenteur destine à l'abandon. (A.
Muzumbi, 2008).
2.1.3.1. Nature de déchets
Par nature de déchets, on distingue les déchets
solides, les déchets liquides et les déchets gazeux.
· Les déchets solides : sont
les déchets dits pelle tables, autrement dit, ce qu'on peut charger
moyennant la pelle.15(*)
· Les déchets liquides :
sont des déchets susceptiblesd'être pompé ;
c'est-à-dire que l'on peut aspirer et rejeter avec une pompe.16(*)
· Les déchets gazeux : toute
substance gazeuse libérée par l'incinération d'un objet ou
par une réaction chimique quelconque qui puisse conduire à une
nuisance ou pollution.
2.1.3.2. Types de déchets
Les déchets sont regroupés en trois grandes
catégories à savoir : les déchets agricoles,
déchets ménagers et les déchets industriels.
· Les déchets ruraux : sont
les déchets de nature agricole. Les déchets naturels comprennent
particulièrement les éléments de la litière ou de
la nécro masse. Ils sont constitués par les résidus des
cultures.
· Les déchets urbains : on
appelle « déchets urbains », tout ce qui doit
être jeté quelque part, entassé quelque part ou tout ce que
l'homme doit se débarrasser provenant des habitations, logements ou des
infrastructures urbaines. Lors que ces déchets urbains sont mal
gérés, les nuisances et les pollutions paressent (Binzangi,
2008).
· Déchets ménagers et
assimilés : Les déchets ménagers sont les
déchets dégradable de l'alimentation, associée à
d'autres déchets qui sont non dangereux (Microsoft encarta, 2006).
Les communes ou les Etablissements publics de
coopération internationale assurent éventuellement en liaison
avec les départements et les régions, l'élimination des
déchets des ménages, ces communes assurent également
l'élimination des déchets défini par décret, qu'ils
peuvent, eu égard à leurs caractéristiques et aux
quantités produites, collectées et traitées selon les
techniques particulières (Art. L.2224 - 13 et 14 du code
général des activités territoriales, cité par
Muzumbi, 2008).
2.1.3.3. Gestion des déchets
La gestion des ordures ou des déchets signifie
l'ensemble des opérations et moyens mis en oeuvre pour les
éliminer, les recycler, les valoriser ou éliminer les
déchets (Navarro1994), c'est-à-dire les opérations de
préventions, pré collectes, collecte, transport et toute
opération de tri et de traitement, enfin de réduire leurs effets
sur la santé humaine et sur l'environnement.
La gestion des déchets concerne tous les types des
déchets, quelque soit leurs natures, chacun possédant sa
filière spécifique.
2.1.3.3.1. Collecte
Elle est une opération consistant à
collectionner les déchets qui se trouvent dans un endroit pour les
déplacer ou les mettre dans une poubelle.
2.1.3.3.2. Ramassage
Le ramassage est le fait de collecter les déchets afin
de les sortir dans le couloir avant d'aller les stocker dans le bac à
ordures. Ce bac sera vidangé par le camion beine qui ira les
déposer à un lieu aménagé et autorisé.
(Binzangi, 2010).
2.1.3.3.3. Stockage
Le stockage est le fait de stocker, de rassembler les
déchets à un endroit quelconque, mais en principe,
aménagé et autorisé, mais non improvisé.
2.1.3.3.4. Réemploi
Le réemploi est le fait de récupérer un
déchet, en lui donnant des formes particulières pour un usage
précis. Par exemple, récupérer une tôle pour
fabriquer un brasero, ou pour souder un véhicule troué.
(Binzangi, 2008)
2.1.3.3.5. Réutilisation
La réutilisation est le fait de récupérer
un déchet et de l'utiliser de nouveau sans le moindre traitement ou la
moindre transformation. Par exemple, récupérer un déchet
en plastique dans la poubelle, on l'époussette puis on l'utilise de
nouveau comme emballage, c'est le cas aussi d'une boite de lait qu'on
réutilise comme récipient pour garder de l'huile etc.
Selon l'encyclopédie libre, il ya plusieurs principes
de gestion des déchets dont l'usage varie selon les pays ou les
régions. La hiérarchie des stratégies s'articule autours
de la règle de « trois R » c'est-à-dire
Réduire, Réutiliser et Recycler.
· réduire la quantité des
déchets
La réduction des déchets doit se faire à
la source. La réduction c'est un principe de gestion des déchets
selon lequel les produits sont conçus et fabriqués pour diminuer
le volume des déchets solides et la quantité des déchets
dangereux dans le flux des déchets solides.
Par exemple, pour réduire la quantité des
déchets, nous devons acheter les produits avec un minimum d'emballages
et qui durent plus longtemps ou qui sont réparables.
· réutiliser les produits
Un exemple de réutilisation est celui de bouteille en
verre (BOUKIN), soit une utilisation après lavage et
stérilisation soit par la fonderie.
· recycler les matériaux
Il est possible aujourd'hui de valoriser, c'est-à-dire
récupérer et utiliser des nombreux matériaux que l'on
trouve dans les déchets : tri, recyclage, compostage.
2.1.3.4. Techniques de gestion des déchets
Généralement, il ya deux techniques de gestion
des déchets et des ordures ménagères :
procédés modernes et procédés classiques (Paradis
et Al 1983).
2.1.3.4.1. Procédés classiques
Ces sont des techniques de gestion traditionnelle des
déchets dans lesquelles on utilise des méthodes non
appropriées et non contrôlées pour éliminer les
ordures ménagères.
Ces méthodes sont les décharges sauvages,
l'incinération incontrôlée, l'enfouissement non
contrôlé et les déversements des déchets dans les
endroits non appropriés.
2.1.3.4.2. Procédés modernes
A côté des procédés classiques de
gestion des déchets et des ordures ménagères, il existe
des procédés modernes visant à récupérer les
matières premières ou à permettre une valorisation des
déchets. Ici, les déchets ne sont pas considérés
comme des débris dont il faut se débarrasser, mais plutôt
comme une matière première ou comme une ressource à
valoriser. Parmi ces procédés, on note (AGHTM, 1985) :
· Les décharges contrôlées, c'est un
procédé le plus simple et souvent le plus économique dans
la mesure où le coût d'approche est limité. C'est un
procédé le plus utilisé dans les nombreux pays pour les
ordures ménagères et pour certains déchets
industriels ;
· La production de combustible solides stockés, se
présentant sous forme des granités ou des flacons et pouvant
être utilisés moyennant quelques adaptations ;
· La récupération du méthane produit
par la fermentation anaérobie des déchets, soit dans les
décharges contrôlées, soit dans des enceintes
spéciales.
Hormis les procédés modernes
précités, il ya aussi d'autres procédés modernes de
traitement des ordures, il s'agit de (paradis et AL, 1983) :
· L'incinération : technique qui consiste
à brûler les déchets pour les transformer. Par ce
procédé, la matière organique est complètement
détruite, ce qui permet une réduction considérable du
volume des rebuts. La chaleur produite peut servir de sources de chauffage
à édifice, à des serres ou pour autres fins ;
· L'enfouissement sécuritaire : les
déchets sont déposés à couche successive d'environ
2m. Entre deux couches des déchets, on étend une couche de terre
de 15 à 30cm d'épaisseur. Les bactéries se trouvant dans
la terre vont dégrader les détritus organiques qui lui avaient
été emprunté.
En plus d'être un processus de recyclage
écologique, sa réglementation stricte en fait une solution
très acceptable du point de vue économique. Ce
procédé ne peut pas être utilisé pour les
déchets toxiques ou bio dégradables ;
· Compostage : technique qui consiste à faire
fermenter rapidement les produits fermentables cibles contenus dans les
déchets urbains. Il en résulte un compost utilisé
principalement pour enrichir les terres agricoles comme engrais chimiques. Mais
ce procédé nécessite une réparation des
déchets.
Le dictionnaire encyclopédique d'environnement et
développement durable explicite le traitement des déchets en
terme d'un processus visant à valoriser au maximum les
déchets, transformer les déchets en rejet éco compatible
(retour acceptable des déchets dans le milieu naturel), stocker les
résidus ultimes.
Par le traitement des déchets, nous entendons la
valorisation des déchets ou la transformation d'utilité
négative en utilité positive. C'est aussi le résultat du
processus suivant : collecte, ramassage, transport, stockage, tri et
valorisation ou traitement.
Nous sommes d'avis avec cette définition car elle
intègre le processus de la transformation des déchets pour la
protection du cadre de vie de la population.
2.1.4. Nuisance
La nuisance désigne tout facteur de la vie urbaine ou
industrielle qui constitue une gêne, un préjudice, un danger pour
la santé, pour l'environnement.
Autrement, une nuisance c'est tout élément
préjudiciable à la santé de l'homme et à
l'environnement (Malele, 2010).
Est désigné nuisance, toute modification de
l'environnement qui sans produire de perturbation ayant des conséquences
écologiques ou réellement pathologiques.
Trois types de nuisances affectent les principaux sens :
sonore, olfactive et visuelle (esthétique). Le bruit
incontrôlé à l'intérieur et/ou extérieur des
habitations cause des lésions physiologiques correspondant à une
nuisance. Les dégagements de mauvaises odeurs correspondent à une
nuisance olfactive.
En fin, l'enlaidissement de la nature résultant par
exemple de décharge constitue autant d'exemple de nuisance
esthétique encore dénommée visuelle (Quevauviller,
cité par Bilabila, 2007).
Nous portons notre choix sur cette définition, du fait
qu'elle inclut les aspects de nuisance sous toutes ses formes.
2.1.5. Pollution
Pour le dictionnaire encyclopédique d'environnement et
développement durable, la pollution désigne l'introduction
directe ou indirecte, de substance ou de chaleur dans l'air, l'eau, ou le sol,
susceptible de porter atteinte à la santé humaine ou à la
qualité des écosystèmes aquatiques ou terrestres, qui
entraine des détériorations aux biens naturels, une
détérioration ou une entrave à l'agrément de
l'environnement ou à d'autres utilisations légitimes de ce
dernier.
La pollution est la dégradation d'un
écosystème par l'introduction, généralement
humaine, de substances ou de radiation altérant de manière plus
ou moins importante le fonctionnement de cet écosystème.
Il est vrai que le traitement de toutes sortes de
déchets qui polluent notre planète terre, seule habitable, est
indispensable pour la protéger Pollution est tout ce qui contribue
à la détérioration de l'environnement à
l'échelle planétaire, continental, national, local ou
individuel(ou parfois moléculaire)17(*).
La pollution, par extension, désigne aussi les
conséquences de phénomène géologiques comme une
éruption volcanique.
La pollution d'origine humaine présente un impact
négatif sur la santé et dans la biosphère comme en
témoigne l'exposition aux polluants et le réchauffement
climatique qui transforment le climat de la terre et son
écosystème, en entrainant l'apparition de maladies, des
migrations de certaines espèces, voir leur extinction si elles ne
peuvent s'adapter à leur nouvel environnement biophysique.
2.1.5.1. Sources de pollution
La notion de pollution appelle donc celle de contamination
d'un ou plusieurs composants des écosystèmes (air, eau, sol), qui
peut être soit, d'un organisme humain, ou d'un groupe d'organisme ayant
une incidence sur l'écosystème au-delà d'un seuil ou
norme.18(*)
2.1.5.1.1. Pollution d'origine humaine
Les pollutions d'origines humaines, dites aussi anthropiques,
ont des nombreuses formes pouvant être locales, culturelles,
ponctuelles, accidentelles, diffuses, chroniques, génétiques,
volontaires, involontaires etc.
Cette pollution est une diffusion directe ou indirecte de
polluant dans l'environnement. Ces sont souvent des sous produits involontaires
d'une activité humaine comme les émissions de pots
d'échappement ou des installations des combustions. Les déchets
de produits de consommation courante (emballage, batterie usagée),
jetés sans précaution dans l'environnement biophysique et dans
l'environnement humain constitue également une source de pollution
très fréquente
Il peut aussi s'agir de phénomène physique
(comme la chaleur, la lumière, la radioactivité,
l'électromagnétisme etc.), dont le caractère impur ou mal
sain est généralement relatif, car dépendant de la dose,
de la durée d'exposition, d'éventuelle synergie.
2.1.5.1.2. Pollution d'origine environnementale
Les pollutions d'origine environnementale peuvent être
dues:
· Aux conséquences directes ou indirectes de
catastrophes naturelles telles que volcanisme ;
· A une pollution liée à des
phénomènes naturels, tels que les éruptions
solaires ;
· A une pollution d'un captage d'eau potable par un
animal qui fera ses besoins à proximité, ou qui serait mort en
décomposition dans l'eau, etc.
2.1.5.2. Sortes des pollutions
2.1.5.2.1. Pollution de l'air
La pollution de l'air aussi appelée pollution
atmosphérique ou pollution aérienne, est un type de pollution
qui altère la qualité de l'air et nuit à la santé
des êtres vivants.
Plusieurs éléments sont
considérés comme des polluants de l'air parce qu'ils n'existent
pas naturellement dans l'air ou pas une telle concentration, et qu'ils sont
nocifs pour la santé des êtres vivants. Ces sont des gaz souvent
invisibles comme monoxyde de carbone(Co), les oxydes d'azote(No), et de soufre
(So2), ou encore l'ozone(O3).
Il y a aussi des particules solides, plus ou moins
fines. Elles donnent leurs consistances et couleurs aux fumées. Ces
poussières sont d'origine minérale, métallique ou
organique.
Les pollutions atmosphériques peuvent
être d'origine naturelle (émission volcanique, plantes produisant
des pollens, foudre...), mais également dues aux activités
humaines :
· Transport ;
· Industrie ;
· Chauffage des bâtiments ;
· Agriculture avec l'utilisation d'engrais
azotés, des pesticides et les émissions animales ;
· Incinération des
déchets ;
· La fumée de cigarette est
également un polluant très important.
Nos poumons filtrent en moyenne 10.000 à 15.000
litres d'air chaque jour, jusqu'à 4 fois plus pour un sportif en
exercices. Ainsi la qualité de l'air que nous respirons peut avoir des
conséquences sur notre état de santé également sur
l'environnement19(*).
Les contaminants de l'air sont
associés à des effets néfastes sur la santé, qui
touchent surtout les fonctions respiratoire et cardiovasculaire.
Les effets de la pollution de
l'air sur la santé dépendent de la durée de l'exposition,
de la concentration des polluants ainsi que de l'état de santé
des personnes exposées. Les sujets fragiles, comme les enfants ou les
personnes âgées, sont plus sensibles à cette pollution.
Une mauvaise qualité de
l'air peut comporter des risques à cour et long terme. Par exemple
à court terme, certains polluants provoquent des irritations des yeux et
des infections des voies respiratoires. Le dioxyde de souffre(SO2) est en
majorité absorbé au niveau de la gorge. Il provoque de la toux,
de l'essoufflement.
L'azote(O3) et le dioxyde
d'ozone(NO2) pénètrent, eux, jusqu'aux bronches. Ils peuvent
passer dans notre organisme au niveau des alvéoles pulmonaires et
peuvent être responsables de l'aggravation des crises d'asthme. Les
particules les plus grosses sont retenues dans le nez ou à la gorge.
Elles nous font tousser ou éternuer.
Il est avéré que
certains polluants comme la fumée de tabac, le radon (gaz radioactif),
les émissions de moteur diesel et à essence sont responsables de
certains cancers, notamment de poumon.
Les être humains ne sont pas
les seuls à être touchés par la pollution de l'air. Cela
atteint aussi les plantes, les bâtiments, la croissance des plantes est
perturbée par l'ozone. Le dioxyde de souffre (SO2) et l'oxyde
d'azote(NO), captés par les nuages et libérés lors des
pluies, attaquent les pierres des certains monuments, acidifient les lacs et
fragilisent les forêts. Ce phénomène est communément
connu sous l'appellation de « pluies acides » : sous
l'effet de ces gaz, les pluies, neiges, brouillards deviennent plus acides et
altèrent les écosystèmes.
Donc, une mauvaise qualité
de l'air peut tuer un bon nombre d'organismes et également les humains.
Ce type de pollution peut causer des complications respiratoires, des maladies
cardiovasculaires, des douleurs abdominales et une congestion.
2.1.5.2.2. Pollution de l'eau
Une eau est dite polluée
lorsque ses qualités sont dégradées, perturbant la vie
aquatique et rendant son utilisation dangereuse pour l'homme et les animaux.
Cette dégradation résulte de la présence des
« polluants » en quantité suffisante pour qu'ils
puissent être nocifs. Ces polluants peuvent être :
· Des substances qui perturbent l'équilibre
biologique de l'environnement ;
· Des substances toxiques pour les êtres
vivants ;
On distingue différents
types de polluants :
· Les polluants organiques : ces sont des produits
rejetés par les êtres vivants : feuilles mortes,
débris végétaux, excréments, déchets
alimentaires...
· Les nutriments : ce sont des
éléments minéraux utilisés par les
végétaux pour leur alimentation (azote et phosphore
essentiellement) ;
· Les polluants toxiques : les produits chimiques
(plomb, mercure, hydrocarbure, etc.), ont un effet toxique direct sur les
êtres vivants.
· Les contaminants microbiologiques : des microbes
pathogènes peuvent provoquer des maladies, tant pour la faune et la
flore ais également pour l'homme.20(*)
Tous ces polluants nuisent aux
usages de l'eau par l'homme (baignade, loisirs nautiques, pêche eau
potable, irrigation, élevage de poisson ou de coquillages,
industries...), et à la régénération des
écosystèmes naturels.
Cette pollution rend la
consommation d'eau dangereuse, de plus elle perturbe l'écosystème
aquatique. Les humains, les plantes, les herbes et les animaux ont besoin de
l'eau. Elle fournit de la nourriture à plusieurs êtres vivants,
elle est l'abri de plusieurs animaux comme les poissons, certains insectes,
les tortues et certains oiseaux.
La pollution peut changer la
couleur, le goût et l'odeur de l'eau. Elle peut affecter la
santé des poissons en diminuant leurs capacités de se reproduire
et peut même entraîner la mort de ceux-ci. La santé des
humains est aussi affectée par la pollution de l'eau, certains
produits peuvent causer le cancer. Notre santé peut être
affectée lors de la baignade si l'eau est polluée.
Les principales
conséquences sur la santé humaines sont : le mal d'oreille,
la conjonctivite, l'irritation de la peau (rougeur ou démangeaison),
Diarrhée, des symptômes semblables à ceux de la grippe et
la fièvre légère.
L'eau non traitée ou
polluée est responsable des maladies graves chez l'homme, bien souvent
mortelle dans le pays en voie de développement.
L'eau véhicule le virus,
des bactéries, des parasites, des micros organismes ou animaux qui
peuvent provoquer des maladies graves, voir même mortelles pour les
êtres vivants. Ces maladies liées à l'eau insalubres sont
appelées «maladies hydriques ».
On dénombre des nombreuses
maladies véhiculées par le micro- organismes présent dans
l'eau :
· La schistosomiase qui est une maladie hydrique
considéré comme la deuxième infection parasitaire
après le paludisme ;
· Les amibes qui provoquent de forte diarrhées
entraînant une déshydratation qui peut s'avérer
mortelle ;
· La fièvre typhoïde qui provoque des
troubles digestifs et des fortes fièvres ;
· La bilharziose responsable des troubles de foie, des
intestins et de la vessie due à un petit ver qui se développe
dans les eaux stagnantes ;
· L'onchocercose qui engendre la
cécité ;
· Les eaux stagnes sont également les habitats
des moustiques qui propagent le paludisme ;
· Le trachome qui est une maladie infectieuse des yeux
qui peut provoquer une cécité après des infections
répétées ;
· L'hépatite A et E entraînent une
infection et inflammation du foie ...
La liste de maladie est longue et
la mortalité due aux maladies est très élevée.
C'est véritablement la pauvreté qui est responsable de toutes
ces maladies hydriques et autre comme : manque d'eau, assainissement
inexistant, mauvaise hygiène, peu d'accès aux soins ou aux
structures médicales.
2.1.5.2.3. Pollution du sol
On parle d'un sol pollué
lorsqu'il contient une concentration anormale de composés chimiques
potentiellement dangereux pour la santé des plantes ou des animaux.
La contamination se fait alors
soit par voie digestive (consommation d'eau polluée par exemple), ou par
voie respiratoire (poussières des sols pollués dans
l'atmosphère).
Les causes possibles sont dans la
plupart de cas les activités humaines qui sont à l'origine des
pollutions des sols :
· Les installations industrielles peuvent, dans le cas
d'une fuite, d'un accident, ou encore dans l'abandon d'une usine provoquer la
pollution du site ;
· L'épandage de produits phytosanitaire et les
rejets des bâtiments d'élevages, des exploitations agricoles sont
également à l'origine de pollution de sol qui à son tour
amène la contamination des eaux de ruissellement, et par la suite les
cours d'eaux ;
· Les actions des collectivités territoriales
peuvent également être à l'origine de la pollution de
sol : gestion des décharges et des stations d'épuration,
utilisation de produits phytosanitaires par les services des espaces verts,
gestion des jardins partagés, etc.
La pollution de sol peut
être également produit par des événements naturels
(les retombées des cendres d'un volcan suite à une forte
éruption par exemple), ou technologiques (retombées radioactives
suite à un essai nucléaire ou une catastrophe).
Le sol est un milieu
étroit avec les autres milieux (aquatique, atmosphère etc.), les
possibilités d'exposition sont multiples que ce soit par ingestion ou
par inhalation.
Les individus les plus
exposés aux effets de la pollution de sol sont ceux habitant les
sites où le sol pollué ou à proximité.
Des nombreuses substances
chimiques mesurées polluantes sont connues pour générer
des effets multiples sur la santé. Si la description d'effet sanitaire
dans une population qui réside sur ou à proximité d'un
site pollué est souvent possible, il est par contre, de
déterminer si la pollution du site est bien responsable de ces
effets.
Au moins une raison à
cela, la difficulté d'estimer l'exposition de population aux polluants
présents dans le sol, car le passage des polluants de sol dans
l'organisme humain est très mal connu.
2.1.5.2.4. Pollution sonore
Le terme de pollution sonore s'applique aux effets
provoqués par les phénomènes acoustiques (bruits), ayants
des conséquences sur la santé de personne.
Le bruit est une des nuisances majeures de la vie quotidienne.
Une grande partie de la population urbaine mondiale y est confrontée, en
particulier les riverains des routes, des voies ferrée,
d'aéroports, des ports et des certaines usines ou zones
d'activités, les voisins de discothèque, des chantiers, des
salles de concert etc.
Le petit Larousse défini le bruit comme l'ensemble de
sons produit par une vibration, perceptible par l'ouïe ou encore, ensemble
de sons sans harmonie. Pour l'OMS, il s'agit d'un phénomène
auditif désagréable. Toute sensation auditive
désagréable ou gênante, tout phénomène
acoustique produisant cette sensation, tout son ayant un caractère
aléatoire qui n'a pas de composantes définies.
Les êtres humains ont des sensibilités diverses
envers le bruit, la perception de l'environnement sonore n'est pas la
même pour tout le monde. Elle varie en fonction des nombreux facteurs
subjectifs dont le sexe et l'âge, le lieu et le moment, la
personnalité de l'individu, son état physiologique et
psychologique et même sa catégorie professionnelle. Il s'agit
d'une gêne inégalement ressentie, car elle repose souvent sur les
caractères individuels et/ou culturels, confirmant l'adage selon
lequel : « la musique des uns peut être le bruit des
autres».
Parfois sous-estimée, les conséquences de la
pollution sonore sur la santé ne se limitent pas à une seule
fatigue ou une gêne momentanée. En effet, selon une étude
publiée par l'OMS en 2011, les nuisances sonores sont à
l'origine, en Europe occidentale et chaque année, des maladies à
l'origine d'une perte en année de vie estimé à peu
près 1.700.000, dont :
· 903.000 en raison de perturbation du sommeil ;
· 654.000 en raison de divers désagrément
provoqué ces bruits ;
· 61.000 en raison des maladies
cardio-vasculaires ;
· 45.000 dues à des troubles cognitifs
(détérioration de la mémoire, des facultés mentales
etc.) ;
· 22.000 en raison d'acouphènes ;
L'exposition durable à une source de bruit a une
incidence sur tous les aspects constitutifs d'un développement durable,
qu'ils soient environnementaux ou socio économique. Mais cette
exposition est susceptible de constituer une menace sur la santé de
personnes les plus exposées. C'est même un problème de
santé publique. Elle peut ainsi entrainer la perte d'un environnement de
qualité.21(*)
2.1.6. Concept assainissement
Selon le dictionnaire Larousse 2010, assainir c'est rendre
sain, purifier, ramener à la normale. Sain signifie ce qui ne
présente aucune atteinte pathologique ou anomalie. Ce qi est sans
danger.
Assainissement est l'action visant à
l'amélioration de toutes les conditions qui, dans le milieu physique de
la vie humaine, influent ou sont susceptibles d'influer favorablement sur le
bien être physique, mental ou moral, la santé et la
longévité, notamment :
· La gestion des déchets domestiques par la
collecte, l'évacuation, le traitement et l'élimination de
déchets solides, liquides et des excréta y compris leur
recyclage ;
· Le drainage des marais, des eaux de pluie et des toutes
les eaux stagnantes susceptibles de constituer des sites pour les vecteurs des
maladies et des agents de nuisances ;
· La lutte contre les vecteurs des maladies et tous les
agents des nuisances tels que moustique, mollusques, mouches, les glossines,
etc. ;
· Le contrôle de la potabilité de l'eau de
boissons, de la qualité des autres boissons et des denrées
alimentaires ;
· Le contrôle des conditions hygiéniques de
l'habitat et de l'habitation. Bref, le contrôle de la qualité de
vie ;
· L'éducation pour la santé et l'incitation
de la population à la prise en charge de son propre développement
sanitaire et l'écologique, l'application des mesures d'assainissement de
base ;
· La lutte contre la pollution sous toutes ses
formes : pollution de sol, de l'air, de l'eau et sonore.
Le mot assainissement veut signifier la transformation
destinée à améliorer et à retrouver des bases
saines à quelque chose. C'est aussi le nettoyage ou la
désinfection pour un meilleur usage (OMS, cité par Nzinga 2008).
On entend par assainissement, l'ensemble des travaux que doivent effectuer en
se conformant aux règles d'hygiène, par les particuliers, les
collectivités et le pouvoir public pour faire disparaitre dans
l'agglomération toutes causes d'insalubrité.
Selon le rapport de la première réunion du
comité des experts de l'environnement tenue à 1950, cité
par Basila (2013), l'assainissement implique le contrôle de
l'approvisionnement publique en eau potable, l'évacuation des
excréta et des eaux usées, l'élimination des
déchets (l'immondice), et des vecteurs des maladies, des conditions de
logements, des aliments et de leurs manipulations, des conditions
atmosphériques et de sécurités sur le lieu de travail.
Ainsi, l'assainissement recouvre donc les moyens de collecte
et d'évacuation hygiénique des excréta et des
déchets liquides de la communauté (OMS,1987).
Orienté vers l'écodéveloppement et dans
le cadre de ce travail, l'assainissement s'accroche plus à
l'aménagement du territoire, à l'urbanisme et à la
santé et veut par conséquent dire l'amélioration des
conditions fondamentales du milieu de vie qui permettent à l'homme d'y
vivre, de s'y développer normalement et de satisfaire un certains nombre
de besoins fondamentaux auxquels correspondent des exigences du milieu d'ordre
économique, écologique, culturel, social, sanitaire, biophysique,
physiologique et psychologique (Microsoft en carta 2006).
Les problèmes d'assainissement proviendraient donc des
conditions de vie, et ses conditions sont très complexes. Plusieurs
facteurs sont à la base de ses conditions de vie (Basila,
2013) :
1. Les habitudes des individus
· La tendance à boire n'importe quelle
eau ;
· L'habitude de faire ses besoins en dehors d'une
installation sanitaire (toilette) ;
· Lemarque de la propreté des mains, du corps, de
la cuisine ;
· La promiscuité et l'habitude de vivre dans le
même lieu que les animaux domestiques ;
· La tendance à rejeter les déchets
n'importe où, et faire stagner l'eau où les moustiques peuvent
pondre ;
· Et beaucoup d'autres habitudes malsaines.
2. L'état de l'environnement
· L'insuffisance des bonnes sources d'eau
potables ;
· La présence des nappes d'eau superficielle
facilement contaminée ;
· Le climat, la température élevée,
l'humidité ;
· La pauvreté du sol ;
· Le surpeuplement ;
· Les maisons males construites ;
· L'insuffisance des systèmes d'installation
sanitaire et des distributions d'eau ;
· L'insuffisance des moyens de transports, de vivre et
des bonnes routes.
Ainsi, pour rendre les conditions de vie saine, nous avons
tous les devoir et la responsabilité de modifier ces habitudes
défavorables à la santé (changement de mentalité,
changement de comportement), acquérir une culture écologique ou
cultivant.
L'assainissement a donc des grandes implications sur la
santé. Son effet est plus grand que celui de médecine. La forte
diminution de la fréquence des maladies dues au manque d'hygiène
en occident est attribuée à l'assainissement et non à
l'évolution de la médecine. D'où le recours aux principes
des précautions, des préventions.
2.1.7.Développement
Selon certains auteurs, le terme développement est
récent. Il n'existait pas avant XIXème. Ce terme est
équivoque parce qu'il est aussi à une évolution. Il est
difficile de le définir d'une façon satisfaisante, acceptable
partous. De toutes les façons, le concept renferme plusieurs notions
notamment : croissance, progression, évolution,
épanouissement, grandeur etc.
Selon Kambale, cité par Muzumbi (2008), on peut se
développer de diverses façons et dans les directions
différentes.
Selon lui, le développement est un ensemble des
stratégies et états à atteindre dans un processus en
perpétuel changement.
Pour comprendre le mot développement, les hommes se
placent en face de la croissance économique. Les pauvres se mesurent par
rapport aux riches, le paysan au groupement,le village à la nation, la
croissance économique constitue la condition nécessaire et non
suffisante du développement. Au niveau national, on considère le
produit national brut élevé.
Maldague, cité par Binzangi (2006), le
développement est un ensemble des transformations spatiales,
écologiques, économiques, sociales, institutionnelles et
politiques qui permettent à une communauté humaine
d'améliorer son cadre de vie, ses conditions de vie et sa vie.
Ses définitions sont retenues du fait qu'elles
intègrent les aspects sociaux, culturels, économiques,
institutionnels et politiques qui accompagnent la vie de l'homme.
Puis le terme « sustainabledevelopment »,
traduit en français par « le développement
durable », apparait en1980 ; le rapport Brundtland en 1987,
défini le développement durable comme étant « un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de
répondre aux leurs.
Deux concepts sont inhérents à cette notion
notamment le concept de besoin et plus particulièrement des besoins
essentiels des plus démunis à qui il convient d'accorder la plus
grande priorité et l'idée de limitation que l'état de nos
techniques et notre organisation sociale impose sur la capacité de
l'environnement à répondre aux besoins et ceux de l'avenir
(Lajartre,2006).
2.1.8. Gestion durable
La gestion durable est une expression interdépendante
du développement durable. Elle consiste à l'utilisation
rationnelle des ressources naturelles dans le souci de satisfaire les besoins
actuels sans compromettre ceux des générations futures.
En d'autre terme, c'est l'utilisation par l'homme de
l'atmosphère de manière à ce que les
générations actuelles tirent les maximum d'avantages des
ressources tout en assurant leurs pérennités pour satisfaire aux
besoins et aux aspirations des générations futures (Bitijula,
2010).
2.2. Problématique des déchets au quartier
Ndanu
Le point dont nous proposons à traiter ci-dessous
évoque la problématique de déchets au quartier Ndanuainsi
que quelques textes juridiques ayant traité la matière.
La conservation de l'environnement pose problème dans
la commune de Limete en général et au quartier Ndanu en
particulier. Les bouteilles en plastics et les sachets envahissentle quartier,
aucune avenue n'est épargnée par cette situation, a-t-on
constaté même là où le nettoyage est
régulier. Les immondices dans les chaussées et dans les
rivières. Ce sont des individus qui jettent des saletés en amont.
L'assainissement pose problème dans presque tous les
marchés urbains et municipaux de Kinshasa où des matricules
d'immondice jonchent parfois les alliés des lieux de vente des
denrées alimentaires. Malgré l'installation des sites de
décharges publiques par les autorités locales en partenariat avec
l'union Européenne, ces déchets dégradables sont à
la base de proliférations des mouches et des odeurs nauséabondes
dans ces marchés.
Au quartier Ndanu, plusieurs ménages n'accordent pas
assez d'importance à l'entretien de leurs installations
hygiéniques. Cette insalubrité est souvent à la base de la
prolifération des vecteurs et odeurs parfois insupportable.
L'hygiène fait aussi défaut dans les douches,
dénommées KIKOSO par la population de Kinshasa.
Dans certaines écoles, les enfants se plaignent de
l'insalubrité. Les toilettes sont sales et males équipées.
Elles sont parfois installées à côté des robinets,
certains élèves craignent de tomber malade dans tel
environnement. Les autorités compétentes doivent faire une
inspection dans tousles établissements d'enseignement primaire et
secondaire pour voir les conditions des installations hygiéniques afin
de prévenir le risque de souffrir à des maladies hydriques.
Certaines installations hygiéniques de ses
Etablissements ne répondent pas aux normes d'hygiène. Elles ne
sont presque pas entretenues et dégagent parfois des odeurs
nauséabondes.
Les installations hygiéniques sont inexistantes dans
les nombreuses parcelles et là oùexistent, elles sont parfois non
hygiéniques. Dans les basses terrasses, la nappe phréatique est
superficielle, celle-ci est constamment contaminée par les
excréta et autre types des déchets provoquant ainsi des nombreux
problèmes d'insalubrité publique surtout au moment des
inondations lors que les matières fécales refluent la surface
surnageant les eaux.
2.2.1. Textes juridiques et jurisprudences en matière
de production et gestion des déchets
Nous tenons à signaler que pour disposer à des
renseignements pour cette section, nous nous sommes
référés à des textes publiés par Mavungu,
cité par Muzumbi (2008).
En RDC, les textes juridiques sur les déchets existent.
Ils réglementent divers aspects de déchets à savoir :
les sources, les modes de gestion, les institutionsde gestion et celles de
répression (police judiciaire, parquet, cours et tribunaux). En
dépit de ces garde-fous, la commune de Limete et surtout le quartier
Ndanu demeure très insalubre.
L'analyse de l'activité judiciaire du tribunal de
grande instance de Kinshasa-Gombe avait démontré que son parquet
se préoccupe peu de chercher des infractions sur les déchets et
ne défère pas les contrevenants devant les tribunaux de paix du
ressort. Aussi, ils ne sont pas saisis par les victimes, d'où
l'inexistence de la jurisprudence en la matière.
Par ailleurs, les textes sur les déchets sont
hétérogènes, imprécis etc. Dès lors, leurs
actualisations s'imposent, ce pendant, il importe au préalable une
vulgarisation de textes et un recyclage des magistrats.
Il faut rappeler ici que, les textes juridiques tels que
définis par Mavungu, cité par Muzumbi (2008), sont des
règles de conduite qui, dans une société organisée,
gouvernent les rapports des hommes entre eux et s'imposent à ces besoins
par les moyens de la contrainte sociale ».
Ces règles de droit sont essentiellement écrites
et consignées dans des documents (journaux officiels, code, etc.),
« d'où le nom de textes juridiques », ces textes
revêtent diverses appellations, à savoir : constitution,
ordonnance, arrêté, etc.
2.2.2. Inventaire des textes juridiques sur les
déchets en RDC
Les textes juridiques en vigueurs sur les déchets en
RDC sont nombreux, les plus importants que nous avons retenus sont :
· Ordonnance du 24 avril 1899, créant et
organisant une commission d'hygiène ;
· Ordonnance n°127/6 du 15juin 1913relative au
règlement général sur les constructions dans les
circonscriptions urbaines ;
· Ordonnance du 1er juillet 1914 relative
à la pollution et à la contamination des sources, lacs, cours
d'eau et parties des cours d'eau ;
· Ordonnance du 10 mai 1929 créant une direction
technique des travaux d'hygiène et service d'assainissement ;
· Décret du 06 mai 1952 concernant les servitudes
relatives aux eaux souterraines, aux eaux de lacs et de cours d'eau ainsi
qu'à leurs usages ;
· Ordonnance n°41/48 du 12février 1953
relative aux établissements dangereux insalubres et incommodes ;
· Ordonnance n°62/181 du 25avril 1958 fixant les
conditions techniques auxquelles doivent répondre les véhicules
affectés au transport des personnes ;
· Ordonnance n° 74/345 du 28 juin 1959relative
à l'hygiène publique dans les agglomérations ;
· Ordonnance n°75/231 du 22juillet 1975 fixant les
attributions du département de l'environnement, conservation de la
nature ;
· Loi n°78-002 du 30 Août portant nouveau code
de la route ;
· Arrêté départemental
n°014/DCNT/CCE/81 du 17 février 1981 portant création de
service national d'assainissement ;
· Ordonnance n°82/027 du 29mai 1982fixant le cadre
organique des services publics de l'Etat en matière d'assainissement du
milieu ;servitudes
· Arrêté n°52/0034/BGV/LOJU/CM/98 du 18
février 1998 portant application des mesures d'assainissement du milieu
et de protection de la salubrité publique dans la ville de
Kinshasa
Par ailleurs, il convient de signaler qu'il existe d'autres
textes internationaux en matière de gestion des déchets, dont la
RDC avait ratifié. Il s'agit des textes ci-après :
· Chronologie de Bâle sur le contrôle des
mouvements transfrontalier de déchets dangereux et leur
élimination, suisse (Bâle), 1983 ;
· servitudesConvention sur la protection et l'utilisation
des cours d'eau transfrontalières et des lacs internationaux, Finlande
(Helsinki), 1992 ;
· Convention-cadre sur le changement climatique, New
York, 1992
Tous ces textes juridiques devraient demeurer d'application
quelle que soit leur ancienneté. En effet, un texte juridique
régulièrement adapté et promulgué ne peut
être abrogé que par un autre texte juridique (Article 2 de la loi
fondamentale du 19 mai 1960, cité par Mavungu, 1999).
Par ailleurs, les textes juridiques sur l'environnement font
partie du droit public, c'est-à-dire ils visent l'intérêt
général.
A l'issue de cet inventaire il nous a paru utile de donner le
contenu de ces textes juridiques
2.2.3. Contenu des textes juridiques
Les textes juridiques de divers domaines peuvent être
regroupés en quatre axes principaux : les sources de
déchets, les modes de gestion et institutions ainsi que les
sanctions.
2.2.3.1. Source de déchets
Par source de déchets, nous entendons toutes les
activités de l'homme susceptible de produire des déchets. Parmi
les principales sources, on cite les activités agricoles, industrielles
et ménagères ainsi que le transport urbain.
Aux termes des articles 1et 2 de l'ordonnance n°41/48 du
12 Février 1953, certaines sources de déchets qualifiés
d'établissement dangereux, insalubres ou incommodes ne peuvent
être exploités que moyennant l'obtention d'un permis
d'exploitation délivré par une autorité administrative.
2.2.3.2. Modes de gestion de déchets
Le droit positif congolais a prévu des modes de gestion
spécifique à chaque catégorie des déchets. Ainsi,
il prévoit, pour les déchets liquides, quatre modes de
gestion : le drainage, construction des caniveaux, l'évacuation et
le vidange ainsi que l'épuration. Article 1 et 2 du décret du 06
mai 1952 concernant les servitudes relatives aux eaux souterraines,aux eaux des
lacs et des cours d'eau ainsi qu'à leur usage. Article 127 de
l'ordonnance n° 74/345 du 28 juin 1959 relative à l'hygiène
publique dans l'agglomération.
S'agissant des déchets solides, le législateur
parle de trois modes de gestion : l'enlèvement, l'enfouissement et
la suppression (élimination), Article 1 et 2 de l'ordonnance
n°74/345 du 28 juin1959 précité, et l'article 2 de
l'arrêté n°52/0034/BGV/COJS/CM/98 du 18 avril 1998.
Ce pendant, l'efficacité commande que leur gestion soit
confiée à des institutions spécialisées.
2.2.3.3. Institution de gestion
Le législateur a confié la gestion
essentiellement au Ministère de l'environnement, conservation de la
nature et tourisme, au programme national d'assainissement (PNA) et à
l'office des voiries et drainage (OVD).
Le Ministère a la responsabilité de promouvoir
et coordonner toutes les activités relatives à l'environnement et
à la conservation de la nature (ordonnance n°75/231 du 22juillet
1975 fixant les attributions du Ministère de l'environnement,
conservation de la nature et tourisme).
Le PNA s'occupe des travaux d'assainissement, en
l'occurrence : la lutte contre les vecteurs, l'évacuation de
déchets solides ainsi que le nettoyage de la voirie (arrêté
départemental n°014/DCNT/CCE/81 du 17 février 1981 portant
création de service national d'assainissement), tandis que l'OVD
s'occupe de la lutte antiérosive et du drainage des eaux (ordonnance
n°87/331 du 16 septembre 1987 portant création de l'office des
voiries et drainage).
Ce pendant, les lois et règlements doivent, en vue de
leur efficacité, comporter des sanctions en cas de l'inobservance.
2.2.3.4. Sanction de l'inobservance des textes juridiques
La lecture des textes visant à sauvegarder
l'environnement, révèle trois catégories des
sanctions : administrative, pénale et civile.
La sanction administrative consiste essentiellement en un
« retrait de permis d'exploitation pour les
établissements »(article18 de l'ordonnance n° 41/48 du 12
février 1953 relative aux établissements dangereux insalubres et
incommodes).
La servitude pénale (peine de prison) inferieure
à cinq ans et l'amande (article 10 de l'ordonnance n°74/345 du
28juin 1959 précité, Article 8 de l'arrêté n°
52/BGV/COJU/CM/98 du 18 avril 1998.
En principe, c'est la personne qui produit les déchets
qui répond de ses actes (article 9de l'ordonnance n°74/345 du
28juin 1958), c'est l'application du principe
« pollueur-payeur ».
Ce pendant, certaines personnes peuvent répondre
à des faits commis par leurs subordonnés
(préposés) : c'est le cas des cités des travailleurs
et de chef d'atelier (article 9 de l'ordonnance n°74/345 du 28juin
1958).
Ce survol des textes juridiques nous a permis de
déceler plusieurs lacunes dont il importe un état :
· La conséquence directe de ces textes juridiques
est que souvent, ces textes sont superficiels, sans précision de la
procédure ;
· La plupart de textes manquent des normes quantitatives
de déchets et se limitent à leur description
qualitative ;
· Plusieurs domaines ne sont pas
réglementés en l'occurrence : recyclage et
élimination des déchets liquides et solides, les modalités
pratiques de gestion des déchets gazeux.
Toute cité, démontre à suffisance la
nécessité d'actualiser les textes sur les déchets pour
laquelle nous émettons quelques suggestions dans la conclusion
générale.
Cependant, la loi ne vaut son pesant d'or que si les
contrevenants sont réellement sanctionnés par les cours et
tribunaux qui rendent des décisions (jugements ou arrêtés),
lesquelles forment la jurisprudence.
2.2.3.5. Hygiène et salubrité publique
Datant pour la plupart de l'époque coloniale, les
textes qui régissent la salubrité publique intéressent au
plus haut point la gestion de déchets, car les derniers la soumettent
à rude épreuve.
· L'ordonnance n°71/18 du 1949 relative à
l'hygiène et la salubrité publique porte interdiction de
déposer au d'abandonner des excréments et déjection
humains en dehors des endroits aménagés à cet effet par
les services publics, dans les lieux publics, dans les circonscriptions
urbaines, et punit les infractions à son prescrit d'une servitude
pénale de 7 jours et /ou d'une amande ;
· L'arrête interdépartemental n°120/89
du 06 septembre 1989 portant mesures de protection de la salubrité
publique des villes, centres urbains, commerciaux, industriels, agricoles,
miniers et des agglomérations rurales, complète l'ordonnance
n°74/345 du 28 juin 1959 relatives aux mesures d'hygiènes dans les
agglomérations.
Ce texte reconduit la teneur de l'ordonnance du 28 juin 1959,
qui interdit le maintiens des conditions favorables à l'éclosion
ou à la manipulation des mouches, oblige l'érection des lieux
d'aisance salubres et convenables, interdit le développement des eaux
ménagères, effluentes des fosses septiques ou immondices dans les
caniveaux ou égouts et assortis de peine de servitude pénale de
deux ou plus et ou d'une amende. Par ailleurs, il donne pouvoir à
l'autorité politico-administrative locale de fixer les conditions
d'évaluation, d'enfouissement, d'incinération ou de
récupération des déchets domestiques. N'est-il pas
loisible que le quartier Ndanu saisisse cette occasion pour une
réglementation Efficace ?
2.2.3.6. Eau et assainissement
Ici encore, les textes ne font pas défaut :
· L'ordonnance du gouverneur général du
1èr juillet 1914 sur la pollution, la contamination des sources, lacs,
cours d'eau et portes des cours d'eau, interdit de déposer ou d'enfouir
des décombres ou immondices, débris de cadavres ou
détritus de tout genre, de faire route, macérer ou fermenter
toute matière de quelque nature que ce soit, de déverser ou jeter
les herbes.Les infractions à ces disposition sont punies de 1 à 7
jours de servitude pénale et ou d'une amende.
· L'ordonnance n°52/443 du 21 décembre 1952
portant mesure propres a protéger les sources, nappes aquifères
souterraines, lacs et cours d'eau et à contrôler l'exercices des
droits d'usage et des droits d'occupation concèdes, modifiée par
l'ordonnance n° 52/240 du 18 juillet 1953 portant interdiction de laisser
couler les liquides ou de déposer des matières, de provoquer des
émanations gazeuses pouvant altérer les eaux de lacs, sources et
cours d'eau.
2.3. Revue de la littérature
La revue de la littérature est une présentation
synthétique des connaissances relatives au sujet traité.
Recenser les écrits équivaut à faire le
bilan de ce qui à été écrit dans le domaine de
recherche à l'étude (Omanyondo, 2014).
En ce qui nous concerne, il est important de faire un bref
aperçu sur les auteurs dont les travaux sont en rapport direct ou
indirect avec notre étude.
Dans son livre intitulé : « pas de visa
pour les déchets », G. Albertit (1990), souligne que
« pour la population de la planète, et de l'Afrique en
particulier, est une affaire trop sérieuse et toujours très
lucrative pour donner un blanc-seing aux pouvoirs économiques et
politiques établis au nord comme ou sud ».
Dans leurs cours « d'Environnement», Lajartre
et Courtirier (2006), pensent qu'entre les années 1970 et 1980, la
politique de l'environnement s'est progressivement développée en
se dotant des structures autonomes.
En 1972, la conférence des nations unis pour
l'environnement avait adopté une série de principe pour une
gestion écologique rationnelle de l'environnement.
La déclaration de Stockholm a placé les
questions écologiques au rang des préoccupations internationales
et a marqué le début d'un dialogue entre pays
industrialisés et pays en voie développement, concernant le lien
qui existe entre la croissance économiques, la pollution, l'indivis
mondial (l'air, l'eau, les océans) et le bien-être des peuples
dans le monde entier. Les années « 80 » sont
marquées par une prise de conscience de l'ampleur planétaire des
problèmes écologiques et de leurs implications
socio-économiques.
Dans son mémoire « assainissement urbain par
l'approche pollueur payeur ». Muzumbi (2008) souligne que
l'état d'insalubrité dans les quartiers de la ville de Kinshasa
est un fait doublé d'une information insuffisante en matière
d'environnement et d'un manque d'application des lois. Il ajoute que les lois
environnementales ne sont pas connues par la population de certain quartier de
la ville.
Le facteur âge quant à lui, ne peut en aucune
manière être une des raisons de l'insalubrité car les
enfants, les adultes même les vieillards polluent l'environnement. Il en
est de même pour le niveau d'étude.
Dans le milieu des années 80, en Europe, la politique
de l'environnement était également devenue un véritable
enjeu de société, avec notamment le mouvement politique
contestataire des verts, en Allemagne notamment, au plan international, c'est
surtout la publication en 1987, du rapport Brundtland, de la commission
mondiale sur l'environnement et développement, qui a contribué a
l'émergence du concept de développement durable.
La protection de l'environnement est désormais devenue
une question d'intérêt de droit international de l'environnement
et se caractérise par une surabondance de certaines lacunes. Cependant,
certains grands principes de précaution, principe de pollueur-payeur et
responsabilité devant les générations futures (Muzumbi,
2008)
Les problèmes environnementaux ne sont pas nés
avec essor de la civilisation industrielle. De touts temps les hommes se sont
servis de la nature et de nombreuses activités se sont
révélées attentatoires aux milieux naturels. Mais on sait
que la nature forme un tout composé de systèmes et cycles
indissociables. Et que l'homme en fait partie (Couturier, 2006) L'homme a-t-il
sa place dans ce milieu ou faut-il concevoir l'environnement
indépendamment des activités humaines ? Ici se pose la
question à l'anthropocentrisme revendiqué par certains. Pour
Lajartre, cité par Muzumbi (2008), par
exemple : « il n'y a pas d'environnement qu'en fonction
d'un environné, c'est l'homme. Les dégradations de l'air, de
l'eau, du paysage ne sont nuisantes que parce qu'elles affectent l'homme (...).
Le droit de l'environnement, parce qu'il est un droit, n'existe que par l'homme
et pour l'homme ».
L'ONU rappelle dans son rapport GEO-4 que la
dégradation de l'environnement «compromet le
développement et menace, le progrès futurs en matière de
développement et menace également tous les aspects du
bien-être humain ». IL a été
démontré que la dégradation de l'environnement est
liée à des problèmes de santé humaine, comprenant
certains types de cancers, des maladies à transmission vectorielles des
affections respiratoires.
Dans son mémoire « problématique
de la gestion des ordures ménagères », Arsène
Nkituahanga (2010), martèle que la situation de l'assainissement reste
inquiétante dans certaines communes de la ville de Kinshasa,
l'environnement est pollué, les conséquences se font
déjà sentir par la présence des maladies qui sont
liées à l'état de dégradation du cadre de vie de la
population. Cette dégradation met quotidiennement en péril la
santé et le bien-être de la population.
En revanche, la population est consciente de dangers qui la
guettent, cela a été prouvé par les résultats des
enquêtes dans lesquels 92% des ménages connaissent très
bien les méfaits liés à la présence des ordures
à la santé humaine.
Cette situation nécessite des solutions efficaces et
durables, d'où il est indispensable de mettre en place des
stratégies pour une gestion durable des ordures
ménagères.
Dans son mémoire « Assainissement et gestion de
l'environnement » P. Tu (2007), renseigne que la présence des
eaux usées dans les rues, la stagnation des eaux usées et des
eaux pluviales dans les caniveaux ouverts qui sont bouchés de
déchets solides entrainent la dégradation de l'environnement et
de cadre de vie, cette situation favorise l'insalubrité du cadre de vie,
la prolifération des agents pathogènes et accroit le rythme des
maladies liées à l'environnement. La nature du site et
l'insuffisance des infrastructures de drainage accentuent les risques
d'érosion, d'éboulement de terrain et de l'inondation.
Couturier (2006), pense que l'homme et la nature sont
indissociables, et qu'il faut considérer l'homme comme composante de la
nature, ce n'est qu'à lui qu'on peut reconnaitre le droit de
l'environnement ». La protection de l'environnement apparait donc
comme un défit majeur auxquels le monde est confronté.
C'est pourquoi, pour protéger l'environnement, des
mesures de précaution doivent être largement appliquées par
l'Etat selon leurs capacités. Le pouvoir public doit veiller à
l'application des principes servant à protéger l'environnement
par les biais de :
· Réglementations spéciales (exemple :
la mise en place des normes, obligations pour limiter la production des
déchets) ;
· Taxe sur les activités polluantes.
Aujourd'hui, il est impossible de faire la distinction entre
les bases naturelles de vie humaine et les bases de la nature elle-même.
Bien sûr, toutes les menaces sur une espèce animale ou un
écosystème ne représente pas une menace pour l'homme
(menace indirecte). Mais si un comportement humain entraine l'extinction d'une
espèce animale ou la destruction d'un écosystème, il
s'agit d'une atteinte directe à l'unité naturelle qui fini
forcement par se répercuter, plus ou moins fortement sur l'homme.
Selon Dejean-Pons, cité par Muzumbi, la
possibilité de revendiquer un droit dont il (homme) n'est pas
juridiquement propriétaire, mais dont il peut se
sentir « responsable », devrait donc lui être
reconnu. Ainsi, protéger l'environnement signifie toujours
protéger l'homme.
CHAPITRE III. L'ANALYSE DU NIVEAU DE PERCEPTION DES
HABITANTS DE LA COMMUNE DE LIMETE FACE A LA GESTION DE LEUR ENVIRONNEMENT COMME
CADE DE VIE, CAS DU QUARTIER NDANU
Le troisième chapitre que nous présentons est
axé sur la démarche de collecte et traitement de données,
présentation des résultats ainsi que leurs discutions.
3.1. Echantillon
Un échantillon est une partie de la population
mère ; un sous ensemble auquel on se limitera éventuellement
soit pour réduire le cout de l'enquête et rendre plus
rapidement son exécution et son exploitation, soit parce que la
population toute entière est inaccessible.
Echantillonner c'est choisir un nombre limité
d'individus, d'objet ou d'événement dont l'observation permet de
tirer des conclusions applicables à la population entière
(univers) à l'intérieur de laquelle le choix a été
fait.
Pour sa part, Rey-Debove, estime qu'un échantillon est
un groupe restreint d'individus représentatif que possible de la
population.
Pour nous, l'échantillon est une population
réduite en sous ensemble afin d'atteindre les objectifs de
l'enquête avec rapidité et une réduction de cout.
Nous nous sommes référés à la
table scientifique calculée d'échantillon randomisé pour
une population donnée de 10 à 100.000 avec 95 pourcent de
confiance.22(*) Cette
table constitue également notre annexe.
Dans le cadre de ce travail, nous avons utilisé
l'échantillon probabiliste à plusieurs degrés
Comme dis ci-haut, notre étude concerne la population
du quartier Ndanu dont les ménages sont au nombre de 6025 en 2014 ;
ainsi, la taille de l'échantillon équivalente à cette
population est 361, mais pour harmoniser notre travail, 364 ménagesont
été considérés comme échantillon.
Dans le quartier Ndanu, nous sommes partis dans les
localités ci-après : Saint-bernard, Nvunraka et Ancien
combattant. Nous avons interrogé 122 ménages dans la
localité de saint-bernard et 121 ménages à chacune des
deux autres.
Pour arriver à l'étape de collecte des
données, nous avons utilisé la procédure
suivante :
· Déterminer la taille de la population et de
l'échantillon ; notre population étant constituée de
l'ensemble des ménages du quartier Ndanu qui s'élève
à 6.025 ;
· Calculer l'intervalle de l'échantillon (le pas
de sondage) en faisant le rapport = = 17
Où, v : population ;
n : taille de l'échantillon.
· Choisir un nombre au hasard compris entre 1 et
l'intervalle de l'échantillon. Pour notre travail, nous avons choisi le
chiffre 10 pour nous servir comme étant le pas de sondage ;
· Interroger en appliquant le pas de sondage
jusqu'à atteindre la taille de l'échantillon. Après avoir
choisi notre pas de sondage, nous sommes entrés d'abord dans le
dixième ménage selon l'ordre, on fait plus 10 et ainsi de suite
pour atteindre la taille de notre échantillon qui est de 364, en
interrogeant seulement (normalement) le ménage tombant au numéro
de notre calcul.
Le questionnaire est un instrument rigoureusement
standardisé à la fois dans le texte des questions et dans leur
ordre. Le choix de cet instrument de recherche est justifié par le fait
qu'il permet au chercheur de recueillir les plus d'informations possibles, la
rapidité dans la récolte des données, son application
individuelle, la comptabilité des résultats et le fait qu'il
place les individus à enquêter dans les mêmes
conditions.
3 .1.1. De l'élaboration du questionnaire
Après avoir fixé les orientations de notre
travail et à partir des objectifs et hypothèses formulées,
nous avons procédé à l'élaboration du
questionnaire. Mais avant tout, nous avons d'abord eu des contacts occasionnels
directs et libres avec certains ménages.
3.1.2. De la pré-enquête
La phase de pré-enquête consiste à essayer
sur un échantillon réduit, les instruments prévus pour
l'enquête. Cette étape d'essaie permet de formuler
éventuellement des questions ; parfois d'en éliminer
d'autres.
Au départ, nous avions formulé 37 questions.
Apres la pré-enquête, nous en avons éliminé 6 et
ajouté quelques propositions des réponses aux questions
posées.
3.1.3. De l'enquête proprement dite
Nous avons jugé utile de procéder par
l'administration individuelle directe, c'est-à-dire que le sujet
était appelé à répondre directement devant nous.
Concrètement, l'enquête se déroulait sous forme d'interview
afin d'éviter la perte de temps. Parfois, nous lisions et remplissions
nous-mêmes le protocole à la place de ceux qui n'étaient
pas disponible à lire et ou à écrire.
Le temps pour répondre au questionnaire n'était
pas limité, l'enquête a duré 3 semaines, soit du 21 mai au
11 juin 2015. Apres cette phase de collecte d'information, nous sommes
passés au dépouillement et au traitement des données.
3.1.4. Dépouillement et traitement des
données
Notre questionnaire étant composé à 96,7%
des questions fermées, nous avons recouru au comptage pour le
dépouillement.
Dès que les réponses des sujets sont
dépouillées, les fréquences sont prélevées,
alors intervient l'analyse statistique avec la moyenne arithmétique,
l'écart-type, le test des signes et le test de chi-carré à
plusieurs échantillons pour l'analyse différentielle, dont les
formules sont les suivantes :
·
Où, ?: moyenne arithmétique ;
Xi : point milieu ;
N : effectif.
· S =
Où, S : Ecart-type ;
N : effectif ;
x2 : carré d'un écart à la
moyenne arithmétique ;
F: fréquence ou effectif d'un intervalle de clase.
· Z
Où, z : valeur normale réduite ;
a : nombre des signes de fréquence
moindre ;
n : nombre total des signes.
· X2=
Où, X2 : chi-carré
Fo : Fréquence observée
Fe : Fréquence théorique
· dl = (nc-1) (nr-1)
Où, Dl : degré de liberté
Nc: nombre des colonnes
Nr: nombre des rangés
3.2 Présentation des données
Les résultats de notre étude sont
présentés dans les tableaux et graphiques. Dans ce point, on
récoltera les données sur base de notre questionnaire
administré aux enquêtés.
Rappelons qu'après le dépouillement de notre
questionnaire, nous avons prélevé les fréquences qui ont
été transformées en pourcentage.
Tableau n° 9 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
Féminin
|
159
205
|
43,7
56,3
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Cette figure nous montre la répartition ou distribution
de nos enquêtés par sexe, il ressort que 205 personnes soit 56,3%
sont de sexe féminin et 159 soit 43,7% sont de sexe masculin
Tableau n° 10 : Répartition des
enquêtés par tranche d'âge
N°
|
Classes
|
Xi
|
F
|
fXi
|
|
|
|
|
7
6
5
4
3
2
1
|
56-62
49-55
42-48
35-41
28-34
21-27
14-20
|
59
52
45
38
31
24
17
|
27
70
56
85
68
43
15
|
1593
3640
2520
3230
2108
1032
255
|
19
12
5
-2
-9
-16
-23
|
19
12
5
2
9
16
23
|
361
144
25
4
81
256
529
|
9747
10080
1400
340
5508
11008
7935
|
?
|
|
|
364
|
14378
|
|
|
|
46018
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
=
S= = = 11, 2 ? 11
L'âge moyen de la population de notre étude est
de 40 ans et après avoir calculé l'écart-type, nous avons
obtenu 11. Donc la majorité de notre population est comprise dans la
tranche d'âge entre 29 ans et 51 ans.
Le tableau ci-haut nous montre la distribution de notre
échantillon par tranche d'âge, il ressort que 23,4% ont
l'âge variant entre 32-37 ans ; 19,2% pour la tranche d'âge
entre 44-49 ; 18,7% pour la tranche d'âge de 26-31 ; 15,4% pour
celle entre 38-43 ; 11,8% pour celle entre 20-25 ; 7,4% pour celle
ayant plus 49 et 4,1 pour celle ayant moins de 20.
Tableau n° 11 : Distribution des
enquêtés selon l'Etat civil
Etat civil
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Marié(e)
Célibataire
Divorcé(e)
Veuf (ve)
|
122
211
22
9
|
33,5
58
6
2,5
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Cette figure montre que 58% d'enquêtés soit 211
sont des célibataires ; 33,5% soit 122 sont des
mariés ; 6% soit 22 sont des divorcés et 2,5% soit 9
enquêtés sont des veufs.
Tableau n° 12 : Distribution des
enquêtés selon le niveau d'études
Niveau d'études
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Licence
Graduat
Diplômé d'Etat
Autres
|
24
66
194
80
|
6,6
18,1
53,3
22
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Le tableau ci-dessus illustre que 53,3% soit 194
enquêtés sont des diplômés d'Etat ; 22% soit 80
ont d'autres titres ; 18,1% soit 66 sont des gradués et 6,6% soit
24 enquêtés sont des licenciés.
Tableau n° 13 : Distribution des
enquêtés par profession
Profession
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Fonctionnaire
Commerce
Autres
|
73
91
200
|
20,1
25
54,9
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Ce tableau renseigne que 54,9% soit 200 enquêtés
ne sont ni commerçants, ni fonctionnaires ; 25% soit 91 exercent la
commerce et 20,1% soit 73 enquêtés sont des fonctionnaires.
Tableau n° 14 : Distribution des
enquêtés par taille de ménage
Taille de ménage
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Plus de 9 personnes
7-9 personnes
4-6 personnes
1-3 personnes
|
94
95
99
76
|
25,8
26,1
27,2
20,9
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Le tableau ci-dessus, démontre que 27,2% soit 99
enquêtés ont une taille ménagère de 4 à 6
personnes ; 26,1% soit 95 ont une taille ménagère de 7
à 9 personnes ; 25,8% soit 94 ont une taille
ménagère de plus de 9 personnes et 20,9% soit 76
enquêtés ont une taille ménagère de 1 à 3
personnes.
Tableau n° 15 : Répartition des
enquêtés par statut dans la parcelle
Statut
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Locataire
Propriétaire
Autres
|
149
97
118
|
40,9
26,7
32,4
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Le présent tableau nous fait voir que 40,9%
d'enquêtés sont des locataires ; 32,4% ont autres statuts et
26,7% d'enquêtés sont des propriétaires.
Tableau n° 16 : Répartition des
enquêtés selon le nombre de ménage dans la
parcelle
Nombre de ménage
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Plus de 6
4 - 6
1 - 3
|
112
177
75
|
30,8
48,6
20,6
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Ce tableau montre que 48,6% d'enquêtés vivent
dans les parcelles ayant une taille de 4 à 6 ménages; 30,8%
d'enquêtés vivent dans les parcelles ayant une taille de 1
à 3 ménages et plus de 6 ménages la parcelle
représentent 20,6% d'enquêtés.
Tableau n° 17 : Opinions des
enquêtés selon le nombre de bâtiment dans la
parcelle
Nombre de bâtiment
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Plus de 6
4 - 6
1 - 3
|
0
138
226
|
0
37,9
62,1
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Le présent tableau renseigne que 62,1%
d'enquêtés restent dans les parcelles comptant 1 à 3
bâtiments, alors que 37,9% d'enquêtés vivent dans les
parcelles ayant 4 à 6 bâtiments, pendant qu'aucune parcelle ne
compte plus de six bâtiments.
Tableau n°18 : Distribution des manages
selon les matériaux de constriction utilisés
Matériaux
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Durable
Non durable
|
301
63
|
82,7
17,3
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
La figure ci-haut, nous fait voir que 82,7%
d'enquêtés habitent dansdes maisons construites en
matériaux durables, contre 17,3% en matériaux non durables.
Tableau n° 19 : Répartition des
ménages selon le type de construction
Type de construction
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Etage
Simple
Mixte
|
18
340
6
|
4,9
93,4
1,7
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
93,4% d'enquêtés habitent les maisons construites
en de façon simple ; 4,9% en construction en étage et 1,7%
d'enquêtés habitent les maisons en construction mixte.
Tableau n° : Existence
de latrine dans la parcelle
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
312
52
|
85,7
14,3
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Source : Secteur ressortit du tableau n°20
Partant des figures ci-haut, nous constatons que 85,7% de
ménages ont des latrines, contre 14,3% qui n'en possèdent pas. En
se posant la question, où est-ce que cette proportion fait leur
besoins ? La réponse est claire, dans la nature où celle-ci
est polluée.
Tableau n° 21 : Opinions des
enquêtés sur l'existence des poubelles
Lieu
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Parcelle
Avenue
Quartier
|
146
38
305
|
40,1
10,4
83,8
|
218
326
59
|
59,9
89,6
16,2
|
364
364
364
|
100
100
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Ce tableau indique qu'un grand nombre de ménages ne
disposent pas des poubelles ; c'est pourquoi plusieurs d'entre eux jettent
les déchets sur la route et les autres dans la rivière. Mais on
peut signaler que, dans le quartier Ndanu, on ne compte qu'une seule poubelle
publique qui se situe non loin du bureau de quartier.
Est-ce que peut-on affirmer que le fait de ne pas disposer
d'une poubelle peut être une raison d'amener les gens à la culture
du prêt à jeter ?
Tableau n° 22 : Opinion des
enquêtés sur la connaissance de déchets
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
364
0
|
100
0
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Partant de ce tableau, il ressort que tous les ménages
enquêtés connaissent bien les déchets ; soit 100%
d'enquêtés ont répondu par oui, contre 0% par non.
Tableau n° 23 : Répartition des
enquêtés sur la production de déchets
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
364
0
|
100
0
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
La population du quartier Ndanu reconnait avoir produit les
déchets à partir de leurs activités ; 364
enquêtés soit 100% y reconnaissent
Tableau n° 24 : Répartition des
enquêtés sur la connaissance de nature de
déchets
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
354
10
|
97,3
2,7
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau conçu par nous-même sur
base de données recueillies sur terrain
97,3% d'enquêtés reconnaissent les natures de
déchets qu'ils produisent, pendant que 2,7% n'en reconnaissent pas.
Tableau n° 25 : Opinion des
enquêtés sur la nature de déchets
Nature
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Liquide
Solide
Gazeux
|
350
354
129
|
98,9
100
36,4
|
4
0
225
|
1,1
0
63,6
|
354
354
354
|
100
100
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Le présent tableau nous fait voir que 100% de nos
enquêtés reconnaissent les déchets solides
qu'eux-mêmes produisent 98,9% reconnaissent les déchets liquides
et seulement 36,4% d'enquêtés reconnaissent les déchets
gazeux qu'ils produisent.
Photo n°1 : pollution de l'air due à
l'incinération des déchets par la population du quartier
Source : photo capturée par
nous-mêmes
Cette image est le résultat de pratique de la
population par l'incinération non contrôlée dans une avenue
se trouvant non loin du bureau de quartier.La photo ci-dessus
nous fait voircomment les déchets ne sont pas gérés.
Plusieurs ménages comme nous l'avions constaté ne gèrent
pas les déchets. Ils ont développé la culture du
prêt à jeter. Partout on retrouve les déchets et les gens
ne s'en soucient même pas, les déchets ne les gênent plus,
ils deviennent ce que certains de nos enquêtés ont
appelé « bomesano », ce qui veut dire une
habitude.
Tableau n° 26 : Opinion des
enquêtés sur les terminaux de dépôt de déchets
Lieu
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Caniveaux
Routes
Rivières
Poubelle publique
|
21
224
92
27
|
5,8
61,5
25,3
7,4
|
343
140
272
337
|
94,2
38,5
74,7
92,6
|
364
364
364
364
|
100
100
100
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Ce tableau nous montre que 61,5% de ménages jettent
(déposent) les déchets le long de la route sans tenir compte des
conséquences qu'en résultent; 25,3% déposent sur la
rivière, et c'est la majorité de ménages qui se situent
à côté de la rivière ; 7,4% déposent
dans la poubelle publique alors que 5,8% dans les caniveaux car plus de 90%
d'avenues n'en disposent pas.
Photo n°2: Image d'un endroit que la population
jette les déchets sans les trier ou décharge
incontrôlée
Source :photo capturée par nous-mêmes
Cette photo, capturée dans une avenue du quartier Ndanu
montre comment la population de ce quartier prend mal soins de leur
Environnement.
La majorité de la population ne respecte pas leur
Environnement, elle ne tiens même pas compte des conséquences que
peuvent leur survenir lorsqu'on habite un quartier dont les règles
d'hygiène et assainissement ne sont pas respectées.
A notre grande surprise, la majorité de nos
enquêtés possèdent au moins un niveau d'étude mais
on ne comprend pas pourquoi cette population n'arrive pas à respecter
l'Environnement.
Photo n°3 : pollution de la rivière
Matete
Source : photo capturée par
nous-mêmes
Cette image nous montre comment la rivière Matete est
transformée en poubelle par la population habitant à son
coté, ellejette les déchets sans le savoir que la rivière
se dégrade.
Tableau n° 27 : Répartition des
enquêtés selon les moyens d'évacuation de
déchets
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Brouette
Chariot
Panier
Sac
Autres
|
12
2
30
301
19
|
3, 3
0,6
8,2
82,7
5,2
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Parmi les moyens utilisés par nos enquêtés
pour évacuer les déchets sont : le panier, brouette,
chariot, sac et autres. De ces moyens, on remarque que le moyen le plus
utilisé est le sac, puis panier.
Tableau n° 28 : Opinion des
enquêtés sur les techniques de gestion de déchets
Lieu
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Incinération
Réutilisation
Recyclage
Réemploi
Autres
|
291
164
107
216
59
|
79,9
45,1
29,4
59,3
16,2
|
73
200
257
148
305
|
20,1
54,9
70,6
40,7
83,8
|
364
364
364
364
364
|
100
100
100
100
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Ce tableau nous renseigne que la majorité des
ménages interrogés pratiquent l'incinération comme
technique utilisé dans leur mode de gestion de déchets. La
seconde technique ainsi utilisée est le réemploi, par cette
méthode, on suppose que certains déchets sont
récupérés et utilisés pour être
transformé en leur donnant d'autres formes particulières pour
d'autres usages précis. C'est le cas par exemple de boite de lait qu'on
peut transformer en entonnoir.
Tableau n° 29 : Opinion des connaissances
des structures d'assainissement par les enquêtés
Structures
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OVD
Hôtel de ville
PAUK
PNA
Aucune
|
32
31
26
39
236
|
8, 8
8,5
7,2
10,7
64,8
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau conçu par
nous-mêmes
La figure ci-dessus épingle les structures
d'assainissements selon les réponses fournies par les
enquêtés.
La majorité des personnes interviewées ne
reconnaissent pas les structures d'assainissement de la ville de
Kinshasa ; 10,7% reconnaissent le programme national d'assainissement
(PNA) ; 8,8% reconnaissent l'office de voiries et drainages (OVD) ;
8,5% reconnaissent l'hôtel de ville ; 7,2% de nos
enquêtés reconnaissent le programme d'assainissement urbain de
Kinshasa (PAUK).
Il sied à signaler que certaines de ces structures
n'ont pas de faits concrétisés sur le quartier. Lors que une
grande majorité de la population se disent n'est pas reconnaitre les
structures d'assainissement existantes, cela peut être
interprété comme si ces structures n'ont des effets concrets sur
le terrain, parce que lors que une est entre prise dans un milieu donné,
la population doit être informée de cette activité. Nous
pouvons donc conclure que ces structures n'ont pas d'efficacité et elles
n'existent que de nom.
Tableau n° 30 : Répartition des
enquêtés sur les causes de mégestion de déchets
Lieu
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Manque de structure
Absence de politique
Ignorance de la population
|
312
254
198
|
85,7
69,8
54,5
|
52
110
166
|
14,3
30,2
45,6
|
364
364
364
|
100
100
100
|
Source : Tableau conçu par
nous-mêmes
Au regard des données de ce tableau, nous remarquons
que pour les causes de cette mégestion, les enquêtés
attribuent 85,7% par manque de structure d'assainissement 69,8% par l'absence
de politique d'assainissement et enfin 54,4% par l'ignorance de la population
elle-même.
Tableau n° 31 : Opinions des
enquêtés sur la connaissance de la pollution
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
364
0
|
100
O
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
L'ensemble de notre échantillon reconnait les
conséquences pouvant découler de la pollution d'un cadre de vie
de l'être humain, soit 100% d'enquêtés ont dit oui, contre
0% pour non.
Tableau n° 32 : Opinions des
enquêtés sur les sortes de pollutions
Pollutions
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
de l'eau
de l'air
du sol
sonore
aucune
|
364
364
360
360
0
|
100
100
98,9
82,4
0,0
|
0
0
4
64
364
|
0,0
0,0
1,1
15,6
100
|
364
364
364
364
364
|
100
100
100
100
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Les résultats d'observations signalent que 100%
d'enquêtés reconnaissent les pollutions de l'eau et de l'air,
98 ,9% reconnaissent la pollution du sol, et enfin la pollution sonore est
reconnue à 82,4% par nos enquêtés.
Tableau n° 33 : Répartition des
enquêtés sur la connaissance de lois environnementales
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
Non
|
0
364
|
0
100
|
Total
|
364
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Source : Graphique ressortit du tableau n°33
Les figures nous montrent que les lois environnementales ne
sont pas connues à Ndanu. Cette situation favorise un laisser aller au
près de la population. A qui la responsabilité de cette ignorance
peut-elle incomber ? à la population ou au pouvoir public? la
réponse est simple, c'est à l'Etat congolais qu'il revient de
mettre à la disposition de sa population, toutes les lois de
laRépublique.
Pour ce qui est de la question ayant trait à la
maladie développée par l'un des membres du ménage,
après dépouillement, voici les maladies
enregistrées : la toux, irritation de la peau, diarrhée,
paludisme, typhoïde. A en croire, nous disons que la population du
quartier Ndanu est victime de l'état de leur cadre de vie car toutes les
maladies citées ci-haut ont trait à l'environnement.
Tableau n° 34 : Distribution des opinions
des enquêtés sur la qualité de leur
environnement
Opinions
Ages
|
Très bon
|
Bon
|
Assez bon
|
Médiocre
|
Très médiocre
|
Total
|
|
|
Plus da 49
44 - 49
38 - 43
32 - 37
26 - 31
20 - 25
Moins de 20
|
0
0
2
1
2
5
1
|
9
11
6
27
18
13
5
|
4
10
18
8
19
7
4
|
12
20
20
32
17
15
1
|
2
29
10
17
12
3
4
|
27
70
56
85
68
43
15
|
?
|
11
|
89
|
70
|
117
|
77
|
364
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Le présent tableau nous montre la distribution des
opinions de nos enquêtés par rapport à la qualité de
leur Environnement.
Tableau n° 35 : Tableau des
fréquences théoriques
Opinions
Ages
|
Très bon
|
Bon
|
Assez bon
|
Médiocre
|
Très médiocre
|
|
Plus da 49
44 - 49
38 - 43
32 - 37
26 - 31
20 - 25
Moins de 20
|
0,82
2,11
1,70
2,57
2,05
1,30
0,45
|
6,60
17,12
13,69
20,78
16,63
10,51
3,67
|
5,19
13,46
10,77
16,35
13,08
8,27
2,88
|
8,68
22,5
18
27,32
21,86
13,82
4,82
|
5,71
14,81
11,84
17,98
14,38
9,10
3,18
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Le tableau ci-dessus nous fait voir commentse présente
les fréquences théoriques sur les opinions de nos enquêtes
par rapport à la qualité de leur cadre de vie.
Tableau n° 36 : Tableau de différence
des fréquences
Opinions
Ages
|
Très bon
|
Bon
|
Assez bon
|
Médiocre
|
Très médiocre
|
Total
|
|
|
Plus da 49
44 - 49
38 - 43
32 - 37
26 - 31
20 - 25
Moins de 20
|
-0,82
-2 ,11
0,3
-1,57
-0,5
3,7
0,55
|
2 ,4
-6,12
-7,69
6,22
1,37
2,49
1,33
|
-1,19
-3,46
7,23
-8,35
5,92
-1 ,27
1,12
|
3,32 -2,5
2
4,68
-4,86
1 ,18
-3,82
|
-3,71
14,19
-1,84
-0,98
-2,38
-6,1
0,82
|
27
70
56
85
68
43
15
|
?
|
11
|
89
|
70
|
117
|
77
|
364
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Ce tableau montre la différence entre les
fréquences observées et les fréquences théoriques
des opinions de nos enquêtés sur la qualité de leur cadre
de vie.
Tableau n° 37: Opérations de
chi-carré
opinions
Ages
|
Très bon
|
Bon
|
Assez bon
|
Médiocre
|
Très médiocre
|
Plus de 49
|
|
|
|
|
|
44-49
|
|
|
|
|
|
38-43
|
|
|
|
|
|
32-37
|
|
|
|
|
|
26-31
|
|
|
|
|
|
20- 25
|
|
|
|
|
|
Moins de 20
|
|
|
|
|
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même sur base de données recueillies sur terrain
Tableau n° 38 : Test de chi-carré
Opinions
Ages
|
Très bon
|
Bon
|
Assez bon
|
Médiocre
|
Très médiocre
|
Total
|
|
|
Plus da 49
44 - 49
38 - 43
32 - 37
26 - 31
20 - 25
Moins de 20
|
0,82
2,11
0,0529
0,9591
0,1219
10,5307
0,6722
|
0,8727
2,1877
4,3196
1,8618
0,1128
0,5899
0,4819
|
0,2728
0,8894
4,8535
4,2643
2,6793
0,1950
0,4355
|
1,2698
0,2777
0,2222
0,8016
1,0804
1,1007
3,0274
|
3,1110
13,5959
0,2859
0,0534
0,3939
4,0890
0,2114
|
6,3463
19,0607
9,7341
7,9402
4,3883
15,5053
4,8284
|
?
|
15,2668
|
10,4264
|
13,5898
|
6,7798
|
21,7405
|
67,8033
|
Source : Tableau conçu par
nous-mêmes
· Le Chi-carré calculé (X2):
67,8033 ;
· Le degré de liberté est :
24 ;
· Le Chi-carré tabulaire (X2*)
qui est la valeur la plus élevée de la ligne 24 inferieure ou
égale à Chi-carré calculéest : 51,179
A travers le test des signes, nous avons demandé les
opinions de 364 ménages en ce qui concerne la manière dont ils
traitent l'Environnement.
Nous avons utilisé une échelle à 5
classes dont les avis sont codifiés de la manière
suivante :
a) Très bien : 1
b) Bien : 2
c) Sans opinions : 3
d) Médiocre : 4
e) Très médiocre : 5
Nous avons organisé un entretien de conscientisation
avec les ménages et après cet entretien, nous leur avons
demandé de nouveau leurs opinions sur la gestion de leur cadre de
vie.
Le but de ce test dans notre étude est de savoir si les
éventuels changements d'opinions seraient dus au hasard ou à
l'effet de l'entretien ténu.
Les Résultats obtenus sont les suivants :
Ménages interrogés
|
1 234 5678910 11 12 1314 ...
|
Opinions avant
|
2 4 1 1 1 3 5 3 1 3 2 4 1 3
...
2 4 3 1 1 4 2 2 1 1 1 4 2 3
...
|
Opinions après
|
Signe de la différence
|
0 0 - 0 0 - + + 0 + + 0 - 0 ...
|
· Résolution du
problème
Nous n'avons pas pu reproduire tout le tableau qui contient
dans l'ensemble : 197 signes « + », 125
signes « - » et 42 signes « 0 ».
Donc :
· Somme des signes + =197 ;
· Somme des signes - = 125 ;
· Somme des signes de fréquence moindre =
125 ;
· Nombre total des signes : n = 197 + 125 =
322 ;
Comme n est supérieur à 25, on utilise le test
z.
Z = = = = -3,95
La valeur de nombre réduite équivalente à
-3,95 vaut 0,0559 correspond à un niveau de probabilité de 0,001
à une issue. Or, nous allons à travailler pour deux issues ;
donc le test Z = 2×0,001 = 0,002.
La différence d'opinions observée avant et
après l'entretien est significative au niveau de p = 0,002.
La différence des opinions des habitants du quartier
Ndanu, avant et après l'entretien n'est pas dû au hasard, mais
elle est variée significativement suite à l'entretien de
conscientisation. A cet effet, les habitants ont changé leurs opinions
face à l'Environnement, après l'entretien et ont promis
d'améliorer leur comportement en rapport avec l'Environnement. Donc
l'entretien a influencé favorablement l'opinion de la population du
quartier Ndanu.
3.3 Discussions des résultats
Les discussions que nous avons à entreprise de ce
chapitre porte sur le sens même des résultats et sur les
corrélations existant entre les différents résultats
obtenus lors des enquêtes menées.
Nous avons constaté que le problème
d'environnement concerne et les hommes et les femmes. Les résultats de
nos enquêtes ont montré que 205 enquêtés soit 56,3%
sont des femmes et 159 enquêtés soit 43,7% sont de sexe
masculin.
Ce que l'on doit retenir c'est que le problème
d'insalubrité ne concerne pas seulement une catégorie de sexes,
mais c'est l'affaire de tout le monde.
Par rapport à l'âge des enquêtés, il
ya lieu de faire remarqué à partir des résultats de nos
enquêtes que 85 enquêtés soit 23,4% ont l'âge variant
de 32 à 37, 70 enquêtés soit 19,2% ont l'âge qui
varie entre 44 à 49ans, 68 soit 18,7% d'enquêtés ont
l'âge qui varie de 26 à 31ans, 56 soit 15,4%
d'enquêtés présentent un âge de 38 à 43 ans,
43 enquêtés soit 11,8% ont l'âge qui varie de 20 à
25ans, 27enquêtés soit 7,4% ont l'âge supérieur
à 49 ans et afin 15 soit 4,1% d'enquêtés sont moins de 21
ans.
La majorité de nos enquêtés ne sont que
des adulte, leur âge en principe devrait les prés disposer
à une gestion rationnelle de déchets. Malheureusement ce n'est
pas le cas. Cette attitude est liée à plusieurs dont le manque
d'éducation relative à l'environnement, la démission de
l'Etat congolais, la culture du prêt à jeter... Ainsi, ils
permettent de jeter les déchets de porte où.
D'où l'âge n'est pas un facteur qui justifie
l'état de la médiocrité environnementale
caractérisant le quartier Ndanu, mais plutôt une question
d'éducation car les personnes qui salissent le quartier sont non
seulement les enfants, mais également les adultes.
Le niveau d'étude devrait logiquement influer
significativement sur la manière de gérer les déchets. Ce
pendant, quelque soit le niveau d'étude, lors que la personne manque les
notions d'hygiène, elle se livre à jeter les déchets ne
porte où. En autre, le niveau d'étude devrait interpeler toute
personne en matière de cadre de vie.Celui qui a étudié
devrait savoir apprécier les conséquences de l'insalubrité
au niveau de l'environnement.
L'Etat civil ne constitue pas un problème en
matière de gestion de l'environnement, mais plutôt un aspect
relatif à l'identification des sujets enquêtés. Les
mariés comme les célibataire, divorcé comme veuf, tous
sont acteur dans le processus de la pollution.
Il ya lieu de faire remarqué que le volume de
déchet produit dépend ainsi de la taille de manage. Lors qu'un
ménage est constitué d'un nombre important d'occupant, il est
fort possible que ce dernier produise une quantité importante de
déchets.
Les résultats obtenus ont permis de dire que les sujets
étudiés appartiennent à des ménages dont la taille
semble être identique avec une moyenne de 6 personnes par ménage.
En autres termes, les ménages étudiés sont en
majorité grand producteur de déchets, qui sont males ou non
gérés.
Autre fait, est que les ménages au sein desquels on
consomme beaucoup de légumes produisent assez de déchets
biodégradables, tandis que ceux dans lesquels on consomme plus de la
viande, produisent plus de déchets non dégradables (sachet,
verre, etc.).
En principe, les fonctionnaires dans le cadre de l'exercice de
leur fonction, ne produisent pas énormément de déchets
comme produisent les commerçants à travers leurs
activités, mais pour lesquelles ils ne prennent pas les dispositions qui
s'imposent en matière d'hygiène et salubrité.
Par rapport au statut des enquêtés dans la
parcelle, 149 d'enquêtés soit 40,9% sont des locataires et 97
enquêtés soit 26,7% sont des propriétaires. Selon le nombre
de ménages dans la parcelle, il ressort que, 177 enquêtés
soit 48,6% sont compris dans les parcelles ayant 4 à 6 ménages,
112 enquêtés soit 30,8% sont compris dans les parcelles ayant la
taille de 1 à 3 ménages et 75 enquêtés soit 20,6% de
ménages se trouvent dans les parcelles comprenant plus de 6
ménages.
Les résultats de nos enquêtes nous confirment que
226 enquêtés soit 62,1% de ménages se trouvent dans les
parcelles ayant 1 à 3 bâtiments, contre 138 enquêtés
soit 37,9% de ménages se trouvent dans les 4 à 6 bâtiments
la parcelle. 301 enquêtés soit 82,7% de ménages sont dans
les maisons construites en matériaux durables, contre 63 soit 17,3% de
ménages qui sont construits en matériaux non durables.
312 soit 85,7% d'enquêtés possèdent des
latrines, mais 52 soit 14,3% n'en possèdent pas. D'après la
moyenne des personnes par ménages dans ce quartier,
mathématiquement, nous parlerons que plus de 200personnes d'après
notre échantillon défèquent dans la nature. Comment
pouvons-nous parler d'un cadre de vie digne de se nom pendant que certains
ménages ont un problème de latrine ?
218 ménages soit 59,9% d'enquêtés ne
possèdent pas de poubelles, 326 ménages et 59 ne reconnaissent
pas respectivement l'existence de poubelles dans les avenues et quartier. Ce
qui pousse à dire que, le problème de pollution dans le quartier
Ndanu est alarment aux vus des résultats de nos enquêtes car tous
les ménages enquêtés reconnaissent les déchets et en
produisent, pendant que 354 ménages soit 97,3% reconnaissent la nature
de déchets qu'ils produisent, contre 10 soit 2,7% qui n'arrivent pas
à maitriser.
Les opinions des enquêtés sont vraiment
mitigés par rapport à la gestion de déchets car selon les
résultats de nos enquêtes :
· 224 enquêtés soit 61,5% déposent ou
jettent les déchets sur la route ;
· 92 ménages soit 25,3% d'enquêtés
jettent le long de la rivière, et c'est surtout les ménages se
trouvant non loin de la rivière ;
· 27 ménages soit 7,4% d'enquêtés
seulement font un effort de jeter dans poubelle et c'est juste ceux sont aux
alentours du site de rejet recommandé ;
· 21 ménages soit 5,8% d'enquêtés
jettent dans les caniveaux, ce chiffre est faible car le quartier ne compte pas
beaucoup de caniveaux dans ses avenues.
Les résultats ci-haut relèvent que 301
ménages soit 82,7% d'enquêtés se servent de sac pour
déplacer les déchets qu'ils produisent, 30 ménages soit
8,2% d'enquêtés utilisent le panier, 19 ménages soit 5,2%
d'enquêtés font recours à d'autres moyens, tendis que les
ménages utilisant respectivement la brouette et les chariots sont 12
soit 3,3% et 2 soit 0,6%.
Par rapport à la technique de gérer les
déchets, la majorité des nos enquêtés ou 291 soit
79,9% utilisent l'incinération, mais de manière non
contrôlée pour les déchets solides. L'incinération
est un procédé classique selon lequel on traite les
déchets de manière non appropriée et non
contrôlée.
La deuxième technique utilisée est le
réemploi. Par cette méthode, on suppose que certains
déchets sont récupérés et utilisés pour
être transformés en leur donnant d'autres formes
particulières pour d'autres usages précis. C'est le cas par
exemple de boite de lait qu'on peut transformer en entonnoir.
Dans le quartier Ndanu, peu de gens connaissent les structures
d'assainissement existantes dans la ville de Kinshasa. Est-ce que c'est une
négligence, une ignorance ? Il est difficile de trouver la
meilleure réponse à cette question. Toute fois, il peut s'agir de
manque d'information. Mais en principe, une communauté
constituée d'écocitoyen a l'obligation de connaitre un minimum de
services qui s'occupent de salubrités de son milieu. ?ais ici
intervient plusieurs facteurs.
Est-ce que c'est parce que la population de Ndanu ne maitrise
pas les noms de structures d'assainissement qu'elle se livre à salir son
quartier ? Et si elle parvient à les connaitre, pourra-t-elle
être à mesure de les respecter et rendre ainsi le quartier
salubre ? Il nous semble difficile de donner une quelconque réponse
à ces questions car, plusieurs vérités peuvent se cacher
derrières ces questions.
Mais on peut toujours supposer que si on connait les
structures d'assainissement, on peut adopter une attitude positive ou
comportement positif face à la gestion de l'environnement.
Notre enquête nous a permis à trouver d'autres
résultats ci-après :
· 364 ménages soit 100% d'enquêtés
connaissent les pollutions de l'eau et de l'air ;
· 360 ménages soit 98,9% d'enquêtés
connaissent la pollution du sol ;
· 312 ménages soit 85,7% d'enquêtés
attribuent la mégestion de déchets par manque des structures
d'assainissement ;
· 300 ménages soit 82,4% d'enquêtés
connaissent la pollution sonore ;
· 254 ménages soit 69,8% d'enquêtés
attribuent la mégestion de déchets par l'absence de politique
d'assainissement, pendant que 198 ménages soit 54,4% parlent de
l'ignorance de la population.
Les lois environnementales ne sont pas connues à Ndanu.
Tout le monde à qui nous avons posé les questions n'a pas reconnu
l'existence des lois environnementales. Quelle conclusion peut prendre un
scientifique lors qu'au cours de ce 21è siècle ou l'environnement
est de venu un domaine d'actualité et que la population de Ndanu ne
connait pas les lois environnementales ? Peut-on accepter que c'est parce
qu'elle n'a pas de connaissance des lois environnementales qu'elle pollue son
quartier ?
Pour connaitre les opinions de 364 enquêtés de
notre étude sur la qualité de l'environnement qui sont
classées à 5 catégories par rapport leur résultat
obtenu, le chi-carré fait voir qu'il existe une différence
très significative entre les opinions ; 51,179 est inferieur
à 67,803 au niveau de P=0,001. D'ailleurs, on remarque curieusement que
la part de chi-carré plus observée est dans la case très
médiocre.
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Notre étude a été portée sur le
niveau des connaissances des habitants de la commune de Limete face à la
gestion de leur environnement comme cadre de vie. Cas de quartier Ndanu du
janvier au juillet 2015.
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comporte
trois chapitres, le premier est consacré à la présentation
du milieu d'étude, le second énonce les
généralités sur l'environnement, le troisième
chapitre concerne l'analyse du niveau de perception des habitants de la commune
de Limete face à la gestion de leur Environnement comme cade de vie, cas
du quartier Ndanu du janvier au juillet 2015.
Pour approfondir notre étude, nous avons posé
les questions ci-après :
· Quel est le niveau de connaissance de la population de
quartier Ndanu face à la gestion de leur environnement ?
· Est-ce que cette population gère-t-elle bien
leur cadre de vie ?
· Dans la négative, quelle seraient les
conséquences de cette mauvaise gestion ?
Les trois hypothèses suivantes ont été
formulées :
· La population habitant le quartier Ndanu aurait un
niveau de connaissance mitigé face à l'insalubrité et
à la pollution de leur environnement ;
· Le cadre de vie du quartier Ndanu ne serait pas bien
géré par sa population ;
· Les conséquences sanitaires de la mauvaise
gestion de l'environnement seraient la recrudescence des vecteurs et
l'augmentation du taux de morbidité par les maladies liées
à l'environnement.
De façon générale, l'objectif
assigné était d'évaluer l'état d'environnement de
ce quartier afin de tirer la conclusion sur le lien que peut-il avoir avec la
santé de la population.
Pour arriver à vérifier les hypothèses,
nous avons utilisé les méthodes comparative, descriptive,
analytique et statistique. A cotéde ces méthodes, s`ajoutent les
techniques ci-après : observation directe, interviews
structurée et non structurée, analyse documentaire et la
technique d'enquête. Le test de chi-carré à plusieurs
échantillons nous a servi pour la vérifier de la
conformité de nos hypothèses.
Tout au long de ce travail, nous nous sommes penchés
à la gestion de l'environnement par la population du quartier Ndanu.
Les résultats obtenus ont montrés que 85,7% de
ménages possèdent des latrines quelque soit la qualité, et
14,3% n'en possèdent pas ; 59,9% de ménades ne
possèdent pas des poubelles ; 326 ménages et 59
ménages ne reconnaissent pas respectivement l'existence des poubelles
dans les avenuset quartier.
97,3% d'enquêtés connaissent la nature des
déchets qu'ils produisent, contre 2,7% quoi n'arrivent pas à
maitriser. 73,4% de ménages reconnaissent que les déchets dont
ils sont producteurs ne sont pas bien gérés.Seulement 7,4 %de
ménages font un effort de jeter les déchets dans la poubelle
publique, et c'est seulement certains ménages qui sont à non loin
du site recommandé.
Plus de 90% de ménages en moyenne connaissent toutes
les sortes de pollution; 69,8% de ménages attribuent la mégestion
des déchets par l'absence de politique d'assainissement, pendant que
54,4% parlent de l'ignorance de la population.
Les lois environnementales ne sont pas connues à Ndanu,
100% de ménages ont répondu dans le négatif en ce qui
concerne la connaissance des lois régissant l'environnement.
D'après l'application de test, nous avons adopté
notre première hypothèse en rejetant l'hypothèse nulle
selon laquelle la différence de niveau de connaissance de la population
du quartier Ndanu est très significative, il s'avère que la
valeur tabulaire la plus élevée de la ligne inferieur à
67,8033 est de 51,179 au niveau de p = 0,001.
Notre deuxième hypothèse a été
adoptée au regard des réponses de la question 18 de notre
questionnaire, stipulant que 73,4% ne gèrent pas leurs
déchets.
La troisième hypothèse est également
adoptée car la majorité trois dernières maladies
développées par les membres de famille des ménages du
quartier Ndanu, sont des maladies liées à un environnement
malsain.
La situation de l'environnement reste très
inquiétante dans le quartier faisant objet de cette étude, le
cadre de vie est pollué.
L'état de ce cadre de vie met quotidiennement en
péril la santé et le bien-être de la population. Cette
situation nécessite des solutions efficaces et durables, d'où il
est indispensable de mettre en place des stratégies pour une bonne
gestion durable de l'environnement dans la commune de Limete en
générale et le quartier Ndanu en particulier. Ainsi, nous
suggérons :
1. à l'Etat Congolais, de
(d') :
· mettre en place l'urbanisation globale répondant
aux normes internationaux en vue de désenclaver certaines
entités ;
· actualiser et faire connaitre à la population
les textes réglementant l'environnement, et sanctionner les
contrevenants ;
· créer un service public chargé de curage
des latrines ;
· faire une large diffusion des notions sur la gestion de
l'environnement au près de la population, à travers les zones de
santé ;
· assainir l'homme congolais et lui assurer un cadre de
vie propice à la salubrité, en éradiquant la
pauvreté durable par l'augmentation du niveau de vie de la
population ;
· démolir les constructions anarchiques en
subventionnant les victimes.
2. à l'autorité urbaine, de
(d') :
· mettre en place une brigade de salubrité
chargée de la collecte des déchets dans toute la ville ;
· redynamiser le service d'hygiène en assurant la
surveillance st le contrôle ;
· sensibiliser et élever le niveau de conscience
de la population sur les règles d'hygiène ;
· construire des latrines publiques répondantaux
normes et standard internationaux ;
· faire appliquer le fameux principe de
pollueur-payeur ;
· accroître les actions des structures
d'assainissement dans toute la ville.
3. à l'autorité municipale, de
(d') :
· renforcer les poubelles publiques ;
· élargir les actions d'assainissement jusqu'au
niveau de base ;
· déboucher les caniveaux existants ;
· encadrer les éboueurs locaux évoluant
dans l'informel ;
· mobiliser et inciter la population à oeuvrer
pour la salubrité de leur cadre de vie.
4. à l'autorité du quartier,d' :
· aménager l'endroit approprié pour
recueillir les immondices ;
· effectuer des inspections régulièrement
dans le quartier pour voir l'état d'environnement de l'entité et
chercher des solutions.
5. à la population du quartier Ndanu,de :
· changer de mentalité et d'attitude face à
l'environnement, en s'engageant de le protéger et d'assoir la
salubrité publique ;
· pouvoir considérer l'environnement comme care de
vie.
BIBLIOGRAPHIE
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1. AGHT.M ; Les résidus urbains, traitement et
valorisation, vol2, paris, éd. Dalloz, 1985
2. ALBERT.G ; Pas de visa pour les déchets,
paris, éd. Harmattan, 1990
3. ANONYME ; Petit Larousse, paris, éd.
ISBN, 2010
4. ENGELS.L ; Etude des budgets familiaux, Paris,
édition 2001
5. LAMBERT.C; Le système de santé, Paris
2000
6. NAVARRO ; Gestion et traitement des
déchets, paris, éd. ISBN, 1994
7. PARADISO, POIRIER. M, SAINT-PIERRE ; Ecologie,
un monde à découvrir, éd. Montréal
8. PINTO.R & GRAWTZ.M ; Méthodes des
sciences sociales, 4°édition, Dalloz, Paris, 1971
II. Notes de cours
1. BASILA. IM ; Notes de cours d'Environnement,
hygiène et assainissement du milieu, L1, GIS, ISTM-KIN, 2014
Inédit ;
2. BILALA ; Notes de cours de Pollution, nuisance et
santé, L1, GE, IFAD-KIN, 2007 Inédit ;
3. BINZANGI ; Notes de cours d'Aménagement de
territoire, L2, GE, IFAD-KIN, 2008, Inédit ;
4. BINZANGI ; Notes de cours d'Ecologie et
développement, L1, IFAD-KIN, 2008 inédit ;
5. BURA.P ; Notes de cours de Bio statistique, L1 GIS,
ISTM-KIN, 2015 inédit ;
6. KASEREKA. B ; Notes de cours d'Histoire de
l'environne ment, G2,Ged, ISDR-BUKAVU, 2002 Inédit ;
7. KOYELONGO.JP, Notes de cours d'Epidémiologie, L1
GIS, ISTM-KIN, 2013 inédit;
8. LAJARTRE & COUTURIER ; Notes de cours
d'Environnement, L2, UNICAM, 2006 Inédit ;
9. MALELE. S ; Notes de cours d'Hygiène
environnementale, L2, Grn, UNIKIN, 2010 Inédit ;
10. MPONYO. A ; Notes de cours d'Introduction à la
recherche scientifique, G2, droit, UNIKIN, 2007Inédit ;
11. NZINGA. B ; Notes de cours de Technique
d'assainissement, L2, Gap, UFAD-KIN Inédit ;
12. OMANYONDO. MC, Notes de cours de Méthodologie de la
recherche, L1, GIS, Istm-Kin, 2014 Inédit ;
13. OWANDJALOLA.W ; Notes de cours de Méthodologie
à la recherche scientifique, G2 ISTM-KIN, 2001 inédit.
III. Mémoires et TFC
1. MAMBO. B ; Pollution de l'Environnement par les
ordures ménagères, TFC, ISDR-BUKAVU, 2012 Inédit
2. MUZUMBI .A ; Assainissement urbain par l'approche
pollueur-payeur, Mémoire, UFAD-KIN, 2008 Inédit
3. NKITUAHANGA .A ; problématique de la gestion
des ordures ménagères, Mémoire, UNIKIN, 2010
Inédit
4. TU.P ; Assainissement et gestion de l'environnement,
Mémoire, université d'Alger, 2007 Inédit
IV. Sites web et Rapports
1. http//www.pollution de l'environnement.
Google.com ;
2. http//www. Mémoire online.com;
3. Microsoft encarta, 2006
4. Rapport annuel, commune de Limete, 2014
5. Rapport annuel, mini santé, 2001
6. Rapport annuel, OMS, 2014
7. Rapport annuel, quartier
Ndanu,
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
ii
DEDICACE
ii
AVANT-PROPOS
iii
SIGLES ET ABBREVIATIONS
iv
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
vi
INTRODUCTION
1
O.1.Problématique
2
O.2. Hypothèse
4
0.3. Choix et intérêt du sujet
4
O.4. Objectifs du travail
5
0.5. Méthodologie
5
0.6. Délimitation spatio-temporaire
6
0.7. Subdivision du travail
7
CHAPITRE I. CADRE DE RECHERCHE
8
1.1. Présentation de la commune de
Limete
8
1.1.1. Aperçu historique
8
1.1.2. Situation géographique
9
1.1.3. Evolution de la population
9
1.1.4. Economie et hydrographie
10
1.1.5. Organisation administrative
11
1.2. Présentation du quartier Ndanu
12
1.2.1. Aperçu historique
12
1.2.2. Situation géographique
13
1.2.3. Organisation administrative
13
1.2.4. Situation socio-économique
14
1.2.5. Evolution démographique
14
CHAPITRE II. CONSIDERATIONS GENERALES
18
2.1. Définition des concepts
18
2.1.1. Commune
18
2.1.2. Environnement
18
2.1.3. Déchet
22
2.1.3.1. Nature de déchets
22
2.1.3.2. Types de déchets
22
2.1.3.3. Gestion des déchets
23
2.1.3.3.1. Collecte
23
2.1.3.3.2. Ramassage
23
2.1.3.3.3. Stockage
23
2.1.3.3.4. Réemploi
23
2.1.3.3.5. Réutilisation
24
2.1.3.4. Techniques de gestion des
déchets
24
2.1.3.4.1. Procédés classiques
24
2.1.3.4.2. Procédés modernes
25
2.1.4. Nuisance
26
2.1.5. Pollution
27
2.1.5.1. Sources de pollution
27
2.1.5.1.1. Pollution d'origine humaine
27
2.1.5.1.2. Pollution d'origine environnementale
28
2.1.5.2. Sortes des pollutions
29
2.1.5.2.1. Pollution de l'air
29
2.1.5.2.2. Pollution de l'eau
30
2.1.5.2.3. Pollution du sol
32
2.1.5.2.4. Pollution sonore
33
2.1.6. Concept assainissement
34
2.1.7. Développement
36
2.1.8. Gestion durable
37
2.2. Problématique des déchets au
quartier Ndanu
38
2.2.1. Textes juridiques et jurisprudences en
matière de production et gestion des déchets
39
2.2.2. Inventaire des textes juridiques sur les
déchets en RDC
39
2.2.3. Contenu des textes juridiques
41
2.2.3.1. Source de déchets
41
2.2.3.2. Modes de gestion de déchets
41
2.2.3.3. Institution de gestion
42
2.2.3.4. Sanction de l'inobservance des textes
juridiques
42
2.2.3.5. Hygiène et salubrité
publique
43
2.2.3.6. Eau et assainissement
44
2.3. Revue de la littérature
44
CHAPITRE III. L'ANALYSE DU NIVEAU DE PERCEPTION
DES HABITANTS DE LA COMMUNE DE LIMETE FACE A LA GESTION DE LEUR ENVIRONNEMENT
COMME CADE DE VIE, CAS DU QUARTIER NDANU
48
3.1. Echantillon
48
3 .1.1. De l'élaboration du
questionnaire
49
3.1.2. De la pré-enquête
49
3.1.3. De l'enquête proprement dite
50
3.1.4. Dépouillement et traitement des
données
50
3.2 Présentation des données
51
3.3 Discussions des résultats
69
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
75
BIBLIOGRAPHIE
79
TABLE DES MATIERES
81
ANNEXES............................................................................................................................................................84
ANNEXES
Annexe n° 1.Questionnaire
d'enquête
0. Préambule
Dans le cadre de notre travail de fin d'étude à
l'ISTM/KIN, nous menons une enquête sur le niveau de perception des
habitants de la commune de Limete face à la gestion de leur cadre de
vie.
A cet effet, nous sollicitons votre contribution en acceptant
de répondre à ce questionnaire. Nous vous informons qu'il n'y a
ni bonne, ni mauvaise réponse et nous vous garantissons la
discrétion ; ce questionnaire étant anonyme.
Pour les questions dont les réponses vous sont
déjà proposées, nous vous prions de cocher seulement dans
la case correspondante à la réponse de votre choix. Par contre,
pour la question dont les réponses ne sont pas proposées, veiller
répondre librement tout en étant précis et bref.
I. Identification
1. Sexe :
251605504251604480251603456Masculin Féminin
2. âges
251608576251611648251607552251606528- de 20 ans
20 -35 ans 26-31 ans 32-37ans
251609600251610624 38-43ans 44-49 ans
+ de 49ans
3 Etat civil
251615744251613696251612672 Marié (e)
Célibataire Divorcé (e) Veuf (Ve)
4. niveau d'étude :
251614720251617792251618816 Licence Graduat
Diplômé d'Etat Autres
5. Profession :
251620864251619840251616768Commerçant(e)
Fonctionnaire Autres
6. Taille du ménage
2516587522516229122516218881. De 1à 3 Personnes
2.4-6 Personnes 3. 7-9 Personnes
2516249603. Plus de 9 Personnes
7. Statut dans la parcelle
2516280322516259841. Locataire
2.Propriétaire 3.Autres
8. Nombre de ménages dans la parcelle
2516239362516270082516290561. De 1-3 Ménages 2. 4-6
Ménages 3. Plus de 6
9. Nombre de bâtiment
2516311042516321282516577282516300801. De 1-3 Ménages
2.4-6 Ménages 3.Plus de 6
10. Matériaux de construction utilisés
2516331521. Matériaux durables 2.
Matériaux non durable
11. Type de construction
2516014082516341762516024321. Etage 2. Simple
3. Mixte
II. Question relative à
l'environnement
12. Avez-vous une latrine ?
2516362242516352001. Oui 2. Non
13. Avez-vous une poubelle ?
251638272251637248 1. Oui 2.Non
14. Connaissez-vous les déchets ?
2516403202516392961. Oui 2. Non
15 .Produisez-vous les déchets ?
0. 251642368251641344Oui 2. Non
16. connaissez-vous en leur nature ? Si non passez
à la question 18
2516444162516505602516495362516485122516474882516454402516433921.
Oui 2. Non
17. Quelle nature ?
1. 251646464Déchets liquides : Oui
Non
2. Déchets solides : Oui
Non
3. Déchets gazeux : Oui
Non
18. Vos déchets sont ils bien
gérés ?
251652608251651584 1. Oui 2.Non
19. Où en déposez-vous ?
2516546562516536321. Dans les caniveaux 2. Dans
la route
2516567042516556803. Dans la rivière
4. Dans la poubelle publique
20. Quel moyen utilisez-vous pour les
évacuer ?
1. 251659776251663872251662848251661824Brouette
2. 251660800Chariot
3. Panier
4. Sac
5. Autres
21. Quelle technique utilisez-vous pour les
gérer ?
1. 251700736251664896Incinération : oui
non
2. 251701760251665920Réemploi : oui
non
3. 251702784251666944Recyclage : oui
non
4. 251703808251667968Réutilisation : oui
non
5. 251704832251668992Autres : oui
non
22. Quelles structures d'assainissement
connaissez-vous ?
1. 251674112251670016OVD
Aucune
2. 251671040Hôtel de ville
3. 251672064PAUK
4. 251673088PNA
23. Connaissez- vous les cause de la mégestion de
déchets ? Si non, passez à la question 25
2516761602516751361. Oui 2. Non
24. Si oui, elles en sont ?
1. 251705856251677184Manque de structure d'assainissement oui
non
2. 251706880251678208Absence de politique d'assainissement oui
non
3. 251707904251679232Ignorance de la population
oui non
25. Connaissez-vous la pollution ? Si non, passez à la
question 27
2516812802516802561. Oui 2. Non
26. Si oui, quelles sortes de pollutions que vous
connaissez ?
1. 251686400251682304pollution de l'eau
Aucune
2. 251683328pollution de l'air
3. 251684352pollution du sol
4. 251685376pollution sonores
27 Connaissez-vous les conséquences de la
pollution ?
2516884482516874241. Oui 2. Non
28. Quelle est votre appréciation par rapport à
la qualité de votre environnement ?
1. 251693568251689472Très bon
Très médiocre
2. 251690496Bon
3. 251691520Assez bon
4. 251692544Médiocre
29. Citez trois derniers cas que l'un de membre du
ménage venait de développer ?
30. Connaissez-vous les lois environnementales
existantes ?
2516956162516945921. Oui 2. Non
31. Qui est responsable de l'insalubrité ?
1. 251696640251698688251697664population Oui
Non
2. 251699712gouvernement Oui
Non
Annexe n° 2. Table calculée
d'échantillon randomisé pour une population donnée de 10
à 100 000 avec 95% de degré de confiance
Population
|
Taille d'échantillon
|
population
|
Taille d'échantillon
|
Population
|
Taille d'échantillon
|
10
|
10
|
220
|
140
|
1200
|
291
|
15
|
14
|
230
|
144
|
13OO
|
297
|
20
|
19
|
240
|
148
|
1400
|
302
|
25
|
24
|
250
|
152
|
1500
|
306
|
30
|
28
|
260
|
155
|
1600
|
310
|
35
|
32
|
270
|
159
|
1700
|
313
|
40
|
36
|
280
|
162
|
1800
|
317
|
45
|
40
|
290
|
165
|
1900
|
320
|
50
|
44
|
300
|
169
|
2000
|
329
|
55
|
48
|
320
|
175
|
2200
|
327
|
60
|
52
|
340
|
181
|
2400
|
331
|
65
|
56
|
360
|
186
|
2600
|
335
|
70
|
59
|
380
|
191
|
2800
|
338
|
75
|
63
|
400
|
196
|
3000
|
341
|
80
|
66
|
420
|
201
|
3500
|
346
|
85
|
70
|
440
|
205
|
4000
|
351
|
90
|
73
|
460
|
210
|
4500
|
354
|
95
|
76
|
480
|
214
|
5000
|
357
|
100
|
80
|
500
|
217
|
6000
|
361...
|
110
|
86
|
550
|
226
|
7000
|
364...
|
120
|
92
|
600
|
234
|
8000
|
367
|
130
|
97
|
650
|
242
|
9000
|
368
|
140
|
103
|
700
|
248
|
10000
|
370
|
150
|
108
|
750
|
254
|
15000
|
375
|
160
|
113
|
800
|
260
|
20000
|
377...
|
170
|
118
|
850
|
265
|
30000
|
379
|
180
|
123
|
900
|
269
|
40000
|
380
|
190
|
127
|
950
|
274
|
50000
|
381
|
200
|
132
|
1000
|
278
|
75000
|
382
|
210
|
136
|
1100
|
285
|
100000
|
384
|
3. R.V. Kreje and D.W. Morgan. « Dertermining
sample size for research activities. » Educationel and
psychologicalMocukurunmet, vol. 30.1970, pp : 607-610.
Annexe n°3 : Table du Chi-deux ou du
Chi-carré X2
|
1
|
P= .99
|
.98
|
.95
|
.90
|
.80
|
.70
|
.50
|
.30
|
.20
|
.10
|
.05
|
.02
|
.01
|
.001
|
1
|
.000157
|
.000628
|
.00393
|
.0158
|
.0642
|
.143
|
.455
|
1.074
|
1.642
|
2.706
|
9.841
|
5.412
|
6.635
|
10.827
|
2
|
.0201
|
.0404
|
.103
|
.211
|
.446
|
.713
|
1.386
|
2.408
|
3.219
|
4.605
|
5.991
|
7.824
|
9.210
|
13.815
|
3
|
.115
|
.185
|
.352
|
.584
|
1.005
|
1.424
|
2.366
|
3.665
|
4.642
|
6.251
|
7.815
|
8.837
|
11.341
|
16.268
|
4
|
.297
|
.429
|
.711
|
1.064
|
1.649
|
2.195
|
3.357
|
4.878
|
5.989
|
7.779
|
9.488
|
11.668
|
13.277
|
18.465
|
5
|
.554
|
.752
|
1.145
|
1.610
|
2.343
|
3 .000
|
4.351
|
6.064
|
7.289
|
9.236
|
11.070
|
13.388
|
15.086
|
20.517
|
6
|
.872
|
1.134
|
1.636
|
2.204
|
3.070
|
3.828
|
5.348
|
7.231
|
8.558
|
10.645
|
12.592
|
15.033
|
10.812
|
22.457
|
7
|
1.239
|
1.564
|
2.167
|
2.833
|
3.822
|
4.671
|
6.346
|
8 .383
|
9.803
|
12.017
|
14.067
|
16.622
|
18.475
|
24.322
|
8
|
1.645
|
2.032
|
2.733
|
3.490
|
4.594
|
5.527
|
7.344
|
9.524
|
11.030
|
13.362
|
15.507
|
18.168
|
20.090
|
26.125
|
9
|
2.088
|
2.532
|
3.325
|
4.169
|
5.380
|
6.393
|
8.343
|
10.645
|
12.242
|
14.684
|
16.919
|
19.679
|
21.666
|
27.877
|
10
|
2.558
|
3.059
|
3.940
|
4.865
|
6.179
|
7.267
|
9.342
|
11.781
|
13.442
|
15.987
|
18.307
|
21.161
|
23.209
|
29.588
|
11
|
3.053
|
3.609
|
4.575
|
5.578
|
6.989
|
8.148
|
10.341
|
12.899
|
14.631
|
17.275
|
19.675
|
22.618
|
24.725
|
31.264
|
12
|
3.571
|
4.178
|
5.226
|
6.304
|
7.807
|
9.034
|
11.340
|
13.011
|
15.812
|
18.549
|
21.026
|
24.054
|
26.217
|
32.909
|
13
|
4.207
|
4.765
|
5.892
|
7.042
|
8.634
|
9.926
|
12.340
|
15.119
|
16.985
|
19.812
|
22.362
|
25.472
|
27.688
|
34.528
|
14
|
4.660
|
5.368
|
6.571
|
7.790
|
9.467
|
10.821
|
13.339
|
16.222
|
18.151
|
21.064
|
23.685
|
26.873
|
29.141
|
36.123
|
15
|
5.229
|
5.985
|
7.261
|
8.547
|
10.307
|
11.721
|
14.339
|
17.322
|
19.311
|
22.307
|
24.996
|
28.259
|
30.578
|
37.697
|
16
|
5.812
|
6.614
|
7.962
|
9.312
|
11.152
|
12.624
|
15.338
|
18.418
|
20.455
|
23.542
|
26.296
|
29.633
|
32.000
|
39.252
|
17
|
6.408
|
7.255
|
8.672
|
10.085
|
12.002
|
13.531
|
16.338
|
19.511
|
21.615
|
24.769
|
27 .587
|
30.995
|
33.409
|
40.790
|
18
|
7.015
|
7.906
|
9.390
|
10.865
|
12.851
|
14.440
|
17.338
|
20.601
|
22.760
|
25.989
|
28.869
|
32.346
|
34.805
|
42.312
|
19
|
7.633
|
8.567
|
10.117
|
11.651
|
13.716
|
15.352
|
18.338
|
21.689
|
23.900
|
27.204
|
30.144
|
33.687
|
36.191
|
43.820
|
20
|
8.260
|
9.237
|
10.851
|
12.443
|
14.578
|
16.266
|
19.337
|
22.775
|
25.038
|
28.412
|
31.410
|
35.020
|
37.566
|
45.315
|
21
|
8.897
|
9.915
|
11.591
|
13.240
|
15.445
|
17.182
|
20.337
|
23.858
|
26.171
|
29.615
|
32.671
|
36.343
|
38.932
|
46.797
|
22
|
9.542
|
10.600
|
12.338
|
14.041
|
16.314
|
18.101
|
21.337
|
24.939
|
27.301
|
30.813
|
33.924
|
37.659
|
40.289
|
48.268
|
23
|
10.196
|
11.293
|
13.091
|
14.848
|
17.187
|
19.021
|
22.337
|
26.018
|
28.429
|
32.007
|
35.172
|
38.968
|
41.638
|
49.728
|
24
|
10.856
|
11.992
|
13.848
|
15.659
|
18.062
|
19.943
|
23.337
|
27.096
|
29.553
|
33.196
|
36.415
|
40.270
|
42.980
|
51.179
|
25
|
11.524
|
12.697
|
14.611
|
16.473
|
18.940
|
20.863
|
24.337
|
28.172
|
30.675
|
34.382
|
37.652
|
41.566
|
44.314
|
52.620
|
26
|
12.198
|
13.409
|
15.319
|
17.292
|
19.820
|
21.792
|
25.336
|
29.246
|
31.795
|
35.563
|
38.885
|
42.856
|
45.642
|
54.052
|
27
|
12.879
|
14.125
|
16.151
|
18.114
|
20.703
|
22.729
|
26.336
|
30.319
|
32.912
|
36.741
|
40.113
|
44.140
|
46.963
|
55.476
|
28
|
13.565
|
14.847
|
16.928
|
18.939
|
21.588
|
23.647
|
27.336
|
31.391
|
34.027
|
37.916
|
41.337
|
45.418
|
48.278
|
56.893
|
29
|
14.256
|
15.574
|
17.708
|
19.768
|
22.475
|
24.577
|
28.336
|
32.461
|
35.139
|
39.087
|
42.557
|
46.693
|
49.588
|
58.302
|
30
|
14.953
|
16.305
|
18.493
|
20.599
|
23.364
|
25.508
|
29.336
|
33.530
|
36.250
|
40.256
|
43.773
|
47.962
|
50.892
|
59.703
|
Reproduit de Fischer (1932) stallsitcal Methods for
ResearshWoerks,Edinburgh and london: oliver and Boyd. Avec
l'simableButorlsation des éditeurs
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* 7 PINTO.R & GRAWITZ.M;
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* 8Idem
* 9 Rapport annuel de 2014,
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* 10 Rapport; op.cit.
* 11 Rapport annuel du quartier
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* 12 Rapport; op.cit.
* 13Anonyma ; Petit
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* 14 BASILA, op.cit
* 15http//www.Google.fr.
* 16 http//www.Google.fr
* 17 Professeur BASILA, IM.
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