INTRODUCTION
1. Problématique
L'agriculture d'aujourd'hui est traditionnelle : elle
produit peu sur des surfaces limitées. Les plantes cultivées
puisent de grandes quantités de sels minéraux dans le sol.
Lorsque les produits agricoles quittent le jardin ou le champ, ils entrainent
avec eux les sels minéraux qu'ils contiennent. On dit qu'il y a
exportation de sels minéraux hors du jardin.
Si l'exportation des produits agricoles hors du jardin se
poursuit de saison en saison sans que rien ne vienne remplacer les sels
minéraux puisés par les racines, la couche arable s'épuise
et le rendement de la terre diminue (DUPRIEZ et DELEENER, 1983, 18
p).
Avec le problème que pose la RDC, celle de produire une
gamme de production en quantité et en qualité (maximiser le
rendement) il est nécessaire d'utiliser les matériels et les
méthodes capables d'améliorer notre agriculture et de bien
gérer le sol qui est le substrat la source nutritive de tous les
végétaux terrestres.
Nous nous sommes posé des questions suivantes :
§ Est-ce que la fertilité du sol peut-elle avoir
une influence sur l'augmentation de la production ?
§ Nous utilisons depuis longtemps le système
traditionnel, pourquoi encore enrichir le sol pendant l'exploitation ?
2. Hypothèse
Pour éviter la baisse progressive du rendement, on doit
donc reconstituer constamment dans la couche arable (cultivable) les
réserves de sels minéraux assimilables par les plantes. Les sels
sont surtout présents dans l'argile, l'humus, les fumiers, les cendres
et engrais chimiques. Ils sont moins abondants dans les sables et graviers.
Les sols les plus fertiles sont en général ceux
où tous ces éléments sont mélangés en bonne
proportion. C'est elle qui détermine la structure du sol et une bonne
structure est nécessaire pour qu'un sol soit fertile.
Entretenir la structure du sol est une condition du maintien
de la fertilité aussi importante que la restitution des sels
minéraux assimilables par les plantes. La fertilisation, c'est
l'augmentation de la teneur en élément nutritif du sol, cela
à pour but de maximiser le rendement (PULULU, 2013).
3. Intérêt et
objectifs
Ce travail revêt un intérêt à la
population agricultrice de faire une agriculture avec enfouissement surtout
avec des engrais organiques pour assurer le meilleur rendement. C'est la raison
pour laquelle ce travail s'intitule « performance du chou
pommé sur la bouse de porc et Chromolaena
odorata».
Les objectifs de ce travail sont de :
- Ressortir parmi les fertilisants du type
végétal et animal, celui qui agit mieux sur le
développement et la production du choux pommé ;
- D'informer aux agriculteurs, surtout ceux qui font la
culture maraichère, de fertiliser le sol avec des matières
organiques parce que ces dernières contiennent beaucoup
d'éléments qui agissent sur la croissance et le
développement de la plante.
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