EPIGRAPHE
« Un peuple sans histoire est un peuple sans
âme dit-on. C'est en révisant son histoire qu'il revérifie
son âme, qu'il renforce son identité et sa cohésion, qu'il
donne un sens à sa marche ».
Roger KIDIMA
DEDICACE
A toi Jésus-Christ qui nous a comblés de
grâce en parcourant cette étape estudiantine.
A toi notre père Eddy KIDIMA qui a accepté de
marcher pieds nus pour produire un beau fruit qui sera utile dans la
société.
A toi femme africaine Nally SHISA pour m'avoir donné la
vie et pour tes incontestables efforts.
A vous mes frères et soeurs pour vos efforts et pour la
prière : Styve KIDIMA, Patrick KIDIMA et Stevine KIDIMA.
A vous mes tantes et oncles, neveux et nièces, cousins
et cousines en général.
A vous mes grands parents : Paulin MANUELO, Kas MANUELO
et FUMUNZANZA,
A vous mes frères et soeurs de la famille Gizel BAKI,
Dieu MWATANGI, Junior, François KASANDJI et Paulin MANUELO, qui m'ont
soutenu matériellement et moralement durant ces trois ans
d'études.
Roger KIDIMA
REMERCIEMENTS
Je tiens tout particulièrement à remercier le
Professeur Jacques TIARINA MESS pour avoir accepté de diriger ce travail
de fin de cycle. En me faisant confiance, tu m'as permis d'appréhender
plus sereinement mon futur scientifique.
L'assistant Jean KIHOSA, merci pour tes encouragements
scientifiques, tes conseils et tes prises de décisions opportunes. Mais
particulièrement, je tiens à te remercier pour m'avoir
donné confiance en moi, à des moments où j'en avais
besoin. Tes interventions ont été décisives pour mon
travail de fin de cycle.
Je tiens à remercier tous les professeurs, Chef des
Travaux, Assistants et CPP, de l'Université de Kikwit en
général et ceux de la faculté des sciences Agronomiques en
particulier pour leur encouragement, leur encadrement et leur conseil durant
nos investigations.
Je remercie particulièrement le professeur NDUNGI
ADINGITE de l'Institut Supérieur des Techniques Médiales de
Kikwit et sa femme Constantine MUTUNGIDIMBU pour m'avoir soutenu
matériellement et moralement durant mes études.
Merci aussi à tous ceux avec qui j'ai eu plaisir
à travailler, je vous remercie pour votre aide et votre
disponibilité : Steve NSAMPANGA, Jean WAZEYA, Pamuke MUSILA,
Fabrice NDUNGI, Frère DIDO, Blanchard TUNGI-TUNGI, Clémence
MUKANDA, Abbé Patrick NOVELE et Rachel KIMANANZIMBU.
Merci à tous ceux qui ont rendu le travail
agréable. Je cite, en particulier, Jeancy MANANGA, Jean René
LAGAZELLE, Joël IZUMBA, Dr Steve KIMBAU, Ir Don Béni POLOTO, La
Joie MAKUMBIDI et Paterne MILOLO.
Je n'oublie pas ma tante paternelle Christine MANUELO qui m'a
soutenue moralement et financièrement durant les trois ans à
l'Université.
Pour finir, merci à ceux avec qui j'ai partagé
des moments d'amitié : Olivier MABETE, Junior KUNUNGA, Johnson
IBOLANDONGO, Prince LANGA, Jacques MAKAMBO, D'Artagnan DONZO, Joseph BULABULA,
Phanie ISENGI, José BATANGU, Maxinho MUHINI, Panique NGANDU, KUPA Eric,
Serge KASESE, Fatou LUKOKI, OLOM Henriette, Esther MAYELE, Me Patrick
NZALALEMBA, Carine KAMBUNDI, PUMBULU Mvoloko, Jérémie KIMBWINI,
Prince MUSASO, Fils HULUMUNA, Pierre KABUBA, Yves MWENGE, Princesse et
Mère DETINA.
Encore merci pour votre soutien et bien sûr pour les
bons et opportuns moments passés ensemble.
Roger KIDIMA
INTRODUCTION
1. Problématique
L'agriculture d'aujourd'hui est traditionnelle : elle
produit peu sur des surfaces limitées. Les plantes cultivées
puisent de grandes quantités de sels minéraux dans le sol.
Lorsque les produits agricoles quittent le jardin ou le champ, ils entrainent
avec eux les sels minéraux qu'ils contiennent. On dit qu'il y a
exportation de sels minéraux hors du jardin.
Si l'exportation des produits agricoles hors du jardin se
poursuit de saison en saison sans que rien ne vienne remplacer les sels
minéraux puisés par les racines, la couche arable s'épuise
et le rendement de la terre diminue (DUPRIEZ et DELEENER, 1983, 18
p).
Avec le problème que pose la RDC, celle de produire une
gamme de production en quantité et en qualité (maximiser le
rendement) il est nécessaire d'utiliser les matériels et les
méthodes capables d'améliorer notre agriculture et de bien
gérer le sol qui est le substrat la source nutritive de tous les
végétaux terrestres.
Nous nous sommes posé des questions suivantes :
§ Est-ce que la fertilité du sol peut-elle avoir
une influence sur l'augmentation de la production ?
§ Nous utilisons depuis longtemps le système
traditionnel, pourquoi encore enrichir le sol pendant l'exploitation ?
2. Hypothèse
Pour éviter la baisse progressive du rendement, on doit
donc reconstituer constamment dans la couche arable (cultivable) les
réserves de sels minéraux assimilables par les plantes. Les sels
sont surtout présents dans l'argile, l'humus, les fumiers, les cendres
et engrais chimiques. Ils sont moins abondants dans les sables et graviers.
Les sols les plus fertiles sont en général ceux
où tous ces éléments sont mélangés en bonne
proportion. C'est elle qui détermine la structure du sol et une bonne
structure est nécessaire pour qu'un sol soit fertile.
Entretenir la structure du sol est une condition du maintien
de la fertilité aussi importante que la restitution des sels
minéraux assimilables par les plantes. La fertilisation, c'est
l'augmentation de la teneur en élément nutritif du sol, cela
à pour but de maximiser le rendement (PULULU, 2013).
3. Intérêt et
objectifs
Ce travail revêt un intérêt à la
population agricultrice de faire une agriculture avec enfouissement surtout
avec des engrais organiques pour assurer le meilleur rendement. C'est la raison
pour laquelle ce travail s'intitule « performance du chou
pommé sur la bouse de porc et Chromolaena
odorata».
Les objectifs de ce travail sont de :
- Ressortir parmi les fertilisants du type
végétal et animal, celui qui agit mieux sur le
développement et la production du choux pommé ;
- D'informer aux agriculteurs, surtout ceux qui font la
culture maraichère, de fertiliser le sol avec des matières
organiques parce que ces dernières contiennent beaucoup
d'éléments qui agissent sur la croissance et le
développement de la plante.
4. Délimitation du
travail
Tout travail scientifique est délimité en deux
parties ; c'est pour cette raison que notre travail est
délimité en deux parties : dans le temps et dans l'espace
(TIARINA, 2013).
- Dans le temps : compte tenu du cycle
végétatif de la plante et des opérations qui ont
été effectuées sur terrain, ce travail est parti de 2013 -
2014.
- Dans l'espace : notre travail est effectué dans
la ville de Kikwit, qui est l'une des villes de la République
Démocratique du Congo, dans la Commune de Lukolela, Quartier Lunia,
Avenue Nzundu n°20.
5. Division du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent
travail est subdivisé en trois chapitres :
- Le premier chapitre abordera les
généralités sur la culture du chou pommé et la
fertilisation ;
- Le deuxième chapitre présentera le milieu
d'étude, matériel et méthode et enfin
- Le troisième chapitre présentera les
résultats obtenus et les perspectives d'amélioration.
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITES SUR LA CULTURE DU CHOU POMME
1.1. ORIGINE
Le chou (Brassica oleracea) est une plante comestible de la
famille de Brassicacées, originaire du sud-ouest de l'Europe. Il s'agit
d'une crucifère dont les feuilles formant une tête compacte ou
« pomme » ; leur culture en tant que légume
remonte à la plus haute Antiquité, à partir de formes
sauvages originaires d'Europe de l'ouest ou méridionale (
http://fr.wikipedia.org/wiki/chou-commun).
1.2. AIRE DE CULTURE
Le chou cabus est une culture importante aussi bien en Afrique
de l'ouest (Sénégal, Mauritanie, Burkina-faso) qu'en Afrique
centrale (RDC, Congo, Gabon), en Afrique de l'Est (Kenya et Tanzanie) ou dans
les zones septentrionales de l'Afrique australe (Malawi, Zimbabwe).
1.3. IMPORTANCE DE LA
CULTURE
La plante est cultivée pour ses feuilles. Les feuilles
et ses jeunes feuilles qui poussent sont cuisinées dans les sauces, dans
les soupes ou comme légume d'accompagnement pour les consommateurs.
1.4. DESCRIPTION BOTANIQUE
ET BIOLOGIQUE
1.4.1. Description botanique
Le chou cabus est le type le plus répandu en Afrique
tropicale. C'est une espèce bisannuelle, mais qui est cultivée
comme une plante annuelle. Ses feuilles sont ondulées, larges,
épaisses, lisses ou frisées et recouvertes d'une substance
cireuse. Réservées autour du bourgeon central sur une tige courte
et trapue, elles constituent la "pomme". La plante adulte développe un
système racinaire dont les racines secondaires issues de la racine
principale sont situées entre 45 et 60 cm de profondeur.
Les inflorescences dont la structure est en grappes,
comportent plusieurs milliers de fleurs bisexuées de couleur jaune.
C'est une espèce essentiellement allogame en raison de l'existence d'un
mécanisme d'auto-incompatibilité (auto-stérilité).
La pollinisation entomophile est assurée en grande partie par des
abeilles et les bourdons.
Les fruits siliques contiennent chacun 10 à 30 graines.
Les graines qui sont petites (250 au gramme), rondes, ovoïdes et brunes
ont une longévité d'environ 4 ans, en condition optimale de
stockage. Le coefficient de multiplication sexuée du chou cabus est un
des plus élevés après celui de l'Amarante (RAEMAEKERS,
2001, 441-442 p).
La famille de Brassicaceae compte plus ou moins 3000
espèces, selon l'APG III, reparties dans le monde entier ; elles
sont beaucoup plus nombreuses dans l'hémisphère nord ;
famille très homogène, très évoluée, la
majorité de ses espèces sont facilement reconnaissables à
partir de leurs fleurs, à pétales disposés en croix. Les
Brassicacées réunissent des herbes, à feuilles
isolées, riches en essences sulfurées. Inflorescence en grappes,
K4, C4 disposés en croix, d'où le nom de crucifère qui lui
a été donné (MASENS, 2013).
1.4.2. Description biologique
La partie comestible du chou pommé représente
environs 85 % du poids total frais. Pour 100 g, elle contient 93 g d'eau, 1,6 g
de protéines, 6,0 g de glucides totaux (dont 0,8 g de fer, 0,3 g de
carotène, 0,06 mg de thiamine, 0,06 mg de riboflavine, 0,3 mg de niacine
et 46 mg de vitamine C. La valeur énergétique du chou
pommé est de 92 Kj (ou 22 Kcal) 100 g (RAEMAEKERS, Op. cit, 442
p).
Sa valeur nutritive (par jour de culture et par mètre
carré) est légèrement inférieure à celle de
la carotte et deux fois plus élevée que celle du concombre.
Les glucosinolates que contiennent toutes les espèces
de Brassica peuvent subir une dégradation enzymatique et entrainer la
formation de goitres chez les personnes qui consomment de grandes
quantités. Si la consommation se limite à quelques semaines par
an, les effets toxiques se manifestent rarement.
Ses graines ont toutefois une teneur élevée en
acide érucique, qui est important à la consommation. C'est
pourquoi, l'huile produite à partir de ses graines est principalement
utilisée à des fins industrielles. Les graines contiennent 32
à 40% d'huile (SHIPPERS, 2004, 83 p).
1.5. SYSTEMATIQUE, VARIETES
ET AMELIORATION DES VARIETES
I.5.1. Systématique
La plante appartient dans le clade de Malvidée ou
Eurosidée II, ordre de Brassicales, genre Brassica, espèce
Brassica oleraceae, variété capitata (chou
cabus, chou rouge, et chou pommé) et dans la famille de Brassicaceae,
anciennement appelée crucifère (MASENS, Op. cit).
1.5.2. Variétés
L'espèce Brassica oleracea appartient
à la famille des Brassicaceae (syn. Criciferae). Elle est formée
d'un ensemble de cultigroupes, dont B. O var. Capitata
(L.) Alef (2n = 18) qui est caractérisé par des plantes à
feuilles agglomérées recouvrantes. Dans celui-ci, on distingue
deux groupes variétaux : var sabauda L. (chou de milan) et var
capitata L. Alef qui comprend à son tour, sous l'appellation de chou
pommé, deux morphotypes distincts. Il s'agit de Brassica
oleraceae L. capitata (L) Alef var capitata L. f. alba DC (chou
cabus ou chou pommé blanc) et Brassica oleracea convar
(L.) Alef var capitata L rubra (L.) thell (chou rouge) (RAEMAEKERS, Op.
cit, 442 p).
Les Brassicaceae rassemblent de nombreux genres et
espèces, surtout des régions tempérées :
Brassica (50 espèces, régions tempérées) :
B. oleracea L. var capitata DC (chou cabus, blanc, rouge,
pommé) ; B. oleracea L. var gemmifera zenker
(chou de Bruxelles) ; B. oleracea L. var
gongyloïdes L. (chou rave) ; B. oleracea L. var
botrytis (chou fleur) ; B. napus L. var annua
koch (colza de printemps) B. napus napobrassica (chou
navet) B. campestris L. ; B. nigra (L.) koch
(moutarde noire) ; sinapis (10 espèces
Méditerranéennes) (MASENS, Op. cit).
1.5.3. Amélioration des
variétés
Les variétés de choux cabus sont obtenues et
maintenues par sélection massale (sélection phénotypique
basée sur des caractères végétatifs) ou par
sélection généalogique maternelle directe
(sélection phénotypique complétée par des tests sur
descendance et exploitant les avantages de la multiplication
végétative des plantes mères).
Toutefois l'évolution actuelle en matière
d'amélioration génétique s'oriente de plus en plus vers la
création des variétés hybrides F1 (variétés
obtenues par croisement entre deux lignés homozygotes), dont certaines
présentent déjà une excellente adaptation aux conditions
tropicales (KROLL, 1994, 24 p).
1.6. EXGIGENCES ECOLOGIQUES
Pour sa croissance et son développement, le chou cabus
exige des températures journalières comprises entre 16° et
24° C. Il est donc préférable de la cultiver soit dans des
régions de basses altitudes durant la saison fraiche et sèche,
soit dans des régions situées à plus de 800 m d'altitude.
Une différence de température de 5°C entre le jour et la
nuit favorise le développement de la pomme.
Des rendements satisfaisants peuvent être obtenus avec
certains hybrides en F1, lorsque les conditions de températures sont
assez élevées (28°C). Une production est donc possible dans
des régions de basses altitudes durant la saison chaude et pluvieuse
ainsi que dans certaines régions à climat équatorial.
Le chou cabus présente d'importants besoins en
lumière pendant toute la durée de sa croissance. Il
préfère les sols riches en matières organiques, neutres
(pH 6,5 à 7,0) et qui retiennent bien l'humidité. Il est
très exigeant en soufre et très sensible aux carences en
magnésium et en bore.
Comme tous les légumes, le chou valorise bien des
apports de matière organique (avant la mise en place). Il est exigeant
en azote et en potasse. Les apports sont fractionnés en trois parties
pour l'azote et deux parties pour la potasse. Le sol doit être maintenu
propre jusqu'à sa couverture par les feuilles.
Le chou cabus n'est pas sensible à la
photopériode et l'initiation de la floraison est essentiellement
conditionnée par la température. En effet, la montée en
graines est obtenue lorsque les pommes sont soumises à l'action de
basses températures inférieures à 10°C. En raison de
cette exigence en réfrigération vernalisante, la production de
semences est difficile à réaliser en conditions tropicales
(ANONYME, 2001, 1033 p).
1.7. TECHNIQUES CULTURALES
Lorsqu'elles ont 5 à 6 feuilles (25 à 35 jours
après le semis), les plantes sont repiquées en lignes
espacées de 40 à 60 cm. Suivant la grosseur de la pomme à
obtenir, on peut laisser 30 à 60 cm entre les plantes sur la ligne. Lors
du repiquage, il convient d'enterrer les plants jusqu'à l'apparition des
premières vraies feuilles.
Outre les traitements phytosanitaires courants contre les
chenilles, les travaux d'entretien à effectuer sur la culture
comprendront essentiellement le sarclo-binage ou le désherbage
chimique.
Pour obtenir des résultats satisfaisants, il est
recommandé d'incorporer une fumure organique de l'ordre de 20 à
30 t/ha au moment de la préparation du sol. Des engrais minéraux
de proportion NPK 1-1-2 seront fractionnés en fumure de fond (40% de N,
100% de P, 40% de K) et en fumure de couverture à 20 et 35 jours
après le repiquage (RAEMAEKERS, Op. cit, 443 p).
1.7.1. Semis
Le semis se fait en pépinière ou en place. S'il
se fait en place, il faut procéder à l'éclaircissage afin
de donner aux choux la place pour se développer. On paille et on arrose
fréquemment (DUPRIEZ et DELEENER, Op. cit, 261 p).
1.7.2. Multiplication
En général, on multiplie le chou par graines. Le
commerce fournit des graines de qualité souvent
préférables à celles qu'on peut produire dans des jardins
eux-mêmes étant donné que les climats tropicaux ne sont pas
très favorables au développement des graines de choux
pommé.
Certaines espèces de choux peuvent être
multipliées par boutures lorsqu'on ne dispose pas des graines. Dans ce
cas, les tiges sont laissées en terre après étêtage.
Les rejets apparaissant au sommet des tiges coupées sont
détachés et replantés. Ce mode de multiplication fournit
en général des plantes moins belles que celles issues de
graines.
En pépinière, on sème des graines en
lignes distantes de 10 cm tous les 2 cm afin d'obtenir quarante plantes par
mètre linéaire. Les plants sont repiqués au stade de trois
feuilles (après vingt ou vingt cinq jours de pépinière),
à des distances de 40 à 60 cm (ANONYME, Op. cit, 1033
p).
1.7.3. Soins d'entretien
Les opérations d'entretien à faire
sont :
ü Arrosage,
ü Binage,
ü Sarclage,
ü Regarnissage,
ü Tuteurage.
1.7.4. Récolte
A l'automne, lorsque les pommes de choux sont bien
formées, bien denses et ont atteint une grosseur acceptable (20 cm de
diamètre au moins), il faut couper le chou en gardant une partie du
pied, puis enlever les feuilles externes "ouvertes" (surtout si elles sont
humides et jaunies) (
http://www.mon-bio-jardin.com/potager-bio/planter-et-recolter-des-choux-pommes-ou-cabus-9.html).
1.7.5. Rendement
Suivant la saison de culture et les cultivars utilisés,
les rendements peuvent varier entre 10 et 40 t/ha. C'est durant la saison
fraiche et sèche que l'on obtient les meilleurs résultats, avec
des pommes pouvant peser 2 à 2,5 Kg. Durant la saison chaude et
pluvieuse, les rendements sont moins élevés. Le poids moyen des
pommes compris entre 1 et 1,5 Kg.
1.8. MALADIES ET RAVAGEURS
1.8.1. Maladies
Le mildiou est la maladie la plus courante pour le chou
pommé. Il se reconnait par les tâches d'un blanc duveteux qu'il
laisse sur les feuilles. Il convient alors de détruire les plants
atteints. En prévention, pulvériser le Tisane de Prêle et
la bouillie bordelaise (
http://www.mon-bio-jardin.com/potager-bio/planter-et-recolter-des-choux-pommes-ou-cabus-9.html).
Lorsque les conditions sont favorables à leur
développement, certaines maladies cryptogamiques comme l'alternariose
(Alternaria brassicola) peuvent occasionner les
dégâts essentiellement le mildiou (Peronospora
parasitica) et la pourriture du collet (Rhizoctonia
solani).
La nervation noire des crucifères est une maladie
bactérienne, causée par Xanthomonas campestris PV
campestris. C'est probablement la maladie la plus importante sur les
Brassicaceae dans les conditions chaudes et humides (saisons des pluies)
d'Afrique tropicale.
Elle se transmet par les semences (comme Alternaria
spp.) ou par le sol si celui-ci est contaminé par les
résidus d'une culture précédente (crucifères) ou
par l'homme (sarclage).
Comme méthode de lutte, on préconise
l'utilisation de graines non infectées et de cultivars résistants
ainsi que le recours à des rotations avec non crucifères
(RAEMAEKERS, Op. cit, 444 p).
1.8.2. Ravageurs
Parmi les ravageurs, les chenilles sont les plus
dévastatrices. La lutte à l'aide de Bacillus
thuriengiensis est en général efficace contre
Plutella xylostella. Les traitements d'insecticides doivent
être faits avec des mouillants qui augmentent l'adhérence de la
bouillie sur les feuilles (ANONYME, Op. cit, 1033 p).
La mouche du chou est un ravageur que l'on retrouve en Mai.
Ses larves font des mines vers le bas des plantes, allant jusqu'à
détruire les racines et faire mourir les choux. Là encore,
pratiquer de compagnonnage avec des plantes aromatiques est un bon moyen de
lutte préventive. Butter les jeunes plants et protéger leurs
collets permet de réduire les risques. Enfin, placer un filet
Anti-insectes lors de la mise en place des plants empêche les femelles
d'y pondre les oeufs (
http://www.mon-bio-jardin.com/potager-bio/planter-et-recolter-des-choux-pommes-ou-cabus-9.html).
Les pertes de rendements les plus importantes sont dues
à des attaques de chenilles qui rongent le plus, dévorent le
coeur des plantules et creusent des galeries à l'intérieur des
pommes. Il s'agit essentiellement de Agrotis spp (ver. Gris qui
ronge le collet des plantules) de Crocidolonia binotalis (pyrae)
de Hullula undalis (foreur ou borer du chou), de Plutella
xylostella (teigne de crucifères), de spodoptera
littoralis (chenille défoliatrice du cotonnier) et de
Trichoplusiani (fausse arpenteuse du chou). La lutte contre ces insectes
est basée sur l'utilisation de pyrethrinoïdes et d'insecticides
biologiques (Bacillus thuriengiensis) (RAEMAEKERS, Op. cit,
444-445 p).
1.9. FERTILISATION
Pour leur métabolisme et leur croissance, les plantes
ont besoin entre autres d'eau, de gaz carbonique et d'éléments
nutritifs tels que l'azote, le phosphore, la potasse, le soufre, le calcium et
le magnésium. Ces éléments se trouvent à
l'état naturel dans le sol, mais souvent en faible quantité. Un
apport artificiel de chacun de ces éléments est possible
grâce aux engrais.
La fertilisation du sol et les exigences de la plante
déterminent le besoin d'une plante en fertilisation.
1.9.1. Engrais d'origine
végétale
Le paragraphe ne traite de l'engrais vert que dans le sens
strict du mot, c'est-à-dire la culture d'une plante dans le but de
l'utiliser pour l'augmentation de la fertilité du sol ou comme engrais
pour la culture principale. La culture principale a souvent besoin d'azote
et/ou de phosphate. L'engrais vert peut souvent satisfaire le besoin en azote
et/ou en phosphate.
En général, la fertilisation par l'engrais vert
est l'art de rendre les substances nutritives accumulées dans l'engrais
vert disponibles pour la culture principale (BRANDJES, 1989, 10 p).
Pour faire profiter la culture principale de l'engrais vert
avant, il est préférable de faire pousser l'engrais vert avant la
culture principale. Le rapport carbone-azote des tiges et feuilles fraiches
d'un engrais vert est bas (10-15). Au cours du procédé de
décomposition, l'azote se libère et le phosphate et d'autres
éléments nutritifs se libèrent également et
deviennent ainsi disponibles pour d'autres plantes. C'est pour cette raison
qu'il est recommandé de planter la culture principale quelques jours
après avoir enfoui l'engrais vert dans le sol.
1.9.2. Engrais d'origine animal
Le fumier peut être une bonne source d'engrais, surtout
dans la région où l'élevage et l'agriculture se
côtoient. Comme le fumier est très volumineux, son prix de
transport est élevé. La plupart du temps, la quantité de
fumier disponible est limitée. Et, le plus souvent, une partie
considérable se perd, surtout du fait que l'azote se volatilise. Ceci
est dû à de mauvaises méthodes de ramassage et de
stockage.
Les animaux qui pâturent ne peuvent pas fournir beaucoup
de fumiers, la plupart des nutriments peuvent être obtenus à
l'étable. Il est donc plus intéressant de garder le bétail
dans un périmètre délimité ou à
l'étable pour pouvoir tirer meilleur profit de leur fumier.
La contribution du fumier à l'augmentation de la teneur
du sol en phosphate et en potasse peut être très significative.
Pourtant, il faut veiller à ce que le lessivage n'occasionne pas de trop
grandes pertes.
1.9.3. Déchets
organiques
Il est possible de favoriser une bonne structure du sol en y
augmentant la quantité de déchets organiques. Pour cela, un
apport régulier d'engrais organique ou d'engrais vert est
nécessaire. La teneur en matière organique d'un sol peut toujours
être augmentée par un apport d'une grande quantité de
fumier ou d'engrais vert.
CHAPITRE DEUXIEME: MILIEU
D'ETUDE, MATERIEL ET METHODE
2.1. MILIEU
2.1.1. Situation
géographique
La ville de Kikwit est bâtie près de la
rivière Kwilu à 528 Km de la capitale de la République
démocratique du Congo. Géographiquement, elle se situe à
5° 02' de latitude sud, 18° 45' de longitude Est et à 418 m
d'altitude moyenne.
Sa superficie est d'environ 92 Km2 (MASENS,
2011).
Elle est limitée à l'Est par le Secteur Imbongo,
au Sud par le secteur KIPUKA et à l'Ouest par ceux de KWENGE et KIPUKA,
au Nord par le secteur Imbongo et Nkara (LUBINI A., 2012).
2.1.2. Organisation politique et administrative de la ville
L'origine de la ville de Kikwit remonte à 1893 avec la
visite du directeur de la société Haut Congo, William Parminter
(Kimoni, 2009).
En 1901, avec l'initiation et l'installation factorielle de la
compagnie du Kasaï et de l'Equateur suivie par la fondation de la mission
Catholique Sacré-Coeur par le révérend père le
grand et la formation en 1919 par le lieutenant colonel Vermeuker (Kayiba,
2007, cité par Kibari, 2011).
Kikwit était considérée comme le chef
lieu du district du Kwilu sous le colonisateur, avant d'aboutir à son
statut actuel et sa stabilité, soit en 1960, Kikwit sera tour à
tour chef lieu de la province du Kwilu-Kwango et du Maï-ndombe ; avec
le transfert du chef lieu à Bandundu ville, la ville de Kikwit cesse et
cessera d'être chef lieu de la province de Bandundu.
C'est par l'ordonnance loi n°95/70 du 15 mars 1970 que le
statut de la ville à été conféré à
Kikwit.
En tant que ville, Kikwit est subdivisée en 4 communes
à savoir : communes de Kazamba, Lukemi, Nzinda et de Lukolela.
Les communes à leur tour sont également
subdivisées en quartiers, en cellules et en avenues (Mutungu,
1990).
2.1.3. Le climat de la ville de
Kikwit
Située dans la région du kwango-kwilu, la ville
de Kikwit appartient à un climat du type tropical bien arrosé
à tendance équatoriale (Anonyme, 1990).
Selon la classification de Köppen, ce climat est du type
Aw3 caractérisé par deux grandes saisons : la
saison pluvieuse qui, théoriquement, commence le 15 Août d'une
année et se termine le 15 Mai de l'autre année et la saison
sèche qui commence le 15 Mai et finit le 15 Août de la même
année. La saison pluvieuse est interrompue par une période de
sécheresse de janvier à février (Fehr,
1990) ; l'autre généralement de mi-mai à
mi-août de la même année. Cette tendance des saisons permet
deux campagnes agricoles par an. Le maxima de pluie s'observe au mois de
novembre et le minima au mois de janvier, février et juillet.
La hauteur moyenne des précipitations varie entre 1200
et 1500 mm. Humidité relative de l'air est très
élevée, soit de l'ordre de 85 % et ne varie que dans un petit
intervalle de 15 à 20 % et la température moyenne annuelle est de
24,3° C à 25,6°C. Les régimes de températures
à Kikwit sont conformes aux conditions thermiques du domaine climatique
chaud de basse altitude, une température moyenne annuelle
élevée de 25°C et une amplitude thermique journalière
forte de l'ordre de 10 à 15° et amplitude faible inférieure
à 8°C. (Fehr, 1990).
2.1.4. Sol et végétation
Lubini et Kusehuluka (1990), soutiennent que les sols de
Kikwit sont très dégradés par l'action anthropique
comprenant les déboisements, les pratiques de feu de brousse et
l'extension considérable de la ville. Les sols de Kikwit sont du type
ferralitique pauvre en éléments biogènes. Ils font partie
de la série Masopo au sol rouge sablo-argileux à
argilo-sablonneux profond et bien drainé (Deveo, Sys et Berce,
1963). L'horizon A bien développé, contient 1 à 22 %
de carbone et présente une texture grumeleuse. Ces sols se prêtent
bien à certaines cultures et à vocation économique telles
que le maïs, le manioc, la courge, le millet et le palmier à huile
(Mondjalis, 2013).
Le couvert végétal de Kikwit avait à
l'origine, une végétation constituée de forêts
mésophiles semi-caducifoliées sub équatoriale et
péri Guinéen. (Masens, 1997).
L'extension de la ville à fait qu'actuellement, ces
forêts puissent disparaitre et le paysage végétal initial
du site de Kikwit à été modifié. Ainsi, la
forêt primaire est remplacée par une végétation
d'origine anthropique où les forêts secondaires comprennent
notamment des palmeraies sub spontanées et des espèces
comme : Tabernaemontana elacetum guinéensis,
Markhassia, et Nietosum tomentosa, et les savanes herbeuses sont
généralement formées des espèces comme :
Panicum maximum, Hyparrhénia diplandra,
H. cylindrica et Chromolaena odorata. Tandis que
les recrus sont dominées par des espèces comme :
Sapium cornatum et Caloncoba welwitchii. Dans les
formations aquatiques, on dénote la présence de Limnoplilo
calvinietum mymphellulae (Masens, Op. cit). Il ajoute
encore que le développement phyto-géographique de la flore de
Kikwit montre qu'il y a une prédominance d'élément de base
guinéenne et pas des taxons endémiques et que la naissance
évolutive des forêts de terre ferme débute par le
stavuentes à Brachystegia laurentii et aux forêts
denses mésophiles semi-décidues à Scorrodophloeus
zenkeri, Piptadeniastrum africanum et celtis
mildbraedii. Il y a l'intervention entropique.
En bref, la végétation de Kikwit évolue
de façon négative et nous assistons à une
végétation anthropique avec une flore exotique assez importante
(Masens, Op. cit).
2.1.5. Forme de relief
La topographie de la ville de Kikwit n'est ni
particulièrement horizontale, ni spécialement escarpée.
Cette morphologie est celle d'un plateau montant un document vers le sud-ouest
éventé par des vallées (Kakesa et Mubanga 1997
cité par Kapanga 2012).
2.1.6. Culture et
économie
Cette ville est une agglomération d'ethnies
innombrables dans l'équilibre de poussée démographique et
besoins économiques.
Depuis 1996, s'est ajoutée l'immigration de Batetela et
de Baluba dans la ville de Kikwit, qui fuyait la guerre de l'AFDL.
Les Batetela occupent aujourd'hui le quartier Mwangadibaya au
sud de la ville de Kikwit.
Les Tetela qui sont un peu majoritaires et le Luba peuvent
atteindre 2,8 % de la population totale.
En ce qui concerne les langues parlées dans la ville de
Kikwit, on cite le Kikongo, le lingala, le Tshiluba, un peu de swahili et le
français qui constitue une langue d'éducation et
d'administration.
La population de la ville de Kikwit est très croyante.
La religion catholique, et protestante sont les plus dominantes par rapport
aux autres dans la ville de Kikwit et ses environs, représentant plus ou
moins 78,5 % des femmes. Hormis ces religions citées ci-dessus, il
existe d'autres telles que : Musulman, Kimbanguiste, Brahanam, Message du
grâle, Néo apostolique, Témoins de Jéhovah,
Fondation Olangi, et autres églises de réveil (Kibari, 2011
cité par Kapanga ; 2012).
Dans la ville de Kikwit, on note la présence des
quelques institutions supérieures et universitaires telles que :
UNIKIK, ISP, ISTM, ISSS, UCBA, CIDEP, ISIC, ISAMKI, ISC.
Du point de vue de la vie des garçons et des filles
plusieurs, d'entre eux sont élèves, étudiants et exercent
d'autres activités leur permettant de vivre. D'autres encore par manque
des moyens et de soutient, partent en Angola et à Tshikapa pour chercher
de quoi vivre.
La population de la ville de Kikwit est dépourvue
d'activités industrielles. Elle vit de l'agriculture, l'administration,
du commerce, de l'enseignement, d'élevage de petit bétail, et de
la volaille, de cultures vivrières et maraichères, etc.
2.2. MATERIEL
Le matériel qui nous a servi pour
l'expérimentation est :
ü Le matériel végétal : les
graines : nous avons utilisé les semences de chou pommé de
variété hybride AFRICA CROSS F1
ü Les fertilisants utilisés :
Chromolaena odorata ainsi que la bouse de porc qui sont des
matières enrichissantes.
Autres matériels aratoires qui nous ont servi
sont :
- La machette,
- La bèche,
- La houe,
- Le maitre ruban,
- L'arrosoir,
- La balance.
2.3. METHODE
La présente expérimentation a été
conduite dans un bloc randomisé, disposé au hasard de telle sorte
que les unités expérimentales soient homogènes
(Mayele, 2014).
T3
T1
T2
T0
T2
T1
T2
T0
T3
T1
T3
T0
BLOC 1
BLOC 2
BLOC 3
2.3.1. Dispositif
expérimental
Légende :
T1 = Bouse de porc
T2 = Chromolaena odorata
T3 = Mélange de bouse de porc + Chromolaena
odorata
T0 = Témoin (rien)
2.3.2. Conduite de la culture
Le terrain était couvert de Ipomoa
batata et Amaranthus sp ; les travaux
effectués étant le sarclage, la délimitation du terrain,
le labour avec la houe.
Nous avons commencé par le semis le 12/01/2014 au
germoir (pépinière), après 4 jours il y a eu levée
de plants. L'apparition de premières feuilles proprement dites
était faite après 2 jours de levée.
L'amendement avec engrais été
réalisé 7 jours avant la mise en place définitive, soit le
08/02/2014. La transplantation a été réalisée le
15/02/2014 le soir, cela pour faciliter la bonne fixation des jeunes plants au
sol. La récolte a eu lieu le 29/04/2014, soit 2 mois et demi
après transplantation, selon le cycle végétatif de la
plante.
2.3.3. Les paramètres
observés
Les paramètres observés sont les
paramètres de croissance et ceux de rendement suivants :
ü Le pourcentage de reprise,
ü La hauteur des plantes,
ü La circonférence des tiges au collet,
ü Le diamètre des voûtes,
ü Le nombre des plantes par parcelle,
ü Le poids parcellaire.
2.3.4. Calculs statistiques
Le présent travail a été
réalisé avec les calculs statistiques qui est la moyenne, cela
avait pour but de bien extrapoler les résultats de terrain.
Formule 1 =
Formule 2 =
Formule 3 =
Formule 4 =
Formule 5 : Pourcentage de reprise =
La somme de ces résultats changeait d'un
paramètre à l'autre selon les résultats trouvés sur
terrain.
2.3.5. Analyse documentaire
Nous avons utilisés les travaux de fin d'études,
les ouvrages généraux et spécifiques d'agriculture qui
nous ont servi de sources de référence pour ce travail.
2.3.6. Difficultés
rencontrées
Comme dit Corneille, il n y a pas de rose sans épines.
Tout travail scientifique n'est pas une chose facile à réaliser,
nous avons vécu des difficultés pendant notre recherche sur la
préparation du terrain, à la plantation, jusqu'à la
récolte et la collecte des données.
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION DES RESULTATS ET PERSPECTIVES D'AMELIORATION
3.1. RESULTATS DES OBSERVATIONS SUR LES PARAMETRES DE
CROISSANCE
3.1.1. Pourcentage de
reprise
Tableau n°1 : Résultats des
observations sur le pourcentage de reprise
Traitement
|
Pourcentage de reprise
|
Témoin
|
74 %
|
Bouse de porc
|
81,4 %
|
Chromolaena odorata
|
79,9 %
|
Bouse de porc + Chromolaena odorata
|
85,1 %
|
Source : par nous à partir des
résultats de terrain
Nos résultats des observations faites
révèlent que le pourcentage moyen le plus élevé de
reprise a été enregistré dans les parcelles
fertilisées avec la bouse de porc plus Chromolaena
odorata, soit une moyenne de 85,1% ; suivies des parcelles
fertilisées avec la bouse de porc seule avec une moyenne de 81,4%. Le
pourcentage le moins élevé de reprise a été
enregistré dans les parcelles qui ont reçue le Chromolaena
odorata avec une moyenne de 79,7%, les résultats les plus faibles
sont enregistrés dans les parcelles témoins, soit 74%. Ces
résultats sont présentés dans le tableau 1 ci-dessus.
Graphique n°1 : Pourcentage de
reprise
3.1.2. Hauteur moyenne des
plantes après 2 mois de transplantation
Tableau 2 : Hauteur moyenne des plantes
après 2 mois de transplantation
Traitement
|
Hauteur moyenne des plantes
|
Témoin
|
12,7 Cm
|
Bouse de porc
|
15,7 Cm
|
Chromolaena odorata
|
15 Cm
|
Bouse de porc + Chromolaena odorata
|
16 Cm
|
Source : par nous à partir des
résultats de terrain
L'examen de ce tableau révèle une
différence significative entre les traitements expérimentaux.
Les résultats présentés dans le tableau 2
ci-dessus montrent que les plantes des parcelles fertilisées avec la
Bouse de porc plus Chromolaena odorata ont une moyenne plus
grande de croissance en taille, soit 16 Cm. Elles ont été suivies
des plantes des parcelles fertilisées avec la Bouse de porc, avec une
moyenne de croissance de 15,7 Cm, suivies des plantes des parcelles
fertilisées avec Chromolaena odorata, avec une moyenne de
croissance de 15 Cm et en dernière position les plantes des parcelles
témoins avec une moyenne de 12,7 Cm.
Graphique n°2 : Hauteur moyenne des
plantes
3.1.3. Circonférence
moyenne des tiges au collet après 2 mois de transplantation
Tableau 3 : Circonférence moyenne des
tiges au collet après 2 mois de transplantation
Traitement
|
Circonférence moyenne des tiges au
collet
|
Témoin
|
2,8 Cm
|
Bouse de porc
|
3,4 Cm
|
Chromolaena odorata
|
3,3 Cm
|
Bouse de porc + Chromolaena odorata
|
3,8 Cm
|
Source : par nous à partir des
résultats de terrain
Comme la hauteur des plantes, cette variable a
été significativement influencée par les traitements en
étude. Les résultats présentés dans le tableau 3
ci-dessus montrent que les plantes des parcelles fertilisées avec la
Bouse de porc plus Chromolaena odorata ont eu en moyenne une
grande circonférence des tiges au collet, soit 3,8 Cm, suivies des
plantes des parcelles fertilisées avec la Bouse de porc seule avec une
moyenne de 3,4 Cm, suivies des plantes des parcelles fertilisées avec le
Chromolaena odorata, soit 3,3 Cm, et les résultats les
plus faibles sont enregistrés dans les parcelles témoins, soit,
2,8 Cm.
Graphique n°3 : Circonférence moyenne
des tiges au collet
3.1.4. Diamètre moyen
des voutes après 2 mois de transplantation
Tableau4 : Diamètre moyen des voûtes
après 2 mois de transplantation
Traitement
|
Diamètre moyen des voûtes
|
Témoin
|
9,6 Cm
|
Bouse de porc
|
12,2 Cm
|
Chromolaena odorata
|
11,1 Cm
|
Bouse de porc + Chromolaena odorata
|
12,7 Cm
|
Source : par nous à partir des
résultats de terrain
Au regard de ce tableau, les traitements sont
significativement influencés par le diamètre moyen des voutes des
plante. Similairement aux variables précédentes, le
diamètre le plus grand des voûtes a été
enregistré dans les parcelles fertilisées avec la bouse de porc
plus Chromolaena odorata, soit une moyenne de 12,7 Cm, suivies
des plantes des parcelles fertilisées avec la bouse de porc, soit une
moyenne de 12,2 Cm, suivies des plantes des parcelles fertilisées avec
Chromolaena odorata, soit une moyenne de 11,1 Cm et le dernier le
plus petit a été enregistré chez les plantes des parcelles
témoins, soit une moyenne de 9,6 Cm.
Graphique n°4 : Diamètre moyen des
voutes
3.2. RESULTATS DES OBSERVATIONS SUR LES PARAMETRES DE
RENDEMENT
3.2.1. Poids parcellaire moyen
par traitement après récolte
Rappelons que la récolte a eu lieu 2 mois après
la transplantation
Tableau 5 : Poids parcellaire moyen après
récolte
Traitement
|
Poids parcellaire par Kg
|
Témoin
|
0,97 Kg
|
Bouse de porc
|
0,93 Kg
|
Chromolaena odorata
|
1,1 Kg
|
Bouse de porc + Chromolaena odorata
|
0,63 Kg
|
Source : par nous à partir des
résultats de terrain
L'examen de ce tableau 4 révèle une
différence significative entre les traitements expérimentaux. Les
résultats présentés dans le tableau 4 ci-dessus
révèle que les parcelles qui ont reçu la bouse de porc
plus Chromolaena odorata ont produit 1,1 Kg de chou, soit le
poids le plus élevé de la récolte, suivies des plantes des
parcelles fertilisées avec la bouse de porc seulement avec 0,97 Kg,
suivies des plantes des parcelles fertilisées avec Chromolaena
odorata, soit 0,93 Kg et en dernière position viennent les
plantes des parcelles témoins avec 0,63 Kg de rendement.
Graphique n°5 : Poids moyen parcellaire
3.2.2. Nombre moyen des plantes
récoltées par parcelle
Tableau 6 : Nombre moyen des plantes
récoltées par parcelle
Traitement
|
Nombre moyen des plantes par parcelles
|
Témoin
|
7
|
Bouse de porc
|
7
|
Chromolaena odorata
|
8
|
Bouse de porc + Chromolaena odorata
|
8
|
Source : par nous à partir des
résultats de terrain
L'examen de ce tableau révèle une
différence non significative entre les traitements pour le nombre des
plantes récoltées par parcelle utile. Les résultats
consignés dans ce tableau montrent, cependant, que le nombre des plantes
récoltées a été plus élevé sur les
parcelles fertilisées avec Chromolaena odorata et de Bouse
de porc + Chromolaena odorata avec une moyenne de 8 plantes. A la
deuxième position se classent les parcelles qui ont reçu la Bouse
de porc et du témoin, avec une moyenne de 7 plantes.
Graphique n°6 : Nombre moyen des plantes
récoltées par parcelle
CONCLUSION
L'objectif de ce travail est de comparer la croissance et le
rendement du chou pommé sur les différents traitements
utilisés. C'est la raison pour laquelle il s'intitule
« performance du chou pommé sur la bouse de porc et
Chromolaena odorata ».
Après l'analyse des résultats faite sur les
différents traitements, nous disons que la croissance et le rendement du
chou pommé ont été obtenus dans les parcelles
fertilisées en comparaison aux parcelles témoins.
Ces fertilisants organiques (bouse de porc et
Chromolaena odorata) et leur combinaison rendent plus le sol
fertile en apportant les éléments nutritifs qui favorisent la
croissance et le rendement du chou pommé. En voyant tous ces
résultats obtenus, nous confirmons notre hypothèse que les sols
les plus riches sont en général ceux où tous ces
éléments sont mélangés en bonne proportion.
En lisant les résultats obtenus sur les deux
fertilisants organiques, la croissance et le rendement du chou étaient
plus dans les parcelles fertilisées avec l'engrais d'origine animale que
celle d'origine végétale. Et le mélange de deux
fertilisants (bouse de porc plus Chromolaena odorata était
toujours en tête sur la croissance et le rendement du chou pommé
sur tous les traitements utilisés.
Nous concluons que plus l'on fertilise le sol, plus on
augmente le rendement et la production. Et ceux qui font la culture
maraichère doivent beaucoup fertiliser le sol pour leur permettre
d'obtenir un bon rendement avec des matières organiques à faible
coût.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
1. ANONYME (2002), Mémento de
l'agronome, éd. Librairie du Cirad, Paris, 1691 p.
2. BRANDJES P. et Cie, (1995), Engrais verts et autres
formes d'amélioration du sol
dans les pays tropicaux, éd.
CTA, Pays-Bas, 37 p.
3. DUPIEZ H et Cie, (1987), Jardins et vergers
d'Afrique, éd. L'Harmattan, Paris,
354 p.
4. KROLL. R., (1994), Les cultures
maraichères, éd. Maisonneuve et Larose, Paris,
219 p.
5. RAEMAEKERS R., (2001), Agriculture en Afrique
tropicale, éd. DGCI, Belgique,
1634 p.
6. LUBINI et KUSEHULUKA, (1990), les jachères
à Kikwit, piste et recherche, vol 5,
n°5 et 3 p p 398-400
7. SHIPPERS R., (2004), Légumes africains
indigènes présentation des espèces
cultivées, éd. Magrat
Publishers, Afrique, P. 481
2. THESE ET TRAVAIL DE FIN DE CYCLE
1. MASENS, D. M. Y. (1997), Etude de physiologique de la
région de Kikwit (BDD- RD Congo) Bruxelles, Th, Doc.,
inédit, ULB.
2. Kapanga (2013), le rendement comparatif de la culture
de l'épinard sur le Thitonia et la bouse de porc, UNIKIK, G3
agronomie, inédit
2. Mondo (2013), impact d'application d'engrais chimiques
sur les champs du maïs de quelques agrimultiplicateus dans la ville de
Kikwit, UNIKIK, G3 Agronomie, inédit
3. NOTES DE COURS
1. D. MAYELE, (2014), Notes de cours de statistique et
biométrie, UNIKIK, G3
agronomie, inédit
2. G. PULULU, (2013), Notes de cours de physiologie
végétale, UNIKIK, G2
agronomie, inédit.
3. J. TIARINA, (2013), Notes de cours d'Initiation
à la Recherche Scientifique,
UNIKIK, G2 Agronomie, inédit.
4. MONDJALIS, (2013), Notes de cours de Pédologie
tropicale, UNIKIK, G2
agronomie, inédit.
4. WEBOGRAPHIE
1.
http://fr.wikipedia.org/wiki/chou-commun
2.
http://www.mon-bio-jardin.com/potager-bio/planter-et-recolter-des-choux-pommes-ou-cabus-9.html
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
INTRODUCTION
1
1. Problématique
1
2. Hypothèse
1
3. Intérêt et objectifs
2
4. Délimitation du travail
2
5. Division du travail
2
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA CULTURE
DU CHOU POMME
3
1.1. ORIGINE
3
1.2. AIRE DE CULTURE
3
1.3. IMPORTANCE DE LA CULTURE
3
1.4. DESCRIPTION BOTANIQUE ET BIOLOGIQUE
3
1.4.1. Description botanique
3
1.4.2. Description biologique
4
1.5. SYSTEMATIQUE, VARIETES ET AMELIORATION DES
VARIETES
5
I.5.1. Systématique
5
1.5.2. Variétés
5
1.5.3. Amélioration des
variétés
5
1.6. EXGIGENCES ECOLOGIQUES
6
1.7. TECHNIQUES CULTURALES
6
1.7.1. Semis
7
1.7.2. Multiplication
7
1.7.3. Soins d'entretien
7
1.7.4. Récolte
8
1.7.5. Rendement
8
1.8. MALADIES ET RAVAGEURS
8
1.8.1. Maladies
8
1.8.2. Ravageurs
9
1.9. FERTILISATION
9
1.9.1. Engrais d'origine végétale
10
1.9.2. Engrais d'origine animal
10
1.9.3. Déchets organiques
11
CHAPITRE DEUXIEME: MILIEU D'ETUDE, MATERIEL ET
METHODE
12
2.1. MILIEU
12
2.1.1. Situation géographique
12
2.1.2. Organisation politique et administrative de
la ville
12
2.1.3. Le climat de la ville de Kikwit
13
2.1.4. Sol et végétation
13
2.1.5. Forme de relief
14
2.1.6. Culture et économie
14
2.2. MATERIEL
15
2.3. METHODE
16
2.3.1. Dispositif expérimental
16
2.3.2. Conduite de la culture
16
2.3.3. Les paramètres observés
17
2.3.4. Calculs statistiques
17
2.3.5. Analyse documentaire
17
2.3.6. Difficultés rencontrées
17
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES RESULTATS ET
PERSPECTIVES D'AMELIORATION
18
3.1. RESULTATS DES OBSERVATIONS SUR LES PARAMETRES
DE CROISSANCE
18
3.1.1. Pourcentage de reprise
18
3.1.2. Hauteur moyenne des plantes après 2
mois de transplantation
19
3.1.3. Circonférence moyenne des tiges au
collet après 2 mois de transplantation
20
3.1.4. Diamètre moyen des voutes
après 2 mois de transplantation
21
3.2. RESULTATS DES OBSERVATIONS SUR LES PARAMETRES
DE RENDEMENT
22
3.2.1. Poids parcellaire moyen par traitement
après récolte
22
3.2.2. Nombre moyen des plantes
récoltées par parcelle
23
CONCLUSION
25
BIBLIOGRAPHIE
26
TABLE DES MATIERES
.................................................................................................................................
27
|