4.7. Nature des essences exploitées comme bois
énergies
Le Triplochitonscleroxylon (Osenge), est
l'espèce ayant été plus citée avec 42%, suivide
Afzeliabipendensis(Mobalaka) avec 32,7%,
Piptadeniastrumafricanum(Okung,Okango)avec 19.3%, les essences
comme par exempleGilbertiodendrondewevrei est moins citéeavec
1,3% et les autres espècesreprésentent25%.
Comme le résultat le montre
Triplochitonscleroxylonest une essence de la vielle forêt
secondaire qui est abondante et plus exploitée tandis que
Gilbrtiodendrondewevreiest faiblement utilisée parce qu'elle
est rare et que, c'est une espèce de la forêt primaire qui est
presque invisible suite à la surexploitation à cause de sa bonne
qualité de braise. Etnoustenons à signaler que
Musangacecropioides est aussi exploitée comme bois
énergie surtout pour la cuisson des briques. Ces
résultatscorroborent avec ceux du projet Makala (2012), du fait de la
rareté de la ressource autour de Kinshasa où le choix des
essences se fait essentiellement sur base de critère de
disponibilité
4.8. Quantité des bois abattus en m3 dans la chefferie
de Bangengele
La quantité moyenne des
bois abattus dans la chefferie Bangengelependant une semaine est de 223
arbres, soit 112m3,par mois 447 arbres, soit 223m3 et
enfin,pendant six mois 2680 arbres, soit 1340 m3.
Les résultats montrent que la chefferie de
bangengelepossède encore une potentialité permanente,mais avec ce
rythme d'exploitation l'Etat congolais devrait penser à des
stratégies sur le reboisement ou à l'utilisation de
l'énergie alternative en vue de gérer demanière durable la
forêt en tenant compte des générations futures et le
maintien de labiodiversité de notre environnement.
4.9. Souhaitàl'abandon et niveau de connaissance
sur les conséquences de l'exploitation des bois énergies sur la
forêt
Les résultats montrent que 76,7% des
exploitants souhaitent abandonner l'activité s'ils en trouvent une autre
qui paye et moins laborieuse que celle-ci alors que 23,3% ne projette pas
l'abandonner car l'activité est génératrice de
revenu.
Il se dégage aussi que 83,3% de nos
enquêtés n'ont aucune connaissance sur les conséquences de
l'exploitation des bois énergies sur la forêt alors que 10,0%
16,7% en ont.
De ce qui précède,
nous pouvons affirmer que le niveau de connaissance sur les conséquences
de cette activitéau sein de la forêt n'influence pas le
désir de l'abandon de cette activité par nos
enquêtés où ils sont préoccupés par l'argent
et non la conservation de l'écosystème.
NGALYA (2010) démontre ce qui suit certains
exploitants voudraient abandonner ce commerce au vu des multiples
problèmes qui y sont liés. Leurs niveaux de connaissance sur les
conséquences du charbonnage à la forêt ne les motive pas
à projeter l'abandon du commerce de charbon. Néanmoins comme
l'ont souligné PYAME etOKANGOLA (2009), le chômage les pousse
à continuer cette activité parce qu'elle contribue à leur
revenu.
Hormis les souffrances et les pertes subies par certains
enquêtés ne les motivent pas àabandonner cette
activité étant donné que toute activité commerciale
vise la réalisation des bénéfices.
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