CHAPITRE QUATRIEME DISCUSSION DES
RESULTATS
4.1. Age et ancienneté des exploitants debois
énergies
Les résultats révélés dans
tableau 1 et 2 montrent que 87,3% de nos enquêtés ont une
tranche d'âge comprise entre (21-25, 26-30, 31-35, 36-40) alors que la
première et la dernière classe présente seulement 12,7%.
Ceci seraitjustifié par le fait que cette activité exige
beaucoup d'efforts physiques pour exercer des activités relatives
à l'exploitation de bois de de chauffe et le charbon de bois.
Cependant, il se révèle que 43% de ces
exploitants ont au moins 2 ans d'ancienneté dans cette activité ;
35 % 3 à 6 ans;7 % 7 à 10 ans et enfin, 5% entre 11 à 15
ans. Ceci serait justifiéaux conditions difficiles liées à
cette activité qui pousse ces exploitants à l'abandonner en
faveur d'autres activités moins exigeantes. Le même constant a
été observé par NGALYA (2010).
4.2. Répartition des sexes et niveau
d'études
Les résultats contenus dansle tableau 5,
révèlent que cette activité n'est réalisée
que par les hommes soit 100 % tandis que les femmes s'occupent d'autres
activités telles que les activités champêtres.Cependant
dans l'ensemble, 83 % des exploitants des bois énergies sont du niveau
secondaire, 10% des analphabètes et respectivement 3 % chacun sont de
niveaux primaire et universitaire JOLIEN (2011) cité par
TCHIMPANGA(2010)a pu constater que près de la moitié des
producteurs pour la ville de Kinshasa (49%)et celle de Kisangani (45%)ont
obtenu le brevet d'études post-primaire; près d'un tiers de
producteurs àKinshasa (33%) ontobtenu le diplôme d'étatet
2le niveau universitaire.
Il convient de signaler que certains intellectuels (niveaux
secondaire et universitaire) sont plongés dans cette activé par
manque de boulots et surtout pour subvenir à la survie de leurs
familles.
4.3. Raison du choix
Il se dégage que 38 % des exploitants des bois
énergies ont choisi autres raisons personnelles. La deuxième
raison, soit 24 % évoquent opter pour le manque à faire comme
raison du choix de cette activité. Imiter un ami occupe la
troisième position avec 18 % et par contre 14 % sont arrivés
dans cette activité après être initié par un
parent.
NGALYA (2010) affirme aussi que à Kisangani, parmi les
diverses raisons évoqués par les vendeurs, l'imitation d'une
personne proche aprédominé.Ceci se justifie par le fait que dans
une société africaine, l'initiative commerciale se transmet d'une
personne à une autre.La raison du petit capital de démarrage de
ce commerce est la deuxième raison évoquée par ces
vendeurs. En fait, parmi les vendeurs, il y a aussi les cultivateurs qui
produisent eux-mêmes en valorisant les arbres abattus dans leurs champs
en dépassant peu d'argentpour financer cette activité.
La troisième raison évoquée est le manque
d'occupation ou le chômage. En effet, selon PYAME et OKANGOLA (2009)
cités par NGALYA (2010), le taux de chômage élevé en
RDC, a conduit un grand nombre des jeunes et d'étudiants y compris les
fonctionnaires de l'Etat mal rémunérés à se
rabattre à cette activité de production et la commercialisation
des bois énergie.
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