REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET DE RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE BUKAVU
BP : 854 BUKAVU
SECTION DE SCIENCES COMMERCIALES ET ADMINISTRATIVES
DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE DE GESTION
Conception et réalisation d'un logiciel de suivi des
patients dans un centre de santé : cas du centre de santé
UHAKI
Travail présenté en vue d'obtention du
diplôme de gradué en Pédagogie appliquée option
Informatique de gestion
Présenté par MURHULA KABI Grâce
Dirigé par le chef des travaux TASHO KASONGO
Année Académique
2014-2015
EPIGRAPHE
« Si tu prêtes de l'argent à quelqu'un de mon
peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne te comporteras pas en vers lui comme
un créancier, tu n'exigeras de lui aucun intérêt. Si tu
prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant le
coucher du soleil »
Exode 22 : 24-25
DEDICACE
A mon père Isaac BADESIRE KABI et mère Jacqueline
NZIGIRE KULIMUSHI;
A mes frères et soeurs : Nabintu KABI, Rachel
FURAHA KABI, Dorcas KABI, Enoch KABI, Abel KABI, Ushindi KABI, Suzana KABI,
Néhémie KABI;...
A ma future Brigitte LUHIRIRI .
A tous ceux qui nous sont chers.
Grâce MURHULA KABI
REMERCIEMENTS
Quoi que ce travail résulte d'un effort personnel dans
sa rédaction, il n'est pas loin de signaler que certaines personnes de
bonne foi ont contribué matériellement et moralement à sa
réalisation car dit-on « l'homme seul isolé ne peut
rien sans intervention de ses frères».C'est pourquoi :
Nous remercions d'abord notre Dieu pour sa grâce
qu'il nous a toujours accordé depuis le début de cette vie
scientifique jusqu'aujourd'hui.
Nous remercions en suite nos parents Isaac BADESIRE et
Jacqueline KULIMUSHI pour les souffrances de toutes natures consenties pour mes
études, la pluie vous a bués et le soleil cavés, vous vous
êtes laissés nus à cause de moi seulement dans le but de
me faire une personne utile à moi-même, à vous et à
la société.
Nous remercions les autorités de l'institut
supérieur pédagogique de Bukavu pour avoir mis à notre
disposition des enseignements de qualité, particulièrement au
chef des travaux Tasho KASONGO qui malgré ses multiples occupations a
accepté volontiers de diriger et encadrer ce travail.
A ns frères et soeurs : RACHEL, DORCAS, BINTU,
ENOCH, ABEL, NEHEMIE, ALFRED IDESBALD, ELIE, AMANI,...pour toute affection nous
prêtée durant cette pénible vie,
Aux amis et connaissances. ZIRHUMANA KALUMUNA,
Dieudonné SAUL, Amani KAFIRONGO, Amis MULIKWA, Bernadette, BAMPENGESHA,
SIFA BAKUNDA, AKILIMALI Bisimwa, OMARI LOKENDO pour vos conseils d'amis.
Aux uns et aux autres, nous disons infiniment merci.
Grâce MURHULA KABI
SIGLES ET ABREVIATIONS
- ISP : Institut Supérieur Pédagogique
- IT : Infirmier Titulaire
- MCD : Modèle Conceptuel de données
- MCT : Modèle Conceptuel de traitement
- MERISE : Méthode d'étude et de
réalisation informatique pour le système d'entreprise
- MLD : Modèle Logique de données
- MOD : Modèle Organisationnel de données
- MPD : Modèle Physique de données
- RDC : République Démocratique du Congo
- SGBD : Système de Gestion de Base de
données
- TA : Tension artérielle
- VBA : Visual Basic for Application
INTRODUCTION
De l'âge de la pierre à nos jours, l'esprit
perfectionniste de l'homme n'a cessé de lui permettre d'améliorer
sa vie quotidienne. Le passage de la mécanique aux domaines
d'informatique, d'électronique et de domotique a
révolutionné la vie journalière de l'être humain.
Les nouvelles technologies de l'information et de communication illustrent ce
phénomène. Aujourd'hui, vu l'intérêt croissant de
vouloir gagner en temps, de conserver les données, de limiter le nombre
d'employés et pas mal d'autres raisons, ont passé petites,
moyennes et grandes entreprises à chercher des solutions informatiques
capables de répondre à leurs besoins. Dans ce cadre s'inscrit
notre travail de fin d'études qui consiste à réaliser une
application de suivi des patients dans un centre de santé.
I.1. Problématique
Actuellement, l'informatique est présente dans la
plupart des domaines de la vie professionnelle et privée. Elle occupe
bien évidemment une grande place dans les sciences appliquées, se
chargeant notamment des calculs complexes requis dans les industries
aérospatiale et aéronautique, ou en météorologie.
Mais elle intervient également dans les entreprises, les centres de
santé, l'enseignement, les banques, les assurances ou encore les
commerces, ainsi qu'à domicile. Accéderà cette une
nouvelle technologie de l'information n'est pas une chose facile ;
ça nécessite de se mettre à jour tout le temps en suivant
une évolution dans le temps.
Malheureusement, notre pays la République
Démocratique du Congo est descendu à son plus bas niveau dans
tous les domaines à cause de sérieux problèmes
d'instabilités politiques caractérisés par le
départ à la hâte des colonisateurs, les pillages, les
guerres..., perdant ainsi la quasi-totalité de son infrastructure
routière, scolaire, hospitalière, etc. Et ainsi il n'a pas pu
suivre l'évolution dans le domaine de la nouvelle technologie de
l'information.
Nonobstant les perturbations qu'a connues notre pays, les
hôpitaux, centres de santé ainsi que les autres institutions
sanitaires de notre pays se sont vus octroyés de dons pour la
résurrection de leurs activités. Parmi ces dons : les
médicaments, les véhicules, les ordinateurs, les groupes
électrogènes, etc. L'utilisation de ces ordinateurs exige une
connaissance sur les nouvelles technologies de l'information.
Il y a eu nécessité d'abandonner certaines
tâches faites jusque-là manuellement au profit de l'outil
informatique. Au sein du centre de santé UHAKI, le suivi des patients
est fait manuellement.
Cette gestion manuelle des patients relève des
insuffisances étant donné qu'il y a un volume important des
informations à traiter manuellement, ce qui provoque parfois les erreurs
dans l'établissement des documents, la recherche difficile sur les
registres qui engendre une perte de temps, l'insécurité des
informations, l'enregistrement répété des patients
occasionnant ainsi trop de papeterie, les erreurs dans les calculs des
statistiques, ainsi tous ces défis constituent un sérieux
problème pour faire un bon suivi de patients au sein du centre de
santé UHAKI.
Après avoir observé toutes ces
difficultés, les questions suivantes restent pendantes :
ü Qu'est-ce qu'il faut pour qu'il y ait rapidité
dans la circulation des informations ?
ü Comment peut-on faciliter la recherche des
données de quelqu'un lorsqu'on en a besoin ?
ü Comment peut-on avoir des données exactes ou la
statistique du service rendu dans un espace d'un temps bien
défini ?
I.2. Etat de la question
Après avoir fait un tour d'horizon sur des nombreuses
études à caractères informatiques menées
jusque-là, dans les services des patients au sein des hôpitaux de
la place et un peu ailleurs, nous nous sommes intéressés sur le
travail de BALAGA AMINA NELLY intitulé « Automatisation du
système de gestion des patients : cas des handicapés
physiques du centre HERIKWETU de Bukavu » qui avait doté au
centre HERI KWETU un instrument pouvant lui faciliter le travail et lui
apporter une nouvelle technologie de l'informatique en automatisant la
consultation et le payement des malades au sein de ce dernier. Contrairement
à ce qu'elle avait fait, nous allons automatiser le dossier
patient ; c'est-à-dire tousles services reçus par le patient
au sein d'un centre de santé.
I.3. Hypothèses du
Travail
Tout travail scientifique nécessite des
hypothèses appropriées pour sa réalisation. En effet,
l'hypothèse est d'après P.ROGER, une proposition des
réponses aux questions que l'on se pose à propos d'un objet de la
recherche formulée en terme telle que l'observation et l'analyse
puissent fournir une réponse1(*).
Cependant, étant donné que l'informatique est de
nos jours un outil par excellence qui procure la rapidité et
l'automatisation, source de la précision et de l'exactitude, nous ne
pensons qu'à la résolution des problèmes liées
à la gestion des patients dans le centre de santé UHAKI, par la
mise en place d'un système informatisé de suivi des patients,
tout en utilisant un outil informatique performant.
I.4. Méthodologie du
Travail
L'élaboration de tout travail scientifique obéit
à certaines normes appelées méthodes de recherche2(*), lesquelles guident le chercheur
à l'élaboration du travail. C'est dans ce cadre-là que
nous avons utilisé la méthode historique pour comprendre
l'histoire du centre de santé UHAKI en saisissant entre autre les
mobiles qui ont présidé à sa création et son
évolution dans le temps. Nous avons utilisé également la
méthode MERISE pour analyser et comprendre le problème et tout ce
qui entre en jeu dans la conception du LSP (Logiciel de Suivi des Patients)
monoposte. Une fois les données analysées, nous les avons
décomposées dans les différents cas, au profit de leur
classification Chronologique. Un recours aux différentes techniques est
fait pour rendre ces méthodes possibles ; il s'agit de techniques
suivantes :
Premièrement, une technique sur l'entretien et
interviews que j'ai eu avec l'infirmier titulaire du centre de santé
UHAKI et certains membres du personnel. Cette technique nous a permis d'avoir
de la lumière sur la conception de notre logiciel.Deuxièmement,
une approche basée sur la recherche documentaire, documents existants
qui abordent les bases de données, les systèmes de gestion et
autres. Enfin, une approche basée sur la recherche sur Internet. Cette
recherche m'a permis de recueillir les renseignements nécessaires en
rapport avec les nouvelles technologies de gestion de base de
données.
I.5. Choix et
intérêt du sujet
L'évolution croissante des nouvelles technologies de
l'information et de la communication a donnée de nos jours, à
toute organisation, la clé de son propre développement en mettant
à sa disposition une myriade d'outils tant logiciel que
matériel.
Personnellement c'est le goût au Systèmes de
Gestion des Bases de données Relationnel qui est un outil permettant
d'insérer, de modifier et de rechercher efficacement des données
spécifiques dans une grande masse d'information, capable de retrouver
une information en se fondant sur des critères de recherche3(*).
L'objectif principal qui se dégage dans notre sujet est
de permettre au centre de santé UHAKI d'avoir un outil efficace pour le
contrôle et le suivi de son activité principale entre autre la
gestion des patients. Ainsi notre sujet s'intitule « La conception et
la réalisation d'un logiciel de suivi des patients dans un centre de
santé : Cas du centre de santé UHAKI ».
I.6. Délimitation du
Sujet
Chronologiquement, notre travail s'étend de l'an 2014
à 2015, l'an 2014 en est le terminus ante quem et l'an 2015 en est le
terminus post quem. Spatialement, notre travail a porté essentiellement
sur le centre santé UHAKI qui se trouve au Sud-Kivu, dans la ville de
Bukavu, commune de BAGIRA. Analytiquement, dans le cadre de ce travail, nous
nous sommes limités à l'utilisation du LSP (Logiciel de Suivi des
Patients) en monoposte.
I.7. Canevas du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est
subdivisé en 4 chapitres :
- Notions sur le secteur de santé en RDC et
présentation du centre de santé UHAKI ;
- Etude du Système Existant ;
- Modélisation du Système Existant
- Programmation.
CHAPITRE I : NOTIONS
SUR LE SECTEUR DE SANTE EN RDC ET PRESENTATION DU CENTRE DE SANTE UHAKI
I.1. NOTION SUR LE SECTEUR DE
SANTE EN RDC
I.1.1. Description sommaire du secteur
Les questions de santé sont au coeur des enjeux du
développement de la RDC. Dans un contexte marqué par la
présence d'un grand nombre de maladies endémiques, les
indicateurs sociaux sont parmi les plus bas du monde et où un long
chemin reste à parcourir pour atteindre les objectifs de
développement pour le millénaire.
Pourtant, dans les années qui ont suivi
l'indépendance, les efforts concertés de l'Etat, de la
communauté internationale et des organisations non gouvernementales
(notamment religieuses) avaient favorisé une nette régression de
la mortalité et de la morbidité. Ainsi, entre les années
1960 et les années 1980, la mortalité infantile a baissé
de 40% et celle des enfants d'un tiers, tandis que les campagnes de vaccination
fonctionnaient de manière tout à fait remarquable. A cette
époque, le secteur de la santé publique congolaise avait
développé une réputation d'excellence et d'innovation,
tant sur le plan institutionnel (avec l'introduction de zones de santé),
que sur celui de la recherche et du financement (où il a
été démontré qu'il était possible d'obtenir
de bons résultats avec des montants aussi minimes que 1$ par habitant et
par jour).
Ces performances se sont effritées au cours des
années 1980 du fait du manque d'investissement (avec des allocations
budgétaires correspondant à seulement 0.22 $ par habitant) ;
de la négligence et la mauvaise gestion. Pendant cette période,
le financement du système s'est mis à reposer essentiellement sur
les contributions de la population (qui supportait environ 60% des
dépenses) et des bailleurs de fonds. Un coup fatal a été
porté dans les années 1990 avec l'arrêt du soutien des
partenaires extérieurs et la longue descente vers les années de
conflit. Le secteur de la santé en RDC est marqué par plusieurs
caractéristiques importantes :
ü un faible engagement historique de l'Etat à la
fois en termes de financement du système, de régulation du
secteur et de fourniture de services de soins médicaux ;
ü une participation importante du secteur privé,
des organisations religieuses et des ONG qui gèrent un nombre important
de centres de santé et la moitié des hôpitaux ;
ü une couverture inégale du territoire
malgré le système de zones de santé mis en place dans les
années 1970, avec un déséquilibre sensible entre les zones
urbaines et les zones rurales, ainsi qu'entre Kinshasa et le reste du pays.
Le système de santé en RDC est une bonne
illustration du concept de collaborationentre les institutions publiques et
privées pour la gestion des services de santé. Dans un contexte
marqué par une forte présence des réseaux religieux, le
gouvernement choisit de tirer parti des infrastructures et des services
existants et gérés par des acteurs non gouvernementaux
plutôt que d'entrer en concurrence avec eux. A cet effet, il lança
en 1975 concept « zone de santé » (qui fut plus tard
repris dans nombre de pays africains), avant de le généraliser et
le consolider au début des années 1980.
Signalons que la zone de santé constitue donc le niveau
opérationnel de base pour l'organisation et la planification sanitaire
en RDC. Elle est un espace géographique bien défini comprenant
une population d'environ 50.000 à 100.000 personnes en milieu rural et
de 100.000 à 250.000 personnes en milieu urbain.
I.1.2. Situation actuelle
La crise des années 1990 et les années de
conflit ont eu des effets catastrophiques sur le système de santé
et la situation sanitaires des populations. Bien que les statistiques
détaillées manquent, les études existantes (notamment
l'état des lieux à travers l'enquête MICS2, prévue
dans le programme de coopération 2002 conclu en novembre 1999 entre le
gouvernement de la RDC et l'UNICEF) indiquent que la situation s'est
dramatiquement détériorée depuis 1995 (qui était
déjà une mauvaise année) on estime aujourd'hui que
l'espérance de vie à la naissance en RDC ne dépasse pas 45
ans.
Aujourd'hui, selon les sources consultées, 70% de la
population n'a pas ou a très peu accès à des services de
santé dont environ 37% de la population (approximativement 18,5 millions
de personnes) n'ont accès à aucune forme de soin de santé.
En ce qui concerne les objectifs de développement pour le
millénaire dans le secteur de la santé, la situation est comme
suit :
ü réduire des deux tiers le taux de
mortalité des moins de 5 ans ;
ü réduire des ¾ le taux de mortalité
maternelle ;
ü stopper la propagation du VIH/SIDA ;
ü et stopper la propagation de la malaria et d'autres
endémies4(*).
Les années de conflit ont laissé des cicatrices
durables sur le système de santé qui était
déjà sensiblement affaibli : destruction et
dégradations des bâtiments et matériel (du fait des
combats, des pillages, du manque d'entretien et du non-remplacement des
équipements), cruels manque de consommables (en particulier de
médicaments qui ne sont pas disponibles à proximité pour
un tiers de la population et pas accessibles financièrement pour les 2/3
de la population), perte ou la fuite de personnel médical et infirmier
(ceux qui restent n'étant pas bien payés que par intermittence
avec des conséquences importantes sur les motivation et
disponibilité), important retard technologique (avec des protocoles
médicaux et pharmaceutiques dépassés, parfois dangereux).
La situation est aggravée par l'appauvrissement de la population et la
détérioration des conditions de vie.
Néanmoins, la structure du système de
santé a survécu notamment au niveau des zones de santé et
même pendant le conflit il a été possible de mener à
bien des programmes nationaux (telles que les journées de vaccination).
Ceci est largement dû au courage, au dévouement et au sens du
devoir des personnels médicaux, ainsi qu'à la présence
active d'un certain nombre de partenaires extérieurs malgré les
difficultés. C'est sur cette base que le système de santé
va pouvoir aujourd'hui être reconstruit.
I.1.3. Organisation du système de la
santé
Le système de la santé en RDC est composé
de 3 niveaux :
Ø Le niveau central ou national :
il est constitué de : Ministre et son cabinet,
secrétariat général à la santé et son
cabinet, 7 directions centrales (chaque direction est animée par un
directeur central) et 42 programmes spécialisés. C'est le niveau
conceptuel qui élabore les stratégies, les normes et qui
définit les grandes orientations de la politique sanitaire nationale.
Ø Le niveau intermédiaire ou
provincial : qui comprend : la division provinciale de la
santé ou inspection provinciale de la santé (ancienne
appellation) et ses 7 bureaux. Elle est dirigée par un Médecin
Inspecteur Provincial (MIP). Au total, il existe 11 divisions provinciales de
santé.
Certaines provinces, pour des raisons d'accessibilité,
sont subdivisées en districts sanitaires. Ces derniers, au nombre de 41,
sont dirigés par un Inspecteur de district. Un district sanitaire
regroupe plusieurs zones de santé et chaque district est composé
de 3 bureaux appelés « Cellules ». Dans certaines
grandes villes urbano-rurales (outre Kinshasa), il existe la division
provinciale urbaine dirigée par un Médecin Inspecteur Urbain
(MIU). Le niveau provincial donne l'appui technique aux zones de santé.
Il est le relais entre le niveau central et périphérique en
rendant possible l'application de la politique nationale au niveau de la
province. Il veille à identifier et à pouvoir les besoins des
zones de santé par rapport aux plans d'action.
Ø Le niveau périphérique ou zone
de santé : la zone de santé, unité
opérationnelle de planification et de développement des
activités sanitaires, est constituée du bureau central de zone de
santé (BCZS) dirigé par un Médecin chef de zone de
santé (MCZ) qui coordonne les actions sanitaires. La zone de
santé comprend les centres de santé (1 pour environ 10.000
habitants en milieu urbain et 5.000 en milieu rural) et un hôpital
général de référence.
Il existe parfois des centres hospitaliers de
référence, structures intermédiaires par
nécessité d'éloignement de l'hôpital
général de référence. L'hôpital
général de référence est géré par un
comité de gestion et le centre de santé par un comité de
santé (CODESA). Selon le découpage de 1985-1986, le pays compte
au total 306 zones de santé.
I.1.4. Structure organisationnelle d'un centre de
santé
Les centres de santé organisent tous :
- Les activités promotionnelles et
préventives
- Les activités journalières : commencer la
journée par le nettoyage du centre et sa mise en ordre :
o Après l'arrivée des malades, présenter
une courte séance d'éducation sanitaire ou
nutritionnelle ;
o Faire l'inscription, l'examen et le traitement de nouveaux
cas. C'est la responsabilité du chef d'équipe ou de l'infirmier
chargé du centre. Le traitement des anciens cas peut être
exécuté par l'auxiliaire ;
o L'après midi étant en général
calme, faire des déplacements vers la communauté selon la
planification mensuelle ;
o Se mettre à l'esprit que les activités
promotionnelles et préventives prévoient une sortie dans une
communauté éloignée ;
o Avoir une Pharmacie ;
o Un laboratoire ;
o Avoir des archives et les rapports suivants :
§ Le registre des malades
§ Le dossier du malade : pour chaque malade,
établir une fiche comportant des renseignements médicaux
(antécédents personnels, familiaux) ; histoire de la
maladie, signes trouvés à l'examen, résultat de
laboratoire, diagnostic établi, traitement, prescription
§ Le classement des dossiers
§ Les registres de consultation
§ Le registre de la population
§ Le registre des malades endémiques
§ Le registre des visites à domicile
§ Le journal d'activités
§ Le journal de caisse
§ Le cahier de pharmacie
§ Les rapports statistiques5(*).
I.2. PRESENTATION DU CENTRE DE
SANTE UHAKI
I.2.1. Situation Géographique
Le centre de santé UHAKI de Burhiba est situé en
haut de la route de Bukavu-kavumu ; il est en intervalle entre la
société BRALIMA et la société PHARMAKINA. Il est
limité :
- Au nord par la rivière MUGABA ;
- Au sud par l'Aire de Santé MAKOMA ;
- A l'Est par le lac Kivu ;
- A l'Ouest par le quartier Cikonyi et l'Aire de santé
MUSHEKERE.
I.2.2. Situation Démographique
Le centre de santé UHAKI de Burhiba regroupe 8
quartiers au total (Burhiba, Bwindi, Camp Jules Moké, Camp Makoko,
Cikonyi, Kalengera, Mulambula, et Mulimbilimbi).
A part les habitants de ces étendues, le CS UHAKI de
Burhiba reçoit quelques malades venant hors-zone comme la zone de
santé de Karhale, de Kadutu, d'Ibanda et hors aire comme l'aire de
santé de Mushekere et de Makoma.
I.2.3. Historique
Le centre de santé UHAKI a été
l'initiative de la population, vu les problèmes divers qui se
manifestent autre fois lors des accouchements à domicile et la distance
que devait parcours un patient pour atteindre l'HGRB qui d'ailleurs
commençait à couter cher.
Le besoin fut alors appuyé et inauguré par
demoiselle MARIE MASSON (Responsable de BDOM-BUKAVU) en présence du
Bourgmestre de Kasha, Monsieur DAMIEN MULUMEODERHWA, le curé de la
Paroisse de Burhiba le père XAVIER BIERNAUX et les bienfaiteurs du
centre de santé d'où l'appellation « UHAKI »
qui signifie justice.
I.2.4. Cartographie du CS UHAKI de Burhiba
ü Dénomination : CS UHAKI de Burhiba
ü Type : Centre de Santé
ü Appartenance : Etat
ü Gestionnaire : Archidiocèse de Bukavu
ü Ressort : Zone de santé de Bukavu
I.2.5. Objectif du CS UHAKI
Le CS UHAKI de Burhiba suit la même organisation du
système politique de santé de la RDC et a des mêmes
objectifs que les autres institutions publiques ou privées ; il
s'assigne comme objectif principal : « contribuer à
améliorer l'état de santé de la population ».
I.2.6. Structure Organisationnelle
BCZ
I.T
CODESA
UNITA et UNTI
Réception Bureau Administratif
CONSULTATION
LABO
MATERNITE
SENTINELLE
GARCON ET FILLE DE SALLE
PHARMACIE
I.2.7. Services Organisés
A. Services médicaux
o Consultation externe
o Soins curatifs
o Maternité
o Unité nutritionnelle, thérapeutique intensive
et ambulatoire
B. Services Médico-techniques
o Laboratoire
o Pharmacie
C. Service Administratifs
o Réception
I.2.8. Ressources Humaines du CS
UHAKI6(*)
Le personnel du CS UHAKI de Burhiba est composé de 12
agents sanitaires, le tableau ci-dessous donne plus des détails du point
de vue catégorie :
|
CATEGORIE
|
EFFECTIF
|
PERSONNEL
|
AFFECTE
|
S/CONTRAT
|
PERSONNEL SOIGNANT
|
Infirmier A1
|
3
|
3
|
0
|
Accoucheuse A1
|
3
|
3
|
0
|
Technicien Labo A1
|
1
|
1
|
0
|
Nutritionniste A2
|
1
|
1
|
0
|
TOTAL
|
8
|
8
|
0
|
|
Réceptionniste
|
1
|
1
|
0
|
TOTAL
|
1
|
1
|
0
|
|
Garçon et fille de Salle
|
2
|
2
|
0
|
Sentinelle
|
1
|
1
|
0
|
TOTAL
|
3
|
3
|
0
|
Commentaire : La participation
communautaire se fait par le RECO et CODESA. Le CS UHAKI de Burhiba est une
institution auto-financière, à cet effet, il y a des
problèmes par la paie de ses agents, toutes les recettes sont
centralisées par la trésorerie et le staff.
CHAPITRE II : ETUDE DU
SYSTEME EXISTANT
II.1. GENERALITE
L'étude de l'existant fournit une base d'analyse pour
identifier les problèmes7(*). Le système d'information actuel est
étudié à partir de :
- La description des postes de travail en faisant ressortir
les tâches accomplies, leur durée, etc.
- La description des documents ;
- L'interview des utilisateurs.
Cette analyse nous amènera à examiner les
documents intervenant dans les activités de la gestion des patients au
sein du centre de santé UHAKI et à critiquer ce système
pour enfin envisager de nouvelles solutions. L'analyse de l'existant a pour
objectif principal : l'obtention de la marge représentant le
niveau. S'il s'avère nécessaire de suggérer les voies et
moyens pouvant contribuer à l'amélioration du système en
vigueur.
II.2. ANALYSE DE LA CIRCULATION
DE L'INFORMATION
II.2.1. Réception : ce poste est
chargé de l'accueil des malades et la livraison des fiches de malades.
Il est encore chargé de l'orientation des malades vers différents
services. Le malade qui vient de la maison pour sa première fois, il
doit absolument passer d'abord à la réception pour qu'on lui
donne la fiche de malade qu'il va remplir. Le réceptionniste est
chargé aussi d'enregistrement des tous les malades traités au
centre, cependant, il élabore un rapport annuel qui visualise le
nombre des malades traités durant toute l'année soit du 01
janvier au 31 Décembre.
II.2.2. Bureau de l'Infirmier Titulaire (IT) :
dans ce bureau, le malade doit être en présence de l'IT
pour la consultation.
II.2.3. Salle d'observation : l'IT
après consultation, s'il trouve que le malade n'est pas dans un
état normal, c'est-à-dire qui demande l'intervention, il envoi le
malade dans la salle d'observation. Le malade sera directement interné
à cause de son état. Après 48h°° d'observation,
le malade doit être transféré à un hôpital.
II.2.4. La salle des soins :
après que le malade ait été consulté par
l'infirmier titulaire, minus de sa prescription médicale, il lui revient
de passer dans la salle des soins pour quelques médicaments.
II.2.5. Laboratoire : en faisant la
consultation, l'infirmier peut se rendre compte que le malade doit d'abord
passer au laboratoire pour faire les examens puis revenir avec les
résultats.
II.3. ETUDE DES DOCUMENTS
Les documents ci-après sont utilisés au centre
de santé UHAKI dans la gestion des patients. Il s'agit en autre de
(du) :
a) La facture : Une pièce comptable
détaillant la quantité, la nature et le prix des services
consommés par le malade au sein du CS UHAKI.
b) Le reçu : c'est la pièce justificative
remise au malade comme preuve de paiement.
c) Billet de transfert : ce type de document est
d'application si le malade sera envoyé à l'hôpital. Cela
n'est possible que si le traitement du malade exige des soins non disponibles
au sein du centre.
d) Fiche de malade : c'est un document où sont
enregistrées les informations médicales concernant le malade.
e) Fiche de consultation : un document renseignant sur
les consultations du malade.
f) Fiche d'observation : un document donnant des
informations sur l'évolution du malade dans la salle d'observation.
II.4. PRESENTATION DESCRIPTIVE
DES QUELQUES DOCUMENTS
II.4.1. Fiche de Consultation
ZONE DE SANTE DE BAGIRA/KASHA
CS UHAKI / BURHIBA
FICHE DE CONSULTATION
Nom :.......................Post
nom :..................... Age :.............Sexe :...........
Nom du père :............................Nom de la
mère :.......................................
Adresse :..................................T° :...................Tension
artérielle(TA) :......
Référence :...................................................................
|
Date
|
Plaintes principales/Anamnèse
|
Labo
|
Observation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Service de Consultation
II.4.2. Facture
ZONE DE SANTE DE BAGIRA/KASHA FACTURE
CS UHAKI / BURHIBA
N°:...........................
Bukavu, le..../....../.........
Nom :.........................................................Service :................................
|
Quantité
|
Libellé
|
Montant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Service de la Facturation
II.4.3. Reçu
ZONE DE SANTE DE BAGIRA/KASHA RECU DE PAIEMENT
CS UHAKI / BURHIBA
N°:...........................
Bukavu, le..../....../.........
Nom :.......................................................................................................
Montant :
Acte :.......................................................................................................
Paiement facture n° :
|
Source : Caisse
II.4.4. Carnet sanitaire
ZONE DE SANTE DE BAGIRA/KASHA
CS UHAKI / BURHIBA
CARNET SANITAIRE
N° :............
Nom :......................................................................................................
Post
nom :...............................................................................................
Age :.......................................................................................................
Adresse :.................................................................................................
Poids :.....................................................................................................
|
Source : Réception
II.5. ANALYSE CRITIQUE DU
SYSTEME EXISTANT
II.5.1. Conservation des informations
Tous les documents mis à la disposition des malades
sont conservés selon les différents classeurs de l'institution.
De ce fait, nous avons remarqués que ces documents portant une multiple
information sont mal conservés, étant donné qu'ils peuvent
être facilement utilisés abusivement ou soit s'éparpiller
et pourquoi pas ne pas prendre feux.
II.5.2. Circuit d'information
Après avoir fait les enquêtes sur la circulation
de l'information au sein du CS UHAKI, nous avons remarqué que le circuit
d'information au sein de ce dernier a une lenteur étant donné que
tout est géré manuellement.
II.6. Solutions nouvelles
Etant donné qu'une observation et une étude
approfondie ont été faites, nous suggérons au centre de
santé UHAKI ce qui suit :
- De chercher trois ou quatre ordinateurs avec un logiciel
adapté pour la conservation des informations de ses malades. La
répartition sera de la manière suivante : un pour la
réception, un autre pour le laboratoire, l'autre pour la consultation et
un autre pour la pharmacie ;
- Que les rubriques reprenant l'identification du malade
puisse être saisie une seule fois.
Nous proposons cette solution départ l'importance de
l'ordinateur et cela grâce à l'informatisation, à la prise
de saisie rapide, la bonne conservation des informations ainsi que la
restitution des résultats escomptés au moment opportun. Appliquer
cette solution revient à savoir :
- La meilleure conservation des données ;
- L'accès aux informations sera facile car tous les
documents seront visualisés sur l'écran via les formulaires de
visualisation des données ;
- La diminution de la papeterie.
De par la conjoncture du moment, cette proposition peut
être réduite en trois ordinateurs dont la répartition se
fera de la manière suivante :
ü Un pour le réceptionniste pour faire la saisie
des données des nouveaux malades et rechercher les fiches en cas de
l'oubli, ces informations seront envoyées chezl'Infirmier Titulaire;
ü Un autre pour l'Infirmier Titulaire qui après
avoir reçu les informations en provenance du réceptionniste,
saisi les mouvements de consultation. Ces mouvements seront envoyés au
laborantin ;
ü Un autre pour le laborantin, qui à son tour sera
dans l'obligation de faire une analyse des examens demandés par
l'Infirmier Titulaire.
NB : Normalement, toute cette communication devrait se
faire en réseau informatique mais dans le cadre de notre travail, nous
le ferons en monoposte ; c'est-à-dire un seul ordinateur qui
enregistre tous les mouvements.
CHAPITRE III. MODELISATION
DU SYSTEME EXISTANT
III.1. GENERALITE
Les méthodes d'études des systèmes
d'information ont pour objectif de décrire ces systèmes à
l'aide des modèles, puis réaliser les systèmes
informatisés qui en découlent. MERISE est une de ces
méthodes, la plus rependue d'analyse du système d'information
d'entreprise. MERISE est une méthode de conception, de
développement et de réalisation des projets informatiques.
L'objectif de cette méthode dans ce travail est d'arriver à
concevoir un système d'information.
La nécessité d'aborder différents types
de préoccupations (décrire l'activité, de définir
les règles de gestion, définir les informations, répartir
les traitements entre l'homme et la machine, organiser physiquement les
fichiers, choisir le matériel, répartir les
responsabilités, etc.) a conduit à proposer différents
niveaux d'abstraction :
- Le niveau conceptuel ;
- Le niveau organisationnel ;
- Le niveau logique ;
- Le niveau physique.
III.2. LE NIVEAU CONCEPTUEL
Le niveau conceptuel consiste à concevoir le SI en
faisant abstraction de toutes les contraintes techniques ou organisationnelles
et cela tant au niveau des données que des traitements, ici on
répond à la question Quoi, le quoi faire, avec quels
moyens8(*). Le formalisme
Merise employé sera :
- Le modèle conceptuel des données
(MCD) ;
- Le modèle conceptuel des traitements (MCT).
III.2.1. Le modèle
conceptuel des données (MCD)
Le modèle conceptuel des données est une
représentation statique du système d'information de l'entreprise
qui met en évidence sa sémantique. Il décrit de
façon formelle et structurée les données qui seront
utilisées par le système d'information9(*).
III.2.1.1. Détermination des
entités
L'entité est une représentation d'un
élément matériel ou immatériel, ayant une existence
propre qui a un rôle dans le système que l'on désire
décrire10(*). Elle
contient les informations qui la caractérise, ces informations sont
appelées propriétés. Ces propriétés sont
collectées lors de l'établissement du dictionnaire de
données.
Tableau Descriptif des entités
Le tableau suivant contient les objets et leurs
propriétés que nous aurons à manipuler au moment de la
conception de notre base de données.
N°
|
ENTITES
|
DESCRIPTION
|
PROPRIETES
|
1
|
AGENT
|
Cette entité contient les informations relatives
à un agent.
|
Idagent
Nom
Postnom
Adresse
Tel
Login
Pw
|
2
|
MALADE
|
Elle décrit les informations relatives à
l'identification d'un malade.
|
Numal
Nufich
Nomal
Fonctionsocial
Sexe
Adresse
Nompere
Nomere
Nomconj
Tel
Reference
Nomeglise
|
3
|
INFIRMIER
|
Cette entité nous fournit des renseignements sur les
infirmiers du centre de santé.
|
Idinf
Nom
Postnom
Adresse
Tel
Service
|
4
|
SORTIE
|
Moyennant cette entité, on fera le suivi des sorties
des malades au sein du CS UHAKI au cours d'une période données en
indiquant la statistique des patients sortis morts et vivants.
|
Idsortie
Datesortie
Etatsortie
Lieutransf
|
5
|
PRESCRIPTION
|
Par cette entité, on fera le suivi des prescriptions
médicales des malades.
|
Idprescription
Nomed
Dose
Qte
Datepr
|
III.2.1.2. Détermination des
propriétés
La propriété est une information
élémentaire, c'est-à-dire non déductible d'autres
informations qui présentent un intérêt pour le domaine
étudié. Le nom d'une propriété doit être le
plus explicite possible ; à sa seule lecture on doit donc pouvoir
se faire une idée de ce que représente la
propriété11(*).
Tableau Descriptif de propriétés des
entités
Dans ce tableau ci-dessous sont reprises les
propriétés des entités représentées dans le
tableau ci-haut tout en donnant les significations de leurs
représentations.
N°
|
NOM PROPRIETE
|
SIGNIFICATION
|
1
|
Idagent
|
Le numéro de l'agent
|
2
|
Nom
|
Le nom de l'agent
|
3
|
Postnom
|
Le post nom de l'agent
|
4
|
Adresse
|
L'adresse de l'agent
|
5
|
Login
|
Le login de l'agent
|
6
|
Pw
|
Le mot de passe de l'agent
|
7
|
Numal
|
Numéro du malade
|
8
|
Nufich
|
Numéro de la fiche du malade
|
9
|
Fonction
|
Ce que le malade fait dans la vie
|
10
|
Sexe
|
Le sexe du malade
|
11
|
Nompere
|
Le nom du père du patient
|
12
|
Nomere
|
Le nom du mère du patient
|
13
|
Nomconj
|
Le nom du (de la) conjoint(e) du patient
|
14
|
Tel
|
Le numéro de téléphone du patient
|
15
|
Etatciv
|
L'état civil du malade
|
16
|
Reference
|
La personne de référence
|
17
|
Nomeglise
|
Le nom de l'église du patient
|
18
|
Adresse
|
L'adresse du malade
|
19
|
Idprescription
|
Code dela prescription de médicament
|
20
|
Nomed
|
Les noms des médicaments prescrits
|
21
|
Qté
|
La quantité à achetée
|
22
|
Dose
|
La dose que le patient va prendre
|
23
|
Idinfirm
|
Le numéro de l'infirmier
|
24
|
Nom
|
Le nom de l'infirmier
|
25
|
Postnom
|
Le postnom de l'infirmier
|
26
|
Idsortie
|
Le numéro de sortie
|
27
|
Datesortie
|
La date de sortie
|
28
|
Etatsortie
|
L'état de sortie
|
29
|
Lieutransf
|
Le lieu de transfert
|
III.2.1.3. Détermination des
relations
Une relation (appelée aussi parfois association)
représente les liens sémantiques qui peuvent exister entre
plusieurs entités. Signalons également qu'une relation peut ou ne
pas avoir des informations. Des associations suivantes ont été
utilisées dans le cadre de ce travail :
N°
|
Relations
|
Descriptions
|
Propriétés
|
Entités reliées
|
1
|
Réceptionner
|
Cette association est celle qui existe entre l'agent et le
malade. Elle signifie que l'agent réceptionne un malade.
|
Numrec
Datearrive
|
AGENT et MALADE
|
2
|
Consulter
|
C'est une relation qui unit le malade et l'infirmier. Elle
signifie que l'infirmier consulte un malade.
|
Numcons
Plaintes
Diagnostic
Datecons
Décision
|
INFIRMIER et MALADE
|
3
|
Examiner
|
Ce lien existe entre l'infirmier et le malade. Un malade
effectue un examen de laboratoire au près d'un infirmier.
|
Numexamen
Natexamen
Datexamen
Décision
|
INFIRMIER et MALADE
|
4
|
Soigner
|
Cette relation décrit le lien qui existe entre le
malade et l'infirmier. Un malade est soigné par un infirmier.
|
Idtraitement
Datetr
Décision
|
INFIRMIER et MALADE
|
5
|
Etablir
|
Elle existe entre l'infirmier et la prescription et signifie
que l'infirmier consultant prescrit les médicaments après
consultation du patient.
|
|
INFIRMIER et
PRESCRIPTION
|
6
|
Facturer
|
Cette relation existe entre un agent et un malade et signifie
qu'un agent facture un malade.
|
Idfacturation
Forfait
Montant
Datefact
|
AGENT et MALADE
|
7
|
Payer
|
Ce lien existe entre le malade et la caisse et signifie tout
simplement que le malade paye auprès de la caisse.
|
Idpaiement
Montantpaye
Typecaisse
Devise
Motif
Datep
|
MALADE, CAISSE et AGENT
|
8
|
Concerne 1
|
Elle existe entre le malade et la sortie. Qui signifie qu'une
sortie concerne un malade
|
|
- MALADE et SORTIE
|
9
|
Concerne 2
|
Qui existe entre la prescription et le malade en disant qu'une
prescription concerne un malade.
|
|
- MALADE et PRESCRIPTION
|
10
|
Surveiller
|
Cette relation existe entre un agent et la sortie. Elle
signifie qu'un agent surveille une sortie.
|
|
- AGENT et SORTIE
|
III.2.1.4. Tableau descriptif des
propriétés des relations
Dans le tableau ci-dessous, nous trouvons regroupées et
définie les propriétés des relations.
N°
|
Noms des propriétés
|
Explications
|
1
|
Numrec
|
Numéro de réception
|
2
|
Dateaarive
|
La date d'arrivée du malade à l'hôpital
|
3
|
Numexamen
|
Le numéro de l'examen
|
4
|
Natexamen
|
La nature de l'examen
|
5
|
Datexamen
|
La date de l'examen
|
6
|
Décision1
|
La décision de l'infirmier après examen
|
7
|
Idfacturation
|
Le numéro de la facturation
|
8
|
Forfait
|
Le forfait à payer
|
9
|
Montant
|
Le montant à payer
|
10
|
Datefact
|
La date de la facturation
|
11
|
Numcons
|
Le numéro de la consultation
|
12
|
Plaintes
|
Les plaintes du malade à la consultation
|
13
|
Diagnostic
|
Le diagnostic fait par l'infirmier à la consultation
|
14
|
Datecons
|
La date de la consultation
|
15
|
Décision2
|
La décision de l'infirmier après consultation
|
16
|
Idpaiement
|
Le numéro de payement
|
17
|
Montantpaye
|
Le montant à payer
|
18
|
Typecaisse
|
Le type de caisse
|
19
|
Devise
|
La devise
|
20
|
Motif
|
Le motif de paiement
|
21
|
Date
|
La date de paiement
|
22
|
Idtraitement
|
Le numéro de traitement
|
23
|
Datetr
|
La date de traitement
|
24
|
Décision
|
La décision après traitement
|
Après avoir recueilli toutes les
propriétés du système d'information du centre de
santé UHAKI, les entités ainsi que leurs associations, nous
sommes arrivé au modèle conceptuel de données
suivant :
III.2.2. Le modèle
Conceptuel de Traitement (MCT)
Le modèle conceptuel des traitements permet de traiter
la dynamique du système d'informatique, c'est-à-dire que les
opérations qui sont réalisées en fonction
d'événements.
Ce modèle permet donc de représenter de
façon schématique l'activité d'un système
d'information sans faire référence à des choix
organisationnels ou des moyens d'exécution. Il permet de définir
simplement ce qui doit être fait, mais il ne dit pas quand, comment ni
où...12(*)
III.2.2.1. Les concepts du modèle conceptuel de
traitement (MCT)
Le MCT utilise généralement 5 concepts que
nous détaillons de la manière suivante :
Ø Evènement ;
Ø Processus ;
Ø Synchronisation ;
Ø Opération ;
Ø Règles d'émission ;
Ø Résultat.
a) Evènement
Un évènement matérialise une
sollicitation du système d'information : il lui indique que quelque
chose s'est passée et que le système doit réagir. Un
évènement peut être externe ; visite d'un
client ; ou interne ; qui vient du SI et qui reste dans le SI.
b) Processus
Un processus est un sous ensemble de l'activité de
l'entreprise, cela signifie que l'activité de l'entreprise est
constituée d'un ensemble de processus. Un processus est lui-même
composé de traitements regroupés en ensembles appelés
opérations.
c) Opération
Une opération est un ensemble d'actions
exécutées par le système suite à un
évènement, ou à une conjonction
d'événements. Cet ensemble d'actions est interruptible,
c'est-à-dire que les événements ne sont pas pris en compte
(ils ne sont pas forcément ignorés pour autant) tant que
l'opération n'a pas été accomplie.
d) La synchronisation
La synchronisation d'une opération définit une
condition booléenne sur les événements contributifs devant
déclencher une opération. Il s'agit donc des conditions au niveau
des événements régies par une condition logique
réalisée grâce aux opérations :
- OU
- ET
- NON
e) Règles d'émission
Elles représentent les règles
auxquelles est soumise l'émission des résultats d'une
opération. Une règle d'émission va permettre de
décider quels résultats déclencher en fonction des
événements de l'opération (Ex : OK, NON, Valide, Non
Valide, Toujours...) et définit les conditions devant être
réalisées pour qu'un évènement soit émis.
f) Résultat
Collection de faits produits par l'opération,
dans les conditions prévues par la règle d'émission.
Arrivé du patient
III.2.2.2. Présentation du Modèle
Conceptuel de Traitement (MCT)
Toujours OP1 : Enregistrement du
Toujours
A ET B
OP2 : Accusé Réception du Patient
Toujours
OP3 : Facturation du patient
Toujours
Patient Facturé
A, B et C
OP3 : Consultation du Patient
Salle de soin
Le Patient est grave il doit être interné
Patient nécessite des soins et partir
Envoie patient pour examen et revenir avec les resultats
Patient nécessite un examen de labo
Patient nécessite une observation pendant 24h
Patient nécessite le soin et rentrer
OP4 : Examen de Laboratoire
Toujours
A
OP5 : Prescription médicale
Toujours
A ET B
Envoie du patient dans la salle de soin
Prescription établie
OP7 : Réception du Patient à la caisse et
paiement des frais
Toujours
Retour à la maison
Envoie du Patient à la caisse pour payer
OP6 : Traitement Patient
Toujours
A ET B
Présentation de la facture
A ET B
III.3. LE NIVEAU
ORGANISATIONNEL
III.3.1. Le modèle
Organisationnel de données (MOD)
L'établissement du modèle organisationnel de
données est obtenu grâce au modèle conceptuel de
données. Son rôle est de décrire de manière efficace
les attributs des entités qui doivent faire objet de la manipulation de
données par un système de gestion de base de données.
Etant donné que toutes les propriétés
recensées dans notre modèle conceptuel de données feront
l'objet d'une manipulation de données par un système de gestion
de base de données, alors notre modèle conceptuel de
données équivaudra au modèle organisationnel de
données. C'est pourquoi nous ne le reprenons plus ici.
III.3.2. Le modèle
organisationnel de traitement (MOT)
Le modèle organisationnel des traitements
s'attache à décrire les propriétés des traitements
non réalisés par le modèle conceptuel de données,
c'est-à-dire : le temps, les ressources, le lieu. Le modèle
organisationnel de traitement consiste donc à représenter le
modèle conceptuel des traitements dans un tableau dont les colonnes sont
la durée, le lieu, les responsables et les ressources nécessaires
à une action.
III.3.2.1. Présentation du Modèle
Organisationnel de Traitement (MOT)
Temps
|
Phases
|
Poste
|
Nature
|
24 h/24h
24 h/24h
Prescription établie
Envoie du patient dans la salle de soin
Patient nécessite un examen de labo
Patient nécessite une observation pendant 24h
Patient nécessite le soin et rentrer
OP4 : Examen de Laboratoire
Toujours
A
OP5 : Prescription médicale
Toujours
A ET B
OP1 : Enregistrement du Patient
Toujours
Patient Facturé
Arriver du Patient
OP3 : Facturation du patient
Toujours
OP3 : Consultation du PatientCAISSE
Idcaisse
nomcaissier
intitule
solde
LABOLABO
Salle de soinIdexamen
natexamen
décision
Datexamen
Salle d'observationSalle d'observation
A, B et C
Envoie du patient à la consultationEnvoie du patient
à la consultation
OP2 : Accusé Réception du Patient
Toujours
A ET B
Fiche du patient établiFiche du patient établi
Patient enregistréPatient enregistré
|
Réception
Réception
Réception
Consultation
Laboratoire
Bureau IT
|
TA
TA
TA
TM
TM
TM
|
|
24 h/24h
24 h/24h
OP7 : Réception du Patient à la caisse et
paiement des frais
Toujours
Retour à la maison
Envoie du Patient à la caisse pour payer
OP6 : Traitement Patient
Toujours
A ET B
Présentation de la facture
A ET B
III.4. LE NIVEAU LOGIQUE
III.4.1. Le Modèle
Logique de Données Relationnelles (MLDR)
C'est grâce à toutes les
opérations précédentes que l'ensemble des tables de la
base de données vont pouvoir être structurées de
manière simple et rapide. Ce sont les entités, les
cardinalités maximales et minimales qui vont jouer le rôle
essentiel pendant la réalisation du MLDR. Le modèle logique de
données relationnel s'obtient soit à partir du modèle
conceptuel de données ou soit à partir du modèle
organisationnel de données.
III.4.1.1. Règles de passage du MCD au
MLDR
Toutes les entités du MCD deviennent des tables de la
base de données. Les propriétés des objets du MCD
deviennent des attributs dans le modèle logique de données
relationnel, l'identifiant de l'entité devient la clé primaire de
la table.
La clé primaire de la table à la
cardinalité (X, n) devient une clé étrangère dans
la table à la cardinalité (X, 1), X=1 ou 0. Il y a
création d'une table supplémentaire ayant comme clé
primaire, une clé composée des identifiants de 2 entités
lorsque les cardinalités sont (X, n)-(X, n), X=1 ou 0.
Les règles de passage du MCD au MLDR ne sont pas
exhaustives. Et ci-dessous nous présentons notre MLDR.
III.4.1.2. Représentation du MLDR
On représente le modèle logique de
données relationnel de deux manières, soit en intention ou soit
en extension.
a) Représentation en intention
T_RECEPTION (numrec, nomal, datearrive, nomrec)
T_MALADE (numal, nufich, nomal, fonction, sexe,
adresse, nompere, nomere, nomconj, tel, reference, nomeglise, #numrec,
#numcons, #numlab, #numtr)
T_CONSULTATION (numcons, nomal, nominfir, plaintes,
diagnostic, datecons, mois, année)
T_LABORATOIRE (numlab, nomal, natexam, decision,
datelab)
T_TRAITEMENT (numtr, nomal, nominf, décision,
datetr, mois, année)
T_PRESCRIPTION (codmed, nomed, dose, qté,
#numcons)
b) Présentation en extension
III.5. LE NIVEAU PHYSIQUE
III.5.1. Le modèle
physique de données (MPD)13(*)
Le modèle physique de données, MPD, est une
représentation de l'organisation des données en tenant compte
d'un système de gestion de base de données retenu, la plupart du
temps un SGBDR.
Le modèle physique de données reprend
donc la structure créée à l'étape
précédente et introduit une précision quant aux types de
données des différentes colonnes. La structure en tables et en
colonnes du modèle relationnel est conservée, mais on va y
ajouter les types de données de chacune des colonnes. Ces types de
données vont varier et pourront être différents d'un SGBD
à un autre. Nous représentons notre modèle physique de
données de la manière ci-après :
1) Table Agent
2) Table Réceptionner
3) Table Malade
4) Table Infirmier
5) Table Consulter
6) Table Examiner
7) Table Traiter
8) Table Prescription
9) Table Payer
10) Table Sortie
11) Table Facturer
CHAPITRE IV :
PROGRAMMATION
IV.1. PRESENTATION
Ce chapitre est exclusivement consacré à la
matérialisation des démarches entreprises dans les pages
précédentes ayant abouti au développement d'un
système informatisé qui répond tant soit peu aux
différentes préoccupations du CS UHAKI pour lesquelles nous
croyons apporter sans doute aucun une solution.
Après avoir recensé les failles que
présentait le système non informatisé de la gestion des
patients au sein de notre champ d'investigation, l'objectif principal que nous
nous sommes assigné (développer un logiciel de suivi des
patients) ne s'écarte donc pas de notre intention. L'intention de
vouloir doter au CS UHAKI d'un cadre aisé de sauvegarde de l'information
en vue de rendre efficace le suivi des patients.
Mais avant d'entrer pleinement dans le vif de notre chapitre,
nous tenons d'abord à rappeler certains concepts que nous aurons
à utiliser tout au long de ce chapitre.
IV.2. Quelques
définitions
1) Un
programme
Dérivant de l'anglais « program », le mot
programme est considéré comme une traduction d'un algorithme
écrit dans un langage informatique reconnu pour le traitement de
l'information spécifique.
Ainsi, les algorithmes et des ordinogrammes ajoutés des
structures de données donnent un programme14(*). Un programme est dit de
service (ou application) quand il est destiné à augmenter les
potentialités de l'ordinateur. On range dans cette catégorie tous
les programmes de gestion, les bibliothèques numériques, les
programmes de traduction, etc. On les appelle souvent programmes utilitaires.
Le LSP est un programme utilitaire qui servira à faire le suivi des
malades et qui aidera à la prise de la décision sur les
problèmes liés à la gestion de malades.
2) La programmation
Nombreux sont ceux qui pensent que c'est la connaissance de la
programmation qui fait la différence entre l'informaticien et
l'utilisateur averti. Ainsi, de nombreux utilisateurs chevronnés du
traitement de texte craignent de se lancer dans l'apprentissage de la
programmation en pensant qu'il s'agit là d'un monde qui leur est
inaccessible. L'ambition de ce point est de démontrer qu'ils ont tort et
que la programmation, abordée en douceur et avec pédagogie, n'est
pas l'apanage des professionnels de l'informatique ; en effet, l'utilisateur
lambda, s'il maîtrise les bases de la logique, peut apprendre
aisément à programmer.Nous définirons tout d'abord la
programmation comme l'art d'écrire des programmes et nous dirons qu'un
programme est une suite d'instructions15(*). Le Grand Robert donne une définition plus
complète que je vous livre ci-dessous :
« Ensemble ordonné des opérations
nécessaires et suffisantes pour obtenir un résultat ; dispositif
permettant à un mécanisme d'effectuer ces opérations.
»
Programmer consiste à écrire le scénario
complet de ces activités pour arriver à un résultat
toujours identique ; dans le cas du petit déjeuner par exemple, le but
est d'ingérer des aliments qui apporteront suffisamment de calories pour
vous permettre de tenir le coup jusqu'au repas de midi. Exécuter un
programme consiste à effectuer les unes après les autres les
différentes instructions d'un scénario qui bien évidemment
dans la vie courante n'a pas besoin d'être écrit : prendre le tube
de dentifrice, ouvrir le tube, étaler la pâte sur la brosse
à dents, refermer le tube, etc.
Grâce à cet exemple extrait de la vie
quotidienne, on constate facilement que la logique et les concepts de la
programmation nous sont en fait très proches. Il n'y a donc pas lieu de
redouter la programmation informatique car nous en possédons la plupart
de ses mécanismes ; les seules choses qui vont changer sont le but que
l'on va assigner au programme et le langage qui va permettre de décrire
le déroulement des opérations à exécuter.
3) Base de
données
Pour ne pas vous embrouiller avec beaucoup de français,
comprenez qu'une base de données est un ensemble organisé de
données.
Généralement, une base de
données est contrôlée par un système de gestion
permettant d'effectuer la recherche, le tri ou la fusion de données,
ainsi que toute autre requête relative à ces données (c'est
par exemple Access). Les bases de données comptent à l'heure
actuelle de nombreux domaines de mise en pratique : gestion des malades,
gestion de stocks, suivi commercial, gestion électronique de documents,
gestion de clientèle, etc.
IV.2. CHOIX DU LANGAGE DE
PROGRAMMATION
Souvent la sortie d'un nouveau langage n'est pas un fruit du
hasard mais il s'appuie sur les anciens en profitant de leurs qualités
et en essayant de remédier les défauts.
Personnellement, le choix opéré sur VBA-Access
(Visual Basic for Application) est du fait qu'il gère facilement le
système de gestion de base de données relationnel
facilement.Scientifiquement, c'est le goût d'apporter aux utilisateurs de
l'environnement Windows connecté à une base de données
Access dans la gestion des malades.
IV.3. Quelques lignes de notre
code source écrit en VBA
IV.3.1. La gestion du login
IV.3.2. L'enregistrement dans une table
Le présent code enregistre les données dans la
table « CONSULTATION »
IV.4. Manuel d'utilisateur
IV.4.1. Présentation du
logiciel
Notre logiciel est intitulé « Logiciel de
Suivi des patients », LSP en sigle. C'est un logiciel de suivi des
malades qui aide au gestionnaire d'un hôpital de vérifier les
mouvements des malades au sein de ce dernier entre autres ses consultations,
ses examens de laboratoire, ses paiements, etc.
Ce logiciel sera envié par un gestionnaire de
l'hôpital voulant faire très bien le suivi de ses malades
dès le début du cure jusqu'à sa fin afin de bien prendre
les décisions.
IV.4.2. Matériels
nécessaires
Pour utiliser ce logiciel on doit disposer :
ü D'un ordinateur portable ou bien de bureau ayant plus ou
moins les caractéristiques suivantes :
o Processeur de 500 Mhz de fréquence au minimum
o Mémoire RAM de 512 Mb en moyenne
o Lecteur CD avec graveur et un port USB pour le back up des
données
o Les systèmes d'exploitation Windows XP ou Windows 7 sont
mieux disposés pour un bon fonctionnement du logiciel, ensuite Microsoft
office 2003, Microsoft office 2007 ou 2010 sont des logiciels d'application qui
constituent un pilier.
ü D'une imprimante pour l'impression des états de
sortie
IV.4.3. Etapes d'installation
du logiciel
Double clic sur l'icône de l'application se trouvant dans
le CD-R, c'est une application exécutable à installer avant de
l'utiliser :
Puis la boîte de dialogue du choix de la langue
d'installation s'ouvre, choisissez la langue voulue :
Cliquez sur suivant pour continuer l'installation :
Acceptez les termes du contrat de licence et copiez la
clé de licence se trouvant sur l'interface ci-après à
insérer sur le formulaire suivant en faisant la combinaison des touches
CTRL+C :
Collez la clé de licence ici, en utilisant la
combinaison des touches CTRL+V puis sur suivant pour continuer :
Choisissez le dossier dans lequel vous voulez installer, par
défaut c'est dans C:\Program Files\LSP
Sélection du dossier du menu Démarrer,
c'est-à-dire l'emplacement où l'assistant d'installation doit
placer les raccourcis du programme.
Créez un raccourci sur le bureau en cochant la case
pour faciliter l'accès au programme, cliquez sur suivant.
Puis cliquez sur Installer pour démarrer l'installation
proprement dite :
Clic sur Finish et exécuter automatiquement
l'application.
IV.4.4. Utilisation de
l'application
Pour accéder au logiciel, on double clic sur
l'icône se trouvant au bureau de Windows.
Ensuite une page de login va apparaître
Entrez votre login et le mot de passe. Si vous entrez les
informations correctement vous aurez le Menu principal qui est la page
suivante.
Dans les opérations courantes, il y a 3
opérations (Enregistrer un Malade, Réception et opération
de sortie). Pour effectuer l'une de ces 3 opérations, je dois faire un
choix en cliquant sur la zone de liste déroulante des opérations
courantes.
En cliquant sur « Enregistrer un malade »,
le formulaire suivant apparait pour l'enregistrement des nouveaux malades.
Dans les opérations de finance, il y a 2
opérations (l'Opération de paiement et l'opération de
facturation). Pour effectuer l'une de ces 2 opérations, je dois faire un
choix en cliquant sur la zone de liste déroulante des opérations
courantes.
En cliquant sur « Opération de
facturation », le formulaire suivant apparait pour facturer un
malade.
Dans les opérations médicales, il y a 4
opérations (l'Opération de consultation, l'opération de
soins médicaux, l'opération de laboratoire et la prescription
médicale). Pour effectuer l'une de ces 2 opérations, je dois
faire un choix en cliquant sur la zone de liste déroulante des
opérations courantes.
En cliquant sur « Opération de
consultation », le formulaire suivant apparait enregistrer la
consultation d'un malade.
Dans la visualisation des états, il y a 6
opérations (Pour les malades, pour la consultation, pour les soins, pour
la facturation, pour le paiement et pour la sortie). Pour effectuer l'une de
ces 2 opérations, je dois faire un choix en cliquant sur la zone de
liste déroulante des opérations courantes.
En cliquant sur « Pour les soins », le
formulaire suivant apparait pour imprimer les états de sortie concernant
les soins.
Si vous voulez afficher une fiche de traitement du malade x,
il suffit seulement de sélectionner son nom et cliquer sur
« visualiser », sa fiche va s'ouvrir et vous faites CTRL+P
pour imprimer.
Voici la fiche de traitement d'un malade
sélectionné dans la liste
NB : L'application est tellement vaste raison pour
laquelle c'est difficile de la détailler totalement. Qu'à cela ne
tienne, nous avons essayé de présenter la synthèse ou
l'aspect global de l'application et la suite sera claire lorsque vous serez en
possession de cette dernière.
CONCLUSION
« C'est à la fin qu'on reconnaît que le
début était douloureux » dit-on.
Enfin, nous sommes au terme de notre travail qui, en fait, a
été le fruit des recherches approfondies. L'idéal au
départ, était d'apporter notrecontribution en mettant en place un
système informatisé dans le suivi des patients au sein du centre
de santé UHAKI.Ce travail a été segmenté en quatre
chapitres hormis l'introduction et la conclusion.
Dans le premier chapitre, il a été question de
donner quelques notions sur le secteur de santé en RDC et
présenter l'historique du centre de santé UHAKI ainsi que son
structure organisationnelle.
Le deuxième chapitre a porté sur l'analyse et
l'étude du système existant dans la gestion des malades.
Après avoir présenté les aspects fonctionnels dudit
service, nous avons dégagé les défauts causé par le
système manuel dans le suivi des malades et enfin proposer des solutions
informatiques.
Le troisième chapitre quant à elle, s'est
focalisé sur la modélisation du système d'information.Ici,
il a été question de définir quelques conceptsde
modélisation, de donner les règles de modélisation d'un
système d'information ainsi que les outils utilisés dans la
modélisation. Nous avons également élaboré le
dictionnaire des données, le MCD, le MLDR, le MOT, le MCT, le MPD avec
comme sous point le modèle logique relationnel et le modèle en
extension.
Le quatrième chapitre, qui est le dernier, a
été orienté sur la programmation. Il a été
question de faire le choix sur le langage de programmation à utiliser,
de donner ses avantages, comment programmer avec le langage d'une façon
soutenue et enfin le manuel pour l'utilisateur.
L'utilisation du LSP s'avère bénéfique
dans tousles centres de santés pour faire le suivi des patients. Le LSP
enregistre ses données sur le disque dur de la machine, ainsi il diminue
le risque de perte des données et le temps de dépouillement de
données devient très court.
En un clin d'oeil, le LSP est capable de retourner des
informations selon ledésir de l'utilisateur, ces informations
retournées par le SGNNRL peuvent aider l'utilisateur à une bonne
prise de Décision.
Voilà la démarche scientifique poursuivie pour
rendre concret ce travail et pour offrir aux centres de santé et
hôpitaux de quoi rendre optimal le suivi des patients.Aux gestionnaires
des hôpitaux nous demandons d'exploiter ce nouveau système de
suivi des malades.Nous ouvrons ainsi la voie à d'autres chercheurs pour
la mise une recherche étendu du LSP pour la gestion des suivis des
malades (suivi).
Nous ouvrons ainsi la voie à d'autres chercheurs pour
la mise en réseau étendu du LSP pour la gestion des suivisdes
malades.Et à nos lecteurs, nous sollicitons d'indulgences pour toutes
nos imperfections et toute critique constructive est la bienvenue.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. P. ROGER, Méthodes des sciences sociales,
Dalloz, Paris, 1972
2. NICOLAS Larousse, Création d'une base de
données,
www.pearson.fr
3. Faustin et J. Courte Joie, Infirmier comment
bâtir la santé, manuel de santé communautaire, bureau
d'études et de recherche pour la promotion de la santé
4. Philipe DOSH, Introduction à la conception
Objet, -http://www.univ-nancyz.fr
5. Dominique Maniez, VBA Visual Basic pour Applications
pour Word, Excel, PowerPoint, Access et Outlook, Dunod, Paris, 2007
6. Helen FEDEMA, Access 2007 VBA Bible, Willey
publishing, Canada, 2007
7. Jim De Marco, Pro Excel 2007 VBA, Apress, new
York, 2007
II. Cours
1. Prof. TSHONDOLELA, Notes de cours d'Initiation à
la recherche Scientifique, Inédit, ISP/BUKAVU, G2 IG, 2013-2014
2. MUKAMBA V, Cours de méthode d'analyse
informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu, 2013-2014
III. TFC & Mémoires
1. BALAGA AMINA, Automatisation du système de
gestion des patients : cas des handicapés physiques du centre HERI
KWETU de Bukavu, TFC, ISP-BUKAVU, Inédit, 2007-2008
2. WALUMBUKA WAIL, Le SGNN : de la conception à la
mise en réseau, Mémoire, ISP-Bukavu, Informatique de
gestion, Inédit, 2007-2008
3. SHUKURU BIN MIHIGO, gestion
automatisée des stocks des produits finis dans une entreprise : «
cas de l'imprimerie shahidi presse/bukavu », TFC, ISP-Bukavu, Informatique
de gestion, Inédit, 2012-2013
IV. Webographie
1.
http://www.minisanterdc.cd/inspectiondistrictzonedesante/:inspectionprovinciales.htmURL
valide en Janvier 2015
2. www.developpez.comURL valide
le 24/12/2014
3. www.wikipedia.org URL valide
en Janvier 2015
4. www.world-informatique
URL valide en Mars 2015
5. www.infoprat.free.fr URL
valide en Avril 2015
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE.......................................................................................................I
DEDICACE......................................................................................................II
REMERCIEMENT..............................................................................................II
SIGLES
ABREVIATIONS...................................................................................III
I.
INTRODUCTION
3
I.1. Problématique
1
I.2. Etat de la question
2
I.3. Hypothèses du Travail
3
I.4. Méthodologie du Travail
3
I.5. Choix et intérêt du sujet
4
I.6. Délimitation du Sujet
4
I.7. Canevas du travail
5
CHAPITRE I : NOTIONS SUR LE SECTEUR DE SANTE
EN RDC ET PRESENTATION DU CENTRE DE SANTE UHAKI
6
I.1. NOTION SUR LE SECTEUR DE SANTE EN RDC
6
I.2. PRESENTATION DU CENTRE DE SANTE UHAKI
11
CHAPITRE II : ETUDE DU SYSTEME EXISTANT
15
II.1. GENERALITE
15
II.2. ANALYSE DE LA CIRCULATION DE
L'INFORMATION
15
II.3. ETUDE DES DOCUMENTS
16
II.4. PRESENTATION DESCRIPTIVE DES QUELQUES
DOCUMENTS
17
II.5. ANALYSE CRITIQUE DU SYSTEME EXISTANT
19
II.6. Solutions nouvelles
19
CHAPITRE III. MODELISATION DU SYSTEME EXISTANT
21
III.1. GENERALITE
21
III.2. LE NIVEAU CONCEPTUEL
21
III.2.1. Le modèle conceptuel des
données (MCD)
22
III.2.2. Le modèle Conceptuel de Traitement
(MCT)
29
III.3. LE NIVEAU ORGANISATIONNEL
32
III.3.1. Le modèle Organisationnel de
données (MOD)
32
III.3.2. Le modèle organisationnel de
traitement (MOT)
33
III.4. LE NIVEAU LOGIQUE
37
III.4.1. Le Modèle Logique de Données
Relationnelles (MLDR)
37
III.5. LE NIVEAU PHYSIQUE
40
III.5.1. Le modèle physique de
données (MPD)
40
CHAPITRE IV : PROGRAMMATION
45
IV.1. PRESENTATION
45
IV.2. Quelques définitions
45
1) Un
programme
45
3) Base de
données
47
IV.2. CHOIX DU LANGAGE DE PROGRAMMATION
47
IV.3. Quelques lignes de notre code source
écrit en VBA
47
IV.4. Manuel d'utilisateur
48
IV.4.1. Présentation du logiciel
48
IV.4.2. Matériels nécessaires
49
IV.4.3. Etapes d'installation du
logiciel
49
IV.4.4. Utilisation de l'application
54
CONCLUSION
60
BIBLIOGRAPHIE
62
TABLE DES MATIERES
63
* 1 P. ROGER,
Méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1972, p.20
* 2 Prof. TSHONDOLELA,
Notes de cours d'Initiation à la recherche Scientifique,
ISP/BUKAVU, G2 IG, 2013-2014
* 3 NICOLAS Larousse,
Création d'une base de données, www.pearson.fr
* 4
http://www.minisanterdc.cd/inspectiondistrictzonedesante/:inspectionprovinciales.htm
* 5 Faustin et J. Courte
Joie, Infirmier comment bâtir la santé, manuel de
santé communautaire, bureau d'études
et de recherche
pour la promotion de la santé, p.27
* 6 Rapport annuel du centre
de santé UHAKI, 2013
* 7 BALAGA AMINA,
Automatisation du système de gestion des patients : cas des
handicapés physiques du centre
HERI KWETU de Bukavu,
TFC, ISP-BUKAVU, Inédit, 2007-2008, p.10
* 8 MUKAMBA V, Cours de
méthode d'analyse informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu,
2013-2014
* 9 Idem
* 10 MUKAMBA V, Cours de
méthode d'analyse informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu,
2013-2014
* 11 MUKAMBA V, Cours de
méthode d'analyse informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu,
2013-2014
* 12
http://www.commentçamarche.net/contents/merise/mct.php
* 13 MUKAMBA V, Cours de
méthode d'analyse informatique, Inédit, G2 IG, ISP/Bukavu,
2013-2014
* 14Philipe DOSH,
Introduction à la conception Objet, -http://www.univ-nancyz.fr
* 15Dominique Maniez,
VBA Visual Basic pour Applications pour Word, Excel, PowerPoint, Access et
Outlook, Dunod, Paris, 2007
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