0. INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION
Alors que le monde n'a jamais été aussi riche et
prospère, plus d'un milliard des personnes souffrent de l'extrême
pauvreté. C'est pourquoi, partout dans le monde, les humains sont
à la recherche de la survie d'une manière ou d'une autre,
l'activité économique reste toujours depuis jadis la seule
préoccupation que les hommes trouvent mieux pour lutter contre la
misère, en passant par l'emprunt des petites sommes d'argent
appelées communément microcrédits en vue d'exercer les
activités économiques.
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Nous ne sommes pas le seul à aborder la question des
microcrédits, car plusieurs personnes notamment les étudiants,
les professeurs, les auteurs et autres chercheurs l'ont déjà
abordé. Nous citons à titre d'exemple :
v Rabbie DARAICHE (2007) qui s'est intéressé
à l'impact des microcrédits sur l'activité
économique octroyés par les IMF cas particulier de l'AL AMANA, Il
a déterminé le profil des bénéficiaires des
microcrédits, l'usage des prêts mais également l'impact du
microcrédit ou du prêt au niveau du fond ou sur le plan familial.
Selon l'auteur, la plupart des prêts des
bénéficiaires sont les femmes, il a montré aussi que les
femmes utilisent ces prêts de façon équilibrée sauf
qu'elles se heurtent à des nombreuses difficultés. Certains
bénéficiaires ont vu augmenter leur revenu à
l'intérieur du foyer, cela reflète une bonne gestion de leurs
affaires.
v IRAGI RUGAMBWA (2007) s'est basé sur le bien
être socio-économique des ménages à travers les
microcrédits. Il s'est posé la question de savoir si la politique
des microcrédits en faveur des ménages a un impact sur la
réduction de la pauvreté, l'auteur a conclu que les
microcrédits ont un effet significatif dans la réduction de la
pauvreté.
Selon cet auteur, la faiblesse du capital, les
modalités du remboursement (le temps de remboursement) mais aussi autres
facteurs spécifiques aux bénéficiaires sont les grandes
contraintes auxquelles ils font face. Il propose comme piste de solution, la
mise sur pied d'une banque sociale de développement pour des
bénéficiaires.
v KALINDE MAKETA (2008), confirme que les microcrédits
accordés par le Bureau diocésain de développement aux
femmes maraîchères de Kisangani ont produit des effets plus
rentables pour leurs bénéficiaires qui arrivent maintenant
à scolariser leurs enfants, à soigner leurs familles, à se
nourrir, bref à survivre.
v BALONDA Patience (2005), estime que le secteur de micro
finance congolais mérite qu'on lui accorde une attention plus
particulière en raison de son potentiel de développement. Il
constate que le marché financier congolais est encore insuffisant par
rapport aux besoins exprimés, alors que le site financier de Njili
CECOMAF, où il a mené ses études. Un optimum
généralement négatif sur les micros finances. La petitesse
de crédit octroyé (100$ en moyenne) et le délai de
remboursement jugé trop courts sont les 2 raisons évoquées
pour justifier ce manque de satisfaction.
v KUVITUANGA Djibril (2007) aborde le problème des
microcrédits sur la lutte contre la pauvreté en RD Congo, montre
que les IMF constituent une solution durable pour le développement du
pays et un outil dans la mesure où elles permettent de la
création des petites et moyennes entreprises (PME) qui contribueraient
à réduire la misère dans les communautés.
v PITT et KHANDKER (1994), se sont basés sur l'impact
des banques et IMF sur le bien-être économique des populations.
C'est ainsi qu'ils ont analysé l'impact de la Banque
« GRAMEEN » et « BANGLADESH RURAL ADVANCEMENT
COMITEE » et ont constaté que la participation à des
programmes des crédits avait des effets positifs et significatifs sur la
scolarisation, les avoirs des ménages, la consommation et l'état
nutritionnel des enfants.
v JOUJOU MENIKO NDIBO (2008) , s'est basé sur le
rapport entre les IMF et les PME, les IMF n'ont pas permis la croissance des
PME par une augmentation du capital à base des microcrédits
octroyés, mais au contraire les microcrédits ont une allure
croissante tandis que le remboursement ont baissé pendant la même
période, signe que l'obtention de crédit n'a pas favorisé
l'accroissement du capital , encore moins le pouvoir d'investissement de leurs
bénéficiaires.
v Muhammed YUNUS (1997), montre que certains acteurs du
microcrédit dénoncent une activité qui constituerait pour
les ONGs à utiliser les microcrédits comme source de
financement.
Il a montre que certains pensent que le microcrédit est
plutôt un moyen d'épargne et d'assurance et pas une source
d'investissement. Il montre que grâce aux microcrédits on peut
organiser des activités génératrices des revenus (AGR) et
diminuer l'effectif des quémandeurs d'emploi.
Il prouve que le microcrédit est un secours aux
ménages les plus modestes, pour n'est pas dire les plus pauvres.
v CLAUDINE BAGALWA (2008), montre que les milieux urbains
et ruraux de la RDC traversent une crise de plus en plus
généralisée. Elle constate que les hommes ne participent
plus aux activités économiques de survie à cause de
l'insécurité économique et politique.
Le non fonctionnement du système bancaire, les
structures économiques formelles ne favorisent pas le bien être de
la population. La monnaie est gardée par une poignée de gens et
non déposée dans les institutions financières. La
situation de la femme reste toujours préoccupante dans ce sens qu'elle
est surchargée par des lourds et multiples travaux de ménages.
Pour notre part, ce travail se démarque de tous les
autres travaux par le fait qu'il vient contribuer à
l'amélioration des conditions de vie de la population de Bashali Kaembe
par le processus d'octroi des microcrédits
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