I.1.4.2. La santé
a. La médecine
moderne
Le Groupement Bashali Kaembe est doté de
09 centres de santé, de 08 postes de santé repartis dans
presque toutes les localités. Seulement, dans certains coins de
ce Groupement, les patients effectuent un long trajet pour
accéder aux soins médicaux.
Tableau VII: Les structures
sanitaires du Groupement Bashali Kaembe
No
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LOCALITE
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CENTRE DE SANTE
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POSTE DE SANTE
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01
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Busihe/Kalonge
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· Kalonge
· Muheto
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· Busihe
· Miseo/Kitambi
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02
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Nyamitaba
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· Kabalekasha
· Nyakariba
· Kanyatsi
· Nyamitaba
· Kilolirwe
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· Rukwi
· Rushinga
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03
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Burungu
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· Burungu
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· Kibugu
· Rwashoga
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04
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Mutobo
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· Kahanga
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· Rushuli
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05
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Tunda/Lubare
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· Mpanamo
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06
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Musongati
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· Kausa
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07
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Mutobo
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· Kahanga
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· Rushuli
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Source : Nos recherches
sur le terrain, Février 2014
Comme dit ci-haut, les présents centres et postes
de santé sont repartis dans les localités constituant
le Groupement BashaliKaembe. Ces derniers sont supervisés par trois
bureaux des zones de santé, notamment : BCZS de Kirotche,
BCZS de Masisi et BCZS de Mweso.
Malgré la supervision, il est à noter que
ces structures sanitaires souffrent de l'insuffisance et parfois
carence d'équipement sanitaire. Quelques matériels d'ordre
médical y sont rares ; cependant, elles nécessitent un
appui. Cet état de chose est dû aux pillages et
à l'insécurité perpétuelle que connait cette
contrée. Par ailleurs, nous constatons aussi l'existence d'un
centre nutritionnel installé dans CSR de Nyakariba ; il a
été initié et supervisé par Save the Children
en collaboration avec le BCZ/ Masisi. Ce centre réglemente une
Unité Thérapeutique Nutritionnelle Ambulatoire (UNTA) et
l'Unité Nutritionnelle de Supplémentassions (UNS) en sigle.
b. La médecine
traditionnelle
A côté des institutions sanitaires,
la médecine traditionnelle s'est taillée une part
importante dans le système de soins à apporter aux malades
dans le Groupement Bashali Kaembe. Cette science soit acquise par
hérédité, soit par expérience ou même par
étude personnelle est surtout une pratique naturelle. Les
guérisseurs utilisent des herbes sous forme directe en vertu de
leurs effets naturels et de leurs compositions chimiques. Cette
pratique est normalement bonne. Elle devient mauvaise lorsqu'on y
introduit des déviations ; c'est à ce moment-là
que le charlatanisme, la magie, l'usage de faux remèdes s'observe
dans cette pratique. C'est à ce moment-là que le
pratiquant sera appelé féticheur ou devin et non
guérisseur.
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