EPIGRAPHE
« Si nous ne voulons que l'Afrique centrale soit
le dernier wagon du train de l'émergence, abandonnons nos
égoïsmes et nos nationalismes au profit d'une politique
volontariste d'intégration, au profit de nos populations. Créons
un véritable espace politico-économique
intégré. »
IDRISS DEBY
IDRISS DEBY
DEDICACE
L'honnêteté socio-spirituelle nous oblige de nous
acquitter du devoir spirituel de bien reconnaitre la primauté en tout
et dans tout du Père Tout Puissant, Dieu des Apôtres qui nous a
créé à son image, et pour ce il nous a doté
d'intelligence et de sagesse d'être à la hauteur de l'essence
créatrice, et ainsi devenir des créateurs scientifiques. A lui
gloire, humilité, louange et obéissance.
C travail étant une production d'inspiration
scientifique et sociale nous oblige de le dédier à tous les
scientifiques africains et tout le peuple africain dont la seule vision reste
la conviction d'appartenir et d'édifier l'unité africaine.
AVANT-PROPOS
Le processus d'intégration régionale
lancé depuis les heures du réveil africain semble jusqu'à
ce jour être un cauchemar. La réalisation d'une intégration
économique présente plus d'avantages que d'inconvénients
pour le groupe intégré dans son sens original. Mais la
réalité africaine nous témoigne un coup raté de
l'intégration, cela suite aux obstacles qui sont d'ordre politique,
économique, idéologique et socioculturel.
De ces obstacles les plus majeurs sont couverts par le
nationalisme et le souverainisme africains qui bloquent l'intégration de
l'Afrique dans l'économie mondiale. Cet état de chose semble
trouver une majeure part de réponse dans les mutations récentes
connues par le continent en matière d'instruction de son élite
qui est aujourd'hui quantitative et qualitative, mais aussi des implications de
nouvelles technologies de l'information et de la communication, bien qu'en
phase de démarrage. L'éveil scientifique et la prise de
conscience restent les seules caractéristiques qui doivent marquer les
africains partout où le débat sur l'Afrique est engagé.
C'est dans cette perspective que nous avons, à la fin
de nos études universitaires, souhaité nous marquer aussi dans
cette logique en confirmant notre part de responsabilité dans la
réalisation du recours à l'africanisme.
Cependant, ce travail est le fruit des connaissances que nous
avons accumulées dans notre cursus universitaire à
l'Université Officielle de Mbujimayi, et cela grâce aux
enseignements méthodologiques et objectifs y reçus à
travers le concours des professeurs, des Chefs de Travaux et des Assistants que
cet alma mater a mis au service de la communauté scientifique. Ce qui
nous pousse d'être très reconnaissants envers toutes les
autorités académiques et enseignantes de cette institution
publique d'intérêt commun.
L'encadrement et l'orientation de nos idées qui au
départ ont été ramassées en vogue ont
bénéficié de l'approbation savante du Professeur Ordinaire
Godefroid KABENGELE DIBWE qui malgré ses infinies occupations a
accepté la direction de ce mémoire. Ce geste plein d'enthousiasme
et de constructivisme lui vaut estime, mérite, dévouement,
considération et gratitude de notre part.
Le sacrifice scientifique plein d'amour du Chef de Travaux Guy
Lebel NTAMBUE nous a été très propice pour parvenir
à la réalisation de cette oeuvre scientifique car il a
été à tout moment disposé à nous critiquer,
nous orienter et nous perfectionner dans l'analyse des phénomènes
socio-scientifiques afin que nous devenions aussi partisans de l'école
des meilleurs et des savants.
Nous élevons à cette occasion la force vitale de
ce que nous somme en ce jour, Christine KABINDA, ma très chère
mère, et Beatrice ILUNGA, ma très chère et aimable
marâtre pour nous avoir soutenu malgré les hauts et les bas,
depuis notre premier jour sur cette terre jusqu'en ce jour historique de notre
vie. Avec toute mon affection, que vos souffrances endurées puissent
trouver à travers ce travail une récompense continue.
A vous cher Oncle maternel Lebon KABUE nous présentons
nos sincères remerciements pleins de reconnaissance pour votre soutien
tant spirituel, moral que matériel qui a été pour nos
études une grande contribution. Une reconnaissance toute
particulière et singulière est unilatéralement
orientée vers l'Honorable Prosper BUKASA NGOYI pour son soutien combien
propice à notre édification scientifique depuis des moments.
Nous tenons à encourager la bravoure et la compassion
de nos plus proches, ceux qui ont été avec nous dans tous les
moments difficiles de notre vie dont Moïse MULOMBA, Alphonse TSHIBANGU,
Jacques BONDO, Augustin ILUNGA, John TSHIBANDA, Steve SABUE, Emmanuel SULU,
Sylvie KABONGO, Tantine MUSAU, René BUKASA, Lyly NZEBA, Alice NTUMBA,
Johnny MPOYI, Beatrice KANYEBA, Elysée NTUMBA, Dédé
BUKASA, Eric BUHANGU.
Que nos camarades et connaissances scientifiques dont Isabelle
MBUYI, Joseph NYANDUE, Rachel NDJIBU, Patrick Bishop KATAYI, et ceux dont les
noms ne sont pas cités dans ce travail trouvent une reconnaissance et
une gratitude toute particulières dans ces lignes.
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