III.1.3. Le niveau
conceptuel
Pour simplifier l'abord de ce niveau, il est possible de le
résumer à l'obtention d'un Modèle Conceptuel de
Donnée (ou MCD), schéma représentant la structure du
système d'information du point de vue des données, c'est
-à-dire les dépendances ou relations entre les différentes
données du système d'information.
En théorie, à cette étape est
également constitué le Modèle conceptuel des Traitements
(ou MCT), schéma représentant les traitements, en réponse
aux événements à traiter (par exemple la commande d'un
client dans une base de données de commande et de facturation). Pour
notre application nous nous intéresserons uniquement au
développement du MCD.
Le MCD repose sur les notions d'entité et de
relation :
L'entité : l'entité est
définie comme un objet de gestion considéré
d'intérêt pour représenter l'activité à
modéliser (ex : entité « pays »),
chaque entité est porteuse d'une ou plusieurs propriétés
simples, dites « atomiques » (ex : code, nom,
capitale, population, superficie) dont l'une, unique et discriminante, est
désignée comme identifiant (ex : code).
L'entité se décline en occurrences
(ex :(RDC, République Démocratique du Congo, Kinshasa, 64
millions hab., 2 345 409 Km2). Par conséquent, le
MCD impose que toutes les propriétés d'une entité doivent
être renseignées (pas de propriété
« facultative »).
Le MCD doit, de préférence, ne contenir que le
coeur des informations strictement nécessaires pour réaliser les
traitements conceptuels : les informations calculées (ex :
montant TTC d'une facture ou déductibles (ex : densité
démographique (population/superficie) ne doivent pas y figurer).
La relation : la relation est un lien sémantique
entre une ou plusieurs entités. Elle peut être réflexive,
de préférence binaire (ex : une usine « est
implantée » dans un pays), parfois ternaire, voire de
dimension supérieure. Elle peut également être porteuse
d'une ou plusieurs propriétés (ex : « date
d'implantation » d'une usine dans un pays)
Cette description sémantique est enrichie par la
notion de cardinalité. Celle-ci indique le nombre minimum (0 ou 1) et
maximum (1 ou n) de fois ou une occurrence quelconque d'une entité peut
participer à une relation (ex : une usine est implantée dans
un (cardinal min.) et un seul (cardinal max.) pays ; et
réciproquement un pays peut faire l'objet soit d'aucune (cardinal min.)
implantation d'usine soit de plusieurs (cardinal max.).
|