EPIGRAPHE
UN TRAVAIL BIEN FAIT SI HUMBLE SOIT-IL EST
NOBLE
ANONYME
DEDICACE
A Dieu Le Tout Miséricordieux, ton
amour, ta miséricorde et Tes grâces à mon égard
m'ont fortifié dans la persévérance et l'ardeur au
travail.
A celui qui m'a indiqué la bonne voie en me rappelant que
la volonté fait toujours les grands hommes... A mon Père
Moïse MANDE LENGE KITENGE. A celle qui a attendu avec
patience les fruits de sa bonne éducation... A ma Mère
Thalie KAT TSHIBANG.
Je dédie ce travail.
Moïse LENGE KITENGE
AVANT-PROPOS
Après une longue période d'endurance, nous
tenons à exprimer à travers les quelques lignes nos profonds
sentiments de reconnaissance aux uns et aux autres pour leur soutien tant moral
que matériel pour notre obtention du titre de gradué en sciences
informatiques.
Nous tenons sincèrement à remercier de tout
coeur notre directeur, l'assistant Vicky LUKUSA qui, malgré ses
multiples occupations, a accepté de diriger ce travail.
Nous témoignons notre gratitude à
l'administration et au corps professoral et académique de
l'université protestante de Lubumbashi.
A mes frères et soeurs : Roddie MANDE, Carine
MANDE, Daniella MANDE, Huguette MANDE, Thalie MANDE, Célestine MANDE,
LENGE MANDE, Gaby MANDE, Thalie KAT, Erick KAYEMBE, Daniel KADIATA, nous disons
merci.
A mes neveux et nièces : Jonathan MUTOMBO,
Moïse MANDE, Châtie KUTEKEMENA, Thalie KAT, Deborah BUPANKISHI, nous
témoignons notre gratitude.
A tous mes compagnons de lutte vous qui de loin ou de
près, nous aviez si bien soutenu pendant la période de notre
formation, il nous sera difficile de passer sous silence vos noms: Francis
KABUYA, Lebon TSHIMANGA, LONGWA DALI, Saddam MUKABE, Gaston NSHIMBA, Nelson
LONGWA, BARACKA BASHIMBE, Erick BIDWAYA, Sylvain KABEMBA, Derrick KILUKA, Bob
YABAKULA, Olivier NKULU, Prince MUTOMBO, Grace KAVIRA, Flavie NZEBA, KISS
KISENGA, Vieux John et Henry NDALA.
Moïse LENGE KITENGE
INTRODUCTION GENERALE
L'informatique étant un élément essentiel
pour la survie de presque toute organisation en ce 21ème
siècle, son but principal dans une organisation est la réduction
possible ou la facilitation du temps d'exécution d'une ou de
différentes tâches au sein de cette organisation ou
entreprise.
En effet, pour ce faire, cela demande d'associer les efforts
de l'homme à ceux de la machine.
Ainsi les avantages qu'amène l'informatique dans une
entreprise ont poussé AFRIMA de se doter d'un système
informatique pour la gestion des équipements (Pièces de
rechange).
C'est ainsi que nous avons pensé qu'il sera
impérieux de développer ou de mettre en place une application de
gestion desdites pièces au sein de cet Etablissement et ce, dans le
cadre de notre travail de fin de cycle en sciences informatiques qui est
intitulé : « Analyse et conception d'une
application informatique de gestion des équipements
», avec comme cas particulier AFRIMA.
1. Choix et intérêt
du sujet
Cette étude a été choisie par rapport
à notre désire de contribuer à la gestion des
équipements par des moyens automatisés a l'issue de notre premier
cycle de formation en informatique. Elle permettra au gestionnaire du magasin
de connaître rapidement la quantité des équipements
stockés.
En détail l'application que nous mettrons en place sera
capable de générer une liste de tous les équipements que
contient le magasin.
2. Problématique
La problématique est l'art d'élaborer et de
poser clairement le problème et aussi de répondre en suivant
leur transformation dans la réflexion scientifique1(*).
Selon KANT, la problématique est une proposition
exprimant une possibilité à résoudre, soit sur un
résultat inconnu à travers et à partir des certaines
données, soit sur la détermination de la méthode à
suivre pour obtenir un résultat supposé connu.2(*)
Étant donné que le nombre des équipements
ne cesse d'accroître au jour le jour par le fait que l'entreprise AFRIMA
est devenue inondée des véhicules de toutes marques, il
s'avère un peu plus complexe de bien gérer les équipements
d'autant plus que tout se fait manuellement.
De ce fait beaucoup de risques sont à
signaler :
· Perte des documents d'enregistrement ;
· La lenteur dans la recherche d'un document ;
· La lenteur dans l'établissement du
document ;
· Le contrôle des équipements
difficiles ;
Pour ne citer que ceux-ci...
Par conséquent nous nous sommes posé quelques
questions à ce sujet :
Ø Comment peut-on garantir la sécurité
des documents d'enregistrement des équipements ?
Ø Que faudra-t-il faire pour rendre rapide la recherche
d'un document ?
Ø Comment rendre rapide l'établissement d'un
document ?
3. Hypothèse
L'hypothèse est définie par Ronger comme
« la proposition des réponses aux questions que l'on se pose
à propos de l'objet de la recherche formulée en termes tels que
l'observation et l'analyse puisse fournir une réponse ».
De notre côté nous définissons
l'hypothèse du travail comme étant une idée directrice,
une tentative d'explication des faits formulés au début de la
recherche destinée à guider l'investigation et à
être abandonnée ou maintenue d'après les résultats
de l'observation.
Comme hypothèse ou solution aux questions que nous nous
sommes posés ci -haut nous disons que la création d'une base
de données couplée avec une application pourra conserver et
restituer les données de l'AFRIMA en temps voulu.
L'application fera en sorte qu'il n'y ait presque plus
d'erreurs d'enregistrement et de minimiser le temps de recherche des
documents.
4. Méthodes et techniques
utilisées
a. Méthodes
Une méthode, c'est l'ensemble de règles pour
conduire raisonnablement, logiquement nos pensées. En d'autres mots,
c'est la voie à suivre pour atteindre le but qu'on s'est fixé.
M.GRAWITZ et R.PINTO, définissent la méthode
comme un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités3(*).
Dans ce travail de recherche, nous avons adopté Merise
comme démarche d'analyse et des projets informatiques afin d'atteindre,
de démontrer ou d'approuver différentes étapes du
travail.
La force de la méthode Merise est de structurer les
besoins des décideurs de façon simple et compréhensibles.
Merise améliore la communication entre les différents acteurs du
processus de développement. Cette méthode, grâce à
ses modèles, encadre le projet et de ce fait protège les
intervenants d'un possible développement hors sujet.
Suivre ce cheminement intellectuel peut aussi aider
l'entreprise à mieux se connaître, mieux se comprendre et ainsi
mieux communiquer.
Le projet Merise s'articule autour d'un schéma
directeur qui détermine et planifie le projet et ses enchainements.
b. Techniques
Les techniques des recherches sont considérées
comme des moyens ou outil mis à la disposition des méthodes pour
faciliter la recherche.
Les techniques suivantes se sont montrées utiles et
avantageuses dans la collecte des informations :
v Observation
Nous avons pris du temps à nous tenir debout comme un
client en train d'observer comment les informations sont
échangées en vue de réaliser notre travail.
v Questionnaire
Dans le but d'obtenir des données plus sures et plus
exactes, nous avons élaboré un questionnaire et avons remis
à l'enquêté (gestionnaire du magasin).
5. Délimitation du
sujet
Dans l'espace nous nous sommes engagés de nous limiter
juste à informatiser AFRIMA dans la gestion des équipements.
Cette entreprise est située à Lubumbashi au no 22 de
l'avenue des savonniers dans la ville de Lubumbashi, commune de Kampemba au
quartier Bel-Air.
Dans le temps, nous avons pris en compte les procédures
et fonctionnement à partir du mois de janvier 2014 et signalons que
notre application que nous mettrons en place sera toujours d'actualité
tant que ces procédures resteront inchangées.
6. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion
générale, notre travail est structuré ou subdivisé
en deux grandes parties :
o Première partie : APPROCHE THEORIQUE
· Chapitre 1 : GENERALITES
· Chapitre 2 : PRESENTATION DU CHAMP D'ETUDE
ET ANALYSEDE L'EXISTANT
o Deuxième partie : APPROCHE PRATIQUE
· Chapitre 3 : Conception de la base de
données
· Chapitre 4 :
Implémentation.
PREMIERE PARTIE :
APPROCHE THEORIQUE
Chapitre I :
GENERALITES
I.1. Cadre conceptuel
Entité Relation4(*)
· ENTITE : l'entité est l'objet réel
ou abstrait que l'on veut décrire à l'aide d'un ensemble de
propriétés. Notons aussi que l'entité doit aussi
répondre à un besoin de gestion.
· PROPRIETE : C'est le plus petit
élément d'information, c'est-à-dire une information
atomique non décomposable et qui correspond à un besoin de
gestion.
· IDENTIFIANT D'UNE ENTITE : C'est le plus petit
sous-ensemble des propriétés qui identifie de façon unique
une occurrence de l'entité.
· OCCURRENCE DE l'ENTITE : C'est l'ensemble des
occurrences de propriétés qui définissent l'entité,
une réaction de l'entité.
· RELATION : Est un lien sémantique entre ou
encore, un ensemble des identifiants des entités qui sont reliées
par l'association.
Traitement5(*)
· EVENEMENT : C'est un fait dont l'apparition va
déclencher une réaction au sein de l'organisation ou dans un
domaine l'occurrence (la réalisation) de l'événement
entraîne le déroulement d'activités ou
d'opérations.
· OPERATION : C'est l'ensemble d'action
déclenchée pour réagir à un événement
ou à plusieurs événements.
· RESULTAT : C'est un produit par l'exécution
d'une opération, le résultat est produit à la fin de
l'exécution d'une opération.
· PROCESSUS : c'est un enchaînement
d'opérations relatives à un même domaine
d'activité.
· SYNCHRONISATION : exprime sous forme d'une
proposition logique le fait que l'opération peut être
déclenchée ou non. Elle est exprimée par une expression
booléenne (logique) liant les événements
déclenchant l'opération.
· REGLE D'EMISSION DES RESULTATS : C'est une forme
d'expression logique qui définit la condition à laquelle est
soumise l'émission de plusieurs résultats par une
opération.
I.2. Cadre théorique6(*)
Dans cette partie, nous allons présenter la
méthode de conduite du projet utilisée : MERISE.
I.2.1. Historique de la
méthode MERISE
MERISE est un acronyme signifiant méthode
d'étude et de réalisation informatique par les sous-ensembles ou
pour les systèmes d'entreprise. La méthode MERISE a comme
objectif d'aider de guide les SSII (Société de Services et
d'ingénierie Informatique), dans leurs phases d'analyses, de conception
et de développement de l'applicatif.
Nous devons la création de l'étude et de la mise
en place de cette méthode à une équipe de chercheurs et
d'ingénieurs Aixois (Jean-Louis le Moigne, Hubert Tardieu, Dominique
Nancy, Henry Heckenroth, Daniel Pasco, Bernard Espinasse) qui en
posèrent les bases dans le milieu des années 1970.
Le ministère de l'industrie vit en cette méthode
un excellent moyen pour standardiser les rapports existant entre les
administrations et leurs sous-traitants.
C'est pourquoi il finance quelque temps les recherches sur la
méthode MERISE.
Le challenge était de pouvoir proposer des outils ou
des méthodologies permettant aux donneurs d'ordres et aux
développeurs de se comprendre et ainsi de mieux appréhender
chacun de leur côté avec leur propre culture professionnelle,
l'ensemble du système d'information.
La méthode MERISE présente comme avantage
indéniable de permettre une définition claire et précise
de l'ensemble du système d'information et d'en définir
correctement le périmètre.
Cette méthode est actuellement enseignée aux
étudiants se dirigeant vers des études informatiques, mais aussi
aux étudiants voulant suivre des études comptables.
Nous retrouvons là le besoin qui avait poussé le
ministre de l'industrie à investir dans cette méthode.
En effet, dans les petites et moyennes entreprises qui n'ont
souvent pas de service informatique c'est le comptable qui est l'interlocuteur
privilégié entre l'entreprise et le prestataire des services
d'information. Dominique Nancy et Henry Heckenroth rejoignirent Bernard Cohen,
créateur de la société CECIMA distributrice du logiciel
Win design qui permet de concevoir les différentes phases d'un projet
piloté par la méthode MERISE qui est caractérisée
par :
· Une approche systématique en ayant une vue de
l'entreprise en terme de système.
Un système est défini selon Larousse
comme une combinaison des parties qui se coordonnent pour concourir
à un résultat, de manière à former un ensemble.
Dans le cadre de ce travail, nous retenons qu'un
système est un élément fini dont le
périmètre est une frontière qui le sépare de son
environnement (n), il interagit avec son environnement grâce à des
flux d'informations entrantes, qu'il va traiter et restituer à
l'environnement sous forme de flux d'informations sortantes.
Le système va générer des informations
qui rendent compte de son comportement à la fois au sein de
l'environnement, mais aussi pour son propre compte. Un système
communique.
Un système a besoin, pour prendre des décisions,
de stocker et de traiter des informations.
I.2.2. La représentation
schématique des systèmes de l'entreprise
Si nous reprenons l'analogie anatomique, et si nous comparons
l'entreprise à un corps humain, nous pouvons réduire l'entreprise
à un cerveau qui pilote, nos muscles qui opère et des nerfs qui
font transiter l'information. Voici le schéma ci-dessous qui simplifie
le système d'information.
Système de Pilotage
Système d'information
Système Opérant
Information
Mémorisée
Information à mémoriser
Information
Mémorisée
Information à mémoriser
Flux de données sortant
Flux de données entrant
On a :
· Le système de pilotage qui définit les
missions et les objets des travaux
· Le système d'information qui est l'ensemble des
ressources humaines, techniques et financières qui fournissent et
distribuent l'information de l'organisation.
· Le système opérant qui est l'ensemble de
moyens humains, matériels du système de pilotage.
· Une séparation de données et de
traitement. Dans cette étape nous avons les données et les
différents types d'informations. Une approche systémique en ayant
une vue de l'entreprise en terme de système.
· Les données (ou information), est
l'émission ou la réception de signaux oraux ou écrits,
sonores, visuels ou multimédias dont le but est de déclencher les
processus alimentant l'échange, base naturelle et indispensable de
l'animation de l'organisation.
1) Les différents types d'informations
Les informations élémentaires sont des
informations dont les valeurs ne peuvent pas être inventées, elles
ne sont pas déductibles d'autres informations.
Par exemple, un nom de client ou sa raison sociale ne peuvent
pas être inventée.
Une quantité commandée ne peut pas non plus
être inventée.
Une information doit être atomique, c'est-à-dire
non décomposable.
Les informations calculées sont déductibles des
informations élémentaires.
2) Les traitements
Ils sont collectés comme les informations via un
processus d'interview et d'étude des documents. Ils peuvent être
de deux sortes, automatiques et manuelles.
Ils sont déclenchés par l'arrivée
d'événements.
La gestion des traitements sert identifier les
fonctionnalités selon une approche qui va du général au
particulier et qui définit leur découpage et leur
enchainement.
Une approche par niveaux
Nous avons trois niveaux :
a) Niveau conceptuel
Le niveau conceptuel consiste à concevoir le
système d'information en faisant abstraction de toutes les contraintes
techniques ou organisationnelles et cela tant au niveau de données que
de traitement. Le formalisme MERISE employé sera : le modèle
conceptuel de données et le modèle conceptuel logique de
traitements.
b) Niveau organisationnel
Il a comme mission d'intégrer dans l'analyse de
critères liés à l'organisation étudiée le
formalisme sera : le modèle logique de données, le
modèle logique de traitements.
c) Niveau physique
Ce niveau permet de définir l'organisation
réelle (physique) de données. Le formalisme : le
modèle physique de données, le modèle opérationnel
et physique de traitement.
Tableau récapitulatif
Niveaux
|
Données
|
Traitements
|
Conceptuel
|
Modèle conceptuel de données
|
Modèle conceptuel des traitements
|
Organisationnel
|
Modèle organisationnel de données
|
Modèle organisationnel des traitements
|
Logique
|
Modèle logique des données
|
Modèle logique de traitement
|
Physique
|
Modèle physique de données
|
Modèle opérationnel et physique des traitements
|
I.2.3. Les apports de
merise
La force de la méthode MERISE est de structurer les
besoins des décideurs de façon simple et compréhensible.
MERISE améliore la communication entre les différents acteurs du
processus de développement. Cette méthode, grâce à
ses modèles, encadre le projet d'étude, ce fait protège
les intervenants d'un possible développement hors sujet.
CHAPITRE II :
PRESENTATION DU CHAMP D'ETUDE ET ANALYSE DE L'EXISTANT
II.1. Présentation de
l'AFRIMA
II.1.1. Présentation
Géographique
L'AFRIMA est située à Lubumbashi au no
22 de l'avenue des savonniers dans la ville de Lubumbashi et dans la
commune de Kampemba au quartier Bel-Air.
II.1.2. Historique
II.1.2.1. Historique du
groupe
Depuis plus de 125 ans, la Compagnie Française de
l'Afrique Occidentale, CFAO en sigle, conjugue avec succès l'audace du
précurseur et la perspicacité de l'expert de terrain.
Le Groupe a su traverser toutes les crises internationales et
afficher une constante capacité à se réinventer,
s'appuyant sur ses facultés d'adaptation et d'anticipation.
En 1887, les Établissements Verminck,
créés à Marseille en 1845, prennent le nom de CFAO.
Le Groupe faisait alors le commerce de produits alimentaires
et de consommation courante tels que les arachides, le cacao, le savon, les
huiles, le caoutchouc, le café ou encore le cuir, le tabac et l'alcool.
Dès cette époque, le Groupe rompt avec la tradition du simple
commerce de produits de base et importe sur le continent africain une vision
moderne de la distribution de produits manufacturés. Devenu le premier
fournisseur de l'Afrique occidentale, il contribue à son
développement et s'étend progressivement en Afrique
équatoriale puis dans les Collectivités et Territoires
d'Outre-mer.
En 1913, le groupe démarre son activité de
distribution automobile en Afrique. Au cours des trois décennies qui
suivent, CFAO se diversifie dans la production industrielle.
Entre 1950 et 1980, le Groupe a significativement
développé son activité de distribution automobile mais
s'est aussi diversifié parallèlement dans d'autres domaines,
comme la distribution de produits en plastique ou encore l'exploitation de
supermarchés en Afrique et en France. Au milieu des années 1970,
le Groupe est devenu un acteur multinational présent sur 3 continents
(Afrique, Europe et Etats-Unis) avec un portefeuille diversifié
d'activités et son chiffre d'affaires avoisine alors les 4 milliards de
francs (soit environ 610 millions d'euros).
L'année 1990 est marquée par la prise de
contrôle par offre publique du Groupe par Pinault SA (devenue
ultérieurement Pinault Printemps Redoute puis PPR), à la suite de
laquelle le Groupe devient une branche de Pinault SA centrée sur les
activités africaines. Le Groupe entame alors une réorganisation
de ses activités dans un contexte économique difficile.
En 1994, le Groupe a surmonté la crise du franc CFA
(dévalué de 50 % par rapport au franc en janvier), qui
déstabilisa profondément les économies de l'ensemble de la
région et entraîna des difficultés sérieuses pour de
nombreux acteurs. Le Groupe entreprend par la suite de se renforcer dans ses
métiers et ses zones d'activité clés. Ainsi, en 1996, CFAO
rachète SCOA, un de ses concurrents historiques, dont la filiale de
distribution pharmaceutique, Eurapharma, sera intégrée avec
succès au sein du Groupe.
Depuis 2000, le Groupe a accéléré son
expansion géographique : il s'est implanté dans 15 nouveaux
pays, dont le Maghreb, région à fort potentiel de croissance.
Depuis le 3 décembre 2009 a eu lieu l'introduction
à la Bourse de Paris du titre CFAO après une période
d'absence des marchés financiers de près de 20 ans.
L'année 2012 voit la prise de
contrôle par offre publique du Groupe par Toyota Tsusho Corporation.
Depuis la création du Groupe en 1887, son logo a connu
de multiples évolutions.
Le logo CFAO reflète le parcours d'un groupe audacieux
qui s'est hissé aux premiers rangs de la distribution
spécialisée en Afrique.
2010
CFAO se dote d'un nouveau logo. La nouvelle identité
corporate de CFAO devient marque ombrelle pour l'ensemble des divisions du
Groupe et permet de marquer l'arrimage et l'appartenance des différentes
divisions à un groupe unique. Le gris et le bleu lui confèrent
une grande sobriété à l'ensemble et permettent aux
différents métiers de se doter d'une communication corporate plus
cohérente. Les nouvelles couleurs et la signature « valeur
d'expérience, valeur d'avenir » témoignent de la
volonté du Groupe d'ouvrir une nouvelle page de son histoire
tournée vers l'avenir.
2003
Le Groupe souhaite franchir un pas supplémentaire dans
l'affirmation de la force de sa marque, afin de valoriser son leadership, son
expertise, l'étendue unique de son réseau, et, plus
généralement, son dynamisme commercial au service de ses clients.
Redessiné, le logo gagne en visibilité sur le terrain.
1996
Sur l'initiative de François Henri Pinault, alors PDG
de CFAO, le Groupe se dote d'une nouvelle charte graphique : un nouveau
logo et un système identitaire appliqué aux filiales et à
ses départements. Symbole d'une identité commune, elle a pour
objectif de clarifier l'organisation par métier et de professionnaliser
l'image du Groupe et de ses filiales.
1925
La C.F.A.O. adopte cette enseigne commerciale bleu, blanc,
rouge et jaune traitée dans le style du logo de la SNCF de
l'époque.
1913
Le 20 novembre, l'enseigne F.A.O. est déposée
par F. Bohn. Elle est utilisée pour la distribution de la
majorité des articles vendus en exclusivité par C.F.A.O. Elle
complète les enseignes précédentes.
1887 -- 1890
F. Bohn crée la société C.F.A.O.
Très rapidement C.F.A.O. utilise ce blason, emblème de la
première marque commerciale de la multinationale. Il représente
une étoile dont chaque branche pointe vers un centre d'achat de C.F.A.O.
et en son centre le Sphinx, cher au dirigeant de C.F.A.O., Monsieur Verminck,
un passionné d'égyptologie. Par la suite, le motif central
évolue avec les produits distribués.
CFAO bénéficie sur le continent africain d'une
histoire unique.
Depuis sa création, le Groupe s'est profondément
développé et transformé.
2012
Acquisition par Toyota Tsusho Corporation
2011
Lancement de LOXEA
2010
Lancement de CFAO Équipement
2009
Introduction en bourse
2007
Installation au Vietnam
2002
Création de CFAO Technologies
2000
Installation en Afrique de l'Est et au Maghreb : Kenya,
Tanzanie et Maroc
1998
Premier contrat General Motors
1996
Acquisition d'Eurapharma
1994
Création de la Joint Venture avec Heineken
1991
Premier contrat Nissan
1990
Acquisition par Pinault SA (futur PPR)
1970
Premier contrat Toyota
1960
Premier contrat Peugeot
1952
Premier contrat avec Bic
1913
Contrat de distribution Ford
1887
Création de CFAO
Structure fonctionnelle
Pour assurer le bon fonctionnement des activités,
AFRIMA possède la structure fonctionnelle suivante :
ORGANIGRAMME DE
L'AFRIMA
Comptabilité
Relation Administrative
Commercial
Assistant chef d'Agence
Magasin
Atelier
Transite
Délégué Commercial
Assistant Commercial
Assistant Atelier
Chef d'Agence
Date : 14 Mai 2014
Source : Mme Lisette, assistante
commerciale
I : Chef d'agence : Il est l'organe
supérieur qui supervise toutes les activités de l'agence. Il
prend toutes les décisions sur les objectifs, sur le personnel, ainsi
que sur les produits.
II : Transite : Il s'occupe de la
sécurité du produit dès son embarquement jusqu'à sa
destination.
III : Commercial : Il s'occupe du
marketing des produits de l'agence.
IV : Assistant commercial : Il
s'occupe d'établir les documents des véhicules et s'assure que
le client obtienne son produit commandé.
V : Déléguer
commercial : Il cherche les acheteurs des véhicules.
VI : Atelier : il s'occupe de la
maintenance des véhicules.
VII : Magasin : il s'occupe de la
gestion de stocks des équipements ainsi que de leurs ventes.
VIII : Comptabilité : Il
s'occupe de la comptabilité de l'agence ainsi que de la paye des
agents.
NB : Tous les assistants jouent le
rôle des conseiller dans la prise des décisions des leurs
titulaires respectifs.
II.2. Analyse de l'existant
II.2.1. Documents
utilisés
Le magasin utilise les documents ci-après pour la
circulation des informations :
· La facture
· La fiche de stock
· Le bon d'entrée
1) La facture : c'est le document qui
est remis au client après achat et payement d'un ou de plusieurs
articles. Il reprend les informations suivantes :
Ø Le numéro de la facture
Ø La date
Ø Le nom du client
Ø La désignation du produit
Ø La quantité achetée
Ø Le prix unitaire
Ø Le prix total
Ø Le montant total de la facture
2) La fiche de stock : C'est un document
qui retrace l'historique des mouvements de stock d'un produit. Il comprend les
informations suivantes :
Ø Le numéro de la fiche
Ø Le code du produit
Ø La désignation du produit
Ø L'unité de stockage
Ø La date du mouvement de stock
Ø La quantité entrée
Ø La quantité sortie
Ø Le solde
3) Le bon de réquisition : C'est
un document établi par le magasinier qui décrit la liste des
produits en rupture de stock ou demandés par les clients. Il reprend les
informations ci-dessous :
Ø La date
Ø La désignation du produit
Ø La quantité souhaitée du produit
4) Le bon d'entrée : C'est un
document qui reprend les produits approvisionnés et livrés au
magasin. Il comprend les informations ci-après :
Ø Le numéro du bon
Ø La date
Ø La désignation du produit
Ø La quantité approvisionnée
Ø Le nom du livreur
Ø Le nom du récepteur
a. Inventaire des rubriques
Toutes les informations présentées sur les
différents documents peuvent être regroupées dans le
tableau suivant :
Tableau no 1. Inventaire des
rubriques
No
|
Propriétés
|
Facture
|
Fiche de stock
|
Bon de réquisition
|
Bon d'entrée
|
1.
|
Le numéro de la facture
|
X
|
|
|
|
2.
|
La date
|
X
|
|
|
|
3.
|
Le nom du client
|
X
|
|
|
|
4.
|
La désignation du produit
|
X
|
|
|
|
5.
|
La quantité achetée
|
X
|
|
|
|
6.
|
Le prix unitaire
|
X
|
|
|
|
7.
|
Le prix total
|
X
|
|
|
|
8.
|
Le montant total
|
X
|
|
|
|
9.
|
Le numéro de la fiche
|
|
X
|
|
|
10.
|
La désignation du produit
|
|
X
|
|
|
11.
|
L'unité de stockage
|
|
X
|
|
|
12.
|
La date du mouvement de stock
|
|
X
|
|
|
13.
|
La quantité entrée
|
|
X
|
|
|
14.
|
La quantité sortie
|
|
X
|
|
|
15.
|
Solde
|
|
X
|
|
|
16.
|
La date de réquisition
|
|
|
X
|
|
17.
|
La désignation du produit
|
|
|
X
|
|
18.
|
La quantité souhaitée du produit
|
|
|
X
|
|
19.
|
Le numéro du bon d'entrée
|
|
|
|
X
|
20.
|
La date du bon d'entrée
|
|
|
|
X
|
21.
|
La désignation du produit
|
|
|
|
X
|
22.
|
La quantité approvisionnée
|
|
|
|
X
|
23.
|
Le nom du livreur
|
|
|
|
X
|
24.
|
Le nom du récepteur
|
|
|
|
X
|
b. Modèle de circulation de
l'information
v Scénario de vente
Le circuit d'informations se rapportant à la vente des
articles se déroule actuellement de la manière suivante :
Le client désireux de se procurer un ou plusieurs
produits se présente dans le magasin et recherche ses produits dans les
rayons en s'informant auprès du magasinier commis à cette
tâche. Ayant trouvé les articles, le client se présente
alors au guichet de facturation pour faire établir la facture y
afférente. Le préposé à la facturation s'assure que
le produit est bel et bien disponible en stock et établit ainsi la
facture. Il communique le total de la facture et le client paie. L'agent compte
et vérifie l'argent lui remis, l'enregistre dans son journal, scelle la
facture et en remet une copie au client. Avec cette copie, le client se
présente au magasin pour le retrait des articles achetés et avant
de sortir, il y a un service de sécurité qui vérifie la
conformité de la marchandise livrée et donne l'autorisation de
sortie.
A la fin de la journée, l'agent calcule le total des
ventes journalières pour trouver le montant final. Quant au
chargé de stock, il comptabilise le total des quantités vendues
à partir des factures et le déduit du stock. Par rapport à
la disponibilité de ce stock, le chargé de stock peut
rédiger une réquisition des produits à commander.
Dès que les articles commandés sont livrés au magasin
à partir d'un bon d'entrée, le chargé de stock effectue la
mise à jour de son stock.
Il se dégage de cette description de
processus :
· La vente
· L'approvisionnement
b. Les acteurs
Un acteur est une personne physique ou morale ayant un
rôle important à jouer dans le système
observé7(*). Il peut
être interne ou externe au système et est représenté
par une ellipse ; s'il est externe, l'ellipse sera hachurée.
En observant la description du circuit d'informations
ci-dessous, nous pouvons isoler les acteurs suivants :
· Le client : acteur externe
· Le facturier : acteur interne
· Le chargé de stock (Magasinier) : acteur
interne
· La sécurité : acteur interne
c. Le graphe des flux
Un flux représente un échange d'informations
entre deux acteurs du système. Ainsi le graphe de flux est un
schéma représentatif de la circulation d'informations entre
différents acteurs du domaine d'étude constituant notre cadre de
recherche.
Il peut être représenté comme
suit :
1. Sécurité
4
3
Client
Magasinier
Facturier
1
2
7
8
5
6
Processus de vente
(1) Recherche d'article
(2) Renseignement
(3) Commande
(4) Facturation
(5) Paiement
(6) Livraison article
(7) Vérification
(8) Autorisation de sortie
2. Processus Approvisionnement
Chargé de stock
Dépôt
Chef d'atelier
1
2
3
4
Fig. II
(1) Bon de réquisition
(2) Bon de commande
(3) Bon d'approvisionnement
(4) Bon de réception
II.3. Description des postes de
travail
II.3.1. Le facturier
Mission : établir les factures, calculer les
totaux, percevoir et vérifier l'argent des clients
Personnel : 1 agent
Matériel : Matériel de bureau
Info en entrée
Désignation
|
Support
|
Fréquence
|
Poste d'origine
|
Nom du client
Nom et prix du produit
Quantité du produit
|
-
Tarification des articles
|
N fois par jour
N fois par jour
|
Client
|
Info en sortie
Désignation
|
Support
|
Fréquence
|
Poste de désignation
|
Facture
|
papier
|
N fois
|
Caisse
|
Traitements effectués
Tâches
|
Fréquence
|
Vérification de disponibilité des articles
|
N fois par jour
|
Etablissement de facture
|
N fois par jour
|
Calcul du montant total
|
N fois par jour
|
Calcul du montant final
|
N fois par jour
|
Perception des frais
|
N fois par jour
|
II.3.2. La
sécurité
Mission : Vérifier les articles des clients sur
présentation des copies des factures à la sortie
Personnel : 1 agent
Info en entrée
Désignation
|
Support
|
Fréquence
|
Poste d'origine
|
Facture payée
|
Papier
|
N fois par jour
|
Caisse
|
Info en sortie
Désignation
|
Support
|
Fréquence
|
Poste de destination
|
Facture livrée
|
Papier
|
N fois par jour
|
Client
|
Traitements effectués
Tâche
|
Fréquence
|
Collecte des articles d'une facture
|
N fois par jour
|
Remise des articles
|
N fois par jour
|
II.3.3. Le chargé de
stock
Mission : Mettre à jour les fiches de stocks des
articles
Personnel : 1 agent
Matériel : Matériel de bureau, fiche de
stock, stylos, calculatrice
Info en entrée
Désignation
|
Support
|
Fréquence
|
Poste d'origine
|
Bon d'approvisionnement
|
Papier
|
N fois par mois
|
Dépôt
|
Bon d'entrée
|
Papier
|
N fois par mois
|
Magasin
|
Info en sortie
Désignation
|
Support
|
Fréquence
|
Poste de destination
|
Facture
|
Papier
|
N fois par jour
|
Gérant
|
Fiche de stock à jour
|
Papier
|
N fois par jour
|
Gérant
|
Réquisition
|
Papier
|
1 par jour
|
Gérant
|
Traitements effectués
Tache
|
Fréquence
|
Soustraire les sorties du stock
|
N par jour
|
Ajouter les entrées en stock
|
N par mois
|
Etablir les inventaires
|
N par an
|
Diagnostique de l'existant
A l'issue de cette étude du système existant, il
nous revient maintenant de le critiquer afin d'en ressortir les points forts
ainsi que les points à améliorer.
Points forts
· Bonne organisation de travail
· Bonne circulation de l'information
· Enregistrement des informations nécessaires au
stockage des équipements
Points à améliorer
· Enregistrement manuel des informations avec
possibilité d'erreur de transcription ou d'omission d'informations
capitales
· Lenteur dans l'établissement des factures
· Possibilité d'erreur de calcul pour les
factures
· Recherche peu aisée des informations
antérieures
· Mise à jour fastidieuse des certaines fiches de
stock par jour
II.3.4. Etude des solutions
nouvelles
Au regard des points à améliorer relevés
ci-haut, nous pensons que la solution efficace et appropriée à
ces problèmes demeure la mise au point d'une base de données
couplée d'une application qui permettra de gérer le mouvement des
stocks au magasin.
Cette solution informatique préconisée est
appelée « système de base des
données » et offre une stabilité, un partage
simultané de données, une cohérence, un contrôle de
la redondance des données ainsi qu'un minimum de sécurité
de fonctionnement. Ces fonctionnalités sont celles d'un système
de gestion de bases de données auquel nous allons recourir pour
créer notre structure canonique de base de données.
La solution développée à l'issue de cette
étude préalable établit l'opportunité de recourir
à l'automatisation des tâches et permettra, comme
déjà dit dans l'introduction, de :
Ø conserver et de restituer les données de
l'AFRIMA en temps voulu ;
Ø réduire les erreurs d'enregistrement ;
Ø minimiser le temps de recherche des documents.
Tableau N0 1. Dictionnaire
épuré des données
N0
|
Propriété
|
signification
|
Type
|
Longueur
|
1
|
codeprod
|
Code du produit
|
AN
|
5
|
2
|
Desiprod
|
Désignation du produit
|
AN
|
15
|
3
|
Prixunit
|
Prix unitaire
|
N
|
Entier
|
4
|
Unité
|
Unité de stockage du produit
|
AN
|
10
|
5
|
Typeprod
|
Type de produit
|
AN
|
15
|
6
|
Stockprod
|
Stock du produit
|
N
|
Entier
|
7
|
Numfact
|
Numéro de la facture
|
N
|
4
|
8
|
Datefact
|
Date de la facture
|
D
|
8
|
9
|
Nomclient
|
Nom du client
|
AN
|
15
|
10
|
Qteach
|
Quantité achetée du produit
|
N
|
Entier
|
11
|
Numbon
|
Numéro du bon d'entrée
|
N
|
Entier
|
12
|
Datebon
|
Date du bon d'entrée
|
D
|
8
|
13
|
Nomlivr
|
Nom du livreur
|
AN
|
15
|
14
|
Qteappr
|
Quantité approvisionnée
|
N
|
Entier
|
Dépendances fonctionnelles
La notion de dépendance fonctionnelle fut introduite
par CODD afin de caractériser des relations qui peuvent être
décomposées sans perte d'information8(*).
Un attribut (ou un groupe d'attribut) Y dépend
fonctionnellement d'un autre attribut (un groupe d'attribut) X si la
connaissance d'une valeur de X lui fait correspondre une valeur unique de
Y9(*).
Nous pouvons ainsi établir :
· La matrice de dépendances fonctionnelles
à source simple
· La matrice de dépendances fonctionnelles
à composées
DEUXIEME PARTIE :
APPROCHE PRATIQUE
CHAPITRE III :
CONCEPTION D'UNE BASE DE DONNEES
Après avoir diagnostiqué l'existant et
relevé les points à améliorer du système en place,
maintenant nous allons passer à la conception de l'ébauche de la
solution future.
Nous allons nous servir de la méthode MERISE pour
concevoir la base de données.
III .1. Le
résumé sur la base de données ainsi que sur la
méthode MERISE
III.1.1. Base de
données
Définition et historique succincte, une base de
données ; généralement notée par
l'abréviation BD, est un ensemble de données structuré et
organisé, généralement de grande taille, stocké sur
un support informatique. Ce stockage permet l'exploitation des
données :
· Ajout
· Suppression
· Modification
· Recherche d'information
III.1.2. La méthode
MERISE
Merise est un acronyme signifiant Méthode
d'Etude et de Réalisation Informatique par les Sous-Ensembles ou Pour
les Systèmes d'Entreprises.
La méthode MERISE est issue d'une initiative de la
Mission informatique du Ministère de l'industrie qui, de 1977 à
1980, réunit dans un groupe de projet des chercheurs et des praticiens
des Systèmes d'Information Informatisés(SII) pour élaborer
une méthode unifiée pour la conception des systèmes
d'information, avec pour premier objectif de mettre cette méthode en
oeuvre dans les projets de l'Administration et d'inciter les grandes
entreprises à y adhérer. Ce groupe :
ü Reprend les travaux de recherche de l'équipe
d'Hubert Tardieu développés depuis 1974 et qui proposaient un
ensemble de modélisations pour la conception d'un système
d'information ainsi que des prototypes d'outils,
ü Elabore une démarche de mise en oeuvre issue de
la pratique des SII (Etude préalable, Etude détaillée,
Etude Technique, Réalisation,...)
ü Propose un cadre d'organisation et de conduite de
projet (maitrise d'ouvrage/maitrise d'oeuvre, principaux rôles)
ü Définit les fonctions des outils associés
(interface graphique, référentiel, règles et
transformations, ...)
Les travaux se concrétisent de 1979 à 1981 par
des publications de fascicules du Ministère.
L'année 1983 marque la diffusion publique de la
méthode MERISE ainsi que le début de son expansion au travers de
la parution du livre « La méthode MERISE, Tome 1 :
Principes et outils » par TARDIEU et al.
La méthode MERISE d'analyse et de conception propose
une démarche articulée sur trois niveaux de
préoccupation. Cet étagement en 3 niveaux a pour objectif de
hiérarchiser les questions auxquelles répondre et de ne pas
biaiser les réponses apportées au niveau conceptuel par des choix
de technique ou d'organisation (ou de réorganisation). Nous allons
étudier ces trois niveaux successivement.
III.1.3. Le niveau
conceptuel
Pour simplifier l'abord de ce niveau, il est possible de le
résumer à l'obtention d'un Modèle Conceptuel de
Donnée (ou MCD), schéma représentant la structure du
système d'information du point de vue des données, c'est
-à-dire les dépendances ou relations entre les différentes
données du système d'information.
En théorie, à cette étape est
également constitué le Modèle conceptuel des Traitements
(ou MCT), schéma représentant les traitements, en réponse
aux événements à traiter (par exemple la commande d'un
client dans une base de données de commande et de facturation). Pour
notre application nous nous intéresserons uniquement au
développement du MCD.
Le MCD repose sur les notions d'entité et de
relation :
L'entité : l'entité est
définie comme un objet de gestion considéré
d'intérêt pour représenter l'activité à
modéliser (ex : entité « pays »),
chaque entité est porteuse d'une ou plusieurs propriétés
simples, dites « atomiques » (ex : code, nom,
capitale, population, superficie) dont l'une, unique et discriminante, est
désignée comme identifiant (ex : code).
L'entité se décline en occurrences
(ex :(RDC, République Démocratique du Congo, Kinshasa, 64
millions hab., 2 345 409 Km2). Par conséquent, le
MCD impose que toutes les propriétés d'une entité doivent
être renseignées (pas de propriété
« facultative »).
Le MCD doit, de préférence, ne contenir que le
coeur des informations strictement nécessaires pour réaliser les
traitements conceptuels : les informations calculées (ex :
montant TTC d'une facture ou déductibles (ex : densité
démographique (population/superficie) ne doivent pas y figurer).
La relation : la relation est un lien sémantique
entre une ou plusieurs entités. Elle peut être réflexive,
de préférence binaire (ex : une usine « est
implantée » dans un pays), parfois ternaire, voire de
dimension supérieure. Elle peut également être porteuse
d'une ou plusieurs propriétés (ex : « date
d'implantation » d'une usine dans un pays)
Cette description sémantique est enrichie par la
notion de cardinalité. Celle-ci indique le nombre minimum (0 ou 1) et
maximum (1 ou n) de fois ou une occurrence quelconque d'une entité peut
participer à une relation (ex : une usine est implantée dans
un (cardinal min.) et un seul (cardinal max.) pays ; et
réciproquement un pays peut faire l'objet soit d'aucune (cardinal min.)
implantation d'usine soit de plusieurs (cardinal max.).
III.1.4. Le niveau
organisationnel
A ce niveau de préoccupation, les modèles
conceptuels sont précisés et font l'objet de choix
organisationnels. Un Modèle Logique des Données (ou MLD) il
reprend le contenu du MCD précédent, et précise la
structure et l'organisation des données telle qu'elles pourront
être implémentées. Par exemple, à ce stade, il est
possible de connaitre la liste exhaustive des tables qui seront à
créer dans une base de données relationnelle. Le MLD est donc la
traduction exacte de l'ensemble des tables qui vont exister dans la base de
données, avec l'ensemble de leurs champs, notamment ceux qui seront
impliqués dans des relations.
De la même façon, plus en détail, un
Modèle Logique des Traitements (ou MLT) peut être construit et
fait écho au MCT. Le MLT précise les acteurs et les moyens qui
seront mis en oeuvre.
La transcription d'un MCD en MLD s'effectue selon quelques
règles simples qui consistent d'abord à transformer toute
entité en table, avec l'identifiant comme clé primaire, puis
à observer les valeurs prises par les cardinalités maximum de
chaque association pour représenter celle-ci par l'ajout d'une
clé étrangère dans une table existante.
III.1.5. Le niveau
physique
Le niveau physique correspond à l'implémentation
du MLD dans le SGBD retenu pour le développement de l'application. Il ne
fait donc que traduire le MLD pour qu'il puisse être
réalisé avec les outils proposés par le logiciel choisi
pour le développement du projet.
C'est à ce niveau de préoccupation que peuvent
être créées les tables qui serviront à recevoir les
données.
III.2. Formalisation
conceptuelle
La formalisation conceptuelle est la première
étape de l'élaboration d'un projet informatique avec MERISE. Elle
reprend une description statique et dynamique du système observé
en formalisant les informations à utiliser et la structure canonique des
données et des traitements à effectuer sur ces données10(*). Elle met en évidence deux
modèles :
· Le modèle conceptuel des données (MCD)
· Le modèle conceptuel des traitements (MCT)
III.2.1. Modèle
conceptuel des données
Le MCD repose sur le schéma entité association
et est une description statique du système observé. Il
représente la structure sémantique des objets que modélise
ce schéma. Il est établi à travers les étapes
ci-dessous :
1. Règles de gestion
· Une facture concerne un seul client
· Sur une facture, il peut y figurer un ou plusieurs
produits
2. Dictionnaire des données
Le dictionnaire des données comprend les
propriétés utilisées dans le modèle, leurs
significations et leurs types. Il ne doit contenir que les
propriétés élémentaires, donc pas de champs
calculés ni concaténés. Il peut être
représenté par le tableau suivant :
III.2.1.1. Dictionnaire de
données
N0
|
Nom données
|
signification
|
Type
|
Domaine de définition
|
Règle de gestion
|
1
|
CodeEq
|
Code l'équipement
|
NC
|
AN, 5
|
|
2
|
Designation
|
Désignation
|
NC
|
AN, 20
|
|
3
|
Qtestock
|
Quantité d'équipement en stock
|
NC
|
N, 10
|
|
4
|
QteMinstock
|
Quantité minimale d'équipement en stock
|
NC
|
N, 3
|
|
5
|
DateCreation
|
Date du mouvement de stock
|
NC
|
Date, 10
|
|
6
|
NumFact
|
Numéro de la facture
|
NC
|
N, 3
|
|
7
|
NomCl
|
Nom du client
|
NC
|
AN, 25
|
|
8
|
QteAch
|
Quantité achetée
|
|
|
|
9
|
DateFact
|
Date d'établissement de la facture
|
NC
|
Date, 10
|
|
III.2.1.2. Matrice de
dépendances à source simple
Il s'agit d'une matrice carrée dans laquelle on
représente la clé par le caractère(*) et la
dépendance par le chiffre 1. Voici la matrice :
N0
|
But
Source
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
1
|
codeEq
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Designation
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
Qtestock
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
QteMinstock
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
dateCreation
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
Numfact
|
|
|
|
|
|
*
|
|
|
|
7
|
NomCl
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
8
|
Datefact
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
9
|
QteAch
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
III.2.1.3. Matrice des
clés
N°
|
Propriétés
|
1
|
2
|
1
|
NumFact
|
*
|
|
2
|
CodEq
|
1
|
|
III.2.1.4. Structure
d'accès théoriques
NumFact
- NomCl
- DateFact
- QteAch
CodeEq
- Designation
- QteStock
- QteMinstock
- Datecreation
III.2.2. Modèle
conceptuel des données
NumFact
- NomCl
- DateFact
- QteAch
-CodeEq#
CodeEq
- Designation
- QteStock
- QteMinstock
- Datecreation
Concerner
CIF
EQUIPEMENT
(1, 1)
(1, n)
FACTURE
NumFact
- NomCl
- DateFact
- QteAch
-CodeEq#
CodeEq
- Designation
- QteStock
- QteMinstock
- Datecreation
FACTURE
EQUIPEMENT
(1, 1)
(1, n)
III.2.3. Modèle Logique
des Données
III.2.4Modèle Organisationnel des traitements
Ii consiste à répondre aux questions :
Qui ? Où ? Quand ? Et même comment ? À
partir du MCT. En fait, il représente une organisation de tous les
traitements en intégrant les acteurs, les lieux, le temps et même
la nature des traitements (procédure).
Le MOT appelé aussi MLT (Modèle Logique des
Traitements) décrit avec précision l'organisation à mettre
en place pour réaliser une, ou le cas échéant plusieurs,
opérations figurant dans le MCT : C'est-à-dire qui fait
quoi, où, quand, comment. A un MCT correspondent donc
généralement plusieurs MOT.
1. Concepts utilisés
Pour établir le MOT, nous allons utiliser les concepts
de poste (station) de travail et de procédure fonctionnelle (PF).
Un poste de travail est caractérisé
par :
Un type de lieu : il représente l'ensemble des
lieux où les actions d'une opération pourront s'effectuer.
Des ressources : moyens permettant de réaliser
certaines actions d'une opération. Il peut s'agir
essentiellement :
v Des hommes
v Des programmes
v Des machines
v Des hommes et des machines
v Des fichiers
La procédure fonctionnelle (PF) est un regroupement de
phases, équivalent organisationnel des notions d'opération et
d'actions conceptuelles, mais se déroulant sur une période de
temps homogène et à un poste de travail
La nature d'une PF est son degré d'automatisation. Une
PF est automatisée si elle comporte des traitements automatisés.
Dans le cas contraire, elle est manuelle.
Le déroulement d'une PF comporte :
v L'instant où commence la PF (cet instant peut
être parfaitement déterminé par une heure fixe ou encore
par un intervalle de temps)
v La durée maximum d'exécution de la PF.
2. Construction du MOT
Nous allons construire notre Méthode Organisationnelle
des Traitements :
Ø Le processus vente
Ø Le processus approvisionnement
a) processus vente
Temps
|
Phases
|
Nature
|
Poste de travail
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressources
|
Préposé
Demande des produits
Vérification stock
Existant
Inexistant
Produit disponible
Demande en attente
PF1
Facturation
Toujours
PF2
Facture établie
Payement
Toujours
PF3
Facture payée
Livraison
Toujours
PF4
Produit livrés
30 Sec
2 min
2 min
1 min
Interactive
Facturation
Préposé
Interactive
Facturation
-Préposé
-PC
-Imprimante
-Préposé
-PC
-Préposé
-Sceau
Manuel
Facturation
Manuel
Sécurité
Garde
Garde
Nous constatons que dans le processus, seules deux
procédures sont automatisables : la vérification du stock et
la facturation qui s'effectuent au même poste de travail
(facturation).
b) Processus approvisionnement
Temps
|
Phases
|
Nature
|
Poste de travail
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressources
|
Demande en attente
Requête lancée
Toujours
PF1
Requête lancée
Etablissement bon d'entrée
Toujours
PF2
Bon d'entrée établi
Approvisionnement
Toujours
PF3
Produit disponible
5 min
1 min
X min
Manuel
Chargé de stock
Matériel de bureau
Chargé de stock
Manuel
Chargé de stock
Chargé de stock
Magasinier
Interactive
Chargé de stock
Chargé de Stock
-Chargé de stock
-PC
-Imprimante
Nous constatons que dans ce processus, une seule
procédure est automatisable : l'établissement du bon
d'entrée qui s'effectue au poste du gestionnaire de stock.
CHAPITRE IV :
IMPLEMENTATION
Dans ce chapitre, nous allons déterminer le
système de gestion de base de données (SGBD) et le langage de
programmation choisis pour l'implémentation de l'application qui permet
de répondre tant soit peu aux problèmes soulevé au niveau
de la problématique.
Nous proposerons aussi le type de matériel qui pourra
s'adapter et permettre l'application présentée de pouvoir
fonctionner dans un environnement adéquat et de façon optimale.
IV.1. Présentation de
SGBD Microsoft Access
IV.1.1. Définition du
SGBD
Un SGBD ou Système de Gestion de Base de données
sont les couches logicielles qui permettent l'interaction avec les
informations enregistrées dans la base de données.
Lorsque le SGBD travaille avec une base de
données ; on utilise le terme de système de gestion de base
de données.
Le SGBD assure plusieurs fonctions :
· Ajout des données : un SGBD doit permettre
l'ajout de données. Pour cela, il est tout d'abord nécessaire de
pouvoir décrire les données avec un langage de description de
données (LDD). Une fois les données décrites, on peut
ajouter des valeurs qui correspondent à la description qu'on en a faite
par le biais d'un langage de manipulation de données (LMD).
· Modification de données : Les
données doivent être modifiables. on doit pouvoir changer la
définition des données et les valeurs des données
grâce au LDD et LMD respectivement.
· Recherche des données : La recherche des
données est un point crucial. Il faut que le SGBD puisse restituer les
données rapidement.
IV.1.2. Principe de
fonctionnement d'un SGBD
Le SGBD permet de stocker et d'organiser une grande
quantité d'information. Les SGBD permettent de naviguer dans les
données et d'extraire (ou de mettre à jour) les informations
voulues au moyen d'une requête.
Les données apparaissent comme stockées dans les
tables qu'on nomme également relations.
Les entêtes de ces tables représentent les
données que la base de données peut stocker. Ce modèle
conduit à :
· Une grande simplicité d'usage
· Une transparence pour l'utilisation de toute
réorganisation technique de base
· Une facilité de combinaison du contenu de
plusieurs tables
Les tables possèdent un certain nombre d'attributs
permettant de décrire un enregistrement. La non-duplication (absence de
redondance) des enregistrements et assurée par le SGBD.
Dans les tables, il est possible de définir un type de
clé. Une clé primaire permet d'identifier un seul enregistrement.
Deux enregistrements ne peuvent donc avoir la même clé
primaire.
IV.1.3. Possibilités
offertes par le SGBD Microsoft Access
Lors du développement de notre projet, la question
s'est posée du choix du SGBD. Il nous a semblé opportun d'opter
pour un logiciel largement diffusé, possédant une notice
technique importante ainsi qu'une grande communauté de
développeurs, afin de pouvoir en tirés aides et conseils durant
le cheminement de l'élaboration du projet.
Microsoft Access répond parfaitement à ces
besoins. En effet, il possède derrière lui de nombreuses
années de développement et d'améliorations, et c'est un
SGBD profondément ancré, dans le milieu de l'entreprise.
De nombreux sites web d'entraide entre développeurs
existent étant permis l'amélioration rapide de notre
application.
IV.1.4. Création d'une
base de données sous Microsoft Access
Si nous voulons créer une base de données sous
Microsoft Access nous devons l'installer sur la machine pour pourvoir avoir
l'accès à son environnement.
Nous allons voir ci-après comment créer une base
de données dans l'environnement Microsoft Access :
· Pour commencer nous allons double-cliquer sur
l'icône de Microsoft Access, nous aurons la fenêtre ci-dessous.
Cliquer de nouveau
Fig.1
· En cliquant sur Base de données Vide
nous aurons la fenêtre suivante.
1. Saisissez le nom de votre base de données
2. Cliquer sur le bouton Créer
Fig.2
· En cliquant sur le bouton Créer
nous aurons la possibilité de choisir l'emplacement de notre base de
données sur le disque dure ainsi que son extension.
Sur se combo box nous avons la possibilité de choisir
l'extension de la base de données
Fig.3
Voilà notre base de données qui vient d'être
créée, nous pouvons maintenant passer à la création
des différentes tables.
Fig.4
IV.1.5. Manipulation de
données
Comme dit plus haut les SGBD servent d'interface entre
l'utilisateur et la base de données, manipulable grâce à un
langage d'accès, généralement le SQL. Microsoft Access ne
déroge pas à la règle jusqu'une interface graphique nous
permet de créer facilement les tables dont nous avons besoin pour
stocker les données, et les requêtes qui nous servent à
interroger ces tables.
La création d'une table peut s'effectuer de la
manière suivante:
· L'opérateur choisit soit de décrire
chaque champ de la table, sa taille, le type de données qu'il va
contenir ... : c'est le mode
« création ».
Saisissez les noms des champs de la Table
A chaque champ correspond un type de données
Nous pouvons changer les propriétés d'un champ
Nous pouvons saisir les informations en rapport avec les noms des
champs
Fig.5
IV.2. Présentation du
langage de programmation Visual Basic Studio
Bon nombre de langages peuvent être utilisés pour
réaliser une application pouvant répondre aux difficultés
de gestion. Nous avons choisi pour notre part le Visual Basic Studio.
Ce choix se justifie par le fait qu'il est un langage
conçu pour compléter des fonctionnalités des logiciels de
l'office offert par Microsoft et qu'il est déjà
intégré dans le système de Gestion des Bases des
données Access pour la création des modules et d'autres
fonctionnalités logicielles.
IV.2.1. Interface de Visual
Basic Studio
Pour utiliser Visual Basic Studio vous devez l'installer sur
la machine, après installation vous aurez un icône sur le bureau
qui vous permettra de lancer le programme. En Double-cliquant dessus, nous
aurons la page que nous montre la figure 6 se trouvant en dessous.
Fig.6
Fig.7 en cliquant sur OK nous aurons
un projet de Visual basic démarrer
IV.2.2. Choix du
matériel
A ce niveau nous proposons le minimum du matériel et du
logiciel requis pour notre application, bref l'environnement dans lequel peut
bien fonctionner l'application conçue à l'issue de notre travail.
Nous pensons qu'un pentium II peut déjà suffire à faire
tourner l'application. Mais pour plus de performance, nous préconisons
un matériel aux caractéristiques ci-après :
· Um microprocesseur Pentium III 733MHZ pour un
traitement rapide des données ;
· Un disque dur de 50 Giga Octets de
capacité ;
· Une mémoire RAM de 256 Méga
Octets ;
· Une imprimante laser pour la raison de faible cout
d'exploitation ;
· Un lecteur CD ou DVD pour l'installation des programmes
et périphériques ;
· Un produit office pour générer la base de
données ;
· Un système d'exploitation de version Windows de
32 bits ;
· Un logiciel antivirus pour la sécurité de
l'ordinateur.
IV.2.3. Estimation des
couts
La mise en oeuvre de la solution préconisée
dans le présent travail peut être évaluée de la
manière chiffrée que voici (en dollars
Américains) :
a. Matériel :
- un ordinateur de bureau : 500 USD
- Une imprimante : 300 USD
- un stabilisateur : 100 USD
- Un onduleur : 100 USD
b. Application
: 500 USD
Soit un minimum de 1500 USD (mille cinq cents dollars
américains) non compris le frais d'apprentissage de l'application ainsi
que ceux de son installation.
IV.2.4. Quelques interfaces de
notre application
A. Au démarrage du programme nous avons cette
interface
B. Pour accéder à la base de données vous
devez avoir l'autorisation, vous devez détenir un numéro
matricule et un mot de passe valide.
C. Est une partie de la base de données où nous
enregistrons toutes les entrées des équipements.
D. Est la partie de la base de données utilisateurs
où s'effectue la mise à jour des identités des
utilisateurs.
E. Est la partie de la base de données où
s'effectue toutes les sorties sur les équipements.
Pour effectuer une recherche vous devez saisir dans cette zone le
code de l'équipement.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons décrit brièvement
le processus de réalisation de notre application Gestion des
équipements en spécifiant l'environnement de
développement, l'implémentation de la base des données et
la démarche suivie pour la réalisation. En effet, nous avons
achevé l'implémentation, tout en respectant la conception
élaborée. En d'autres termes, nous détenons la version
finale du logiciel, installée dans notre environnement de
développement. Ainsi que nous avons prévenu la plateforme sous
laquelle le système sera installé dans l'environnement de
l'utilisateur.
CONCLUSION GENERALE
La phase de conception du projet a duré plus que nous
l'avions prévue. En effet, il nous a fallu un mois et demi pour analyser
le contexte auquel s'attache notre travail, et concevoir le futur
système.
Dans ce travail, il a été question d'analyser le
domaine de gestion des entrées et des sorties des équipements au
sein de l'AFRIMA en vue de proposer une solution informatique efficace. Pour y
arriver, nous avons recouru à la méthodologie proposée par
MERISE en nous appuyant sur les différents modèles conceptuels,
organisationnels et opérationnels.
Nous sommes parti de la présentation de l'existant qui
nous a permis de poser le diagnostic du système existant en
ressortissant les points à améliorer et aussi en recueillant les
besoins des utilisateurs.
Dans la phase d'analyse et de conception de la nouvelle
solution informatique, nous avons modélisé notre système
à l'aide du modèle logique des données comme structure de
notre base de données et du modèle organisationnel des
traitements.
Pour couronner notre étude, nous avons
implémenté notre solution informatique en Access 2007 comme
gestionnaire de base de données et avons personnalisé notre
application à l'aide du Visual Basic for Applications (VBA).
Nous ne pouvons pas prétendre avoir
présenté un travail complet, mais nous nous sommes
néanmoins efforcé d'apporter une première solution
orientée vers une base de données. En tant que chercheur
scientifique, nous restons ouvert à toutes critiques et remarques
susceptibles de parfaire le présent travail.
BIBLIOGRAPHIE
A. Livres
1. GARDARIN G., Bases de données, Ed. Eyrolles,
Paris, 2005, P. 238
2. M.GRAWITZ et R.PINTO, Méthodes des sciences
sociales, Dalloz, Paris, P. 450
3. REDOUIN P., Merise, Comprendre et pratique, Ed.
Edites 1989, P. 237
B. Cours
4. BAVUEZA D., Cours de méthodes d'analyse
informatique II, G3 info/upl, 2013-2014
5. KASONGA Patrick, Cours de Visual Basic for
applications, G2 info/upl, 2012-2013
C. Sites web
1. http://[vb6] accès à une base de
données Access en ado.htm
2. http://www.code-vb6.blogspot.com
3.
http://www.commentçamarche.net/merise
4.
http://www.wikipedia.org/merise
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
AVANT-PROPOS
II
INTRODUCTION GENERALE
2
1. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
2
2. PROBLÉMATIQUE
2
3. HYPOTHÈSE
2
4. MÉTHODES ET TECHNIQUES
UTILISÉES
2
a. Méthodes
2
b. Techniques
2
5. DÉLIMITATION DU SUJET
2
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
2
PREMIERE PARTIE : APPROCHE
THEORIQUE
2
CHAPITRE I : GENERALITES
2
I.1. CADRE CONCEPTUEL
2
I.2. CADRE THÉORIQUE
2
I.2.1. Historique de la méthode
MERISE
2
I.2.2. La représentation
schématique des systèmes de l'entreprise
2
I.2.3. Les apports de merise
2
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CHAMP
D'ETUDE ET ANALYSE DE L'EXISTANT
2
II.1. PRÉSENTATION DE L'AFRIMA
2
II.1.1. Présentation
Géographique
2
II.1.2. Historique
2
II.1.2.1. Historique du groupe
2
II.1.2.2. CFAO en quelques dates clés
2
II.1.2.3. Historique du logo CFAO
2
ORGANIGRAMME DE L'AFRIMA
2
II.2. ANALYSE DE L'EXISTANT
2
II.2.1. Documents utilisés
2
II.3. DESCRIPTION DES POSTES DE
TRAVAIL
2
II.3.1. Le facturier
2
II.3.2. La sécurité
2
II.3.3. Le chargé de stock
2
II.3.4. Etude des solutions nouvelles
2
DEUXIEME PARTIE : APPROCHE
PRATIQUE
2
CHAPITRE III : CONCEPTION D'UNE BASE
DE DONNEES
2
III .1. LE RÉSUMÉ SUR LA BASE
DE DONNÉES AINSI QUE SUR LA MÉTHODE MERISE
2
III.1.1. Base de données
2
III.1.2. La méthode MERISE
2
III.1.3. Le niveau conceptuel
2
III.1.4. Le niveau organisationnel
2
III.1.5. Le niveau physique
2
III.2. FORMALISATION CONCEPTUELLE
2
III.2.1. Modèle conceptuel des
données
2
III.2.1.1. Dictionnaire de données
2
III.2.1.2. Matrice de dépendances à
source simple
2
III.2.1.3. Matrice des clés
2
III.2.1.4. Structure d'accès
théoriques
2
III.2.2. Modèle conceptuel des
données
2
III.2.3. Modèle Logique des
Données
2
CHAPITRE IV : IMPLEMENTATION
2
IV.1. PRÉSENTATION DE SGBD MICROSOFT
ACCESS
2
IV.1.1. Définition du SGBD
2
IV.1.2. Principe de fonctionnement d'un
SGBD
2
IV.1.3. Possibilités offertes par le
SGBD Microsoft Access
2
IV.1.4. Création d'une base de
données sous Microsoft Access
2
IV.1.5. Manipulation de données
2
IV.2. PRÉSENTATION DU LANGAGE DE
PROGRAMMATION VISUAL BASIC STUDIO
2
IV.2.1. Interface de Visual Basic Studio
2
IV.2.2. Choix du matériel
2
IV.2.3. Estimation des couts
2
IV.2.4. Quelques interfaces de notre
application
2
CONCLUSION PARTIELLE
2
CONCLUSION GENERALE
2
BIBLIOGRAPHIE
2
A. LIVRES
2
B. COURS
2
C. SITES WEB
2
TABLE DES MATIERES
2
* 1 MBUYU MUSOMBO ; Cours
des méthodes et des recherches scientifiques, UNILU, 1990
* 2 KANT, dictionnaire petit
robert, 11eme Edition, paris 2000, p300
* 3 M.GRAWITZ et R.PINTO,
méthode des sciences sociales, Dalloz, Paris, p450
* 4 BAVUEZ MUNSANA Daniel, cours
de MAI 1, G2 Info, 2011
* 5 Idem
* 6 JEAN LUC BATISTE, MERISE
GUIDE PRATIQUE, nouvelle édition, page 4
* 7 Professeur BAVWEZA, Cours
de Méthode d'analyse informatique I, G2 info/jour UPL 2012-2013
* 8
www.commentçamarche.net/merise/
* 9 GARDARIN G., Bases de
données, Ed. Eyrolles, Paris, 2005, Eyrolles, paris, 1994, p. 238.
* 10
www.wikipedia.org/Merise
|