I.5.2. Partage des
ressources
Le partage des ressources est le facteur principal de
motivation pour construire les systèmes répartis. Des ressources
telles que des imprimantes, des dossiers, des pages Web ou des disques de base
de données sont contrôlées par des serveurs du type
approprié. Par exemple, les serveurs Web contrôlent des pages Web
et d'autres ressources d'enchaînement. Des ressources sont
consultées par des clients - par exemple, les clients du web des
serveurs s'appellent généralement les browsers
(navigateurs) ;
I.5.3. Ouverture
Cette caractéristique fait mention de
l'extensibilité dans la mesure où des composants peuvent
être ajoutés, remplacés ou supprimésdans un
système distribué sans en affecter les autres. Et lorsque nous
parlons des composants, nous voyons les matériels (les
périphériques, mémoires, interfaces, etc.) et les
logiciels (protocoles, pilote, etc.). L'ouverture nécessite que les
interfaces logicielles soient documentées et accessibles aux
développeurs d'applications.
Il se pose un vrai problème avec l'ouverture au sens
que les composants d'un système distribué sont
hétérogènes. Alors, cette qualité d'ouverture est
accordée aux systèmes supportant sans ambages :
a) L'ajout de l'ordinateur au niveau de la couche
matérielle ;
b) L'ajout de nouveaux services au niveau application,
middleware et système d'exploitation ;
c) La réimplantation des services anciens.
I.5.4. Expansible
Nous disons qu'un système distribué est
expansible lorsque les modifications du système et des applications ne
sont pas nécessaires quant à l'augmentation de la taille de ce
système.
I.5.5. Performance
Dans ce cas, le système doit s'adapter à bien
fonctionner même quand le nombre d'utilisateurs ou de ressources
augmentent.
I.5.6. Transparence
« To the user, a distributed system should look exactly
like a nondistributed system. »
La transparence cache aux utilisateurs l'architecture, la
distribution des ressources, le fonctionnement de l'application ou du
système distribué pour apparaître comme une application
unique cohérente.
La norme ISO (1995) définit différents niveaux
de transparences telle que la transparence d'accès, de localisation, de
concurrence, de réplication, de mobilité, de panne, de
performance, d'échelle).
o Transparence d'accès :il s'agit
d'utiliser les mêmes opérations pour l'accès aux ressources
distantes que pour les celles locales ;
o Transparence à la localisation :
l'accès aux ressources indépendamment de leur emplacement doit
être inconnue à l'utilisateur ;
o Transparence à la concurrence : il
s'agit de cacherà l'utilisateur l'exécution possible de plusieurs
processus en parallèle avec l'utilisation des ressources
partagées en évitant des interférences ;
o Transparence à la réplication :
la possibilité de dupliquer certains éléments/ressources
(fichiers de base de données) pour augmenter la fiabilité et
améliorer les performances doit être cachée à
l'utilisateur ;
o Transparence de mobilité : il s'agit de
permettre la migration des ressources et des clients à
l'intérieur d'un système sans influencer le déroulement
des applications ;
o Transparence de panne : il s'agit de permettre
aux applications des utilisateurs d'achever leurs exécutions
malgré les pannes qui peuvent affecter les composants d'un
système (composants physiques ou logiques) ;
o Transparence à la modification de
l'échelle : il s'agit de la possibilité d'une extension
importante d'un système sans influence notable sur les performances des
applications.
o Transparence à la reconfiguration: il s'agit
de cacher à l'utilisateur la possibilité de reconfigurer le
système pour en augmenter les performances en fonction de la
charge ;
En effet, la transparence n'est pas toujours possible dans
certains cas. Notons le cas de la duplication d'une imprimante des
caractéristiques différentes pour besoin des performances dans le
système. Cependant, l'utilisateur doit toutefois avoir la
possibilité de spécifier concrètement sur quelle
imprimante il souhaite imprimer ses documents.
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