La coopération sino-africaine et le processus d'intégration en en Afrique subsaharienne cas cas de la RDC, du Nigeria et du Congo Brazzavillee( Télécharger le fichier original )par Willy MUKADI SALUE Université Officielle de Mbujimayi - Graduat 2013 |
II.2.3. Etat d'intégration en Afrique SubsaharienneFaire l'état de l'intégration en Afrique Subsaharienne est synonyme de mettre au vu de tous nos lecteurs les fruits des efforts fournis par les pays africains pour faire avancer le processus d'intégration et leur objectif. L'objectif principal de la CEA étant de transformer les 53 économies des pays membres de l'UA en une économie. Cet objectif a été séquentiel, donc en six étapes déjà démontrées. En réalité, l'effectivité des différentes zones de libre-échange et Unions Douanières varie considérablement dans les trois CER reconnues par l'UA. La CEDEAO, la CEEAC et la SADC avancent progressivement dans la mise en place de cette troisième étape du processus d'intégration. Le COMESA et la CEA ont vite avancé dans ce processus car l'Union Douanière de la CAE a été déjà en vigueur. Le COMESA, la CAE et la SADC se sont mis d'accord pour une Union Douanière intégrant 26 pays membres de ces CER.66(*) Ces dernières sont à l'oeuvre du développement de l'Afrique malgré quelques contraintes « matérielles », telles que le sous-développement des marchés des capitaux, l'appartenance à des multiples organisations des certains pays, l'absence d'harmonisation des politiques,... ainsi que les contraintes « immatérielles » liées aux infrastructures de transport, d'énergie et des technologies d'information et de communication, sans oublier l'aspect financier qui bloc plusieurs CER à atteindre leurs visions67(*). Il faut aussi remarquer l'instabilité chronique du continent et la multiplicité des organisations internationales en Afrique qui contribuent au blocage du processus d'intégration du continent Africain. De ce constat qui apprécie les avancées de certaines CER sans oublier les contraintes auxquelles sont butées ces dernières et surtout la CAE, les leaders africains ont plusieurs défis à relever pour la relance du continent africain. II.2.4. Les défis à relever dans le processus d'intégration en Afrique NoireL'avancement du processus d'intégration en Afrique Subsaharienne nécessite de relever quelques défis d'ordre politique, diplomatique et économique que voici : Sur le plan politique et diplomatiqueFace aux conflits politiques et armés soit d'agression extérieure ou de guerres civiles qui ravagent le continent africain, les dirigeants africains, au sein de leur caisse de résonnance qui est l'UA doivent comprendre la nécessité de l'alternance démocratique au pouvoir et comprendre les avantages de la cohésion nationale, régionale puis continentale au sens où ils comprendraient qu'en matière de coopération, pour atteindre le développement, la souveraineté de leurs Etats doit être limité afin d'intégrer une souveraineté continentale dans le processus de l'Africanisation. Alors, la voie diplomatique est ouverte pour des concertations communes afin de trouver des solutions communes pour la marche politique du continent. * 66 KABENGELE L., L'intégration économique en Afrique : mythes ou réalités ? « Cas de la SADC », Mémoire R.I., UOM, 2011, p.42 * 67Stratégie du groupe de la Banque Africaine de Développement en matière d'intégration régionale, Juillet 2009, p.4 |
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