La problematique de la hausse des prix des denrees alimentaires de base dans la cite d'aru: cas de mais et manioc de 2010 a 2014( Télécharger le fichier original )par Delphonse ADUBANGO KIDIKPA Universite de Bunia - Graduat en sciences economiques et de gestion 2014 |
1.3. LE PRIX1.3.1. DéfinitionLe prix est la quantité de la monnaie que l'on doit donner en échange d'un bien ou d'un service.24(*) Le prix est aussi le nombre d'unité monétaire nécessaire pour obtenir une marchandise ou un service, en un moment donné, dans un lieu donné et pour une quantité spécifique précise.25(*) 1.3.2. Formation de prixPour l'économiste DEHEM R., le prix est la quantité de monnaie qu'il faut donner en échange des biens et services. Il est fixé en fonction d'une réalité. Le prix peut tenir compte de l'aspect des produits, à savoir la qualité et la quantité, le prix de revient, et tout autre frais accessoires y compris la marge bénéficiaire.26(*) Ainsi, dans la cité d'Aru, les prix sont fixés en fonction du coût d'achat et de transport, de l'offre et de la demande sur le marché et d'autres taxes perçues au profit du trésor public, sans oublier la marge bénéficiaire. Certains économistes donnent le rôle prédominant dans la détermination de prix tantôt à l'offre, tantôt à la demande. Ainsi, les prix de Manioc et maïs, comme le prix de tous les autres produits de consommation sont soumis d'abord à l'influence de l'offre et de la demande. Signalons néanmoins qu'un prix peut varier suivant les conditions de la vente, suivant le mode ou la date de livraison (au comptant ou à crédit) ou un prix imposé selon le régime économique. La formation de prix dépend définitivement du régime économique choisi. Nous avons essentiellement deux régimes, notamment celui de l'économie du marché (marché libre) et celui de l'économie dirigée ou planifiée. Dans une économie du marché, le prix suit un régime économique dans lequel l'allocation des ressources est réalisée sur base du prix établi sur le marché où se rencontrent librement et de manière décentralisée les offreurs et les demandeurs de biens et des services. Par contre, dans une économie planifiée, les prix sont fixés autoritairement par le pouvoir public, selon qu'il estime qu'un produit est utile ou nuisible à la santé.27(*) Considérant ces aspects, nous pouvons constater que la RDC en général, et le district de l'Ituri en particulier sont caractérisés par une économie du marché ; et le prix résulte de la libre confrontation de l'offre et de la demande ; c'est-à-dire que la quantité de la demande fait accroitre les prix, tandis que l'offre excessive le fait fléchir et inversement.Néanmoins, pour éviter l'exagération des prix par les opérateurs économiques, le pouvoir public intervient en vue de protéger les consommateurs locaux pendant la période de rareté, mais aussi pour éviter les fluctuations incessantes en approuvant la structure des prix établie par les opérateurs économiques. * 24 AHMED SILEM et ALBERTINI J. Op.cit. * 25 BREMOND J. et GELEDANA A, Dictionnaire économique et social, Paris, éd. Hatier, 1981 * 26 DEHEM, R., Initiation à l'économie, éd. Dunod, Paris, 1987, P 36. * 27 MARC, A., L'évolution des prix depuis cent ans, PUF, Paris, 1966, P 8 |
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