4. Stratégie expérimentale de mesure
La ville de Strasbourg est une des agglomérations
françaises les plus « vertes », comme mentionné au
début de cette étude. Il a donc été difficile
d'établir des zones de mesures qui soient les plus
représentatives possibles. Il a été choisi d'axer le
travail sur trois branches principales : l'analyse de l'influence de la
végétation, de l'eau et de la morphologie urbaine sur le confort
thermique urbain. On a donc retenu six sites pour permettre cette étude.
Le manque de temps nous a obligés à établir une
hiérarchie sur le choix de ces sites. De ce fait, tous les lieux
exposés ci-dessous n'ont pas (encore) fait l'état de mesures sur
le terrain, mais cela peut être une des prospectives pour l'année
prochaine, lors du mémoire de Master 2.
Il nous semblait logique de nous concentrer principalement sur
l'étude de la végétation en zone urbaine. C'est
principalement sur cette thématique que s'organisent les recherches
menées actuellement en climatologie urbaine à Strasbourg. Si la
végétation est d'ores et déjà
considérée comme un élément permettant de
rafraîchir le climat urbain, du moins au niveau local, le rôle de
l'eau est beaucoup moins évident à mettre en lumière. En
effet, il n'y a pas réellement d'études qui permettent d'affirmer
que l'eau est un élément permettant de rafraîchir
localement une zone et d'améliorer ainsi le confort thermique. C'est
dans cette optique que nous tenterons d'apporter des hypothèses à
cette question encore non résolue.
Chaque site a bénéficié de deux jours de
mesures au minimum, afin de valider les résultats obtenus lors de la
première journée. Les relevés ont bien évidemment
été effectués par beau temps, afin de
bénéficier du maximum de rayonnement et de pouvoir comparer les
sites entre eux, notamment par l'intermédiaire de la température
ambiante. Ceci n'a pas toujours été facile à mettre en
place, étant donné les conditions changeantes pouvant survenir au
sein même d'une journée.
Chaque site a été exploité le matin et
l'après-midi, afin de pouvoir observer les évolutions
journalières de la zone en question. Les plages horaires de mesures ont
été sensiblement les mêmes, à savoir entre 9h et
16h, avec plus ou moins 30 minutes de décalage entre les sites.
N.B : chaque site possède les photos relatives à
chaque point de mesure, ainsi que sa fiche expérimentale (voir
annexes).
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