EPIGRAPHIE
« Ce n'est pas la conscience des hommes qui
détermine leur existence sociale, c'est au contraire leur existence
sociale qui détermine leur conscience »
Karl Marx
DEDICACE
A nos chers parents TELESPHORE KALUMEKI et BEATRICE
VAHIGHENE
A nos frères et soeurs : DANY, SOPHIE, MYRA,
SARAH, WASSY, BENEDICTE, FAVORABLE, HAPPY, MIREILLE, FRANCINE, ARMAND,
LABLONDE
A Maman SALVATRICE et PAPA AKILI
A Maman Charlotte
A nos grands amis : PALUKU DOUKOURE MATEMBELA, GERLANCE
MUSUMBA, LEA BEGA, MIMY KITAMBALA, EVELYNE MUSIBA, FREDERIQUE MARTINEZ SUTTER,
ALINE KAHONGYA, MOISE SIKULI, KATE KIBANGU, GARON, JANVIER IBAMBI, PIERRE
MATHUMO MBUSA, et autres
Enfin à tous nos camarades étudiants chacun par
son nom.
REMERCIEMENTS
Nous voici à la fin de notre cycle de graduat, qui
prend fin avec la défense du travail de fin de cycle. Il serait vraiment
ingrat et injuste de notre part de passer sans remercier toute personne ayant
aidé de près ou de loin à atteindre notre objectif.
Nous tenons avant tout à dire tout haut merci au Tout
Puissant pour sa protection durant le cycle.
Nous présentons nos remerciements :
A nos très cher parents, TELESPHORE KALUMEKI et
Béatrice VAHIGHENE pour leur soutient inconditionnel tant moral que
financier.
A nos chers frères et soeurs, chacun par son nom
A Papa AKILI pour son soutien moral
A Monsieur le Secrétaire d'agence aux finances de l'OCC
antenne de Butembo
A nos autorités académiques pour leurs efforts
fournis pour le bon fonctionnement de notre chère institution,
L'ISDR / KITSOMBIRO
A notre cher directeur, Monsieur MUTUNDA LWAKA Célestin
pour la direction de ce travail.
Au SYFET, SAFDF, GADHOP, bureau UNICEF GOMA pour leur
encadrement professionnel
A tous nos amis et camarades étudiants pour leur
accompagnement tout au long de ces trois dernières années.
Enfin disons merci à toute personne qui de près
ou de loin a contribué à la réalisation de ce travail.
KARONDE KATAHINDWA Ignace
SIGLES ET ABRREVIATIONS
ASI : Association de Solidarité Internationale
AVEC : Association Villageoise d'Epargne et de
Crédit
CICR : Comité Internationale de la Croix rouge
C.S : Centre de Santé
DGA : Directeur General Adjoint
EPSP : Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel
FAO : fond des nations unies pour l'agriculture
GADHOP : Groupe des Associations de Défense de Droit
de l'homme et de la Paix
HGR : Hôpital général de
référence
IDH : Indice de développement humain
MINOKI : Minoterie du Kivu
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONG : organisation non gouvernementale
PAP RDC: Programme d'Assistance aux Pygmées en
République Démocratique du Congo
PIB : Produit Intérieur Brut
PNUD : Programme des nations unies pour le
développement
P.S : Poste de Santé
RDC : République démocratique du Congo
SAFDF : Solidarité des Associations féminines
pour les droits de la femme et de l'enfant.
SYDIP : Syndicat de Défense des intérêts
paysans
SYFET : Syndicat des Femmes Travailleuse
UA : Union Africain
USCM : Université Sainte Croix de Mulo
INTRODUCTION GENERALE
1. ETAT DE LA QUESTION
La question de la contribution des ONG de développement
dans la promotion socio-sanitaire des populations démunies a
été abordé par plusieurs auteurs et personnalités
avec des acceptations aussi variées.
Cependant au-delà du caractère disparate de ces
interventions et publications, il se dégage très souvent un point
de convergence.
1. Ainsi, KATEMBO KATEKE dans le travail intitulé
« Association paysanne et développement
socio-économique des hautes terres de Beni et Lubero ». La
grande question qui se posait dans son travail était de savoir si les
ONG contribuent au développement et à l'émancipation des
populations pauvres en poussant loin sa recherche il a fini par affirmé
ses hypothèses et ainsi conclure que les ONG contribuent au
développement des milieux ruraux à travers leurs actions au
développement1(*).
Nos deux travaux se rejoignent par ce fait que nous nous focalisons tous sur
l'effet ou l'apport des ONG aux populations pauvres. Du côté de
grandes questions de notre travail la nôtre est de démontrer si
réellement les ONG contribuent concrètement sur la vie
socio-sanitaire des populations pauvres à travers leurs programmes et du
côté de nos hypothèses elles se révèlent
positives quant aux efforts des ONG en faveur des populations pauvres. En
entrant en profondeur nos travaux se diffèrent aux domaines ou branches
dans lesquelles oeuvrent ces ONG, nous avons pris en compte la vie
socio-sanitaire par contre KATEKE a considéré la branche
socio-économique. Il se voit aussi clairement que Mr KATEKE a pris en
compte comme milieu d'étude les hautes terres de Beni et Lubero tandis
que nous, nous nous sommes contenté d'étudier les faits dans la
cité de Lubero, mais toutefois nos deux travaux sont
complémentaires.
2. Pour PATULU2(*), traitant de « La contribution des
Associations paysannes » dans sa quête il cherche à
vérifier quel impact ont les associations paysannes. Quelque part il a
affirmé que cet impact est perceptible dans les milieux ruraux mais que
le rendement était moins important suite aux contraintes techniques. 2
nos travaux ont, une même orientation, c'est le développement,
mais les divergences s'observent aux niveaux de la problématique et des
hypothèses. Quant aux organisations d'étude, il considère
les associations paysannes et nous les ONG internationales qui souvent
financent des associations paysannes ; les résultats de sa
recherche, se montre positif mais d'une manière générale
nos travaux ont un même objectif mais spécifiquement nos domaines
sont très différents.
3. MUHINDO KASINDIVUKO3(*) a parlé de « Contribution des
associations de base de la CARITAS Butembo-Beni au développement du
territoire de Beni ». La grande question qu'il se pose est de savoir
l'approche des associations de base de la CARITAS au développement du
territoire de Beni, il a abouti aux résultats selon lesquels ces
associations de base de la CARITAS Butembo-Beni ont comme facteur de
création et promotion du bien-être de ses membres. A ce point nous
visons tous le développement mais dans différents domaines. Par
conséquent, nos hypothèses et problématiques ne sont pas
les mêmes. Son étude prend en considération tout un
territoire, la nôtre se limite à la cité de Lubero.
4. ERIC CAZAUBON « traitant du rapport entre ONG et
populations pauvres » dans son compte rendu de la table ronde
intitulé « Les ONG : des acteurs humanitaires dans la
lutte contre la faim ? ». La grande question se pose sur
l'importance des ONG dans la lutte contre la faim ; à la fin de son
travail il va faire l'apologie des ONG en présentant leur rôle
important de celles-ci dans la lutte contre la
pauvreté »4(*). Nos deux travaux traitent des ONG mais dans des
domaines spécifiques différents. Pour lui sa problématique
renvoi à la famine que connait les populations, par contre la
nôtre renvoi à l'importance de ces ONG dans le domaine social et
sanitaire, en procédant par les adductions d'eau. Mais toutefois
signalons que nos deux ouvrages sont complémentaires.
5. Pour Orthé Mami Boubacar, traitant de la
« Contribution des organismes internationaux dans la réduction
de la pauvreté ». Dans son mémoire de maîtrise,
expose une des méthodes de lutte contre la pauvreté. Selon lui,
la meilleure façon d'éradiquer ce fléau est l'assistance
financière à petites entreprises qui pourraient rejouillir sur
l'ensemble de la population au chômage. Cependant cette action indirecte
ne sera-t-elle pas encore source de discrimination ? Par cette occasion,
les populations défavorisées ne persisteront-elle pas dans la
pauvreté ? Au total, la revue critique de la pauvreté se
pose dans le même terme, c'est-à-dire qu'elle est fonction
pourtant les objectifs de rôle que les ONG
s'assignent »5(*)
D'une manière générale, la
spécificité de notre travail, par rapport à nos
prédécesseurs réside au niveau de notre
préoccupation qui est la problématique qui cherche à
démontrer en quoi les adductions d'eau de l'OXFAM ont-elle touché
la vie socio-sanitaire de la population de Lubero ainsi comprendre la raison
d'être des ONG internationales à LUBERO et leur effet sur la
société de LUBERO.
2. PROBLEMATIQUE
La pauvreté est considérée comme un
fléau réel et aberrant. De l'Asie à l'Afrique toute
entière en passant par l'Amérique Latine, le constat demeure le
même.
Sur la planète, 840 millions de personnes croupissent
dans la misère surtout dans les 50 pays les moins avancés (dont
34 sont d'Afrique), derrière ces chiffres il y a des visages. La lutte
contre ce phénomène occupe une place très importante dans
les programmes des organismes internationaux de développement tels que
le PNUD, la FAO, le FENU, .....
Elle constitue également depuis plusieurs années
une préoccupation permanente pour les gouvernements des pays en
développement en général et ceux d'Afrique subsaharienne
en particulier, eu égard au nombre sans cesse croissant des pauvres dans
cette région pour des raisons diverses.
En effet, 50% des habitants d'Afrique Subsaharienne vivent en
dessous du seuil de pauvreté.6(*) Cette proportion est bien plus importante par rapport
aux autres régions du monde. On observe que cette pauvreté
s'accentue au fil des années. Ainsi en Afrique ou Sud du Sahara, le
revenu par habitant est actuellement plus bas qu'en 1970, il a même
plongé par rapport à celui des pays européens. En 1960 il
était neuf fois inférieur à celui des
européens7(*).
La RDC est située en Afrique centrale et à
cheval sur l'équateur. Elle est deuxième pays plus grand en
Afrique en superficie (2345 000Km2). La RDC est subdivisée
sur le plan politico-administratif en 11 provinces et en comptera prochainement
26 aux termes de la constitution de 2006 qui a instauré la
décentralisation comme mode de gestion politico-administratif du pays
dans le but d'accélérer son développement. La RDC est un
pays post conflit en proie à la pertinence des poches
d'insécurité entretenues depuis dix ans dans sa partie orientale
par des groupes armés.
A ce jour, le développement de la République
Démocratique du Congo est caractérisé par le contraste
entre les richesses naturelles potentielles dont elle regorge (agricoles,
minières et énergétiques) et la pauvreté de la
grande majorité de la population. Dans son rapport mondial de 2013 sur
le développement humain, le PNUD classe la RDC au
187ème rang sur 188 pays aux termes de l'indice de
développement humain (IDH : 0,394). Cette précarité
sociale et les difficultés de la gouvernance politique ont
exacerbé, au fil des années, le chômage des jeunes. Selon
les estimations, démographiques, en l'absence d'un recensement
récent. La RDC compte une population évaluée à
quelque 70 millions d'habitants dont la tranche jeune représente environ
70%. Un déséquilibre persistant existe entre la population rurale
et la population urbaine en forte expansion qui représentent
respectivement 60% et 40%. La croissance démographique urbaine est en
forte augmentation en raison de l'exode rural. Ce qui a des conséquences
néfastes sur la production agro-pastorale et halieutique en milieu
rural.
La forêt tropicale dense qui couvre environ 55% du
territoire national de la RDC et son important bassin hydrographique
représentent un grand enjeu environnemental. Son produit
intérieur brut (PIB) est en croissance annuelle positive depuis plus de
dix ans. Le taux de croissance annuel du PIB a été de 7,2% en
2012 et devrait se situer à 8,2% enfin 2013. La croissance
économique est tirée principalement par l'augmentation des prix
des matières premières et les investissements d'infrastructures
réalisées par le gouvernement. Grâce au rendement de la
politique monétaire et à la relative stabilité des
indicateurs macro-économiques, l'inflation dopé à plus de
53% en 2009, est depuis retombées à moins de 3% en 2012 (2,63%)
on estime qu'elle devrait s'établir à 0,73% enfin contre 6,5
ciblé en début d'année8(*).
Ainsi, l'Etat commence par soutenir la promotion et le
renforcement du rôle de la société civile en vue de
permettre aux démunies d'accéder aux ressources
nécessaires.
Le principal ressort de son programme d'éradication de
la pauvreté et d'impliquer la population de sorte qu'elle
améliore, exprime ses propres convictions et projets de même
qu'elle s'engage dans ses réalisations, financement et
évaluation.
L'implication de la société civile et le
rassemblement des populations pauvres recommande par le pouvoir public semble
correspondre au profit des ONG qui seraient les mieux aptes à remplir
les objectifs de l'Etat. Dès lors, au cours des 20 dernières
années, un nouveau type d'acteur a connu un essor spectaculaire :
les ONG. Celles-ci se présentent comme humanitaires et apolitiques ont
pour objectif de promouvoir des actions décentralisées,
adaptées aux conditions locales et appelant à la participation
active des intéressés. Dans la mesure où elles
entretiennent des relations étroites avec la population cible, et en
raison de caractère social plus que technique de leur
préoccupation, les ONG semblent occuper une position particulière
favorable pour aborder les problèmes socio-sanitaires dans toute leur
complexité.
Ainsi plusieurs actions, financement des projets, assistance
médicale et éducative, appui technique aux petites entreprises,
adduction d'eau, etc (vont-ils voir le jour pour aider la population
économiquement faible en vue de réduire la pauvreté.
Cependant, force est de reconnaître l'échec de certains de ces
programmes. La réduction de la pauvreté au sein de la population
passe aussi par une amélioration du niveau de vie de cette
dernière9(*).
En outre, la cité de Lubero ne reste pas en marge de ce
triste ballet. En effet avec l'enclavement du territoire, de la crise
socio-économique, entraînant le surpeuplement du territoire de
Lubero, les conditions de vie des populations n'ont fait que se
détériorer. Mais aussi les conflits fonciers entre les
populations terriennes et leurs vassaux constituent les grandes litiges
sociaux. Compte tenu de ce qui précède, plusieurs humanitaires se
sont installés dans la cité de Lubero pour palier ces
fléaux. Tel est le cas de l'OXFAM oeuvrant à Lubero et s'appuyant
sur l'adduction d'eau.
Fort le constat, nous ne pouvons poursuivre notre étude
sans nous interroger sur les points suivants :
1. En quoi l'intervention de l'OXFAM en adduction d'eau
a-t-elle touché la vie sociale de la population de Lubero ?
2. Les adductions sont-elles prioritaires pour les habitants
de Lubero ?
3. HYPOTHESE DE TRAVAIL
L'hypothèse est une proposition de réponse
à la question posée. Elle tend à formuler une relation
entre les faits significatifs. Elle aide à solutionner le fait
observé. Elle est indispensable à ce sens qu'elle assure la
continuité et l'unité de la recherche.
1. L'intervention de L'OXFAM en adduction d'eau aurait
touché profondément la vie socio-sanitaire de la population en
leur rendant l'accès facile à l'eau potable.
2. Les adductions d'eau de L'OXFAM seraient prioritaire pour
les habitants de Lubero vue le rôle important que représente
l'eau dans la vie de tout être surtout la santé.
4. OBJECTIF DU TRAVAIL
Elle se compose en objectif général et
spécifique.
4.1. Objectif général
Démontrer la contribution de l'ONG OXFAM dans
l'amélioration des conditions de vie des populations de la cité
de Lubero dans le domaine de l'eau.
4.2. Objectif spécifique
- Constater différentes réalisations dans le
domaine de l'eau de l'OXFAM pour les habitants de Lubero.
- Recueillir les avis de la population de Lubero, à
travers les questionnaires d'enquête pour afin vérifier si les
réalisations d'adduction d'eau ont-elles étés
prioritaires.
5. CHOIX, OBJET ET INTERET DU
SUJET
Le choix porté sur ce sujet est majeur. L'attention que
nous lui portons se justifie par la volonté de mettre à la
disposition du public certaines réalités socio-sanitaires
vécues à Lubero surtout en ce qui concerne l'eau potable, tout
ça dans la lutte contre la pauvreté.
Objet
L'objet porte sur l'impact des ONG internationales sur la vie
socio-sanitaire des populations.
Intérêt
- Sur le plan social : ce travail apportera quelque chose
de positif sur la perception ou la conception des ONG par la population de la
cité de LUBERO, mais aussi prendre soin des infrastructures que les ONG
leur confie.
- Sur le plan intellectuel : ce travail servira de
référence pour certains chercheurs, étudiants ou
élèves désirant s'informer ou enrichir leur connaissance
en ce qui concerne les organisations internationales ou la vie sociale.
- Sur le plan personnel : ce travail nous enrichit en
nous motivant et en nous poussant à la découverte de nouvelles
notions. Ce travail nous est d'un grand intérêt vue notre
désir de porter à la connaissance de tous une oeuvre riche
portant sur les interventions des ONG en faveur des démunies qui rejoint
nos convictions et constitue une lutte de chaque jour.
6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Pour atteindre les objectifs assignés à ce
travail, nous avons usé d'un certain nombre des méthodes et
techniques de recherches scientifiques.
6.1. La méthode
Par définition, la méthode est un outil dont se
sert un chercheur dans sa quête. Elle est indispensable à la
recherche de la vérité. C'est pourquoi GRAWITZ nous dit que
« La méthode est constituée de l'ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, la
démontrer, les vérifier »10(*)
Ainsi pour la bonne conduite de notre travail, nous avons fait
usage de la méthode fonctionnelle qui a pour but d'analyser une
réalité sociale donnée, en dégager l'explication
conformément aux objectifs poursuivis par la recherche. C'est cette
méthode qui a permis de cerner l'apport de l'ONG OXFAM sur la vie
socio-sanitaire de la population de la cité de Lubero et
précisément dans sa branche d'eau potable.
- L'approche inductive : cette approche consiste à
partir des cas particuliers d'un échantillon pour arriver à
généraliser les résultats sur l'ensemble des populations
d'étude. Cette approche nous a facilité la tâche quant au
nombre élevé de notre population d'étude, nous a permis de
partir des cas particuliers et enfin globaliser les résultats.
- Approche statistique : cette approche consiste à
résumer les résultats sous forme des tableaux. Cette approche
nous a aidé à représenter et résumer les
résultats de nos questionnaires d'enquête sous forme des chiffres
dans des tableaux condensés sous forme de quelque nombre
caractéristique.
6.2. Techniques
Dans le souci de simplifier et de faire comprendre,
l'utilisation de certaines techniques s'avère nécessaire. Ainsi
pouvons-nous définir ave GRAWITZ la technique comme une réponse
à un comment. C'est un moyen d'atteindre un but mais qui se situe au
niveau des faits ou des étapes pratiques11(*).
Plusieurs sont les techniques ayant servi dans l'aboutissement
de notre travail :
- La technique d'observation désengagée :
elle se définit comme une façon pour l'enquêteur d'observer
les faits sociaux dans une société tout en ne faisant pas partie
de cette dernière. Cette technique nous a aidé à observer
et à nous rendre compte des réalités sociales à
Lubero, ces réalités que vivent les habitants de Lubero et qui
sautent aux yeux.
- La technique d'enquête par questionnaire : elle
se définit comme une façon de relater les données en
présentant à l'enquêté une série des
questions avec une liste pré-établie des réponses
possibles parmi lesquelles l'enquêté est appelé à
choisir ou cocher la réponse qui lui semble juste. Cette technique nous
a permis de recueillir les réponses des enquêtés par
écrit et enfin permettre de confronter nos hypothèses à
ces réponses.
- L'entretien directif : par définition cette
technique consiste interroger l'enquêté au moyen d'une liste des
questions établies dans un certain ordre. Cet entretien nous a
aidé à recueillir les réponses des enquêtés
selon l'ordre des questions.
- La technique d'échantillonnage systématique
probabiliste : celle-ci se définit comme une façon de tirer
au hasard le nombre requis d'unités non numérotés à
partir d'une liste déjà pré établie. Cette
technique nous a permis de choisir notre échantillon au hasard.
- La technique documentaire : par définition,
c'est une disposition qui prépare l'enquête et une technique de
collecte des données. Elle suppose la lecture des productions
scientifiques existantes. Ceci implique l'accès aux divers documents.
Cette technique nous a permis de nous enrichir, d'enrichir notre travail avec
des TFC, des mémoires, des revues scientifiques, des approches
officielles, etc., en relation avec notre thème.
- La technique d'analyse statistique qui consiste par
définition, à analyser les fréquences des
phénomènes et de leur distribution ainsi celle des liaisons entre
variables. Cette technique nous a permis de traiter nos données et
analyser les différents éléments de nos tableaux.
6.3. Population d'étude et échantillon
C'est un ensemble d'unité
qu'on espère décrire la généralisation ou
l'extrapolation des caractéristiques constatées sur un
échantillon. Considérant la complexité de notre population
d'étude, et surtout de son nombre un peu élevé, nous avons
recouru à un échantillonnage aléatoire simple. Sur base de
cette méthode d'échantillonnage, nous avons prélevé
un échantillon de 100 personnes.
7. DELIMITATION DU TRAVAIL
Notre travail se délimite à trois
niveaux :
- Niveau temporel : ce travail prend en compte
l'état des adductions de 2010 à 2015 car nous supposons que dans
5 ans on peut facilement remarquer les changements et impacts des interventions
de l'OXFAM à Lubero.
- Niveau spatial : ce travail se focalise sur la
cité de Lubero où OXFAM a déjà oeuvré. Nous
nous intéressons à la cité de Lubero suite au grand nombre
d'ONG qui y sont basées et qui y interviennent par rapport au reste du
territoire, nous visons à vérifier leur contribution dans la
cité de Lubero.
- Niveau typologique : ce travail s'oriente dans le
domaine socio-sanitaire car bien que notre pays possède d'immenses
réserves en eau, avec ses lacs, le problème de l'eau pose encore
problème et a des répercussions sur la santé des
populations.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
A l'exception faite de l'introduction et de la conclusion
générale, ce travail comprend deux parties : la monographie
et le projet. La première partie s'articule sur trois chapitres :
- Le premier chapitre traite des
généralités sur l'étude : nous avons
donné quelques définitions des concepts clés de notre
travail notamment la pauvreté, la population démunie, le
développement local, ....
- Le deuxième chapitre concerne la présentation
du milieu d'étude et les généralités sur l'OXFAM.
- Le troisième chapitre consiste à analyser,
présenter et de discuter les résultats obtenus sur terrain, dans
ce chapitre nous prouverons si nos hypothèses sont vraies ou fausses en
se référant aux données obtenues sur terrain.
La deuxième partie concerne le projet sur la gestion des
bornes fontaines.
PREMIERE PARTIE :
MONOGRAPHIE
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR L'ETUDE
« La première démarche du sociologue
doit être de définir les choses dont-il traite afin qu'il sache
bien de quoi il est question »12(*)
Pour la bonne compréhension de notre travail, nous
allons donc procéder à la définition de certains concepts
clés de notre travail à savoir : ONG de
développement, vie socio-sanitaire, population démunie,
pauvreté et une brève notion sur le développement.
I.1. NOTION SUR LES ONG DE
DEVELOPPEMENT
Le processus et la dynamique qui engendrent la pauvreté
se traduisent par une incapacité de certaines collectivités
locales d'accéder au marché du travail et aux services
disponibles pour l'ensemble de la population, les privant ainsi de la
possibilité d'exercer pleinement leurs droits de citoyen, soit
l'accès à un socle de ressource considérée comme
indispensable pour assurer une certaine indépendance sociale et pour
l'exclusion se rencontrent au niveau des territoires. Ce qui cause leur
appauvrissement13(*).
I.1.1. Organisation non
gouvernementale (ONG en sigle)
ONG est une association à but non lucratif, c'est une
organisation d'intérêt public qui ne relève ni de l'Etat ni
des institutions internationales. Les ONG n'ont pas le statut de sujet de droit
international. C'est une personne morale qui, bien que n'étant pas un
gouvernement, intervient dans le champ national ou international. Les
relations juridiques sont traditionnellement des relations uniquement entre
Etat (ou entre gouvernements). On considère parfois le comité
International de la Croix rouge (CICR) comme ancêtre des ONG, bien
qu'ayant un statut hybride spécifique, vis-à-vis des Etats. Dans
ce cas d'organisations internationales on parle également d'association
non gouvernementales (ASI) ou d'organisation non gouvernementale
internationales. OXFAM est incluse dans les types d'organisations de
solidarité internationale vue son champ d'action international.
L'habitude est de réserver le terme aux personnes
morales à but non lucratif financées par les fonds privés.
Grâce à l'apport de la sociologie des organisations, ces
principaux critères définissant une ONG sont les suivantes :
- Le but non lucratif de son action
- L'indépendance financière
- L'indépendance politique
- La notion de l'intérêt public14(*)
I.1.2.1. Vie socio-sanitaire
Le social et la santé : dans une définition
large,
- De la notion du social on peut entendre comme l'expression
de l'existence des relations entre les vivants, certains animaux, tels que la
plupart des mammifères par exemple sont qualifiés
d'espèces sociales. Au sens commun, ce terme social renvoi
généralement vers le nom commun
« société ». Cependant, les conceptions
sociologiques de société sont nombreuses et parfois chez certains
auteurs. Dans le contexte de notre travail, la vie sociale, est une vie dans
les communautés avec toutes les réalités qui les
entourent, ces réalités vécues chaque jour par les
populations rurales de la cité de Lubero.
- De la notion de la santé, la santé est un
état de bien-être physique et mental d'un être vivant.
Les concepts « social et santé »
sont très liés car la santé est une des
réalités ou aspect vécu dans toute société,
en parlant de société on fait allusion à la santé
des individus de ladite société, dans notre recherche. La
santé se présente comme la conséquence ou objectif des
adductions.
I.1.3. Population
démunie
Il faut signaler ici que nous entendons par démunie,
pauvre. Dans le cadre de notre étude, population démunie et
pauvre désignent les mêmes réalités.
En effet, une personne démunie est une personne qui n'a
pas des ressources suffisantes sur le plan économique et social. Selon
la banque mondiale, une personne est considérée comme
démunie si elle vit en-dessous du seuil de la pauvreté.
C'est-à-dire vivant avec moins de 1 dollar américain par jour.
Selon l'usage le plus courant, la pauvreté caractérise la
situation d'un individu qui ne dispose pas des ressources
réputées suffisantes pour vivre dignement dans une
société et contexte. La société lui fournit une
assistance. On devrait lui fournir une assistance pour tenir son rang.
L'insuffisance des ressources matérielles affectant la nourriture,
l'accès à l'eau potable, les vêtements, le logement, la
santé ou les conditions de vie en général. Mais
également, l'insuffisance des ressources intangibles telles que
l'accès à l'éducation, l'exercice d'une activité
valorisante, ou encore le développement personnel15(*).
I.1.4. ORGANISATIONS
ASSOCIATIVES
D'après la sociologie, le terme organisation a trois
sens distincts :
- Un regroupement d'humains qui coordonnent leurs
activités pour atteindre certain but. L'organisation est alors
envisagée comme une réponse aux problèmes de l'action
collective organisée, de sa coordination et sa stabilisation.
- Les diverses façons par lesquels ces groupements
structurent les moyens dont ils disposent pour parvenir à leurs fins.
- L'action d'organiser, ou encore les processus qui engendrent
les regroupements ou les structures d'organisation.
En fait, la liberté d'association est aujourd'hui
formellement reconnue dans la plupart des pays du monde, mais elle s'exprime
dans les formes juridiques très variées et dans des
environnements plus ou moins favorables. L'art 37 de la constitution congolaise
stipule : « L'Etat garantit la liberté d'association les
pouvoirs publics collaborent avec les associations qui contribuent au
développement social, économique, intellectuel, moral et
spirituel des populations et l'éducation des citoyens et citoyennes.
Cette collaboration peut revêtir la forme d'une subvention. La loi fixe
les modalités d'exercice de cette liberté »16(*).
En pratique, on rassemble dans cette troisième
composante toutes les autres formes de liberté d'association des
personnes visant la production des biens et services sans finalité de
profit. Il va de soi que les appellations sont ici aussi extrêmement
diversifiées : association ou organisation, organisation non
gouvernementale, etc ...
En outre, on s'attache souvent à cette composante les
fonctions et certaines organisations plus spécifiques dans certains
pays comme par exemple la charte anglaise. Plus encore pour les deux autres
composantes, le manque des données statistiques précises.
Néanmoins, des efforts considérables ont été faits
ces dix dernières années pour améliorer la connaissance
quantitative des associations, voire les travaux de recherche faits par
l'université JOHN HYKINS, les résultats de l'enquête faite
par cette université montre pour les pays mieux courts le secteur non
profit représente environ 18,8 millions d'emplois et sous
différentes formes. Cette étude montre que le secteur mobilise
28% de la population pour du travail bénévole17(*).
Le mot association peut-être compris selon deux points
de vue différents :
- Sur le plan juridique, il désigne le contrat par
lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun les connaissances de leur
activité dans le but autre de partager leur bénéficie,
c'est donc l'acte constitutif de l'association. Ainsi l'association recouvre
la personne juridique de la personne morale, à laquelle est
affectée, cette mise en commun et qui est investi de la capacité
juridique d'agir ou non et dans l'intérêt de la
collectivité18(*).
- Ensuite, dans le langage courant le terme association est
surtout employé pour désigner la personne morale, tandis que
l'acte constitutif est appelé « Contrat
d'association » pour les organisations-Associations plus
fréquent « statu »19(*).
Dans le cadre de notre travail, ces organisations des hommes
ou femmes, mettent leur savoir et ressources ensembles avec un objet
humanitaire, consistant à épauler les populations du monde en
difficulté.
I.1.5. Origine des associations
Les associations ont des origines lointaines. Dès
l'antiquité, des groupements ont dû défendre leur
autonomie. Différents métiers avaient un fond collectif en
prévision des accidents. Les grecs formaient des associations libres,
les romains également leurs associations. Mais comme on verra dans une
époque moins lointaine. Des interdictions furent rapidement mises en
place par les pouvoirs successifs20(*).
A chaque époque de l'histoire, les associations ou ce
qui y ressemblent sous d'autres formes (confrérie, compagnage,
fraternité, etc) firent l'histoire des associations ». De la
même façon, celle-ci ont eu leurs interdictions plus ou moins
restrictives suivant le pouvoir et leur siècle. Mais elles ont toujours
réussi à renaître. « De l'antiquité
à la fin de l'ancien régime, l'histoire des groupements
d'entraide est en fait l'histoire d'une interminable coercition ».
Au XVIe siècle, la forme d'association la
plus répandue fut celle des religieuses.
De 1789 à 1848 : à la révolution
française de 1789, la déclaration des droits humains et du
citoyen omet celui des associations.
Une première salve d'interdictions, les 02 et 17 mars
1791 on va par le décret d'Allarde qui interdira les corporations (les
corporations étant des associations des personnes exerçant
le même métier) cette loi avait deux objectifs :
- Supprimer la liberté d'association professionnelle
à l'origine qui est à l'origine des interdictions syndicales.
- Effacer tout aspect contraignant et, toute rigidité,
considérée comme contraire à la liberté du travail,
du commerce et l'industrie21(*).
1936 et 1939 : En France, la loi du 10 janvier 1936
autorise le gouvernement à dissoudre administrativement une association.
Le décret de la loi de 1939 prive les étrangers de la loi de
1901 :
- 1948 : l'article 20 de la Déclaration
universelle des droits humains adoptée par l'Assemblée
générale des Nations Unies proclame universellement le droit de
s'associer librement (New-York, 10 décembre 1948).
- 1950 : l'article 11 de la Convention européenne
de Sauvegarde des droits de l'homme et des Libertés consacre la
liberté de réunion et d'association (signée le 4 novembre
1950, publiée en France par le décret du 3 mai 1974).
- 1971 : Monsieur Raymond Marcelin dépose un texte
de loi pour instaurer une autorisation administrative préalable pour
créer une association.
- 1981 : le Président François Mitterrand
abroge la loi de 1971.
I.1.6. Rôle et importance
des associations
Les associations peuvent jouer un rôle double à
la fois : publique ou des entreprises (L'organisation privée) et
d'autre part sa capacité à créer des nouvelles formes
d'emplois tant rémunérés que non
rémunérés. En fait, le but d'un mouvement associatif n'est
pas la création de l'emploi mais de créer de l'activité
collective par l'engagement de ses membres dans le champ de la
réalisation non lucrative.
Comme importance, les associations sont conçues au
départ comme des organes d'impulsion dans le processus de
développement, ce qui implique qu'elles répondent aux exigences
ci-après22(*).
- Elles permettent aux populations locales, individuellement
et collectivement de devenir plus auteur de leur propre développement
tant pour le choix des objectifs que pour celui des moyens.
- Elles doivent atteindre les conséquences de la crise
économique puis contribuer à jeter les bases de son
dépassement.
- Enfin, elles doivent être les lieux de transformation
de contenu matériel et social, du monde de développement à
l'égard particulièrement à la question de
l'économie des ressources matérielles et de la question de
l'environnement.
I.1.7. Domaine d'intervention
des associations
Leur domaine d'intervention est de plus en plus
diversifié, il n'y a pas que le domaine de la vie
socio-économique dans lequel elles déploient leur
activité : la culture, la politique de la religion mais aussi et
surtout le loisir, le sport, l'aide sociale, les recherches médicales
ou individuelles. Ainsi interviennent elles-mêmes dans le domaine de la
défense que ça soit de l'environnement ou de
consommation23(*). En
fait, nous tenons à signaler que l'OXFAM vient se positionner dans la
catégorie des organisations ayant un domaine à la fois social,
économique et sanitaire.
Citoyen et vie associative
La priorité volontaire accordée aux fonctions
que remplissent les associations en tant que formes scientifiques de
sociabilité ne doit cependant pas conduire à sous-estimer des
fonctions que l'on peut qualifier d'externes ou d'instrumentales et qui sont
liées au fait que les associations, la plupart de temps, ne constituent
pas de fins en elles-mêmes. Ces fonctions se matérialisent dans la
définition ou défense et la promotion d'intérêt
collectif et font apparaître les associations précises globalement
comme des relais privilégiés entre population et les pouvoirs
publics voire comme de véritables groupes de pression. Ces
réticences et cette opposition sont parfaitement compréhensibles
s'il est vrai que les associations compréhensibles comme l'on tend
aujourd'hui à les définir constituent des centres pouvoirs.
On assiste aujourd'hui dans le Sud à un
façonnement d'initiatives qui combinent à la fois les fonctions
d'une coopérative d'épargne et de crédit et celle d'une
mutuelle de santé.
I.1.8. Développement
local
Le développement local, aussi appelé
développement à la base, c'est un processus utilisant les
initiatives locales au niveau de petites collectivités comme moteur du
développement économique. Il prône dans le pays en
développement en complétant des mesures macro-économique
et de grands projets24(*).
Le développement se présente aujourd'hui comme
un problème de notre époque (cruciale) et une priorité
dans tous les pays sous-développés et en voie de
développement. C'est à travers lui que chaque
société pourrait assurer la réalisation de ses aspirations
tant matérielles que spirituelles et faciliter l'épanouissement
des potentialités créatrices de chacun25(*).
En outre, le développement se prête à des
multiples interprétations malgré les efforts de l'analyse
économique voisines telles que : évolution, croissance,
expansion et progrès. Voici quelques définitions de ces concepts
voisins :
- Evolution : ce terme évolution désigne
tout type d'ensemble des modifications graduelles et accumulées au fil
du temps, affectant un objet, un être vivant, une population, un
système, ou encore la pensée et le comportement.
- Croissance : le terme croissance se définit
selon plusieurs domaines, en économie, il désigne l'augmentation
globale de l'activité économique en macro-économie. Pour
les entrepreneurs, la croissance se définit selon plusieurs domaines, en
économie en macro-économie. Pour les entrepreneurs, la croissance
désigne l'augmentation du chiffre d'affaire.
D'une manière générale, et suivant le
contexte de notre recherche, le développement local c'est le fait que la
population se ligue et se prend en charge localement pour enfin palier certains
problèmes visibles dans les communautés sans compter sur l'apport
extérieur.
I.1.9. Conception principale du
développement
Comme nous venons de le mentionner en haut, il n'est pas
aisé de définir le concept développement. Pour bien
comprendre le concept nous partons de quatre paradigmes dominants correspondant
aux quatre conceptions principales du développement.
a. La modernisation
C'est la conception de développement lié
à un modèle du développement en vigueur dans les pays
développés.
Ce modèle de développement focalise son analyse
du développement sur la croissance et plaide en faveur de la formation
du renforcement de la nation pour stimuler cette croissance. Pour ce
modèle, la principale variable explicative du développement
demeure la formation du capital. Selon nous, la modernisation c'est quitter le
stade archaïque vers quelque chose de moderne qui se montre efficace.
b. La dépendance
Créée de la critique de la modernisation, ce
modèle prône l'adoption d'une politique visant à rompre les
règles du marché en faveur des couches les moins
favorisées. Ce paradigme de puissances économiques contrôle
desquels éléments occupent une portion
périphérique.
c. La tendance anti-utilitariste
Cette vision considère que la croissance
économique n'a pas entrainé un processus d'émancipation.
Elle a plutôt substitué au colonialisme des formes nouvelles de
dépendance et des modalités souvent plus graves d'extraversions
économiques. Elle insiste sur la spécificité culturelle
des peuples et sur l'écologie du modèle industriel.
d. Le développement
Le développement n'est pas seulement analysé en
des termes de croissance, mais il est aussi comme un processus permettant
d'améliorer les conditions de vie des populations. La tendance
générale n'est plus de savoir « Combien produisent les
nations mais de savoir comment vont leurs populations »26(*).
On s'intéresse de plus aux conditions de vie des
populations. Pratiquement toutes les actions du développement
entreprises depuis les années 60 ont été initiées
d'en haut, c'est-à-dire soit par l'Etat, soit par les organisations
internationales. La participation de la population a été
réduite à leur présence physique dans l'exécution
des projets. La réflexion sur la participation effective des populations
dans les projets de développement va prendre de l'ampleur vers la fin
des années 1970 avec l'opposition des concepts Développement
participatif.
L'apport essentiel de cette approche réside avant tout
dans le fait qu'elle reconnait les dynamiques internes des communautés
de base qui étaient posée sous silence dans les théories
de modernisation et de la dépendance.
Le développement endogène intègre ainsi
les aspects socio-culturels et politiques qui ont toujours été
considérées comme obstacle au phénomène de
croissance. Le développement endogène ou développement par
« le bas » ou encore développement participatif peut
être aussi appelé développement local. Dans le cadre de
notre recherche, le développement local c'est le fait que la population
prend conscience des besoins sociaux qui les entourent et décide de se
prendre en charge, par exemple dans le domaine de l'eau potable. La population
se décide d'aménager, de capter l'eau potable mais ce
développement se heurte souvent au manque de financement : c'est
ainsi que ces ONG viennent améliorer ces résolutions locales.
I.1.10. Le développement
économique
Pour l'essentiel, les pays développés sont ceux
qui ont connu la révolution industrielle et dont l'opulence se
manifeste par une multitude des biens matériels, de réalisations
technologiques. Pour le tiers monde, le développement apparaît
chargé de promesse plus qu'un niveau de vie, c'est aussi un style de la
vie véhiculé par les récits d'immigrés, par les
vestiges de colonisation, embelli par les chartes amenant auprès des
villages reculés « les riches » exerçant un
effet de démonstration au coeur des villages de la brousse la plus
reculés. Pour F. Peroux, le développement est la combinaison des
changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent réel
global27(*).
Ainsi, le développement est un faisceau de
transformation qui modifie les comportements intègre les progrès
des connaissances, l'amélioration des qualifications, le Savoir faire
industriel, modifie les anticipations dans le sens d'une accumulation.
L'initiative privée étant le nerf de la
croissance économique et du développement, celle n'est viable
qu'accompagné d'une amélioration du secteur social et associatif.
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET GENERALITES SUR L'OXFAM
II.1. PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
II.1.1. LA LOCALISATION ET
L'APPERÇU HISTORIQUE DE LA CITE DE LUBERO28(*)
La cité de Lubero est celle qui héberge le chef
lieu du territoire de Lubero. Elle tient le nom par la déformation
dialectique du mot Luviru qui est l'appellation de la rivière qui draine
la vallée de KIVETYA dans laquelle loge la cité. Cette
vallée à la forme d'un entonnoir par ses limites naturelles
passant par le sommet qui entoure celui- ci. Délimité depuis les
année 40 par décision 014/ ATL du 16/ 09/ 1940, la
première convention reconnaissant cette circonscription dite
« vallée de Lubero » fut signée le 27 Octobre
1954 entre d'une part le chef coutumier de l'époque notamment :
ceux de BASWAGHA avec le grands chef coutumier de WIHINDI, le notable MULYATA,
indigène et d'autres part Monsieur LINBOURZ et Monsieur WOUTERY
respectivement substitut du procureur du roi à Goma pour le premier et
représentant de la colonie Belge et l'administrateur de Lubero pour le
second, ce dernier avait été délégué et
commissionné par le gouverneur de la province du Kivu par sa lettre
N° 1474/ 42.1/ RP/ 81 du 05/ Mars 1953.
Signalons que le chef coutumiers et autres
personnalités indigènes ont contresigné la convention par
emprunte digital selon l'ordonnance N°10/ AMF/ du 26 Janvier 1953 à
son article 2.
En date du 12 Juin 1981 les mêmes chefs coutumiers en
conclave confirmèrent les limites naturelles de la cité de Lubero
et en déterminèrent les quartiers reconnus jusqu'à ce
jour. Elle est subdivisée en quatre quartiers à savoir : le
quartier du trente Juin, le quartier Lubero, le quartier Vukano et le quartier
Mulo.
Chaque quartier est subdivisé en cellules et chaque
cellule en 10 maisons.
La cité de Lubero est une des cités du
territoire de Lubero, sur le plan physique, elle jouit des traits communs du
territoire. Elle est composée de trois régions d'altitude
à savoir : la région de haute altitude, moyenne altitude et
la région de basse altitude.
La cité de Lubero reste localisée dans la
région de moyenne altitude, c'est-à-dire comprise entre 1500 et
1900m parsemée des collines, elle est placée dans une
vallée et elle est traversée par une rivière
dénommée « Luviru ». Celle - ci est le
principal affluent de la Lindi.
De la limitation localisation, elle est située en
République Démocratique du Congo, dans la province du Nord- Kivu
Territoire de Lubero, elle a la forme d'un creux entouré de plusieurs
collines. Pour ses limites nous avons :
v Au Nord : une droite passant par les sommets des
collines Lihine, Ngundu, Mighanza, Visiki, Vukano, Kyahali, Muvali I et Muvali
II ;
v Au sud : des collines Vulambayiri, Kyatsinge, Bapere-
Bumate où passe une droite qui délimite la cité de Lubero
du groupement de Mbulier en chefferie de Batangi et le groupement Luongo en
chefferie de Baswagha ;
v A l'Est : par les sommets des collines Vughere, Livate,
Kalambi, Mukuka, Vuhayo, Kamugha, Musenge, Mukone, Kalegha, Vuhali II
où passe une droite délimitant la cité ;
v A l'Ouest : la droite délimitant la cité
passe par les sommets des collines Mbeya, Katambi, Vulungula.
II.1.2 QUELQUES ASPECTS DE LA
GEOGRAPHIE PHYSIQUE LIES A LA SITUATION SOCIO- ECONOMIQUE
La cité de Lubero est soumise à un climat humide
en alternance exacte avec un climat chaud c'est-à-dire une saison
sèche et une saison pluvieuse très marquée d'où le
climat équatorial. La température varie entre 17 et 19 et plus.
La pluviométrie atteint facilement 30mm des pluies ou plus.
Le sol est le type argilo- sablonneux, marécageux et
répond aux critères culturaux. Il est fertile, la profondeur de
la nappe aquifère est de 2 à 4m29(*).
La végétation quant à elle, est
dominée par les graminées, les légumineuses, les
cypéracées.
Les principales rivières qui coulent dans la
cité de Lubero sont : Luviru (Lubero), Kakwagho, Munovo I, Makuku,
Kabenge, Katsogharia, Wayivuta, Munovo
II.1.3 LA SITUATION
DEMOGRAPHIQUE
La population est l'ensemble d'individus qui vivent sur un
territoire donné. On reconnaît à la population de la
cité de Lubero les caractéristiques ci- après :
§ Un attachement à la terre : la population
est en effet sédentaire. Cette sédentarisation influence le
rapport de l'acteur à son environnement ;
§ Une adaptation aux conditions de vie dans l'exercice de
ses activités : la population préfère éviter
des problèmes de nature à perturber la bonne marche de ses
activités ;
§ Une population homogène : constituée
de plus au moins 95% de l'ethnie Nande. Cette
homogénéité fait que les gens se connaissent, se
fréquentent en fonction de leur appartenance au village, au
métier, à la région,... De cette connaissance naît
des réseaux dont la caractéristique principale est la confiance.
C'est à travers les réseaux que s'exercent les activités
économiques et sociales ;
§ Une absence de complexe à l'exercice des
activités jugées « ridicule », la population
accepte d'exercer des activités qui peuvent permettre d'améliorer
ses conditions d'existence et soit faire la part des choses entre les gros
bénéfices irréguliers et ses bénéfices
réduits ; pourvu que la rotation des stocks soit rapide ;
§ Une forte propension à l'épargne :
l'épargne est principalement affectée à
l'investissement ;
§ La solidarité et la confiance de l'un à
l'autre : ses formes de solidarité se pratiquent dans le commerce,
l'agriculture,... Dans le commerce, les marchands s'associent pour le transport
en commun dans un engin unique pour faire des micro- crédit dans les
entreprises informelles où le système de tontines est le
principal outil de l'expansion des affaires. D'autres formes de
solidarités apparaissent en cas de difficultés.
Voici la population de la cité de Lubero repartie par
année 2012 à 2014.
Tableau N°1 : population de la cité de
Lubero de l`année de 2012- 2014
Population
Années
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
2012
|
13151
|
15389
|
14818
|
16777
|
60135
|
2013
|
13411
|
15209
|
15191
|
17557
|
61368
|
2014
|
13393
|
15540
|
15715
|
18110
|
62758
|
Total
|
39955
|
46138
|
45724
|
52444
|
184261
|
Source : bureau de l'Etat civil de la
cité de Lubero, mai 2015
Commentaire : il ressort de ce tableau
que chaque année, il y a augmentation de la pression
démographique.
II.1.4 SITUATION SOCIO-
ECONOMIQUE
Généralement, dans l'activité
économique d'une nation nous retrouvons trois secteurs de production
dont l'évolution normale est décrite30(*).
Les secteurs sont :
1. Le secteur primaire
Il est le niveau initial de l'accession au produit tel qu'il
peut éventuellement participer à la consommation finale ou servir
de matière première à une transformation du stade suivant.
Exemple : la pêche, l'agriculture et la chasse.
2. Le secteur secondaire
Il recouvre l'ensemble des opérations de transformation
des matières pour la production des biens et produits finis pour
satisfont les besoins individuels ou collectifs.
3. Le secteur tertiaire
Il est celui qui s'attache à mettre à la
position des consommateurs l'ensemble des biens et services
élaborés par les deux précédents secteurs. Il
comprend la distribution des productions agricoles et industrielles, les autres
services marchands et non marchands dont l'évolution économique
paraît difficile surtout dans le pays en voie de développement. Le
développement économique d'une collectivité est un
concours de l'effort consenti par tout un chacun selon les capacités des
secteurs précités.
A. L'agriculture
La plupart de la population de Lubero est agriculteur et
représente plus de 80% de la population locale dans cette
activité. Dans la cité, il est pratiqué une culture de
subsistance.
En effet, cette culture reste encore au stade traditionnel,
car l'utilisation de la houe, la machette y restent encore très
fréquente. L'agriculture de subsistance est la base de toutes les autres
activités. Ainsi en cité de Lubero, il est pratiqué
principalement deux types de culture:
La culture de subsistance qui concerne
les produits vivrières comme le haricot, la patate douce, le
maïs ;
La culture commerciale en cité de
Lubero est basée sur la pratique de la culture du quinquina dans le
domaine commercial. Le quinquina, constitue donc pour le moment, la culture
d'investissement pour cette population.
B. L'élevage
Dans la cité de Lubero, il est pratiqué
l'élevage des petits bétails ; les volailles et de gros
bétail par la majorité. L'élevage traditionnel qui
comprend des petits effectifs de moins de 15 bêtes qui sont
élevées sur des prairies naturelle ne bénéficient
pas de soins préventifs réguliers. Pour cet élevage, les
caprins prédominent sur les ovins. Outre cet élevage des ovins et
caprins, il y a lieu de souligner celui du porc, animal qui constitue une
source de revenu de la population de la cité de Lubero.
L'élevage de gros bétails est pratiqué
aux environs de la cité de Lubero par les investisseurs non locaux qui
viennent de la ville la plus proche de la cité. La ville de Butembo
pour preuve, il a été constaté dans les archives le nombre
de fermes qui sont dans le projet de développement de la cité. Ce
sont ceux- ci qui essaient de pratiquer de l'élevage moderne. Il faut
signaler que l'implantation des fermes s'ensuivent des conséquences
néfastes comme la réduction des espaces cultivables et des
conflits fonciers.
C. Le commerce
Le commerce est un secteur qui vient après
l'agriculture. Il constitue une activité moins développée
en cité de Lubero. Dans le commerce, la cité de Lubero entretient
des échanges au niveau local et externe d'elle. Les échanges
portent sur des produits agricoles industriels notamment le quinquina et des
produits manufacturés de premières nécessités. La
ville de Butembo est celle qui approvisionne cette cité en ces produits.
Il s'agit principalement de commerce des produits vivriers et celui des
produits manufacturés.
Le premier est pratiqué d'habitude par les personnes
physiques dont la plupart sont les femmes et les personnes morales, tel que le
cas des coopératives.
En cité de Lubero, aucune ONG à caractère
commercial ne s'y est implanté. Ces produits proviennent des milieux
environnants comme Masereka, Katondi, Kitsombiro, Kasugho, Kaseghe, Kimbulu,
Kasima.
Le transport s'effectue suivant les possibilités de
chaque personne et c'est soit par le vélo, le dos, la tête ou
à camion.
Par ailleurs, notons que les opérateurs commerciaux de
la cité de Lubero approvisionnent celle- ci à divers produits
manufacturés. Nous avons le produit vestimentaires, les produits
pharmaceutique et certains produits alimentaires tels que le riz, le sucre, le
sel, l'huile de palme mais aussi d'autres produits de première
nécessité comme les savons, les allumettes, le pétrole,
etc.
Il est à noter que les acticités commerciales en
cité de Lubero ne sont encore qu'au stade embryonnaire étant
donné que la cité n'a que des petites et moyennes entreprises.
D. L'artisanat et l'industrie
Dans le milieu, nous retrouvons aussi la menuiserie, la
couture, la cordonnerie, la forge, qui constituent dans le domaine artisanal
une source de revenu non négligeable dans le secteur informel.
Les petits industries comme la briqueterie et tuilerie de
Vughuma au quartier Mulo sont tombés en déclin, ainsi que la
tuilerie de Lubero et la minoterie du Nord- Kivu (MINOKI) une grande
entreprise, n'ont pas su progresser suite à l'apparition des
événements malheureux des années de la guerre dite
Libération ».
Il faut signaler que les industries ont contribué au
développement socio- économique de la cité de Lubero dans
l'encadrement des travailleurs. Ces derniers sont devenus des chômeurs
aujourd'hui.
Suite à la faible productivité agricole due
à l'insécurité dans le milieu, à la
réduction des espaces cultivables par les implantations des fermes, aux
conflits fonciers mais également aux déclins des unités de
production industrielle qui met beaucoup des gens au chômage, la
cité de Lubero n'échappe pas au phénomène de la
pauvreté.
II.1.5 SITUATION SOCIO- CULTURELLE
I.5.1 L'éducation
Dans la cité de Lubero, nous avons identifié
plus de 20 écoles maternelles, primaires et secondaires sous la gestion
des églises (protestante, catholique et adventiste) ou de la
communauté (Etat) et 2 Universités et Institut Supérieur
ISP Masereka et l'université Sainte croix de Mulo (USCM).
Tableau N°2 : les écoles de la
cité de Lubero
N°
|
Nom de l'école
|
Nombre de classes
|
Effectifs
|
Nombre de latrines
|
Collecte d'eau de pluie
|
Filles
|
Garçons
|
total
|
Nbre total
|
Latrines adéquat
|
%
|
|
1
|
E.P Lubero
|
24
|
763
|
484
|
1247
|
18
|
10
|
44,4
|
|
2
|
E.P Mchungazi
|
6
|
212
|
257
|
469
|
5
|
0
|
0
|
|
3
|
E.P Righeri
|
16
|
371
|
437
|
808
|
15
|
8
|
53
|
|
4
|
E.P Vasiyi
|
7
|
82
|
102
|
184
|
4
|
0
|
0
|
|
5
|
E.P Ufahamu
|
12
|
275
|
212
|
487
|
13
|
6
|
46
|
|
6
|
E.P Mulo
|
22
|
324
|
676
|
1000
|
21
|
6
|
28,5
|
|
7
|
E.P Changamuka
|
18
|
669
|
179
|
848
|
16
|
8
|
50
|
|
8
|
E.P Masemi
|
6
|
141
|
156
|
297
|
5
|
0
|
0
|
|
9
|
E.P Kasalala
|
12
|
184
|
189
|
373
|
9
|
0
|
0
|
|
10
|
E.P Vulingongo
|
11
|
193
|
187
|
390
|
7
|
5
|
71,4
|
|
11
|
E.P Kabenge
|
11
|
198
|
180
|
378
|
9
|
9
|
100
|
|
12
|
Institut Lubero
|
8
|
164
|
214
|
378
|
9
|
1
|
11,1
|
|
13
|
Institut Kasalala
|
14
|
107
|
103
|
210
|
10
|
0
|
0
|
|
14
|
Institut Ufahamu
|
8
|
95
|
113
|
208
|
6
|
1
|
16,6
|
|
15
|
Institut Kabenge
|
12
|
222
|
153
|
375
|
7
|
0
|
0
|
|
16
|
Institut Ivatsiro
|
12
|
174
|
206
|
380
|
7
|
0
|
0
|
|
17
|
Institut Mulo
|
17
|
181
|
399
|
580
|
12
|
1
|
8,3
|
|
18
|
Institut Biondi
|
8
|
91
|
221
|
312
|
5
|
0
|
0
|
|
19
|
Institut Tuadibishe
|
17
|
536
|
49
|
585
|
12
|
1
|
8,3
|
|
Total
|
241
|
4982
|
4517
|
9509
|
190
|
56
|
29,4
|
|
Source : Bureau EPSP/LUBERO
Commentaire : le regard jeté sur
l'éducation des enfants en milieu de Lubero prouve que la marge scolaire
est normale environ 10000 enfants sur 33825 enfants identifiés en 2014
sont à l'école. Disons que la moitié de ces derniers
effectifs est encore en âge préscolaire.
II.1.6 Structure sanitaire
Dans chaque milieu, il ne manque jamais des structures
sanitaires. Cette dernière est répertoriée dans le tableau
ci- dessous :
Tableau N° 3 : structures sanitaires
N°
|
Nom de la structure
|
Nombre de latrines adéquates
|
Collecte d'eau de pluie
|
Nombre total
|
Latrine adéquates
|
1
|
HGR Lubero
|
12
|
0
|
|
2
|
C.S Lubero
|
14
|
5
|
|
3
|
C.S Kasalala
|
7
|
0
|
|
4
|
C.S Mulo
|
12
|
10
|
|
5
|
PS Kavetya
|
2
|
0
|
|
6
|
PS Jean marie
|
3
|
2
|
|
Total
|
47
|
15
|
|
Source : HGR Lubero, mai 2015
Commentaire : le cadre sanitaire en
cité de Lubero est satisfaisant par rapport à la concentration
démographique qui minimise les distances entres les structures
sanitaires et les conséquences y afférentes.
II.1.7 Les ONG
La citée de Lubero regroupe 2 catégories
d'ONG :
§ ONG internationales: Save the Children, ZOA, Care.
Internationales, Healthnet, Monusco, IEDA Relief,...
§ ONG locales et nationales: MAAMS, PAP RDC, CEAPRONUT,
SYDIP, SOFEJEP, CIMA,...
A part les ONG locales et internationales, il existe aussi les
Associations Villageoises d'Epargne et de Crédit (AVEC) et
mutualités d'entraide, notamment : 327 associations villageoises
d'épargne et de crédit, 87 mutualités de jeunes et 61
mutualités solidaires.
II.2. GENERALITE SUR
L'OXFAM
II.2.0. Dénomination
OXFAM vient d'OXFORD Commettee for Retrif Famine
(comité d'aide aux victimes de la famine) organisation fondée en
Grande Bretagne en 1942.
II.2.1. Historique
OXFAM international est une Confédération
composée de 17 organisations indépendantes de même
sensibilité qui agissent « Contre les injustices et la
pauvreté ». Elles travaillent ensemble et en collaboration
avec les partenaires locaux répartis dans plus de 90 pays à
travers le monde.
L'OXFAM a été créée en 1942
à OXFORD, Royaume Uni. Pendant la seconde guerre mondiale, ce groupe
milita pour que des vivres soient envoyés, malgré le blocus naval
des alliés, aux femmes et aux enfants qui mouraient de faim en
Grèce, pays occupé par l'ennemi.
OXFAM est non seulement en train de devenir l'un des leaders
mondiaux en matière d'urgence, mais l'organisation met aussi en oeuvre
des programmes de développement à long terme dans les
communautés vulnérables. Aujourd'hui, elle compte 17
organisations basées en Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Espagne,
Etats unis d'Amérique, France, Grande Bretagne, Hong-Kong, Inde,
Irlande, Italie, Japon, Mexique, Nouvelle Zélande, Pays-Bas et
Québec. Le secrétariat International d'OXFAM est basé
à OXFORD (Grande Bretagne). Le Secrétariat comprend
également des bureaux de plaidoyers à Addis-Abeba, Brasilia,
Bruxelles, Suède, New York et Washington DC.
II.2.2. Mission et Vision
OXFAM a la vision d'un monde juste et sans pauvreté, un
monde dans lequel tous les hommes et les femmes sont considérés
et traités sur un même pied d'égalité, exercent
pleinement leurs droits et peuvent influencer les décisions touchant
leur avenir.
II.2.3. Objectifs
OXFAM a pour objectifs de contribuer à
l'élaboration des solutions durables à l'injustice de la
pauvreté. Il fait parti d'un mouvement mondial pour le changement qui
donne à chacun les moyens de construire un avenir sûr, juste et
sans pauvreté.
OXFAM combine des programmes de développement durables
fondés sur les droits, des campagnes de sensibilisation et de
mobilisation, le plaidoyer et, en cas de catastrophes naturelles et des
conflits armés, l'aide humanitaire.
Il s'attaque aux causes structurelles de l'injustice de la
pauvreté et collabore avec des partenaires et des alliés aux
échelons local et mondial.
II.2.4. Domaine
d'intervention
OXFAM a conscience que la pauvreté résulte des
causes multiples souvent liées les unes aux autres. Il adopte donc des
stratégies diverses pour lutter contre la pauvreté et les
inégalités. En cas de crise, OXFAM intervient pour apporter une
assistance vitale et aide ces personnes touchées à restaurer leur
moyen de substance. Jour après jour il s'emploi à travers des
solutions concrètes et innovantes pour que chacune et chacun puisse
sortir de la pauvreté et se réalise pleinement, souvent par
l'exercice de ses droits fondamentaux de femme et de l'homme.
a. Alimentation durable
OXFAM exige un système alimentaire plus juste et plus
durable pour que chacune et chacun puisse tous les jours manger à sa
faim. Cela implique d'investir en faveur de petits agriculteurs notamment des
femmes, qui assurent la majeure partie de la productivité de petites
exploitations agricoles en formant des producteurs locaux à des
techniques durables. Il aide les agriculteurs et agricultrices à
s'adapter aux effets du changement climatique et à préserver
leur accès à la terre. OXFAM exige en outre des Etats et de
grandes entreprises qu'ils réduisent leurs émissions de gaz
à effet de serre, afin d'aider les agriculteurs à faire face aux
changements climatiques et d'assurer que nous pouvons toutes et tous manger
à notre faim31(*).
b. INEGALITE ET ACCES AUX SERVICES
ESSENTIELS
Les inégalités extrêmes ne sont
pas une fatalité. Il est possible avec des solutions
concrètes de réduire des écarts entre les plus riches et
les plus pauvres. Trop de personnes continuent à se débattre dans
la pauvreté extrême. A l'inverse, la richesse se concentre de plus
en plus entre les mains d'une petite minorité qui en profitent pour
accaparer le pouvoir de façonner l'avenir. Le creusement de ces
inégalités mis aux économies et fait basculer davantage
des personnes encore dans la pauvreté. Que ce soit en menant campagne
pour mettre fin au secret financier, qui laisse des milliers de milliards de
dollars s'évaporer dans les paradis fiscaux, ou en encourageant les
investissements dans l'accès universel à la santé et
à l'éducation ; il s'emploi à assurer que les
populations défavorisées reçoivent leur part du pouvoir et
des ressources qui permettront de réduire la pauvreté et les
inégalités.
c. LE DROIT DE SE FAIRE ENTENDRE
L'un des moyens les plus efficaces de réduire la
pauvreté consiste à aider les personnes pauvres à
réclamer leur jute part, à participer aux décisions
politiques qui les touchent et à faire valoir leurs droits.
Cela suppose un environnement dans lequel elle puisse
s'exprimer en toute sécurité. L'accès à des
informations fiables et la possibilité d'unir leurs voix, à
d'autres pour mieux se faire entendre. Toutes ces activités suivent une
approche fondée sur les droits, car donner aux populations les moyens
d'exercer leurs droits est la meilleure façon de leur assurer le
bien-être et un moyen de substance.
D. LES DROITS DES FEMMES
Le monde s'améliore à mesure que les femmes
accentuent leur rôle moteur dans les sphères politiques,
économiques, sociales et familiales. Il est classement admis que
l'exclusion des femmes à un coût. Pourtant, ce sont les femmes
qui souffrent le plus de pauvreté. Il s'emploi à améliorer
leur bien-être et à accroître les bénéfices
des contributions que les femmes et les filles peuvent apporter à la
société et à l'économie32(*).
Ce potentiel encore inexploité des femmes est une
priorité et, pour le développer, L'Inde soutient les
organisations qui font la promotion de l'égalité des chances
entre hommes et femmes. Les réformes législatives et la lutte
contre les violences faites aux femmes. OXFAM inscrit les droits des femmes au
coeur de toutes ses activités.
E. RESSOURCES NATURELLES
Autant des pays pauvres, bien que riches en ressources comme
le Pétrole et l'or restent confrontés à la pauvreté
du fait de la corruption, du non-respect des droits humains et d'un
système sourd aux intérêts des populations pauvres.
L'humanité et le changement climatique polluent et
épuisent les ressources naturelles à une échelle
inquiétante. Avec les communautés d'agriculteurs et des
pêcheurs. Oxfam s'efforce de défendre leur droit aux ressources
essentielles à la vie. Il mène également campagne pour
qu'elles soient consultées lors des planifications des projets
pétroliers, gaziers et miniers et reçoivent leur juste part des
recettes générées.
En collaboration avec des partenaires et des alliés il
aide les communautés locales notamment les agriculteurs à obtenir
les titres de propriétés de leurs terres, à exercer une
agriculture et une gestion forestière respectueuse de l'environnement et
de se protéger de la pollution et d'autres menaces.
F. SAUVER DES VIES
Lorsque survient un conflit armé ou une catastrophe
naturelle, OXFAM apporte rapidement une aide humanitaire substantielle et de
qualité.
Les spécialistes de l'hydraulique et de la santé
publique de l'OXFAM sont reconnus à l'échelle mondiale pour la
rapidité et l'efficacité avec lesquelles ils fournissent de l'eau
et des installations sanitaires essentielles, même dans les circonstances
les plus difficiles. Dans le cadre de l'OXFAM à Lubero, notre recherche
se focalise dans le domaine hydraulique.
OXFAM collabore avec les Etats, les organisations locales et
les communautés pour que tous soient prêts à faire face aux
situations d'urgence et, notamment, se préparer aux effets du
changement climatique, compte tenu de la multiplication des sécheresses,
des inondations et des phénomènes météorologiques
extrêmes.
Le travail humanitaire d'OXFAM consiste pour une grande part
à mener campagne pour le renforcement du droit international.
II.2.5. ACTIVITES REALISEES PAR
OXFAM
OXFAM internationale conjugue aide d'urgence à court
terme et projets de développement à long terme. A l'Est de la
RDC, OXFAM réalise les activités suivantes :
- Les programmes de renforcement des moyens de substances
durables.
- Le soutien à l'agriculture de petite
échelle
- Approvisionnement en eau, les équipements sanitaires
et la santé
- La formation professionnelle pour des comités et
groupements des femmes.
II.2.6. DIFFICULTES
RENCONTREES
La grande difficulté que rencontre OXFAM en RDC, c'est
l'état d'insécurité qui perdure dans les zones de son
intervention et cela malgré la défaite de certains groupes
armés rebelles. Les interventions militaires à l'Est de la RDC ne
favorisent pas OXFAM à atteindre facilement les
bénéficiaires. L'autre problème réside au niveau
des routes qui sont de fois impraticables et bouleversent le calendrier des
activités. A Lubero, le problème réside au niveau
même des bénéficiaires qui ne savent pas entretenir
correctement certaines infrastructures réhabilitées par OXFAM.
II.2.7. PERSPECTIVES
D'AVENIR
Vu l'Etat d'inégalité quant à la
répartition des richesses à travers le monde, 1% de la population
mondiale qui possède jusqu'à 50% des richesses mondiales
d'après son rapport récent sur les inégalités
ainsi OXFAM se fixe comme perspective à venir de militer pour
rétablir l'égalité entre êtres humains33(*).
II.2.8. ORGANIGRAMME DE L'OXFAM34(*)
Chargé de programme, Droits humains et actions
humanitaires
Coordonnateur
Pool Assistance technique
Pool personnel d'appui secrétariat, comptabilité,
sécurité, chauffeur
Chargé de programme, décentralisation et
développement local
Chargé de programme, gestion des ressources naturelles
Chargé de programme, étude et formation
Animateur
Animateur
Animateur
Animateur
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DES RESULTATS
Dans ce chapitre, nous présentons les résultats
que nos questionnaires d'enquête ont recueillis à Lubero. En titre
de rappel ces questionnaires visent à vérifier les
hypothèses de ce travail. Après avoir présenté ces
résultats sous forme des tableaux, nous allons les commenter et les
discuter.
TABLEAU N°4 :
REPARTITION DES ENQUETES PAR TRANCHE D'AGE
N°
|
AGE
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
12-25ans
|
40
|
40
|
2
|
26-35ans
|
35
|
35
|
3
|
36-50ans
|
20
|
20
|
4
|
50 et plus
|
5
|
5
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes de juillet 2015
Vue la répartition de nos enquêtés par
tranche d'âge, nous constatons que la majeure partie de nos
enquêtés se situe entre 18 et 25ans qui représente 40%
de notre échantillon. Puis la tranche de 26 à 35% vient
après et représente 35% ; ensuite 36-50ans qui
représente 20% et enfin 50 et plus représentant 5%. En fait cette
répartition se justifie par le fait que la plupart de nos
enquêtés sont des hommes et femmes bien informés et qui
puisent souvent de l'eau dans les adductions ou bornes fontaines construites
par l'OXFAM. Nous constatons que la fréquence chute plus on augmente
d'âge. Cela se justifie par le fait que les activités de puisage
de l'eau revient souvent aux plus jeunes qui ont encore de la force.
TABLEAU N°5:
REPARTITION DES ENQUETES PAR SEXE
N°
|
SEXE
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
M
|
45
|
45
|
2
|
F
|
55
|
55
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes de juillet 2015
Il s'observe dans ce tableau les éléments qui
suivent : les femmes représentent une proportion de 55ans sur 100,
soit 55% et les hommes 45 sur 100, soit 45% de notre échantillon. Le
choix porté sur la majorité des femmes se justifie par le fait
que plusieurs activités liées à l'usage de l'eau est
réservé aux femmes.
TABLEAU N°6 :
PRESENTATION DES ENQUETES SELON LA PROFESSION
N°
|
PROFESSION
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Agriculteur
|
63
|
63
|
2
|
Eleveur
|
9
|
9
|
3
|
Travailleur
|
5
|
5
|
4
|
Elève
|
13
|
13
|
5
|
Autre
|
10
|
10
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes de juillet 2015
Visiblement, l'agriculture se présente comme une grande
activité dans la cité de Lubero, 63% de notre échantillon,
puis viennent les élèves avec 13%, les autres secteurs (les
motards, les petits commerçants, ...) viennent avec 10% puis les
éleveurs, qui ne sont pas assez nombreux, 9% et enfin pour les fonctions
publiques.
TABLEAU N°7 :
REPARTITION DES ENQUETES SELON LE NIVEAU D'ETUDE
N°
|
Niveau d'étude
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Primaire
|
63
|
63
|
2
|
Secondaire
|
27
|
27
|
3
|
Universitaire
|
10
|
10
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : nos enquêtes de juillet 2015
La plupart de nos enquêtés n'ont pas eu la chance
d'atteindre le niveau secondaire et c'est à ce point que la
méthode d'interview nous a été nécessaire, 63% sont
arrivés au niveau primaire, au niveau secondaire nous avons 27% et au
niveau universitaire 10%.
TABLEAU N°8 :
REPARTITION DE NOS ENQUETES SELON LA CONNAISSANCE DE L'OXFAM
N°
|
REPONSE
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Oui
|
76
|
76
|
2
|
Non
|
24
|
24
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes de juillet 2015
Dans toute société, il existe toujours des
personnes beaucoup trop curieuses et d'autres méfiantes. Ici, 76% de
notre échantillon connaissent l'OXFAM, certains le connaissent suite
à la visibilité de leurs actions. Les autres grâce aux
mentions sur les engins roulants, d'autres grâce à la
célébration de la journée mondiale de l'eau au cours de
laquelle OXFAM octroie de T-Shirt d'autres parce qu'ils ont contribué
manuellement à certains aménagement d'eau. Le 24% l'ignorent
parce qu'ils ne sont pas intéressés par les ONG, soit ils sont
nouveaux à Lubero ou soit ils ne savent pas lire.
TABLEAU N°9 :
REPARTITION DES ENQUETES SELON QU'ILS CONNAISSENT LES ACTIVITES D'OXFAM
N°
|
REPONSE
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Oui
|
67
|
67
|
2
|
Non
|
33
|
33
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : nos enquêtes de juillet 2015
Nous remarquons que parmi les enquêtés qui
connaissent OXFAM, quelques pourcents ne savent pas ses activités
respectives, 67% savent les activités de l'OXFAM et la plus connue c'est
l'adduction et aménagement d'eau (WASH). Le 33% regorge les gens qui ne
savent pas OXFAM et qui n'ont aucune idée sur ses activités, mais
aussi les 9% qui ont baissé la rubrique des enquêtés qui
connaissent OXFAM sans toutefois connaître ses activités.
TABLEAU
N°10 :L'INFLUENCE DES ADDUCTIONS D'EAU DE L'OXFAM SUR LA VIE
SOCIO-SANITAIRE A LUBERO
N°
|
REPONSE
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Oui
|
76
|
76
|
2
|
Non
|
24
|
24
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes de juillet 2015
Par rapport à notre échantillon, 62
enquêtés ou soit 62% reconnaissent que les adductions d'eau de
l'OXFAM ont une influence positive sur la vie socio-sanitaire ; 32
enquêtés soit 32% pensent le contraire.
TABLEAU N°11 : REPARTITION DES REPONSES DES
ENQUETES SELON QUE LES ADDUCTIONS D'EAU DE L'OXFAM SONT PRIORITAIRE A
LUBERO
N°
|
REPONSE
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Oui
|
59
|
59
|
2
|
Non
|
41
|
41
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : nos enquêtés de juillet 2015
59 enquêtés soit 59% assurent que les adductions
d'eau de l'OXFAM ont été une priorité pour la population
de LUBERO car ces adductions couvrent une partie importante de la cité
de LUBERO. Les 41% disent non, cela se justifie par la divergence
d'idées. Pour certains, la priorité c'est l'agriculture, la
nourriture mais reconnaissons qu'ici OXFAM a réalisé une oeuvre
de bien commun et très prioritaires car l''eau c'est la vie, sans eau
potable comment les hôpitaux fonctionneraient-ils ?
Après cette présentation des résultats,
nous constatons que notre première hypothèse au tableau
n°10, a été vérifiée à 62
enquêtés sur 100 ou 62% et désapprouvé par 38
enquêtés sur 100 ou soit 38%. Notre deuxième
hypothèse au tableau n°11, portant sur le caractère
prioritaire des adductions d'eau à LUBERO a été
confirmée à 59% ou par 59 enquêtés sur 100 et
désapprouvée par 41% ou soit 41 enquêtés sur 100.
Avec ces résultats nous pouvons dire haut que l'OXFAM a accompli un
travail remarquable selon les ententes de la population de la cité de
LUBERO dans sa vie socio-sanitaire.
DISCUSSION DES
RESULTATS
Une étude illustre combien les questions situées
au croisement de l'environnement et de la santé dans les grands centres
urbains et ruraux des pays du Sud correspondant à des situations
complexes qu'il est nécessaire d'apprécier entre mesure (des
experts) et perception des populations, entre messages délivrés
par les autorités sanitaires et ce qu'en retiennent les populations
cibles (Dos Santos) ; dans cet angle d'idée à Lubero nous
constatons que notre première hypothèse s'est
vérifiée en termes de 62 personnes sur 100 soit 62% des
enquêtés qui trouvent une influence positive de ces adductions
d'eau sur la vie socio-sanitaire à Lubero tout en se
référant à l'environnement et la santé des
populations avant les adductions d'eau par les ONG. Les hôpitaux peuvent
aussi témoigner de cet impact étant donné que ces
mêmes hôpitaux ont pour mission la santé.
Par rapport aux années passées, les cas des
maladies liées à l'eau impropre ont baissé et cela
explique l'influence positive de ces adductions. Fatouma Ba, Christian Bouchard
et Irene-Jeib s'expriment à ce propos : « De nombreux
programmes et projets visant l'accès aux ressources en eau sont
initiés pour satisfaire une demande en eau qui se fait de plus en plus
persistante, notamment en milieu rural. L'insuffisance des moyens financiers
impose que ces projets soient échelonnés dans ce temps. En amont
des études de faisabilité techniques et économiques, il
est nécessaire d'établir des priorités d'intervention.
Cette étude présente une analyse multicucritère d'aide ,
à la décision pour des priorités d'intervention.
Cette étude présente une analyse. Après
avoir identifié les objectifs relatifs à l'approvisionnement en
eau au niveau de la région, six critères qualitatifs et
quantitatifs permettent de mesurer le degré d'atteinte de ces objectifs
définis. Ces critères permettent d'évaluer la
priorité en matière de projet de développement
éventuel. Il s'agit des critères portant sur la qualité
d'eau disponible, la quantité d'eau disponible pour les besoins
domestiques, la distance d'accès aux points d'eau ainsi que le potentiel
de développement. Mais tous critères sont ensemble
étudiés avec la population ».
Plusieurs projets de développement ont
échoué suite à la non participation des populations
à la décision du projet à mettre en place. On observe le
plus souvent l'abandon de ces infrastructures une fois en panne, les
populations retournent à leurs anciennes adductions d'eau.
Tout en se référant aux résultats de
notre deuxième hypothèse qui traite du caractère
prioritaire des adductions de l'OXFAM, les résultats des enquêtes
prouvent à 59% ou soit 59 sur 100 reconnaissent que ces adductions ont
été une priorité à Lubero ; cela s'explique
par le fait que la population a vu son point de vue associé à la
mise en oeuvre du projet d'adduction de l'OXFAM. C'est ainsi qu'elle est
devenue actrice incontournable dans la réussite de ce projet. Mais
signalons que pour la continuité du bon fonctionnement des ouvrages, il
est important de chaque fois sensibiliser ces populations la bonne gestion de
ces adductions et bornes fontaines à LUBERO.
CONCLUSION PARTIELLE
Bien que le nombre des personnes ayant connaissance de l'OXFAM
affiche une légère baisse, vue le résultat obtenu au tout
dernier tableau, nous pouvons affirmer que l'OXFAM qui est une ONG
internationale a vraiment marqué la population de LUBERO en lui
procurant de l'eau potable sans microbes et cela montre aussi à quel
point toutes ces ONG internationales présente à LUBERO ou ayant
déjà oeuvré à LUBERO, ont visiblement un impact
positif sur la vie des populations à LUBERO, mais le travail n'est pas
fini, il faut plus d'effet pour toucher le maximum des
bénéficiaires.
DEUXIEME PARTIE : PROJET DE DEVELOPPEMENT
1.
TITRE DU PROJET
« Atelier de formation et sensibilisation de la
population sur la gestion des bornes fontaines construites par
l'OXFAM »
2. But Gérer, protéger et
susciter en la population le bien fondé les bornes fontaines.
3.
OBJECTIFS DU PROJET
· Objectif global : Amélioration des
conditions socio-sanitaires par l'octroi, la consommation et la gestion
rationnelle des bornes fontaines.
· Objectifs spécifiques :
- Sensibiliser et informer les consommateurs des eaux des
bornes fontaines sur le bien fondé des eaux de borne fontaine.
- Identifier les bornes fontaines et les consommateurs de ses
eaux des bornes fontaines.
4.
DUREE DE L'EXECUTION DU PROJET
La période d'exécution du projet s'étend
sur une durée de 6 mois c'est-a-dire période allant de
Août 2015 à janvier 2016 .
Ce présent projet s'inscrivant dans le cadre de la
formation et sensibilisation pourra générer des acquis qui
s'étendront sur tous les consommateurs des eaux des bornes fontaines
pendant la durée même de sa réalisation.
5.
ZONE D'INTERVENTION DU PROJET
Le projet sera opérationnel en cité de Lubero,
territoire de Lubero, province du Nord-Kivu, en République
Démocratique du Congo.
6.
CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
La cité de Lubero est une entité menacée
par l'exode rural, suite à l'insécurité
perpétrée par les groupes armées qui gangrènent
tout le territoire de Lubero. Jadis une cité occupée en grande
partie par les agriculteurs, aujourd'hui cette cité enregistre une
pluralité d'activités.
Vu son essor démographique, et son relief, l'exposant
à la carence d'eau potable, sauf ceux qui sont dans la vallée,
plusieurs humanitaires, et plus particulièrement OXFAM, ont voulu
soulager la population en lui octroyant une eau de qualité par la
canalisation sur les hautes montagnes et la construction des bornes fontaines.
L'appréciation de la population quant à ce pousse OXFAM de
multiplier les fontaines dans cette entité.
Cependant, la mentalité de la population étant
encore attachée au naturalisme, ces bornes fontaines souffrent d'une
mégestion. De fois, des bagarres sans nom y sont enregistrées. Ce
qui abouti parfois à la casse des tuyauterie, profanation de cet endroit
la santé se restaure.
Selon nos enquêtes, 59% de notre population
d'étude qui apprécie cette initiative a souhaitée que tous
les consommateurs de cette eau puisée à chacune des bornes
fontaines soit formé et sensibilisé à la gestion des
bornes fontaines.
C'est avec cette requête que la population pourra sortir
de ce gouffre si sa mise en oeuvre permettra d'intégrer au même
niveau tous les bénéficiaires et acteurs principaux.
Contrairement aux actions déjà menées dans ce domaine, ce
projet prend une particularité de cibler les autorités
administratives, les relais communautaires, le comité local de
développement, les services hydrauliques de la place (hygiène et
assainissement) ainsi que toute la population consommatrice des eaux des bornes
fontaines.
7.
LES BENEFICIAIRES DU PROJET
a. Directs : il s'agit de 100 personnes
déjà ciblées dans nos enquêtes, ainsi que 2 membres
de tous les services cités ci-haut, à savoir les autorités
politico-administratives, les relais communautaires, le comité local de
développement, hygiène et assainissement. Au total, 108 personnes
constituent les bénéficiaires directs.
b. Indirects : tous les consommateurs
des eaux des bornes fontaines et ainsi que toute la population de la
cité de Lubero et des villages environnants.
8.
LES ACTIVITES DU PROJET
Les activités qui doivent se réaliser dans ce
projet sont d'une grande envergure et permettront d'atteindre les
résultats assignés (attendus) ; nous avons à cet
effet :
- Identification des consommateurs des eaux des bornes
fontaines ;
- Formation et sensibilisation des
bénéficiaires sur la gestion des bornes fontaines;
- Création des cadres de sensibilisation
élargie;
- Organisation des formations de restitution des acquis aux
bénéficiaires indirects ;
- Suivie des activités sur le terrain ;
- Evaluation des activités du projet.
Description des activités du projet
· Identification des consommateurs des eaux des bornes
fontaines (bénéficiaires) : dans cette activité,
l'identificateur sera doté des fiches et jetons d'identification
établis selon les critères des bénéficiaires.
· Formation et sensibilisation des
bénéficiaires : dans cette activité, nous aurons
à former les consommateurs des eaux des bornes fontaines sur le
thème Comment gérer une borne fontaine, le bien fondé de
cette borne fontaine ainsi que l'importance de l'eau dans la cité. Les
modules de formation seront constitués et distribués aux
participants. Après la formation de tous les
bénéficiaires, une autre sera organisée pour les pairs
éducateurs qui continueront à sensibiliser même
après la fin de l'exécution du projet.
· Création des cadres de sensibilisation
élargie : aider à pérenniser les acquis de la
formation dans chaque quartier.
· Organisation des formations de restitution des acquis
aux bénéficiaires indirects : ici interviendra
l'opérationnalisation du système des pairs éducateurs
(homme et femme) qui s'occupent continuellement de la sensibilisation et qui
sont autochtones du milieu. Ces pairs éducateurs travailleront en commun
accord avec les cadres de plaidoyer dans le but d'atteindre les
bénéficiaires tant directs qu'indirects de toute la cité
de Lubero.
· Suivie des activités sur le terrain. Le suivi se
fera régulièrement par l'équipe technique du projet
à travers lequel les descentes seront multiples et les rapports de suivi
seront élaborés ; les fiches de suivi constituent des outils
incontournables pour la réalisation de cette activité.
· Evaluation des activités du projet : elle
permettra d'apprécier les l'impact et les résultats des
activités réalisées dans le projet. Elle se fera deux fois
moyennant les fiches d'évaluation de chaque bénéficiaire
et un rapport d'évaluation sera élaboré.
8.
LES RESULTATS ATTENDUS DU PROJET
- L'identification des consommateurs des eaux des bornes
fontaines ainsi que des autres bénéficiaires du projet (108
personnes)
- 108 bénéficiaires identifiés sont
formés sur la gestion et le bienfait des bornes fontaines ;
- 2 cadres de sensibilisation dans la cité de Lubero
sont constitués et jouent pleinement leur rôle.
- La restitution des acquis de la formation aux
bénéficiaires indirects du projet est faite
- Le suivi des activités sur le terrain est
assurée par l'équipe technique du projet ;
- L'évaluation des activités est faite et la
contribution du projet sur la gestion des bornes fontaines est visible.
9.
CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
No
|
Période
Activités
|
D'Août 2012 à Juillet 2013
|
Responsable
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
|
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
|
01
|
Identification des consommateurs des eaux des bornes fontaines
|
x
|
|
|
|
|
|
Coordonnateur, Animateurs et Comité d'identification
|
02.
|
Formation des bénéficiaires directs du projet
|
|
|
x
|
x
|
|
|
Animateurs et Coordonnateurs
|
04
|
Création des cadres de sensibilisation
|
|
|
|
|
x
|
|
Toute l'équipe technique et la population locale
|
05
|
Organisation des formations de restitutions des acquis des
bénéficiaires directs aux bénéficiaires
indirects
|
|
|
|
|
x
|
x
|
Coordonnateur et Animateurs.
|
06
|
Suivi des activités sur le terrain
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
Equipe technique
|
07
|
Evaluation des activités du projet
|
|
|
|
|
|
x
|
Equipe technique et bailleurs des fonds.
|
Les activités de ce projet seront
exécutées par une structure de la place dont l'organigramme se
schématise de la manière ci-après :
A.G
C.C
C.A
S.E ou Coordination
Services techniques
Services administratifs et financiers
Logistique
Comptabilité
Caisse
Santé et assainissement
Animation
Parmi les organes, celui qui nous intéresse le plus
dans l'exécution du projet, c'est la coordination qui veille
régulièrement à la réalisation des activités
à travers les différents services techniques, administratifs et
financiers.
10.
CADRE LOGIQUE DU PROJET
N°
|
-
|
Résume narratif
|
Indicateurs objectivement vérifiables
(IOV)
|
Moyens de vérification
(M.V)
|
hypothèses
|
|
But
|
Gérer, protéger et susciter en la population le
bien fondé les bornes fontaines.
|
La population gère les bornes fontaines comme leur source
de fortune
|
- Observation
- Rapport d'enquête
|
La population ignorerait les principes de gestion des bornes
fontaines
|
|
Objectif
|
Amélioration des conditions socio-sanitaires par
l'octroi, la consommation et la gestion rationnelle des bornes fontaines.
|
La population de la cité de Lubero ne sait pas encore
les méfaits des eaux puisées par-ci par-là
|
- Rapport du service d'hygiène et assainissement des la
cité de Lubero ainsi que des services médicaux
|
Les méfaits de n'importe quelle eau semblent ne pas
rendre sensible la population
|
Spécifiques :
- Sensibiliser et informer les consommateurs des eaux des
bornes fontaines sur le bien fondé des eaux de borne fontaine.
- Identifier les bornes fontaines et les consommateurs de ses
eaux des bornes fontaines.
|
65% de la population néglige les bornes fontaines
30 bornes fontaines sont identifiées
|
- Rapport des enquêtes menées par la coordination
du projet ;
- Photos et images des personnes ivres.
|
Que le système des pairs éducateurs soit efficace
pour pérenniser le projet.
|
03
|
Extrants
|
- L'identification des consommateurs des eaux des bornes
fontaines ainsi que des autres bénéficiaires du projet
- Formation des bénéficiaires
- Création des cadres élargis de sensibilisation
- La restitution des acquis de la formation aux
bénéficiaires indirects du projet est faite
- Le suivi des activités sur le terrain
- L'évaluation des activités est faite et la
contribution du projet sur la gestion des bornes fontaines est visible.
|
108 personnes sont identifiées pour la formation
- 108 bénéficiaires identifiés sont
formés sur la gestion et le bienfait des bornes fontaines ;
- 2 cadres de sensibilisation dans la cité de Lubero
sont constitués et jouent pleinement leur rôle.
- Les comités de sensibilisation sont
créés dans chaque quartier
- L'équipe technique du projet assure en 100% le
suivi des activités du projet
- L'équipe technique ainsi que le bailleur des fonds
évaluent le projet
|
- Rapport d'identification, photos
Liste des présences, CD de formation, rapport des
animateurs, photos et Modules de formation
- Listes de présence, rapport et photos
- Liste de présence, rapport et images
Fiche de suivi des activités et rapport
Fiche d'évaluation
|
Que les bénéficiaires se disponibilisent
Que les matériels soient prêts pour la formation et
sensibilisation
Que l'équipe technique se débarrasse des sentiments
dans le choix des cadres
Que les bénéficiaires directs soient motivés
pour la restitution des acquis de la formation
Que le suivi de fasse sans complaisance
Que les évaluateurs se renseignent d'abord sur les
objectifs poursuivis
|
04
|
Intrants
|
- Identifier les bénéficiaires du projet
- Former les bénéficiaires
- Créer des cadres élargis de sensibilisation
|
Tous les consommateurs des eaux des bornes fontaines ne sont pas
connus
Il y a moins d'ONGD qui se consacrent à la formation de la
population sur la gestion des bornes fontaines
Absence des cadres de sensibilisation sur la gestion des bornes
fontaines
|
- Témoignages des leaders du milieu ;
- Rapport des enquêtes menées auprès de
toutes les instances compétentes dans le domaine
- Rapport des descentes sur le terrain et du comité de
développement
|
Que le recensement de tous les consommateurs et maisons de
buvettes soient identifiées.
Que le renforcement des capacités (formation) de la
population sur la gestion des bornes fontaines soit réalisé.
Que la coordination du projet crée des cadres
compétents pour la sensibilisation.
|
|
|
Suivi des activités sur le terrain
|
Suivi bien assuré pendant la réalisation du projet
|
- Rapport de suivi des activités ;
- Photos des activités du projet
|
Que la coordination et son équipe technique fasse le
suivi des activités.
|
|
|
Evaluation des activités du projet
|
100% des activités du projet sont effectivement
évaluées
|
- Rapport d'évaluation sur les activités et les
indicateurs du projet ;
- Photos des actions menées
|
Que la structure d'exécution et les bailleurs des fonds
évaluent les activités.
|
11. OPERATIONNALISATION ET FAISABILTE DU PROJET
Ce projet s'avère faisable et opérationnel car
toutes les potentialités possibles pour la mise en oeuvre des
activités sont disponibles dans le milieu. L'opérationnalisation
de ce programme permettra de rassembler les autres atouts latents et de muser
sur les aspects qui faciliteront les plus l'efficacité de l'approche
communautaire.
12. LES STRATEGIES UTILISEES DANS LE PROJET
L'approche communautaire se traduit par les stratégies
ci-après : la création d'un comité restreint
d'identification (C.R.I) qui utilisera une stratégie porte à
porte dans l'identification des bénéficiaires,
opérationnalisation du système des pairs éducateurs (un
homme et une femme) dans chaque quartier de la cité concernée
par le projet pour la bonne gestion des bornes fontaines. Toutes les
activités planifiées dans le présent projet constituent
des stratégies pouvant favoriser la visibilité et un impact
direct des acquis du projet.
13. DURABILITE DU PROJET
L'équipe technique permettra d'entretenir les acquis
du projet sur le terrain, les cadres de sensibilisation, la stratégie
des pairs éducateurs sont autant de facteurs qui faciliteront le suivi
et la pérennisation des actions menées lors de la phase
d'exécution du projet. A travers cette durabilité
constituée par des activités et stratégies, les
bénéficiaires indirects accéderont aux acquis de
celles-ci.
14. BUDGET DETAILLE DU PROJET
a) Planification des intrants
N°
|
Libellé
|
Quantité
|
C.U. en $
|
C.T. en $
|
01
|
Modules de formation
|
108 pièces
|
15,00
|
1620,00
|
03
|
Calicots
|
25 pièces
|
30,00
|
750,00
|
04
|
Flip shart
|
30 pièces
|
15,00
|
150,00
|
05
|
Dépliants
|
1000 pièces
|
2,00
|
2000,00
|
06
|
Pancartes
|
10 pièces
|
50,00
|
500,00
|
07
|
Sport éducatifs
|
300 pièces
|
50,00
|
1500,00
|
Sous-total
|
-
|
172,00
|
6 520,00
|
Source : Nos enquêtes,
mai 2015
b) Formation des bénéficiaires
N°
|
Libellé
|
Quantité
|
C.U. en $
|
C.T. en $
|
01
|
Participants
|
108 personnes
|
-
|
-
|
02
|
Formateurs
|
3 personnes
|
250 x 3 x 2
|
1500,00
|
03
|
Restauration des participants
|
108 personnes
|
2$ x 44 jrs
|
216,00
|
04
|
Restauration des formateurs
|
2 repas /3
|
30,00 x 44 jrs
|
1320,00
|
05
|
Location salle de formation
|
2 salles
|
5$ par jr
|
220,00
|
06
|
Frais de logement des formateurs
|
3 personnes
|
15 x 44 jrs
|
660,00
|
07
|
Transport des formateurs
|
3 personnes
|
FF
|
150,00
|
Sous-total
|
-
|
302,00
|
4066,00
|
Source : Nos enquêtes, mai 2015
c) Formation des cadres de sensibilisation et des
pairs éducateurs
N°
|
Libellé
|
Quantité
|
C.U. en $
|
C.T. en $
|
01
|
Pairs éducateurs
|
30 personnes
|
5,00
|
150,00
|
03
|
Membres du comité de sensibilisation
|
10 personnes
|
5,00
|
50,00
|
04
|
Honoraires / Formateurs
|
3 personnes
|
3 x 30$ =90$
|
450,00
|
05
|
Restauration des participants à la formation
|
48 personnes
|
2 x 5jrs = 10
|
480,00
|
06
|
Logement des Formateurs
|
3 personnes
|
15,00 x 5jrs
|
75,00
|
07
|
Restauration des Formateurs
|
3 pers x 5jrs
|
15$ x 5 jrs
|
75,00
|
08
|
Constitution des modules de formation
|
108 pièces
|
10,00
|
1280,00
|
09
|
Flip shart
|
10 pièces
|
15,00
|
150,00
|
10
|
Note book des participants
|
108 pièces
|
1,00
|
48,00
|
11
|
Stylos des participants
|
1 boîte
|
6,00
|
6,00
|
12
|
Location de la salle
|
1 salle
|
5,00
|
25,00
|
Sous-total
|
-
|
182,00
|
2789,00
|
Source : Nos enquêtes, mai 2015
d. Horaires des ressources humaines
NO
|
Libellé
|
Quantité
|
Salaire/mois
|
Salaires 6 mois
|
01
|
Coordonnateur
|
1
|
450,00
|
2700,00
|
02
|
Animateur
|
3
|
750$
|
4500,00
|
03
|
Infirmiers
|
1
|
300,00
|
1800,00
|
04
|
Caissier
|
1
|
100,00
|
600,00
|
05
|
Comptable
|
1
|
150,00
|
900,00
|
06
|
Logisticien
|
1
|
200,00
|
1200,00
|
|
Sous total
|
8
|
1950,00
|
11700,00
|
Source : Nos enquêtes, mai 2015
e) Matériels roulants
N°
|
Libellé
|
Quantité
|
C U en $
|
C T en $
|
1.
|
Motos/ sport Yamaha
|
2 Pièces
|
3200, 00
|
6400, 00
|
2.
|
Vélos pour les cadres et pairs éducateurs
|
48 Pièces
|
80, 00
|
3840, 00
|
3
|
Land cruser/ pick up
|
1Pièces
|
40000, 00
|
40000, 00
|
|
Sous total
|
51 Pièces
|
40400
|
50240, 00
|
Source : Nos enquêtes, mai 2015
f. Fonctionnement des matériels roulants
N°
|
Libellé
|
Quantité
|
C. U en $
|
C. T en $
|
01
|
Fîtes pour essence
|
2pièces
|
200, 00
|
400, 00
|
2.
|
Huile moteur
|
5 pièces
|
20, 00
|
100, 00
|
3.
|
Pièces de recharge
|
FF
|
FF
|
1000, 00
|
4.
|
Réparation et entretien
|
FF
|
FF
|
850, 00
|
|
Sous total
|
7 pièces
|
220, 00
|
2350, 00
|
Source : Nos enquêtes, mai 2015
g. Fonctionnement bureau de la structure
d'exécution du projet
N°
|
libellé
|
Quantité
|
C. U en $
|
1000, 00
|
01
|
Ordinateur et ses accessoires
|
1 pièce
|
1000, 00
|
1000, 00
|
02
|
projecteur
|
1 pièces
|
500, 00
|
500, 00
|
03
|
Rame de papier
|
100 Rames
|
6, 00
|
600, 00
|
04
|
Stylos
|
20 boites
|
6, 00
|
120, 00
|
05
|
Encre correcteur/ stylo
|
5 boites
|
1, 00
|
5, 00
|
06
|
Bics marqueurs
|
10 boites
|
6, 00
|
60, 00
|
07
|
Agrafeuse
|
5 pièces
|
5, 00
|
25, 00
|
09
|
Perforateur
|
2 pièces
|
3, 00
|
250, 00
|
10
|
Groupe électrogène et ses accessoires
|
1 pièce
|
250, 00
|
250, 00
|
|
Sous total
|
160 pièces
|
1780, 00
|
2611, 00
|
Source : Nos enquêtes, mai 2015
h. Tableau récapitulatif du projet
N°
|
Libellé
|
C T en $
|
1.
|
Planification des intrants
|
6 520,00
|
2
|
Formation des bénéficiaires
|
4066, 00
|
3
|
Formation des cadres de plaidoyer, sensibilisation
|
2789,00
|
4.
|
Planification des Ressources Humaines
|
11700, 00
|
5.
|
Matériels roulants
|
50240, 00
|
6.
|
Fonctionnement des matériels roulants
|
2350, 00
|
7
|
Fonctionnement bureau
|
2611, 00
|
Sous-total
|
80276,00
|
8
|
Imprévus 5%
|
4013,80
|
TOTAL GENERAL
|
84289,80
|
8
|
Contribution locale, 10% du montant total.
|
8428,98$
|
9
|
Appui sollicité chez health net T. P. O
|
75860,82$
|
CONCLUSION GENERALE
Notre étude s'est focalisée sur
« Impact des ONG internationales sur la vie socio-sanitaire de la
population de la cité de Lubero. Cas de l'OXFAM ». Cette
étude a été menée suite au problème
constaté, que nous avons exprimé dans les questions
suivantes :
- En quoi l'intervention de l'OXFAM en adduction d'eau
a-t-elle touché la vie socio-sanitaire de la population de
Lubero ?
- Les adductions sont-elles prioritaires pour les habitants de
Lubero ?
D'entrée de jeu, nous avons émis les
hypothèses suivantes :
- L'intervention de L'ORFAM en adduction d'eau aurait
touché profondément la vie socio-sanitaire de la population en
leur facilitant l'accès facile à l' eau potable.
- Les adductions d'eau de L'ORFAM serait prioritaire pour les
habitants de Lubero vue le rôle important que représente l'eau
dans la vie de tout être surtout la santé .
Selon les enquêtés menées sur terrain,
notre première hypothèse s'est vérifiée en 62% des
enquêtés qui trouvent une influence positive de ces adductions
d'eau sur la vie socio-sanitaire à Lubero. De même, notre
deuxième hypothèse qui traite du caractère prioritaire des
adductions de l'OXFAM, les résultats des enquêtes prouvent
à 59% que ces adductions ont été une priorité
à Lubero.
Notre objectif était de démontrer la
contribution de l'ONG OXFAM dans l'amélioration des conditions de vie
des populations de la cité de Lubero dans le domaine de l'eau. Pour
atteindre cet objectif, nous avons usé des méthode fonctionnelle,
inductive et statistique. Ces méthodes se sont appuyées sur les
techniques d'observation désengagée, d'enquête par
questionnaire, d'entretien directif, d'échantillonnage
systématique probabiliste, documentaire et d'analyse statistique.
Cette méthodologie nous a poussé à
articuler notre travail sur deux parties : la monographie et le projet. La
première partie a été subdivisée en trois
chapitres : le premier chapitre a traité des
généralités sur l'étude, le deuxième
chapitre a consisté à la présentation du milieu
d'étude et de l'OXFAM, et le troisième s'est consacré
à analyser, présenter et de discuter les résultats obtenus
sur terrain, dans le but de prouver confirmer ou infirmer nos
hypothèses. La deuxième partie a porté sur le projet de
développement selon les réalités rencontrées sur
terrain, notamment la formation et sensibilisation des consommateurs des
eaux de bornes fontaines sur leur gestion, la connaissance et la valeur des
bornes fontaines.
Pour être précis et concis, notre étude
avec comme délimitation spatiale la cité de Lubero, et
temporellement les années 2010 à 2015, années pendant
lesquelles les bornes fontaines sont opérationnelles. Du point de vue
typologique, cette étude s'est orientée dans le domaine
socio-sanitaire.
En définitive, nous n'avons aucune prétention
d'avoir épuisé ce sujet. Nous pensons enrichir notre étude
par les recommandations de nos lecteurs.
SUGGESTION
a. A l'égard de l'OXFAM
- Renforcement de capacité de sa population cible en
matière de gestion de ses ouvrages.
- Renforcer la coopération avec la population en
matière de prioritisation de ses projets pour une réussite
efficace de ses activités sur terrain.
b. A l'égard de la
population bénéficiaire
- De vouloir bien cultiver l'esprit d'autoprise en charge pour un
développement durable.
- De vouloir bien prendre soin des ouvrages qu'on leur
lègue.
c. A l'égard de l'Etat Congolais
- De veiller à l'éradication de
l'insécurité à l'Est de la RDC
- De prendre ses responsabilités en ce qui concerne le
développement des populations en leur garantissant un niveau de vie
acceptable.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIES
I. OUVRAGES
- DURKHEIM F. , Les règles de la
méthodologie sociologiques, PUF, Paris, 1996.
- ERICK CAZAUBON, Les ONG : les acteurs humanitaires
dans la lutte contre la faim, 2006, p.16.
- GRAWITZ. M, Méthodes des sciences
sociales, 10e, Paris, Dalloz, 2001.
- JEANINE Bremond, Vincent Merci et Marie-Martine,
Problèmes économiques, ed. Hatier, Paris, 1982.
- J. BROMON et Vincent RERLE et alii, Sciences
économiques et sociales, éd. Castier, Paris, 1982, p.352.
- MEMENTO PRATIQUE FRANCIS LEFEBRE, Association et
fondation juridique, fiscal, comptable du jour, du 15 avril 1988,
éd. Francis, Paris.
II. AUTRES DOCUMENTS
- KATEMBO KATEKE, Association paysanne et
développement socio-économique des hautes terres de Beni et
Lubero, mémoire, inédit, UCG, 2006.
- PATULU, Contribution des Associations paysannes,
Mémoire, UCG, 2009.
- MUHINDO KASINDIVUKO, Contribution des Associations de
base de la CARITAS Butembo-Beni, Mémoire, UCG, 2012.
- Xxxx : Archives de la cité de Lubero,
rapport annuel 2012- 2014
- Xxxx : Achives, op cit. P.S
- MUSONGIKA, Emmanuel, Economie sociale, cours
inédit, 2010-2011, p.13.
III. WEBOGRAPHIE
- http://
www.cava49.org/histoire-des-associations,
consulté le 15 avril 2015 à 12h42'.
-
www.wikipedia.org/wiki/importance-association,
consulté le 26 mai 2015 à 15h45'.
- Article « Développement local »
disponible sur http://wikipedia.org, consulté le 27 mars 2015
- Orthé Mami Boubacar, La contribution des organismes
internationaux dans la réduction de la pauvreté, Mémoire
de maîtrise au Niger 2012. --- http://
www.memoireonline.com.
- Ablassé Oucdroogs, DGA de l'OMC, 25e
session ordinaire de la commission du travail et des affaires sociales de l'UA,
Ouagadougu 20 Avril 2002, p.25.
-
http://www.cd.un
dp.org/content/1dc/fr/home/country info html, 11h45'.
- fr.m.wikipedia.org, le 25 mai 2015, à 17h30.
- fr.m.wikipedia.org, consulté à 10h30', le 15
mai 2015.
- Xxx : http//www.oxfam.org
- Xxx : http://www.oxfam.org
- Xxx : http://www.oxfam.org
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE
i
DEDICACE
ii
INTRODUCTION GENERALE
1
1. ETAT DE LA QUESTION
1
3. HYPOTHESE
6
4. OBJECTIF DU TRAVAIL
6
5. CHOIX, OBJET ET INTERET DU SUJET
6
6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
7
6.1. La méthode
7
6.2. Techniques
8
7. DELIMITATION DU TRAVAIL
9
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
10
PREMIERE PARTIE : MONOGRAPHIE
11
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L'ETUDE
11
I.1. NOTION SUR LES ONG DE DEVELOPPEMENT
11
I.1.1. Organisation non gouvernementale (ONG en
sigle)
11
I.1.2.1. Vie socio-sanitaire
12
I.1.3. Population démunie
13
I.1.4. ORGANISATIONS ASSOCIATIVES
13
I.1.5. Origine des associations
15
I.1.6. Rôle et importance des
associations
16
I.1.7. Domaine d'intervention des associations
17
I.1.8. Développement local
17
I.1.9. Conception principale du
développement
18
I.1.10. Le développement
économique
20
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE ET GENERALITES SUR L'OXFAM
21
II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
21
II.1.1. LA LOCALISATION ET L'APPERÇU
HISTORIQUE DE LA CITE DE LUBERO
21
II.1.2 QUELQUES ASPECTS DE LA GEOGRAPHIE PHYSIQUE
LIES A LA SITUATION SOCIO- ECONOMIQUE
22
II.1.3 LA SITUATION DEMOGRAPHIQUE
23
II.1.4 SITUATION SOCIO- ECONOMIQUE
24
II.1.5 SITUATION SOCIO- CULTURELLE
27
I.5.1 L'éducation
27
II.1.6 Structure sanitaire
28
II.2. GENERALITE SUR L'OXFAM
29
II.2.0. Dénomination
29
II.2.1. Historique
29
II.2.2. Mission et Vision
30
II.2.3. Objectifs
30
II.2.4. Domaine d'intervention
30
II.2.5. ACTIVITES REALISEES PAR OXFAM
33
II.2.6. DIFFICULTES RENCONTREES
33
II.2.7. PERSPECTIVES D'AVENIR
34
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET
DISCUSSION DES RESULTATS
35
TABLEAU N°4 : REPARTITION DES ENQUETES
PAR TRANCHE D'AGE
35
TABLEAU N°5: REPARTITION DES ENQUETES PAR
SEXE
35
TABLEAU N°6 : PRESENTATION DES ENQUETES
SELON LA PROFESSION
36
TABLEAU N°7 : REPARTITION DES ENQUETES
SELON LE NIVEAU D'ETUDE
36
TABLEAU N°8 : REPARTITION DE NOS ENQUETES
SELON LA CONNAISSANCE DE L'OXFAM
37
TABLEAU N°9 : REPARTITION DES ENQUETES
SELON QU'ILS CONNAISSENT LES ACTIVITES D'OXFAM
37
TABLEAU N°10 :L'INFLUENCE DES ADDUCTIONS
D'EAU DE L'OXFAM SUR LA VIE SOCIO-SANITAIRE A LUBERO
38
DISCUSSION DES RESULTATS
39
CONCLUSION PARTIELLE
40
DEUXIEME PARTIE : PROJET DE DEVELOPPEMENT
41
1. TITRE DU PROJET
41
3. OBJECTIFS DU PROJET
41
4. DUREE DE L'EXECUTION DU PROJET
41
5. ZONE D'INTERVENTION DU PROJET
41
6. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
41
7. LES BENEFICIAIRES DU PROJET
42
8. LES ACTIVITES DU PROJET
43
8. LES RESULTATS ATTENDUS DU PROJET
44
9. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
45
10. CADRE LOGIQUE DU PROJET
47
11. OPERATIONNALISATION ET FAISABILTE DU PROJET
50
12. LES STRATEGIES UTILISEES DANS LE PROJET
50
13. DURABILITE DU PROJET
50
14. BUDGET DETAILLE DU PROJET
50
CONCLUSION GENERALE
55
SUGGESTION
56
b. A l'égard de la population
bénéficiaire
56
TABLE DES MATIERES
59
ANNEXE
A
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
A
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
I. Identification de l'enquêté
1. Tranche d'âge :
12 à 25ans 26 à 35ans
36 à 50ans 50 ans et plus
2. Sexe : M F
3. Profession
Agriculteur Eleveur Travailleur fonction
publique Elève Autre
4. Niveau d'étude
Primaire Secondaire
Universitaire
II. Questions proprement dites
1. Connaissez-vous l'OXFAM ? Oui
Non
2. Connaissez-vous les activités de l'OXFAM ?
Oui Non
3. Y a-t-il une influence des adductions d'eau de l'OXFAM sur la
vie socio-sanitaire dans la cité de Lubero ?
Oui Non
4. Les adductions d'eau de l'OXFAM ont-elles été
prioritaires pour la population de la cité de Lubero ?
Oui Non
* 1 KATEMBO KATEKE,
Association paysanne et développement socio-économique des
hautes terres de Beni et Lubero, mémoire, inédit, UCG, 2006,
p.10.
* 2 PATULU, Contribution des
Associations paysannes, Mémoire, UCG, 2009, p.12.
* 3 MUHINDO KASINDIVUKO,
Contribution des Associations de base de la CARITAS Butembo-Beni,
Mémoire, UCG, 2012.
* 4 ERICK CAZAUBON, Les
ONG : les acteurs humanitaires dans la lutte contre la faim, 2006,
p.16.
* 5 Orthé Mami Boubacar,
La contribution des organismes internationaux dans la réduction de la
pauvreté, Mémoire de maîtrise au Niger 2012.
www.memoireonline.com.,
consulté le 23 mars 2015, à 15h.
* 6 Ablassé Oucdroogs,
DGA de l'OMC, 25e session ordinaire de la commission du travail et
des affaires sociales de l'UA, Ouagadougu 20 Avril 2002, p.25.
* 7 Idem
* 8
http://www.cd.un
dp.org/content/1dc/fr/home/country info html, 11h45'.
* 9 www.Idem
* 10 GRAWITZ. M,
Méthodes des sciences sociales, 10e, Paris, Dalloz,
2001, p.399.
* 11 Idem
* 12 Durkheim F. , Les
règles de la méthodologie sociologiques, PUF, Paris, 1996,
p.21.
* 13 fr.m.wikipedia.org, le 25
mai 2015, à 17h30.
* 14 fr.m.wikipedia.org,
consulté à 10h30', le 15 mai 2015.
* 15 Idem.
* 16 MUSONGIKA, Emmanuel,
Economie sociale, cours inédit, 2010-2011, p.13.
* 17 MEMENTO PRATIQUE FRANCIS
LEFEBRE, Association et fondation juridique, fiscal, comptable du jour, du 15
avril 1988, éd. Francis, Paris, p.125.
* 18 Idem.
* 19 Idem.
* 20 http://
www.cava49.org/histoire-des-associations,
consulté le 15 avril 2015 à 12h42'.
* 21 Idem.
* 22
www.wikipedia.org/wiki/importance-association,
consulté le 26 mai 2015 à 15h45'.
* 23 J. BROMON et Vincent RERLE
et alii, Sciences économiques et sociales, éd. Castier,
Paris, 1982, p.352.
* 24 Article
« Développement local » disponible sur
http://wikipedia.org, consulté le 27 mars 2015
* 25 Rapport Conseil
provincial de la Planification minimum de la sortie de crise de la province du
Nord-Kivu, Goma, 2001.
* 26 PNUD, Rapport au
développement humain, 1991, p.13.
* 27 JEANINE Bremond, Vincent
Merci et Marie-Martine, Problèmes économiques, ed.
Hatier, Paris, 1982, p.46.
* 28
Xxxx : Archives de la cité de Lubero, rapport annuel 2012-
2014
* 29 Xxxx : Achives,
op cit. P.S
* 30 NZIAKA TEMBO,
Problématique de recouvrement dans la maximisation des recettes
fiscales en période de basse conjoncture U.C.G, mémoire
inédit Economie, 2003- 2004, P. 20
* 31 Xxx :
http//www.oxfam.org
* 32 Xxx :
http://www.oxfam.org
* 33 Xxx :
http://www.oxfam.org
* 34Xxx :
http://www.oxfam.org
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