INTRODUCTION GENERALE :
La zone étudiée (synclinal de Djelfa) fait
partie semi-arides de l'Algérie. Elle est située à 300 km
au sud de la capitale Alger. La zone étudiée est
caractérisé par sa vocation agro-pastorale. Actuellement
l'agriculture connait un grand essor dans la région, les cultures
maraichères cultivées en été destinées non
seulement aux marchés de la wilaya mais aussi à d'autre wilaya
limitrophes. La région a connu plusieurs implantation des vergers
d'arbres fruitiers tel que: les pommiers, les grenadiers, les abricotiers, les
prunes ....etc. Notons que l'industrie au niveau de la wilaya de Djelfa est
à ses premiers balbutiements.
Toutes ces activité agricole et agro-pastorales
nécessitent des ressources en eaux, qui pourront satisfaire les besoins
de la région, en vu d'aboutir à un développement durable
de la zone d'étude.
Dans ces conditions et en l'absence des ressources en eaux de
surface, le Mio-Plio-Quaternaire est l'aquifère le plus sollicité
par la population rurale dans toutes les étendues steppiques de la
région. Il est exploité par des puits de grands diamètres
et des forages.
La forte demande en eau d'irrigation et même de l'eau
potable dans la région d'étude, accentuera les contraintes sur
cette ressource. En outre, les facteurs naturels, telle que les contraintes
géologiques, ont un effet sur la qualité de eaux. Les travaux
hydrogéologiques antérieurs (ANRH, MRE, ...etc.) sont peu
nombreux et n'ont pas mis en évidence l'impact de la surexploitation et
la lithologie sur la qualité de cette ressource souterraine.
C'est dans ce cadre, que cette étude a
été réalisée; pour mieux caractériser les
différents paramètres hydrodynamiques et hydrochimiques de la
dite nappe.
La méthodologie adoptée pour ce travail se
présente comme suit :
Dans le premier chapitre une présentation
générale de la région d'étude; les
différents aspects caractéristique; à savoir situation
géographique, climatique et aspect géomorphologique.
Le deuxième chapitre on s'est intéressé
à identifier toutes les formations et les structures géologiques
qui ont une relation de près ou de loin avec notre aquifère.
On a détaillé, dans le troisième
chapitre, les conditions climatiques qui règnent sur la région,
à savoir la pluviométrie et le régime thermique. Ces
facteurs influencent d'une façon directe les mécanismes
hydrogéologiques des aquifères. On a établie, ensuite, le
bilan hydrique et dégagé les éléments du bilan
(écoulement, infiltration et ruissellement).
L'hydrogéologie de l'aquifère est
étudiée en Quatrième chapitre où, un inventaire des
points d'eaux et des mesures piézométriques ont été
effectués. En outre l'établissement et l'interprétation de
la carte piézométrique qui permet de déduire les
conditions aux limites ainsi que les caractéristiques hydrodynamiques de
la nappe, suivies par l'interprétation des essais de pompage
réalisés.
Le dernier chapitre porte sur la détermination des
faciès chimiques des eaux, leur évolution dans l'espace et la
qualité chimique des eaux.
Et enfin une conclusion générale.
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