~~~~~Ç L:4~:tÇ æ ~~~~~Ç
~~~~~~Ç ÉÑÇÒæ
LARBI TBESSI-TEBESSA UNIVERSITY UNIVERSITE LARBI
TEBESSI-TEBESSA
|
|
~~~?
|
- ~~~~~Ç ~~~~~Ç
|
~~?~~
|
Faculté des Sciences Exactes et Sciences de
la Nature et de la Vie Département des Sciences de la Terre et de
l'Univers
Mémoire Présenté en vue de l'obtention
du diplôme de MAGISTER en
Hydrogéologie Option : Impact de changement
climatique sur les ressources hydriques en Algérie
Par
RAHMANI Badreddine
(Ingénieur d'Etat en Hydrogéologie)
|
APPROCHE HYDROGEOLOGIQUE ET HYDROCHIMIQUE DES EAUX
SOUTERRAINES DANS UNE ZONE SEMI ARIDE. CAS DE LA NAPPE MIO-PLIO-QUATERNAIRE
DU SYNCLINAL DE DJELFA
|
Date de soutenance:
DEVANT LE JURY
Mr HAMIMED Messaoud
|
MCA
|
Université de Tébessa
|
Président
|
Mr BAALI Fethi
|
Professeur
|
Université de Tébessa
|
Rapporteur
|
Mr MAOUI Amar
|
Professeur
|
Université de Guelma
|
Examinateur
|
Mr GOUAIDIA Layachi
|
MCA
|
Université de Tébessa
|
Examinateur
|
.
"sz 334 a ail, d.4Ç
~ØL-41Ç ~ a!~ (âi41Ç A)
~~~a
â.,æÑ.1.41Ç 4
1ziA1Ç
å~(~ ~1æ2~ #~ ~~~
ÇÑæÏ *!1 í.~Ç #~$,4Ç
ÑU&~Ç$'$(~4$(~ #)Lg1Ç *(~1Ç ~+,~
d."slzi4 å.
. â 116ABtt È&~~Ç
å1(,0 6iÅ ~~1891- í&~Ç
~()L~('æÑ4;3Ç ~~ÇÑ~~Ç 6A
AIL891-1 454 åL-41Ç ì$,~~
â.,,ÇÑÏ $
â.,ÇÑa1Ç å. o
a;1Ç
. #)~g1Ç *(~1Ç
Ç.;1 #i&.11Ç á1-4.11Ç $>%
ã1.x1Ç ~~a,1Ç åL~Ç
ÒÇ&~Å A 41Ç ~ B!~~ ~~ÇÑa1Ç
å.;1 1.;(1C BD>11Ç E)L",.11Ç
. ~)L~1Ç #i 2
61Å 0.5
꾂&,1
#A(~æÑ ÌÑ15 H~ #)444
H~~Ø ~;~ ~~æÑ~~~Ç å~(~1Ç *1L äN~
&; K ~()~(~('æÑ~(;~Ç ~~ÇÑ~~Ç
ì&I N;~ °
. # tL' #,1&4' æ #
tL' #IU$4&A(~ 4æt$$12(~1Ç O)LD~1Ç
P~,~g1 ".4>0.,_,1Ç
ÊÇ&(R, Ç "~&,~ ì$,>~~Ç
~ 1æL,.,s,o ~Ç&I O>
á-Ç 6D~æ #~&R~Ç #
l.4~1Ç Á24Ç ì$, 0 6lC
:L!a;&.1Ç äa!.4,~Ç 4ÑÏ ~~&!~~
T~~~ #,1Ç
. â.~,æÑaA1Ç
4~~1,21 # &.11Ç *1L ä (~~
d.~,ÇÑa1Ç d "s1 iAI
;pÇÑ21Ç #8ÇÑUÇ
í&~ ~(~$4Ç å~(~1Ç ÊÇÑas.
~~ÇÑÏ 4;~1Ç #~ á~~~1Ç 6D~
æ #~&R~Ç #1~.1~Ç
Á2~~Ç #i SØliAlÇ ~!~
Á~~V,~~~ a.1$.?"s~ `(C$% &;K~
åL3,41Ç
. #~&~~Ç
. í&~Ç
Á44('æÑ~( í&,Aæ2(~~Ç
#)14 *(~ .4141Ç c.):L9iia : 4s.`tiLa
c:~tA
ABSTRACT:
The zone study (Synclinal of Djelfa) belongs to the semi-arid
zones, with precipitations 334mm. This zone includes the Mio-Plio-Quaternary
aquifer, which plays an important role in the supply of irrigation water as
well as drinking water for the region.
The objective of this work is the piezometric study as well as
the hydrochemical studies of groundwaters of the Mio-Plio-Quaternary
aquifer.
The obtained results of the piezometric study make it possible
to highlight the general direction of flow towards the North-East with
hydraulic gradients varying from 0.5 to 2 %.
In addition , the hydrochemical study reveals that the quasi
totality of the studied water wells present calcic bicarbonated and calcic
sulphated facies.
The examination of the iso-concentrations map representing the
variation of the various physicochemical parameters; allows noting a high
degree of mineralization at the North-West part and the far North-East of the
studied area.
Finally, the study of the groundwater aptitude for the
irrigation of the agricultural lands shows that the majority of the water wells
have an acceptable quality for the irrigation, except for some areas in the
North-West and the far North-East .
Key words: Synclinal of Djelfa , aquifer ,
piezometric , hydrochemistry , irrigation
RESUME :
La zone étudiée (synclinal de Djelfa) fait parti
des zones semi arides avec des précipitations 334mm Cette zone comprend
l'aquifère Mio-Plio-Quaternaire, qui joue un rôle très
important dans l'approvisionnement en eau d'irrigation et l'eau potable dans la
région d'étude.
L'objectif de ce travail est l'étude
piézométrique ainsi que l'étude hydrochimique des eaux
souterraine de l'aquifère Mio-Plio-Quaternaire.
Les résultats obtenue de l'étude
piézométrique permettant en mettre en évidence que le sens
d'écoulement général est dirigé vers le Nord Est
avec un gradient hydraulique varie entre 0.5 et 2%. D'autre part,
l'étude hydrochimique fait apparaitre que la quasi-totalité des
points d'eau étudiés présentent un faciès
bicarbonaté calcique et sulfaté calcique.
L'examen des cartes d'iso teneurs chimiques ; traduisant la
variation spatiale des différents paramètres physico-chimiques.
Cette cartographie permet de constater un degré de minéralisation
élevée au niveau de la partie Nord Ouest et l'extrême Nord
Est de la zone d'étude.
Enfin, l'étude de l'aptitude des eaux souterraines
à l'irrigation des terres agricoles, montre que la majorité des
points d'eau présentent une qualité acceptable pour l'irrigation,
sauf pour certaines zones du Nord-Ouest et l'extrême Nord-Est.
Mots clés : Synclinal de Djelfa ,
aquifère , piézométrique , hydrochimie , irrigation
REMERCIEMENTS
Au terme de cette étude, je tiens en premier lieu
à remercier Dieu qui m'a facilité le travail en mettant dans mon
chemin des gens qui m'ont énormément aidé et soutenu
Je voudrais remercier Mr. le Professeur BAALI Fethi pour avoir
diriger ce travail tout au long de son édification. Les critiques et les
conseils qu'il m'a prodigués me furent
utiles. et d'avoir été
toujours disponible et attentif.
Je tenons à exprimer mes très vifs remerciements
à l'ensemble des enseignants de l'hydrogéologie de
Département des Sciences de la Terre et de l'Univers.
Je remercier et affectueusement le comité de jury
d'avoir accepté d'examiner ce modeste travail.
J'ai l'agréable tâche de témoigner ma
grande reconnaissance aux différents services techniques auprès
desquels j'ai bénéficié d'un aimable appui, notamment ceux
qui m'ont facilité l'accès aux données de mesures et
à la documentation, en particulier :
- l'A.N.R.H. de Djelfa (particulièrement Mr MEGHRBI
Abdelkader) ;
- la Direction de ressources en eau de la Wilaya de Djelfa ;
- l'Office National de la Météorologie (station de
Djelfa) ;
IL m'est également très agréable de
remercier l'ensemble de mes amis, pour l'aide qu'ils m'ont apporté :
CHEHILI Djamel, STAMBOLI Mohamed Lamine, NESRAT Ali , DJEBASSI Toufik, BRAHMI
Serhane.
Mes plus vifs remerciements vont plus particulièrement
:
A mes parents qui sans leur aide surtout morale, ce travail ne
serait pas arrivé à bout ; A mes chers frères et
soeurs.
Liste des Tableaux
01 Caractéristiques
morphométriques du sous bassin versant Oued Djelfa-Melah et Daiet
Mefiteg.....04
02 Caractéristiques
hydrogéologiques et géophysiques des formations.(CGG1974) ..18
03 Coordonnées de la stations
météorologique de Djelfa 23
04 Variation des précipitations au
niveau de la station de Djelfa (1975-2014) 24
05 Valeurs du rapport P/T pour la
période 1975 - 2014 à la station de Djelfa . 30
06 Valeurs de l'ETP estimées par la
formule de Thornthwaite. à la station de Djelfa 32
07 Bilan hydrologique moyen (1975-2014)
à la station de Djelfa ..34
08 Valeurs du ( R ) et ( I ) dans la
région du synclinal de Djelfa , période (1975-2014) 35
09 Valeurs des apports liquides selon la
formule Algérienne .36
10 Valeurs des apports liquides selon la
formule de Mallet-Gauthier 36
11 Valeurs des apports liquides selon la
formule de Turc 36
12 Variation des paramètres physiques
des eaux souterraines 51
13 Variation des paramètres chimiques
des eaux souterraines 53
14 Faciès chimiques des eaux
souterraines 64
15 Matrice de corrélation entre les
variables. Octobre 2014 74
16 Matrice de corrélation entre les
variables. Avril 2015 74
17 Normes applicables aux eaux
destinées à l'alimentation humaine d'après l'O.M.S
..76
18 Pourcentage des échantillons d'eau
à concentrations inférieures aux normes fixées par
l'OMS......76
19 Classification des eaux d'irrigation en
fonction de la C.E et du S.A.R 77
Liste des Figures
01 Situation géographique de la
région d'étude 03
02 Situation du bassin versant de l'oued
Djelfa-Melah et Daiet Mefiteg 04
03 Réseau hydrographique du sous
bassin versant Oued Djelfa-Melah et Daiet Mefiteg 05
04 Géologie de la région
d'étude à partir de l'extrait de la carte géologique de
Djelfa 09
05 Coupes géologiques traversant la
région d'étude 10
06 Log stratigraphique synthétique du
Synclinal de Djelfa 14
07 Schéma tectonique du monts des
Ouled Nail et bassin des Zahrez 16
08 Carte de position des sondages
électriques verticaux et des profils 17
09 Coupes géoélectriques des
profil B,D,F,G,R.(CGG1974) 19
10 Carte d'iso résistivités en
ligne AB=400m. dans la région d'étude 20
11 Courbe de simple cumul des
précipitations à la station de Djelfa (1975-2014) 23
12 Abaque de l'indice d'aridité annuel
de De Martonne 25
13 Climagramme d'Emberger 26
14 Variations interannuelles des
precépitations de la station de Djelfapour 27
15 Variation des précipitations
moyennes mensuelles à la station de Djelfa pour la période 27
16 Variation des températures moyennes
annuelles à la station de Djelfa pour la période 28
17 Variation des températures moyennes
mensuelles à la station de Djelfa 28
18 Diagramme Ombro-thermique pour la
période (1975-2014) à la station de Djelfa 29
19 Abaque de Wundt modifié par
Coutagne 32
20 Relation
Précipitation-Température-ETR , Pour la période
(1975-2014) à la station de Djelfa 34
21 Carte d'inventaire des points d'eau de la
nappe Mio-Plio-quaternaire du synclinale de Djelfa 40
22 Carte piézométrique de la
nappe Mio-Plio-quaternaire du synclinale de Djelfa, Octobre 2014 41
23 Carte piézométrique de la
nappe Mio-Plio-quaternaire du synclinale de Djelfa, Avril 2015 42
24 Variation du niveau statique en fonction
du temps et des précipitations 43
25 Carte des conditions aux limites de la
nappe Mio-Plio-Quaternaire du synclinal de Djelfa 44
26 Courbe de descente du forage Maalba F5
46
27 Courbe de remontée du forage Maalba
F5 46
28 Courbe de descente du forage 05 Juillet
47
29 Courbe de remontée du forage 05
Juillet 47
30 Carte d'inventaire des points d'eau
échantillonnés 50
31 carte des conductivités octobre
2014 52
32 carte des conductivités Avril 2015
53
33 Carte des calcium ( Ca2+ ) ,
Octobre 2014 55
34 Carte des calcium ( Ca2+ ) ,
Avril 2015 55
35 Carte des magnésiums (
Mg2+ ) , Octobre 2014 56
36 Carte des magnésiums (
Mg2+ ) , Avril 2015 56
37 Carte des sodiums ( Na+ ) ,
Octobre 2014 57
38 Carte des sodiums ( Na+ ) ,
Avril 2015 57
39 Carte des bicarbonates ( HCO3 - ) ,
Octobre 2014 59
40 Carte des bicarbonates ( HCO3 - ) , Avril
2015 59
41 Carte des chlorures ( Cl- ) ,
Octobre 2014 60
42 Carte des chlorures ( Cl- ) ,
Avril 2015 60
43 Carte des sulfates ( SO4 2- ) ,
Octobre 2014 61
44 Carte des sulfates ( SO42- ) ,
Avril 2015 61
45 le cycle de l'azote dans le sol (Hill,
1991) 62
46 carte des nitrates (NO3-) ,
Octobre 2014 63
47 carte des nitrates (NO3-) ,
Avril 2015 63
48 carte de répartition des
faciès chimiques de la nappe Mio-Plio-Quaternaire 65
49 Diagramme de Piper , campagne Octobre 2014
65
50 Diagramme de Piper , campagne Avril 2015
66
51 Diagrammes de Schoeller-Berkaloff ,
Octobre 2014 67
52 Diagrammes de Schoeller-Berkaloff , Avril
2015 68
53 Evolution du calcium 69
54 Origine de la salinité en fonction
des rapports caractéristiques 70
55 Relation Ca2+/Mg2+ -
conductivité 70
56 Relation Mg2+ - Cl-
71
57 Relation Mg2+ -
SO42- 71
58 Relation SO42- - Cl-
72
59 Relation SO42- / Cl-
- conductivité 72
60 Echange de base 73
61 Espace des variables du plan factoriel
F1×F2 75
62 Espace des individus 76
63 Diagramme de classification des eaux
d'irrigation (méthode de Richards) , Octobre 2014 78
64 Diagramme de classification des eaux
d'irrigation (méthode de Richards) , Avril 2015 78
65 Diagramme de classification des eaux
d'irrigation ( méthode de Wilcox ) 79
Table de matières
INTRODUCTION GENERALE 01
Chapitre I : CADRE GEOGRAPHIQUE
I.1. Situation géographique 03
I.2. Hydrographie 04
I.3. Caractéristiques morphométriques 04
I.4. Climat et végétation 05
I.5. Aperçu géomorphologique 06
Chapitre II : CADRE GEOLOGIQUE ET GEOPHYSIQUE
II.1 INTRODUCTION 08
II.2 DESCRIPTION LITHOLOGIQUE DES FORMATIONS
08
II.2.1 TRIAS 08
II.2.2 CRETACE 08
II.2.2.1 Néocomien 08
II.2.2.2 Barrémien 11
II.2.2.3 Aptien 11
II.2.2.4 Albien 11
II.2.2.5 Cénomanien 11
II.2.2.6 Turonien 11
II.2.2.7 Sénonien 11
II.2.3 NEOGENE 12
II.2.3.1 Mio-Pliocène 12
II.2.4 QUATERNAIRE 12
II.3 HYDROGEOLOGIE ET STRATIGRAPHIE 13
II.4 APERCU TECTONIQUE 15
II.5. GEOPHYSIQUE 17
II.5.1. Interprétations des résultats de la
prospection électrique 18
II.5.2. Echelle des résistivités 18
II.6 CONCLUSION 21
Chapitre III : HYDROCLIMATOLOGIE
III.1 INTRODUCTION 23
III.2 HOMOGENEITE DES DONNEES 23
III.3 DETERMINATION DU TYPE DE CLIMAT 24
III.3.1 Indice de De Martonne 24
III.3.2 Climagramme de Louis Emberger 25
III.4 ANALYSE DES DONNEES CLIMATIQUES 26
III.4.1 Précipitation 26
III.4.1.1 Variations interannuelles des précipitations
26
III.4.1.2 Variation de la précipitation moyenne mensuelles
27
III.4.2 Température 28
III.4.2.1 variation des températures moyennes annuelles
28
III.4.2.2 variation des températures moyennes mensuelles
28
III.4.3 Diagramme ombrothermique 29
III.4.4 Détermination de l'humidité du sol (
méthode d'Euverte ) 29
III.5 ESTIMATION DE L'ÉVAPOTRANSPIRATION
30
III.5.1 Evapotranspiration potentielle ( ETP ) 30
III.5.1.1 Formule de Thornthwaite 30
III.5.2 Evapotranspiration réelle (ETR) ou déficit
d'écoulement ( De ) 31
III.5.2.1 Formule de L. Turc 31
III.5.2.2 Formule de Coutagne 31
III.5.2.3 Méthode deWundt 32
III.6 LE BILAN HYDROLOGIQUE 33
III.6.1 Calcul de l'ETR selon la formule de Thornthwaite 33
III.6.2 Calcul du déficit agricole ( Da ) 33
III.6.3 Détermination du ruissèlement et de
l'infiltration 34
III.7. DETERMINATION DES APPORTS LIQUIDES 34
III.8 CONCLUSION 37
Chapitre IV : HYDROGEOLOGIE
IV.1 INTRODUCTION 39
IV.2 GEOMETRIE DE L'AQUIFERE 39
IV.3 PIEZOMETRIE 39
IV.3.1 Carte piézométrique Octobre 2014 40
IV.3.2 Carte piézométrique Avril 2015 42
IV.3.3 Variation du niveau statique en fonction du temps et des
précipitations 42
IV.4 CONDITIONS AUX LIMITES 44
IV.5 DETERMINATION DES PARAMETRES HYDRODYNAMIQUES
45
IV.5.1 Interprétation des essais de pompage 45
IV.6 CONCLUSION 48
Chapitre V : HYDROCHIMIE
V.1 INTRODUCTION. 50
V.2 ECHANTILLONNAGE ET ANALYSE HYDROCHIMIQUE
50
V.2.1 Méthodes d'analyse 51
V.2.1.1 Mesures in situ 51
V.2.1.2 Analyses aux laboratoires 51
V.3 ETUDE DES PARAMETRES PHYSIQUES 51
V.3.1 Température 51
V.3.2 Potentiel hydrogène (pH) 51
V.3.3 La conductivité électrique (CE) 52
V.4 ETUDE DES PARAMETRES CHIMIQUES 53
V.4.1 Cartographie hydrochimique 54
V.4.1.1 Cartes du calcium 54
V.4.1.2 Carte du magnésium 54
V.4.1.3 Cartes du sodium 54
V.4.1.4 Cartes du Bicarbonate 58
V.4.1.5 Cartes du chlorure 58
V.4.1.6 Cartes du sulfate 58
V.4.1.7 Cartes du nitrate 62
V.4.2 Classification chimique des eaux 64
V.4.2.1 Classification des eaux d'après Stabler 64
V.4.2.2 Classification des eaux d'après Piper 64
V.4.2.3 Classification des eaux d'après
Schoeller-Berkaloff 66
V.5 L'ORIGINE DU CHIMISME DES EAUX SOUTERRAINES
69
V.5.1 Les éléments Ca2+ -
HCO3- - SO42- 69
V.5.2 Rapport HCO3- / (Cl- +
SO42-) - Conductivité électrique 69
V.5.3 Couple Ca2+ / Mg2+ -
Conductivité 70
V.5.4 Couple Mg2+ - Cl- 71
V.5.5 Couple Mg2+ - SO42- 71
V.5.6 Couple SO42-- Cl- 72
V.5.7 Couple SO42-/Cl- -
Conductivité 72
V.5.8 Diagramme Ca2+ / (HCO3- +
SO42-) - Na+ / Cl- 73
V.5.9 Diagramme Mg2+ / (HCO3- +
SO42-) - Na+ / Cl- 73
V.6 ANALYSE STATISTIQUE (A.C.P) 74
V.6.1 Matrice de corrélation 74
V.6.2 Analyse des plans factoriels F1xF2 75
V.7 QUALITE CHIMIQUE DES EAUX 75
V.7.1 Potabilité des eaux 75
V.7.2 Aptitude des eaux à l'irrigation 76
V.7.2.1 Classification des eaux par la méthode de Richards
76
V.7.2.2 Classification des eaux par la méthode de Wilcox
79
V.8 CONCLUSION 81
CONCLUSION GENERALE et RECOMMANDATIONS 83
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES
Liste des abréviations et des paramètres
:
ANRH : Agence Nationale des Ressources
Hydrauliques
DRE : Direction des Ressources en Eau
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
O.R.S.T.O.M : Office de la Recherche
Scientifique et Technique Outre mer
ETP : Evapotranspiration potentielle (mm)
ETR : Evapotranspiration Réelle
(mm)
DA : Déficit Agricole (mm)
I : Infiltration de l'eau dans le sol (mm)
K : Perméabilité (m/s)
R : Ruissellement (mm)
RFU : Réserve Facilement Utilisable
(mm)
SAR : Sodium Absorption Ratio
T : Transmissivité (m2/s)
T : Température (°C)
ACP : Analyse en Composantes Principales
INTRODUCTION GENERALE :
La zone étudiée (synclinal de Djelfa) fait
partie semi-arides de l'Algérie. Elle est située à 300 km
au sud de la capitale Alger. La zone étudiée est
caractérisé par sa vocation agro-pastorale. Actuellement
l'agriculture connait un grand essor dans la région, les cultures
maraichères cultivées en été destinées non
seulement aux marchés de la wilaya mais aussi à d'autre wilaya
limitrophes. La région a connu plusieurs implantation des vergers
d'arbres fruitiers tel que: les pommiers, les grenadiers, les abricotiers, les
prunes ....etc. Notons que l'industrie au niveau de la wilaya de Djelfa est
à ses premiers balbutiements.
Toutes ces activité agricole et agro-pastorales
nécessitent des ressources en eaux, qui pourront satisfaire les besoins
de la région, en vu d'aboutir à un développement durable
de la zone d'étude.
Dans ces conditions et en l'absence des ressources en eaux de
surface, le Mio-Plio-Quaternaire est l'aquifère le plus sollicité
par la population rurale dans toutes les étendues steppiques de la
région. Il est exploité par des puits de grands diamètres
et des forages.
La forte demande en eau d'irrigation et même de l'eau
potable dans la région d'étude, accentuera les contraintes sur
cette ressource. En outre, les facteurs naturels, telle que les contraintes
géologiques, ont un effet sur la qualité de eaux. Les travaux
hydrogéologiques antérieurs (ANRH, MRE, ...etc.) sont peu
nombreux et n'ont pas mis en évidence l'impact de la surexploitation et
la lithologie sur la qualité de cette ressource souterraine.
C'est dans ce cadre, que cette étude a
été réalisée; pour mieux caractériser les
différents paramètres hydrodynamiques et hydrochimiques de la
dite nappe.
La méthodologie adoptée pour ce travail se
présente comme suit :
Dans le premier chapitre une présentation
générale de la région d'étude; les
différents aspects caractéristique; à savoir situation
géographique, climatique et aspect géomorphologique.
Le deuxième chapitre on s'est intéressé
à identifier toutes les formations et les structures géologiques
qui ont une relation de près ou de loin avec notre aquifère.
On a détaillé, dans le troisième
chapitre, les conditions climatiques qui règnent sur la région,
à savoir la pluviométrie et le régime thermique. Ces
facteurs influencent d'une façon directe les mécanismes
hydrogéologiques des aquifères. On a établie, ensuite, le
bilan hydrique et dégagé les éléments du bilan
(écoulement, infiltration et ruissellement).
L'hydrogéologie de l'aquifère est
étudiée en Quatrième chapitre où, un inventaire des
points d'eaux et des mesures piézométriques ont été
effectués. En outre l'établissement et l'interprétation de
la carte piézométrique qui permet de déduire les
conditions aux limites ainsi que les caractéristiques hydrodynamiques de
la nappe, suivies par l'interprétation des essais de pompage
réalisés.
Le dernier chapitre porte sur la détermination des
faciès chimiques des eaux, leur évolution dans l'espace et la
qualité chimique des eaux.
Et enfin une conclusion générale.
Chapitre I :
CADRE GEOGRAPHIQUE
I.1. Situation géographique :
Le synclinal de Djelfa occupe la partie centrale de l'Atlas
Saharien précisément, aux monts de Ouleds Nail au Nord de la
Wilaya de Djelfa, il est situé à 300 Km au sud de la capitale
Alger, à 110 Km au Nord de la wilaya de Laghouat et à 110 Km au
Sud-Ouest de Boussaada (Wilaya de M'sila), Il s'étend sur 80 Km de long
et 25 Km de large en maximum, entouré par les massifs des Djebels:
Senalba , Dj.Djellal Gharbi et Dj.Djellal Chargui. (Fig. 01).
Il est limité par les coordonnées
géographiques suivantes : -latitude : 34°22'-34°-50' Nord
-Longitude : 2°45'-3°40' Est
Le synclinal appartient principalement au grand bassin des
Zahrezs codé 17, plus exactement, dans la partie amont du sous bassin
versant de l'Oued Djelfa-Melah codé 17-02 et dans une partie du sous
bassin versant Daiet Mefiteg codé 17-04. (Fig. 02)
Figure 01 : Situation géographique de
la région d'étude
3
4
Figure 02 : Situation du bassin versant de
l'oued Djelfa-Melah et Daiet Mefiteg Dans le grand bassin des Zahrez
I.2. Hydrographie
Le réseau hydrographique du sous bassin versant de
l'Oued Djelfa-Melah est fortement ramifié par de nombreux affluents. Le
parcours des cours d'eau est conditionné par la structure du bassin. En
effet, la topographie accentuée des flancs du synclinal délimite
les versant, d'où dérivent des thalwegs qui s'ordonnent et
forment des entailles plus ou moins importantes au niveau des
dépôts Mio-Plio-Quaternaires. Au niveau de ce réseau, on
distingue l'Oued principal qui est l'Oued Djelfa-Melah, draine toute la partie
occidentale du synclinal de Djelfa sur une étendue de 1294
Km2. Oued Msekka et Oued Ben-Naam formant les affluents de l'Oued
Djelfa-Melah. (Fig.03)
Pour le sous bassin versant Daiet Mefiteg qui occupe
437.6Km2, le réseau hydrographique n'est pas
développé où les rares cours d'eau, souvent
éphémères.
I.3. Caractéristiques morphométriques
:
les sous bassins versants, Oued Djelfa-Melah et Daiet Mefiteg,
ont été délimités à l'aide des cartes
topographiques de Djelfa 1/300.000 et 1/1.000.000 , leurs
caractéristiques morphométriques se résument dans le
tableau 01.
Paramètre de forme
|
Périmètre (Km)
|
Surface (Km2 )
|
Indice de
compacité deGravillius ( Kc
)
|
Altitude moyenne (m)
|
Altitude de fréquence 1/2 (m )
|
Longueur du rectangle équivalent (Km )
|
largeur du
rectangle équivalent (Km)
|
Indice de
pente
globale (%)
|
Bv de l'oued Djelfa-Melah
|
252.7
|
2223
|
1.5
|
1210
|
1205
|
105.16
|
21.14
|
0.46
|
Bv Daiet Mefiteg
|
95.9
|
437.6
|
1.28
|
1280
|
1277
|
35.49
|
12.33
|
0.71
|
|
Tableau 01 : Caractéristiques
morphométriques du sous bassin versant Oued Djelfa-Melah et Daiet
Mefiteg.
5
Figure 03 : Réseau hydrographique du sous
bassin versant Oued Djelfa-Melah et Daiet Mefiteg
I.4. Climat et végétation :
La région concernée est
caractérisée par un climat semi aride avec des hivers très
froids, des périodes de gel et des étés chauds. La
période sèche apparaît à partir du mois de Juin avec
un maximum en Juillet 33 C°. La température minimale absolue est
inférieure à Ø° C en hiver
Les principales formations végétales existantes
au niveau des bassins versants sont: le foret, la steppe et le matorral.
- La forêt: Elle est localisée dans les zones
montagneuses, c'est une forêt formée de pins d'Alep qui a du mal
à s'adapter au climat de la région.
- La steppe: Elle se présente comme une formation
discontinue, formée de touffes de xérophiles, plantes
herbacées implantées sur les sols non salés. Elles sont
spécifiques des régions de climat continental semi-aride.
- Le matorral: Il occupe une surface inferieure à celle
de la forêt. Il s'agit d'une steppe arbustive, constituée de
petits chênes, d'oliviers sauvages et d'arbousiers.
6
I.5. Aperçu géomorphologique :
La région d'étude s'intègre dans deux
vastes compartiments topographiquement parallèles,
représentés par Djebel Senalba et les deux Djebels Djellal. Ils
sont orientés Sud Ouest-Nord Est. Ces deux parties sont parfaitement
distinctes par des limites bien marquées et des dénivellements
assez accusés. Sur le bord Nord de la dépression, le Djebel
Senalba suit un tracé rectiligne. Il s'élève entre 1400 et
1600 m d'altitude et sur le bord Sud de la dépression, les deux Djebels
Djellal, opposent un tracé sinueux dû aux différents
accidents qui l'affectent. Ils s'élèvent jusqu'à 1450 m
d'altitude.
La dépression est formée de petites plaines dont
l'altitude varie entre 1100 mètres et 1300 mètres, les plaines
les plus importantes sont celles de Maalba et de Mouilah à l'Est de la
ville de Djelfa.
Chapitre II :
CADRE GEOLOGIQUE ET
GEOPHYSIQUE
8
II.1 INTRODUCTION :
Le synclinal de Djelfa fait partie des monts de Ouleds
Naïls qui forment la partie centrale de l'Atlas Saharien, qui est
d'orientation grossière Sud Ouest - Nord Est. Représenté
principalement sur la carte de Djelfa 1/200000 (NI-31-XVI) et la carte d'Aflou
1/200000 (NI31-XV).
En se basant sur les anciens travaux géologiques
régionaux de nombreux géologues chercheurs
tels que: G.CORNET (1952), A.CAIRE (1967), POUGET(1980),
J.TRAYSSAC (1981) etc, le synclinal est constitué d'un
matériel de nature continentale d'âge, Trias,
Crétacée, Tertiaire et Quaternaire, plissé au cours des
phases orogéniques Tertiaires, Ces formations sont constituées
de:
> Terrains anciens représentés par le Trias.
> Très importantes assises carbonatées,
grès, marnes d'âge Crétacé.
> Remplissage Mio-Plio-Quaternaire constitué
essentiellement de limons, d'argiles, de marnes, de lentilles de grés et
de conglomérats.
II.2 DESCRIPTION LITHOLOGIQUE DES FORMATIONS
:
En se référant aux études sus citer, La
série stratigraphique de la région d'étude se
présente de bas en haut comme suit (Fig. 03 et 04):
II.2.1 TRIAS :
Le Trias ne se trouve en surface que dans quelques diapirs,
c'est-a-dire dans des endroits où il à remonté à
travers les couches qui l'avaient recouvert, où se trouve en contact
anormal avec les couches plus récentes.
Le plus important de ces diapirs est le « Rocher de sel
» , situé à une vingtaine de Kilomètres au Nord de la
ville de Djelfa , il existe également d'autres affleurements triasiques
visibles le long de la route (Alger-Djelfa, RN°01) à
l'entrée de la ville de Djelfa , et aussi à l'extrême Sud
Est de la zone d'étude au niveau du Maalba.
Ce sont des faciès évaporitiques
constitués de sel gemme, de gypse lamellaire, d'anhydrite, de marnes
bariolées, de grés argileux de couleur lie de vin et de schistes
versicolores, avec des inclusions de conglomérats.
Le Trias est sans intérêt hydrogéologique,
au contraire, il peut constituer un problème de salinité des
eaux.
II.2.2 CRETACE : II.2.2.1 Néocomien :
Il affleure et forme les reliefs du Kef-Haouas et Djebel Aissa
qui sont situées au Nord à proximité de Djebel Senalba. Il
est représenté par des argiles gréseuses, sur lesquelles
reposent des bancs décamétriques de calcaires dolomitiques,
riches en polypiers diaclasés avec des figures de dissolution en
surface. Vers le sommet on trouve des calcaires gréseux, des calcaires
à térébratules et échinidés. L'ensemble
atteint une épaisseur de 800 m.
2
1
2
1
9
Légende :
Quaternaire : Alluvions, sables, graviers, limons,
argiles, croûte calcaire
Figure 04: Géologie de la région
d'étude à partir de l'extrait de la carte géologique de
Djelfa.
10
Figure 05 : Coupes géologiques
traversant la région d'étude
(réalisées a partir de la carte géologique
et topographique de Djelfa-1/200000-)
11
II.2.2.2 Barrémien :
Ces formations affleurent au Kef-Haouas et dans l'Est de la
carte, avec des épaisseurs allant jusqu'à 1500m à l'Ouest
et plus de 2000m à l'Est. Ces formations sont représentées
par de dépôts continentaux où nous y trouvons des
alternances de grés et d'argiles gréseuses rouges. Les
grés sont durs à stratifications entrecroisées,
constitués de grains fins très consolidés. Vers la partie
sommitale, les bancs de grès sont moins épais (de l'ordre
métrique). Les diaclases sont fréquentes et conforment à
la direction des failles.
II.2.2.3 Aptien :
L'Aptien forme une bande étroite, continue bien visible
dans les deux flancs, Nord et Sud, parfois il est discontinue quand il est
caché par le quaternaire. (Rapport ANRH 1999)
Concernant la lithologie, l'Aptien Il est formé de
calcaires à orbitolines plus ou moins durs, de couleur beige à
patine jaune légèrement verdâtre, et des marnes
verdâtres à grisâtres. Les marnes sont plus dominantes que
les calcaires, parfois on rencontre des bans de calcaires fins argileux ou
gréseux avec une épaisseur de 50 m au niveau de Djebel Djellal
Chargui et Senalba. L'ensemble atteint une épaisseur de 200 m.
II.2.2.4 Albien :
Les formations de l'Albien sont affleures tout au tour du
synclinal. Sa partie inférieure est formée de grés massifs
fins de couleur rouge, parfois blanc pâle tacheté de points noirs.
Les grés sont intercalés par des passées d'argiles
grisâtres. L'épaisseur est de 400 m en moyenne.
Sa partie supérieure est constituée de calcaires
et marnes en alternance, avec une épaisseur d'environ 200 m.
II.2.2.5 Cénomanien :
Ces formations sont bien représentées dans la
partie Nord au niveau de Djebel Senalba, avec une épaisseur moyenne
350m. Cette série est formée essentiellement par des marnes
jaunes à jaunes verdâtres avec parfois des argiles
jaunâtres, dans la partie sommitale, on y trouve aussi des intercalations
de bancs calcaires, peu épais.
II.2.2.6 Turonien :
Ces formations affleurent tout au tour du synclinal, avec une
épaisseur moyenne 400m. Cette série est formée dans la
partie sommitale de calcaires durs de couleur blanche claire ou grisâtre,
très diaclasés et fissurés avec des figures de
dissolution. Les fissures non concrétionnées, sont en
communication directe, ce qui implique son intérêt
hydrogéologique.
Vers la partie médiane, on rencontre un ensemble
marneux gris verdâtre, fossilifère avec des intercalations des
niveaux de calcaires organiques. Cet étage s'achève par des
calcaires en plaquettes et des gypses.
II.2.2.7 Sénonien :
Nous rencontrons ces formations sur les bordures et sous les
affleurements Mio-pliocène et du Quaternaire. C'est essentiellement une
alternance plus ou moins régulière de marnes, de calcaires
dolomitiques, de calcaires blanc diaclasés à inocérames
(de couleur jaunâtre à gris) et de lentilles de gypse qui sont
fréquentes dans la partie sommitale. Il admet une épaisseur
comprise entre 800 et 1000m.
12
II.2.3 NEOGENE : II.2.3.1 Mio-Pliocène
:
Il est bien représenté, au centre, au Nord,
à l'Est, au Sud et à l'Ouest de la carte. Il est constitué
de marnes, argiles rouges à jaunes verdâtres, de bancs de
calcaires peu épais, de conglomérats à
éléments calcaires et de gypse.
Les lentilles de conglomérat d'épaisseur entre
0,50 m à 1 m, alternat tous les 0.5 m avec des limons sableux
rosâtres finement lités (J.TRAYSSAC 1981). Dans le matériel
conglomératique nous y trouvons une prédominance de calcaire
Turonien, aux cotés des débris de grès Albien, des marnes
bariolées du Trias et des marnes bitumineuses Aptiennes à rognons
de silex.
Il existe cependant, en allant vers le centre du synclinal,
dans des assises supérieures, de rares intercalations de poudings, ce
sont des grosses lentilles de 2 à 5 m d'épaisseur et de longueur
pouvant atteindre plus de 30 mètres. Des figures de courants et de
stratifications obliques, sont également représentées au
niveau des lentilles conglomératiques ainsi que sur les limons sableux
rouges.
Nous avons aussi un certain granoclassement; les gros galets
et blocs sont massés en haut, tandis que la base est
gravillonnée.
II.2.4 QUATERNAIRE : II.2.4.1 Quaternaire ancien
:
Représenté par un premier glacis,
constitué d'une croute très épaisse et très dure
presque dépourvue du matériel grossier. Il existe cependant un
deuxième glacis, reposant sur les formations sablo-limoneuses du
Néogène. Ils sont dans un premier lieu en discordance sur
l'horizon de limon carbonaté blanc pulvérulent. Par dessus, on
passe à un horizon bréchique très fortement
consolidé par une croute carbonatée.
II.2.4.2 Quaternaire moyen ( Tensiftien ) :
Représenté par le troisième glacis, qui
est caractérisé par une superposition de deux horizons
carbonatés ; l'un limoneux à la base, pulvérulent à
faciès gréseux, l'autre de type bréchique englobant une
forte proportion de galets et de calcaires et recouvert d'une croute zonaire,
son épaisseur varie de 0,5 à 1,5 m.
Les terrasses à poudings sont fortement
consolidées, deux sont visibles le long de l'oued Djelfa-Melah et de ces
affluents principaux (O.Msekka et O.Ben Naam). L'épaisseur de ces
terrasses est de 2 à 3 m en moyenne.
II.2.4.3 Quaternaire récent :
Présente deux niveaux différents qui sont :
A- Le bas glacis en croute :
Il s'étale sur la moitié Nord de la
dépression de Djelfa, et n'occupe qu'une place restreinte le long des
oueds. Lithologiquement il est de type sablo-limoneux, peu consolidé
avec un conglomérat constitué de galets anguleux et une matrice
limono-argileuse. Son épaisseur varie de 0,5 à 1 m.
13
B- Les basses terrasses :
B.1- La terrasse Soltanienne ( majeure ) :
La stratigraphie est déposée en un
granoclassement décroissant du bas en haut; on y en présence
d'une séquence verticale avec à:
- La base : est constituée de conglomérat
épais de 1 à 2 m. Le dépôt est de type
alluvionnaires les plus grossiers de tout le Quaternaire. La matrice est
sablo-graveleuse, peu consolidée.
- La partie moyenne : est constituée de lentilles de
sables et de galets dans les quelles s'intercalent de minces passées de
blocs.
- La partie haute : les sables sont de couleur ocre-beige,
très finement lités, de plus en plus limoneux et carbonaté
vers le haut de la séquence. Cette terrasse nous la rencontrons en
bordure des oueds principaux du réseau hydrique, quelque fois, formant
de vastes cônes de déjection. Elle s'étend de 5 à 6
m en moyenne.
B.2- La terrasse Rharbienne (mineure) :
Elle est située prés des principaux oueds et
s'emboite dans les terrasses Soltaniennes. Son épaisseur est de 2
à 4 m. La sédimentation est de type granoclassée, elle
débute par un dépôt de conglomérat grossier et se
termine par un autre sablo-limoneux.
Les différentes formations géologiques du synclinal
de Djelfa se résument dans la figure 05.
II.3 HYDROGEOLOGIE ET STRATIGRAPHIE :
A partir de la série lithostratigraphique
décrite plus haut, on peut déduire les formations susceptibles
d'être aquifères, présentant un intérêt
hydrogéologique, et d'autres imperméables pouvant jouer le
rôle de substratum imperméable (Fig. 05) :
II.3.1 Formations perméables :
On peut citer :
- Les calcaires gréseux du
néocomien supérieur
- Les grès du Barrémien.
- Les grès et les calcaires de l'Albien.
- Les calcaires du Cénomanien supérieure
- Les calcaires du Turonien.
- Les formations Moi-Plio-Quaternaires.
II.3.2 Formations imperméables :
On peut citer :
- Les argiles du Néocomien
inférieure.
- Les marnes de l'Aptien.
- Les marnes et les argiles du Cénomanien
inférieure.
- Les marnes du Sénonien.
14
Figure 06 : Log stratigraphique
synthétique du Synclinal de Djelfa.
(Article : Chibane B, Boutaleb A, Lacroix M (2010),
modifié)
15
II.4 APERCU TECTONIQUE :
La structure géologique actuelle des monts des Ouleds
Naïls est issue essentiellement des plissements tertiaires, avec des
séries crétacées constituant l'ossature de ces monts, ils
sont très plissés selon une direction SW-NE (J.TRAYSSAC 1981).
Le synclinal est subdivisé en deux parties :
- La partie centrale (axiale)
- Les flancs Nord et Sud du synclinal.
II.4.1 La partie centrale (axiale) :
La zone axiale caractérisée par une orographie
basse, correspond à une vaste cuvette d'axe SW-NE. Elle est
comblée par des dépôts continentaux du
Néogène et du Quaternaire.
II.4.2 Les flancs Nord et Sud du synclinal : Le flanc
Nord :
Est constitué de deux sous-ensembles
séparés par un contact tectonique majeur d'une direction conforme
à la direction globale du synclinal.
-Le premier sous-ensemble de pendage supérieur à
40° est formé par une série monoclinale d'âge
Sénonien à Néocomien. Ce qui correspond à une zone
montagneuse parcourue par un réseau hydrographique orienté SE-NW
dont l'oued principal est celui de Djelfa-Melah.
-Le deuxième sous-ensemble de même série
à pendage NW inversé SE formant des plis au niveau de
Kef-Haouas.
Le flanc Sud :
Il est constitué par une série monoclinale de
pendage NW relativement plus faible de 12° à 30° .Ce flanc est
affecté par un accident tectonique important, c'est un
décrochement dextre dont le rejet horizontal dépasse les 5 Km
subdivisant le flanc Sud du synclinal de Djelfa en deux parties (Djebels):
Djebel Djellal Gharbi à l'Ouest de la route Djelfa-Laghouat et Djebel
Djellal Chergui à l'Est de cette route (Fig. 06).
L'observation de la figure 06 montre que le flanc Nord de la
dépression de Djelfa est beaucoup
plus affecté par les accidents tectoniques que le flanc
Sud .En générale la fracturation prend deux
familles de directions différentes qui sont :
-Une famille orientée NW-SE a pour trois directions
préférentielles:
N 110° à N 120°, N 120° à N
130°, N 130° à N 140°.
- Une famille orientée N-S a pour direction N 0°
à N 10°.
Notant également, l'existence des fractures
orientées NE-SW.
16
Figure 07 : Schéma tectonique du monts
des Ouled Nail et bassin des Zahrez (D'après G. CORNET 1952,
complété par J.TRAYSAC 1981)
17
II.5. GEOPHYSIQUE :
Dans la région de Djelfa, la Compagnie
Générale de Géophysique (CGG) à
réalisé en 1974 une étude géophysique pour le
compte de la direction des études du milieu et de la recherche
hydraulique (DEMRH), qui touche la majorité du synclinal à partir
de la ville de Djelfa jusqu'à la terminaison du synclinal à Ain
Takersane.
Un nombre de 282 sondage électrique, dont 182 en ligne
AB=4000 m et 100 en ligne AB=6000 m , ont été
réalisé pour atteindre les objectifs suivants (Fig. 08):
-Recherche des niveaux grossiers du remplissage.
-Extension des niveaux calcaires du Maestrichtien et du
Campanien.
-Profondeur et structure, au moins sur les bordures, des
calcaires Turoniens,
-Définition de la structure générale du
bassin et des accidents qui l'affectent.
4 5 6 7 8 9
1 2 3
Figure 08: Carte de position des sondages
électriques verticaux et des profils.
18
II.5.1. Interprétations des résultats de la
prospection électrique :
Un premier examen de l'ensemble des coupes montre la
multiplicité des niveaux résistants et conducteurs, et de ce
fait, les difficultés d'interprétation c'est-à-dire d'une
part, la difficulté de rattacher un niveau électrique à un
horizon géologique déterminé dès qu'on s'avance au
centre du bassin, d'autre part la difficulté de corréler les
horizons d'un sondage électrique à l'autre. (Rapport CGG
1974).
L'examen de l'ensemble des coupes
géoélectriques, confirme bien la structure synclinale de la
région de Djelfa, par exemple les coupes B,D,F,G,R (Fig. 09), où
les faciès conducteurs représentent d'une part les formations
marneuses du Sénonien et d'autre part les formations argileuses et
marneuses du recouvrement Mio-pliocène. Deux niveaux résistants
forment un écran d'autant plus difficile à traverser au centre du
synclinal ; le premier niveau représente probablement des
conglomérats Miocènes et le deuxième niveau des calcaires
d'âge Maestrichtien où la résistivité varie entre
200- 500a.m, ces derniers séparés parfois par un
niveau conducteur de 10 à 20 a.m. Les calcaires du
Maestrichtien peuvent atteindre une résistivité de 1000
a.m dans certains endroits. Les niveaux résistants qui
apparaissent lorsque on se dirige vers les bordures (100 à 300 ohm.m)
sont supposés des calcaires du Campanien ou des calcaires marneux de
l'Emchérien. On voit apparaitre dans la partie sud des coupes, des
niveaux très résistants représentant probablement des
calcaires du Turonien avec une résistivité varie entre 500-2000
a.m.
II.5.2. Echelle des résistivités
:
Les résistivités étant très
variable d'un endroit à l'autre du synclinal, les diverses formations de
la série stratigraphique offrent une fourchette très large de
résistivités. La comparaison de ces résultats des sondages
électriques et de la lithologie déduite des forages
mécaniques paramétriques, a permis de définir plus
précisément les résistivités des différentes
formations géologiques. La comparaison des données nous a permis
de caractériser les formations hydrogéologiques.
Age
|
Epaisseur (m)
|
Formation
|
Résistivité (û.m)
|
Intérêt
hydrogéologique
|
Mio-Pliocène
|
200-300
|
Argiles
|
10-20
|
imperméable
|
Sables-graviers
|
30-200
|
perméable
|
conglomérats
|
200-500
|
perméable
|
Argiles à gypses
|
100-200
|
imperméable
|
Maestrichtien
|
800-1000
|
Marnes
|
10-30
|
imperméable
|
Calcaires
|
200-500 à 1000
|
perméable
|
Campanien
|
Marno-calcaires
|
50-100
|
imperméable
|
Calcaires
|
100-300
|
perméable
|
Emschérien
|
Marne
|
20-50
|
imperméable
|
Calcaires marneux
|
100-300
|
Semi-perméable
|
Turonien
|
200-400
|
Calcaires
|
500-2000
|
perméable
|
Tableau 02: Caractéristiques
hydrogéologiques et géophysiques des formations. (CGG1974)
Figure 09 : Coupes géoélectriques
des profils B, D, F, G, R. (CGG1974)
19
20
L'exploitation de ces données a permis d'établir
une carte des iso-résistivités en ligne AB=400m (Fig. 09) ;
traduisant les variations de résistivités pour une profondeur
d'investigation de L'ordre de 80-100 m. Elle intéresse donc
principalement les niveaux du remplissage Mio-Pliocène au centre du
synclinal et du Sénonien aux bordures.
Figure. 10 : Carte d'iso
résistivités en ligne AB=400m. dans la région
d'étude
Les calcaires Turoniens marquent par une bordure
résistante qui part des affleurements, cette bordure est bien
marquée sur le flanc Nord à partir du profil S vers l'Ouest, et
sur tout le flanc Sud.
Cette carte constitue donc, une sorte d'écorche
géologique en bordure, susceptible de mettre en évidence les
niveaux résistants et conducteurs du Sénonien, où apparait
une couronne de zones conductrices : B1, , D2, E2, H1, K2, qui représent
sans doute les marnes emschériennes, lorsqu'elles ne contiennent pas de
niveaux calcaires. Une couronne de plage résistante prend la suite : P2,
R2, S8, U2, T9, R8, L9, H10, C10, représente un niveau calcaire
appartenant probablement au Campanien.
Une couronne conductrice très bien marquée
étroite au Nord , plus étalée au Sud représente des
argiles du recouvrement : B2 , E3 , F2 , G3 , L3 , M4 , N4 , N5 , P6 , N7 , M8
, H8 , G8 , B7.
Au centre, une plage résistante représentant
à la fois des conglomérats et gypses du recouvrement
Mio-Pliocène.
Une première idée des accidents affectant les
formations crétacées supérieurs est donnée par
cette carte :
> Un accident transversal important au Sud de Djelfa ;
plage conductrice au Nord-Est et plage résistante au Sud-Ouest .
> Un accident transversal entre les profils G et H.
> Un accident transversal au niveau des profils W, U, T.
21
II.6 CONCLUSION :
L'étude géologique effectuée à
partir des données lithostratigraphiques et tectoniques du synclinal de
Djelfa ont permis de dégager les constatations suivantes:
> les formations de bordures sont d'âge
Crétacé (du Barrémien au Sénonien). Les formations
d'âge Mio-Plio-Quaternaire occupent la totalité de la
dépression.
> Du point de vue hydrogéologique, les formations
alluvionnaires à l'intérieur de synclinal qui sont
composées essentiellement de sable, de limons, de conglomérats et
de croûte calcaire, qui pourraient avoir une porosité primaire et
former une nappe libre .
Les grès et les calcaires du crétacé
pourraient jouer le rôle d'importants aquifères d'eau. Les
fracturations dans ces formations sont omniprésentes, indique une bonne
perméabilité de milieu. Les assises marneuses constitueraient un
substratum imperméable.
> La fracturation existe plus dans le flanc Nord que dans
le flanc Sud du synclinal, Cela peut suggérer qu'il existe une
karstification beaucoup plus intense au Nord qu'au Sud.
Les résultats de la prospection électrique a
bien traduit la structure synclinale de la région d'étude, et
confirme l'hétérogénéité des formations
Mio-Plio-Quaternaire; qui sont représentés d'une part par des
couches conductrices (argiles avec une résistivité varié
entre 10 à 20 OE.m) et d'autre part par des couches
résistantes (sables, graviers et conglomérats avec une
résistivité varié entre 30 à
600?.m).
Chapitre III :
HYDROCLIMATOLOGIE
III.1 INTRODUCTION:
L'étude des caractéristiques
hydroclimatologiques joue un rôle primordial dans la connaissance des
comportements des cours d'eau, les variations des réserves, la
compréhension des mécanismes d'alimentation et de la circulation
des eaux naturelles. Elle permet également d'identifier les termes du
bilan hydrique notamment les précipitations, les températures,
l'évapotranspiration, le ruissellement et l'infiltration.
C'est à cet effet que nous tenterons dans ce chapitre
de déterminer ces paramètres hydro climatologiques et surtout
ceux intervenant directement ou indirectement dans l'évaluation du bilan
hydrique, Où nous s'attacherons plus particulièrement à la
détermination des apports d'eau dans la zone d'étude en mettant
l'accent sur les quantités des eaux reçues par
précipitation et les quantités des eaux perdues par
évaporation. Pour ce faire, nous avons utilisé les données
de la station météorologique de Djelfa (ONM de Djelfa) (Tab.03),
cette station possède une série d'observations plus longue de 40
ans et ne présente aucune discontinuité.
Station
|
Altitude ( m )
|
Coordonnées en UTM
|
Période
d'observation
|
X Y
|
Djelfa
|
1180
|
525.325 3.835.183
|
1975-2014
|
Tableau 03 : Coordonnées de la stations
météorologique de Djelfa
III.2 HOMOGENEITE DES DONNEES :
Avant d'utilisé la station de Djelfa. Il est
indispensable de vérifier l'homogénéité des
données de base, Une série chronologique est dite homogène
si elle présente le caractère aléatoire simple ce qui
suppose l'absence de toute organisation à l'intérieur de la
série.
Parmi les nombreuses méthodes permettant de
vérifier l'homogénéité d'une série de
données, nous utiliserons la méthode graphique du simple cumul.
Après avoir cumulé les valeurs de pluies de la période
(1975-2014), nous avons reporté les années en abscisse et les
valeurs cumulées de pluies en ordonnée. (fig. 11)
2002
1998
1988
1974
2014
2012
1994
1992
1984
1982
1978
1972
2008
2004
2006
1986
1976
2010
2000
1996
1990
1980
14000
12000
10000
8000
6000
4000
Cumul (mm)
2000
0
23
Année
Figure 11 : Courbe de simple cumul des
précipitations à la station de Djelfa (1975-2014)
Le tracé de la courbe ne présentant pas de rupture
brusque, la série est alors considérée comme
homogène.
24
Les calculs statistiques donnent les caractéristiques de
la série de Djelfa, qui sont illustrées dans le tableau 04.
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Jun
|
Jul
|
Aou
|
Annuelle
|
Max
|
96
|
117
|
80.5
|
97.1
|
117
|
74
|
75.1
|
87
|
122
|
74
|
278
|
77.8
|
510
|
Moy
|
30.86
|
27.04
|
30.42
|
29.15
|
35.01
|
30.46
|
28.62
|
29.92
|
34.49
|
19.94
|
17.79
|
20.44
|
334.14
|
Min
|
0.7
|
0.7
|
1
|
3.5
|
2
|
0.3
|
1
|
0.4
|
1.4
|
1
|
0.4
|
0.3
|
180.5
|
Ecart type
|
25.77
|
26.13
|
20.41
|
18.00
|
26.38
|
20.99
|
24.14
|
21.35
|
26.90
|
18.25
|
43.50
|
18.77
|
79.89
|
Coef de variation
|
0.84
|
0.97
|
0.67
|
0.62
|
0.75
|
0.69
|
0.84
|
0.71
|
0.78
|
0.92
|
2.45
|
0.92
|
0.24
|
Tableau 04: Variation des
précipitations au niveau de la station de Djelfa (1975-2014).
III.3 DETERMINATION DU TYPE DE CLIMAT :
Le type du climat d'une zone donnée à l'aide
d'indices ou de diagrammes, qui permet également de comparer les climats
d'une région à l'autre, parmi lequel, l'indice de De Martonne et
le Climagramme de Louis Emberger.
III.3.1 Indice de De Martonne :
En 1923, le géographe "De Martonne" a défini
l'indice de l'aridité qui est fonction de deux paramètres
climatiques : la température et la précipitation selon la formule
suivante :
I = ~
T+1O
Avec : I : indice de " De Martonne «.
P : précipitations moyennes annuelles, (mm).
T : température moyenne annuelle, (°C).
Suivant les valeurs de (I), De Martonne a établi la
classification suivante : I < 5 : climat hyperaride
5< I <
|
7,5
|
: climat désertique
|
7,5
|
< I <
|
10
|
: climat steppique
|
10
|
< I <
|
20
|
: climat semi-aride
|
20
|
< I <
|
30
|
: climat tempéré.
|
Pour notre cas : I= 13,58 tel que Pmoy = 334,14 mm Tmoy = 14,60
°c
Donc selon la classification de "De Martonne", la région
du synclinal de Djelfa est caractérisée par un climat Semi-aride.
(Fig. 12)
25
Figure 12 : Abaque de l'indice d'aridité
annuel de De Martonne.
III.3.2 Climagramme de Louis Emberger :
Le Climagramme d'Emberger est un abaque comportant en
ordonnées les valeurs du quotient pluviométrique d'Emberger
(Q2), et en abscisses les valeurs de la température moyenne
minimum de la saison froide (T °C), où :
Q2 = 2000P
M2 - m2
Avec : Q2 : quotient pluviométrique
d'Emberger.
P : précipitations moyennes annuelles, (mm).
M : moyenne des maxima du mois le plus chaud, (°K). m :
moyenne des minima du mois le plus froid, (°K).
Pour notre cas :
M = 33,70 + 273,15 = 306,85 °K
m = 0,41 + 273,15 = 273,56 °K
P = 334,14 mm donc : Q2 = 34,59
T = 1,78+0,41+1,55 = 1,25°C
Le repport de notre station sur la figure 13 permet de confirmer
que le climat de la région du synclinal de Djelfa est de type
semi-aride.
26
Figure 13 : Climagramme d'Emberger
III.4 ANALYSE DES DONNEES CLIMATIQUES:
III.4.1 Précipitation :
Les précipitations constituent le
phénomène physique qui décrit le transfère d'eau de
la phase liquide (pluie) ou solide (neige et grêle) entre
l'atmosphère et le sol. En plus de son influence sur les eaux de
surface, la précipitation a une influence sur le volume d'eau
emmagasinée, par conséquence, augmentant le niveau
piézométrique de la nappe.
Nous nous intéressons dans cette étude
uniquement à la précipitation liquide plus
particulièrement à la hauteur de précipitation.
III.4.1.1 Variations interannuelles des
précipitations :
En analysant la courbe de la figure (14), on remarque que les
valeurs maximales annuelles de cette période (1975-2014) se sont
produites durant les années 1976, 1990, 1991 et 2012 avec respectivement
510 mm, 447,4 mm, 451,5 mm, 502 mm. Cependant, on note que ces valeurs
maximales ne dépassent pas le double de la valeur moyenne annuelle
(334,14 mm), et les années 1978, 1998 sont les plus sèches avec
respectivement 194,8 mm, 180.5 mm.
L'évolution de la pluviométrie annuelle permet
de noter une variabilité assez importante d'une année à
une autre. Si on subdivise la période (1975-2014) en quatre
décennies, on constate que :
> Durant la première décennie (1975-1984), il
ya 6 ans où la précipitation égale ou supérieure
à la moyenne annuelle, c'est une décennie d'une
précipitation plus ou moins proche de la moyenne annuelle.
> La deuxième décennie (1985-1994), est la
plus pluvieuse, durant laquelle 8 ans où la précipitation
égale ou supérieure à la moyenne annuelle.
> La troisième décennie (1995-2004), est la plus
sèche, durant laquelle 3 ans où la précipitation
égale ou supérieure à la moyenne annuelle.
> Durant l a quatrième décennie
(2005-2014), il ya 6 ans où la précipitation
égale ou supérieure à la moyenne annuelle,
c'est une décennie d'une précipitation plus ou moins
proche de la moyenne annuelle.
III.4.1.2 Variation de la précipitation moyenne
mensuelle :
L'histogramme de variations des moyennes mensuelles
des précipitations, sur une période de 40ans (1975-
2014), montre que les mois les plus pluvieux sont les mois de Janvier
35,01 mm et de Mai 34,49 mm et le mois de Juillet étant le mois le plus
sec 17,79 mm . (Fig. 15)
2002
1987
2005
1993
1975
1984
1990
1999
1996
1981
1978
2008
2014
2011
600
500
400
334.14
300
Précipitation (mm]
200
100
Année
Figure 14 : Variations interannuelles des
précipitations de la station de Djelfa pour
la période (1975-2014).
Nov
Jul
Fév
Jan
Avr
Jun
Oct
Mar
Sep
Aoû
Déc
Mai
40
35
30
25
20
Précipitation (mm]
15
10
27
Mois
Figure 15 : Variation des précipitations
moyennes mensuelles à la station de Djelfa pour la
période (1975-2014).
III.4.2 Température :
La température est un facteur climatique
très important avec ces variations qui peuvent
influencées beaucoup sur
l'évapotranspiration, le déficit d'écoulement et
donc sur le bilan hydrique Les données de température dont
disposons sont des valeurs moyennes mensuelles relatives
à la
-2014).
station météorologique de Djelfa avec une
période de (1975
III.4.2.1 variation des températures moyennes
annuelles :
L'analyse de la courbe de variation des
températures moyennes annuelles (Fig. 16), sur une
période de 40ans (1975- 2014), montre que
l'année la plus chaude est l'année 2001 avec une
moyenne de 15.6 8°C, et l'année la plus froide est l'
année 1976 avec une moyenne de 12.22°C ,
la valeur moyenne de la série est de 14,60 °C .
III.4.2.2 variation des températures moyennes
mensuelles :
L'histogramme de variation des températures
moyennes mensuelles (Fig. 17), sur une période de 40 ans
(1975-2014), montre que les valeurs les plus élevées sont
observées pendant l'été (juin-septembre)
avec des températures allant de 20,76 à
26,46°C, avec un maximum pendant le mois de juillet
(26,46°C). Les valeurs les plus basses
'qui varient de 4,74 à 9, 06°C, sont
observées durant la période hivernale (décembre -
mars), avec un minimum pendant le mois de janvier
(4.74°C).
1975
1981
1984
2008
1990
1999
1987
1993
1996
2002
2005
2014
1978
2011
16
15.68
15
Température (C°)
14
13
12
12.22
14.60
11
10
Année
Figure 16 : Variation des températures moyennes
annuelles à la station de Djelfa pour la période (
1975-2014 )
Nov
Jul
Fév
Jan
Jun
Oct
Avr
Mar
Sep
Déc
Mai
Aoû
30
25
20
15
10
Température (C°)
5
0
28
Mois
Figure 17 : Variation des températures moyennes
mensuelles à la station de Djelfa (1975-2014)
III.4.3 Diagramme ombrothermique :
Bagnouls (1953) et Gaussen (1957), considèrent un mois
sec, quand le total moyen des précipitations exprimé en (mm) est
inférieur ou égal au double de la température moyenne
mensuelle du même mois (P=2T).
Cette définition permet de tracer une courbe
Ombro-thermique sur un graphique dans lequel les températures sont
portées à l'échelle double des précipitations (Fig.
18). La surface délimitée entre les deux points de croisement des
deux courbes, mesure l'intensité de la saison sèche, la
différence des abscisses donne la durée de cette saison.
0
30
20
10
Température (C°)
P (mm) T(C°)
60
50
Saison sèche
Saison humide
Précipitation (mm)
40
30
20
10
0
29
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul
Aoû
Mois
Figure 18 : Diagramme Ombro-thermique pour la
période (1975-2014) à la station de Djelfa
D'après ce diagramme Ombro-thermique, la période
sèche s'étale de la moitié du mois de Mai jusqu'à
la dernière semaine du mois d'Octobre, avec une durée de cinq
mois, la période humide caractérise le reste des mois de
l'année hydrologique.
III.4.4 Détermination de l'humidité du sol
(méthode d'Euverte):
Cette méthode est basée sur
l'établissement d'un rapport entre les précipitations et les
températures moyennes mensuelles (P/T) d'une même période.
Le rapport (P/T) donne la valeur de l'humidité du sol et permet de
définir 4 types de régimes :
P/T < 1 Régime très sec
1< P/T < 2 Régime sec
2 < P/T < 3 Régime subhumide
P/T > 3 Régime humide
Les valeurs du rapport (P/T) représentées dans
le Tableau 05 permettent de connaitre l'évolution de l'humidité
du sol pendant l'année, dans la région d'étude:
> Un régime très sec durant les mois de Juin,
Juillet et Aout.
> Un régime sec durant les mois de Septembre et
Octobre.
> Un régime subhumide durant les mois d'Avril et
Mai.
> Un régime humide durant les de mois de Novembre,
Décembre, Janvier, Février et Mars.
30
Mois
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
P moy (mm)
|
30.86
|
27.04
|
30.42
|
29.15
|
35.01
|
30.46
|
28.62
|
29.92
|
34.49
|
19.94
|
17.79
|
20.44
|
T moy (°C)
|
20.76
|
15.29
|
9.18
|
5.8
|
4.74
|
6.17
|
9.06
|
12.27
|
16.69
|
22.48
|
26.46
|
26.31
|
P/T
|
1.49
|
1.77
|
3.31
|
5.03
|
7.39
|
4.94
|
3.16
|
2.44
|
2.07
|
0.89
|
0.67
|
0.78
|
Tableau 05 : Valeurs du rapport P/T pour la
période 1975 - 2014 à la station de Djelfa.
III.5 ESTIMATION DE L'ÉVAPOTRANSPIRATION
:
Le paramètre évapotranspiration est d'une grande
importance pour les études hydrologique, car il intéresse le
bilan hydrologique et ainsi les réserves souterraines.
Toute perte sous forme de vapeur c'est
l'évapotranspiration aboutissant de deux Phénomènes, l'un
physique l'évaporation, et l'autre biologique la transpiration. Donc
l'évapotranspiration joue un rôle primordial dans le cycle de
l'eau et elle est fonction des Paramètres physiques tels que, la
température de l'air et de l'eau, la vitesse du vent et
L'ensoleillement.
III.5.1 Evapotranspiration potentielle (ETP)
:
L'évapotranspiration potentielle (exprime la hauteur de
la lame d'eau ou la tranche d'eau évaporée) est la somme des
quantités d'eau pouvant s'évaporer et transpirer sur une surface
donnée pendant une période bien définie, en
considérant les apports d'eau Suffisants.
Plusieurs formules ont été proposées par
différents auteurs (Blaney et Criddle, Turc (1962), Thornthwaite
(1948).....) pour le calcul de l'ETP, mais nous n'avons pas utilisé
toute ces formules par manque de données nécessaires à
leur applications, on a choisi seulement la formule de Thornthwaite.
III.5.1.1 Formule de Thornthwaite :
L'agronome américain G.W. Thornthwaite proposa en 1948
une expression pour l'estimation de l'évapotranspiration potentielle
pour une durée théorique de 12.00H en tenant compte seulement de
la température mensuelle. Le développement de cette expression
donne la formule suivante:
ETP = 16.(10/I)a. ta
Avec : I = ? I où i = (t 5)l,5l4
dans notre cas : I = 67,23
a = ( ~,~
100) + 0,5 a = 1,57
Où : ETP : évapotranspiration potentielle non
corrigée du mois considéré, (mm).
t : température mensuelle moyenne du mois
considéré, (C°).
I : indice thermique annuel, égal à la somme de
douze indices mensuels. i : indice thermique mensuel.
a : désigne l'exposant climatique.
Les valeurs obtenues sont corrigées par un coefficient
de correction f qui dépend de la latitude du bassin. (Ta. 06)
31
Mois
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Année
|
P (mm)
|
30.86
|
27.04
|
30.42
|
29.15
|
35.01
|
30.46
|
28.62
|
29.92
|
34.49
|
19.94
|
17.79
|
20.44
|
334,14
|
T (°C)
|
20.76
|
15.29
|
9.18
|
5.8
|
4.74
|
6.17
|
9.06
|
12.27
|
16.69
|
22.48
|
26.46
|
26.31
|
14,60
|
i
|
8.63
|
5.43
|
2.51
|
1.25
|
0.92
|
1.37
|
2.46
|
3.89
|
6.20
|
9.74
|
12.46
|
12.35
|
67,23
|
ETP (mm)
|
93.95
|
58.13
|
26.09
|
12.69
|
9.24
|
13.98
|
25.56
|
41.15
|
66.70
|
106.46
|
137.50
|
136.28
|
727.72
|
f
|
1,03
|
0,97
|
0,86
|
0,86
|
0,87
|
0,86
|
1,03
|
1,09
|
1,20
|
1,20
|
1,22
|
1,16
|
/
|
TPc (mm)
|
96.77
|
56.38
|
22.44
|
10.91
|
8.04
|
12.03
|
26.33
|
44.85
|
80.04
|
127.75
|
167.75
|
158.09
|
811.36
|
Tableau 06 : Valeurs de l'ETP estimées
par la formule de Thornthwaite. à la station de Djelfa,
période (1975-2014)
La valeur obtenue de l'évapotranspiration potentielle
annuelle est de 811,36 mm pour un indice thermique annuel de 67,23. Nous notons
qu'elle est largement supérieure aux précipitations qui sont de
334,14 mm.
III.5.2 Evapotranspiration réelle (ETR) ou
déficit d'écoulement ( De ) :
L'évapotranspiration réelle est appelée
aussi déficit d'écoulement (De), intègre dans l'ensemble
du bassin versant, les évaporations physiques et physiologiques, elles
mêmes influencées par les caractéristiques topographiques
(pente des versants, nappes d'eau libres), géologiques (terrains
perméables et imperméables, profondeur de la nappe
phréatique) et la couverture végétale de celui-ci.
Plusieurs formules sont établies par différents
auteurs pour le calcul du déficit d'écoulement annuel moyen en
fonction des caractéristiques météorologiques du bassin,
parmi ces formules, nous avons:
III.5.2.1 Formule de L. Turc (1954) qui
s'écrit de la manière suivante :
De = ~ Où :
",#2
$2
L = 300 + 25t + 0,05t3
T : température moyenne annuelle de l'air en (°C), P
: précipitation moyenne annuelle en (mm)
Cette formule donne une valeur d'ETR égale à 323,66
mm/an, soit 96,86 % des précipitations. III.5.2.2 Formule de
Coutagne : qui s'écrit de la manière suivante :
De = P - XP2 Avec : X
= 1/ (0.8 + 0.14T)
P : précipitation moyenne annuelle en (m).
L'application de cette formule est conditionnée par la
relation suivante : 1/8X < P < 1/2X
> Si P > ~ &' : le déficit est
indépendant de P : De = 0,20+0,035t. > Si P ?
~ (' : le déficit est égal à la
précipitation : De = P.
Dans notre cas, les précipitations ( P ) sont
inférieures à ~ (' , donc : De = 334.14 mm .
III.5.2.3 Méthode de Wundt :
L'abaque de Wundt modifié par Coutagne (Fig.19), permet
de déterminer graphiquement l'évapotranspiration réelle en
fonction de la température moyenne annuelle (°C) et les
précipitations moyennes annuelles (mm).
La valeur obtenue à la station de Djelfa est de 330 mm,
soit 98,76% des précipitations.
32
Figure 19 : Abaque de Wundt modifié par
Coutagne
33
III.6 LE BILAN HYDROLOGIQUE :
Il est très nécessaire d'établir le bilan
hydrologique du bassin versant qui donne des informations sur la relation entre
la quantité d'eau précipitée, l'évapotranspiration,
le déficit dans le sol et le débit observé au niveau de
l'exutoire.
La méthode de Thornthwaite permet d'établir un
bilan hydrologique mensuel et donne pour chaque mois :
> L'évapotranspiration réelle (ETR), mm.
> La réserve facilement utilisable (RFU), mm.
> Le déficit agricole (Da), mm.
> L'excédent (le ruissellement à
l'échelle du bassin versant) (EX), mm.
III.6.1 Calcul de l'ETR selon la formule de Thornthwaite
:
Elle consiste à calculer l'évapotranspiration
réelle (ETR) mensuelle à partir des précipitations
moyennes mensuelles (P), l'évapotranspiration potentielle (ETP) et la
réserve facilement utilisable contenue dans le sol (RFU).
Le principe de raisonnement et le suivant :
> Pour un mois P?ETP, On pose ETP = ETR,
la quantité d'eau qui reste (P-ETR) va alimenter La RFU jusqu'à
son maximum (50 mm) et si elle dépasse cette valeur, il y'aura un
excédent (Ex) qui va partir sous forme d'infiltration efficace vers la
nappe soit sous forme de ruissellement.
> Pour un mois P < ETP, et si P+RFU(1 - 1) >
ETP ETR = ETP
si P+RFU(1 - 1) < ETP ETR =
P+RFU(t_l)
> Pour un mois P < ETP et RFU = 0
ETR = P
III.6.2 Calcul du déficit agricole ( Da
):
Le déficit agricole est calculé par la formule
suivante :
Da = TP 0 - (P +RFU(i_l))
On commence le calcul du bilan par le mois de Septembre où
on considère que la RFU est nulle, pour notre cas la RFU maximum
égale à 50 mm. (D'après l'ANRH).
Mois
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Aout
|
Année
|
P (mm)
|
30.86
|
27.04
|
30.42
|
29.15
|
35.01
|
30.46
|
28.62
|
29.92
|
34.49
|
19.94
|
17.79
|
20.44
|
334.14
|
T(C°)
|
20.76
|
15.29
|
9.18
|
5.8
|
4.74
|
6.17
|
9.06
|
12.27
|
16.69
|
22.48
|
26.46
|
26.31
|
14.60
|
ETP (mm)
|
96.77
|
56.38
|
22.44
|
10.91
|
8.04
|
12.03
|
26.33
|
44.85
|
80.04
|
127.75
|
167.75
|
158.09
|
811.36
|
P- ETP
|
-
65.91
|
-
29.34
|
7.98
|
18.24
|
26.97
|
18.43
|
2.29
|
-
14.93
|
-
45.55
|
-
107.81
|
-
149.96
|
-
137.65
|
|
ETR (mm)
|
30.86
|
27.04
|
22.44
|
10.91
|
8.04
|
12.03
|
26.33
|
44.85
|
69.56
|
19.94
|
17.79
|
20.44
|
310.23
|
RFU (mm)
|
0
|
0
|
7.98
|
26.22
|
50
|
50
|
50
|
35.07
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
EX (mm)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3.19
|
18.43
|
2.29
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
23.91
|
Da (mm)
|
65.91
|
29.34
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
9.78
|
107.81
|
149.96
|
137.65
|
500.45
|
Tableau 07 : Bilan hydrologique moyen
(1975-2014) à la station de Djelfa, par la méthode de
Thornthwaite.
D'après le tableau 07, on constate
qu'à partir du mois de Mai jusqu'au mois d'Octobre, la réserve en
eau du sol est nulle, durant cette période, des valeurs variables du
déficit agricole sont enregistrées. La RFU atteint sa valeur
maximale (50 mm) dans les mois de Janvier, Février et Mars, où il
permet un ruissellement annuel de 23,91 mm. Les valeurs trouvées du
déficit agricole correspondent à une estimation sur les besoins
en eau d'irrigation des cultures.
L'observation des différentes courbes de la figure 20,
permet de faire les constatations suivantes :
- Le surplus d'eau commence du mois de Novembre jusqu'au mois
de Mars, c'est une période dans laquelle l'ETR est inférieure aux
précipitations. Cette diminution de l'ETR est causée par les
faibles températures observées dans cette période
(période froide).
- A partir de Mars et jusqu'au Juin, l'ETR est
supérieure aux précipitations, c'est la période
d'épuisement du stock, corresponde à l'augmentation de l'ETR par
rapport aux précipitations. Cette augmentation est causée par
l'élévation de la température.
- A partir de Juin et jusqu'au Octobre, l'ETR est égale
aux précipitations, c'est une période dans laquelle les
températures sont élevées et les précipitations
sont faibles. Cette période est donc marquée par un
déficit agricole (500,45 mm en moyenne annuelle).
40
0
20
Température ( C°)
80
P ETR T
60
20
0
P et ETR (mm)
40
34
Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jul
Aoû Mois
Figure 20 : Relation
Précipitation-Température-ETR , Pour la période
(1975-2014) à la station de Djelfa
35
III.6.3 Détermination du ruissèlement et de
l'infiltration :
Il est important de connaitre la quantité d'eau
ruisselée sur le bassin versant topographique et la quantité
d'eau infiltrée dans les aquifères contenues dans ce bassin pour
estimer les réserves en eau pour différents besoins.
L'expression générale du bilan hydrique
s'écrit comme suit :
P = ETR + R + I
Où :
P : précipitation moyenne annuelle, mm.
ETR : évapotranspiration réelle moyenne selon le
bilan de Thornthwaite , (mm) .
R : ruissellement, mm
I : infiltration, en mm.
> Le ruissellement (R) est calculé par la formule de
Tixeront-Berkaloff :
R = 4
3(ETP)2
> L'infiltration (I) est calculée par la formule
suivante :
I = P - (ETR + R)
D'après les valeurs de l'ETR et l'ETP calculées par
la méthode de Thornthwaite (Tab.08) , on calcul le ruissellement (R) et
l'infiltration (I) :
|
P
|
ETP
|
ETR
|
R
|
I
|
mm/an
|
334,14
|
811,36
|
310,23
|
18,89
|
5.02
|
%
|
100
|
242,82
|
92,84
|
5,65
|
1,50
|
Tableau 08 : Valeurs du ( R ) et ( I ) dans la
région du synclinal de Djelfa , période (1975-2014)
L'ensemble de La lame d'eau ruisselée et
infiltrée est égal à 23,91 mm/an, il représente
7.15 % des précipitations moyennes annuelles tombées sur la
région du synclinal de Djelfa, ce qui est extrêmement faible. Ces
valeurs obtenues restent à vérifier, en tenant compte de la
lithologie du terrain, la topographie, le climat et la végétation
qui caractérise la région.
III.7. DETERMINATION DES APPORTS LIQUIDES :
Les apports liquides (A) ou les ruissellements superficiels
(Rs) des eaux peuvent être estimés par différent formules
empiriques, tel que (la formule Algérienne, la formule de
Mallet-Gauthier, et la formule de Turc) .
A = Le. S.103
(Hm3/an)
Où :
Le : lame d'eau ruisselée, (mm/an) ;
S : superficie du bassin versant, (Km2)
36
-La formule Algérienne :
Le =
8a(1-10~9:;<).
10% avec K = 0,18 - 0,01.log S
P=(m)
|
k
|
Le (mm/an)
|
A (H>4/an)
|
0,334
|
0,15
|
12,64
|
28,10
|
Tableau 09: Valeurs des apports
liquides selon la formule Algérienne
-Formule de Mallet-Gauthier :
Le = 0,6 8a?1 -
10y.O,%6:;<@. 10%
P=(m)
|
Le (mm/an)
|
A (Hm4/an)
|
0,334
|
17,72
|
39,39
|
Tableau 10 : Valeurs des apports
liquides selon la formule de Mallet-Gauthier
- Formule de Turc :
A
Le = 8a - avec L =
300+25T+0,05T%
B(~,#~~A2 $~ ) Où : L : coefficient de
température, (mm) ;
T : température moyenne annuelle, (°C) .
P=(mm)
|
T (°C)
|
L (mm)
|
Le (mm/an)
|
A (Dm4/an)
|
334,14
|
14,60
|
820,61
|
10,48
|
23,30
|
Tableau 11 : Valeurs des apports liquides
selon la formule de Turc
Si nous comparons les résultats des quatre
méthodes, nous trouverons que la valeur maximale des apports liquides
est donnée par la formule de Mallet-Gauthier (39,39
Hm%/an ), alors que la valeur minimale est
trouvée par la formule de Turc (23.30 Hm%/an )
.
37
III.8 CONCLUSION :
Après cette étude hydroclimatologique de la
région d'étude, les résultats obtenus sont les suivants
:
- La région d'étude possède un climat
continental de type semi-aride à hiver très froid, et un
été chaud et sec. Les précipitations durant la
période (1975-2014) sont relativement peu importantes et elles sont de
l'ordre de 334,14 mm en moyenne annuelle, la température moyenne
annuelle est de 14,60 °C.
-L'évapotranspiration potentielle (ETP) et
l'évapotranspiration réelle (ETR) déterminées par
la méthode de Thornthwaite, sont respectivement égales à
811,36 mm (242,82 % des précipitations) et 310,23 mm (92,84 % des
précipitations).
-Le bilan hydrique de Thornthwaite est dans son ensemble
déficitaire.
-Le ruissellement ( R ) estimé par la formule de
Tixeront-Berkaloff est de 18,89 mm/an , soit 5,65% des précipitations
moyennes annuelles . Cette valeur est faible, mais vu la topographie (peu
accidentée, mis à part les deux flancs), elle est admissible.
-L'infiltration ( I ) est estimée de l'équation
du bilan de l'eau , elle est de l'ordre de 5,02 mm/an , soit 1,50 % des
précipitations, ce qui est extrêmement faible , mais cette valeur
d'infiltration ne tient compte ni des neiges, ni de l'infiltration au niveau de
l'oued principal .
D'après toutes ces données
précédentes, on peut dire que le bilan hydrogéologique au
niveau du bassin versant de l'Oued Djelfa-Mellah, est dans son ensemble
inadapté à la région.
Chapitre IV :
HYDROGEOLOGIE
39
IV.1 INTRODUCTION :
L'hydrogéologie constitue un outil de base pour
connaître les différents éléments permettant de
définir les caractéristiques d'une nappe, elle permet donc de
reconnaitre les potentialités en eau souterraine de la région.
Pour notre étude sur la nappe Mio-Plio-Quaternaire du
synclinal de Djelfa, nous avons basé essentiellement sur
l'interprétation de la piézométrie qui est la
synthèse la plus importante dans une étude
hydrogéologique, elle renseigne sur l'état de la nappe (l'allure
de l'écoulement de la nappe, l'alimentation et le drainage, le gradient
hydraulique...ect), et nous permet de mettre en évidence le lien qu'elle
peut avoir avec son environnement. Le suivi de la piézométrie
avec le temps nous permet de comprendre l'impact de la variation climatique et
l'exploitation sur le comportement hydrodynamique de la nappe.
En outre, la détermination des paramètres
hydrodynamiques de l'aquifère (transmissivité et
perméabilité) renseigne sur le potentiel hydraulique de la
nappe.
IV.2 GEOMETRIE DE L'AQUIFERE :
Les résultats de la prospection électrique (CGG
1974) et les données des différents forages qui ont
traversés les formations Mio-Plio-Quaternaire ont montré que
l'épaisseur de ces formations est augmente du Sud Ouest vers le Nord
Est. L'épaisseur peut atteindre 300 m au centre et au Nord Est, mais
dans la partie Sud Ouest ne dépasse pas 200 m.
Il faut signaler que les assises argileuses à la base
de ces formations jouent un rôle d'un substratum imperméable.
IV.3 PIEZOMETRIE :
Dans le cadre de ce travail, on a effectué deux
campagnes piézométrique, l'une en basses eaux Octobre 2014 et
l'autre en hautes eaux Avril 2015.
Un nombre de 65 points d'eau ont été
recensés, repartis sur la nappe du Mio-Plio-Quaternaire. Seulement 45
points utilisé pour l'élaboration des cartes
piézométriques (25 puits et 19 forages et un seul
piézomètre) (Fig. 21); a cause de la faible distance entre
quelques points d'eau. La quasi-totalité des puits et forages ; sont
destinés à l'irrigation.
Nous signalons que les mesures ont été
effectuées dans les conditions d'équilibres et dans le laps de
temps le plus court, en utilisant une sonde piézométrique de 200
m à double signalisation (sonore et lumineuse).
La cartographie piézométrique a
été réalisée par interpolation triangulaire, en
utilisant le logiciel Surfer 10 (Golden software, 2011).
40
Figure 21: Carte d'inventaire des points d'eau
de la nappe Mio-Plio-Quaternaire du synclinale de Djelfa.
IV.3.1 Carte piézométrique Octobre
2014:(Fig. 22)
Dans l'ensemble, l'examen de la carte
piézométrique des basses eaux Octobre 2014 en fonction de
l'allure des courbes isopièzes et la direction des axes
d'écoulement permet de distinguer trois zones :
La zone Sud-Ouest et centre: Dans la partie Sud-Ouest, les
courbes isopièzes sont espacées, avec un sens d'écoulement
du Sud-Ouest vers le Nord-Est, c'est-à-dire vers les deux oueds (oued
M'sekka et oued Ben Naam). On remarque l'existence d'une ligne de partage des
eaux souterraines qui peut être dûe à l'influence des
forages. Le gradient hydraulique est relativement moyen, il est de l'ordre de
1%. Dans la partie centrale, des courbes isopièzes serrées
parallèles à la structure géologique, ceci engendre une
alimentation de la nappe par les formations Sénoniennes semi
perméables du flanc Nord du Synclinal où l'écoulement
s'effectue du Nord-Ouest vers le Sud-Est. Concernant le gradient hydraulique,
il est fort, de l'ordre de 2%.
Donc dans cette zone, les lignes de courant convergent vers
l'oued principal Djelfa- Mellah, la nappe est drainée par l'oued.
41
La zone centre Est: Les courbes isopièzes sont
espacées et l'écoulement se fait du Sud vers le Nord, vers une
zone de dépression qui peut être liée à la
surexploitation des forages, avec l'existence d'une ligne de partage des eaux
souterraines. Le gradient hydraulique est relativement moyen à faible,
il est de l'ordre de 0,5%.
La zone Est: Le sens d'écoulement montre un axe de
drainage d'une direction Ouest-Est, ce drainage va alimenter les formations
calcaires Sénoniennes. Le gradient hydraulique est relativement moyen,
il est de l'ordre de 1%. On pense que la variation du gradient hydraulique est
due, essentiellement, à
l'hétérogénéité de la lithologie.
D'une façon générale, on note que
l'écoulement s'effectue suivant l'axe du synclinal, du Sud-Ouest vers le
Nord-Est (marqué par les oueds actuels au centre Ouest et par des
paléo-vallées au Nord Est).
Figure 22 : Carte piézométrique
de la nappe Mio-Plio-Quaternaire du synclinale de Djelfa,
Octobre 2014.
42
IV.3.2 Carte piézométrique Avril 2015 : (Fig.
23)
Cette carte piézométrique correspond à la
période des hautes eaux (figure 29). Elle possède la même
morphologie piézométrique que la carte précédente,
ce qui traduit le même régime d'écoulement, où la
nappe Mio-Plio-Quaternaire est toujours drainée par l'Oued principal
Djelfa-Melah.
Figure 23 : Carte piézométrique
de la nappe Mio-Plio-Quaternaire du synclinale de Djelfa,
Avril 2015.
IV.3.3 Variation du niveau statique en fonction du temps
et des précipitations :
A partir les données recueillies auprès de
l'ANRH de Djelfa, nous avons pu établir quatre courbes de variation du
niveau statique en fonction du temps et des précipitations moyennes
mensuelles depuis Septembre 2001 jusqu'à Avril 2015 pour trois puits
; PMS4, PMA3, PD2 et un piézomètre PZ ANRH.
L'analyse des courbes (Fig. 24) a montré que la
variation de niveau statique est en relation avec le rythme de la
précipitation, où la remontée du niveau statique se fait
grace à l'effet des averses qui
produisent une recharge de la nappe et augmentent le niveau
statique, par contre la baisse du niveau statique due à l'effet de
l'évaporation compensée par la diminution de la
précipitation, néanmoins, la baisse du niveau statique due
également sous l'effet de pompage surtout dans les zones agricoles
où il y'a une exploitation intensive comme les puits PMA3 et PMS4, le
niveau statique de ces puits est en baissement depuis l'année 2009 de 3
m et 1.5 m respectivement, par contre et pour la même période le
niveau statique de piézomètre de l'ANRH (PZ ANRH) qui
conçus spécialement au contrôle de la variation du niveau
statique, la baissement est de l'ordre de 0.5 m.
Temps
Niveau statique (m)
|
0
4
8 12 16 20
|
|
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
|
Précipitation moyenne mensuelle (mm)
|
43
|
Précipitation NS_PMS4 NS_PMA3
|
Temps
30
Niveau statique (m)
32
34
36
Temps
Précipitation NS_PZ ANRH
38
20
Niveau statique (m)
22
24
26
28
30
Précipitation NS_PD2
0
20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Précipitation moyenne mensuelle (mm)
0
20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Précipitation moyenne mensuelle (mm)
Figure 24 : Variation du niveau statique en
fonction du temps et des précipitations.
44
IV.4 CONDITIONS AUX LIMITES :
A partir les relevés piézométriques et
les caractéristiques lithologiques des formations géologiques, on
a établi la carte des conditions aux limites de la nappe
Moi-Plio-Quaternaire du synclinal de Djelfa (Fig. 25)
La nappe est caractérisée par une limite
à flux entrant au niveau de piémont Sud de Dj Senalba et le
piémont Nord de Dj Djellal Charqui et Gharbi, qui sont constitué
essentiellement d'alternance des calcaires et marnes d'âge
Sénonien, où la nappe va bénéficier une source
d'alimentation très importante, soit par le ruissellement direct soit
par l'infiltration par l'intermédiaire des failles.
A l'extrême Est, la nappe est caractérisée
par une limite à flux sortant vers la région de Mouilah, et vers
les calcaires du sénonien bordant de la nappe, où les courbes
isohypses montrent un axe de drainage qui alimente ces formations. Les courbes
isohypses qui sont perpendiculaire aux bordures montrent des limites à
flux nul.
Il faut signaler que l'Oued principal Djelfa Mellah draine la
nappe Moi-Plio-Quaternaire en période des basses eaux et hautes eaux.
Figure 25 : Carte des conditions aux limites
de la nappe Mio-Plio-Quaternaire du synclinal de Djelfa
45
IV.5 DETERMINATION DES PARAMETRES HYDRODYNAMIQUES
:
Dans le but de déterminer la transmissivité et
la perméabilité, nous avons travaillé sur des
données brutes des essais de pompage de deux forages. Leur
interprétation graphique est basée sur l'expression de
l'approximation logarithmique de C.E.Jacob (1950).
S= 0.1H4 I ~ log
|
2.2J T.K
1Z . L Où :
|
S: rabattements en (m) ;
T : transmissivité en (m2/s) ;
Q : débit de pompage en (m3/s) ;
s : coefficient d'emmagasinement ;
t : temps écoulé depuis le début du pompage
en (secondes) ;
R : distance entre le piézomètre et le forage en
(m).
On remarque que l'équation de JACOB est celle d'une
droite de la forme : Y= ax + b avec la pente (a) , a = 0,183Q/T , donc la
transmissivité ( T ) est estimé comme suit : T= 0.183 Q/
a .
La détermination de la perméabilité a
été faite en se basant sur la transmissivité et
l'épaisseur de la couche mouillée de l'aquifère, à
partir de la formule :
Où :
~
M =
O
K : perméabilité, ( m/s ) .
T : transmissivité, ( m2/s ) .
e : épaisseur mouillée de l'aquifère
capté, ( m ) .
IV.5.1 Interprétation des essais de pompage
:
> Forage Maalba F5 :
Le forage F5 est situé à 20 Km au Nord-Est de la
ville de Djelfa, au niveau de la région de Maalba, ce forage à
été réalisé par la direction des ressources en eau
(DRE) de la Wilaya de Djelfa. Ses coordonnées sont les suivantes :
X(UTM) : 538,797
Y(UTM) : 3840,021
La réalisation de l'essai de pompage a duré 48H,
suivi d'une remontée de 8H. Le débit de pompage était
réglé à 10 l/s, l'épaisseur mouillée est de
285 m (Fig. 26a, en annexe).
- La courbe de descente : (Fig. 26)
Une forte baisse de rabattement se fait sentir et qui pourrait
traduire le refoulement de l'eau emmagasiné dans le tubage. En suite, on
observe des points s'alignant suivant une droite avec une pente très
faible (a=0.67m).
La transmissivité s'évalue dans ce cas :
T=0,183.10.10-3 / 0.67 T= 2,7.10-3
m2/s
La perméabilité : K= 2,7.10-3 / 285
K= 0,94.10-5 m/s
- La courbe de remontée : (Fig.27)
Le début de la remontée accuse une pente forte
qui est semblable à celle de la descente (l'effet de capacité de
l'ouvrage), cependant à la fin on trouve une pente très faible (a
= 0,7 m), ce qui nous donne une valeur de transmissivité : T=
2,6.10-3 m2/s donc : K= 0,91.10-5 m/s.
Rabattement (m)
45
40
35
30
25
20
15
10
0
5
1 10 100 1000 10000
Temps (t mn )
Figure 26 : Courbe de descente du forage Maalba
F5
Rabattement résiduel (m)
30
25
20
15
10
0
5
46
1 10 100 1000 10000
Temps (t+t'/t' mn )
Figure 27 : Courbe de remontée du
forage Maalba F5
> Forage 05 Juillet :
Le forage 05 Juillet est situé au Nord au niveau de la
ville de Djelfa, ce forage à été réalisé par
la direction des ressources en eau (DRE) de la Wilaya de Djelfa. Ses
coordonnées sont les suivantes :
X(UTM) : 526,218
Y(UTM) : 3834,293
L'essai de pompage a duré 48H suivi d'une
remontée de 24H pour un débit de 05 l/s, l'épaisseur
mouillée est de 200 m (Fig. 28a, en annexe).
- La courbe de descente : (Fig. 28)
La descente du niveau d'eau était très rapide,
pendant une heure seulement, le rabattement a atteint les 47 m. Ensuite les
points représentatifs du niveau d'eau s'alignent brusquement pour former
une droite d'une pente très faible. On remarque que la courbe de
remontée est plus représentative que celle de la descente pour
calculer la transmissivité .
- La courbe de remontée : (Fig. 29)
Le début de la remontée accuse une pente
très forte qui est semblable à celle de la descente,
cependant à la fin on trouve une pente faible (a = 7 m)
permettant de calculer la transmissivité
comme suit :
T=0,183.5.10-3 / 7
T= 1,31.10-4 m2/s
La perméabilité :
K= 1,31.10-4 / 200
K= 0,66.10-6 m/s
Rabattement (m)
40
70
60
50
30
20
10
0
1 10 100 1000 10000
Temps (t mn)
Figure 28 : Courbe de descente du forage 05
Juillet
Rabattement résiduel (m)
40
60
50
30
20
10
0
47
1 10 100 1000 10000
Temps (t+t'/t' mn )
Figure 29 : Courbe de remontée du
forage 05 Juillet
48
IV.6 CONCLUSION :
Après cette étude hydrogéologique de la
région d'étude, on tire les conclusions suivantes : - L'allure
générale des courbes piézométriques est
restée constante lors des 02 campagnes d'observations avec l'existence
des cônes de dépression, liés probablement à la
surexploitation de la nappe, l'écoulement souterrain se fait, en
général, suivant l'axe du synclinal, du Sud-Ouest vers le Nord-
Est.
- L'alimentation de la nappe se fait à partir les deux
flancs du synclinal (Djebel Senalba au flanc Nord et Djebel Djellal Chergui et
Djellal Gharbi au flanc Sud) soit par le ruissellement direct soit par
l'infiltration par l'intermédiaire des failles.
- L'évolution du niveau statique est en relation avec
le rythme de la précipitation, où la remontée du niveau
statique se fait grace à l'effet des averses qui augmentent le niveau
statique, par contre la baisse du niveau statique due à l'effet de
l'évaporation compensée par la diminution de la
précipitation.
- Les exutoires de la nappe sont:
*L'oued principal Djelfa-Mellah qui constitue un important
drain (exutoire) de la nappe, en période des basses eaux et hautes
eaux.
*L'axe de drainage de direction Ouest-Est, au niveau de la
région de Maalba, avec un écoulement vers les calcaires
Sénoniennes (l'extrême Est de la région).
*Les forages et les puits, avec des débits
différents suivant l'utilisation.
- Les essais de pompages effectués au niveau de
l'aquifère nous donnent des valeurs de transmissivité qui varie
entre 1,31.10-4 m2/s et 2,6.10-3
m2/s, avec des valeurs de perméabilité varie entre
0,66.10-6 m/s et 0,87.10-5 m/s.
Chapitre V :
HYDROCHIMIE
50
V.1 INTRODUCTION :
L'étude de la chimie des eaux souterraines apporte
à l'hydrogéologie une somme considérable de renseignements
utiles à la compréhension des phénomènes se
produisant dans les systèmes aquifères. C'est-à-dire dans
les échanges possibles entre l'eau et la roche, sachant que la
minéralisation des eaux souterraines peut provenir de l'acquisition des
éléments chimiques par la dissolution et l'altération des
minéraux du réservoir.
L'étude de la chimie des eaux souterraines, elle permet
aussi de suivre l'évolution spatiale des différents
éléments dissous et d'estimer leur origine, d'estimer la
profondeur de circulation des eaux, et d'apprécier la qualité des
eaux vis-à-vis de la potabilité et à l'irrigation.
C'est dans ce but que ce chapitre a été
consacré, où on a utilisé certain nombre de diagrammes
avec les différentes cartes qui ont été tracés pour
l'ensemble des éléments chimiques. Une analyse statistique a
été effectuée aussi sur les principaux paramètres
caractérisant le chimisme des eaux de l'aquifère.
V.2 ECHANTILLONNAGE ET ANALYSE HYDROCHIMIQUE:
Nous avons effectué deux compagne de
prélèvement d'eau en Octobre 2014 et Avril 2015, où on a
sélectionné lors de l'inventaire des points d'eau, 27 points
d'eau, en nous basant sur leur répartition spatiale et l'aquifère
capté. (Fig. 30)
Figure 30 : Carte d'inventaire des points
d'eau échantillonnés
51
V.2.1 Méthodes d'analyse :
V.2.1.1 Mesures in situ :
Trois paramètres physico-chimiques (T°, pH,
conductivité électrique) ont été mesurés in
situ, immédiatement après le prélèvement de
l'échantillon à l'aide d'un pH mètre pHep (HANNA), et un
Conductivimètre de terrain du type Delta OHM HD 3406.2.
V.2.1.2 Analyses aux laboratoires :
Les analyses d'eau ont été effectuées au
laboratoire d'hydrogéologie de l'université de Tébessa
pour la première compagne Octobre 2014, et laboratoire de l'Agence
National des Ressources Hydraulique (ANRH) pour la deuxième compagne
Avril 2015. Elles ont porté sur les éléments majeurs
(Ca2+, Mg2+, Na+, K+,
Cl-, SO4 2-, HCO3 -, No3 -).
Les méthodes utilisées sont :
-Méthode volumétrique pour les
éléments (Ca2+, Mg2+, Cl-,
HCO3-)
-Méthode de spectrophotométrie d'absorption
atomique (en utilisant un spectrophotomètre Hi 83200 (HANNA)) pour les
éléments (Na+, K+, SO42-, No3
-).
Pour la fiabilité des résultats d'analyse, on a
procédé à l'application de la méthode de la balance
ionique et une erreur de 10 % a été acceptée.
V.3 ETUDE DES PARAMETRES PHYSIQUES :
Le récapitulatif des résultats de mesures des
paramètres physiques des eaux de la nappe Mio-Plio-Quaternaire du
synclinal de Djelfa sont donnés sur le tableau 12
|
Période des basses eaux
|
Période des hautes eaux
|
paramètre
|
Min
|
Moy
|
Max
|
Ecart-type
|
Min
|
Moy
|
Max
|
Ecart-type
|
T°C
|
16
|
18.37
|
21.5
|
1.86
|
17
|
20.38
|
22.5
|
1.39
|
pH
|
7.49
|
7.75
|
8.1
|
0.16
|
7.58
|
7.87
|
8.2
|
0.17
|
CN us/cm
|
594.55
|
1339.60
|
4925.16
|
928.45
|
550.28
|
1320.12
|
5310.67
|
1054.12
|
Tableau 12 : Variation des paramètres
physiques des eaux souterraines.
V.3.1 Température :
La température des eaux prélevées dans la
région étudiée, varie de 16 à 22.5 °C, elle ne
dépasse pas les normes fixées par l'O.M.S (25 °C). Cette
variation de température des eaux souterraines peut être fonction
de la profondeur de l'aquifère.
V.3.2 Potentiel hydrogène (pH) :
Le pH exprime la concentration en ion H+ d'une
solution. C'est un paramètre physique qui détermine
l'acidité ou l'alcalinité. Les mesures du pH montrent que tous
les puits se trouvent dans l'intervalle de norme de potabilité
(d'après l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)). Dans la
période des hautes eaux le pH varie entre 7.58 et 8.2, alors qu'en
période des basses eaux les valeurs variées entre 7.49 et 8.1.
52
V.3.3 La conductivité électrique (CE):(Fig.
31 et 32)
La conductivité traduit globalement la teneur d'une eau
en sels dissous, elle est d'autant plus élevée que la
minéralisation est importante. Les valeurs mesurées ont
été ramenées à 20°C, à l'aide de la
relation suivante :
CE20 = CETmes x F Avec :
CE20 : conductivité à une température de 20
°C .
CETmes : conductivité lue sur l'appareil à une
température mesurée.
F : facteur de correction , varie de 0.885 à 1.490 selon
la température mesurée .
La gamme de variation de la conductivité des eaux de la
nappe du Mio-Plio-Quaternaire pendant toutes les compagnes, varie de 550.28
uS/cm à 5310.67 uS/cm, où la
cartographie de ce paramètre montre que les grandes valeurs se
localisent dans la partie Nord ouest du synclinal en contact avec les
piémonts des massifs à l'Ouest des cartes de 1600 à 5310
us/cm, Ces fortes concentrations peuvent se traduire par des apports d'eau qui
sont chargés venus des piémonts des massifs (surtout à
partir des formations marno-calcaires du Sénonien) et en relation avec
les formations triasiques par l'intermédiaire des failles. On remarque
également un accroissement de la conductivité suivant le sens
d'écoulement des eaux souterraines c'est-à-dire du Sud-Ouest vers
le Nord-Est , débute de 400 à 1800 us/cm.
Figure 31 : carte des conductivités
octobre 2014.
53
Figure 32 : carte des conductivités
Avril 2015.
V.4 ETUDE DES PARAMETRES CHIMIQUES :
Le récapitulatif des résultats d'analyse
chimique des eaux de la nappe Mio-Plio-Quaternaire du synclinal de Djelfa sont
donnés sur le tableau 13
Eléments
|
Période des basses eaux
|
|
Période des hautes eaux
|
|
|
|
Min
|
Moy
|
Max
|
Ecart-type
|
Min
|
Moy
|
Max
|
Ecart-type
|
Ca2+ (mg/l)
|
41.40
|
107.48
|
188.60
|
40.21
|
32.75
|
105.09
|
188.67
|
45.91
|
Mg2+(mg/l)
|
19.72
|
72.48
|
285.12
|
68.14
|
19.27
|
81.51
|
325.64
|
82.17
|
Na+ (mg/l)
|
20.14
|
54.42
|
118.35
|
24.29
|
20.13
|
49.88
|
112.52
|
22.45
|
K+ (mg/l)
|
0.5
|
2.64
|
14
|
2.65
|
0.5
|
4.04
|
12
|
2.40
|
So42- (mg/l)
|
65
|
254.46
|
920
|
220.17
|
45
|
255.93
|
990
|
239.44
|
Cl- (mg/l)
|
32.61
|
91.92
|
236.84
|
46.16
|
22.17
|
84.47
|
252.67
|
52.97
|
Hco3 -(mg/l)
|
124.20
|
296.31
|
531.60
|
96.21
|
106.62
|
280.81
|
537.22
|
101.89
|
No3- (mg/l)
|
8.61
|
23.35
|
42.07
|
9.85
|
6.75
|
25.52
|
41.75
|
10.84
|
Tableau 13 : Variation des paramètres
chimiques des eaux souterraines.
54
V.4.1 Cartographie hydrochimique :
Afin de montrer la répartition spatiale des
éléments chimiques, nous avons choisi l'outil cartographique qui
constitué un outil très appréciable dans la vision de
l'évolution spatiale d'un constituant chimique quelconque.
La cartographie hydrochimique a été
illustrée par interpolation triangulaire, en utilisant le logiciel
Surfer 10 (Golden software, 2011).
V.4.1.1 Cartes du calcium :(Fig.33 et 34)
Les teneurs en calcium oscillent en général
entre 40 et 190 mg/l, L'examen des deux cartes montre que les concentrations
sont importantes dans la partie Nord-ouest du synclinal, au piémont Sud
du flanc Nord, c'est-à-dire en bordure des formations carbonatées
et des marnes avec des lentilles de gypse d'âge Sénonien, donc ces
fortes concentrations proviennent essentiellement de la dissolution des
formations carbonatées ( CaCO3 ) de bordure, et des gypses contenus dans
les marnes.
Les ions Ca2+ proviennent de la dissolution des
formations carbonatées (CaCO3) et des gypses selon les équations
d'équilibre suivantes:
CaCO3 = Ca2+ + CO32-
CaSO4, 2H2O = Ca2+ + SO42- + 2H2O
On remarque également que les teneurs croissent dans le
sens de l'écoulement c'est-à-dire du Sud-Ouest vers le Nord-Est,
débute de 32.75 à 188.67 pour la période des hautes eaux
et de 41.35 à 169.82 pour la période des basses eaux.
V.4.1.2 Carte du magnésium :(Fig. 35 et
36)
Les concentrations en magnésium, varient de 19 à
330 mg/l. On note que les teneurs élevées sont observées
dans la parité Nord-Ouest du synclinal au piémont sud du flanc
nord. Les ions (Mg2+) proviennent, comme les ions (Ca2+),
de la dissolution des formations carbonatées riches en magnésium
(dolomites), comme peuvent se traduire également par la dissolution des
formations salifères. Les fortes concentrations sont enregistrées
pendant la période des hautes eaux ceci montre l'importance du lessivage
des formations géologiques. Les teneurs inférieures à 50
mg/l sont observées dans la partie Sud-Ouest et la partie centrale de la
nappe.
V.4.1.3 Cartes du sodium :(Fig.37 et 38)
Le Sodium est toujours présent dans les eaux naturelles
en proportions variables, il provient essentiellement du lessivage des
formations riches en NaCl (argiles et marnes) et des eaux usées
d'origine industrielle et domestique.
Les concentrations varient entre 20 et 120 mg/l. L'observation
des deux cartes montre que les concentrations sont importantes dans la zone
Nord-Ouest de la plaine au piémont sud du flanc nord qui
dépassent 100 mg/l, ces concentration peuvent se traduire par la
dissolution des formation salifères contenues dans la bordure, les
teneurs faibles se localisent au Sud Ouest (en amont de la nappe), là
où les eaux souterraines sont au début de leur cheminement,
c'est-à-dire ne sont pas encore trop minéralisées, et
augment progressivement lorsque en allant vers le Nord-Est, débute de
20.14à 118.35 pendant la période des basses eaux et 20.13
à 112.52 pendant la période des hautes eaux.
55
Figure 33 : Carte des calcium ( Ca2+
) , Octobre 2014
Figure 34 : Carte des calcium ( Ca2+
) , Avril 2015
56
Figure 35 : Carte des magnésiums (
Mg2+ ) , Octobre 2014
Figure 36 : Carte des magnésiums (
Mg2+ ) , Avril 2015
57
Figure 37 : Carte des sodiums ( Na+ )
, Octobre 2014
Figure 38 : Carte des sodiums ( Na+ )
, Avril 2015
58
V.4.1.4 Cartes du Bicarbonate :(Fig.39 et 40)
Les teneurs en bicarbonates variées entre 120 à
560 mg/l. L'examen des deux cartes montre que les teneures sont relativement
faibles dans la partie Sud-Est de la nappe où les eaux sont au
début de leur cheminement dans la nappe. Les concentrations les plus
importantes sont observées; dans la partie centre Nord et plus à
l'Ouest en bordure du flanc Nord, donc ces fortes concentrations peuvent se
traduire par la dissolution des calcaires de la bordure par les pluies acides
surtout pendant la période des hautes eaux selon la réaction
suivante:
CO2 + H2O + CaCO3 ? Ca2+ +
2HCO3 -
On note également que les cailloutis calcaires qui
existent dans les formations de la nappe peuvent influencées sur la
concentration en cet élément.
V.4.1.5 Cartes du chlorure :(Fig.41 et 42)
Les teneurs en chlorures variées entre 32 à 260
mg/l, la cartographie de cet élément monter une
élévation remarquable dans la partie Nord-Ouest au piémont
sud du flanc Nord de synclinal.
Ces fortes concentrations peuvent se traduire par la
dissolution des formations gypsifères dans la bordure. Les
activités anthropiques contribuent également à
l'augmentation des teneurs en chlorures. Les teneurs faibles sont
enregistrées dans la partie Sud-Ouest et augments progrissivemet lorsque
on allant vers la partie Sud-Est . Le rapprochement des valeurs des
concentrations durant les deux (02) périodes des hautes eaux et basses
eaux met en évidence l'effet du lessivage des formations
traversées.
V.4.1.6 Cartes du sulfate :(Fig.43 et 44)
Les concentrations, en général, oscillent entre
50 et 990 mg/l. Les fortes concentrations sont enregistrées dans la
partie Nord Ouest de la nappe au piémont Sud du flanc Nord du synclinal
surtout durant la période des hautes eaux avec des valeurs qui
dépassent les 500 mg/l (990 mg/l) comme valeur maximale observée
au niveau du puits (PMS4), ces fortes valeurs peuvent s'expliquer par la
dissolution des sels minéraux (gypses) contenus dans les formations
Sénoniennes au bordure.
On remarque un accroissement des tenures suivant le sens de
l'écoulement c'est-à-dire de Sud-Ouest vers le Nord-Est,
débute de 45 à 400 mg/l, l'augmentation des teneurs peut se
traduire par le lessivage des formations gypsifères.
Figure 39 : Carte des bicarbonates ( HCO3 - ) ,
Octobre 2014
Figure 40 : Carte des bicarbonates ( HCO3 - ) ,
Avril 2015
59
60
Figure 41 : Carte des chlorures (
Cl- ) , Octobre 2014
Figure 42 : Carte des chlorures (
Cl- ) , Avril 2015
61
Figure 43 : Carte des sulfates (
SO42- ) , Octobre 2014
Figure 44 : Carte des sulfates (
SO42- ) , Avril 2015
62
V.4.1.7 Cartes du nitrate :(Fig.46 et 47)
Les nitrates (NO3-) constituent le stade final
d'oxydation de l'azote organique. Les nitrates sont abondamment répandus
dans le sol, dans la plupart des eaux et des plantes où ils sont
nécessaires à la synthèse des végétaux.
Soluble dans l'eau, ils se retrouvent naturellement en faible concentration
dans les eaux souterraines et les eaux de surface.
Les sources d'azote peuvent être :
- La matière organique du sol par la minéralisation
;
- Les amendements organiques comme le fumier et les autres
déchets ;
- Les engrais azotés.
Ces derniers donnent naissance aux nitrates par les processus de
nitrification qui correspondent à l'oxydation biologique de l'azote
ammoniacal en azote nitrique NO3- (Fig.45) .Les étapes
successives de la nitrification se font par l'intermédiaire de deux
familles de bactéries principalement présentes dans les sols:
Nitrosomonas pour la nitritation (transformation de NH4+ en NO2 -) et
Nitrobacter pour la nitratation (transformation de NO2- en
NO3 -).
Figure 45 : le cycle de l'azote dans le sol
(Hill, 1991)
En général, les teneurs en nitrates dans les
eaux souterraines de la nappe Mio-Plio-Quaternaire sont faibles, sauf dans la
partie Nord Est de la nappe où on a enregistré des valeurs
variées entre 30 et 42, mais elles restent inferieur à la norme
fixée par l'OMS 50 mg/l.
Figure 46 : carte des nitrates (NO3 -) , Octobre
2014
63
Figure 47 : carte des nitrates (NO3 -) , Avril
2015
64
V.4.2 Classification chimique des eaux :
Plusieurs méthodes ont été définies
par divers auteurs pour classer et connaître les différents
faciès chimiques des eaux naturelles.
Dans le cadre de notre étude, nous avons utilisé
les méthodes principales les plus utilisées: la classification de
Stabler, de Schoeller-Berkaloff et celle de Piper. Toutes ces classifications
sont basées essentiellement sur la composition chimique.
V.4.2.1 Classification des eaux d'après Stabler :
( Tab. 14 )
Cette classification permet de connaitre les différents
faciès chimiques des eaux, où nous avons convertir les masses
pondérales de chaque élément en (mé/l), puis on
réduit ces derniers en pourcentage (%) du nombre total du (mé/l).
On classe par ordre de grandeur, d'abord les anions suivis des cations.
De ce classement, nous définissons les eaux de la nappe
du Mio-Plio-Quaternaire en cinq familles (Tab. 14).
|
Bicarbonaté calcique %
|
Bicarbonaté magnésien %
|
Sulfaté magnésien %
|
Sulfaté calcique %
|
Chloruré calcique
|
La nappe MPQ
|
37.03
|
11.11
|
18.51
|
25.92
|
7.40
|
Tableau 14 : Faciès chimiques des eaux
souterraines .
On observe qu'il y'a deux facies dominant qui sont le
bicarbonatée calcique et sulfatée calcique, ce qui confirme
l'influence de la lithologie sur le chimisme des eaux (Fig. 48). On observe que
le facies sulfatée magnésienne apparaît au Nord Ouest de la
nappe au piémont sud du flanc Nord, les formations marneuses riche en
gypse et les calcaires riche en magnésium d'âge Sénonien
qui y sont présentes dans la bordure doivent donc être à
l'origine de ce faciès, la conductivité des eaux dans cette
partie est très élevée dépasse 1600 et qui peut
atteinte 5000 dans certains puits. Le facies sulfaté calcique
apparaît en aval à l'extrême Nord Est où les
affleurements sénonienne dans cette partie doivent être
également à l'origine de ce faciès. Les facies
bicarbonatés calciques et bicarbonatés magnésiennes se
localisent au Sud Ouest, au centre et au Nord Est, donc les formations
calcaires sont à l'origine de ces faciès.
Seuls les points FMH2 et FMH3 à l'extrême Sud Est
(chlorurée calcique) indiquent un mélange probable d'eau de
faciès différents. En effet, ces deux points sont situés
au Nord d'une faille E-W traversant une partie du synclinal et aussi à
proximité d'un affleurement triasique (voir la carte géologique,
chapitre II).
65
Figure 48 : carte de répartition des
faciès chimiques de la nappe Mio-Plio-Quaternaire du synclinal de
Djelfa .
V.4.2.2 Classification des eaux d'après Piper
:(Fig. 49 et 50 )
Le diagramme de Piper permet de représenter plusieurs
échantillons d'eau simultanément. Il est composé de deux
triangles, permettant de représenter le faciès cationique et le
faciès anionique, et d'un losange synthétisant le faciès
global. Le principe consiste à représenter dans chaque triangle
équilatéral les quantités en réaction par rapport
à la concentration totale des anions et des cations, on obtient ainsi
deux points représentatifs indiquant la dominance d'un anion ou d'un
cation.
La composition de l'eau peut être figurée sur le
losange par un point unique correspondant à l'intersection des
parallèles depuis ces deux points aux côtés du losange qui
représente la nature chimique de l'échantillon.
La représentation des point d'eau sur le diagramme
triangulaire de PIPER pour les deux périodes Octobre 2014 et Avril 2015,
montre la tendance vers le pole magnésien et le pole calcique dans le
sous triangle des cations, alors que les anions montrent une dominance
bicarbonatée pour certains points, et des autres points montrent la
tendance vers le pole Sulfatée. Le diagramme global fait ressortir les
faciès suivants: le sulfatée calcique, sulfatée
magnésienne, bicarbonaté calcique et bicarbonatée
magnésienne.
Figure 49 : Diagramme de Piper , campagne
Octobre 2014
Figure 50 : Diagramme de Piper , campagne Avril
2015
66
V.4.2.3 Classification des eaux d'après
Schoeller-Berkaloff :
Le diagramme de Schoëller-Berkaloff permet de
représenter le faciès chimique de plusieurs échantillons
d'eaux. Chaque échantillon est représenté par une ligne
brisée. La concentration de chaque élément chimique est
figurée par une ligne verticale en échelle logarithmique. La
ligne brisée est formée en reliant tous les points qui
représentent les différents éléments chimiques.
Les diagrammes tracés pour les deux périodes
Octobre 2014 et Avril 2015 (Fig.51 et 52), confirment la prédominance
des facies bicarbonatée calcique et sulfatée calcique, permettant
de dire que la minéralisation des eaux est liée essentiellement
aux ions Hco3 -, So42- et Ca2+. D'une manière
générale les eaux sont évoluées, de la
1ère au 2ème stade d'évolution
chimique.
67
Figure 51 : Diagrammes de Schoeller-Berkaloff ,
Octobre 2014
68
Figure 52 : Diagrammes de Schoeller-Berkaloff ,
Avril 2015
69
V.5 L'ORIGINE DU CHIMISME DES EAUX SOUTERRAINES
:
En se basant sur les mesures et les analyses chimiques de toutes
les campagnes, on va essayer de déterminer l'origine probable de tous
les ions.
V.5.1 Les éléments Ca2+ -
HCO3- - SO42- :
La figure 53 A montre l'évolution du calcium en fonction
des bicarbonates. Les points se positionnant sur la droite de pente 1 indiquent
l'origine carbonatée des ions du calcium. Les autres points montrent un
excès du calcium suite à la dissolution du gypse.
L'analyse de graphe 53 B montre que 85 % de l'ensemble des
échantillons ont une origine carbonatée.
Figure 53: Evolution du calcium
V.5.2 Rapport HCO3- / (Cl- +
SO42-) - Conductivité électrique :
La réalisation de ce diagramme a montré la
présence de deux pôles : le premier est carbonaté et
représente 35 % des Point d'eau, il se caractérise par une
dominance des ions HCO3- pour des conductivités
inférieures à 1100 uS/cm. Le second,
gypsifère, représente 65% des Point d'eau, les ions
Cl- et SO42- y dominent. Ce pôle est
accompagné d'une conductivité plus importante qui peut atteint
5427 uS/cm (Fig. 54).
L'examen de la figure confirme donc que la conductivité
électrique de l'eau est due aux sulfates et aux chlorures.
70
Figure 54: Origine de la salinité en
fonction des rapports caractéristiques.
V.5.3 Couple Ca2+ / Mg2+ -
Conductivité :
L'influence de ces deux éléments sur la
conductivité électrique de l'eau a été
vérifiée à l'aide de la figure 55. On note que pour les
valeurs de conductivité supérieures à 1200
uS/cm, la conductivité n'est influencée que par
le magnésium. La représentation graphique montre que 60 % des
points analysés présentent un rapport supérieur à
1, indiquant une dominance des ions du calcium par rapport aux ions
magnésiens (40 % des points analysés).
Figure 55: Relation
Ca2+/Mg2+ - conductivité.
V.5.4 Couple Mg2+ - Cl-
:
Le graphe 56 montre l'évolution du magnésium en
fonction des chlorures. Le graphe montre une dispersion des points indiquant
une évolution proportionnelle des deux éléments, cette
relation traduit la dissolution d'un chlorure de magnésium d'origine
salifère. Des autres points présentent un excès en
magnésium qui peut être due à la dissolution des formations
carbonatée riche en magnésium (dolomites).
Figure 56: Relation Mg2+ -
Cl-.
V.5.5 Couple Mg2+ - SO42-
:
L'examen de cette relation montre une évolution
proportionnelle des sulfates et du magnésium (Fig. 57). Cette relation
traduit la dissolution d'un sulfate de magnésium d'origine
salifère. Cette relation confirme aussi l'existence du faciès
sulfaté magnésien.
71
Figure 57: Relation Mg2+ - SO4
2-.
72
V.5.6 Couple SO42--
Cl-:
Ces deux ions sont issus de deux formations
différentes, le SO42- provient du gypse et le
Cl-provient de la dissolution de l'halite et probablement d'une
pollution anthropique. Le graphe 09 montre l'évolution du chlorure en
fonction des sulfates. Le graphe montre une dispersion des points indiquant une
dominance des ions du Sulfate par rapport aux ions chlorurés. Cela
traduit la dominance du faciès Sulfaté sur le faciès
chlorure. (Fig. 58).
V.5.7 Couple SO42-/Cl- -
Conductivité :
Ce rapport permet de déterminer la manière selon
laquelle évolue la mise en solution des ions évaporitiques en
fonction de la conductivité électrique. D'une autre
manière l'influence de ces ions sur la conductivité
électrique de l'eau a été vérifiée à
l'aide du graphe (Fig. 59). On note que pour les valeurs de conductivité
supérieures à 1300 uS/cm, la conductivité
n'est influencée que par le sulfate.
Figure 58: Relation SO42- -
Cl-.
Figure 59: Relation SO42- /
Cl- - conductivité.
La représentation graphique montre que 80 % des points
analysés présentent un rapport supérieur à 1,
indiquant une dominance des ions du gypse par rapport aux ions chlorurés
(20 % des points analysés).
V.5.8 Diagramme Ca2+ / (HCO3 - + SO4
2-) - Na+ / Cl- :
Le report de tous les points d'eau sur le diagramme montre que
37 % des points d'eau ont subit un échange de base, 28 % des points
présentent un déficit en Na+ et en Ca2+, et
33 % des points présentent un excès en Ca2+ par
rapport aux ions HCO3- et SO42-. L'excès en
Na+ qui s'accompagne par un déficit en Ca2+
témoigne la responsabilité de l'échange de base dans
l'augmentation des teneurs en Na+ (Fig. 60A).
V.5.9 Diagramme Mg2+ / (HCO3- +
SO42-) - Na+ / Cl-:
Le report de tous les points d'eau sur le diagramme montre
qu'également 37 % des points d'eau ont subit un échange de base,
et 36 % des points présentent un déficit en Na+ et en
Mg2+, et 18 % des points présentent un excès en
Mg2+ par rapport aux ions HCO3- et SO42-.
L'excès en Na+ qui s'accompagne par un déficit en
Mg2+ témoigne la responsabilité de l'échange de
base dans l'augmentation des teneurs en Na+ (Fig. 60B).
Au cours de leurs trajets souterrains, les eaux entrent en
contact avec différentes formations géologiques qui ont la
propriété d'échanger leurs ions contre ceux contenus dans
les eaux. Ici, l'échange des alcalins Na+ et K+ de
ces formations s'est réalisé contre les alcalino-terreux de l'eau
à des proportions égales (37 % des points d'eau
analysés).
73
Figure 60: Echange de base.
74
V.6 ANALYSE STATISTIQUE (A.C.P) :
Pour comprendre les mécanismes régissant la
qualité des eaux de la région, nous avons utilisé l'outil
statistique particulièrement l'analyse en composantes principales. Cette
dernière met en évidence les liens qui semblent exister entre les
éléments chimiques (Travi et Mudry, 1997).
L'étude statistique a englobé les 27
échantillons prélevés dans chaque campagne Octobre 2014 et
Avril 2015 , Le nombre de variables de base retenues pour l'A.C.P est de 09 qui
sont : Ca2+, Mg2+, (Na+ + IC+) ,
Cl- , HCO3 -, SO42-, No3- , p.H , et la
conductivité CN.
Le traitement de nos données par analyse en composantes
principales (ACP) a donc été réalisé à
l'aide de logiciel IBM SPSS Statistics v21. Cette analyse a été
poussée jusqu'à 2 facteurs et 76.86% de la variance ont pu
être exprimés.
V.6.1 Matrice de corrélation :
Selon Mangin A. (1974), pour 27 individus, le coefficient de
corrélation critique est de 0,658. L'examen des deux tableaux (15 et 16)
montre que, il existe une forte corrélation entre la conductivité
électrique et les sulfates, les chlorures, les magnésiums, Ces
corrélations montrent que les variations des charges ioniques dissoutes
sont entièrement ou en partie liées à des variations de
teneurs de ces différents ions. Ceci indique également que ces
différents paramètres ont tendance à évoluer
concomitamment, par concentration sous l'effet de la lithologie.
Une corrélation faible entre les alcalino-terreux
(Ca2+ et Mg2+). Ca2+ est fortement
corrélé avec les ions Hco3 -(0,85), par contre l'ion
Mg2+ est bien corrélé avec les ions
Cl-(0.94), SO4 2-(0.96) Na+(0,79). Ces
derniers sont également bien corrélés entre eux, ces
liaisons témoignent de l'influence salifère sur le chimisme de
l'eau de la région.
|
Ca
|
Mg
|
Cl
|
So4
|
hco3
|
No3
|
Na+K
|
CN
|
PH
|
Ca
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mg
|
0.59
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
|
Cl
|
0.53
|
0.91
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
So4
|
0.67
|
0.95
|
0.88
|
1.00
|
|
|
|
|
|
hco3
|
0.89
|
0.61
|
0.64
|
0.64
|
1.00
|
|
|
|
|
No3
|
0.14
|
0.07
|
0.12
|
0.10
|
0.15
|
1.00
|
|
|
|
Na+K
|
0.36
|
0.76
|
0.79
|
0.74
|
0.55
|
0.27
|
1.00
|
|
|
CN
|
0.64
|
0.97
|
0.92
|
0.98
|
0.63
|
0.08
|
0.77
|
1.00
|
|
PH
|
0.09
|
-0.17
|
-0.19
|
-0.09
|
0.08
|
-0.16
|
-0.13
|
-0.11
|
1.00
|
Tableau.15: Matrice de corrélation
entre les variables. Octobre 2014
|
Ca
|
Mg
|
Cl
|
So4
|
Hco3
|
No3
|
Na+K
|
CN
|
PH
|
Ca
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mg
|
0.60
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
|
Cl
|
0.55
|
0.91
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
So4
|
0.67
|
0.95
|
0.87
|
1.00
|
|
|
|
|
|
Hco3
|
0.80
|
0.64
|
0.63
|
0.65
|
1.00
|
|
|
|
|
No3
|
0.10
|
0.29
|
0.16
|
0.29
|
0.16
|
1.00
|
|
|
|
Na+K
|
0.32
|
0.77
|
0.80
|
0.71
|
0.55
|
0.30
|
1.00
|
|
|
CN
|
0.64
|
0.95
|
0.93
|
0.98
|
0.65
|
0.31
|
0.79
|
1.00
|
|
PH
|
-0.01
|
-0.12
|
-0.13
|
-0.16
|
0.00
|
-0.17
|
-0.04
|
-0.09
|
1.00
|
Tableau.16: Matrice de corrélation entre
les variables. Avril 2015
75
V.6.2 Analyse des plans factoriels F1xF2:
· Analyse de l'espace des variables
L'analyse du plan factoriel 1-2 montre que plus de 75% de la
variance totale sont exprimés. (Fig. 61). L'examen des deux plans montre
une opposition entre les eaux fortement minéralisées et les eaux
faiblement minéralisées.
Le facteur F1 représente plus de 61 % de la variance
et il est déterminé principalement par toutes les
éléments chimiques, et la conductivité électrique
CN, donc ce axe peut être interprété comme axe de
minéralisation.
Selon l'axe F2, les eaux riches en nitrates et sodium,
accompagnées par les sulfates, les magnésiums, et les chlorures,
s'opposent aux eaux riches en Ca et Hco3. Cette distribution indique une
opposition entre deux minéralisations, l'une liée aux formations
carbonatées, cette minéralisation représentée par
les eaux les moins chargées, et l'autre liée aux formations
salifères, représentée par les eaux les plus
chargées.
· Projection dans l'espace des individus
:
À l'observation de la projection des individus sur le
plan factoriel F1×F2 (figure 62), nous pouvons regrouper les points d'eau
en deux familles :
- Famille 1 est constituée des eaux fortement
minéralisées et ayant des teneurs très
élevées en Sulfates (supérieures à la norme OMS),
chlorures et magnésiums. Cette famille regroupe 18 points d'eau
c'est-à-dire 33,3% du total des points d'eau
échantillonnés; Ces points d'eau se localisent au Nord Ouest et
à l'extrême Nord Est de la nappe.
- La famille 2 est constituée des eaux faiblement
minéralisées et ayant des teneurs élevées en
bicarbonates, ces eaux proviennent de 36 points d'eau c'est-à-dire 66,6%
du total des points d'eau échantillonnés. Ces points d'eau se
localisent au Sud Ouest et au centre de la nappe
Octobre 2014 Avril 2015
Figure 61 : Espace des variables du plan
factoriel F1×F2
76
Figure 62: Espace des individus.
V.7 QUALITE CHIMIQUE DES EAUX : V.7.1 Potabilité
des eaux :
Pour définir la potabilité des eaux
étudiées, nous allons baser sur les normes qui ont
été établies par l'Organisation Mondiale de la
Santé (O.M.S). (Tab. 17).
Ces normes définissent deux types de concentrations
maximales, traduisant les limites de potabilité :
- Une concentration maximale acceptable à partir de
laquelle une eau peut provoquer une certaine réticence chez le
consommateur.
- Une concentration maximale admissible correspondant à la
quantité maximale de substance à tolérer et dont la teneur
supérieure peut être dangereuse pour la santé.
Eléments
|
Concentration maximale acceptable (mg/l)
|
Concentration maximale admissible
(mg/l)
|
Ca++
|
75
|
200
|
Mg++
|
50
|
150
|
So4 --
|
200
|
400
|
Cl-
|
200
|
600
|
pH
|
7 à 8,5
|
6,5 à 9,2
|
Tableau 17 : Normes applicables aux eaux
destinées à l'alimentation humaine d'après
l'O.M.S
77
Eléments
|
Pourcentage des échantillons
d'eau à concentration inférieure à la
concentration
maximale admissible
|
Pourcentage des échantillons
d'eau à concentration inférieure à la
concentration
maximale acceptable
|
|
Octobre 2014
|
Avril 2015
|
Octobre 2014
|
Avril 2015
|
Ca++
|
29,62
|
37,04
|
92,59
|
92,59
|
Mg++
|
66,66
|
62,96
|
88,88
|
81,48
|
So4 --
|
62,96
|
66,66
|
85,18
|
85,18
|
Cl-
|
92,59
|
92,59
|
100
|
100
|
pH
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Tableau 18 : Pourcentage des
échantillons d'eau à concentrations inférieures aux
normes
fixées par l'OMS
Le tableau 18 montre que les normes maximales admissibles sont
dépassées par 38 % des échantillons. On note
également que 90 % des échantillons ont des concentrations
inférieures aux concentrations maximales acceptables.
V.7.2 Aptitude des eaux à l'irrigation
:
La qualité chimique des eaux influe directement sur le
rendement des terres agricoles et sur la préservation des sols. A cet
effet et étant donné que la zone d'étude est à
vocation agricole, une étude chimique des eaux pour l'irrigation est
indispensable pour mettre en évidence le danger que peut
présenter certains éléments chimiques pour les plantes et
pour les sols.
Afin d'apprécier la valeur agricole d'une solution,
Wilcox (1948) a proposé le premier diagramme délimitant des
classes basées sur la minéralisation totale et le pourcentage du
sodium absorbé par l'eau; puis en 1954 le laboratoire de
salinité du département de l'agriculture en USA
(Richards) a proposé un deuxième diagramme délimitant
aussi des classes fondées sur la minéralisation totale et le
sodium absorbé par le sol (S.A.R).
V.7.2.1 Classification des eaux par la méthode de
Richards :
Cette classification a été proposée par
Richards. Elle est très utile et fiable pour caractériser une eau
d'irrigation. Une eau chargée en sels peut provoquer un risque pour
l'irrigation. Ce risque est déterminé à l'aide de la
valeur du sodium absorbable (Sodium Absorption Ratio, SAR). Ce paramètre
comme étant une détermination du pouvoir d'échange des
ions Ca2+, Mg2+, par le Na+ dans les argiles
et les colloïdes. (Tab. 19a et 19b, en annexe).
Le taux de sodium absorbé par le sol (S.A.R) est
donné par la formule suivante :
rNa+
(rCa2++rMg2+
2
S.A.R =
78
Cette classification se fait donc, en reportant sur le
diagramme les conductivités électriques en
(uS/cm) à 20 °C, en fonction du taux d'absorption
du sodium (S.A.R).
La classification de Richards basée sur la
conductivité et le S.A.R, permet de définir plusieurs classes
d'eau, présentant chacune un danger de salinisation et d'alcalinisation
variable (Tab.21).
Degré
|
Qualité
|
Classe
|
L'état d'utilisation
|
1ère
|
Excellente
|
C1S1
|
Eaux utilisables sans danger pour l'irrigation pour la plus part
des cultures, sur la plus part des sols.
|
2ème
|
Bonne
|
C2S1 C1S2
|
En général, eau pouvant être
utilisée sans contrôle en particulier pour l'irrigation des
plantes moyennement tolérantes aux sels sur sol.
|
3ème
|
Admissible
|
C3S1 C2S3 C3S2
|
En général, eau convenant à l'irrigation des
cultures tolérantes aux sels sur sol bien drainés.
L'évolution de la salinité doit cependant être
contrôlée.
|
4ème
|
Médiocre
|
C4S1 C4S2 C3S3
|
Eau fortement minéralisée pouvant convenir à
l'irrigation de certaines espèces bien tolérantes aux sels sur
sol et bien drainées.
|
5ème
|
Mauvaise
|
C3S4 C4S3 C4S4
|
Eau ne convenant pas généralement à
l'irrigation mais pouvant être utilisée sous certaines conditions
: sol très perméable, bien lessivé, plantes
tolérantes aux sels.
|
Tableau 19 : Classification des eaux
d'irrigation en fonction de la C.E et du S.A.R (Méthode de
Richards)
La représentation des échantillons
analysés sur le diagramme de Richards (Fig. 63 et 64),
montre que les eaux de la nappe du Mio-Plio-Quaternaire appartiennent aux 3
classes : C2S1, C3S1, C4S1, mais la plupart des points d'eaux 81.48 %
appartiennent au classe C3S1. Elles se manifestent par un faible
danger d'alcalinisation et par une salinisation moyenne. En
général ces eaux sont convenables à l'irrigation de
culture tolérante aux sels sur des sols bien drainés,
l'évolution de la salinité doit être
contrôlée. La salinisation est causée par la dissolution
des gypses et la forte évaporation des eaux, due au climat semi-aride de
la région.
Figure 63 : Diagramme de classification des eaux
d'irrigation (méthode de Richards) , Octobre 2014
79
Figure 64 : Diagramme de classification des
eaux d'irrigation (méthode de Richards) , Avril 2015
V.7.2.2 Classification des eaux par la méthode de
Wilcox :
Généralement, les plantes supportent mal les
sols saturés en sodium. La classification de Wilcox fondée sur la
conductivité électrique et la teneur en sodium dans l'eau
exprimée en pourcentage. La représentation des différents
échantillons sur ce diagramme permet la caractérisation des eaux
pour leur aptitude à l'irrigation. (Fig. 65)
Le pourcentage du sodium est défini par la formule
suivante :
NaU
% Na+ = CaUU+ MgUU+NaU+KU X 100 , tous les ions sont
exprimés en méq/l
La représentation des différents
échantillons analysés sur le diagramme de Wilcox montre que les
eaux de la nappe du Mio-Plio-Quaternaire appartiennent aux quatre classes;
excellentes, bonnes médiocres et mauvaise. La classe excellent
représentée par 11.11 % des points d'eaux, et la classe bonne
représentée par la plupart des points d'eaux 74.08 % correspond
à celles `admissible' dans la méthode de Richards, la classe
médiocre et mauvaise 14.81 % des points d'eaux.
Octobre 2014 Avril 2015
80
Figure 65 : Diagramme de classification des
eaux d'irrigation (méthode de Wilcox )
81
V.8 CONCLUSION:
L'étude hydrochimique de la nappe du
Mio-Plio-Quaternaire du synclinal de Djelfa permet de dire que :
-La majorité des échantillons analysés
présentent des valeurs de conductivité moyenne et admissibles,
une moyenne de l'ordre de 900 us/cm, à l'exception de deux zones,
l'extrême Nord Est et la zone Nord Ouest où la conductivité
dépasse le 1600 us/cm.
-L'interprétation des cartes hydrochimiques, montre une
forte concentration en éléments chimiques dans la partie
Nord-Ouest de la nappe, c'est-à-dire au piémont Sud du flanc Nord
du synclinal (Djebel Senalba), donc l'influence de la lithologie des formations
sur l'acquisition de la minéralisation et sur les types de
faciès. Les failles peut joue également un rôle
intermédiaire dans la remonté des eaux profondes avec un
lessivage des formations triasiques qui augmente la minéralisation des
eaux dans cette partie.
-L'interprétation des classifications de Stabler,
Schoeller-Berkaloff et Piper, a montré que les faciès chimiques
dominants sont celles bicarbonatés calciques et sulfatés
calciques. En effet, les formations carbonatées et les formations
marneuses du Crétacé supérieur bordant la nappe sont
à l'origine du ces faciès qui sont les prédominants sur
l'ensemble de la nappe, confirmant ainsi l'alimentation latérale de la
nappe, à partir les bordures du synclinal, comme nous l'a montré
la carte piézométrique (fig. 22).
-Les différentes relations entre les
éléments chimique avec la conductivité des eaux, a
montré que l'augmentation de la conductivité des eaux
souterraines due essentiellement aux trois éléments chimique, le
Sulfate, le magnésium et le chlorure. L'analyse en composante principale
a confirmé cette tendance, où les eaux les moins chargées
au Sud Ouest et au centre de la nappe caractérisée par un
faciès bicarbonatés calciques avec des valeurs du
conductivité inferieurs 1100 us/cm, par contre les eaux les plus
chargées au Nord Ouest et à l'extrême Nord Est de la nappe
caractérisée par les facies; sulfaté
magnésien et sulfaté calcique avec des conductivité
dépassent 1600 us/cm . Deux point au Sud Est présentent
un faciès chlorurée calcique indiquent un mélange probable
d'eau de faciès différents. En effet, ces deux points sont
situés au Nord d'une faille E-W traversant une partie du synclinal et
aussi à proximité d'un affleurement triasique (voir la carte
géologique, chapitre II). -L'utilisation de ces eaux à
l'irrigation, sont convenable à l'irrigation de culture tolérante
aux sels sur des sols bien drainés, l'évolution de la
salinité doit être contrôlée.
CONCLUSIONS GENERALES
ET
RECOMMANDATIONS
83
CONCLUSION GENERALE :
La présente étude, qui a porté sur la
nappe Moi-Plio-Quaternaire du synclinal de Djelfa, (situé dans le centre
Nord de l'Algérie), a abouti aux conclusions suivantes :
-L'étude géologique et géophysique
concernant le synclinal a montré que les formations de bordures sont
d'âge Crétacé (du Barrémien au Sénonien)
composées essentiellement de calcaires, marnes, grès, argiles.
Les formations d'âge Mio-Plio-Quaternaire occupent la totalité de
la dépression, elles sont hétérogènes,
composées de croutes calcaires, argiles, marnes, grès, graviers,
conglomérats, sables et de limons. Les résultats de la
prospection électrique confirment cette
hétérogénéité, où ces formations
offrent une fourchette très large de résistivité
variée entre 10 à 600?.m.
-L'existence des deux types de tectonique, fragile et
cassante, cette dernière est plus fréquente sur le flanc Nord du
synclinal.
-La région d'étude possède un climat
continental de type semi-aride à hiver très froid, et un
été chaud et sec. Les précipitations durant la
période (1975-2014) sont relativement peu importantes et elles sont de
l'ordre de 334,14 mm en moyenne annuelle, Janvier est le mois le plus pluvieux
(35.01 mm) et Juillet plus sec (17,79mm); la température moyenne
annuelle est de 14,60 °C,
-Le calcul du bilan hydrologique par la méthode de
Thornthwaite a révélé que l'évapotranspiration
réelle moyenne est de l'ordre de 310.23 mm, mobilisant 92,84 % des
précipitations. Le déficit agricole est de l'ordre de 500.45 mm
pour la station de Djelfa. Le ruissellement ne bénéficie
également que de 5,65% de ces précipitations. Cette valeur est
faible, mais vu la topographie (peu accidentée, mis à part les
deux flancs), l'infiltration ne présente que 1,50 % de ces
dernières mais il faut tenir compte également des infiltrations
engendrées par la fonte des neiges. Notons que une partie du
ruissellement va rejoindre le flux infiltré après un certain
temps de ruissellement (régime endoreïque ou areïque).
-La nappe du Mio-Plio-Quaternaire a une épaisseur
moyenne de 250 m va bénéficie de 2 sources d'alimentation: la
première, c'est la précipitation; la deuxième source
d'alimentation se fait soit par le ruissellement direct soit par l'infiltration
par l'intermédiaire des failles à partir des deux flancs du
synclinal.
-les cartes piézométriques des deux périodes
d'observation Octobre 2014 et Avril 2015 ont montré la même
morphologie piézométrique ce qui traduit le même
régime d'écoulement avec un écoulement qui s'effectue
d'une manière générale suivant l'axe du synclinal, du SW
vers le NE . -Les exutoires de la nappe sont: l'oued principal Djelfa-Mellah,
une axe de drainage de direction Ouest-Est au niveau de la région de
Maalba, les forages et les puits.
-Les valeurs de la perméabilité et de la
transmissivité sont très variables d'un endroit à l'autre
du synclinal, où les données des deux forages ( maalba F5 au Nord
Est et 5 Juillet au Nord ) nous donnent des valeurs de transmissivité
qui varie entre 1,31.10-4 m2/s et 2,6.10-3
m2/s, avec des valeurs de perméabilité varie entre
0,66.10-6 m/s et 0,87.10-5 m/s.
-La cartographie chimique montre très clairement
l'importance des concentrations des éléments chimiques dans la
partie Nord-Ouest au piémont sud du flanc Nord de synclinal, surtout
pour les deux points d'eau PMS4 et PMS5 (Fig. 31a, 35a, 41a, 43a, en annexe),
avec des valeurs de conductivité dépassent 4000 pendant les deux
périodes d'observation, Ces fortes concentrations peuvent être
expliquées par la dissolution des formations de la bordure d'âge
sénonien, mais nous pensons également que ces points d'eau
peuvent procéder à un dispositif hydrogéologique
différent
84
du cas la plaine, en relation avec une circulation profonde
des eaux, et une remonté par l'intermédiaire des failles avec un
lessivage des formations triasiques. Il faut signaler que la bordure Nord-Ouest
du synclinal il est très plein des failles tectoniques (voir la carte
géologique et schéma tectonique, chapitre II).
-Les faciès chimiques dominants sont celles
bicarbonatés calciques et sulfatés calciques. En effet, les
formations carbonatées et les formations marneuses du
Crétacé supérieur bordant la nappe sont à l'origine
du ces faciès qui sont les prédominants sur l'ensemble de la
nappe, confirmant ainsi l'alimentation latérale de la nappe, à
partir les bordures du synclinal.
-L'analyse statistique a montré que l'augmentation de
la conductivité des eaux est due essentiellement aux trois
élément le Sulfate, le magnésium et le chlorure où
les eaux les moins chargées au Sud Ouest et au centre de la nappe
caractérisée par un faciès bicarbonatés calciques
avec des valeurs du conductivité inferieurs 1100 us/cm, et les eaux les
plus chargées au Nord Ouest et à l'extrême Nord Est de la
nappe caractérisée par les facies ; sulfaté
magnésien et sulfaté calcique avec des conductivité
dépassent 1600 us/cm.
-D'une manière générale, y a pas un
changement entre les facies chimiques des eaux des deux compagnies.
L'utilisation de ces eaux à l'irrigation, sont convenable pour des
cultures tolérantes aux sels sur des sols bien drainés,
l'évolution de la salinité doit être
contrôlée.
Recommandations :
Au terme de cette étude, nous recommandons :
-D'installer des stations Hydrométriques fonctionnelles en
aval sur l'oued Djelfa Mellah, pour mesurer les débits liquides
nécessaires à la détermination des paramètres du
bilan hydrologique. -D'installer des piézomètres à
proximité des forages pour pouvoir estimer le coefficient
d'emmagasinement des formations captées.
-Contrôler l'utilisation des engrais pour éviter une
éventuelle pollution par les nitrates.
-La réflexion sur l'établissement des cartes de
vulnérabilité à la pollution vue la sensibilité de
l'aquifère de la région étudiée.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
DE MARSILY, G. (1980) : Cours
d'hydrogéologie, Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris.
Centre d'infomation géologique, Fontainebleau.
AGENCE NATIONALE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES (1999) :
Synthèse des études et exploitation des données
existantes sur le synclinal de Djelfa. 50 pages.
AITAISSA B , HAMIMI A . (2002) : Contribution
à l'étude hydrogéologique du synclinal d'Ain El Ibel-Sidi
Makhlouf ( Wilaya de Djelfa ) . Mémoire d'ingénieur. USTHB.103
pages.
AREZKI S , AMMAR G . (1982) : Etude
hydrogéologique du flanc Nord du synclinal de Djelfa. Mémoire
d'ingénieur . DRE. Djelfa . 177 pages.
BAALI F. (2007) : Contribution à
l'étude hydrogéologique, hydrochimique et
Vulnérabilité d'un système aquifère karstique en
zone semi aride. Cas du plateau de Chéria N. E. Algérien.
Thèse de doctorat . Univ . Annaba .121 pages.
BELKHIRI L. (2005) : Etude
hydrogéologique et problème de la qualité des eaux
souterraines de la plaine de Ain Azel -Sétif- Est Algérien.
Mémoire de magister. Univ. Batna.168 pages.
BENDJEDOU M , RAHMANI B. (2013)
: Etude hydrogéologique du synclinal de Djelfa . Mémoire
d'ingénieur. Univ. Constantine. 199 pages.
BENSAAD S , SAARI R . (1997) : Contribution
à l'étude hydrogéologique du synclinal de Diar Ech Chioukh
(Wilaya de Djelfa ) . Mémoire d'ingénieur . USTHB . 170 pages
.
BOUTELDJAOUI F, BESSENASSE M, GUENDOUZ A. (2011)
: Etude comparative des différentes méthodes
d'estimation de l'évapotranspiration en zone semi-aride (cas de la
région de Djelfa) . Revue Nature & Technologie , page 109-116 .
CASTANY G. (1963) : Traité pratique
des eaux souterraines. Dunod Edit. Paris, 641 pages.
CASTANY G , MARGAT (1977) : Dictionnaire
français d'Hydrogéologie. Bur. Rech.Géol. Minière,
249 pages.
CASTANY G. (1982) : Principes et
méthodes de l'Hydrogéologie. Dunod Edit. Paris,334pages.
CHENAFI A (2013) : Cartographie et protection
qualitative des eaux souterraines en zone aride , cas de Milok - Metlili ,
Atlas Saharien Central ( Laghouat - Algérie ) . Mémoire de
magister Univ . Oran .186 pages .
CHIBANE B , BOUTALEB A , LACROIX M . (2010) :
Etude hydrochimique et approche isotopique en région semi aride : cas du
synclinal de Djelfa . European Journal of Scientific Research.ISSN1450-216X
Vol.45No.2(2010). pages 270-290 .
COMPAGNIE GENERALE DE GEOPHYSIQUE. (1974) :
Etude par prospection électrique sur la partie Sud Ouest du bassin de
Djelfa - Ain Takersane . 23 pages .
CORNET G . (1952) : Etude
hydrogéologique du bassin fermé des Zahrez Gharbi et Chergui
XIX° congr .Géol . Inst . Alger , la géologie et les
problème de l'eau en Algérie, t.2 . données sur
l'hydrogéologie, Alger . 20 pages ,
MESBAH M . (1991) : Apports des
méthodes informatiques à la connaissance hydrogéologique
du bassin endoréique des Zahrez .Thèse de doctorat.USTHB .
DEBIECHE T.H.(2002) : Evolution de la
qualité des eaux (salinité, azote et métaux lourds) sous
l'effet de la pollution saline, agricole et industrielle. Application à
la basse plaine de la Seybouse, Nord-Est Algérien Thèse de
Doctorat Université de Franche-Comté .199 pages
DIRECTION DES RESSOURCES EN EAU :
Données des essais de pompage , et rapports de fins sondages .
DUBREUIL P . (1974) : Initiation à
l'analyse hydrogéologique . Ed. Masson , Paris , ORSTOM .
GILLI E, MANGAN CH, MUDRU J. (2004) :
Hydrogéologie. Objets, méthodes, applications. Dunod,
Paris, 303 pages.
GOUAIDIA L.(2008) : Influence de la
lithologie et des conditions climatique sur la variation des paramètres
physico-chimique des eaux d'une nappe en zone semi aride , cas de la nappe de
meskiana Nord-Est Algérien . Thèse de doctorat . Univ . Annaba
.131 pages .
HAMZAOUI AZAZA F, BOUHLILA R, GUEDDARI M. (2012) :
Caractérisation de la minéralisation des eaux de la
nappe des grès du Trias (Sud-Est Tunisien) par les méthodes
géochimiques et statistiques . Revue Geo-Eco-Trop. Page 49-62
HASSANI M , GOURIDA D.(2012) :Evaluation de
vulnérabilité au risque inondation et ses effets sur
l'aménagement de l'espace (cas de la ville de Djelfa). Mémoire
d'ingénieur. Univ. Djelfa. 95 pages.
LAMBIERD C.(1999) : Meusures BTS et
interpolation ,Guide d'utilisation de Variowin et Surfer. Université de
Laussane ,48 pages
MANGIN A. (1974) : Contribution à
l'étude hydrodynamique des aquifères karstiques. Concepts
méthodologiques adoptés. Systèmes karstiques
étudiés , Ann. Spéléol., , pp. 294, 495, et 601.
MEHAIGUENE M. (2001) : Bilan hydrologique et
ressources en eau de surface du bassin Cheliff-Zahrez . Mémoire de
magister . U.S.T.H.B .140 pages
MAOUI A. (2007) : Evolution et origine du
chimisme des eaux de l'aquifère superficiel de Zaâfrane:
région de la steppe Sud Algéroise .Etude de la variation spatiale
de la salinité et ses risques sur les sols et la
végétation. Thèse de doctorat. Univ. Annaba .249 pages.
MAOUI.A ,KHERICI N. (2006) : Contribution
à l'étude du processus de salinité des eaux de
l'aquifère superficiel de Zâafrane ,Sud Algérien ,
application de la thermodynamique , Revue Physical & chemical news Vol.32
.pages 129-136.
MARIANI A . (1966) : Etude
hydrogéologique en vue de l'A.E.P de la ville de Djelfa (ANRH).
Thèse de doctorat .U.S.T.H.B 250 pages.
MARSILY DE G. (2004) : Cours
d'hydrogéologie. Université pierre & marie curie. 226
pages.
MONFORT MI. (1997) : Hydrochimie et
hydrodynamique de la nappe phréatique au Niger Sud Oriental
Mémoire de DEA 2H2G, Université Paris Sud, 121 page.
MONOGRAPHIE . (2013) : Direction de la
programmation et de suivi budgétaire .Wilaya de Djelfa. 130 pages
NATHALIE V (2009) : Cours d'Analyse en
composantes principales. Université Toulouse 1. 29 pages
OFFICE NATIONAL DE METEOROLOGIE :
Relevés du station de Djelfa. période 19752014.
POUGET M. (1977) : Géomorphologie ,
pédologie , groupement végétaux , aptitude du melieu a la
mise en valeur , région de Messade-Ain ibel (Algérie) . Paris .
ORSTOM .73 pages .
SEDRATI N. (2011) : Origines et
cartographiques physico-chimique des eaux de la wilaya de biskra- Sud Est
Algérien . Thèse de doctorat . Univ . Annaba .
153 pages .
STAMBOUL M.(2002) : Contribution à
l'étude hydrogéologique de l'Atlas Saharien,l'exemple de Djebel
Amour,Thèse de doctorat d'état,Univ.d'Oran 312 pages.
TRAYSSAC J . (1981) : Etude
géomorphologique du bassin versant de l'oued Djelfa Mellah , versant
Nord des Monts de Ouled Naïl (Algérie) . Thèse de Doctorat
de 3ème cycle . Univ.de Poitiers . fac,des sc , Humaines .308
pages .
YOUNSI N. (2008) : Alimentation en eau
potable de la ville de Djelfa . Mémoire d'ingénieur . Univ.
Djelfa .93p .
ZATOUT M. (2012) : Etude géochimique
et minéralogique du chott de Ain El Beida et de la sebkha d'Oum Erraneb
Cuvette de Ouargla - Bas Sahara . Mémoire de magister . Univ . Ouargla
.195 pages
ANNEXES
CHAPITRE III : HYDROCLIMATOLOGIE
station de Djelfa
|
sep
|
oct
|
nov
|
déc
|
jan
|
fév
|
mar
|
avr
|
mai
|
jun
|
juil
|
aoù
|
Annuelle
|
1975
|
p(mm)
|
62
|
17.5
|
54
|
14
|
17
|
40
|
46
|
28
|
51
|
5
|
18.9
|
17
|
370.4
|
1976
|
/
|
72
|
44
|
61
|
23
|
8
|
61
|
19
|
20
|
52
|
74
|
47
|
29
|
510
|
1977
|
/
|
4
|
4
|
48
|
29
|
41
|
9
|
2
|
13
|
68
|
17
|
25
|
12
|
272
|
1978
|
/
|
20.7
|
44
|
25
|
7
|
33
|
7
|
9
|
16
|
24
|
6.1
|
2
|
1
|
194.8
|
1979
|
/
|
39.7
|
27.1
|
20.4
|
26.9
|
50
|
67
|
29
|
28
|
14
|
4.6
|
1.6
|
47.9
|
356.2
|
1980
|
/
|
34.6
|
7.4
|
56.7
|
97.1
|
28.7
|
32.5
|
68.5
|
34.8
|
18.6
|
35
|
1.8
|
3.4
|
419.1
|
1981
|
/
|
73.3
|
12
|
1
|
33.5
|
6.2
|
45.2
|
36.4
|
67.4
|
5.3
|
7
|
10.6
|
33
|
330.9
|
1982
|
/
|
10.5
|
60.1
|
75.1
|
31.8
|
44.9
|
42.1
|
20.3
|
72.7
|
48
|
17.3
|
4.6
|
7
|
434.4
|
1983
|
/
|
0.7
|
2
|
17.6
|
11.3
|
35
|
15.5
|
15.2
|
19.6
|
25.6
|
15.5
|
8.6
|
45.7
|
212.3
|
1984
|
/
|
4.2
|
66.3
|
29.7
|
36.7
|
30.3
|
5
|
38
|
0.6
|
8.7
|
19
|
0.9
|
4.2
|
243.6
|
1985
|
/
|
39.6
|
31.7
|
30.8
|
51.9
|
48.1
|
12
|
65.1
|
1.3
|
59.4
|
13.3
|
9.7
|
0.5
|
363.4
|
1986
|
/
|
18.9
|
34.9
|
80.5
|
34.7
|
23.3
|
46.9
|
75.1
|
12.8
|
36.3
|
12.6
|
5.5
|
11.8
|
393.3
|
1987
|
/
|
3.7
|
8.6
|
55.1
|
23.4
|
58.5
|
34.4
|
13.6
|
22.7
|
12.4
|
21.8
|
41.4
|
3.1
|
298.7
|
1988
|
/
|
25.6
|
8.6
|
19.5
|
37.4
|
18.3
|
38
|
13.8
|
32.4
|
62.2
|
54.8
|
1.4
|
21.5
|
333.5
|
1989
|
/
|
10.6
|
3
|
41.2
|
18.1
|
13.6
|
8
|
9.1
|
36.1
|
50.4
|
52.6
|
6.5
|
72.4
|
321.6
|
1990
|
/
|
14.2
|
4
|
13.6
|
34.6
|
117
|
0.3
|
30
|
65.4
|
84.4
|
61
|
12.6
|
10.3
|
447.4
|
1991
|
/
|
32.5
|
117
|
19.5
|
21.6
|
23.5
|
51.7
|
74.2
|
38.8
|
34.5
|
15.7
|
9.4
|
13.1
|
451.5
|
1992
|
/
|
18.7
|
1.4
|
23.8
|
21.4
|
59.5
|
10.6
|
56.7
|
48.6
|
122
|
5.6
|
10.6
|
1.1
|
380
|
1993
|
/
|
25
|
5
|
19
|
15
|
8
|
71.1
|
40.2
|
13.5
|
39
|
12
|
16
|
27.6
|
291.4
|
1994
|
/
|
96
|
78
|
28
|
8
|
50
|
52
|
20
|
7
|
10
|
1
|
4
|
17
|
371
|
1995
|
/
|
13.2
|
49
|
3.9
|
30
|
46
|
13
|
50
|
11
|
6
|
46
|
6.4
|
13
|
287.5
|
1996
|
/
|
16
|
3
|
1
|
27
|
91.8
|
74
|
58
|
57
|
51
|
27
|
5
|
28
|
438.8
|
1997
|
/
|
77
|
11
|
55
|
17
|
39
|
5
|
1
|
87
|
43
|
9
|
2
|
45
|
391
|
1998
|
/
|
28
|
5
|
3
|
9
|
7
|
26
|
5
|
35
|
38
|
2
|
3.5
|
19
|
180.5
|
1999
|
/
|
25
|
28.7
|
26
|
68.5
|
61
|
24
|
25.1
|
9.1
|
3.4
|
13
|
2.6
|
16.6
|
303
|
2000
|
/
|
63
|
8
|
15
|
23.1
|
68.2
|
38.4
|
1
|
10
|
27
|
3.2
|
0.4
|
1.5
|
258.8
|
2001
|
/
|
78
|
28
|
12
|
17
|
60
|
12
|
2
|
3.7
|
3
|
4.7
|
0.4
|
22.8
|
243.6
|
2002
|
/
|
7.6
|
15.3
|
37.9
|
36.1
|
11
|
5.3
|
2
|
38.2
|
4.9
|
5.9
|
13
|
35.6
|
212.8
|
2003
|
/
|
6.3
|
41.4
|
41.3
|
54
|
53.3
|
45.3
|
13
|
17.8
|
14.8
|
2.8
|
5
|
0.3
|
295.3
|
2004
|
/
|
38.1
|
28
|
39.4
|
42
|
6
|
0.5
|
29.2
|
33
|
97.4
|
3.7
|
7.3
|
51.4
|
376
|
2005
|
/
|
63.6
|
48.8
|
18.5
|
25.5
|
2
|
20.5
|
12.5
|
6.8
|
1.4
|
35.1
|
12.2
|
22
|
268.9
|
2006
|
/
|
17.3
|
0.7
|
18.9
|
41
|
49.6
|
43.4
|
3.1
|
47.3
|
36.5
|
1.1
|
19.2
|
9.9
|
288
|
2007
|
/
|
32.2
|
38.3
|
70
|
3.5
|
4.8
|
26.6
|
72.6
|
28.8
|
31
|
16.3
|
12.8
|
18.2
|
355.1
|
2008
|
/
|
44.8
|
74.4
|
9.8
|
24
|
6.1
|
3.4
|
5.3
|
0.4
|
33.8
|
33.4
|
24.1
|
77.8
|
337.3
|
2009
|
/
|
68.7
|
4.5
|
27.4
|
29.8
|
72.2
|
44
|
47.6
|
54.5
|
12.3
|
10.7
|
15.3
|
0.9
|
387.9
|
2010
|
/
|
10
|
52.5
|
11.4
|
9.1
|
16.2
|
60.6
|
18.6
|
34.6
|
44.8
|
28.8
|
5.3
|
19.3
|
311.2
|
2011
|
/
|
10.1
|
29.7
|
21.9
|
19.2
|
12.3
|
37.2
|
32.8
|
56.3
|
32.1
|
26.9
|
30.2
|
19.9
|
328.6
|
2012
|
/
|
0.8
|
9
|
37
|
48.8
|
8.2
|
30.8
|
1.7
|
24.6
|
16.2
|
24.3
|
278
|
22.6
|
502
|
2013
|
/
|
16
|
12
|
19
|
47
|
51.7
|
42
|
11
|
38.2
|
12.2
|
7.8
|
13
|
4
|
273.9
|
2014
|
/
|
12
|
17.5
|
29
|
18
|
20
|
17
|
72
|
24.6
|
45
|
45
|
17.9
|
11
|
329
|
Tableau 3a: Les précipitations moyennes
mensuelles enregistrées à la station de Djelfa .
Station de Djelfa
|
sep
|
oct
|
nov
|
déc
|
jan
|
fév
|
mar
|
avr
|
mai
|
jun
|
juil
|
aoù
|
Annuelle
|
1975
|
T°C
|
20.3
|
13.6
|
7.1
|
4.8
|
3.8
|
4.9
|
6.6
|
11.1
|
14.7
|
20.4
|
26.7
|
24
|
13.17
|
1976
|
/
|
18.9
|
12.1
|
6.6
|
7
|
3.3
|
4.8
|
6
|
10.9
|
15.4
|
12.9
|
24.3
|
24.4
|
12.22
|
1977
|
/
|
19.9
|
15.1
|
9.3
|
7.6
|
5.8
|
7.9
|
10.5
|
13
|
15.3
|
20.4
|
18.3
|
23.5
|
13.88
|
1978
|
/
|
20.5
|
12.2
|
6.7
|
8.7
|
3.9
|
9
|
8.5
|
11.6
|
15.2
|
22.3
|
25.5
|
26.4
|
14.21
|
1979
|
/
|
18.8
|
15.6
|
6.9
|
6.1
|
7.6
|
6.9
|
8.4
|
10
|
16.8
|
22.9
|
23.2
|
25.5
|
14.06
|
1980
|
/
|
21.4
|
13.3
|
9.4
|
2.3
|
4.9
|
7
|
8.3
|
10.8
|
13.9
|
22.5
|
25.2
|
36.5
|
14.63
|
1981
|
/
|
20.4
|
16.6
|
9
|
7.8
|
2.9
|
5.4
|
11.8
|
12.8
|
14.8
|
23.4
|
25.6
|
23.8
|
14.53
|
1982
|
/
|
21.3
|
13.9
|
8.3
|
3.7
|
5.9
|
6.1
|
8.6
|
10.9
|
16.8
|
24.7
|
27.6
|
26.2
|
14.50
|
1983
|
/
|
21.4
|
15.3
|
11.3
|
5.3
|
3.6
|
5.5
|
8.9
|
13.9
|
17.2
|
22.9
|
26.8
|
25.8
|
14.83
|
1984
|
/
|
20.6
|
13.6
|
8.9
|
5
|
4.77
|
4.8
|
7.4
|
13.9
|
13.9
|
22.9
|
26.9
|
25.1
|
13.98
|
1985
|
/
|
20.1
|
14.5
|
11.1
|
5.6
|
3.8
|
9.3
|
6.8
|
13.7
|
15.5
|
24.9
|
27.6
|
25.9
|
14.90
|
1986
|
/
|
20.6
|
14.9
|
8.1
|
4.6
|
4.5
|
6.6
|
7.7
|
10.8
|
20
|
22.1
|
24.7
|
26.3
|
14.24
|
1987
|
/
|
22.9
|
17.1
|
8.5
|
7.7
|
4.1
|
6.2
|
9.4
|
15.2
|
17
|
23.7
|
26.2
|
27.2
|
15.43
|
1988
|
/
|
19.6
|
15.9
|
10.5
|
4.1
|
6.6
|
6.2
|
9
|
13.5
|
17.9
|
21.6
|
27.4
|
26.5
|
14.90
|
1989
|
/
|
21.5
|
15.7
|
11.4
|
8.9
|
3.8
|
6.2
|
10.3
|
10.9
|
17.4
|
20.9
|
26.1
|
25.8
|
14.91
|
1990
|
/
|
23.9
|
16.2
|
9.5
|
4.2
|
4.8
|
8.7
|
9.9
|
11.3
|
16.9
|
24.5
|
25.5
|
24.5
|
14.99
|
1991
|
/
|
21.5
|
13.6
|
8.4
|
4.2
|
3.9
|
4.6
|
9.1
|
10.1
|
13.9
|
22.5
|
26.8
|
25.4
|
13.67
|
1992
|
/
|
21.6
|
14.8
|
9.2
|
5.8
|
3.3
|
5
|
7.2
|
10.5
|
15.8
|
18.6
|
23.8
|
25.4
|
13.42
|
1993
|
/
|
19.7
|
16.2
|
9.3
|
5.8
|
3.6
|
4.3
|
8.6
|
11.4
|
17.4
|
24.5
|
27.2
|
26.3
|
14.53
|
1994
|
/
|
19.8
|
14.6
|
10.3
|
6.1
|
5.3
|
7.5
|
10.9
|
10.8
|
10.4
|
16
|
28.2
|
28
|
13.99
|
1995
|
/
|
19.6
|
15
|
10.7
|
8.3
|
5
|
8.6
|
8.3
|
10.8
|
19.1
|
22.3
|
27.1
|
25.4
|
15.02
|
1996
|
/
|
18.4
|
13
|
9.6
|
7
|
6.7
|
4.3
|
8
|
10.9
|
15.2
|
19.1
|
24.6
|
25.4
|
13.52
|
1997
|
/
|
19.1
|
14.5
|
9.5
|
6.3
|
5.4
|
7.6
|
8.4
|
11.1
|
17.7
|
23.3
|
26.3
|
25.8
|
14.58
|
1998
|
/
|
22
|
12.4
|
9
|
4
|
4.8
|
6.4
|
8.8
|
12.4
|
15.1
|
23.2
|
27.6
|
28.5
|
14.52
|
1999
|
/
|
21.5
|
17.5
|
7.5
|
4.9
|
4.6
|
3.8
|
8.4
|
13.4
|
20.4
|
25.1
|
26.4
|
28.4
|
15.16
|
2000
|
/
|
20.5
|
13.2
|
9.7
|
6.8
|
2.2
|
6.5
|
10.5
|
13.3
|
19.3
|
22.5
|
27.4
|
25.2
|
14.76
|
2001
|
/
|
21.6
|
19.2
|
8.9
|
5.3
|
5.3
|
5.6
|
12.7
|
12.4
|
16.9
|
25.3
|
28
|
26.9
|
15.68
|
2002
|
/
|
20
|
15.8
|
9.9
|
7.2
|
4.5
|
7.2
|
10.4
|
12.5
|
17.6
|
24.2
|
25.6
|
24.5
|
14.95
|
2003
|
/
|
20.9
|
16.6
|
9.3
|
4.6
|
4.3
|
4.6
|
9.8
|
13.1
|
18
|
24.6
|
28.4
|
26.2
|
15.03
|
2004
|
/
|
20.6
|
17.5
|
7.8
|
5.1
|
5.3
|
8
|
10
|
11.2
|
13.2
|
22.9
|
26.3
|
26.7
|
14.55
|
2005
|
/
|
20.1
|
16.3
|
9.1
|
4.7
|
2.5
|
3.1
|
10.3
|
13.6
|
21.1
|
23.7
|
28.9
|
26.5
|
14.99
|
2006
|
/
|
19.5
|
18.4
|
10.7
|
5.9
|
2.7
|
4.5
|
10.5
|
15.5
|
19.9
|
24.5
|
27.4
|
26.1
|
15.47
|
2007
|
/
|
21.6
|
15.7
|
8.6
|
4.9
|
6.6
|
8.3
|
7.5
|
12.3
|
17.4
|
24.5
|
27.6
|
26.9
|
15.16
|
2008
|
/
|
21.3
|
14.2
|
7.3
|
4.2
|
6.2
|
7.9
|
9.8
|
14.3
|
17.3
|
22.2
|
27.9
|
26.6
|
14.93
|
2009
|
/
|
18.9
|
14.9
|
10.3
|
8.1
|
4.5
|
5.1
|
9.3
|
9.3
|
17.9
|
24.3
|
28.4
|
27.3
|
14.86
|
2010
|
/
|
20.9
|
15.2
|
9.7
|
7.5
|
6.6
|
8
|
10.4
|
13.9
|
15.5
|
22.3
|
28.9
|
26.9
|
15.48
|
2011
|
/
|
23.1
|
14.1
|
9.1
|
5.5
|
6.2
|
4.9
|
8.4
|
14.8
|
17.2
|
21.4
|
26.4
|
26.8
|
14.83
|
2012
|
/
|
21.2
|
15.8
|
10.7
|
5.7
|
4.2
|
2.2
|
9.2
|
11.5
|
19.3
|
26.1
|
28.6
|
28.3
|
15.23
|
2013
|
/
|
20.5
|
13.2
|
9.7
|
6.8
|
2.2
|
6.5
|
9.5
|
13.3
|
19.3
|
22.5
|
27.4
|
25.2
|
14.68
|
2014
|
/
|
22.9
|
17.1
|
8.5
|
7.7
|
4.1
|
6.2
|
10.1
|
15.2
|
17
|
23.7
|
26.6
|
27.2
|
15.53
|
Tableau 3b: Les températures moyennes
mensuelles enregistrées à la station de Djelfa .
Figure 26a: Forage Maalba F5 , coupe
lithostratigraphique et coupe technique
CHAPITRE IV : HYDROGEOLOGIE
Figure 28a: Forage 05 Juillet, coupe
lithostratigraphique et coupe technique.
CHAPITRE V : HYDROCHIMIE
Figure 31a : carte des conductivités ,
Octobre 2014
(à l'exception des deux points PMS4 et PMS5 )
Figure 35a : carte des magnésiums ,
Octobre 2014
(à l'exception des deux points PMS4 et PMS5 )
Figure 41a : carte des chlorures , Octobre
2014
(à l'exception des deux points PMS4 et PMS5 )
Figure 43a : carte des sulfates , Octobre
2014.
(à l'exception des deux points PMS4 et PMS5 )
Tableau 20 : Estimation des paramètres de
la qualité de l'eau à l'irrigation (SAR et %Na),
Avril 2015
Points d'eau
|
SAR
|
% Na
|
Points d'eau
|
SAR
|
% Na
|
FD2
|
1.48
|
24.93
|
FD4
|
1.29
|
26.26
|
PMA1
|
1.15
|
25.39
|
PMS5
|
1.04
|
11.35
|
PMH1
|
1.04
|
23.96
|
PMS4
|
1.15
|
11.92
|
FMH7
|
1.58
|
25.94
|
PMS10
|
0.53
|
8.73
|
FMH5
|
0.57
|
12.91
|
FMS2
|
0.54
|
12.19
|
FMH4
|
0.99
|
16.85
|
PMS1
|
0.67
|
10.40
|
FMA8
|
0.88
|
16.51
|
PMS3
|
0.91
|
13.31
|
FMA2
|
0.85
|
17.63
|
PMS8
|
0.44
|
8.92
|
FMH2
|
1.54
|
35.92
|
PMS6
|
0.75
|
19.60
|
FMH3
|
2.12
|
45.03
|
PR3
|
0.84
|
22.99
|
FMH6
|
1.10
|
23.37
|
FD7
|
0.79
|
14.25
|
PIEZO
|
0.88
|
19.09
|
PR2
|
0.63
|
18.48
|
FMA5
|
1.37
|
30.31
|
|
|
|
FD3
|
1.14
|
26.43
|
|
|
|
PD3
|
0.71
|
14.31
|
|
|
|
Tableau 19 : Estimation des paramètres de
la qualité de l'eau à l'irrigation (SAR et %Na),
Octobre 2014
Points d'eau
|
SAR
|
% Na
|
Points d'eau
|
SAR
|
% Na
|
FD2
|
1.53
|
24.19
|
FD4
|
1.30
|
25.75
|
PMA1
|
1.06
|
21.33
|
PMS5
|
1.12
|
12.35
|
PMH1
|
1.13
|
25.26
|
PMS4
|
1.26
|
13.31
|
FMH7
|
1.48
|
21.67
|
PMS10
|
0.64
|
11.29
|
FMH5
|
0.71
|
16.23
|
FMS2
|
0.66
|
13.21
|
FMH4
|
1.09
|
18.30
|
PMS1
|
0.80
|
12.45
|
FMA8
|
1.06
|
20.54
|
PMS3
|
1.00
|
14.41
|
FMA2
|
0.70
|
13.90
|
PMS8
|
0.39
|
7.63
|
FMH2
|
1.18
|
28.56
|
PMS6
|
0.50
|
12.41
|
FMH3
|
1.94
|
39.03
|
PR3
|
0.70
|
18.55
|
FMH6
|
1.00
|
19.48
|
FD7
|
0.94
|
15.87
|
PIEZO
|
0.88
|
17.75
|
PR2
|
0.51
|
13.18
|
FMA5
|
1.32
|
27.02
|
|
|
|
FD3
|
1.18
|
25.99
|
|
|
|
PD3
|
0.81
|
15.84
|
|
|
|
|