UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
THE UNIVERSITY OF NGAOUNDERE
FACULTE DES ARTS, LETTRES ET SCIENCES
HUMAINES
DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE B.P.454
FACULTY OF ARTS, LETTERS AND SOCIAL SCIENCES
DEPARTEMENT OF GEOGRAPHY P.O.Box.454
RAPPORT DE LICENCE
ETUDE D'IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA REPARTITION
DES INFRASTRUCTURES HYDRIQUES DANS LA TRANCHE URBAINE DE NGAOUNDERE II
Rédigé par:
VOCTABEUA TAFOUOMENE EDGARD GIRESSE
10A454LF
Mémoire rédigé en vue de l'obtention d'une
licence en géographie physique, Option: Géographie Environnement
Naturel et Aménagement
ANNEE ACADEMIQUE 2012/2013
DEDICACE
A
Sa sainteté le pape François I
REMERCIEMENTS
Mes premiers remerciements vont à Dieu qui m'a
donné le courage nécessaire pour la finalisation de ce travail.
Ensuite, ils vont à mon encadreur, le professeur Wakponou Anselme qui a
fait de moi un homme travailleur, constructif. Il a su me pousser dans le sens
de l'effort, et de l'acceptation de la critique, jusqu'à la finalisation
de ce projet. Mes remerciements vont également à tous les
enseignants du département de géographie et
particulièrement à : Pr. Michel Tchotsoua, Dr Iya Moussa, Dr.
Ndamè et Dr. Aoudou Doua, Mr Anaba qui m'ont conseillé et
investis de bien de rigueur tout au long de mes études au sein de ce
département. Mes remerciements vont aussi à mes parents Fouogue
Paul, et Djousse Antoinette, qui n'ont jamais hésité même
au prix de leur santé physique et psychologique, à m'offrir tous
ce que leur modeste moyen leur permettait de donner. Je témoigne ma
reconnaissance à mes principaux collaborateurs de terrain Bouyo Ndoledje
Felix et Sadou Frédéric avec qui nous avons parcouru les champs
et les brousses des localités de Ngaoundéré
deuxième.
Nous ne saurions terminer sans présenter notre totale
gratitude au staff du MINEE, et également à tous les Djaouro, qui
n'ont pas hésité à collaborer avec moi. Cette
reconnaissance est aussi adressée aux populations de
Ngaoundéré troisième en général.
SOMMAIRE
DEDICACE
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE RESUME
ABSTRACT
SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION GENERALE
1- PROBLEMATIQUE
2- CONTEXTE SCIENTIFIQUE
3- QUESTIONS DE RECHERCHES
4- OBJECTIFS
5- HYPOTHESES
6- CADRE CONCEPTUEL ET METHODOLOGIQUE
7- INTERET
CHAPITRE1 : PRESENTETION DU CADRE GEOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE DE
NGAOUNDERE II
1- SITUATION ADMINISTRATIVE
2- CADRE PHYSIQUE
3- CADRE HUMAIN
CONCLUSION
CHAPITRE 2 : ETAT DES LIEUX ET ANALYSE DE LA REPARTITION DES
INFRASTRUCTURES HYDRIQUES DANS LA COMMUNE URBAINE DE NGAOUNDERE II.
INTRODUCTION
I- INVENTAIRE DES INFRASTRUCTURES HYDRIQUES
1- LES FORAGES
2- LES PUITS
3- LES AUTRES ÉQUIPEMENTS D'HYDRAULIQUES
II- ANALYSE DE LA REPARTITION DES INFRASTRUCTURES HYDRIQUES DANS
LA COMMUNE
CONLUSION
CHAPITRE 3 : INCIDENCES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA REPARTITION
DES INFRASTRUCTURES HYDRIQUES DE L'ESPACE URBAIN COMMUNAL ET SUGGESTIONS.
INTRODUCTION
I- IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES
1- IMPACTS SOCIAUX
2- IMPACTS ECONOMIQUES
II- SUGGESTIONS APRES ANALYSES
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES.
RÉSUMÉ
Le présent travail porte sur l'amélioration des
conditions de vie de la population de la zone urbaine de la commune de
N'Gaoundéré II. En effet, la zone urbaine de cette commune
présente une distribution d'infrastructures hydriques insuffisante et
mal organisée. Ainsi la distribution infrastructurelles
socio-économique de l'espace urbain présente des failles, qui
sont un frein à au progrès de sa population. L'exposition de ces
failles, leurs interprétation, ont constitué les grandes
étapes de notre travail qui reflètent les réalités
territoriales afin d'en ressortir les problèmes et de suggérer
des axes d'améliorations. Ainsi, la mise en pratique des suggestions
obtenues à la suite de cette analyse par les autorités
administratives communales, serait un pas de géant vers le bien
être de la population.
Mots Clés: Impact
socio-économique ; répartition spatiale; infrastructures
hydriques.
ABSTRACT
The present work inscribe into the renewal living conditions
of population in the urban town of Ngaoundéré II. As a matter of
fact, the urban town shows waters infrastructures distribution
SIGLES ET ACRONYMES
BUCREP Bureau central des recensements et des
populations
FED Fonds Européens pour le
développement
DSCE Document de stratégie pour la
croissance et l'emploi
MINATD Ministère de
l'aménagement du territoire et de la décentralisation
OAL Organisme d'appui local
OMD Objectifs du millénaire de
développement
PCD Plan communal de développement
PACDU Programme d'appui aux capacités
décentralisées de développement urbain
PNDP Programme national pour le
développement participatif
UPP Unité de planification
participative
SIG Système d'information
géographique
INTRODUCTION GENERALE
La thématique de l'eau touche différents
domaines qui sont à la fois proches et lointains. L'aborder en quelques
pages ne peut que jeter les principes de base et ne sera que le reflet d'une
réalité complexe. Les enjeux de l'eau sur l'eau forment un
ensemble des pressions qui rendent l'eau vulnérable. L'eau est
aujourd'hui un sujet d'actualité de plus en plus sensible. Au cours du
Sommet Mondial sur le Développement Durable (SMDD) tenu à
Johannesburg en 2002, un constat global s'est dégagé à
savoir l'amenuisement progressif des ressources en eau mobilisables lié
au développement industriel, urbain, et agro - sylvo - pastoral auxquels
s'ajoutent une forte croissance démographique donc une augmentation sans
cesse des besoins en eau de bonne qualité et les aléas de
changements climatiques qui ont pour corollaire, la pénurie ou
l'excès en eau. Le Cameroun, pays d'Afrique subsaharienne n'en est point
exclu malgré le fait qu'il possède une importante quantité
des ressources en eau due à sa position géographique. Le
Gouvernement camerounais, en souscrivant ainsi aux atteintes des Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD) et à d'autres
initiatives internationales et sous régionales, s'est engagé
à poursuivre les réformes qui visent à réduire la
pauvreté à travers la Gestion Intégrée des
Ressources en Eau (GIRE). Cette gestion efficiente de l'eau vient ici justifier
le fait qu'elle a une valeur économique souvent ignorée par des
Etats disposant de très grands potentiels hydriques à l'exemple
du Cameroun. L'eau constitue par ailleurs un enjeu majeur pour le
développement durable. En effet, comme le soulignait Klaus Toepfler,
directeur général du Programme des Nations Unies pour
l'Environnement (PNUE), l'eau est étroitement liée à la
santé, l'agriculture, l'énergie et la biodiversité. Sans
progrès dans le domaine de l'eau, il sera difficile voir impossible
d'atteindre les autres Objectifs du Millénaire pour le
Développement ". L'objectif général de cette étude
qui porte sur le thème " Etude d'impacts
socio-économiques de la répartition des infrastructures hydriques
dans la tranche urbaine de N'gaoundéré II " est de
permettre la compréhension et la maitrise de la répartition des
infrastructures hydriques de la commune urbaine de Ngaoundéré II
ainsi que les impacts socio-économiques de cette distribution. qui
contribuera par la suite à l'élaboration d'un "Plan d'Action
Communal de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PACGIRE)
".
PROBLÉMATIQUE
Au cours du Sommet Mondial sur le Développement Durable
(SMDD) tenu à Johannesburg en 2002, un constat global s'est
dégagé à savoir l'amenuisement progressif des ressources
en eau mobilisables lié au développement industriel, urbain, et
agro - sylvo - pastoral auxquels s'ajoutent une forte croissance
démographique donc une augmentation sans cesse des besoins en eau de
bonne qualité et les aléas de changements climatiques qui ont
pour corollaire, la pénurie ou l'excès en eau. Depuis plusieurs
années, le Cameroun essaye de mettre sur pied un plan efficace
d'amélioration des conditions de vies de sa population de façon
durable, cela en réponse pour un développement durable. Le plus
récent, et encore en cours est le document de stratégie pour la
croissance et l'emploi (DSCE), mis sur pied depuis 2010. Sa mise en pratique se
déroulera sur une période de 25 ans (2010-2035), il a pour
objectif principaux la réduction de la pauvreté à un
niveau socialement acceptable; l'atteinte du niveau d'un pays a revenu
intermédiaire; l'atteinte du stade d'un pays industrialisé, le
renforcement de l'unité national et la consolidation du processus
démocratique. La mise en exécution de tout ces objectifs passe
irrémédiablement par des domaines précis comme
l'aménagement du territoire et la gestion des ressources naturelles,
c'est la base de tous ces projets.
A la suite de nos observations faites dans la partie urbaine
de Ngaoundéré II, nous avons remarqué une distribution
incohérente de différentes infrastructures hydriques. Cette
distribution se caractérise par exemple par une diffusion
inéquitable des points d'eaux potables dans certaines zones de la
commune. Cette méprise a des conséquences nombreuses a savoir: la
prolifération des maladies liées a l'eau, et bien d'autres
conséquences dont la particularité est fonction du type
d'infrastructure ne respectant pas sa norme administrative. Au regard de tous
ces problèmes, notre idée première a été le
manque d'équité dans l'aménagement de l'espace communal.
Nous pouvons de ce fait annoncer à l' avance, la présence
effective d'une forme d'organisation du territoire inconciliable avec les
objectifs d'un développement durable, ce dernier ayant pour but
principal d'améliorer les conditions de vie des populations actuelles
tout en prenant en compte les besoins des populations futurs. Ainsi donc le
problème qui se pose ici découle d'une disposition
déficiente des ressources par rapport aux besoins de la population. A
cet effet, comment l'impartialité absente dans la distribution spatiale
des infrastructures hydriques de la commune urbaine de Ngaoundéré
II pourrait elle être appliquée?
CONTEXTE SCIENTIFIQUE
La conférence de Rio de Janeiro de 1992 a
suscité une prise de conscience mondiale plus aiguë des menaces qui
pèsent sur l'environnement et sur les ressources naturelles, dont l'eau
en particulier. C'est ainsi qu'au cours du Sommet Mondial sur le
Développement Durable (SMDD) tenu à Johannesburg en 2002, un
constat global s'est dégagé à savoir l'appauvrissement
progressif des ressources en eau mobilisables lié au
développement industriel, urbain, et agro - sylvo - pastoral auxquels
s'ajoutent une forte croissance démographique donc une augmentation sans
cesse des besoins en eau de bonne qualité et les aléas de
changements climatiques qui ont pour corollaire, la pénurie ou
l'excès en eau. Le Cameroun, pays d'Afrique subsaharienne n'en est point
exclu malgré le fait qu'il possède une importante quantité
des ressources en eau due à sa position géographique. Conscient
de tous ces problèmes environnementaux qui dégradent
considérablement la biodiversité, les sols, la qualité des
eaux, l'environnement urbain, la santé, etc., l'Etat camerounais s'est
engagé, à travers le Programme National de Gestion de
l'Environnement (PNGE) et diverses initiatives internationales,
régionales et nationales, dans l'amélioration de la
qualité de l'environnement du pays.
Chacun à son niveau se sent donc interpelé ;
c'est ainsi que ELLA Jean Bosco, ASSAKO ASSAKO
René Joly, NDOCK NDOCK Gaston, Groupe de
Recherche sur les Villes d'Afrique (GREVA), Ecole Normale
Supérieure, Université de Yaoundé I, Cameroun examinaient
déjà « l'alimentation en eau et
vulnérabilité des populations aux maladies hydriques a Mbalmayo,
ville péri métropolitaine de Yaoundé (Cameroun) ».
Le problème de la disponibilité d'eau potable dans cette
ville moyenne qui n'est à une trentaine de kilomètres de
Yaoundé (Capitale du Cameroun et métropole régionale par
excellence), oblige les populations à se tourner vers d'autres modes
d'approvisionnement (puits, forages, cours d'eau, pluies). Ce qui justifie le
fort taux de prévalence des maladies hydriques constatées
à l'hôpital de District de cette localité; «
approvisionnement en eau et risques sanitaires en milieu urbain : le
cas de damas, un des quartiers péricentraux de Yaoundé (capitale
du Cameroun) ». Cette étude met en évidence les
risques de maladies liées à la consommation et à
l'utilisation des eaux de puits et de sources au quartier Damas.
C'est dans ce même sillage que s'inscrit notre
étude portant sur le thème " Etude d'impacts
socio-économiques de la répartition des infrastructures hydriques
dans la tranche urbaine de N'gaoundéré II " ayant pour
objectif principal de permettre la compréhension et la maitrise de la
répartition des infrastructures hydriques de la commune urbaine de
Ngaoundéré II ainsi que les
> Proposer une distribution d'infrastructures hydriques en
cohérence avec les besoins des populations.
impacts socio-économiques de cette distribution. qui
contribuera par la suite à l'élaboration d'un "Plan
d'Action Communal de Gestion Intégrée des Ressources en Eau
(PACGIRE) ".
I- QUESTIONS DE RECHERCHES
1. question principale
+ La géographie pourrait elle contribuer à la
compréhension et à la maitrise de la répartition spatiale
des infrastructures hydriques de la fraction urbaine de
Ngaoundéré II ?
2. Questions secondaires
> Comment sont réparties les infrastructures hydriques
dans la partie urbaine de Ngaoundéré II ?
> Quelles sont les incidences socio-économiques de
la distribution des infrastructures hydriques du milieu urbain de
Ngaoundéré II que nous pouvons décelés grâce
aux outils de la géographie?
> L'application des résultats de notre étude
pourrait elle aider à améliorer les conditions de vies des
populations de la zone urbaine de Ngaoundéré II ?
II- OBJECTIFS
1. objectif principal
Notre objectif principal est de permettre la
compréhension et la maitrise de la répartition des
infrastructures hydriques de la fraction urbaine de Ngaoundéré II
ainsi que les impacts socio-économiques de cette distribution.
2. objectifs secondaires
De manière spécifique il sera question pour nous de
:
> Présenter un état des lieux de la
répartition des infrastructures hydriques de la zone urbaine de
Ngaoundéré II.
> Déceler les incidences socio-économiques la
mauvaise répartition des infrastructures hydriques du milieu urbain de
Ngaoundéré II.
III-HYPOTHÈSES
1. hypothèse principale
Les domaines d`application de la géographie
étant basés sur la visualisation des données
géographiques, leur acquisition, leur analyse, leur explication ainsi
que leur application à partir des Systèmes d'Informations
Géographiques (SIG), elle peut être un atout dans l'analyse de la
répartition des infrastructures hydriques pour une amélioration
des conditions de vies des populations encore plus rectifiée.
2. hypothèses secondaires
Ø La présentation de
l'état des lieux de la distribution des infrastructures hydriques de
l'espace urbain de Ngaoundéré II nous permettra de mettre sur
pied la base de données de ces dernières.
Ø L'analyse de la distribution
spatiale des infrastructures hydriques de cet arrondissement à l'aide
des SIG est un moyen efficace de déceler les différents
problèmes liés à la mauvaise répartition des points
d'eau.
Ø La mise en application des projets
d'aménagements en cohérence avec les normes en vigueurs est un
moyen efficace d`aboutir à un développement durable.
IV-INTÉRÊT
L'intérêt principal de notre travail est de
présenter aux autorités administratives les capacités et
les faiblesses de leurs territoires, cela afin que leurs décisions
prises soient en rapport avec les objectifs de développement durable de
la nation, dont celle de leurs populations; leurs apportant ainsi un plus dans
la gestion de leur richesses, en vu de réduire autant que possible leurs
faiblesses. Aussi notre étude présente le rôle
bénéfique et surtout important de la géographie dans le
cadre de la gestion des ressources et de l'aménagement du territoire. En
plus, sur le plan scientifique, notre étude vient s'ajouter aux nombreux
travaux réalisés dans le domaine de la gestion des ressources
naturelles et de l'aménagement du territoire.
V- CADRE CONCEPTUEL ET MÉTHODOLOGIE
1. définition des concepts
Il est question pour nous de cerner et définir les
différents concepts clés utilisés dans notre travail, de
manière à présenter le sens dans lequel nous les
utilisons: Impact socio-économique ; répartition spatiale
; infrastructures hydriques.
Ø Un impact socio-économique
est un effet, une conséquence de quelque chose sur les
activités économiques et sociales.
Ø La répartition spatiale est
une notion clé de notre étude, elle désigne l'action de
répartir une entité par rapport à une autre dans une
étendue bien définie. Dans notre étude, elle
caractérise l'état des lieux de notre zone d'étude ; c'est
de là que part toute notre étude.
Ø La notion d'infrastructures
hydriques quant à elle désigne toutes installations ou
ouvrages publiques servant à fournir des ressources en eau; elles sont
un ensemble d'équipements nécessaires à une
activité économique ou sociale. Nous pouvons dire que la notion
d'infrastructures hydriques dans le cas de la commune urbaine de
Ngaoundéré II renvoie à tous types d'installations
publiques ayant pour finalité la production des ressources en eau et
l'amélioration des conditions de vie des populations. Il s'agit par
exemple des forages, des puits, des ponts ...
2. méthodologie de travail
Quatre activités se distinguent pour mener à bien
notre travail de géographe
v La recherche bibliographique et descente sur le
terrain:
La collecte consistera à :
- Consulter des ouvrages, les rapports, les articles et autres
publications scientifiques qui présentent un intérêt
pour notre étude. Ces documents seront consultés en grande partie
dans les structures via le réseau internet ;
- Utiliser des cartes topographiques, des tableaux
statistiques.
- Les descentes sur le terrain nous permettront de mener des
entretiens avec le maire de la commune de Ngaoundéré II et avec
les populations; ensuite nous collecterons des données via l'appareil
photographique des infrastructures hydriques de la commune.
+ Présentation des outils et méthodologie
de travail
Elle concerne le matériel qui a été
utilisé sur le terrain lors de la collecte des données (bloc
note, stylos a bille, appareil photographique...) ainsi que ceux
utilisés en laboratoire (Adobe illustrator, Microsoft Word, Microsoft
Excel...).
Notre travail s'articule autour de trois chapitres: la
première traite de la présentation géographique
de la commune de Ngaoundéré II. Le second
présente un état des lieux de notre commune, c'est-
à -dire l'état des infrastructures hydriques dans l'espace
urbain, leurs répartitions; ensuite une analyse de la disposition de ces
infrastructures en fonction de la distance et la concentration de la population
est faite. Le chapitre dernier quant à lui nous
présente les incidences socio-économiques de cette disposition
ainsi que des suggestions après analyse. Il y est question pour nous
qu'à la suite de nos études, nous parvenons à
présenter des proportions d'organisations et d'extensions des
infrastructures hydriques futurs dans cette commune.
CHAPITRE 1 : PRESENTETION DU CADRE GEOGRAPHIQUE DE
LA
COMMUNE DE NGAOUNDERE II.
Dans cette partie il sera question pour nous, de faire une
description de manière détaillée la commune de
Ngaoundéré II, dans le domaine administratif et
géographique. Plus précisément, nous présenterons
la situation administrative de la commue (nombre de quartiers, nombres de
villages superficie...), son cadre physique et humain.
I- SITUATION ADMINISTRATIVE
Chef lieu de la région de l'Adamaoua, la ville de
Ngaoundéré se subdivise en trois communes à savoir: la
commune de Ngaoundéré I, II, et III. La commune de
Ngaoundéré II quant à elle est limitée au Sud par
la commune de Ngaoundéré I, au Nord par la commune de
Ngaoundéré III, à l'Est par la commune de Ngan-Ha et
à l'Ouest par celui de Martap. Crée le décret no
7/21:.49 du 24 juillet 1972 , la commune de Ngaoundéré
II est constituée aujourd'hui par 19 quartiers qui constituent sa zone
urbaine (Tongo I, Tongo Pastoral, Baladji I, Baladji II, Joli Soir,
Abattoir, Aéroport, Lamidat, Yarbang, Haoussa, Aoudi, Sabongari I,
Sabongari II, Sabongari III, Troua Malla, Mbibar, Mabanga, Madagascar,
choa), et 24 villages (Biskewal, Ngaouhora II, Ngaouhora I, Mayo
Daneyel, Dara Salam, Djingui I, Djingui II, Lougguéré, Rep yanga,
Mbalang Djalingo, Massola, Mbaouré, Gadamabanga II, Selbé Darang,
Youkou, Mayo Dana, Darang, Margueleng, Madem, Gadamabanga I (Djalingo),
Ngaoussaï, Gadamabanga III, Gada Mabanga Calmet (4), Vela-Mbaï)
qui représentent sa zone rurale autrefois regroupés en
unités de planification participatives (UPP). Située à
1100m d'altitude, elle s'étale sur une superficie de près de 1680
Km2.
Source: laboratoire de géomatique UN & PNDP
Réalisation Voctabeua .T
Figure 1 : carte de la commune de
Ngaoundéré II
II- CADRE PHYSIQUE
1- Climat
Le climat est de type soudano- guinéen avec 2 grandes
saisons: une saison de pluie de 7 mois allant d'avril à octobre et une
saison sèche de 5 mois, de novembre à mars. Le mois de
février est celui où la température est la plus
élevée. Elle peut atteindre 32°C en journée.
Toutefois, la température moyenne est de 25°C. Pour ce qui est des
vents, on distingue deux types de vents comme dans l'ensemble de la partie
septentrionale du Cameroun :
- l'Harmattan, vent sec qui survient en
novembre avec le début de la saison sèche et arrête de
souffle au mois de février.
- La mousson, vent humide qui débute au
mois d'août pour s'achever en juillet.
2- Relief
Le relief est celui de plateau de l'Adamaoua mais la commune
de Ngaoundéré II est disséquée par des cours d'eau
plus ou moins encaissés. Les altitudes sont variables entre 1098m et
1140m. Toutefois, dans la partie Est de la Commune, il existe plusieurs
dômes de
trachytes et de phonolites qui domine le relief de plateau.
Les plus spectaculaires sont le Ngao Hora (1301m) ; le Ngao Belle (1215m) ; le
Ngao Sey (1272m) et le Ngao Mboultama (1291m).
3- Sols
Le sol de Ngaoundéré est ferrallitique rouge
argileux; est développé sur roches volcaniques au Nord Est et au
Nord. Dans la partie sud (centre ville), le sol est brun rouge argilo-sableux
développé sur granite.
4- Hydrographie
Le plus important cours d'eau est le Mabanga. Ce dernier est
très pollué et coule du Sud vers le Nord où il se jette
dans le Bini (bassin du lac Tchad). Il existe aussi trois lacs importants: le
lac Darang, le lac Massot et le lac MBalang Djalingo
5- Végétation et flore
Dans la zone rurale de la commune, la végétation
est une savane arbustive profondément anthropisée.
Néanmoins, sur le plan floristique, les espèces les plus
fréquentes sont représentées par Annona
senegalensis, Daniellia oliveri, Vitellaria paradoxa,
Terminalia macroptera, Terminalia glaucescens, Combretum
spp., Ficus spp., Albizia zygia, Psorospermum
febrifugum, Hymenocardia acida. Dans la partie urbaine, on note
la présence des arbres fruitiers (Adansonia digitata,
Mangifera indica, Persea americana, Musa spp., Zyzyphus
mauritiana, Tamarindus indica, Phoenix dactylifera etc.)
et des jardins de case composes principalement de Mangifera indica et
Persea americana. A ces espèces qui donnent une physionomie
particulière à la ville s'ajoutent des plantes ornementales au
premier rang desquelles Thevetia nerifolia, Cassia siamea
(Senna siamea), Plumiera alba, Plumiera rubra
et divers pins (Pinus spp.). Les forêts galeries
développées le long des cours d'eau sont en nette
régression. Dans les vestiges de ces forets, se rencontrent quelques
pieds de Mytragina ciliata, Maesa lanceolata, Syzyguim
guineense var. guineense auxquelles s'ajoutent des
herbacées comme Ludwigia africana, Rhynchospora corymbosa
et Polygnonum sp.
6- Faune
Les différentes zones rurales (Biskewal, Youkou, etc.)
de la commune de Ngaoundéré II renferment une faune riche et
variée. On observe surtout les lièvres, écureuils,
perdrix, pintades, singes, serpents, rats, chats sauvages, les pigeons
sauvages, biches. L'existence de toutes ces espèces serait
facilitée par la faible activité de chasse. Cependant des
zones comme Dara Salam sont pauvres en gibier du fait de la
poussée de l'urbanisation de la ville de Ngaoundéré. On
note également dans toutes ces zones la disparition des espèces
comme l'éléphant, le buffle et le chimpanzé suite à
l'action zoo-anthropique.
7- Unités écologiques
La majorité du territoire de la Commune se situe sur le
plateau de l'Adamaoua. Il
comporte plusieurs écosystèmes. Le territoire de
la Commune est constitué de 4 principaux
écosystèmes:
- la savane arborée et/ou arbustive avec une faible
représentation de la strate ligneuse;
- les galeries forestières en voie de disparition;
- les plaines inondables ou marécages colonisées de
plus en plus par l'agriculture;
-les écosystèmes.
III- CADRE HUMAIN
1- Histoire
L'histoire de la ville de Ngaoundéré est
liée à celle des Foulbés venus de la vallée du
Sénégal. Les premiers arrivent au Cameroun au XV ème
siècle et se mêlent pacifiquement aux peuples qui les ont
précédés dans l'occupation de la région. C'est vers
le début du XIX ème siècle que les Foulbés
s'intéressent au plateau de l'Adamaoua, à la suite de la
révolte de l'un de leurs chefs OUSMANOU Dan Fodio qui voulait imposer
l'autorité de l'Islam, l'un d'eux ARBO Djobdi choisit de s'implanter aux
sommets du Mayo Mbibar à l'emplacement d'un ancien village Mboum (ethnie
dominante) vers 1880.
Ce lieu s'appelait Ngw-a-ndéré (montagne du
nombril), relatif à la forme du rocher surmontant la plus grande colline
de la région, d'où le nom de la ville. Celle-ci va se
développer progressivement autour de l'emplacement que s'était
réservé ARDO DJOBDI (actuel palais du Lamido), avec
l'arrivée de nombreuses populations venues de Gourna, Béka,
Bantadjé, Tcheboa, Gornin et Garoua.
Vers 1860-1865, le 3ème chef, ARDO Issa fait
ériger les remparts et creuser les fossés pour protéger la
ville des attaques du Chef de Tibati. Avant la fin du XIXème
siècle, Ngaoundéré est la 2ème ville du
Nord Cameroun, après Garoua sous le commandement du capitaine CREMER VON
CLAU-SBRUCH, la ville est conquise par les Allemands en août 1902 avec
abolition de l'esclavage et nouveau découpage territorial. Les quartiers
étrangers se développent comme
Langui, Troua Mala. Les quartiers modernes sont crées
selon l'usage colonial. Quartier commercial, quartier résidentiel des
Européens, quartiers résidentiel des subalternes venus du
Sud-Cameroun.
En 1925, s'établit du Sud-ouest de la ville la Mission
Protestante Norvégienne qui va accélérer la dynamique
spatiale. Entre 1950-1960 sont crées les quartiers Baladji I, Joli-soir,
et Sabongari. En 1952, la ville compte 12400 habitants pour 150 hectares
réforme administrative de 1949-52 affaiblit d'avantage le pouvoir
traditionnel en renforçant la main mise de l'autorité coloniale
sur les affaires locales.
Après l'indépendance la ville s'étend
vers le Nord(Madagascar) et atteint dans les années 1970 les limites
naturelles imposées par les cours d'eau qui entourent la ville :
Soumsoum à l'Est et au Sud, Mbanga au Nodr et Mbibar à l'Ouest.
La ligne de chemin de fer ouvert en 1974 double au nord la barrière du
Mayo Mabanga.
Avec la pression démographique, naissent les nouveaux
quartiers au-delà des barrières naturelles comme Gda Mabanga,
Mbideng, Burkina et Bamyanga dans lesquels on raconte une multitude d'ethnies.
En 1984, Ngaoundéré est doté d'un plan directeur
d'urbanisme dont les objectifs sont :
- Le contrôle réglementaire de la construction et de
l'affectation des terrains;
- La réalisation des extensions programmées pour
les sociétés immobilières, les sociétés
d'équipements et les lotissements.
2- Cultures
L'Islam est la religion principale bien que le Christianisme.
Ce sont les Peuhl qui ont historiquement islamisé la région.
Depuis, cette religion s'est développée et est pratiquée
par d'autres ethnies comme les Mboum qui étaient auparavant animistes.
La Commune compte beaucoup de mosquées, et beaucoup de musulmans
pratiquent de manière fervente, nombre d'entre eux se sont
déjà rendus à la Mecque.
3- démographie
D'une superficie d'environ 1680 km2, la commune de
Ngaoundéré II compte environ 85 000 habitants, soit prés
de 51 habitants au Km2. le nombre d'habitants. Les Principales
composantes sociologiques sont: Peulh, Haoussa, Mboum, Dii, GBaya, Pana,
Bornouans, Baïnawa, Toupouri, Daba, Moudang, Guiziga,
Bamiléké, Beti, Bamoun, Namdji, Laka.
4- Les activités économiques
La commune de Ngaoundéré regorge en son sein
diverses activités économiques, donc les plus importantes sont:
la vente du bétail, l'agriculture, le transport et le commerce
général. Mais beaucoup de facteurs constituent des obstacles
à l'essor du secteur économique de la Municipalité. Le
secteur informel est dominant en zone urbaine. Les problèmes qui
entravent le développement des activités économiques sont
nombreux. Il s'agit notamment :
- de l'insécurité grandissante
- du chômage avéré des jeunes
- de l'incivisme fiscal
- de l'absence d'infrastructures économiques
aménagées
- de l'insuffisance des moyens financiers nécessaires des
communes
- du manque d'entreprises etc.
CHAPITRE 2 : ETAT DES LIEUX ET ANALYSE DE LA
REPARTITION DES INFRASTRUCTURES HYDRIQUES DANS LA COMMUNE URBAINE DE NGAOUNDERE
II.
INTRODUCTION
Tout au long de ce chapitre, il sera question de dresser un
état des lieux, un inventaire des infrastructures hydriques de la zone
urbaine de la commune. Ces résultats présentés sont la
résultante des données obtenues au cours de la descente sur le
terrain. A partir de cet inventaire, une analyse sera présentée;
la description géographique de cette distribution sera basée
principalement sur une question principale, à savoir « où
sont les infrastructures ? ». Les questions telles que « comment les
populations gèrent-ils ces infrastructures?»; « pourquoi sont
elles ici et pas là ? « ; et «quelles sont les
conséquences socio-économiques de cette répartition?
», qui représentent ici, la suite logique de l'application de
l'analyse spatiale seront abordées au chapitre suivant.
I- INVENTAIRE DES INFRASTRUCTURES HYDRIQUES
Il s'agit dans cette partie de dresser une
représentation des infrastructures hydriques de la commune. Elles sont
constituées des forages, des puits, et d'autres équipements
hydrauliques tels que les puits bâches, les sources
aménagées.
1. Les forages
Infrastructures d'alimentation en eau potable, les forages
présent dans la zone urbaine de la commune sont au nombre de vingt et
quatre (24), repartis dans les quartiers Sabongari I, II, III, Baladji I, II,
Tongo Central, Yarbang, Mbibar, Nord Cifan, Gadamabanga, et Troa Malla.
Le quartier Sabongari I recense quatre forages (04), parmi ces
forages, deux (02) ont été financés par le PACDDU, et les
deux autres ont été financés par en plus du PACDDU, le
comité de développement du quartier. Elles sont à
motricité humaine, parmi elles trois sont en panne,
abandonné, et a réhabiliter, l'unique forage
encore fonctionnel produit de l'eau potable en quantité suffisante
durant toute l'année. Le quartier Sabongari II dispose de deux forages
(02) tout deux ayant été financés par le PACDDU et la
commune urbaine. Ils sont a motricité humaine, les deux forages sont
exploités, un d'entre eux dispose d'un comité de gestion
fonctionnel; l'eau produite par ces différents forages est de bonne
qualité, claire et ne porte pas atteinte à la santé des
populations.
Photo 1. Forage baladji II Cliché Voctabeua ;
10/06/2013
La photo 1 ci-dessus présente un forage au quartier
Baladji II, nous remarquons que le forage est fonctionnel, il ne
présente aucune aire d'assainissement, nous remarquons des ordures a
l'intérieur de la clôture réservée pour la
sécurité du forage favorisant ainsi le développement des
maladies. Toutes ces caractéristiques dénotent un forage en
mauvais état, devant être réhabilité.
2. Les puits
La commune récense un ensemble de dix (10) puits
à utilité publique, repartis dans quatre quartiers que sont:
Sabongari I, Baladji I, Haoussa et Mbibar. Le quartier Sabongari I
(forêt) recense deux puits, construit par le Bureau Wamy, le financement
de l'un des puits a été accordé par HAYYA AL -MARHOUMA
BIN'T, le second par OUM ABDEL AZIZ AS-CHATRI, tous sont couverts et
possèdent un trottoir, à motricité humaine, ils sont
construits avec du béton, et
sont cuvelés par du béton armé, les deux
puits sont exploités et en bon état, leur production en eau est
abondante et ne porte pas atteinte à la santé de la population,
ils disposent chacun d'un comité de gestion fonctionnel.
Le quartier Baladji I regroupe deux (02) puits couverts, a
motricité humaine, ils sont construit par du béton et
cuvelés par du béton armé, l'un d'entre eux dispose d'un
aire d'assainissement et un trottoir; les deux puits sont exploités,
l'un est en bon état et le second endommagé, la production en eau
de l'un est suffisante tandis que le second tari en saison sèche, tous
deux disposent d'un comité de gestion fonctionnel.
Le quartier Haoussa dispose d'un puits construit par le bureau
Wamy, et financé par WOR ASSMUSY, il est couvert et dispose d'un
trottoir et d'une aire d'assainissement, à motricité humaine, il
est construit en béton et cuvelé en béton armé ; le
puits est exploité mais sa production en eau est insuffisante, et il ne
dispose pas de comité de gestion. Le quartier Mbibar, quant à lui
dispose de cinq (05) puits, parmi lesquels deux (02) possèdent un
trottoir, et un d'entre ceux là dispose d'une aire d'assainissement,
tous étant à motricité humaine, trois d'entre eux sont
construits en béton, deux (02) sont en pneu, et un (01) en fût;
ceux construits en béton sont cuvelés en béton
armé, ceux en pneu ne disposent d'aucun cuvelage, et celui en fût
est cuvelé par une plaque métallique; tous sont exploités,
mais doivent être réhabilités, et ne disposent d'aucun
comité de gestion chacun, trois d'entre eux produisent une eau claire en
quantité suffisante, et parmi ces trois puits, deux d'entre eux portent
atteinte à la sante de la population; l'un des deux puits restant
produit une eau en quantité insuffisante, et trouble, mais qui ne porte
pas atteinte à la santé de la population; l'autre produit de
l'eau en quantité suffisante, et trouble, mais qui ne porte pas atteinte
à la santé de la population.
Ainsi se présentent les puits à utilité
publique de la zone urbaine de la commune, de manière
générale, il s'avère qu'ils sont en grande partie à
réhabiliter.
3- Les autres équipements d'hydrauliques
Les autres hydrauliques présentes dans la commune sont
les sources aménagées, elles sont au nombre de deux,
établit dans le quartier Gada-mabanga, l'une d'entre elles a
été financé par un don de l'église catholique, ils
sont tous couverts mais ne disposent pas d'espace d'assainissement, l'un
d'entre eux fonctionne, il est en bon état et dispose d'un comité
de gestion fonctionnel, l'autre par contre n'est plus exploité, il doit
être réhabilité et ne dispose d'aucun comité de
gestion. Ainsi s'établissent les autres hydrauliques de la commune.
Après cette présentation, il en ressort que les
différents équipements hydriques de la commune sont en grande
partie à réhabiliter, cela aussi bien pour les forages que pour
les puits a usage public ou les sources.
Tableau 1. Inventaire des infrastructures hydriques de la
commune
Secteurs
|
Types d'infrastructures
|
Effectif communal
|
Forages
|
Forages
|
24
|
Puits
|
Puits a utilité publique
|
10
|
Autres aménagemensSources,
Hydrauliques
|
Puits Bâches
|
2
|
II- ANALYSE DE LA REPARTITION DES INFRASTRUCTURES
HYDRIQUES DANS LA COMMUNE
Il en ressort de l'état des lieux, une zone urbaine
riche en infrastructures hydrique qui sont au nombre trente et six (36) Ces
infrastructures présentent elles une quelconque relation entre elles?,
réussissent elles a satisfaire les besoins de la population ?, sont
elles suffisantes ? Sont-elles bien distribuées sur le territoire
communal urbain ? Telles sont les questions qui taraudent notre esprit. Tout au
long de cette partie, nous essayerons d'en ressortir les réponses.
Nous avons recensé dans l'espace urbain communal trente
et six (36) infrastructures hydriques, parmi lesquels nous avons
identifiés vingt et quatre (24) forages, dix (10) puits et deux (O2)
sources aménagées. Ces infrastructures sont reparties entre les
quartiers Sabongari I,
Sabongari II, Sabongari III, Baladji I, Baladji II, Tongo
central, Troua Mala, Nord Cifan, Haoussa, Gadamabanga, Mbibar et Yarbang.
Les normes sectorielles hydriques stipulent qu'un point d'eau ne peut
être implanté que lorsque la population environnante atteint un
effectif de trois cent (300) habitants; en faisant un rapport entre le nombre
de population par quartier et l'effectif des point d'eaux, nous obtenons par
quartier le nombre d'habitants par forage, le tableau ci-dessous nous
présente les résultats, et pour obtenir les résultats plus
proche de la réalité, nous utiliserons une estimation de la
population, obtenu à partir des données du recensement de 2005,
le pourcentage d'évolution démographique étant de 3,1%
dans la région (BUCREP : Bureau Central Des Recensements et Des
Population).
Tableau 2. Répartition de la population en
fonction des forages
Quartiers
|
Population
|
Nombre de point d'eauRapport
effectifs (PE)
|
(P/PE)
|
Sabongari I
|
8312
|
04
|
2078
|
Sabongari II
|
6023
|
02
|
3012
|
Sabongari III
|
3266
|
01
|
3266
|
Baladji I
|
3535
|
01
|
3535
|
Baladji II
|
10831
|
03
|
3611
|
Tongo Central
|
8570
|
01
|
8570
|
Gadamabanga
|
1350
|
07
|
193
|
Troua Mala
|
7078
|
01
|
7078
|
Mbibar
|
2481
|
01
|
2481
|
Yarbang
|
2484
|
01
|
2484
|
Nord Cifan
|
2141
|
02
|
1071
|
Haoussa
|
8403
|
01
|
8403
|
Le tableau ci-dessus présent la répartition de
la population estimée de la zone urbaine en fonction des forages
présents, nous remarquons que douze quartiers de la zone disposent de
dix et sept (17) forages, parmi eux certain disposent d'un forage et d'autres
plus d'un forage a savoir Sabongari I, Sabongari II, Baladji II, Gadamabanga
qui dispose de plus de forage par rapport aux autres, et le quartier Nord Cifan
; le reste ne disposant que d'un forage. Suite au rapport établi, nous
remarquons qu'une population moyenne de trois mille sept cent quatre vingt et
deux (3782) habitants dispose d'un forage.
Figure 2 : carte des infrastructures hydriques de la
commune urbaine
Nous remarquons après observation de cette distribution
une concentration des points d'eaux au Sud et au Nord de l'espace urbain, le
centre de l'espace urbain constitué principalement du quartier Joli
Soir, et Baladji II, certes ces quartiers sont desservis en eau par la
Camerounaise des Eaux (CDE), mais durant les périodes de rupture, les
populations s'approvisionnent en eau dans les forages des quartiers voisins.
Quelle distance parcourent t-ils pour pouvoir y parvenir?
Les résultats des enquêtes de terrain
auprès de la population nous informent sur le fait que durant les
périodes de rupture en eaux par la Camerounaise des Eaux (CDE), les
populations du quartier Joli soir parcourent une distance minimale de sept cent
cinquante et cinq (755) mètres pour atteindre un forage, ce qui
présente une faille dans la distribution des points d'eaux de la
commune.
A la suite de cette analyse, nous remarquons que l'espace
urbain dispose d'un forage (01) pour trois mille sept cent quatre vingt et deux
(3782) habitants, pour la population des douze quartiers, pour les quartiers
qui ne disposent pas de point d'eau publics, ils sont desservis en eau potable
par la Camerounaise Des Eaux (CDE). Mais gardons en esprit que les quartiers
disposant
des points d'eaux publics sont aussi desservis en eau potable
par la CDE, pourtant les quartiers n'étant distribué en eau que
par la Camerounaise des Eaux comme le quartier Joli Soir par exemple, ont des
difficultés pendant les périodes de ruptures, ce qui
dénote une distribution en eau dans la zone urbaine irrationnelle.
L'état de ces différents points d'eaux est aussi
à prendre en compte pour la gestion des infrastructures hydriques, cela
de manière a savoir lesquels sont à réhabiliter. Il est
important de connaitre l'état des points d'eau des différents
quartiers, cela permettrai de mieux gérer l'expansion des maladies
hydriques dans la commune, tout en prenant en compte le bien être des
populations. Ainsi donc, quels sont les forages qui ne disposent pas d'aire
d'assainissement, et pas de comité de gestion fonctionnel?
Les enquêtes de terrain nous renseignent sur le fait que
huit (08) forages ne disposent pas d'aire d'assainissement et de comité
de gestion fonctionnel, dans la commune, nous rencontrons trois (03) forages au
quartier Gadamabanga, un (01) au quartier Baladji II, un (01) au quartier
Sabongari I, un (01) au quartier Sabongari III, un (01) au quartier Yarbang, et
un (01) au quartier Nord Cifan. Ces résultats dénotent une
mauvaise gestion des forages, ce qui peut engendrer des conséquences
socio-économiques au sein de l'espace communal.
CHAPITRE 3 : INCIDENCES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA
REPARTITION DES INFRASTRUCTURES HYDRIQUES DANS L'ESPACE URBAIN COMMUNAL ET
SUGGESTIONS.
INTRODUCTION
Lors de la conférence des Nations Unies pour
l'environnement et le développement à Rio de Janeiro en 1998,
l'eau à été définie comme étant un bien
social et économique jouant un rôle vital dans la satisfaction es
besoins humains élémentaires, la sécurité
alimentaire, réduction de la pauvreté et protection des
écosystèmes. Son indigence aura donc sans doute des effets
secondaires observables sur le plan socio- économique. Tel est le cas de
la portion urbaine de la commune de Ngaoundéré II qui voit
plusieurs de ses activités socio-économiques être
freinées.
I. IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES
1- impacts sociaux
L'inégale répartition des points d'eaux dans la
commune de Ngaoundéré II ainsi que sa mauvaise gestion entraine
des dégâts sociaux énormes, des conflits inter-
populations. Lorsque la demande en eau de la population dépasse la
quantité des ressources qui y sont disponibles c'est le stress hydrique.
En effet, des maladies dues à l'eau sont nombreuses dans la commune et
causent la mort prématurée de plusieurs personnes chaque
année (Source: centre de santé de sabongari) dont 40%
d'enfants de moins de cinq ans, vivant pour la plupart dans les zones rurales,
meurent de maladies diarrhéiques (y compris du choléra) et 88%
des maladies diarrhéiques sont imputables à la mauvaise
qualité de l'eau, à un assainissement insuffisant ou à une
hygiène défectueuse. En outre les populations vulnérables
vont chercher de l'eau à des distances très
éloignées et ou elles doivent parfois y attendre des heures pour
que l'eau remonte ; cella perturbe énormément le cycle de vie
(retard à l'école, aux bureaux, &).
2- impacts économiques
On ne saurait concevoir une activité commerciale sans
eau : les vendeurs de glaces, d'eau, les restaurants voient leur recette
journalière diminuer suite au manque d'eau. Tel est par exemple le cas
du restaurant la cachette qui en temps normal à une recette
journalière de 20.000F qui en temps de coupure d'eau est estimée
à 11.000 F.CFA.
Une eau salubre et un assainissement approprié sont
deux facteurs indispensables pour assurer la santé des êtres
humains et les protéger contre de nombreuses de maladies. C'est Kofi
Annan, Secrétaire général de l'Organisation des Nations
Unies (2002) qui disait déjà
que: « Nous ne vaincrons ni le SIDA, ni la
tuberculose, ni le paludisme, ni aucune autre maladie infectieuse qui frappe
les pays en développement, avant d'avoir gagné le combat de l'eau
potable, de l'assainissement et des soins de santé de base ».
II- SUGGESTIONS APRES ANALYSES
Cette partie met en exergue les interprétations faites
à partir des résultats obtenus suite aux différentes
analyses appliquées sur les infrastructures hydriques de l'espace urbain
communal. Ce sont les aboutissements des différents constats
observés à la suite des diverses analyses appliquées. Ce
sont des propositions ayant pour but l'amélioration des conditions de
vie de la population urbaine, elles pourront faire office de projets
indispensables aux autorités administratives dans leurs
différentes stratégies de développement urbain.
L'espace urbain communal, est desservis en plus de la
Camerounaise des Eaux (CDE), par vingtet quatre (24) forages de dix (10) puits
publics, et de deux (02) puits bâches. Leur implantation requier une
population minimale de trois cent (300) habitants, a la suite des analyse
appliquées, il ressort que les infrastructures hydriques ne sont pas
suffissante, face à une population de plus de quatre vingt onze mille
neuf cent quarante et neuf (91949) habitants, et ce malgrè la
présence de la Camerounaise Des Eaux, les améliorations sont a
apportés dans le domaine de l'entretien des infrastructures
présentes, et l'augmentation des forages. L'implantation de nouveaux
forages devrait se faire dans les quartiers joli Soir, Baladji II , ces
implantations auront pour intérêt de venir en aide à leurs
populations car, durant les périodes de panne des équipements de
la Camerounaise Des eaux, elles parcourent une distance minimale de sept cent
cinquante et cinq (755) mètres pour s'approvisionner.
CONCLUSION
Nous ne saurons clore ce chapitre sans présenter de
manière générale les différentes étapes qui
le constituent. Il a été question, pour nous, de faire une
analyse spatiale basée sur la répartition des infrastructures
hydrique, cela en prenant en compte l'effectif de la population estimé
en 2013, la distance, et l'état de ces différentes
infrastructures. Pour ce faire, nous avons analysés notre base de
données, ce qui nous a renseignés sur l'état des
infrastructures, leurs gestions, mais aussi les distances entre ces
infrastructures et les populations.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Le gouvernement camerounais dans le but de parvenir à
un niveau de vie égal à celui des pays développés,
a mis sur pied un plan national qui dicte les grands axes d'amélioration
des conditions de vies de sa population, qui prennent en compte à la
fois les besoins des hommes et de ceux de l'environnement. Dans le but
d'apporter leur modique contribution au développement national, la
géographie y participe dans plusieurs domaines. Dans le cadre de ce
travail, le domaine dans lequel nous apportons notre modique participation est
l'aménagement et la gestion des ressources. La zone urbaine de la
commune de N'Gaoundéré II a constitué notre champ
d'action, ainsi tout au long de ce travail, notre objectif principal est
qu'à la suite de ce travail, la mise en application des suggestions
proposées respectent les normes d'équité tout en
améliorant les conditions de vies des populations de la zone urbaine de
la commune de N'gaoundéré II. Pour ce faire, plusieurs
questionnement nous sont venus en esprit, à savoir: Comment sont
distribués les infrastructures hydriques de l'espace?, quels sont les
problèmes sociaux et économiques qui découlent de cette
distribution?, comment y remédier ? Nous avons débuté par
procéder au recensement de toutes les infrastructures hydriques de la
zone urbaine, que nous avons intégré dans une base à
partir du logiciel Excel. Cette base a été projetée sur la
carte que nous avons dressée à partir du logiciel Mapinfo. Nous
avons obtenu une distribution infrastructurelles dense, ce qui nous a permis de
ressortir à la suite d'une première analyse, basé sur
l'observation, les différents problèmes qui font partir du
quotidien des populations, aussi bien sur l'état des infrastructures que
sur leur disposition. Ainsi, sur la base des résultats obtenus à
la suite de la projection, que nous avons appliqués des analyses sur les
infrastructures hydriques de la zone urbaine. L'application de ces
différentes analyses a pris en compte les normes administratives, elles
étaient basées principalement sur les distances, et les
populations, ce qui
nous a permis de recenser les différentes failles que
présente la distribution de ces infrastructures. Les résultats
obtenus à la suite de ces analyses, nous ont permis de ressortir les
zones en difficultés de l'espace communale en fonction des
infrastructures. Ainsi, nous avons pu dresser des suggestions pouvant apporter
des améliorations aux conditions de vies des populations de la commune.
L'application de ces suggestions aura pour intérêt
l'amélioration de l'aménagement du territoire urbain, en
matière d'infrastructures hydriques. Ce sont des solutions
d'amélioration de la distribution des infrastructures.
Nous pouvons donc retenir en dernier ressort que, les
résultats obtenus à la suite de nos investigations sur le
terrain, ainsi que les analyses appliquées pour aboutir aux
différentes suggestions proposées, représentent le lot de
notre étude. Ainsi il en ressort un espace urbain qui abonde en
infrastructures hydriques, mais dont la distribution spatiale reste à
parfaire. L'application des propositions faites peut permettre d'aboutir
à un développement durable.
BIBLIOGRAPHIE
- BOKO GILDAS J., 2006. « Contribution des SIG
à la gestion de la distribution de l'eau
courante à l'Ouest de Cotonou »,
diplôme de maitrise Université d'Abomey Calavi 2006, 123 p. -
TCHOTSOUA M., (2007). «Risques morpho-hydrologiques en milieux urbains et
ruraux
tropicaux : cas de la ville de Yaoundé, douala, et de
la vallée de la Bénoué au Cameroun », 29 p.
- Banque Mondiale, 2004: Rapport n° 29089 - CM. Cameroun
secteur urbain
- GWP & PNUD, 2007 : Stratégie Nationale de Gestion
Durable des Eaux et des Sols dans l'espace
Agro-Sylvo-Pastoral au Cameroun ; 83 pages.
- INS (Institut National de la Statistique), 2006 : Annuaire
statistique
- MINEE, 1998 : Loi N°/005 du 14 avril 1998 portant
régime de l"eau au Cameroun,
- Yaoundé, Cameroun. 11p
ANNEXES
QUESTIONNAIRE
Nom de l'enquêteur : Date
Monsieur/Madame/Mademoiselle, ce questionnaire porte
sur« Etudes d'impacts socio-économiques de la
répartition des infrastructures hydriques dans la tranche urbaine de
Ngaoundéré II». Pour cette raison, nous sollicitons
un peu de votre temps fort précieux pour répondre aux questions
qui y sont posées; cela ne prendra certainement que quelques minutes.
Toutes les informations reçues seront traitées de façon
confidentielle à des fins purement académiques. Alors, veuillez
répondre sans crainte et en toute honnêteté afin que le
résultat final soit conforme à la réalité sur le
terrain. Nous vous remercions d'avance pour votre bonne compréhension et
pour votre franche collaboration.
NB : Cochez la /les case(s) correspondante(s)
et portez les informations nécessaires aux endroits qu'il faut s'il vous
plait.
I-Identification de l'enquêté
1- Age de l'enquêté
............ Sexe : Masculin Féminin
2-Nationalité: Camerounais Tchadien RCA
Nigérian Autre (à préciser
svp)&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&.
3-Région
d'origine......................Département......... Ethnie
..................
4-Quartier habité .
Questionnaire adressé à la population
Ø De quel type d'infrastructures le quartier est-il
doté? précisez le nombre dans la case si vous en
savez 1-Forages ; 2- puits ; 3-sources
aménagées ; 4-Réseau CDE
; 2-ONG ; 3-
; 6-autres (à préciser) Ø Quelle a
été la source de financement de ces ouvrages? 1-entreprises
Autre (à préciser)
Entretient:
; 2-non
> Les adductions sont-elles fonctionnelles? 1-oui > Nombre
de forages en panne : > Nombre de borne fontaines en panne :
> Les ouvrages sont: exploités . abandonnés .
asséchés
> Y a-t-il un comité de gestion? 1-oui 2-non
> Ce comité est-il fonctionnel? 1-oui 2-non
> Si oui, combien y a-t-il dans la caisse ? Quel est le
montant de la cotisation par
ménages ?
> Dans le comité de gestion combien y a-t-il d'hommes ?
Combien y a-t-il de
femmes ?
> Le comité a-t-il reçu une formation 1-oui
2-non
> En cas de panne les pièces de rechange sont-elles
disponibles? 1-oui 2-non Si
oui ou se fournissent-ils ?
> Ou trouve ton le réparateur en cas de panne ?
Qualité et quantité :
> Comment est l'eau? 1- claire 2- légèrement
trouble 3- trouble
Si elle est trouble préciser les périodes :
> L'eau est-elle en quantité suffisante? 1-oui 2-non
Quand manque-t- elle ?
>
|
Est-ce que le niveau d'eau baisse? 1-oui
|
2-non
|
|
>
|
Y a-t-il tarissement? 1-oui 2-non
|
Si oui quand ?
|
|
>
|
L'eau est utilisée pour: 1- boire .;
|
2- se laver ; 3- la cuisine ; 4- la
|
|
lessive ; 5- faire boire le bétail ; 6- construction ;
7- autres(à préciser)
|
>
|
Quand l'eau manque quels besoins sont satisfaits en
priorité?
|
1- boire .; 2- se
|
|
laver ; 3- la cuisine ; 4- la lessive ; 5- faire boire le
bétail ; 6-
|
|
construction ; 7-
|
autres(à
|
préciser)
|
|
Impacts socio-économiques:
|
|
|
>
|
Y a-t-il des maladies liées à l'eau? 1-oui
quelles :
|
2-non
|
Si oui les
|
> Quelle distance moyenne parcourez-vous pour acquérir
de l'eau quand il y a pénurie?
> Quels types d'activités économiques menez-vous
?
Sont-elles handicapées par le manque d'eau? 1-oui 2-non
Si oui comment faite
vous ?
QUESTIONNAIRES ADMINISTRE AUX CHEFS DES
QUARTIERS
Avez-vous des problèmes d'eau? Si oui quelles peuvent en
être les raisons? À votre avis, quelle peuvent être les
solutions? Existe-t-il un comité de gestion?
Quartiers; noms
contacts des chefs
|
etProblèmes rencontrés
|
Causes pertinentes
|
Solutions envisageabl
|
Sabongari I
|
|
|
|
Sabongari II
|
|
|
|
Sabongari III
|
|
|
|
Baladji I
|
|
|
|
Baladji II
|
|
|
|
Tongo Central
|
|
|
|
Gadamabanga
|
|
|
|
Troua Mala
|
|
|
|
Mbibar
|
|
|
|
Yarbang
|
|
|
|
Nord Cifan
|
|
|
|
Haoussa
|
|
|
|
Partie réservée à
l'autorité administrative (MINEE)
Ø De quelle est la nature des ouvrages
réalisés dans la commune de Ngaoundéré II ?
(précisez en les nombres par quartier)
Ø Tous les quartiers sont-ils désservis ? 1-oui
2-non Si non
pourquoi ?
Ø Quel en est le nombre de châteaux ? ; le nombre
de borne fontaine ? ; Ainsi que les années de
réalisation?
Ø Quelle a été la source de financement de
ces ouvrages? 1-entreprises ; 2-ONG.....
;3-Autre (à préciser) . ;
> Les châteaux sont-ils fonctionnels? 1- oui 2-non .
> Les adductions sont-elles fonctionnelles? 1-oui . 2-non
> Nombre de forages en panne :
> Nombre de borne fontaines en panne : .
> Les ouvrages sont: exploités . abandonnés .
asséchés
> Y a-t-il un comité de gestion? 1-oui 2-non
> Ce comité est-il fonctionnel? 1-oui 2-non
> Si oui, combien y a-t-il dans la caisse ? Quel est le
montant de la cotisation
par ménages ?
> Dans le comité de gestion combien y a-t-il d'hommes ?
Combien y a-t-il de
femmes ?
> Le comité a-t-il reçu une formation 1-oui
2-non
> En cas de panne les pièces de rechange sont-elles
disponibles? 1-oui 2-non Si
oui ou se fournissent-ils ?
> Ou trouve ton le réparateur en cas de panne ?
PARTIE RESERVEE AU MINSANTE :(centre de santé de
Sabongari)
> Enregistrez-vous des cas de maladies liés à
l'eau 1-oui 2-non Si oui
les
quelles
> Quelles les tranches d'âges des populations
vulnérables ?
|