0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
L'entreprise est une organisation relativement
autonome, dotée des ressources humaines, matérielles et
financières en vue d'exercer une activité économique de
façon stable et structurée. Sa gestion se heurte à
plusieurs difficultés que les gestionnaires doivent
résoudre1(*).
Outre les problèmes liés aux finances
et à la gestion des ressources humaines, d'autres problèmes sont
susceptibles d'apparaitre.
L'entreprise se heurte à des
difficultés lesquelles peuvent provenir des forces macro
environnementales et micro environnementales.
La Société Nationale
d'Electricité (SNEL en sigle) est une entreprise publique. Une
entreprise publique est une organisation à caractère industriel
et commercial placée sous tutelle de l'Etat ou d'une collectivité
publique. Sa fonction est de produire des biens et des services pour le
marché et dispose d'une certaine autonomie de gestion2(*).
Ainsi l'instabilité politique, les guerres
par exemple, la sécheresse modifient le comportement des entreprises,
lesquelles doivent s'adapter aux différents changements qui surviennent
et qui peuvent modifier l'environnement dans lequel l'entreprise oeuvre.
La Société Nationale
d'Electricité est une entreprise au sein de laquelle sont
combinées certaines ressources matérielles, financières et
humaines qui la permettent de rendre des services à sa clientèle.
Sa mission est la production, le transport, la distribution et la
commercialisation de l'énergie électrique sur toute
l'étendue de la République Démocratique du Congo. C'est
une entreprise jouissant d'un monopole de la distribution de l'énergie
électrique.
Sur ce, elle ne doit pas ignorer qu'elle possède une
clientèle malgré son statut de monopoleur, elle doit donc rendre
un bon service à sa clientèle. Elle doit tenir compte du
rôle que jouent les recettes qui proviennent des factures qu'elle remet
à sa clientèle pour son bon fonctionnement notamment le maintien
des équipements, le paiement des salaires, l'entretien de ses
matériels.
Cette société a été
confrontée à plusieurs difficultés depuis quelques
années. D'une part ses difficultés sont liées à la
situation politique qu'a traversé le pays entre autres les deux
dernières guerres. C'est le cas de la rébellion du Rassemblement
Congolais pour la Démocratie qui a géré plusieurs
entreprises ayant un statut juridique d'entreprise étatique et qui a
procédé quelque fois par des réquisitions de certaines
recettes pour financer les guerres au Nord Kivu. D'autre part la fameuse
éruption du volcan Nyiragongo du 17 janvier 2002, qui a détruit
une bonne partie du matériel de la SNEL entre autres les cabines et les
installations électriques.
Cette destruction de certains matériels qui
existaient a favorisé un manque de service de cette entreprise pour
certains quartiers de la ville de Goma.
Mais aussi le problème de la
vétusté de certains matériels et équipements de
production de la centrale de Ruzizi à Bukavu a entrainé une
baisse de la quantité d'énergie à commercialiser et
à distribuer à Goma.
Vu toutes les difficultés auxquelles est
confrontée la SNEL, une somme importante des recettes qu'elle devait
percevoir ne lui revient plus du fait d'un nombre assez élevé des
factures qu'elle remet à ses abonnés mais qui ne sont pas
payées. C'est ainsi qu'elle doit chaque fois faire le suivi en aval
c'est-à-dire recouvrir les factures de ses abonnés pour parvenir
à l'assurance de la bonne continuité de sa mission.
C'est dans ce cadre que s'inscrit notre recherche
parlant de l'Impact des créances irrécouvrables sur les recettes
de la SNEL/Goma.
Une question fait l'objet de notre recherche :
Quel serait l'impact des créances irrécouvrables sur les recettes
de la SNEL ?
Trois questions spécifiques se déduisent
de la première :
- La SNEL/DNK connait-elle un problème des
créances irrécouvrables ? Si oui, quelle est l'incidence de
ces créances sur le fonctionnement de cette société qui
dépend des recettes prévues ?
- La facturation est-elle proportionnelle à
l'énergie fournie ?
- Quelles stratégies pourraient pratiquer la SNEL/DNK
pour faire face à ce problème de non-paiement des
factures ?
0.2. HYPOTHESES
Une hypothèse
est une proposition ou une supposition d'une solution anticipée au
problème ou à la problématique. C'est aussi une
affirmation sans preuve suffisante, et d'où l'on déduit un
certain nombre des conséquences vraies ou fausses3(*).
Par rapport aux questions spécifiques soulevées
ci-haut nous avons émis les hypothèses suivantes :
- La SNEL étant une entreprise commerciale qui ne
dépend que des ressources financières provenant des recettes
réalisées connaitrait le problème de créances
irrécouvrables suite au non paiement des factures qu'elle remet à
sa clientèle.
- Quant à la facturation, les consommateurs
étant conduits par la rationalité payeraient mal les factures ou
n'en paieraient même pas car l'élaboration de la facture ne leur
semble pas proportionnelle à la consommation réelle.
- Les stratégies que pourraient pratiquer cette
entreprise seraient d'une part de poursuivre par la sensibilisation ou de
procéder par le recouvrement de ses factures voire même la coupure
de service pour les insolvables et d'autre part de ne servir que ceux qui
possèdent des compteurs.
0.3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
L'Electricité est une ressource importante dans la
vie socio-économique du fait que l'usage de l'énergie
électrique se trouve actuellement parmi les besoins sociaux et
économiques de l'être humain.
En nous penchant à la mission poursuivie par la
SNEL qui est celle de la production, le transport, la commercialisation et la
distribution de l'énergie électrique, le choix des recettes est
motivé par l'importance que jouent celles-ci pour son bon
fonctionnement.
Notre travail a pour intérêt de montrer aux
agents de cette entreprise comment la présence des créances
irrécouvrables peuvent être défavorable pour la meilleure
continuité et la réalisation de ses activités.
Nous pensons qu'au travers notre étude ils pourront
prendre des décisions efficaces pour parvenir à la meilleure
organisation de leur système de facturation et à l'instauration
d'une meilleure gestion de sa clientèle afin que la dite
clientèle puisse s'imprégner du rôle qu'elle joue pour la
meilleure rentabilité de la société.
0.4. METHODES ET
TECHNIQUES DE RECHERCHE
Pour la récolte et l'analyse des données
nous nous sommes servis des certaines méthodes et techniques afin de
savoir ou de nous rendre compte de ce qui peut être à la base des
créances irrécouvrables dans la SNEL/DNK.
1.
Méthodes
La méthode est un ensemble des démarches
raisonnées, suivies pour parvenir à un but ou encore un ensemble
des règles et principes qui organisent le mouvement d'ensemble de la
connaissance.4(*)
Pour réaliser notre travail, nous nous sommes servis
de différentes méthodes qui suivent :
- Méthode analytique : elle nous a permis
d'analyser l'évolution des créances non recouvrées par
rapport aux montants facturés.
- Méthode indirecte : celle-ci nous a
aidé à tirer des conclusions sur des faits qu'on aura
analysés dans notre recherche.
2. Techniques
La technique est définie comme un ensemble des
procédés et des instruments utilisés dans la collecte des
données sur le terrain.5(*)
Afin d'avoir des données susceptibles d'être
interprétées nous nous sommes servis des techniques
suivantes :
- L'interview : elle nous a permis d'entretenir
des échanges avec certains chefs de quelques services afin de savoir
comment se font la gestion de la clientèle et la facturation.
- La technique documentaire : elle nous a
aidé à consulter les livres comptables, revues, monographie et
certaines archives de la SNEL/DNK.
0.5. DELIMITATION DU
TRAVAIL
Notre travail est délimité dans le temps et
dans l'espace. Du point de vue temporel nous considérons la
période allant de 2006 à 2010, soit une période de cinq
ans.
Nos recherches sont effectuées au sein de la
Société Nationale d'Electricité Direction Provinciale du
Nord Kivu en SNEL/DNK.
0.6. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail est
subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre
porte sur la définition des concepts, le deuxième sur la
présentation de la SNEL/DNK et le troisième sur l'impact des
créances irrécouvrables sur les recettes de la SNEL/Goma.
Chapitre Premier
GENERALITES SUR LES
CREANCES, LE RECOUVREMENT ET LES RECETTES
Notre sujet portant sur l'Impact
des Créances Irrécouvrables sur les Recettes de la SNEL/Goma, au
travers ce chapitre nous définissons les différents concepts et
mots clés qui le renferment.
I.1. NOTION
D'ENTREPRISES PUBLIQUES
I.1.1. Définition
Selon Armand BIZAGUET6(*), l'entreprise publique est toute entreprise selon
laquelle les pouvoirs publics peuvent exercer une influence dominante du fait
de la participation ou des règles qui la régissent.
Selon Ahmed SILEM7(*), l'entreprise publique est une organisation à
caractère industriel ou commercial placée sous tutelle de l'Etat
ou sous l'autorité de l'Etat ou d'une collectivité publique. Sa
fonction est de produire des biens ou des services pour le marché et
dispose d'une certaine autonomie de gestion.
Ainsi, l'entreprise publique est désignée
par l'ensemble des exploitations industrielles et commerciales publiques
dotées d'une autonomie plus ou moins grande quelle que soient leur
dénomination ou leur forme juridique. L'autonomie des entreprises
publiques se caractérise, en général par l'octroi de la
personnalité morale. Elle peut se traduire également par des
attributs plus limités : autonomie financière,
capacité de contracter, etc.
I.1.2. Régime juridique
des entreprises publiques
I.1.2.1. Soumission de
principe du droit privé
C'est le droit commercial qui
constitue le droit commun des entreprises publiques et ceci se traduit à
tous les niveaux de leur activité.
- Le personnel des entreprises publiques est soumis au droit
du travail8(*)
- Les rapports de l'entreprise avec les clients, les
fournisseurs et les tiers relèvent exclusivement du droit privé.
- Le régime financier échappe aux règles
de la comptabilité, ce sont toutes les règles de la
comptabilité qui s'appliquent.
I.1.2.2. Maintien du
caractère public de l'entreprise
Les entreprises demeurent publiques, restent soumises en
partie à certaines règles tirées du droit public.
- Le personnel dirigeant reste dépendant de l'Etat en
ce qui concerne sa domination et sa réévaluation ;
- Les prérogatives de droit public peuvent être
accordées à l'entreprise ;
- Des nombreux contrôles administratifs financiers
pèsent sur les entreprises publiques.
I.2. NOTION SUR LES
CREANCES
I.2.1. Créance9(*)
C'est le droit qu'a une personne d'exiger de quelqu'un une
chose, généralement une somme d'argent. Pour notre
société la SNEL/Goma, une créance douteuse c'est une
créance dont on doute du paiement ou de l'encaissement.
I.2.2. Evaluation des autres
actifs circulants (créances)10(*)
A. Les
règles d'enregistrement
Les créances d'exploitation sont
comptabilisées dans l'actif circulant de l'entreprise, en contre partie
d'un produit du compte de résultat. Il est donc essentiel de
déterminer pour chaque type d'activité quel peut être le
fait générateur de l'enregistrement comptable.
En pratique, le système comptable se fonde sur
la notion des droits constatés : la créance est
enregistrée quand elle devient certaine quant à son principe et
son montant. Pour les prestations des services en général,
l'entreprise établit sa facture quand elle a rendu le service à
son client, c'est- à- dire sur l'exercice d'achèvement de la
prestation.
Toutes fois, en pratique, se pose le problème de
la comptabilisation des prestations en cours d'exécution à la
clôture de l'exercice. Seule l'analyse approfondie de la nature des
contrats ainsi que leurs modalités d'exécution permet de
déterminer au cas par cas le traitement comptable approprié.
B. Les
modalités d'enregistrement
L'enregistrement comptable est réalisé
à l'émission de la pièce justificative que constitue la
facture. Les créances sont inscrites au bilan pour leur valeur nominale
de remboursement.
C.
L'évaluation des créances à la clôture de
l'exercice
1. La
remise en cause de la valeur d'origine de la créance
Pour diverses raisons, les créances inscrites
à l'actif peuvent présenter le risque de ne pas être
recouvrées ; c'est par exemple le client qui est devenu totalement
ou partiellement insolvable ou il conteste la livraison. L'application du
principe de prudence impose alors de prendre en compte cette charge probable
dès la clôture de l'exercice.
En conséquence, les créances ne seront
plus maintenues à l'actif pour leur valeur d'origine mais
dépréciées par voie de prévision.
Dans la pratique, l'analyse détaillée de
la balance individuelle des comptes clients permet d'établir pour chacun
d'eux, s'il existe des risques éventuels de non recouvrement. Des
retards anormaux de paiement, des règlements non honorés à
l'échéance, la connaissance des difficultés
financières d'un client constituent souvent des indicateurs
précieux. Si dans certaines activités la détermination de
la provision créance s'avère impossible, l'entreprise peut avoir
recours à des modes de dépréciation forfaitaire. Elle
doit être en mesure de justifier le bien fondé de la
méthode retenue.
2. Les
enregistrements comptables
A fin d'assurer un meilleur suivi des créances
dites à risque, on a coutume en comptabilité de les isoler dans
un sous compte intitulé «clients douteux » par
l'écriture :
Clients douteux X
à
Clients X
Puis une fois le risque évalué, on
enregistre la provision pour la dépréciation en débutant
le compte de dotation aux provisions (charges) et en créditant celui des
provisions pour dépréciation des créances clients.
Dotation à la provision X
à
Prov pour X
dépr des créances clients
I.2.3. L'extinction des
créances
?Par règlement
Au moment de l'encaissement la créance du client
est normalement soldée par un compte de liquidité.
Banque X
à
Créances clients
x
? Quand la créance est déclarée
irrécouvrable
Le caractère définitif de la perte peut
résulter de la disparition du client, du résultat négatif
des poursuites engagées ou du renoncement volontaire de l'entreprise
à toute relance, compte tenu de la modicité des sommes à
recouvrer.
- La différence entre la valeur d'origine de la
créance et le montant encaissé constitue une perte pour
l'entreprise ;
- Si une provision pour dépréciation avait
été constituée, sans objet et est soldée par un
compte de produit.
Provision pour dépréciation X
(diminution d'actif)
à
Reprise de
provision X
Notons aussi que pour la valorisation de la créance
à l'entrée dans l'actif circulant, quand une vente est
facturée en monnaie étrangère, il faut d'abord convertir
la créance correspondante en monnaie nationale.
I.3. NOTION SUR LES
RECETTES
Le mot « recette » est ancien. Il
vient du latin « recepta » qui veut dire somme
perçue, chose reçue. C'est la somme d'argent reçu
quelqu'en soit la provision.11(*)
En finances publiques12(*), les recettes sont constituées des ressources
permanentes et exceptionnelles.
Par ressources permanentes, il faut entendre des
revenus propres de l'Etat (le revenu du domaine privé et public, le
revenu du porte feuille, les taxes administratives, parafiscalité et
l'impôt). Les ressources exceptionnelles, ici, c'est l'Etat qui fait
appel à l'épargne pour financer ses dépenses.
Pour ce qui nous concerne nous tentons de comparer les
recettes réalisées à celles qui ont été
prévues en vue d'apprécier le mode de gestion et de recouvrement
utilisé à la SNEL/Goma.
· Le recouvrement
LAROUSSE définit le recouvrement comme étant la
perception de la somme due13(*).
Pour LASSEGUE, le recouvrement des
créances est défini comme le fait pour un créancier
d'obtenir le paiement de la somme d'argent ou de la prestation en nature qui
lui est due, à l'arrivée du terme convenu14(*).
I.4. LA FACTURATION AU SEIN
DE LA SNEL
La SNEL doit maintenir le prix à un niveau
raisonnable accessible aux abonnés. Elle annonce et facture les
prestations des biens et services. De ce fait, la SNEL fixe le tarif du courant
électrique suivant le nombre des jours et la quantité du courant
consommée. La facturation au niveau de la SNEL tient compte de deux
éléments à savoir :
1. Le kilowattheure facturé
C'est la consommation mensuelle de l'abonné. Un
abonné disposant d'un compteur verra sa consommation réelle
pendant deux dates en cours. La différence permet d'évaluer la
consommation de l'abonné.
2. Le tarif
La facturation de la SNEL/Goma est subdivisée en cinq
catégories :
- Le social : regroupe les abonnés ne
dépassant pas une consommation de 100Kwh ayant comme code 33 ;
- Le domestique 1 : c'est un abonné de
consommation à partir de 101à 600Kwh résident dans un
quartier peuplé, son code est 34 ;
- Le domestique 2 : c'est un abonné
résident dans un quartier présidentiel (Ville, au bord du lac)
dont les consommations peuvent dépassées 600Kwh, il appartient au
code 35 ;
- Le commercial : c'est un abonné ayant une
activité commerciale (bureau, boutique, ...), appartient au code
36 ;
- La force motrice : c'est un abonné ayant une
activité industrielle (moulin, usine) appartenant au code 37.
Disons qu'à la SNEL/Goma il y a la facturation moyenne
tension (appropriée aux usines et industries) et celle de la basse
tension.
Chapitre
deuxième
PRESENTATION DE LA SOCIETE
NATIONALE D'ELECTRICITE/DNK
Ce chapitre porte sur la présentation de la
SNEL/DNK, ses différentes fonctions, ainsi que son organisation
administrative.
II.1. LOCALISATION DE LA
SNEL/DNK
La SNEL/Goma est situé en République
Démocratique du Congo, dans l'une de ses 11 provinces le Nord Kivu plus
précisément dans la ville de Goma, commune de KARISIMBI, quartier
KATINDO dans l'avenue KIBOKO, n° 1 sur la route SAKE ou tout simplement au
poste arrivé Haute Tension (HT).
Son administration se trouve, elle, dans la commune de
Goma tout près de la Radio Télévision la Colombe sur la
route de la 8ième Région militaire, quartier les
volcans, avenue du Rond Point, n° 100.
II.2. STATUT JURIDIQUE
La SNEL / GOMA est un établissement de droit public
créé en 1970 par l'ordonnance loi n° 033/70 du 16 Mai
1970.
La SNEL-GOMA dépendait de la Direction Régionale
du Kivu dont le siège était à Bukavu et qui, plus tard en
date du 15 Août 2009, par arrangement interne, la direction
Générale est installé à Goma en fonctionnement
à celle de Bukavu.
II.3. OBJECTIFS ET MISSION
DE LA SNEL
La Société Nationale d'Electricité
joue un rôle très important et capital dans la vie
socio-économique dans notre pays.
Parlant de l'objectif de la SNEL et l'importance de
l'électricité dans la vie actuelle, le courant électrique
est en première place dans le monde industriel et dans la vie technique.
L'usage de l'énergie électrique se trouve actuellement d'une
utilité capitale pour les besoins sociaux de l'être humain.
Son Objectif est donc de tenir à sa promesse de
garantir à la population un bon service.
En effet la SNEL a pour mission :
- l'électrification de l'ensemble du territoire
Congolais,
- la distribution de l'énergie électrique de par
sa production, elle doit transporter et commercialiser sans tenir compte des
partis pris.
Il convient de signaler que la Direction Provinciale du Nord
Kivu ne dispose pas de sa propre centrale, elle se sert de l'énergie
produite par la centrale de la RUZIZI construite sur la rivière Ruzizi
à Bukavu et celle de RUZIZI 2 gérée par la SINELAC
(Société Internationale des Grands Lacs) pour satisfaire les
biens fondés ou les marques de la population des pays membres de cette
société ou de la SNEL.
II.4. HISTORIQUE DE LA
SNEL
L'idée de l'utilisation de l'énergie
Hydroélectrique remonte de l'année 1970 quand l'Union
Minière du Haut Katanga (UMHK) sentit la nécessité de
remplacer ces centrales thermiques par l'énergie hydroélectrique
pour mieux exploiter les minerais tel que : le cuivre, le zinc, etc. mais
les travaux annoncés pour les premières stations dans les
rivières LUFIRA et LUALABA au Katanga, ils furent interrompus par la
première guerre mondiale.
La force hydro électrique de l'Est qui avait comme
objectif de mettre en valeur toutes les centrales hydro électriques de
l'Est du CONGO notamment dans la province du Katanga et une partie du Rwanda
furent en 1950.
Elles ont construit les centrales hydro électriques
de la TSHOPO dans la province Orientale, RUZIZI au Kivu et de KIMBI dans le
Katanga (Kalemie) mais la distribution de cette énergie était
gérée par la REGIDESO.
La SNEL qui a été créée en
1970 par l'ordonnance loi n° 07/033 du 16 Mai 1970 s'occupait seulement de
la gestion de site.
Elle gère depuis 1971 toutes les forces
hydroélectriques du Congo. Dans la Région Est au Nord Kivu, nous
avons le centre de distribution de l'énergie électrique de Goma
dont la supervision revient à la Direction Régionale qui se
trouvait à Bukavu, chef lieu de l'ancien Kivu.
En ce qui concerne la SNEL-Goma, elle a
été alimentée par le biais de l'entreprise Yougoslave
ENERGONVOIST qui s'est chargée du transport du courant électrique
depuis Bukavu jusqu'à Goma par la ligne Haute Tension et elle restera
centre de distribution de Goma gérée par la Direction
Régionale de Bukavu. C'est au 20 juillet 2009 par la note d'ordre de
service n° DG/016/2009 que la SNEL/Goma est devenu direction provinciale
mais entrera en vigueur comme DNK le 15 Août 2009.
II.5. ORGANISATION
ADMINISTRATIVE DE LA SNEL
La Direction Provinciale du Nord Kivu
dépend de la Direction Générale de Kinshasa, qui est le
siège où le conseil d'administration prend des grandes
décisions et définit la politique générale de
l'entreprise. Ce conseil est doté d'un organe appelé
« Comité de Gestion » chargé d'assurer la
gestion courante de la société en se conformant scrupuleusement
à la ligne de conduite définie par le conseil d'administration.
Outre ces deux organes, la SNEL est gérée par l'Administrateur
Délégué Général (ADG) qui traite des
problèmes internes et externes de la société avec le
concours de ses principaux collaborateurs dont l'Administrateur Directeur
Financier (DAF), le Secrétaire Général et le
Président de la Délégation Syndicale(PDS).
La direction générale compte en son sein six
départements ayant chacun à sa tête un directeur :
· Département de production et de transport,
· Département des ressources humaines,
· Département de distribution,
· Département de l'organisation et de
contrôle,
· Département de finance,
· Département technique
Magasinier 1ère Classe
Pharmacie
Nursing
Laboratoire
Triage
DNK
CONSEILLER JURIDIQUE
TRAITEMENTINFORMATIQUE
INSPECTION COMMERCIALE
SECRETARIAT
GR
PROD. & TRANSPO.
ANTENNE APPRO.
SC. ADMIN.
FINANCES
GCL
SC. MEDICAL
Centre Aut. BENI
Centre Aut. OICHA
UNITE KASINDI
UNITE DE SAKE
Unité de KIROT. & SHASHA
Unité de MINOVA
PROD. THERM.
TRANSPORT
Exploitation Thermique
Maintenance & Travaux
Poste de Goma
Travaux Postes
Travaux Lignes
SECRET.
Gest. des Bes.
Centr & Anal. des Bes.
Coord. des St. des Mag.
Nomen. & Rel. Informat.
Achats locaux et Douanes
Gest. des Stocks
Pr. des M. El.
Pr. des M. Log.
Pr. des M. Div.
Doua. & Transport
Magasinier
G. Per.
Sc. Soc.
Protocole
Sc. Gx
Contr. de Gestion
Comptab.
Trésorerie
Anal. Gest.
Rég. Budg.
Cpté. Immo
Cpté. Tiers
Cpté. Cl.. V.
Cpté Financ.
Central. Cpble.
Ch. de Bque
Ch. de Statist
Ch. de Cais et Recouvr.
Caisse Opérateur
Collecteurs de Fonds
Opérateur de Saisie
Manutentionnaire
COODINAT° MED.
Centre Aut. BUTEMBO
EAVT
MTN
EXPLOITATION
Charge Etude Technique
Dessinateur
Protection Comptable
Localisation défaux
Travaux neufs
ETUDES COMM.
CVS / GOMA
CVS / KARIBU
Coordination Commerciale
GCL HT/BT
Porte feuille d'Etat
Sc Vente
Pmt & Rec
Gest° T BT
Gest° de Stock
N. Client
GA
Gesti° Cpteur
Agent chargé de Récouvr.
Accueil & Récouvr.
Magasinier 1ère Classe
Dépannage BT.
Maintenance BT
PP VILLE
PP KATINDO
PP MAJENGO
PP
BIRERE
PP VIRUNGA
Sc Vente
Pmt & Rec
Gest° T BT
Gest° de Stock
N. Client
GA
Gesti° Cpteur
Agent chargé de Récouvr.
Accueil & Récouvr.
Dépannage BT.
Maintenance BT
PP ABATTOIR
PP
KARIBU
PP NDOSHO
PP
CARMEL
II.6.ORGANIGRAMME DE LA
SNEL/DNK
Source : Secrétariat Administratif de la SNEL/Goma
II.7. FONCTIONNEMENT DE LA
SNEL/DNK
Ce point est abordé en nous penchant à
l'organigramme (se trouvant à la page précédente) de
l'entreprise pour mieux démontrer les différents services de
l'institution et les attributions de chacun de ces services.
II.7.1 LA DIRECTION
Le Directeur reste à la tête de la
SNEL/DNK, il coordonne toutes les activités de la Direction Provinciale
et chapeaute tous les services organisés au sein de cette Direction.
Il a à son sein d'autres services qui lui permettent de
fonctionner entre autres :
- le conseiller juridique
- le traitement informatique
- l'inspection commerciale
- le secrétariat de direction
- la Gestion de Réseau
- la Production et transport
- la Gestion de la clientèle
- l'Antenne d'Approvisionnement
- le Secrétariat Administratif
- la Finance
- et le Service Médical
II.7.2 LE SECRETARIAT ADMINISTRATIF (SAD)
C'est une sous branche du Service Administratif qui
s'occupe de l'administration et regorge les services suivants :
- Le service du personnel :
Il s'occupe des listes des présences des travailleurs,
de la paie du personnel, gère les dossiers du personnel, élabore
le rapport administratif mensuel et calcule les congés des agents, les
déclarations des impôts, les cotisations mensuelles à
l'INSS ou à l'INPP. Il est aussi celui qui garde le document
d'instructions de la gestion du personnel et s'occupe de l'encadrement des
stagiaires pendant leur période de stage.
- Le service de
secrétariat :
Il est chargé de la saisie des correspondances, le
classement de ces dernières ainsi que leur expédition et aussi il
oriente les visiteurs.
- Le service de
comptabilité :
Il gère les documents comptables et fait aussi la
situation financière, il classe toutes les pièces justificatives
et les livres comptables, il passe les écritures comptables relatives
à la situation de la société.
- Le service de Magasin ou Antenne
d'Approvisionnement :
Il s'occupe des achats des équipements de
fonctionnements et des matériels de travail.
II.7.3 LE SERVICE MEDICAL
Ce service est chargé des soins médicaux
des agents ainsi que de leurs femmes et enfants.
Il englobe les sous services suivants :
· La réception :
Ce service se charge de l'accueil des malades. Il tient
à jour toutes les fiches et les différents documents
médicaux y relatifs et aussi établit les demandes du paiement des
dépenses.
· Le responsable
Médical :
Il ordonne toutes les activités
médico-administratives et paramédicales, élabore et
transmet le rapport médical de la région contenant les situations
y relatives (épidémie, accident de travail, etc.)
· Infirmier(e) de soins :
Il (elle) est chargé(e) de soins des malades ainsi que
les suivies de ceux qui sont internés, nettoie et stérilise les
matériels médicaux, consulte le malade sur ordre du chef ou du
responsable de ce service.
· Le laborantin :
Dans ce service on prélève et examine les
malades (prélèvement de sang et autre) et remet le
résultat à son responsable. Il réquisitionne les produits
de laboratoire et le présente à son chef.
? Le pharmacien :
Il prépare la réquisition des
médicaments, le stock, fait les moyennes des entrées et des
sorties de ces produits pharmaceutiques.
· Chargé d'entretien :
Il s'occupe de l'entretien du dispensaire, sa propreté
sur tous les meubles et des blouses médicales, transporte les documents
aussi à la direction pour approbation.
II.7.4 LA GESTION DE LA CLIENTELE (GCL)
Elle est responsable de la politique commerciale et donne
les lignes directives de travail aux autres services comme :
a) Le recouvrement
Ce service s'occupe de la politique d'amener le client
à payer le montant de la facture.
Pour atteindre les clients facilement et pour
centraliser les recettes, une politique a été mise en oeuvre par
l'agence de Goma qui est celle de la structuration et qui se manifeste sur 8
points de perception que la Société Nationale
d'Electricité à éparpiller dans différents axes de
la ville.
Ces points de perception sont :
- P.P Birere
- P.P Majengo
- P.P Katindo
- P.P Carmel
- P.P Karibu
- P.P Ndosho
- P.P Abattoir
- P.P Ville
Il est à signaler qu'à part ces 8 points de
perception de la ville de Goma, il y a un autre point de perception à
SAKE.
Au sein du P.P il y a les coupeurs et
« rétablisseurs » d'énergie qui
stimulent l'attention des clients insolvables c'est-à-dire ceux qui ne
s'acquittent pas de leurs dettes avant la période donnée par la
SNEL, leur facilitant de régulariser ou de réclamer le montant de
la facture.
Ils coupent l'énergie pour les insolvables et
rétablissent pour ceux qui s'acquittent avant le temps.
b) La gestion des Abonnés
Elle prend en charge les abonnés et le
dégagement des crédits et recettes réalisés durant
le mois.
Il s'agit d'un service d'appui très important pour
l'élaboration du rapport mensuel.
II.7.5 LA GESTION DU RESEAU (G.R)
Elle se charge de la supervision de toutes les
activités liées à la technique de l'énergie et
elle est subdivisée par :
a) La maintenance : s'occupe de
l'entretien des cabines lorsque celles-ci sont endommagées suite aux
pannes des câbles H.T et B.T et s'engage à la réparation de
ces cabines et enfin exécute le nouveau raccordement. Elle s'occupe de
la réparation de l'éclairage publique.
b) L'exploitation : s'occupe de
la conduite du réseau, suit le mouvement de l'énergie et fait la
relève des Moyennes Tensions.
c) Etude et Visa Technique :
s'occupe des études de réseaux, des modifications du
réseau si nécessaire, exécute les rapports techniques
mensuels et fait des nouveaux raccordements.
Chapitre
troisième
IMPACT DES CREANCES
IRRECOUVRABLES SUR LES RECETTES DE LA SNEL
La Société Nationale
d'Electricité (SNEL/Goma) est une entreprise dotée des
ressources humaines, matérielles et financières ; et
fonctionne grâce à ses recettes qu'elle réalise à la
fin de chaque année, recettes qui doivent être comparées
aux prévisions pour savoir comment évolue les recettes au cours
d'une période donnée.
Ce chapitre porte sur la présentation des
données sur une période allant de 2006 à 2010, et sur
l'analyse et l'interprétation des résultats pour savoir si
l'entreprise a une bonne santé financière.
Avant d'y arriver nous présentons la
démarche méthodologique.
III.1. METHODOLOGIE DU
TRAVAIL ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Pour la récolte des données nous nous
sommes servis de différentes méthodes, entre autre : la
méthode analytique qui nous a permis d'analyser l'évolution des
créances irrécouvrables par rapport aux montants facturés,
ainsi que la méthode indirecte qui nous a aidé à tirer des
conclusions sur des faits que nous avons analysé, lesquels
nécessitent une interprétation pour s'imprégner de la
manière dont sont gérées les ressources de la SNEL/Goma.
Nous avons en outre fait usage des techniques
suivantes : l'interview qui nous a permis d'entretenir des
échanges avec certains chefs de quelques services afin de savoir
comment se font la gestion de la clientèle et la facturation ainsi que
la technique documentaire qui nous a aidé à
consulter les livres comptables, revues, monographie et certaines archives de
la SNEL/DNK.
III.2. PRESENTATION DES
DONNEES
Le fonctionnement de la SNEL/Goma dépendant des
recettes qu'elle réalise, nous présentons sous cette section les
recettes prévues et les recettes réalisées sur une
période de 5 ans soit de 2006 à 2010.
Ce tableau présente les recettes prévues
et réalisées de janvier à décembre pour chaque
année et va permettre de ressortir les écarts pour chaque
mois.
Tableau n° 1 : Présentation des
recettes prévues et des recettes réalisées de 2006
à 2010 en dollars américains
Années
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rec
Prévues
|
Rec
Réalisées
|
Rec
Prévues
|
Rec
Réalisées
|
Rec
Prévues
|
Rec
Réalisées
|
Rec
Prévues
|
Rec
Réalisées
|
Rec
Prévues
|
Rec
Réalisées
|
Janvier
|
126779,2
|
38340,01
|
150110,47
|
64031,58
|
171727,15
|
68232,33
|
145066,1
|
73458,63
|
143770,2
|
65024,54
|
Février
|
126606
|
39203,52
|
152467
|
72694,26
|
157218,59
|
80819,18
|
152317,02
|
83907,15
|
143594
|
74389,26
|
Mars
|
127572
|
44750,31
|
162186,88
|
89612,32
|
151111,63
|
126151,1
|
155840,1
|
104368,15
|
121610
|
69605,81
|
Avril
|
128144
|
47607,04
|
150391,33
|
74921,12
|
150561,5
|
88419,37
|
147404,7
|
88053,58
|
152792
|
69503,18
|
Mai
|
128249
|
49512,72
|
151165,63
|
87493,2
|
154311,85
|
83939,6
|
148724,8
|
48000
|
148615,2
|
75347,01
|
Juin
|
126729
|
51011,61
|
167983,9
|
123924,23
|
157520,83
|
74832,42
|
158838,6
|
88131,82
|
149702
|
87441,21
|
Juillet
|
130309
|
58533,5
|
180552,77
|
90538,11
|
166734,55
|
112147,7
|
143525
|
81175,81
|
161442
|
79151,02
|
Août
|
145020,9
|
52613,43
|
159865,98
|
87296,9
|
150830,5
|
81316,8
|
137221,8
|
73370,82
|
155986
|
86052,75
|
Septembre
|
130066,9
|
48543,34
|
168611,26
|
83891,17
|
147167,62
|
86134,8
|
155274,7
|
66280,41
|
141860,95
|
88321,15
|
Octobre
|
147562
|
59212,24
|
163122,2
|
120309,44
|
143738,51
|
84134,8
|
133511,7
|
80809,6
|
169111
|
75435,05
|
Novembre
|
150703
|
55315,47
|
155902,11
|
71167,86
|
147167,67
|
81296,44
|
137511,7
|
72556,85
|
186955,05
|
86305,75
|
Décembre
|
164542
|
59575,11
|
171451,7
|
91586,52
|
148760,2
|
80819,6
|
131937,6
|
95472,6
|
193088,99
|
88407,09
|
Total
|
1632283
|
604218,3
|
1933811,23
|
1057466,7
|
1846850,54
|
1048244,14
|
1727173,82
|
955585,42
|
1868527,44
|
944983,82
|
Source : Inspection commerciale de la
SNEL/GOMA
En observant ce tableau, nous remarquons que les
recettes réalisées sont de loin inférieures à
celles prévues. Ceci signifie que les montants recouvrés par la
SNEL/Goma sont inférieurs à ceux facturés et cela pour
toute la période sous étude.
Les écarts ressortis des données sont
significatifs pour les années 2006 et 2007, soient 1028064,53 $ et
876344,53 $ suite aux différentes guerres qui se sont
succédées à cette période.
Par contre à partir de l'année 2008
jusqu'à 2009, nous constatons que les écarts se sont
améliorés soient de 798606,46 $ et 771588,4 $ du fait que la
SNEL/Goma alimentait la majorité des quartiers de la ville de Goma avec
une bonne quantité d'énergie électrique et le pouvoir
d'achat des abonnés s'était amélioré.
Pour l'année 2010 les écarts se sont
encore élevés soit 923543,62 $ suite aux travaux de
réhabilitation des cabines électriques de différents
quartiers afin de maximiser la production électrique pour les
années à venir, ce qui fait que la SNEL/Goma a engagé des
dépenses qui ont réduit les recettes à percevoir.
En effet les écarts énoncés
ci-dessus sont obtenus à partir du tableau n°3 en faisant la
différence entre la somme des recettes prévues et celles
réalisées.
Tableau n°2 : Synthèse des prévisions
et des réalisations des recettes annuelles
Année
|
Prévisions
|
Réalisations
|
2006
|
1632283
|
604218,3
|
2007
|
1933811,23
|
1057466,7
|
2008
|
1846850,54
|
1048244,14
|
2009
|
1727173,82
|
955585,42
|
2010
|
1868527,44
|
944983,82
|
Source : Nos calculs
Pour s'imprégner de la manière dont ont
évolué les recettes prévues et réalisées
pour la période d'étude, nous dressons le graphique qui se
rapporte au tableau de synthèse n°2.
Figure n° 1 : Evolutions des
prévisions et réalisations sous la période d'étude
En se penchant sur ce graphique nous remarquons que
les réalisations de la SNEL/Goma ont tendance à augmenter parce
que la droite de la tendance a une allure de progression, son équation
est y= 57965x - 1E + 08 avec R2= 0,2454, comme le
coefficient angulaire est positif, nous affirmons que les réalisations
pour notre période d'étude ont évolué. Quant aux
prévisions l'allure de la droite de la tendance est progressive car
l'entreprise étant poussée à s'épanouir
prévoit les recettes d'une manière à accroitre ses
capitaux, l'équation de la droite est y'= 26585x - 5E + 07
avec R2= 0,1214, comme le coefficient angulaire est positif,
ça signifie qu'il y a évolution dans la prévision.
III.2. TRAITEMENT DES
DONNEES
III.2.1. Présentations
des écarts mensuels et poids des créances irrécouvrables
dans les recettes prévues.
Nous présentons dans cette partie les
écarts entre les recettes prévues et les recettes
réalisées, par la formule suivante :
Ecart = Prévisions - Réalisations
Ses écarts sont représentés en pourcentage
par la formule suivante :
Taux d'écart = × 100
Source : Nos calculs
La formule ci-dessus représente les taux des
écarts dans les prévisions.
Les pourcentages annuels que nous mettons à la
dernière ligne sont obtenus en faisant la somme des écarts que
nous divisons par la somme des prévisions le tout multiplié par
100, soit :
Taux annuel = × 100
Tableau n°3. Présentations des
écarts mensuels et poids des créances
irrécouvrables dans les recettes prévues
Années
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2 010
|
Mois
|
Ecarts
|
%
|
Ecarts
|
%
|
Ecarts
|
%
|
Ecarts
|
%
|
Ecarts
|
%
|
Janvier
|
88439.19
|
69,8
|
86078,89
|
57,3
|
103494,8
|
60,3
|
71607, 47
|
49,4
|
78745,66
|
54,8
|
Février
|
840248
|
69
|
79/72,74
|
52,3
|
76399,41
|
48,6
|
68409,87
|
44,9
|
69204,74
|
48,2
|
Mars
|
82821,69
|
64,9
|
725/4,56
|
44.7
|
24960,53
|
16,5
|
51471 .95
|
33
|
522004,19
|
42,8
|
Avril
|
80536,96
|
62,8
|
75470,21
|
50,2
|
62142,13
|
41,3
|
59351,12
|
40,2
|
83288,82
|
54,5
|
Mai
|
78736,28
|
61,4
|
63672,43
|
42,1
|
70372,25
|
45.6
|
1oo724,8
|
67,7
|
73268,19
|
49,3
|
Juin
|
75717,39
|
59,7
|
44059,67
|
26,2
|
62688,41
|
52,5
|
70/06,/8
|
44,5
|
62260,79
|
41,6
|
Juillet
|
71775.
|
55,1
|
90014,66
|
49,8
|
54586,85
|
32,7
|
62349,19
|
43,4
|
82290,98
|
51
|
Août
|
92407,47
|
63,7
|
72569,08
|
45,4
|
69513,7
|
46,1
|
03650.9$
|
46,5
|
69933,25
|
44,8
|
Septembre
|
81523,56
|
62,7
|
84720,09
|
50,2
|
61032,82
|
41,5
|
68904,29
|
51
|
53539,85
|
37,7
|
Octobre
|
88349,76
|
59,9
|
42812.76
|
26 2
|
59603.71
|
41,5
|
52702,1
|
39,5
|
93675,95
|
55,4
|
Novembre
|
9538/53
|
63,3
|
84/34,25
|
54,3
|
65871 ,23
|
44 8
|
64954,85
|
47,2
|
10064,3
|
53,8
|
Décembre
|
104966.89
|
63,8
|
79865 18
|
46,6
|
67940.6
|
45,7
|
36465
|
27,6
|
104681,9
|
54,2
|
Total
|
1028064,7
|
|
876344,53
|
|
798606.46
|
|
771588.4
|
|
923543,62
|
|
%annuel
|
|
63,98
|
|
45,32
|
|
43,24
|
|
44,67
|
|
49,43
|
Source : Nos calculs
Tableau n°4.
Présentation des écarts annuels pour le total
Année
|
%
|
2006
|
62,98
|
2007
|
45,32
|
2008
|
43,24
|
2009
|
44,67
|
2010
|
49,43
|
Source : Nos
calculs
En observant le tableau
n°4 nous remarquons que les écarts sont tellement
élevés pour l'année 2006 pour tous les mois de telle
sorte qu'ils dépassent même 50%.
Cela signifie que pour
cette année les recettes perçues par la SNEL/Goma étaient
inférieures aux prévisions, et ne pouvaient pas permettre une
meilleure survie de la SNEL qui ne dépend que des recettes
perçues.
Les écarts pour les années suivantes
sont inférieurs à 50%, ce qui signifie que pendant ces
années la SNEL/Goma a fourni d'efforts dans le cadre de recouvrements
de ses recettes ; soient 45,32% ; 43,24% ; 44,67% et 49,43%
respectivement pour les années 2007, 2008, 2009 et 2010.
Le taux de 62,98% pour l'année 2006 implique
une mauvaise politique dans le recouvrement des recettes ce qui induirait la
SNEL/Goma à ne pas atteindre ses objectifs.
En dépit de quelques différences selon nos
analyses, ce déficit est dû à 2 raisons principales:
1. L'insolvabilité des abonnés qui n'honorent
pas leurs factures suite à une mauvaise politique de délestage
pratiquée par la SNEL ;
2. La non performance des services commerciaux de la SNEL dans
la détermination d'une politique de recouvrement.
Figure n° 2 : Evolutions des écarts
annuels entre les recettes prévues et les recettes
réalisées
En observant ce graphique, nous remarquons que la droite
représentant les écarts est décroissante de 2006 à
2008, ce qui signifie qu'il y a une amélioration dans la perception
des recettes pour les années 2007 et 2008 parce que le taux
d'écart s'est sensiblement réduit de 62,98% à 43,24%.
Cette partie où la courbe est décroissante
représente en fait une amélioration de la performance de
recouvrement pendant ces deux années.
Par contre la partie où la courbe est croissante
représente une défaillance dans le recouvrement des recettes
à partir de l'année 2008 jusqu'en 2010 du fait que le taux va de
43,24% à 49,43%.
De ceci nous remarquons que la SNEL/Goma a fourni des
efforts dans le recouvrement des créances pour les années 2007 et
2008 par contre pour les années 2009 et 2010 il y a eu une faille dans
le recouvrement. Pour ce graphique l'équation de la droite de la
tendance générale est y= -2775x + 5621,3 avec coefficient de
détermination R2= 0,295 ; comme le coefficient angulaire
a une valeur négative soit -2775x, cela signifie que les
écarts entre les prévisions et les réalisations ont
évolué à la régression, ce qui n'est pas une bonne
image pour la gestion de la SNEL.
III.2.2. Le poids des
créances irrécouvrables sur les recettes
réalisées
Pour s'imprégner de la manière dont
les créances irrécouvrables constituent une menace pour la
santé financière de la SNEL/Goma, nous présentons tout
d'abord dans le tableau ci-dessous les écarts entre les recettes
prévues et les recettes réalisées, puis le taux des
créances irrécouvrables qui présente la charge que les
créances irrécouvrables représentent dans les recettes de
la SNEL/Goma ainsi que la continuité de cette dernière.
La SNEL/Goma est une entreprise commerciale ayant
des ressources humaines, matérielles et financières, ressources
qui doivent générer un surplus ou un bénéfice qui,
pour l'entreprise, doit être réparti, soit pour assurer le
meilleur fonctionnement de l'activité, soit pour le paiement de salaire
du personnel,...
Les créances irrécouvrables
constituent une menace pour la continuité des services que la SNEL/Goma
rend à sa clientèle ainsi que pour l'amélioration et la
performance de la qualité et de la quantité de l'énergie
électrique.
Tableau n°5 a) : Présentation du poids des
créances irrécouvrables sur les recettes réalisées
de 2006 à 2008
Années
|
2006
|
2007
|
2008
|
Mois
|
Ecarts
|
Réc.
Réal
|
Taux C.I
|
Ecarts
|
Réc.
Réal
|
Taux C.I
|
Ecarts
|
Réc. Réal
|
Taux C.I
|
Janvier
|
88439.19
|
38340,01
|
231%
|
86078,89
|
64031,58
|
134%
|
103494,82
|
68232,33
|
152%
|
Février
|
840248
|
39203,52
|
223%
|
79772,74
|
72694,26
|
110%
|
76399,41
|
80819,18
|
95%
|
Mars
|
82821,69
|
44750,31
|
185%
|
72574,56
|
89612,32
|
81%
|
24960,53
|
126151,1
|
20%
|
Avril
|
80536,96
|
47607,04
|
169%
|
75470,21
|
74921,12
|
101%
|
62142,13
|
88419,37
|
70%
|
Mai
|
78736,28
|
49512,72
|
159%
|
63672, 43
|
87493,2
|
73%
|
70372,25
|
83939,6
|
84%
|
Juin
|
75717,39
|
51011,61
|
148%
|
44059,67
|
123924,23
|
36%
|
82688,41
|
74832,42
|
110%
|
Juillet
|
71775.
|
58533,5
|
123%
|
90014,66
|
90538,11
|
99%
|
54586,85
|
112147,7
|
49%
|
Août
|
92407,47
|
52613,43
|
176%
|
72569,08
|
87296,9
|
83%
|
69513,7
|
81316,8
|
85%
|
Septembre
|
81523,56
|
48543,34
|
168%
|
84720,09
|
83891,17
|
101
|
61032,82
|
86134,8
|
71%
|
Octobre
|
88349,76
|
59212,24
|
149%
|
42812,72
|
120309,44
|
36%
|
59603,71
|
86134,8
|
71%
|
Novembre
|
9538/53
|
55315,47
|
172%
|
84734,25
|
71167,86
|
119%
|
65871,23
|
81296,44
|
81%
|
Décembre
|
104966.89
|
59575,11
|
176%
|
79865,18
|
91586,52
|
87%
|
67940,6
|
80819,6
|
84%
|
Total
|
1028064,7
|
604218,3
|
|
876344,52
|
1057466,7
|
|
798696,4
|
1048244
|
|
Taux annuels
|
170,14
|
|
|
82,87
|
|
|
76,18
|
|
|
Source : nos calculs
Tableau n°5 b) : Présentation du poids des
créances irrécouvrables sur les recettes
réalisées de 2009 à 2010
Années
|
2009
|
2010
|
Mois
|
Ecarts
|
Réc.
Réal
|
Taux C.I
|
Ecarts
|
Réc.
Réal
|
Taux C.I
|
Janvier
|
71607,47
|
73458,63
|
97%
|
78745,66
|
65024,54
|
121%
|
Février
|
68409,87
|
83907,15
|
82%
|
69204,74
|
74389,26
|
93%
|
Mars
|
51471,95
|
104368,15
|
49%
|
52004,19
|
69605,81
|
75%
|
Avril
|
59351,12
|
88053,58
|
67%
|
83288,82
|
69503,18
|
120%
|
Mai
|
100724,8
|
48000
|
210%
|
73268,19
|
75347,01
|
97%
|
Juin
|
70706,78
|
88131,82
|
80%
|
62260,79
|
87441,21
|
71%
|
Juillet
|
6234,19
|
81175,81
|
77%
|
82290,98
|
79151,02
|
104%
|
Août
|
63850,98
|
73370,82
|
87%
|
69933,25
|
86052,75
|
81%
|
Septembre
|
68994,29
|
66280,41
|
104%
|
53539,85
|
88321,15
|
61%
|
Octobre
|
52702,1
|
80809,6
|
65%
|
93675,95
|
75435,05
|
124%
|
Novembre
|
64954,85
|
72556,85
|
90%
|
10064,3
|
86305,75
|
117%
|
Décembre
|
36465
|
95472,6
|
38%
|
104681,9
|
88407,09
|
118%
|
Total
|
771587,8
|
955585,42
|
|
923543,6
|
944983,82
|
|
Taux ann 80,7 97,7
Source : Nos
calculs
Au niveau de la
dernière ligne de ces deux tableaux ci-dessus sont
représentés les taux annuels des créances
irrécouvrables, qui d'une manière en observant la droite de la
tendance évoluent vers la baisse, ce qui prouve que la SNEL/Goma est
dans une situation de difficulté quant à sa survie du point de
vue financier.
Ces deux tableaux
constituent un seul tableau qu'on peut mettre en paysage.
Pour trouver les taux des
créances irrécouvrables, nous prenons les écarts
divisés par les réalisations le tout multiplié par 100.
Taux C.I = × 100
Pour trouver les taux annuels se trouvant
à la dernière ligne nous avons utilisé la formule
suivante :
Taux annuel = × 100
L'observation de ces tableaux
présente une forte tendance des créances irrrecouvrées par
rapport aux recettes réalisées pour la période de 2006
à 2007, soient 170,14% et 82,87%.
Pour l'année 2008 nous remarquons une
faible régression du taux des créances irrécouvrables soit
76,18%, ce qui signifie qu'il y a amélioration dans le recouvrement des
recettes.
A partir des années 2009 et 2010, nous
constatons encore une faible progression du taux, soient 80,7% et 97,7% pour
dire qu'il y a faille dans le recouvrement des recettes.
Il nous est utile de préciser que ce taux
des créances irrécouvrables affaiblit la viabilité
financière et bloque l'exploitation de la SNEL/Goma.
Cela est dû à la conséquence
de la non couverture de certaines dépenses courantes. Pour mieux
préciser l'allure de la tendance, nous dressons le graphique de la
tendance du taux des créances irrécouvrables sur les recettes.
Figure n° 3 : Tendance de taux des
créances irrécouvrables
L'allure de la droite relève une tendance
cyclique le long de la période d'étude. Nous remarquons que la
droite de la tendance évolue vers la baisse dans l'ensemble, ce qui
constitue un aléa considéré de l'exploitation de la
SNEL/Goma qui par la suite de réalisation des faibles recettes ne
supporte pas la couverture optimale de toutes ces charges d'exploitation.
De ce qui précède, nous remarquons que les
recettes perçues sont inférieures à celles qui sont
prévues.
En matière de gestion, en observant l'allure de la
droite de la tendance pour la figure n°2 et la figure n°3 qui
précèdent ; l'impression est faite que ladite
société éprouve des difficultés pour la
satisfaction de ses besoins et donc, pour répondre à l'ensemble
de besoins de sa clientèle.
En vu de faire face à ce problème, la SNEL
pratiquerait des stratégies telles que :
- la sensibilisation de ses abonnés à honorer
les factures ;
- Faire ses prévisions sur base de la tendance de
recettes recouvrées ;
- Mettre à la tarification de ses abonnés des
compteurs pour que la facturation soit équitable pour tous ;
- Modifier ou renforcer les stratégies de
recouvrement.
Au vu des difficultés que rencontre la SNEL qui sont
pour la plupart celles de recouvrement de ses matériels ; elles
sont dues par ce lourd problème de déséquilibre entre les
recettes prévues et celles réalisées et partant le bon
fonctionnement dépend de tous ces paramètres. Tout ceci explique
la difficulté pour la société à servir tous les
demandeurs de son service.
CONCLUSION
Nous débouchons à ce travail de fin de cycle
intitulé : L'Impact des créances irrécouvrables sur
les recettes de la SNEL Goma de 2006 à 2010. Au travers cette
recherche, il a été question de cerner l'ampleur des
créances irrécouvrables sur les recettes de la SNEL/ Goma.
Ainsi à titre de problématique nous avons
formulé une question principale : Quel serait l'impact des
créances irrécouvrables sur les recettes de la
SNEL/Goma ?
A partir de cette question principale, trois questions
spécifiques s'en déduisent :
- La SNEL/DNK connait-elle un problème des
créances irrécouvrables ? Si oui, quelle est l'incidence de
ces créances sur le fonctionnement de cette société qui
dépend des recettes prévues ?
- La facturation est-elle proportionnelle à
l'énergie fournie ?
- Quelles stratégies pourraient pratiquer la SNEL/DNK
pour faire face à ce problème de non-paiement des
factures ?
A ces questions nous avons proposé de
donner anticipativement les réponses suivantes :
- La SNEL étant une entreprise commerciale qui ne
dépend que des ressources financières provenant des recettes
réalisées connaitrait le problème de créances
irrécouvrables suite au non paiement des factures qu'elle remet à
sa clientèle.
- Quant à la facturation, les consommateurs
étant conduits par la rationalité payeraient mal les factures ou
n'en paieraient pas car l'élaboration de la facture ne leur semble pas
proportionnelle à la consommation réelle.
- Les stratégies que pourraient pratiquer cette
société seraient d'une part de poursuivre par la sensibilisation
ou de procéder par le recouvrement de ses factures voire même la
coupure de service pour les insolvables et d'autre part de ne servir que ceux
qui possèdent des compteurs.
Nous avons vérifié ces différentes
hypothèses à l'aide de la méthode analytique qui nous a
permis d'analyser l'évolution des créances irrécouvrables
par rapport aux montants facturés (ou les réalisations) et par la
méthode indirecte qui nous a aidé à tirer des conclusions
sur des faits que nous avons analysés dans notre recherche.
Soulignons que nous avons fait usage de l'interview qui
nous a permis d'entretenir des échanges avec les responsables de
différents services afin de savoir comment se font la gestion de la
clientèle et la facturation, mais aussi la technique documentaire qui a
servi à consulter les documents comptables, les budgets commerciaux de
ces différentes années soit de 2006 à 2010, les revues, la
monographie et certaines archives de la SNEL/Goma.
Ce travail est constitué de trois chapitres dont
le premier porte sur la définition des concepts, le deuxième sur
la présentation de la SNEL/DNK et le troisième sur l'impact des
créances irrécouvrables sur les recettes de la SNEL.
Ainsi, après traitement des données nous
avons abouti aux résultats suivants :
1) La SNEL/DNK connaît un problème des
créances irrécouvrables. La tendance des créances non
recouvrés a suivi le long de la période d'étude un
mouvement de régression, voire la figure n°3. D'où son
incidence négative sur les recettes réalisées qui par
conséquent entrave le fonctionnement optimal de la
société. Ainsi après analyse nous remarquons que le non
paiement des factures par les abonnés constitue une menace pour la
continuité des activités de la SNEL/Goma. De ceci nous affirmons
notre première hypothèse
2) La SNEL facture la consommation de l'énergie
électrique d'une manière forfaitaire, mais après analyse,
le résultat est que les droites de tendance pour la figure n°1
représentant l'évolution des recettes prévues et
réalisées a une allure de progression, leurs équations
sont :
pour les prévisions y= 26585x-5E+07 et pour les
réalisations y'= 57965x - 1E + 08, ce qui prouve qu'il y a une
évolution dans la prévision et la perception des recettes du fait
que pour toutes les deux équations le coefficient angulaires sont
positifs soient 26585 et 57965. De ceci nous infirmons notre deuxième
hypothèse.
3) La SNEL, pour verser ses recettes dans leur caisse,
poursuit par la remise des factures de la consommation des mois passés.
Quant au recouvrement des recettes ce n'est qu'après un délai
réglementaire soit 72 heures ou 3 jours que les clients doivent
s'acquitter de leurs dettes, dépassé ce délai elle coupe
les services aux insolvables. La stratégie de sensibilisation des
abonnés à honorer les factures ainsi que celle de fournir de
l'énergie seulement à ceux qui possèdent des compteurs
sont celles que nous avons proposées à la SNEL pour lutter contre
le problème d'insolvabilité. En nous penchant de la figure
n°2 qui représente l'évolution des écarts annuels
entre les prévisions et les réalisations, nous remarquons que la
droite de la tendance ne fait que régresser, son équation est y=
-2775x + 5621,3, comme le coefficient angulaire possède une valeur
négative cela signifie que si la SNEL continue à fournir de
l'énergie pour les abonnés qui ne payent pas avant le temps, elle
ne présentera que les même difficultés. Vue cette situation
nous affirmons notre 3ième hypothèse, d'où nous
la SNEL pour assurer la continuité de ses activités va fournir du
courant uniquement aux clients qui s'acquittent à
l'échéance prévue ou procéder à la coupure
pour les insolvables.
D'où nous sollicitons la clémence des
lecteurs pour certaines erreurs qui ont pu échapper à notre
vigilance et appelons d'autres étudiants et chercheurs à
poursuivre ce thème car loin de nous prétendre avoir
épuisé tous les aspects relatifs à ce sujet.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BIZAGUET.A, Les secteurs publics et les privatisations,
2ième éd, PUF, Paris, 1982.
2. CHARPATIEN.P, Organisation et Gestion de l'entreprise, Paris,
Nathan, 1997.
3. CUVELLIER.A, Introduction à la sociologie,
2ième éd, Paris, Armand Colin, 1968
4. DAYANHI.A, Manuel de gestion, éd, Eclipses, Paris,
1999.
5. Grand LAROUSSE encyclopédique, vol 10, Librairie
LAROUSSE, Paris, 1984.
6. LASSEGUE.P, Lexique de comptabilité,
5ième éd, Dalloz, Paris, 2002.
7. Multi Dictionnaire, LAROUSSE, Paris.
8. ROMI.R, Service public et droit public économique,
3ième éd, Paris, 1995.
9. SILEM.A, Lexique d'économie, 4ième
éd, DALLOZ, Paris, 1992.
II. COURS ET TFC
10. N'Simba LUZOLO, Fiscalité, Cours inédit, G3
Gestion, ULPGL/Goma.
11. SELUA MULOHU, Problématique de la facturation et du
recouvrement de l'énergie électrique à Goma, ULPGL/Goma,
2007-2008.
12. TSHONGO KIKOLI, Impact de la distribution quantitative et
qualitative de l'énergie électrique dans la ville de Goma sur la
solvabilité des abonnés de la SNEL, ULPGL/Goma, 2000.
13. YUSUFU ISAKA, La problématique de la gestion de la
clientèle au sein d'une entreprise publique « cas de la
SNEL/Goma », ULPGL/Goma, 2004-2005.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACES ..................II
REMERCIEMENTS
......................................................III
SIGLES ET ABREVIATIONS
...........................................................................................................................................IV
0. INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
3
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
0.4. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
3
1. MÉTHODES
3
0.5. DELIMITATION DU TRAVAIL
3
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
3
CHAPITRE PREMIER
3
GENERALITES SUR LES CREANCES, LE RECOUVREMENT ET LES
RECETTES
3
I.1. NOTION D'ENTREPRISES PUBLIQUES
3
I.1.1. DÉFINITION
3
I.1.2. RÉGIME JURIDIQUE DES ENTREPRISES
PUBLIQUES
3
I.1.2.1. SOUMISSION DE PRINCIPE DU DROIT PRIVÉ
3
I.1.2.2. MAINTIEN DU CARACTÈRE PUBLIC DE
L'ENTREPRISE
3
I.2. NOTION SUR LES CREANCES
3
I.2.1. CRÉANCE
3
I.2.2. EVALUATION DES AUTRES ACTIFS CIRCULANTS
(CRÉANCES)
3
I.2.3. L'EXTINCTION DES CRÉANCES
3
I.3. NOTION SUR LES RECETTES
3
I.4. LA FACTURATION AU SEIN DE LA SNEL
3
CHAPITRE DEUXIÈME
3
PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE/DNK
3
II.1. LOCALISATION DE LA SNEL/DNK
3
II.2. STATUT JURIDIQUE
3
II.3. OBJECTIFS ET MISSION DE LA SNEL
3
II.4. HISTORIQUE DE LA SNEL
3
II.5. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA SNEL
3
II.6.ORGANIGRAMME DE LA SNEL/DNK
3
II.7. FONCTIONNEMENT DE LA SNEL/DNK
3
II.7.1 LA DIRECTION
3
II.7.2 LE SECRETARIAT ADMINISTRATIF (SAD)
3
II.7.3 LE SERVICE MEDICAL
3
II.7.4 LA GESTION DE LA CLIENTELE (GCL)
3
II.7.5 LA GESTION DU RESEAU (G.R)
3
CHAPITRE TROISIÈME
3
IMPACT DES CREANCES IRRECOUVRABLES SUR LES RECETTES DE
LA SNEL
3
III.1. METHODOLOGIE DU TRAVAIL ET TECHNIQUES DE
RECHERCHE
3
III.2. PRESENTATION DES DONNEES
3
III.2. TRAITEMENT DES DONNEES
3
III.2.1. PRÉSENTATIONS DES ÉCARTS
MENSUELS ET POIDS DES CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES DANS LES RECETTES
PRÉVUES.
3
III.2.2. LE POIDS DES CRÉANCES
IRRÉCOUVRABLES SUR LES RECETTES RÉALISÉES
3
CONCLUSION
3
BIBLIOGRAPHIE
3
* 1 P. Charpatien, Organisation
et Gestion de l'entreprise, Paris, Nathan, 1997, p.357
* 2 Ahmed Silem, Lexique
d'économie, 4ième éd, DALLOZ, Paris, 1992,
P.248
* 3 A.CUVELLIER, Introduction
à la sociologie, 2ième éd, Paris, Armand Colin,
1968, p.89
* 4 A. CUVELLIER, Introduction
à la sociologie, 2ième éd, Paris, Armand Colin,
1968, p.89
* 5 Idem
* 6 Armand BIZAGUET, Les
secteurs publics et les privatisations, 2ième éd, PUF,
Paris, pp. 27 - 31, 1982
* 7 Ahmed SILEM, Lexique
d'économie, 4ième éd, DALLOZ, Paris, p.248,
1992
* 8 Raphaël ROMI, Service
public et droit public économique, 3ième éd,
Paris, 1995, p.234
* 9 Multi Dictionnaire,
LAROUSSE, Paris, p, 410
* 10 Armand DAYANHI, Manuel de
gestion, éd, Eclipses, Paris, pp. 648-650, 1999
* 11 Grand LAROUSSE
encyclopédique, vol 10, Librairie LAROUSSE, Paris, 1984
* 12 N'Simba LUZOLO,
Fiscalité, Cours inédit, G3 Gestion, ULPGL/Goma
* 13 Grand LAROUSSE
encyclopédique, Vol. 10, Librairie LAROUSSE, Paris, 1984
* 14 Pierre LASSEGUE, Lexique
de comptabilité, 5ième éd, Dalloz, Paris, 2002,
p. 20
|
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