5.2. Mortalité
Une mortalité peut se produire à tout moment du
développement du criquet pèlerin surtout si la température
du sol ou dans l'enceinte de la chambre (cage) d'élevage varie. Une
température en dessous de 15°C est létale pour le criquet
aux stades vulnérables (embryonnaire, L1 et L2 ;).
Les estimations théoriques donnent une perte globale de 5
à 65%. Les pertes moyennes sont de l'ordre de 13% dans les populations
solitaires et de 33% chez les grégaires [6].
Les relevés de mortalité larvaire des
différents stades sont notés quotidiennement.
Tableau 2 : Taux de
mortalité de chaque stade larvaire
Stades larvaires
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Effectif initial
|
Morts
|
Effectif des survivants
|
Taux de mortalité par stade (%)
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Taux de mortalité globale (%)
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L1
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31.00
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14.00
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17.00
|
45.16%
|
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L2
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|
00.00
|
17.00
|
00.00%
|
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L3
|
|
01.00
|
16.00
|
03.22%
|
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L4
|
|
00.00
|
16.00
|
00.00%
|
|
L5
|
|
|
|
00.00
|
|
Total
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31.00
|
15.00
|
16.00
|
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48.38%
|
L'analyse du tableau 2, montre que le taux de mortalité le
plus élevé est observé au niveau du premier stade L1
(45.16%), ensuite chez les L3 (03.22%). Ce taux est nul chez les L4 et L5. Dans
les conditions de laboratoire, la mortalité est différente de
celle qui peut survenir dans les conditions naturelles où les larves des
différents âges sont soumises à des amplitudes thermiques
importants, à l'action du vent, de la pluie et autres facteurs
climatiques. Il faut noter que la mortalité des larves L1 est due
surtout aux conditions dans l'incubateur pendant l'éclosion
(asphixie).
Figure 5 :
mortalité larvaire
|