CHAPITRE 4. DISCUSSION
4.1. Comparaison des données sur l'étude
taxonomique des espèces étudiées
Notre étude a relevé la dominance de
l'embranchement des Bryophyta avec 27 espèces (soit 57,5%),
suivi des Marchantiophyta avec 18 espèces (soit 38,3 %).
L'embranchement des Anthocerotophyta est le moins
représenté avec deux espèces (soit 4,2%). Ces
résultats différents de ceux de Wolfrang et al. (1995)
qui ont trouvé la dominance de Marchantiophyta sur le
Bryophyta dans le Parc National de Kahuzi-Biega et à Nyungwe au
Rwanda et ceux de Tixier (1995) qui a aussi trouvé la dominance de
Marchantiophyta sur les Bryophyta dans le même site du
PNKB. Quant aux familles, nous avons trouvé 35 différentes
familles, la famille Bryaceae est la plus représentée
avec trois espèces, elle est suivie de treize familles qui ont chacune
deux espèces. A ce point, nos résultats restent toujours
différents de ceux Pitier (op. cit.) qui lui a trouvé une
dominance de Lejeuneaceae avec 7 espèces ; elle est suivie de
Frullaniaceae avec 5 espèces.
4.2. Comparaison des données sur les types de
substrat
L'analyse des types de substrat a relevé une
dominance des bryophytes qui poussent sur plusieurs substrats ; elles sont le
plus saprophytes et épiphytes avec 30,79 %, suivies des bryophytes
ripicoles et saprophytes pour lesquelles chaque groupe a 15,38 % ;elles sont
suivies des bryophytes terrestres avec 7 espèces, soit (13,46 %). Nos
résultats sont différents de ceux de Wolfrang et al.
(op.cit.) surtout du fait qu'ils se sont intéressés
particulièrement aux bryophytes épiphytes sur les feuilles
vivantes. Mais, Petiot (1996) dans son travail effectué au PNKB a
trouvé une dominance de bryophytes terrestres avec 43,7 %, avec des
bryophytes ripicoles avec 31,2 % qui arruvent en deuxième position ;
viennent ensuite les épiphytes avec 12,5 %, les bryophytes saprophytes
et épiphytes n'étaient représentées que par une
espèce (soit 6,2 %) chacune. Par ailleurs, Petiot (1996) au Kenya dans
le Saiwa Swaps National Park avait trouvé une dominance des bryophytes
épiphytes avec 64,9 %, suivies en importance des bryophytes facultatives
avec 62,8 % ; ce qui est différent de nos résultats. Cette
différence peut être dû au fait que les deux sites sont
situés dans des zones phytogéographiques
différentes.
4.3 Comparaison des données sur les types de
gamétophytes
L'interprétation de types de gamétophyte
a relevé une dominance des bryophytes à tige feuillée avec
81 %, les bryophytes thalloïdes sont représentées par 19 %.
Ces résultats ne sont pas du tout différents de ceux de Tixier
(op.cit.) qui a trouvé seulement les bryophytes épiphytes sur les
feuilles dans le Parc National de Kahuzi-Biega et à Nyungwe.
Résultats toujours semblables à ceux de Wolfrang et al.
(op.cit.) qui ont aussi trouvé une dominance des bryophytes à
tige feuillée dans le PNKB et Nyungwe. Et aussi Petiot (op.cit) qui a
trouvé seulement les ces mêmes bryophytes à tige
feuillée car il avait travaillé sur une seule famille
(Bryaceae) dans le même site du PNKB. Par contre au Kenya, dans
le Saiwa Swamps National Park, Petiot a aussi trouvé une dominance des
bryophytes à tige feuillée avec 96,5 %, suivies des Bryophytes
à thalle avec 3,5 %.
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