DELTA-C
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Centre de Formation et d'Appui Conseil pour le
Développement Local
MEMOIRE DE MAITRISE UNIVERSITAIRE
Spécialité: Gestion de Cycle de
Projets, programmes et Politiques de Développement
THEME
La problématique de la prise en charge de la
santé sexuelle et reproductive des aides ménagères dans le
quartier de Lafiabougou en commune IV du district de Bamako
Présenté et soutenu par :
Soumaïla MORO
Directeur de mémoire : Mr Seydou
DIABATE
Promotion 2007-2010
v Dédicace
v Remerciements
v Sigles et abréviations
v Liste des tableaux
v Liste des graphiques
v Sommaire
I. PROBLEMATIQUE/justification du choix du
thème
La République du Mali située au coeur de
l'Afrique de l'Ouest se distingue par sa grande taille avec une superficie de 1
241 248 km². Elle partage environ 7200 km de frontières avec
l'Algérie au Nord, le Niger à l'Est, le Burkina Faso au Sud-est,
la Côte d'Ivoire et la Guinée au Sud, la Mauritanie et le
Sénégal à l'Ouest.
Le Mali est divisé en 8 régions
économiques et administratives (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou,
Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal) et le District de Bamako qui a rang de
région. Il compte 49 préfectures, 289 sous préfectures,
703 communes dont 19 urbaines et 684 rurales.
La population résidente du Mali est estimée
à 14.159.904 habitants en 2011 dont 49,6% d'hommes et
50,4% de femmes. C'est une population a majorité rurale 71% et
très jeune, 49% ont moins de 15ans. La densité moyenne est de
11,7 habitants au km2.
L'espérance de vie est de 51.9 ans pour la population
générale et spécifiquement 52.8 ans pour les femmes.
L'unité sociale de base est la « grande famille » ce qui
implique l'influence substantielle de celle-ci sur le comportement des
individus particulièrement en milieu rural où les membres d'une
même famille vivent dans des concessions comprenant plusieurs
ménages.
Presque la moitié de la population est
âgée de moins de 15 ans et plus de 45% pour la tranche d'âge
15-49 ans.
La religion dominante est l'islam avec environ 90% de
musulmans.
L'économie du Mali est essentiellement basée sur
l'agriculture, l'élevage et la pêche. Le Mali est classé
comme pays à faible Indice de développement humain selon les
critères du PNUD.
Au plan de l'instruction de la population, 34% d'hommes et 23%
des femmes ont fréquenté l'école.
Depuis la conférence internationale sur la population
et le développement (CIPD
Caire 1994) la cause des adolescentes bénéficie
d'un regain d'attention, cette attention découle de la nature
spécifique de l'adolescence qui consacre généralement
l'initiation à l'activité sexuelle et la vie reproductive d'une
part et de nombreux risques et conséquences associés à
cette entrée d'autre part.
Aussi une priorité essentielle est- elle
accordée à la résolution des problèmes de
santé en matière de sexualité et de reproduction des
adolescentes et des jeunes.
Leur plus grande vulnérabilité face aux risques
de santé reproductive et des conséquences
socio-économiques qui en résultent montre l'urgence des
programmes de santé reproductive en leur faveur.
Selon EDS-M IV:
ï le taux de fécondité chez les
adolescentes et jeunes est de 188 pour mille dans la tranche d'âge de 15-
19 ans et de 292 pour mille dans la tranche de 20-24 ans alors que la
prévalence contraceptive est de 5 % chez les filles de 15-19 ans et de
7% chez les 20-24 ans. A 16 ans, 6,8% des filles sont enceintes de leur premier
enfant et à 19 ans 58,7% sont déjà mères ;
ï l'âge médian au premier mariage des filles
est de 16,6 ans (17,3 en milieu urbain et 16,3 en milieu rural) ;
ï l'âge au premier rapport sexuel est de 16,1 ans
chez les filles et de 21,5 ans chez les garçons ;
ï le taux de séroprévalence du VIH dans la
tranche d'âge de 15 à 24 ans pour les jeunes filles est de 1,9% et
pour les jeunes garçons de la même tranche d'âge, il est de
1,5%
ï Le risque de décès infantile est
très élevé en cas de grossesse précoce (chez les
moins de 20 ans), de l'ordre de 143 pour 1000.
Ces indicateurs sociodémographiques indiquent la
situation préoccupante des adolescents et jeunes quant à leur
santé de la reproduction.
L'accessibilité des jeunes aux services de santé
est faible, la concertation entre les structures de tutelle et les intervenants
insuffisante, les centres d'écoutes, de conseils et les programmes de
santé à l'intention des adolescents et des jeunes insuffisants.
Les activités menées ne permettent pas de
mesurer le niveau de réalisation des objectifs fixés à
savoir réduire les taux de morbidité et de mortalité
liés :
· aux IST-VIH/SIDA,
· aux grossesses non désirées ou
accidentelles,
· à la pratique de l'excision, à la
toxicomanie et autres pratiques néfastes.
Dans le cadre de la prise en charge des besoins de
santé des adolescents et jeunes des centres multifonctionnels pour
jeunes ont été créés. Il s'agit du :
· Centre jeune de Sogoniko à Bamako
· Centres ASDAP à Bamako, Ségou et
Koutiala
· Centre jeune de Kayes
· Centre jeune et une Radio `'la voix des jeunes''
à Sikasso , Bamako et Koulikoro
· Centre d'écoute et de conseils en matière
de VIH/SIDA de Mopti
Sur le plan national, des stratégies
d'amélioration de la prise en charge des besoins de santé des
adolescents et jeunes ont été mises en oeuvre notamment la
définition d'un paquet minimum d'activités, l'élaboration
de standards de services de santés adaptés aux adolescents et aux
jeunes et la formation de formateurs et de prestataires sur la sante et le
développement de ce groupe cible.
Du temps des sociétés les plus reculées
au temps modernes des hommes et des
femmes ont toujours maintenu sous leur domination leurs
semblables, l'emploi d'aide
ménagère n'échappe pas à cette
règle. Les AM (aide ménagère) ou filles migrantes
ou les servantes représentent une couche
particulière de la population en majorité des
adolescentes d'âge compris entre 10-19ans selon L'OMS et
de jeunes adultes d'âge
entre 20-24 ans.
Le phénomène d'emploi ménager est surtout
répandu dans les villes notamment
dans le district de Bamako où les AM constituent la
part la plus importante des
femmes en activité tous statuts confondus. Elles
étaient au nombre de 4734 dans le
district de Bamako (recensement général de la
population et de l'habitat du Mali juin
1991 soit 63.6% de l'ensemble des femmes en
activité).
Compte tenu du faible niveau socio-économique ces
filles quittent leur lieu
d'origine à la recherche de revenu pour subvenir
à certains besoins (trousseau de
mariage ; aide aux parents etc).
Actuellement au Mali, beaucoup d'organismes orientent leurs
activités vers les
AM :
MALI ENJEU (Mali environnement
Jeunesse) : a travers se cellule féminine s'intéresse au
aides ménagères en leur donnant une formation en IEC, en couture
et en alphabétisation
KANUYA : intervient en cas de conflit
entre l'aide ménagère et son employeur
APAF-MUSO DAMBE : (appui à la
promotion des aides ménagères) est une structure qui recrute les
ménagères, les forme et les place dans les ménages qui
leur adressent une demande. Elles suivent des activités d'IEC sur les
IST/VIH/SIDA, la planification familiale. APAF-MOSO DAMBE catégorise les
Aides ménagères en trois niveaux :
- Les filles a leur premier séjour qui ne sont pas
alphabétisées : elles reçoivent leur formation lors
des visites des animateurs sur les lieux de travaille, elles reçoivent
aussi des conseils, des animateurs. Ce niveau demande beaucoup de patience de
la part de l'employeur et une bonne écoute de l'aide
ménagère.
- Les filles qui sont allé à l'école et
qui ont déjà séjourné pendant une période
prolongée dans une grande ville. Celles-ci reçoivent une
formation plus systématique vue les activités qu'elles sont
appelées a mener (mettre de l'ordre dans la salle de séjour,
préparer la nourriture, entretenir les enfants et blanchir le linge
etc.)
- Le troisième niveau est constitué de filles
qui préfèrent travailler pour les expatriés ou pour les
ménages maliens d'une certaine classe. Cela exige une certaine
expérience et un savoir vivre.
BAARA-MUSO :
C'est une association qui a pou objectif de faciliter
l'insertion socioprofessionnelle des filles migrantes ; de lutter contre
l'analphabétisme et la pauvreté des femmes. Elle se donne pour
tache de fournir aux ménages des aides ménagères
spécialement formées pour mener a bien leurs activités
Toutes ces structures visent de façon
générale l'amélioration des conditions
socio-économiques des aides ménagères sans toucher leur
santé sexuelle et reproductive et elle est prise en charge.
La plupart des AM n'ayant jamais été à
l'école ; n'ayant reçu aucune information sur la SR, elles ont
une méconnaissance totale de leur corps et principalement leurs organes
de reproduction.
· Une étude ( ISBS) a démontré que
80% des jeunes garçons à Bamako ont eu leur premier rapport
sexuel avec les aides ménagères,
· Elles sont les cibles des harcèlements sexuels
de certains chefs de familles
· Les aides ménagères font partie des cinq
catégories de groupe cible à haut risque face au VIH/SIDA avec
un taux de prévalence de 2,2%, contre un taux national de 1, 3%, (ISBS)
· En cas d'IST, au d'autres maladies, elles n'ont pas les
moyens d'aller se soigner au niveau des centres de santé et font recours
aux médicaments dits « par terre » ;
ü Les différents éléments
cités si dessus m'amènent à choisir le thème
« La Problématique de la prise en charge de la
santé sexuelle et reproductive des Aides ménagères en
commune IV du District de Bamako : cas du quartier
Lafiabougou ».
Le choix de ce thème se justifie par notre souci de
contribuer à la réflexion sur l'amélioration de la
santé des Adolescents et des Jeunes de façon
générale et particulièrement de celle des aides
ménagères a travers la question a savoir:
Quels sont les problèmes liés à
la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des Aides
ménagères a Lafiabougou, en commune IV du district de
Bamako ?
Plus spécifiquement:
· Quels sont les problèmes liés a la
sensibilisation des aides ménagères sur la Santé Sexuelle
et Reproductive à Lafiabougou ?
· Quels sont les problèmes liés a la prise
en charge des cas d'Infections sexuellement Transmissibles (IST) et VIH/Sida
chez les aides ménagères à Lafiabougou ?
· Quels sont les l'accès des aides
ménagères aux produits contraceptifs a Lafiabougou ?
En répondant a ces différentes questions, nous
essayeront de proposer des pistes de réflexions allant vers la
proposition d'actions clés qui seront nécessaires pour contribuer
a l'amélioration de la santé sexuelle et reproductive des jeunes
de façon générale et du groupe cible en particulier
1. OBJECTIFS DE RECHERHCE
1.1. Objectif Général :
Identifier et analyser les problèmes liés à la
prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des aides
ménagères à Lafiabougou en commune IV du district de
Bamako.
1.2. Objectifs spécifiques :
ü Identifier et analyser les problèmes liés
a la sensibilisation des aides ménagères sur la Santé
Sexuelle et Reproductive à Lafiabougou ;
ü Identifier et analyser les problèmes liés
à la prise en charge des cas d'IST/VIH/Sida chez les aides
ménagères à Lafiabougou;
ü Identifier et analyser les facteurs limitant
l'accès des aides ménagères aux produits contraceptifs
à Lafiabougou.
2. HYPOTHESES
A Lafiabougou en commune IV du district de Bamako, les aides
ménagères n'ont pas accès aux services de santé
sexuelle et reproductive
ü Les aides ménagères n'ont pas
accès à l'Information, Education, la Communication (IEC) sur leur
santé sexuelle et reproductive a Lafiabougou ;
ü A Lafiabougou, les aides ménagères n'ont
pas accès aux services de soins et d'accompagnement en cas
d'IST/VIH/sida ;
ü A Lafiabougou, les produits contraceptifs ne sont pas
disponibles pour les aides ménagères.
PREMIERE PARTIE :
Cadre théorique et méthodologique
II. CHAPITRE I : Cadre Théorique :
II.1.Champ de la recherche :
La présente recherche sera menée dans le domaine
de la santé des adolescents et des jeunes au Mali, les Aides
ménagères constituent les cibles de cette étude. Le choix
de la commune IV du district de Bamako comme zone de la recherche est
motivé par notre présence (résidence et bureau) et notre
connaissance de la zone à travers nos activités
professionnelles.
Présentation de la Commune IV:
La commune IV à l'instar des autres communes du
District de Bamako est créée par l'ordonnance n°78/34 / CMLN
du 18 AOUT 1978 et est régie par les textes officiels suivants :
· l'ordonnance n° 78-34/CMLN du 28 Août 1978
fixant les limites et nombre des
Communes
· La loi n°93-008 du 11 février 1995
déterminant les conditions de la libre
Administration des collectivités territoriales ;
et
· La loi n°95-034 du 12 Avril 1995 portant code des
collectivités territoriales.
Elle occupe 14,11% de la superficie totale de la ville de
Bamako, soit 37,68Km2 avec une population estimée à 300085
habitants en 2010 (RAVEC) avec 1498440 Hommes et 150245 femmes dont la majeure
partie est constituée de jeunes près de 55 % .Elle est
composée dans sa grande majorité de population à faible
revenu menant des petites activités économiques et agricoles.
Située sur la rive gauche du fleuve Niger, la commune
IV occupe la partie occidentale du district de Bamako.
Elle est limitée : à L'Est par la commune
III, à l'Ouest par la commune du Mandé, au nord par le
prolongement du Mont Mandingue / Koulouni, Lassa Koulou,
Kokokoulou... et au sud par le fleuve Niger.
La commune IV compte huit (8) quartiers qui sont :
Lafiabougou, Hamdallaye,
Djikoroni- para, Sébénikoro, Taliko, Lassa,
Sibiribougou, Kalabambougou.
La majorité de ces huit (8) quartiers sont
périurbains qui se caractérisent par la pauvreté (69%
selon les critères du DHD), la délinquance juvénile, (la
consommation des stupéfiants), l'analphabétisme des jeunes et la
déperdition scolaire.
A l'image des autres quartiers du district de Bamako, la
commune IV est administrée par un conseil municipal
Les infrastructures socio - sanitaires
sont :
Un centre de santé de référence à
Lafiabougou avec une unité de soin et d'accompagnement des PVVIH
Un hôpital (Mère - Enfants) « le
Luxembourg » à Hamdallaye
PMI + Maternité Hamdallaye
Maternité + PMI Djikoroni para
Une structure de médecine traditionnelle
Trois CS COM à lafiabouguou
Deux CSCOM à Taliko
Un CSCOM à djicoroni
Un CSCOM à Sébénikoro
Un CSCOM à Hamdallaye
Education:
Tous les ordres d'enseignement sont représentés
au niveau de la commune: préscolaire, fondamentale, secondaire,
technique et professionnel.
L'enseignement informel est aussi présent.
La commune IV comptait 82 établissements publics, 79
privés et 20 medersas et 5 écoles communautaires en 2005.
Pour le second cycle il y avait 25 groupes scolaires publiques
et 16 groupes scolaires privés. Pour le secondaire on compte une
quinzaine d'établissements
L'alphabétisation fonctionnelle est également
assurée au niveau de 2 centres (Taliko et Sebenikoro).
I.2. Limites et difficultés de la recherche
· Les informations qualitatives collectées au
niveau des enquêtés peuvent souvent ne pas trop refléter la
réalité. Malgré la mise en confiance du groupe cible au
début de l'administration des outils de collecte, les réponses
peuvent être biaisées à cause de la sensibilité du
thème.
· L'administration des outils de collecte des
données n'a pas été souvent facile. Ceci malgré la
mise à niveau des enquêteurs et la mise à leur disposition
de guides de facilitation de ces outils. Cela a concerné seulement une
enquêteuse qui a eu quelques difficultés a administrer surtout la
dernière question du questionnaire au début de la collecte.
· Quelques grandes logeuses et employeurs n'ont pas
été coopératifs, elles pensaient surtout que nous
étions venus susciter la révolte chez les aides
ménagères. Cela explique la limitation de l'effectif a 75 au lieu
de 80 initialement prévu
I. 3.Définition des concepts:
L'adolescent :
L'OMS définit l'adolescent comme tout individu ayant un
âge compris entre 10 et 19ans.
Jeunes adultes :
Personnes âgées de 20 à24 ans selon
l'OMS
La Santé de la Reproduction ou santé
sexuelle et reproductive:
La santé de la reproduction selon L'OMS est un
bien être général, tant physique que mentale et sociale de
la personne humaine pour tout ce qui concerne l'appareil génital, ses
fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l'absence de maladies ou
d'infirmités.
- Les volets de la santé de la
reproduction
· Santé de la mère
· Santé de l'enfant
· Santé du jeune
· Santé de l'homme
NB : dans certains programmes le volet des personnes
âgées est pris en compte.
- Les composantes de santé de la
reproduction
· Les soins prénatals, périnatals,
postnatals y compris la promotion de l'allaitement au sein
· La survie de l'enfant
· Les soins du post abortum y compris le counseling en
planification familiale ;
· La régulation de la
fécondité ;
· La prévention et le traitement des infections
des organes de reproduction, dont les IST-VIH/SIDA
· La prévention et traitement de
l'infertilité ;
· L'information et counseling sur la sexualité, la
parenté responsable et la santé de la reproduction
· Les activités liées à
l'approche « genre et santé » dont la lutte
contre les pratiques néfastes à la santé des femmes en
particulier l'excision ;
· Le traitement des affections de l'appareil
génital (à ce
· niveau est pris en compte le groupe des personnes
âgées) ;
· La prise en charge des besoins des jeunes
adultes ;
· La responsabilisation des hommes et l'implication des
femmes aux prises de décisions en santé de la reproduction.
- Les services en santé de la reproduction des
jeunes ainsi que les structures qui les offrent :
Les services de SR pour jeunes sont :
Conseil et prestation cliniques pour jeunes, soins
préventifs et curatifs, les consultations des documents.
L'offre des services se fait dans les structures
suivantes :
· Hôpitaux
· Centre de Santé de Référence
· Cliniques privées,
· Centre de Santé d'Arrondissement
Revitalisé (CSAR)
· Centre de Santé Communautaire (CSCOM)
· Infirmerie des écoles et garnison
· Centre de jeunes
· Service de santé scolaire et universitaire
· ONG ; INPS ; Pharmacie
- Les infections sexuellement transmissibles :
Ce sont des sont transmises principalement par la voie
sexuelle
Les IST courantes au Mali :
- Chaude pisse ou
gonococcie : sopissi
- Chancre mou : danan
- Syphilis : tonsognimi
- Hépatite B :
sayidjè
- Condylomes : chètourou
- Herpes : fro -fro
- vaginite : nèmnèmpo.
Les signes des IST :
- Ecoulement urétral, perte vaginal (perte blanche),
- Plaies au niveau des organes génitaux,
- Démangeaison,
- Douleur au bas ventre,
- Sensation de brûlures en urinant,
- Rougeur des muqueuses génitales,
- Boutons avec irritation
- Douleur au cours des rapports sexuels,
- Conjonctivite du nouveau-né.
Comportements à risque :
- Rapports sexuels sans protection.
- Partenaires sexuels multiples et sans protection.
- Utilisation des même objets de toilette
(éponge, serviette, slips, siège dans les toilettes) ou objet
intime par plusieurs personnes pour certaines IST.
Le VIH/SIDA
VIH :
V : virus = microbe
I : immunodéficience = baisse de
défense
H : humaine = de l'homme
SIDA
S : Syndrome = Ensemble des signes
I : Immuno = de défenses de l'organisme
D: Déficience = perdues
A : Acquise = qui s'installent après infection
Il existe 2 types de virus: VIH1 et VIH2.
L'évolution de l'infection est plus lente avec le
VIH2.
La transmission mère-enfant est plus
élevée avec le VIH1.
Le VIH1 est réparti sur toute la planète tandis
que le VIH2 est localisé en Afrique de l'ouest
- Modes de transmission du VIH
La voie sexuelle:
- Sperme
- Liquide séminal
- Secrétions servico vaginales
La voie sanguine
- Transfusion sanguine
- Piqure de drogue
- Accidents d'exposition au sang
La transmission
mère-enfant
- Pendant l'accouchement
- Pendant l'allaitement en l'absence d'ARV
- Les grossesses à risque :
Une grossesse à risque est une grossesse qui
intervient lorsque les organes de reproduction de la femme ne sont pas
physiologiquement ou physiquement prêts a la conception.
Les types de grossesses à
risque :
- Les grossesses précoces : (inferieur a 16
ans)
- Les grossesses tardives : (supérieurs à
35 ans)
- Les grossesses nombreuses (supérieur a 6
enfants)
- Les grossesses rapprochées :(moins de 2ans
d'intervalle)
Les conséquences des grossesses à
risque :
· Conséquences
physiques :
- Traumatisme de l'appareil génital
- Faible poids du bébé
- Prématuré
· Conséquences
sanitaires :
- Fistules (vésico-vaginales ;
recto-vaginales ; recto-vésico-vaginales entrainent les
traumatismes des organes : rectum, vessie, vagin peuvent
éclater)
- Hémorragies plus fréquentes chez les
excisées.
L'avortement provoqué :
C'est l'interruption volontaire de la grossesse par des
méthodes variées d'ordre mécanique, médical ou
traditionnel.
Les causes de l'avortement
provoqué :
- Grossesses non desires,
- Le viol
- L'inceste
- Détérioration des relations entre les deux
partenaires sexuels : les deux jeunes se battent sous prétexte
de la grossesse et souvent le garçon fuit la responsabilité de
l'acte.
- Rejet familial et ou social : repousser la fille
jusqu'à l'amener à quitter son domicile.
- Immaturité des partenaires : les auteurs de la
grossesse ne sont pas mur pour s'assumer
- Impossibilité de la prise en charge de la
grossesse : les moyens financiers manquent du à la
pauvreté.
Mutilation génitale féminine ou
l'Excision :
C'est l'ablation totale ou partielle des organes
génitaux externe de la femme.
Il existe 4 types d'excision
- Type I : c'est l'ablation totale ou
partielle du clitoris
- Type II : ablation du clitoris et
l'ablation totale ou partielle des petites lèvres
- Type III ou infibulation : l'ablation
du clitoris, l'ablation des petites lèvres et une partie des grandes
lèvres. Les grandes lèvres sont collées pour former une
surface plane laissant l'orifice de l'urine et des menstrues.
- Type IV : regroupe toutes les autres
types
La contraception :
Définition : c'est l'ensemble des
moyens et techniques utilisés pour empêcher la survenue d'une
grossesse
Méthodes contraceptives modernes et
traditionnelles
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Durée
|
Modernes :
- pilules
- Condom
- Spermicides
- Injectables
|
Evitent les grossesses non désirées
Lutte contre les IST/VIH
Accessibles
Disponibles Moindre Coût, Diminue l'abandon d'enfants et
l'infanticide, Efficaces
|
Effets indésirables :
Nausée Prise de poids
Non utilisables plus d'une fois
Saignements Ammonotélie, Toutes ne protègent
pas contre les IST VIH
|
Courte durée
|
- Dispositif intra utérin
- Norplant
|
Réversibles
|
Effets secondaires
Ne protège pas contre les IST VIH sida
|
Longue durée
|
- Vasectomie
- Ligatures des trompes
|
Permanence
Evitent les grossesses multiples
|
Non réversibles
Ne protège pas contre les IST VIH
|
permanente
|
Traditionnelles
|
|
|
|
-Cordelettes
-jus de tamarin
- incantations
- séparation du couple
Naturelles- M A MA
- Calendrier
- Cervicale
- Température
- Coît interrompuEfficaces jusqu'à six
mois
Eviter les rapports en des moments précis
Abstenir
Gratuit
ns effets secondairesSi l'enfant a plus de six mois
Si l'allaitement n'est pas exclusif
Très contraignants
Possibilités de se tromper
Ne protège pas contre les IST VIH SIDACourte
durée
|
--------------------------------
|
Moins efficaces et scientifiquement non
vérifiés
Surprises désagréables
Ne protège pas contre Les IST VIH
|
Courte durée
|
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|
4.1. Plan du document :
Apres l'analyse et le traitement des données
(données secondaires et résultats de la collecte de
données auprès du groupe cible), Les résultats seront
présentées en quatre (4) parties:
ü La première partie se rapportera au contexte et
a la méthodologique de la recherche;
ü La deuxième partie portera sur l'analyse des
problèmes liés à la prise en charge de la santé
sexuelle et reproductive des aides ménagères à
Lafiabougou.
ü La troisième partie portera sur les
différentes pistes de solutions envisageables pour l'amélioration
de la santé, principalement la santé sexuelle et reproductive du
groupe cible.
ü Enfin, nous tirerons une conclusion de notre travail.
CHAPITRE II : Cadre
Méthodologique :
La démarche méthodologique a consisté
à l'analyse documentaire, le choix des outils et techniques et la
collecte d'informations auprès des groupes concernés par
l'étude, leur traitement et analyse.
II.1. Analyse documentaire
L'analyse documentaire a consisté à la recherche
et l'exploitation de documents, publications, des thèses, textes
législatifs et réglementaires sur la Santé des Adolescent
et des Jeunes au Mali, de façon générale et sur la
santé sexuelle et reproductive des aides ménagères en
particulier. Cette recherche a été faite au niveau des structures
publiques en charge de la Santé de la Reproduction au Mali, des centres
de santé au niveau de la commune IV, d'organisations non
gouvernementales (ONG), sur l'Internet, etc. Ceci nous a conduit à:
ü Connaitre les études et recherches menées
dans le domaine de santé sexuelle et reproductive des aides
ménagères.
ü Analyser la problématique essentielle avec la
question centrale ;
ü Présenter sommairement la zone de recherche
(Lafiabougou/Commune IV de Bamako) ;
ü Etudier le cadre institutionnel dans le quel se situe
la problématique ;
II.2.Echantillonnage
Notre échantillon a été constitué
uniquement de jeunes femmes (aides ménagères), environ 80 et
cela a travers toute la commune.
Le choix au hasard sera utilisée pour déterminer
les aides ménagères concernées par l'étude.
II.3. Collecte de données (Outils et
techniques) :
II.3.1. Les outils
ü Le questionnaire : a
été adressé aux aides ménagères afin
d'obtenir des données quantitatives.
II.3.2.Les techniques
L'interview a été la technique utilisée
pour l'administration du questionnaire. Cette technique a permis de collecter
les informations qualitatives et quantitatives auprès du groupe cible de
l'étude.
II .3.3.La collecte des données
La collecte des données a été
assurée par deux agents de développement ayants travaillés
avec le groupe cible dans le cadre d'un autre projet. Ils ont une certaine
expérience avec le groupe cible. Ces enquêteurs ont
été suivit dans leurs activités par moi-même.
Les enquêtées ont été au
préalable identifiées et briefées par rapport a
l'étude pour avoir leurs consentements et ceux des employeurs, ensuite
survient de la phase de collecte pendant laquelle les enquêteurs passent
dans les familles pour administrer les questionnaires
II.4. Le traitement et analyse des données
Pour le traitement et l'analyse des données, il a
été effectué manuellement. Des variables ont
été identifiées sur la base desquelles, des tableaux
croisés (à entrée simple et multiples) ont
été produits.
La saisie des données et la réalisation des
graphiques (au besoin) ont été réalisées
manuellement.
Les contenus des tableaux ont été
analysés et interprétés, permettant de répondre
à la question centrale de recherche d'une part, et d'autre part, la
vérification des hypothèses de départ.
DEUXIEME PARTIE :
Résultats de l'enquête
TABLEAU I : Répartition des enquêtées
selon leur situation matrimoniale
Situations
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Mariée
|
23
|
30,60%
|
Divorcée
|
0
|
0%
|
Célibataire
|
50
|
66,56%
|
Veuve
|
1
|
1,33%
|
Concubinage
|
1
|
1,33%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
La majeure partie des aides ménagères sont
célibataires plus de 66% suivi des mariées plus de 30%
TABLEAU II : Répartition selon le niveau
d'instruction des enquêtées
Niveaux
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Non Alphabétisée
|
39
|
51,87%
|
Medersa
|
7
|
9, 31%
|
1er cycle
|
20
|
26,6%
|
2ème cycle
|
9
|
11,97%
|
Secondaire
|
0
|
0%
|
Supérieur
|
0
|
0%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
Plus de la moitié des Aides ménagères
enquêtées sont des analphabètes (51,87%) 26,6% d'entre
elles ont fréquenté le premier cycle
TABLEAU III : Répartition des Aides
ménagères selon leur provenance
Régions de provenance
|
Nombre
|
pourcentage
|
Kayes
|
4
|
5,5%
|
Koulikoro
|
6
|
8%
|
Sikasso
|
9
|
12%
|
Ségou
|
53
|
70,5%
|
Mopti
|
3
|
4%
|
Gao
|
0
|
0%
|
Tombouctou
|
0
|
0%
|
Kidal
|
0
|
0%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
Les aides ménagères proviennent des cinq
premières régions du mali et la plus grande partie de la
région de Ségou (70,5%) suivent la région de Sikasso (12%)
celles de Koulikoro (8%) ,Kayes (5,5%) et Mopti (4%)
TABLEAU IV : Répartition des Aides
Ménagères selon les tranches d'âge
Tranches d'âges
|
Nombre
|
Pourcentage
|
25 ans et plus
|
2
|
2,5%
|
15 à 24 ans
|
68
|
90,5%
|
10 à 14 ans
|
5
|
7%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
Les Aides ménagères enquêtées ont
à plus de 90% un âge compris entre 15 et 24 ans ; la tranche
d'âge définie par l'UNFPE celle des adolescents et des jeunes, 7%
ont l'âge compris entre 10 et14 et 2 ?5% seulement ont 25 ans et
plus
TABLEAU V : Répartition des Aides
ménagères selon leur ethnie
Ethnies
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Bambara
|
41
|
54,53%
|
Peulh
|
8
|
10,64%
|
Forgeron
|
4
|
5,32%
|
Bozo
|
3
|
3,99%
|
Bwa
|
5
|
6,66%
|
Malinké
|
6
|
7,98%
|
Samogo
|
1
|
1,3»%
|
Dogon
|
4
|
5,32%
|
Minianka
|
1
|
1,3»%
|
Kakolo
|
1
|
1,3»%
|
Soninké
|
1
|
1,3»%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
La plupart des aides ménagères
enquêtées sont de l'ethnie bambara plus de 54% après
viennent les peules 10,64%, les BWA près de 8%, les Malinké
6,66%
TABLEAU VI : Répartition des
enquêtées selon leur connaissance sur la santé sexuelle et
reproductive
Infos sur la SR
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
54
|
72%
|
Non
|
21
|
28%
|
TOTAL
|
|
|
72 % des aides ménagères enquêtées
affirment avoir entendu parler d'un thème lié à la
santé sexuelle et reproductive tandis que 21% disent n'avoir pas eu
d'information en matière de SR
TABLEAU VII : Répartition des
enquêtées selon leur connaissance des méthodes
contraceptives :
Connaissance des méthodes de PF
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
25
|
33,35%
|
Non
|
50
|
66,65%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
Presque 67% des aides ménagères
enquêtées n'ont pas pu citer une méthode de planning
familial, elles n'ont donc aucune connaissance sur les méthodes de
contraception
TABLEAU VIII : Répartition des
enquêtées selon l'utilisation des méthodes de PF
Utilisation des méthodes contraceptives
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
11
|
15%
|
Non
|
64
|
85%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
Au moment de l'enquête seulement 15% des aides
ménagères ont affirmé avoir utilisé une fois une
méthode de planification familiale, et les méthodes citées
par celles-ci sont la pilule et le spermicide (utilisé
généralement comme lubrifiant du fait de la méconnaissance
de ce produit en tant que produit contraceptif)
TABLEAU IX : Répartition des
enquêtées selon leur connaissance des IST
Infections Sexuellement transmissibles
|
Nombre
|
Pourcentage
|
VIH/Sida
|
41
|
55%
|
Syphilis
|
22
|
29%
|
Chance mou
|
2
|
2,67%
|
Chlamydia
|
1
|
1,33%
|
Ne connait pas
|
9
|
12%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
Par rapport à la connaissance des IST/VIH/Sida, les
plus citées ont été le VIH/Sida (55%), suivent le
Syphilis, le chancre mou et 12% ne connaissent aucune IST.
TABLEAU XI : Répartition des
enquêtées selon la fréquentation des services de
santé en cas de grossesse
Services
|
Nombre
|
Pourcentage
|
CSCom
|
65
|
87%
|
Clinique
|
0
|
|
CSref
|
3
|
3,99%
|
Autres (vieilles)
|
7
|
9,31%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
En cas de grossesse 65% des aides ménagères font
recours aux CSComs tandis que 9,31% vont au CSref et 7% font recours aux
vieilles personnes
TABLEAU XII : Répartition des
enquêtées selon la fréquentation des services de
santé pour soins en cas d'IST
Services
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Centres de santé
|
6
|
8%
|
Cliniques
|
0
|
0%
|
Guérisseurs traditionnels
|
9
|
12%
|
Pharmacie par terre
|
60
|
80%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
Seulement 8% des aides ménagères vont se faire
traité dans les centres de santé en cas d'IST tandis que 80% se
traitent avec les médicaments dits « par terre » et
12% font recours aux guérisseurs traditionnels.
TABLEAU XIII : Répartition des
enquêtées selon le paiement des frais de consultation et de
traitement
Paiement des frais de consultation et traitement
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Moi même
|
17
|
23%
|
Mon employeur
|
15
|
20%
|
Mon partenaire
|
39
|
52%
|
Mon logeur
|
0
|
0%
|
Autres
|
4
|
5%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
Toutes les aides ménagères
enquêtées ont affirmées qu'elles payent les frais de
consultation au niveau des centres de santé qui fait 1000F CFA. 23%
d'entre elles disent payer elles mêmes les frais de consultation et de
traitement, 50% par leurs partenaires sexuels 20% par les employeurs et 5% par
autres
TABLEAU XIV : Répartition des
enquêtées selon la qualité de la prise en charge des aides
ménagères au niveau des centres de santé
Qualité de la prise en charge
|
Nombre
|
pourcentage
|
Très bonne
|
1
|
1,33%
|
Bonne
|
21
|
28%
|
Mauvaise
|
53
|
70,67%
|
TOTAL
|
75
|
100%
|
Par rapport à la qualité de la qualité de
la prise en charge au niveau des centres de santé, seulement une aide
ménagère enquêtée trouve qu'elle est très
bonne, alors que plus de 70% pensent qu'elle est mauvaise. Les raisons
citées par ces dernières sont le mauvais accueil (on nous
néglige et c'est décourageant d'aller attendre) le médecin
donnent des ordonnances qui sont chers pour nous affirment certaines
Les Aides ménagères enquêtées ont
à plus de 90% un âge compris entre 15 et 24 ans ; la tranche
d'âge définie par l'UNFPE celle des adolescents et des jeunes, 7%
ont l'âge compris entre 10 et14 et 2 ?5% seulement ont 25 ans et
plus
La majeure partie des aides ménagères sont
célibataires plus de 66% suivi des mariées plus de 30%
Plus de la moitié des Aides ménagères
enquêtées sont des analphabètes (51,87%) 26,6% d'entre
elles ont fréquenté le premier cycle
Les aides ménagères proviennent des cinq
premières régions du mali et la plus grande partie de la
région de Ségou (70,5%) suivent la région de Sikasso (12%)
celles de Koulikoro (8%) Kayes (5,5%) et Mopti (4%)
La plupart des aides ménagères
enquêtées sont de l'ethnie bambara plus de 54% après
viennent les peules 10,64%, les BWA près de 8%, les Malinké
6,66%
72 % des aides ménagères enquêtées
affirment avoir entendu parler d'un thème lié à la
santé sexuelle et reproductive tandis que 21% disent n'avoir pas eu
d'information en matière de SR et les sources d'informations
citées sont la télé, pour la plus grande partie et les
amies pour quelques unes.
Au moment de l'enquête seulement 15% des aides
ménagères ont affirmé avoir utilisé une fois une
méthode de planification familiale, et les méthodes citées
par celles-ci sont la pilule et le spermicide (utilisé
généralement comme lubrifiant du fait de la méconnaissance
de ce produit en tant que produit contraceptif). Ce taux de connaissance est
considérablement faible comparé a celui de celles qui connaissent
aucune méthode de planification (
Par rapport à la connaissance des IST/VIH/Sida, les
plus citées ont été le VIH/Sida (55%), suivent le
Syphilis, le chancre mou et 12% ne connaissent aucune IST.
En cas de grossesse 65% des aides ménagères font
recours aux CSComs tandis que 9,31% vont au CSref et 7% font recours aux
vieilles personnes
Seulement 8% des aides ménagères vont se faire
traité dans les centres de santé en cas d'IST tandis que 80% se
traitent avec les médicaments dits « par terre » et
12% font recours aux guérisseurs traditionnels.
Toutes les aides ménagères
enquêtées ont affirmées qu'elles payent les frais de
consultation au niveau des centres de santé qui fait 1000F CFA. 23%
d'entre elles disent payer elles mêmes les frais de consultation et de
traitement, 50% par leurs partenaires sexuels 20% par les employeurs et 5% par
autres
Par rapport à la qualité de la qualité de
la prise en charge au niveau des centres de santé, seulement une aide
ménagère enquêtée trouve qu'elle est très
bonne, alors que plus de 70% pensent qu'elle est mauvaise. Les raisons
citées par ces dernières sont le mauvais accueil (on nous
néglige et c'est décourageant d'aller attendre) le médecin
donnent des ordonnances qui sont chers pour nous affirment certaines
VII/ RESSOURCES
Pour mener à bien notre travail, des ressources
humaines, matérielles et financières sont nécessaires
ANNEXE 1: PLAN DU MEMOIRE
v Titre :.
v Dédicace
v Remerciements
v Sigles et abréviations
v Liste des tableaux
v Liste des graphiques
v Résumé
v Introduction
· Justification du choix du
thème
· Problématique/ question de
recherche
· Objectif de recherche et objectifs
spécifiques
· Hypothèses :
PREMIERE PARTIE : Cadre théorique et
méthodologique
Chapitre 1 : Cadre théorique
· Champ de recherche :
· Limites et difficultés de la recherche
· Définition des concepts clés
· Plan de présentation du document
Chapitre 2 : Méthodologie
· L'analyse documentaire
· La constitution et la réalisation de
l'échantillon :
· Les méthodes (outils et techniques) de collecte
des données
· La collecte des données
· Le traitement et l'analyse des données
DEUXIEME PARTIE : la problématique de la
prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des aides
ménagères à Lafiabougou;
TROISIEME PARTIE : les pistes de solution pour
l'amélioration de la santé sexuelle et reproductive des aides
ménagères
QUATRIEME PARTIE :
Conclusion générale
Bibliographies
Table des matières
Annexes
ANNEXE 2: OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES
QUESTIONNAIRE INDIVIDUEL
Thème : Problèmes
liés a la prise en charge de a santé sexuelle et reproductive des
aides ménagères à Lafiabougou en commune IV du district de
Bamako
Cible : Aides ménagères et grandes
logeuses
N°...............
Date...................
Début..................
Fin......................
Lieu.....................
Enquêteur...........................
Superviseur..........................
I-Caractéristiques
sociodémographiques :
· Quel âge avez-vous ?
...............
· De quelle région êtes-vous
originaire ?
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7 8
· Quelle est votre situation
matrimoniale ?
Marié Célibataire
Veuve Concubinage Divorcée
· Quelle est votre
ethnie ?.......................
- Si oui jusqu'à quel niveau ?
Primaire Collège
Lycée
Université
· Quelle est votre principale activité
économique ?
Salariée Ménagère
aide ménagère
· Avez-vous des enfants ? OUI
NON
II- Accès à l'IEC
· Etes-vous informés sur la santé
sexuelle et reproductive ?
· Quels sont vos sources
d'information ?
- Radio
- Télé
- Amis
- ONG
- autres
· connaissez-vous des méthodes de
Contraception ?
- oui
- non
si oui, citez
les................................................................................................
· Avez-vous utilisé une ou des
méthodes de PF ?
- oui
- non
Si oui les
quelles.............................................................................................
· Comment vous procurez-vous les produits
contraception?
- Au marché?
- Avec des amies ?
- A la pharmacie ?
- Au niveau des ONG ?
- Autres
· Quels sont les IST que vous
connaissez ?
VIH/SIDA Syphilis
Chancre mou
Chlamydia Autres
NSP
· Connaissez-vous les modes de contamination des
maladies sexuelles
Transmissibles ? OUI NON
Si oui,
citez-les : ..........................................
III-accès aux soins
11- En cas de grossesse, est ce que vous suivez des
consultations prénatales ?
- Au centre de santé
- A la clinique
- autres
12- En cas d'Infections sexuellement transmissibles,
comment vous soignez-vous ?
- Au centre de santé
- A la clinique ?
- Chez un guérisseur traditionnel ?
- Chez les vendeurs de médicament par terre
13- Qui s'occupe du payement des frais de consultation et de
traitement ?
- Vous-même
- Votre employeur
- Autres
FOCUS GROUP
Prise en charge des problèmes de Santé
Sexuelle et Reproductive des aides ménagères à
Lafiabougou
Ville : ................
Commune :................
Quartier de :...............
Date : Heure...................
1- Que pensez-vous de votre sensibilisation sur la
santé sexuelle et reproductive ?
2- Que pensez-vous de la prise en charge des IST/VIH/Sida
?
3- Que proposez-vous pour améliorer votre
Santé Sexuelle et Reproductive?
|