I.3. Conclusion du premier chapitre
Dans ce chapitre, nous remarquons que les entreprises
publiques, au Burundi comme ailleurs, connaissent des problèmes
réels de gestion liés aux attitudes quelquefois anormales des
gestionnaires publics.
Il a été remarqué que dans la plupart
des pays africains dont le Burundi, où un manque de gouvernance
d'entreprise s'est longtemps manifesté, l'essor économique
prendra encore du temps aussi longtemps que ces attitudes n'auront pas
évolué.
Au Burundi, toutes les analyses faites par les experts sont
réunies pour conclure que nos entreprises publiques soient mal
gérées.
Pour illustration, un décret fixant les normes de
gestion, de suivi et d'évaluation a été mis en place en
1998, mais onze ans plus tard c'est-à-dire en 2009, les entreprises
publiques burundaises ne parviennent pas à les appliquer dans leur
entièreté. Au niveau de la maîtrise des effectifs, sur un
échantillon de dix sept sociétés à participation
publique, aucune entreprise n'a pu le faire au cours de la période
considérée.
Ainsi la mise en évidence des déterminants de la
faillite des entreprises pourrait amener les gestionnaires gagnés
à la cause de la bonne gestion à plus de réflexion.
A la fin de ce chapitre, nous avons fait une théorie de
l'ébauche des déterminants essentiels qui font que nos
entreprises publiques ne parviennent pas à relever les finances pour
soutenir la production.
Le développement de ces déterminants sera bien
détaillé au troisième chapitre.
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