REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche scientifique
Université des Sciences et de la Technologie
Houari Boumediene
Faculté de physique
Département mécanique des fluides et
énergétique
PROJET DE FIN DE CYCLE
EN VUE DE L'OBTENTION D'UNE
LICENCE LMD EN SCIENCE DE LA MATIÈRE
OPTION : PHYSIQUE
ÉNERGÉTIQUE
Intitulé :
« Réalisation d'un dispositif de mesure
de température dans une cavité fermée et
différentiellement chauffée »
Présenté en juin 2011
par :
Mr. BOULARES
Hichem.
Mr. DOUIB
Lamine.
Mr. MOUSLI
Islam.
Dirigé par :
président du
jury :
Mr. Maalem Mohamed Essaid
Mr N. BENREKAA
Nous dédions ce modeste travail à nos chers
parents pour leur témoigner de notre gratitude et affection.
Nous le dédions à tous nos amis : BOULFOUL
Toufik, BEKKA Djamel, Ikhanazéne Raouf, Omri Mehdi, MESSAOUDI Rabah.
Ne n'oublions pas de citer nos chers camardes
« BENLAMARA Aghlies » et « CHETOUANI
Amina », avec qui nous avons passé une agréable
année universitaire.
Nous leurs disons un grand merci, et leurs souhaitons longue et
prospère vie.
On dit souvent que le trajet est aussi important que la
destination. Les trois années de maîtrise nous ont permis de bien
comprendre la signification de cette phrase toute simple. Ce parcours, en
effet, ne s'est pas réalisé sans défis et sans soulever de
nombreuses questions pour lesquelles les réponses nécessitent de
longues heures de travail.
Nous tenons à la fin de ce travail
à remercier ALLAH le tout puissant de nous avoir
donné la foi et de nous avoir permis d'en arriver là.
Nous remercions infiniment le professeur MAALEM. Mohamed
Essaid, notre directeur de mémoire dont la
disponibilité, le savoir faire et le soutien ne nous ont jamais fait
défaut.
Nous remercions également Mr. BENRAQAA,
d'avoir accepté de présider le jury, ainsi que les membres
examinateurs, pour l'honneur qu'ils nous ont fait en examinant notre
travail.
Nos sincères remercîments s'adressent aussi à
Mr. Mahamdia chef du département EMF, pour tout son
soutien manifesté durant notre année universitaire.
Enfin nous remercions tous ceux qui nous ont aidés
à réaliser ce modeste travail, moralement ou
matériellement fut cette aide.
Sommaire
Introduction
3
Chapitre I :
Rappel théorique sur le transfert de
chaleur
3
1-Température :
6
2-Quantité de chaleur :
9
3-Propagation de la chaleur :
10
4-Equations régissant le transfert
de chaleur dans la cavité :
14
Chapitre II : Système de
régulation de la température
15
1- circuit de puissance :
16
2-Circuite de régulation :
17
3-Réglage de la température
de la plaque métallique :
17
4-Systéme de mesure de la
température dans la cavité :
18
Chapitre III :
Réalisation expérimentale
19
1-Réalisation De la surface
métallique isotherme :
19
2-Réalisation de la sonde
double :
24
Chapitre IV :Montage de la
cavité et mesures de températures
25
1. Etalonnage des thermocouples
(cuivre-constantan) :
25
2. Mesures de températures de
la plaque :
25
3. Résultat et
interprétation :
27
Conclusion
......................................................................................................................................29
Introduction
Le travail que nous avons entrepris est une partie d'un projet
de réalisation d'une cavité de forme trapézoïdale.
Cette dernière, dont trois parois sont isothermes (une métallique
chaude et deux en verre froides) et les autres adiabatiques, servira à
étudier le transfert de chaleur et le transfert simultané de
chaleur et de masse. Il a consisté, tout d'abord, à
l'achèvement de la réalisation de la surface métallique
isotherme puis, à la conception et à la réalisation
d'un système de mesures de températures dans deux sections
droites, verticales et symétriques, de la cavité.
Comme le projet et la réalisation concerne le
transfert de chaleur, nous avons jugé utile de présenter, dans le
chapitre I, un rappel théorique concernant ce transfert, les
systèmes de mesures de températures et les équations le
régissant dans la cavité trapézoïdale.
Dans le chapitre II, après avoir expliqué le
travail qui à été réalisé par le
binôme BOUDIBA- IHADDAENE en 2010. Nous avons développé le
système de régulation de la température de la plaque
métallique et le système qui permet de déterminer la
température dans deux sections droites symétriques de la
cavité.
La partie réalisation a été
développée dans le chapitre III.
Le chapitre IV a été réservé
à l'étalonnage des thermocouples, aux mesures de
températures de la plaque métallique et au montage final de la
cavité.
Enfin, nous avons terminé notre rapport par une
conclusion générale.
Chapitre I :
Rappel théorique sur
le transfert de chaleur
Comme la plaque métallique chaude échange de la
chaleur avec les milieux qui l'entourent, il est nécessaire de rappeler,
dans notre rapport de stage, les notions fondamentales sur la chaleur, bien
qu'elles soient données dans le rapport de stage du binôme
BOUDIBA- IHADDAENE en 2010. Aussi, nous les reprenons ci-après.
1-Température :
1.1- Définition :
C'est la grandeur physique qui caractérise la
variation des propriétés physiques des corps chauffés ou
refroidis, (MMS).
1.2- Repérage :
La température se repère au moyen d'appareils
appelés thermomètres. On distingue les thermomètres
classiques, les thermomètres à résistance, les
thermocouples et les pyromètres.
1.2.1-Thermomètre
classique :
· Principe :
Lorsque deux corps (dont l'un est relativement chaud par
rapport à l'autre) sont mis en contact, leurs températures
tendent à s'égaliser. Si l'un d'eux a une masse très
faible devant celle de l'autre corps avec lequel il est en contact, il prendra
alors sa température. Donc un thermomètre classique est un corps
dont la masse est très faible devant celle des corps avec lesquels il
est mis en contact.
Les thermomètres classiques utilisent la
propriété de dilatation du mercure ou de l'alcool. Leurs plages
de mesures sont :
Les thermomètres à mercure, la plage est
(-39°C) à (+360°C) sont sensibles à des variations de
température de (0,01°C).
Les thermomètres à alcool, moins coûteux,
sont utilisés pour repérer les basses températures en
raison de la faiblesse des points d'ébullition et de congélation
de l'alcool. Leur précision est très inférieure à
celle des thermomètres à mercure. Ils sont, en
général, utilisés pour repérer la
température atmosphérique et la température du corps
humain (thermomètre médical).
1.2.2-Thermomètre à
résistance :
· Principe :
Le thermomètre à résistance utilise la
variation de la résistance d'un fil métallique en fonction de sa
température. La figure ci-dessous montre deux thermomètres :
l'un classique (vertical) et l'autre à résistance
(couché).
Figure 01 : le thermomètre
classique.
1.2.3-Thermocouple :
Les thermocouples utilisent l'effet Seebeck-Peltier : Quand
deux soudures de deux métaux différents sont portées
à des températures différentes (T2,
T1), il s'établie entre elles une « DDP »
électrique (V1-V2). D'où la relation
(V1-V2) = f (T2-T1).
· Principe de mesure au thermocouple :
Figure 02 : le principe d'un
thermocouple.
Le thermocouple est constitué par deux soudures de
métaux différents: L'une, dite froide, est placée à
une température fixe T1 (en général celle de la
glace fondante (0°C) et à la pression atmosphérique normale)
et l'autre, dite chaude, en contact avec le milieu matériel dont on veut
déterminer la température. Un microvoltmètre ou un
millivoltmètre, permet, après étalonnage, de lire la
température de la soudure chaude. La figure ci-dessous illustre le
principe de la mesure.
1.2.4-Pyromètres :
Ce sont des appareils qui mesurent les températures
des corps à distance.
· Principe :
Le pyromètre le plus basique est composé d'une
lentille qui focalise l'énergie radiative sur un détecteur qui le
convertit en signal électrique. Après compensation, ce signal est
converti à son tour en température. Ce dispositif permet ainsi de
mesurer à distance la température d'un objet avec une grande
précision. L'énergie radiative considérée
dépend de la gamme de température à laquelle on
s'intéresse. Ainsi, on distingue plusieurs types de pyromètres
(pyromètre à infrarouge, pyromètre optique,
pyromètre monochromatique...etc.).
2-Quantité de
chaleur :
2.1- Définition :
La quantité de chaleur est la grandeur
physique, notée « Q », qui produit la variation de
la température d'un corps quand il l'a reçoit. Son unité
physique est le Joule ou la calorie : 1J=4,18 cal.
2.2- Evaluation :
La quantité de chaleur s'évalue comme
suit :
Où : m est la masse du corps
considéré, C est sa chaleur
spécifique (*) et est la variation de sa température.
(*) Si le corps considéré est un fluide, on
définit à la place de C les chaleurs spécifiques à
volume constant, Cv, et à pression constante,
Cp.
2.3- Evaluation de la chaleur spécifique
« C » :
La chaleur spécifique est nécessaire pour
évaluer la chaleur reçue (ou perdue) par un corps. On la
détermine expérimentalement (ou à partir de tableaux pour
les corps connus). Les méthodes utilisées sont, en
général, celles de la calorimétrie. On distingue,
principalement, deux méthodes : L'une dite ancienne qui utilise un
calorimètre et ses accessoires et l'autre, dite électrique,
utilisée, essentiellement, pour les fluides.
Principe de base de la
calorimétrie :
Dans un échange de chaleur entre deux corps (ou deux
systèmes de corps), la somme des quantités de chaleur
reçues par l'un est égale à celles perdues par l'autre.
3-Propagation de la
chaleur :
L'expérience montre que la chaleur se propage des corps
chauds vers les corps relativement froids. Autrement dit, elle se propage des
hautes températures vers les basses températures. On
dénombre trois modes de propagation de la chaleur dont deux se fond sans
transport de matière (la conduction et le rayonnement) et un avec
transport de matière la convection).
3.1- La conduction :
3.1.1- Définition :
La conduction est le phénomène qui
décrit l'écoulement de la chaleur à l'intérieur
d'un milieu matériel (solide, liquide ou gazeux) d'une région
à haute température vers une autre à basse
température.
3.1.2- Loi fondamentale :
La quantité de chaleur par unité de temps,
appelée flux de chaleur et notée, x, transmise par conduction dans un matériau, est
proportionnelle à l'aire `dS' de la section à travers laquelle
s'écoule la chaleur (cette section « dS » est prise
perpendiculaire à la direction (x'x) du flux thermique) et au gradient
de température ; soit :
(Loi de Fourrier)
K est appelé coefficient de conductibilité
thermique du milieu matériel considéré ; il s'exprime
en Kilocalorie par heure mètre degré Celsius
(Kcal/h.m.°C).
3.1.3- Conductibilité thermique des
corps :
D'une manière générale, la
conductibilité thermique « k » d'une substance est
variable suivant la substance considérée et son état
(solide, liquide ou gazeux) et sa température. Parmi les solides, les
métaux sont les meilleurs conducteurs ; les bois, les
matières plastiques et la laine de verre sont de mauvais conducteurs. Le
tableau N°01 donne, à titre d'exemple, les valeurs de k de
certaines substances solides.
Matériaux
(Conducteurs)
|
K en (Kcal / hm °C)
|
0°C
|
100°C
|
Argent
|
360
|
355
|
Cuivre
|
334
|
324
|
Or
|
251
|
254
|
Zinc
|
97
|
95
|
(MMS).
Tableau N°01 : les valeurs de k de
certains matériaux conducteurs.
Les liquides sont peu conducteurs et les gaz encore moins.
Les tableaux ci-après donnent, à titre d'exemple, les valeurs de
leur conductibilité thermique k.
On peut remarquer, cependant, que l'air et les
matières plastiques, dont les coûts sont relativement bas, peuvent
constitués un assez bon corps isolant.
Substances
(Liquide)
|
T (°C)
|
K en (Kcal / hm °C)
|
Eau
|
16
|
0.505
|
Benzène
|
16
|
0.138
|
Glycérine
|
21
|
0.246
|
Mercure
|
10
|
7.0
|
(MMS).
Tableau N°02: les valeurs de k de
certaines substances liquides.
Substances
(gaz)
|
T (°C)
|
K en (Kcal / hm °C)
|
Oxygène
|
38
|
0.0236
|
Aire
|
38
|
0.0230
|
Oxyde de carbone
|
93
|
0.0251
|
Vapeur d'eau
|
100
|
0.0215
|
(MMS).
Tableau N°03 : les valeurs
de k de certaines substances gazeuses.
3.2- La convection :
3.2.1- Définition :
La convection est le mode de transport de chaleur par
l'action combinée de la conduction, de l'accumulation de chaleur et du
mouvement du fluide.
3.2.2- Loi fondamentale :
La quantité de chaleur par unité de
temps, appelée flux de chaleur et notée, quittant la surface solide d'aire dS et de température
T0, au profit d'un fluide de température T, en contact avec
cette surface, s'évalue par la relation suivante :
Où : « hc » est
le coefficient d'échange par convection. Il s'exprime en (Kcal/h.m2
°C). D'une manière générale, la valeur du
coefficient d'échange par convection est locale ; elle
dépend de la forme géométrique de la surface dS
considérée, de la vitesse et des propriétés
physiques du fluide, du point de dS considérée et souvent de la
différence de température « ».
3.2.3- Evaluation du coefficient
d'échange « hc » :
Dans la pratique, on s'intéresse à
l'évaluation globale de la chaleur par convection. Aussi, prend-t-on un
coefficient d'échange global par convection. Ces types de coefficients
sont donnés par des tableaux en fonction de l'étendue de la
surface, de son inclinaison, de la vitesse et de la nature du fluide
caloporteur considéré.
3.3- Le rayonnement :
3.3.1- Définition :
Tout corps dont la température est différente
de 0°Kelvin émet un rayonnement électromagnétique
porteur d'énergie donc de chaleur.
3.3.2- Loi fondamentale :
La quantité de chaleur par unité de temps,
appelée flux de chaleur par rayonnement et notée, quittant la surface d'un corps noir de température T (°K)
est donnée par :
(Loi de Stéfan)
.S.T4
Où : S est l'aire de la surface
considérée en m2, T est sa
température en °K et ó : une constante
dite de Stéfan-Boltzmann dont la valeur est : ó = 4,88.10-8
(Kcal/h.m2.°K).
La loi de Stéfan montre que le flux de la chaleur
rayonnée par un corps noir est indépendant des conditions du
milieu environnant, alors qu'un transfert effectif de chaleur nécessite
une différence de température superficielle entre les deux
corps.
.S (
Le flux de chaleur, effectivement échangé entre deux corps noirs de surface S
et de température différentes T1 et T2
est :
Les corps réels n'émettent pas, aux mêmes
longueurs d'ondes les mêmes flux de chaleur que les corps noirs. Une
fraction seulement des flux de chaleurs émis par les corps noirs sont
émis par les corps réels ; ces derniers sont appelés
corps gris. Ainsi, le flux de chaleur échangé par un corps gris
de température T1 et de surface S avec un corps noir de
température T2 qui l'entoure est :
.S.1 (
Où ó est le facteur d'émission
du corps gris (c'est le rapport du flux rayonné par le corps gris
à celui rayonné par un corps noir à la même
température).
Lorsque l'échange de chaleur a lieu entre un corps
gris, de température T1 et de surface S, avec un autre corps
gris, de température T2 et de propriétés
physiques relativement déterminées, le flux de chaleur , effectivement échangé entre deux corps gris est
donné par :
.S.F12 (
Où F12 est un facteur dit de forme qui
tient compte à la fois de la géométrie relative des deux
corps et de leurs émissivités ó1 et
ó2.
Les émissivités de certains corps sont
données par des tableaux. Quant aux facteurs de forme, ils sont
également donnés, pour certaines géométries, par
des tableaux que l'on trouve dans la littérature scientifique.
4-Equations
régissant le transfert de chaleur dans la cavité :
Dans le cas où les températures des plaques
isothermes ne sont pas importantes, ce qui est le cas, le transfert de chaleur
par radiation dans la cavité est négligeable de les transferts
par conduction et par convection. Si de plus, la hauteur de la cavité
est faible devant sa longueur, la probabilité pour que
l'écoulement, de l'air dans cette dernière, soit bidimensionnel
est grande. Aussi, donnons-nous, ci-après, les équations
bidimensionnelles régissant cet écoulement.
Equation de continuité :
=0
|
Equation de quantité de
mouvement :
Equation d'énergie (conduction et
convection) :
Chapitre II :
Système de
régulation de la température
Nos camarades BOUDIBA et IHADDADENE (de la promotion 2009 -
2010), ont introduit 6 résistances dans la plaque métallique de
manière à les alimenter séparément ; le temps
et le matériel ne leur a pas permis de terminer cette phase. Aussi
l'avons-nous prise en charge.
Figure 03 : plaque métallique
alimentée
Pour réguler la température de la plaque
métallique, il est, à notre sens, nécessaire de pouvoir
connaitre à volonté le courant électrique circulant dans
chaque résistance et la température au milieu de la portion de la
surface sous laquelle elle se trouve. Aussi, avons-nous pensé au
système suivant :
1- CIRCUIT DE
PUISSANCE :
Le circuit ci-dessous permettra, au moyen des
interrupteurs, de mesurer l'intensité du courant électrique dans
n'importe qu'elle résistance. Quant aux rhéostats, ils
permettront de régler, à volonté, l'intensité du
courant électrique dans chacune des 6 résistances.
Figure 4 : circuit de puissance
A
Secteur
R1
R3
R5
R2
R4
R6
r5
r6
r3
r4
r1
r2
K1
K2
K3
K4
K5
K6
2-CIRCUIT DE
REGULATION :
Le circuit ci-dessous permettra de connaitre, à
volonté, la température au milieu de chacune des 6 portions au
moyen du commutateur C.
Commutateur
SF
DDP
(m v)
5
3
1
2
4
6
SF
Constantan
Cuivre
1
2
3
4
5
6
Figure05 :
circuit de régulation.
3-REGLAGE DE LA TEMPERATURE DE LA PLAQUE
METALLIQUE :
Le réglage de la température de la plaque se fera
de la façon suivante : Après avoir pris connaissance des
températures des 6 portions de cette surface, on agira, aux moyen des
rhéostats, sur les courants électriques circulant dans les
résistances, de manière à minimiser les écarts de
températures et de rapprocher, ainsi, la plaque de l'iso-thermie.
4-SYSTEME DE MESURE DE LA
TEMPERATURE DANS LA CAVITE :
4 .1- Forme de la section droite, verticale, de la
cavité trapézoïdale
La forme de la section droite de la cavité
trapézoïdale est donnée par la figure ci-dessous.
Figure 06 : section droite verticale de la
cavité trapézoïdale.
Surface chaude
Surface froide
Surface froide
Pour pouvoir, d'une part, mesurer la température en un
point de cette section droite et, d'autre part, vérifier si
l'écoulement est bidimensionnel, on a opté pour une sonde double.
Ainsi, on pourra mesurer simultanément les températures dans deux
sections symétriques. Le schéma de principe de la sonde double
est donné ci-dessous.
60 cm
30 cm
Sonde double
Surface isotherme
Figure 07: sonde double déposée
sur la surface isotherme.
Chapitre III :
Réalisation
expérimentale
1-Réalisation De la
surface métallique isotherme :
1.1-Achèvement de la surface isotherme avec son
circuit de puissance :
Nous avons, tout d'abord, repris la plaque
métallique laissée par le binôme BOUDIBA- IHADDAENE. Nous
l'avons ouverte et contrôler, au moyen d'un Ohmmètre: Les valeurs
des résistances et leurs isolements électriques par rapport
à la plaque. Il ressort de ces opérations qu'une
résistance est coupée et d'autres ne sont pas isolés,
électriquement de la surface métallique.
On a, alors, repris à zéro le travail.
Après avoir terminé ce travail, nous avons percé la partie
inférieure de la plaque métallique ainsi que l'isolant thermique,
pour faire sortir les bornes des résistances électriques.
Ensuite, nous avons refermé la plaque et relié les bornes de
chacune des résistances à un domino que nous avons fixé
sur la partie inférieure de la plaque photo ci-dessous.
Par la suite, nous avons mis en pratique le circuit de
puissance de la page16, comme indiqué sur la
Figure(04).
Quand on a mis sous tension, le courant électrique dans
certaines résistances s'annule après quelques minutes de
fonctionnement. Il s'est avéré qu'au niveau du domino, le contact
résistance-circuit de puissance disparait en raison du faible
diamètre du fil résistant et du phénomène de
dilatation. On a été amené à introduire le fil
résistant dans une petite feuille de cuivre avant de l'introduire dans
le domino ; c'est comme ça qu'on a résolu notre
problème. Ensuite, pour économiser de l'énergie, nous
avons isolé thermiquement, au moyen de plaque de polystyrène et
du scotch, la face inférieure et les faces latérales de la plaque
ainsi.
Nous avons également procédé au collage de 4
baguettes en plexi-glass sur la surface métallique de manière
à réaliser un petit bassin de hauteur 5 mm, pour l'étude
du transfert simultané de chaleur et de masse (photo Ci-dessous).
Les essais d'étanchéité et de mesures
des courants électriques dans les résistances se sont
avérés bons.
1.2- réalisation Du circuit de régulation
de la plaque métallique :
Après avoir pris les dimensions entre les milieux
des 6 portions de la surface métallique, non isolées
thermiquement, d'une part, et les longueurs de fil nécessaires pour
faire les mesures en dehors de la cavité, d'autre part, on a
découpé les fils du constantan (de diamètre 4 mm) et les
fils cuivre de même diamètre. Ensuite, on a fait les soudures
cuivre-constantan au centre de soudage de chéraga.
Au moyen de la colle Araldite, nous avons fixé les
6 soudures chaudes aux milieux des portions de la surface métallique
puis, nous avons prolongé les fils de cuivre de longueurs
nécessaire pour faire les branchements (2 m environ) sur le
système d'acquisition de données. Le circuit de régulation
de température de la page17 est alors mis en pratique,
comme le montre la photo ci-dessous.
2-Réalisation de la
sonde double :
Le support de sonde double a été
réalisé au moyen de deux pailles, d'une tige rigide, pour
maintenir la paille principale dans la position horizontale, et d'un tube en
plexi-glass. Nous avons introduit les soudures chaudes des thermocouples dans
la paille principale de sorte qu'elles soient à ses
extrémités. Ensuite, nous avons fixé, au moyen de deux
morceaux de scotch, l'ensemble pailles-thermocouples au tube en plexi-glass. La
photo de cette sonde double est donnée ci-dessous.
Chapitre IV
Montage de la cavité
et mesures de températures
1. Etalonnage des
thermocouples (cuivre-constantan) :
Au moyen d'un thermomètre à mercure, d'un
bain thermostat et d'un mélange eau glace pillée, nous avons
étalonné les thermocouples. Il ressort des mesures que la DDP
correspondant à une variation de 1°C est de 0.0245 mV.
2. Mesures de
températures de la plaque :
Comme indiqué sur la photo, nous avons
dessiné des carrés sur toute la surface métallique ;
soit 12x6=72 carrés identiques.
Ensuite, nous avons monté cette surface dans la
cavité, sans les parois froides. Photo ci-après.
Pour une alimentation électrique ne
permettant pas de dépasser 40°C, nous avons relevé, au moyen
d'une sonde digital, la température au milieu des carrés. Le
résultat des mesures est donné ci-après.
3. Résultat et
interprétation :
Les températures sont données ont
(°c) :
35.5
|
35.4
|
35.2
|
35.0
|
35.5
|
35.5
|
35.5
|
35.4
|
35.7
|
35.5
|
35.5
|
35.4
|
35.4
|
35.4
|
35.1
|
34.8
|
35.2
|
35.5
|
35.5
|
35.7
|
35.2
|
35.0
|
35.4
|
35.6
|
35.6
|
35.2
|
35.1
|
34.9
|
35.6
|
35.5
|
35.4
|
35.6
|
34.9
|
35.0
|
35.3
|
35.6
|
35.5
|
35.3
|
35.0
|
35.0
|
35.7
|
35.3
|
35.5
|
35.7
|
35.2
|
35.3
|
35.7
|
35.7
|
35.6
|
35.5
|
35.1
|
34.9
|
35.5
|
35.2
|
35.2
|
35.6
|
35.5
|
35.6
|
35.7
|
35.7
|
35.7
|
35.7
|
35.2
|
34.9
|
35.5
|
35.7
|
35.4
|
35.5
|
35.7
|
35.7
|
35.6
|
35.7
|
L'écart maximum de température obtenu est de
0.8 °C. Ce résultat préliminaire, bien que satisfaisant et
qu'on n'a pas pu réduire, est dû, à notre avis, à
l'absence de la paroi latérale.
Ø Les valeurs des températures :
La surface isotherme est décomposée en 6 grandes
parties représentant les 6 résistances, et chaque partie et
décomposée en 12 petits carrées identiques. La
température est prise au centre de chaque petit carré.
Tout au long de notre travail, nous avons utilisé le
matériel disponible au niveau du laboratoire « TP LMD» de
la faculté de physique ; à savoir :
Une Plaque métallique contenant 6 résistances de
valeurs :
r1= 54 ?, r2 = 54 ?, r3 = 58 ?, r4 = 38 ?, r5 = 58 ?, r6 = 53
?.
Des rhéostats de : 100 ohm ; 40 ohm ; 10
ohm.
Un ampèremètre.
Un ohmmètre.
Des baguettes en plexiglas.
Des tubes de colle.
Des interrupteurs.
Des fils conducteurs.
Dominos.
Du polystyrène.
Un thermomètre digital.
Différents outils.
Conclusion :
En conclusion, nous pouvons dire :
- Que le travail qui nous a été
demandé a été, pratiquement, accompli. En effet, nous
avons achevé la réalisation de la plaque chaude de la
cavité et nous avons réalisé le dispositif permettant la
mesure simultanée, dans deux sections droites symétriques, du
champ de températures. Cependant, nous n'avons pas pu, malheureusement,
faire cette expérience en raison des fissures des vitres des parois
froides de la cavité. En effet, dans l'essai de la phase finale, les
parois froides de la cavité n'ont pas résistées à
la pression statique de l'eau, qui est de l'ordre de 103 (P). Ces
fissures, qui sont intervenues le samedi 11/06/11, ne nous ont pas permis
d'améliorer le réglage de l'iso-thermie de la plaque ;
c'est-à-dire : réduire la différence de
température maximale entre les points de la plaque à mois de 0.8
°C.
- Que nous n'avons pas eu suffisamment de temps pour
mener à bien notre projet, bien que nous ayons sacrifiés
plusieurs samedis pour avancer notre travail.
- Que nous avons découvert la face cachée
de la théorie. En effet, ce qui paraissait facile en théorie
s'est avéré compliqué dans la réalisation pratique.
Enfin, ce stage nous a permis de mettre en pratique les
connaissances acquises, durant notre cursus universitaire et d'acquérir
une excellente expérience. Pour les futures promotions, nous
suggérons à l'administration de la faculté de physique de
faire démarrer ce stage au début de l'année
universitaire ; c'est-à-dire en en S3.
USTHB
FACULTE DE PHYSIQUE
Projet de Fin de Cycle
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Auteurs :
· BOULARES Hichem
· DOUIB Lamine
· MOUSLI Islam
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Promotion : 2010-2011
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Titre : « réalisation d'un dispositif de mesure
de température dans une cavité fermée et partiellement
chauffée »
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Nombre de volumes : 1
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Nombre de pages : 28
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Nombre de références bibliographiques : 3
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Références bibliographiques :
· « initiation au transferts
thermiques » (jean François SACADURA)
Technique et documentation(Lavoisier).1982
ISBN :2-85206-033-7
· « transferts thermiques (Ana Maria BIANCHI, Yves
FAUTRELLE , Jacqueline Etay)
Première édition 2004, presse polytechnique et
universitaire
ISBN : 2-88074-496-2
· Collection MMS.
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