B) Les besoins de sécurité
Au second palier, nous retrouvons les besoins de protection
contre les dangers, contre la menace et la privation qui une fois les besoins
psychologiques satisfaits, interviennent de façon déterminante
dans la motivation du comportement de l'individu.
Par exemple : La sécurité de l'emploi, La
sécurité des revenus et des ressources, La sécurité
morale et psychologique, La santé, La sécurité
physique-violence, délinquance, agressions...
C) Les besoins sociaux
Se sont des besoins d'appartenance, des besoins d'association
et d'acceptation par les autres (sentiment d'appartenance à un groupe
donné, participation à la vie du groupe, sentiment
d'utilité au sein du groupe...).
Il s'agit du besoin de communication et d'expression,
d'appartenance à un groupe. Ce besoins d'intégration dans le lien
social va de pair avec le besoin de reconnaissance et de considération.
Le besoin d'amour doit pouvoir être mis en considération (besoin
d'aimer, d'être aimé, écouté, compris, estime des
autres...).
Les dirigeants des Entreprises sont conscients de l'existence
de ces besoins, mais ils considèrent que les tendances de l'individu,
peuvent constituer, à ce niveau, une menace pour l'organisation
(possibilité de naissance d'une hostilité collective
vis-à-vis des objectifs de l'Entreprise), alors ils augmentent le
contrôle.
Autrement dit, si les « besoins de
sécurité » et/ou les « besoins
sociaux » sont contrariés, l'individu va probablement adopter
un comportement qui en opposition aux objectifs de l'organisation, il deviendra
alors résistant, hostile et cessera de coopérer à leur
réalisation.
D) Les besoins d'estime
Il s'agit des besoins égoïstes et
égocentristes des individus. Il y a deux (02) types de besoins
égoïstes :
Les besoins qui concernent l'estime de l'individu pour
lui-même, c'est-à-dire les besoins de confiance en soi,
l'indépendance d'accomplissement, de compétence et de
reconnaissance.
Les besoins qui concernent la réputation de l'individu,
c'est-à-dire les besoins de statut, de reconnaissance, celui
d'être apprécié et d'obtenir le respect
mérité des autres.
A la différence des besoins primaires, ceux-ci sont
rarement satisfaits. L'organisation industrielle typique offre de faibles
chances à la satisfaction des besoins égocentriques, surtout pour
les individus qui occupent les niveaux inférieurs de la
hiérarchie.
E) Les besoins d'accomplissement
Se sont les besoins de réalisation, de
créativité qui reste en réalité difficilement
réalisables dans les milieux socioprofessionnels.
Il faut entendre par là que lorsque les besoins
supérieurs de l'homme (besoins de sécurité, d'association,
d'indépendance ou de statut) sont contrariés, cela se traduit sur
la conduite de ce dernier dans le travail par des comportements empreints
de passivité, d'hostilité ou de refus d'endosser des
responsabilités. Ces comportements généralement peu
naturels chez l'homme, sont plutôt des résultats ou
symptômes qui traduisent une frustration des besoins sociaux et
égocentriques vécue comme telle chez l'individu.
En synthèse de cette théorie, soulignons que les
besoins de l'homme ont été certes hiérarchisés en
fonction de la nécessité qu'ils présentent pour les
satisfaire et les réaliser. La frustration de l'un de ces besoins,
surtout si celle-ci est totale, met ce dernier en tête des
priorités et lui fait prendre le dessus sur le reste des besoins...
Ceci peut favoriser voire motiver certains comportements chez
les individus, comme l'absentéisme au travail, quand il y a un manque de
reconnaissance, un sentiment d'isolement du reste du personnel ou encore un
salaire jugé« insuffisant » pour répondre aux
premières catégories de besoins évoqués.
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