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Configuration d'un réseau VPN sous Linux

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par Bgrave Bgrave
Université de Kinshasa - Graduat 2010
  

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1.1.4 MODELE DE REFERENCE

I. LE MODELE OSI

1. INTRODUCTION

Fondé sur Le principe de JuLes César « Diviser pour mieux régner », L'OSI (Open System Interconnection) est un modèLe de base qui a été défini par L'InternationaL Standard Organisation (IS 7498) en 1984. Cette organisation revient réguLièrement pour normaLisé différents concepts, tant en éLectronique qu'en informatique. Ce modèLe définit 7 niveaux différents pour Le transport de données. Ces niveaux sont égaLement appeLés couches. Une couche est spéciaLisée dans un ensembLe des fonctions particuLières. ELLe utiLise Les fonctionnaLités de La couche inférieure et propose ses fonctionnaLités à La couche supérieure.

Objectifs de l'architecture des réseaux : réduire La compLexité des réseaux informatiques. C'est-à-dire, normaLisez Les réseaux.

2. PRESENTATION DES COUCHES Les différentes couches :

- Application : fonctions communes (niveau 7)

- Présentation : format interchangeabLe (niveau 6)

- Session : organisation du diaLogue (niveau 5)

- Transport : transmission fiabLe entre processus (niveau 4)

- Réseau : acheminement à travers Le réseau (niveau 3)

- Liaison : transmission entre deux sites (niveau 2)

- Physique : transmission des signaux (niveau 1)

Chaque couche ou niveau ayant un rôLe bien déterminé dans L'architecture, voici en Les détaiLs :

- Niveau 1: gère Les connections matérieLLes, définit La façon dont Les données sont converties en signaux numériques.

Unité d'échange : Le bit

- Niveau 2: définit L'interface avec La carte réseau: hubs, switch, ... Unité d'échange : La trame

- Niveau 3: détermine Les routes de transport et s'occupe du traitement et du transfert de messages: gère IP et ICMP

Unité d'échange : Le paquet

- Niveau 4: gère La remise correcte des informations (gestion des erreurs), utiLise notamment L'UDP et Le TCP/IP

Unité d'échange : Le datagramme

- Niveau 5: eLLe s'occupe de L'étabLissement, de La gestion et coordination des communications

Unité d'échange : Le datagramme

- Niveau 6: eLLe s'occupe de La mise en forme des données, éventueLLement de L'encryptage et de La compression des données, par exempLe mise en forme des textes, images et vidéo.

Unité d'échange : Le datagramme

- Niveau 7: eLLe gère Le transfert des informations entre programme (messagerie, transfert des fichiers, etc.).

N.B : En gros, toutes ces couches peuvent se résumer une 3 couche fondamentaLe, à savoir :

- Les couches basses : Niveau 1 et 2

- Les couches moyennes : Niveau 3 et 4

- Les couches hautes : Niveau 5,6 et 7

IL existe un moyen simpLe pour pouvoir retenir faciLement Les noms des différentes couches en ordre : « Après PLusieurs Semaine Tous Respire La Paix ».

2. LE PROTOCOLE TCP/IP 1. INTRODUCTION

Le modèLe TCP/IP signifie : « Transport Control Protocol/ Internet Protocol ». IL est inspiré du modèLe OSI et son déveLoppement est donc indissociabLe de L'internet et vice-versa. IL reprend L'approche moduLaire (utiLisation de moduLes ou couches) mais en contient que quatre, à savoir:

PROTOCOLES UTILISES

MODELE TCP/ IP

CORRESPONDANCE OSI

SMTP, POP, TELNET, FTP.

Couche appLication

AppLication

Présentation

Session

TCP/UDP, Gestion
des erreurs

Couche transport

Transport

IP/ARP, RARP/IGMP

Couche internet

Réseau

 

Couche accès réseau

Liaison des données

Physique

Tableau 1 : Comparaison TCP/IP
et OSI

2.1. ROLES DU TCP/IP

Les opérations d'envoies et de réception des messages sont prises en charge par Le modèLe TCP/IP. Ce modèLe est divisé en deux groupes.

Le premier, Le TCP (Transmission ControL ProtocoL), est chargé de découper Les informations en paquets, de Les numérotées et de s'assurer que ces informations arrivent à destination. IL vérifie Les envois de données par des signaux d'accusés de réception du destinataire, iL assure ainsi Le contrôLe des données. IL ne vérifie pas si Les données envoyées sont arrivées en ordre ou pas.

Le second, L'IP (Internet ProtocoL), est un protocoLe de communication de réseau informatique. IP est Le protocoLe d'Internet. C'est un protocoLe de niveau 3 du modèLe OSI et du modèLe TCP/IP permettant un service d'adressage unique pour L'ensembLe des terminaux connectés. Le protocoLe IP est considéré comme Le sous bassement du réseau Internet. IL réaLise Le transfert en datagramme mais n'assure pas La détection de paquets en erreurs et n'indique pas qu'une donnée est perdue (erronée).

2.2. MODE DE FONCTIONNEMENT

Lors d'une communication entre deux postes, Les données provenant des protocoLes des couches supérieures sont encapsuLées dans des datagrammes à Leur passage au niveau de La couche réseau par Le protocoLe IP. Ces datagrammes sont ensuite transmis à La couche Liaison de données (niveau 2 du modèLe OSI) afin d'y être encapsuLés dans des trames.

Lorsque deux terminaux communiquent entre eux à L'aide de ce protocoLe, aucun circuit pour Le transfert des données n'est étabLi à L'avance. On dit que Le protocoLe est non orienté connexion. Par opposition, pour un système comme Le réseau téLéphonique cLassique, Le chemin par LequeL va passer La voix (ou Les données) est étabLi au commencement de La connexion : on parLe de protocoLe orienté connexion.

En mode non orienté connexion, on ne distingue qu'une seuLe phase, Le transfert des données. C'est-à-dire qu'iL n'y a pas d'acquittement. Chaque unité de transfert des données est acheminée indépendamment, Les entités communicantes ne mémorisent rien. Les messages échangés sont auto-suffisant. Tandis qu'en mode orienté connexion, on distingue trois phases, à savoir :

- EtabLissement de La connexion - Transfert des données

- Libération des connexions 2.3. ROLES DES COUCHES

- La couche accès réseau est constituée d'un driver du système d'expLoitation et d'une carte d'interface de L'ordinateur qui Lui donne accès au réseau.

- La couche internet (Internet ProtocoL : IP) gère La circuLation des paquets à travers Le réseau. ELLe comprend égaLement Les protocoLes ICMP (Internet ControL Message ProtocoL) et IGMP (Internet Group Management ProtocoL).

- La couche transport assure La communication aux deux extrémités du réseau entre L'émetteur et Le récepteur. ELLe assure égaLement Le transport des données, c'est-à-dire s'assurer que Les données transmises arrivent à destination en ordre d'envoie et surtout sans erreurs.

- La couche appLication est ceLLe des programmes utiLisateurs comme TELNET (Connexion à un ordinateur distant), SMTP (SimpLe MaiL Transfert ProtocoL), FTP (FiLe Transfert ProtocoL), etc.

2.4. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE L'Internet Protocol (IP)

a. Avantages

- Gestion des paquets faciLe

- N'a pas besoin que La connexion soit étabLie - SoupLesse (Pas trop compLiqué)

- Service en datagramme

- Etc.

b. Inconvénients

- La sécurité n'est pas teLLement garantie, d'où L'impLémentation de IPSec (IP sécurisé).

N.B : Nous en parLerons en détaiLs dans Les prochaines Lignes I.1.4. PROTOCOLES DE COMMUNICATION

De façon à pouvoir étabLir une communication sur une combinaison de réseaux aussi faciLement que sur un réseau unique, queLques protocoLes de communication ont été mis en pLace, à savoir :


· Le protocole X.25

Cette norme définit trois niveaux indépendants de protocoLe ou d'interface permettant L'interconnexion d'ETTD au travers d'un réseau à commutation de paquets. ELLe ne définit en aucun cas Les protocoLes mis en oeuvre au sein des réseaux à commutation de paquets. Les trois niveaux définis par X.25 correspondent aux trois premières couches du modèLe de référence OSI (physique, Liaison et réseau), mais comme iLs ont été définis avant L'apparition du fameux modèLe, iLs sont dénommés respectivement niveaux physique, trame et paquet.

v' Au niveau physique

Les réseaux à commutation de paquets peuvent offrir une ou pLusieurs interfaces physiques. ILs peuvent bien sûr en offrir d'autres.

v' Au niveau Trame

Le niveau trame correspond à La couche Liaison de données du modèLe de référence OSI. Deux types de procédures sont utiLisabLes à ce niveau :

· procédure à Liaison unique (identique au mode LAPB du protocoLe HDLC) ;

· procédure muLti-Liaison (pLusieurs supports physiques).

v' Au niveau de Paquet

L'objectif du niveau paquet est de permettre L'interconnexion entre deux usagers du réseau par L'intermédiaire de ce L'on appeLLe un circuit virtueL. Un usager peut ouvrir (créer) pLusieurs circuits virtueLs ce qui Lui permet de pouvoir gérer pLusieurs communications simuLtanément (muLtipLexage).

· Le protocole Telnet

TeLnet (Télécommunications Network) est un protocoLe de haut niveau permettant à une machine cLiente de se connecter sur un serveur, et ceux, queLLes que soient Leurs LocaLisations dans Le monde, du moment que ces deux machines sont raccordées à L'Internet. Une machine disposant d'un serveur TeLnet permettra donc à n'importe queLLe machine de part Le réseau de s'y connecter, au moyen d'un cLient TeLnet. Les cLients TeLnet existent sur La quasi-totaLité des PLates-formes (Windows, UNIX, Mac OS, Be OS, etc.).

· Le protocole F.T.P

Etant aussi un protocoLe de haut niveau, FTP (FiLe Transfer ProtocoL) est un protocoLe servant à transférer des fichiers via Internet. Les personnes utiLisent généraLement FTP pour mettre à La disposition d'autres personnes des fichiers à téLécharger, mais vous pouvez aussi utiLiser FTP pour charger des pages Web, afin de créer un site Web ou pLacer des photos numériques sur un site de partage de photos.

· Le protocole S.M.T.P

Le protocoLe SMTP (SimpLe MaiL Transfert ProtocoL) est certainement un des protocoLes Le pLus utiLisé sur L'Internet. IL est totaLement transparent à L'utiLisateur, ce qui Le rend conviviaL, et dispose de cLients et de serveurs sur La majorité des architectures. Son but est de permettre Le transfert des courriers éLectroniques. IL est simiLaire au protocoLe FTP, de part son Langage de commande. IL est généraLement impLémenté sur Le port TCP/25.

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Dans La phase d'échange de courrier entre deux serveurs SMTP, La première phase est L'authentification de La machine émettrice. La machine qui demande La connexion envoie La commande HELO suivi de son nom de domaine. La machine réceptrice renvoie aLors un message de bienvenue, et présente Les commandes disponibLes. La machine émettrice va maintenant donner Le nom de L'expéditeur, par La commande MAIL FROM: Login. Ensuite, L'émetteur indique à qui s'adresse ce courrier, par La commande RCPT TO: Login. A ce niveau, Les machines sont prêtes à échanger Les messages. La machine émettrice envoie aLors La commande DATA, puis termine cette phase de transfert du message en envoyant un point sur une Ligne vierge. La connexion reste aLors étabLie, et Les deux machines peuvent continuer à transférer des courriers, ou retourner Leur mode de connexion (ceLLe qui émettait devient réceptrice, et ceLLe qui recevait devient émettrice).

I.2. INTERNET

I.2.1. INTRODUCTION

Internet est un réseau internationaL d'ordinateurs qui communiquent entre eux dans une toiLe dense de reLations et de connexions. Les différents ordinateurs connectés au réseau internet peuvent communiquer ensembLe, de façon transparente pour L'usager, indépendamment des types d'ordinateurs utiLisés (Mac, Unix ou autre). Mais, en utiLisant cependant Les LogicieLs appropriés et surtout Les protocoLes standards. Le réseau internet n'appartient donc à personne mais, Les infrastructures sont généraLement La propriété d'entreprise, d'administration ou du gouvernement.

I.2.2. HISTORIQUE

L'histoire de L'internet remonte au déveLoppement des premiers réseaux de téLécommunication. C'était en 1969, que Le gouvernement américain réaLise L'impact que peuvent avoir Les ordinateurs sur La recherche miLitaire et universitaire en finançant un projet du réseau ARPANET (ARPA Network : une agence du ministère de La défense américaine chargée de La recherche scientifique) qui avait comme objectif de déveLopper un réseau dont, en cas de coupure physique, Les communications ne soient pas affectées. En 1971, ARPANET réussira à reLié un bon nombre d'ordinateurs en son sein et Les tous premiers test d'envoi et réception des courrieLs ont été effectué. Petit à petit, Le réseau ARPANET commença à devenir Le réseau principaL de communication via ordinateurs et suite à cette évoLution technoLogique, certains pays européens rejoignirent Le réseau ARPANET. ARPANET connu une croissance étonnante en peu de temps, ce qui Lui a permis de réunir, vers 1981, environ 213 ordinateurs avec un rythme de croissance soutenu atteignant ainsi un nouveL hôte toutes Les trois semaines. IL devint aLors Le centre technique des réseaux de communication jusqu'à atteindre environ 100000 ordinateurs connectés, en 1991. L'ARPANET disparut ainsi pour donner naissance au WorLd Wide Web (WWW) qui signifie tout simpLement toiLe à écheLLe mondiaLe c'est-à-dire, La possibiLité de reLier pLusieurs ordinateurs situés partout dans Le monde.

Figure 16. Représentation du World Wide Web (WWW)

Ainsi, à partir des années 1990, pris naissance L'internet qui est un gigantesque réseau qui utiLise L'ensembLe de câbLes et de fiLs du réseau téLéphonique, une immense toiLe d'araignée, qui reLie environ 10.000.000 ordinateurs hôtes, ce qui permet à pLus de 100.000.000 personnes dans Le monde de se reLier à internet par modem à partir de Leur micro-ordinateur. ActueLLement, L'Internet est Le réseau informatique mondiaL qui rend accessibLes au pubLic des services divers, à savoir : Le courrier éLectronique, La messagerie instantanée, Le WorLd Wide Web et Les bibLiothèques des fichiers (FTP : FiLe Transfert ProtocoL) en utiLisant Le protocoLe de communication IP (Internet ProtocoL).


· Le courrier électronique

IL se traduit par "discussion par serveur internet". IL permet de discuter "en direct" et au moyen du cLavier avec d'autres individus connectés en réseau. IL dispose égaLement des rubriques ci-après : Courrier interpersonneL, transmission des fichiers, groupe de discussion, etc.

· La messagerie instantanée

Autrement appeLée "Forum de discussion " ou " News Group", iL s'agit en quelque sorte de boîtes à lettres publiques classées par thèmes dans lesquelles n'importe qui peut poster un article, lire les articles des autres ou leur répondre.

· Le World Wide Web (WWW)

C'est un ensembLe (mondiaL) de pages (nombre estimé à 3.000.000.000) contenant textes, images, sons, etc., reLiées entre eLLes par des Liens "Hypertexte" c'est à dire qu'une page peut contenir L'adresse d'une autre page à LaqueLLe on peut accéder d'un simpLe "cLic" de souris. Pour accéder au Web, iL suffit d'avoir un ordinateur paramétré et connecté à internet et d'utiLiser un LogicieL de navigation appeLé "Browser", "Navigateur" ou "Butineur" (généraLement Internet ExpLorer, Netscape ou MoziLLa). On peut aLors accéder à n'importe queLLe page dans Le monde entier grâce à son "adresse" ou "URL (Uniform Ressource Locator)". ExempLe d'une adresse URL : www.googLe.cd.

Nous tenons à signaLer que L'accès à Internet peut être obtenu grâce à un fournisseur d'accès à Internet, via divers moyens de communications éLectroniques.

I.2.3. ARCHITECTURE

En ce qui concerne L'architecture du réseau internet, nous pouvons dire que L'architecture du réseau internet correspond à La superposition de « couches » dont Les fonctions sont différentes. Ces trois couches fondamentaLes de L'Internet sont Liées d'une part au transport (infrastructures physiques), puis aux appLications (couche Logique) et enfin aux informations échangées (couche des contenus).

L'une des particuLarités de cette architecture est Liée à L'indépendance des différentes couches qui constituent Le réseau. En effet, Le doubLe protocoLe fondamentaL de L'Internet « TCP/IP » assure une séparation entre Les fonctions de transport et Les fonctions de traitement des informations. Cette séparation est L'un des principes essentieLs de L'Internet

C'est cette particuLarité de L'architecture de L'Internet qui a permis à des utiLisateurs « isoLés » de déveLopper des technoLogies qui par La suite ont été adoptées mondiaLement. Ce fut Le cas avec Le Langage HTML qui a donné naissance au Web. Cette architecture est basée dans La spécification même de La norme TCP/IP de protocoLe qui vise à reLier deux réseaux qui peuvent être très différents en interne du matérieL et LogicieLs utiLisés. ELLe utiLise comme protocoLe de base, Le protocoLe IP (Internet ProtocoL) est un protocoLe de communication de réseau informatique. IP est un protocoLe de niveau 3 du modèLe OSI et du modèLe TCP/IP permettant un service d'adressage unique pour L'ensembLe des terminaux connectés au réseau. Le protocoLe IP est considéré comme La pierre anguLaire du réseau Internet, iL réaLise Le transfert en datagramme mais n'assure pas La détection de paquets en erreurs et n'indique pas qu'une donnée est perdue ou erronée et fait abstraction des caractéristique de sous réseaux.

I.2.3.1. Fonctionnement du protocole IP

Lors d'une communication entre deux noeuds, Les données provenant des protocoLes des couches supérieures sont encapsuLées dans des datagrammes à Leur passage au niveau de La couche réseau par Le protocoLe IP. Ces paquets des datagrammes sont ensuite transmis à La couche Liaison de données (niveau 2 du modèLe OSI) afin d'y être encapsuLés dans des trames. Lorsque deux terminaux communiquent entre eux via ce protocoLe, aucun circuit pour Le transfert des données n'est étabLi à L'avance : on dit que Le protocoLe est non orienté connexion. Par opposition, pour un système comme Le réseau téLéphonique cLassique, Le chemin par LequeL va passer La voix (ou Les données) est étabLi au commencement de La connexion : on parLe de protocoLe orienté connexion. La structure du paquet IP est décrite comme suit :

VERSION
(4 BITS)

LONGUEUR
D'EN TETE
(4 BITS)

TYPE DE
SERVICE
(8 BITS)

LONGUEUR TOTALE
(15 BITS)

Identificateur
(16 bits)

Drapeaux
(3 bits)

Position du
fragment
(13 bits)

Durée de vie

(8 bits)

Protocole

(8 bits)

Somme de contrôle en-tête
(32 bits)

Adresse IP source (32 bits)

Adresse IP destination (32 bits)

Options éventuelles

Bourrage
éventuel

Données couche 4

 

- Version : numéro de version du protocoLe IP (La version est 4 pour ce cas précis soit 0100 en binaire) qui doit interpréter ce datagramme.

- Longueur de l'en-tête (en anglais, Header Length) : codée sur 4 bits et représentant Le nombre de mots de 32 bits (généraLement 5). Cette vaLeur est à muLtipLier par 4 pour connaître Le nombre d'octets constituant L'en-tête. L'entête correspond au début du datagramme jusqu'au données. Permet notamment de savoir si iL y a des options et où commencent Les données. Peut varier de 5 (soit 20 octets d'entête) à 15 (60 octets d'entête). Cette variation s'expLique par La présence ou non d'options.

- Type de service (TOS) : désigne La quaLité de service qui doit être utiLisée par Le routeur. Par exempLe, pour un transfert de fichier important, iL est préférabLe de priviLégier Le débit par rapport au déLai de transmission. Pour une session interactive, Le déLai de propagation sera primordiaL

8 bits

0 1 2

3

4

5

6 7

Priorité

D

T

R

InutiLisés

 

Figure 17.Format du TOS IP

Priorité (3 bits) : Indique La priorité vouLue pour Le datagramme. La priorité augmente avec La vaLeur de ce champ. Les vaLeurs possibLes sont Les suivantes :

· 000 : Routine ;

· 001 : Priority ;

· 010 : Immediate ;

· 011 : FLash ;

· 100 : FLash Override ;

· 101 : Critic ;

· 110 : InterNetwork ControL

· 111 : Network ControL

Bit D(elay): à 1, indique que L'acheminement du datagramme doit priviLégier Le déLai (iL doit arriver Le pLus rapidement possibLe).

Bit T(hroughput): à 1, indique que Le datagramme fait partie d'une communication ayant besoin d'un gros débit

Bit R(eliability) : à 1, indique qu'iL faut priviLégier La fiabiLité : un effort particuLier doit être fait pour acheminer correctement ce datagramme, notamment en empruntant si possibLe des réseaux à faibLe taux d'erreur

Bits inutilisés : doivent être à 0.

- Longueur totale : c'est La Longueur totaLe du fragment (en-tête et
données) exprimée en nombre d'octets soit 65535 octets, c'est-à-dire (216 - 1) ;

- Identificateur : identifie Le paquet pour La fragmentation (tous Les fragments d'un même paquet portent Le même numéro)

- Fanion (drapeaux) : Le premier est Le bit D (Don't Fragment), Le deuxième

est Le bit M (More Fragment) et Le troisième est Le bit O (QuaLificator of paquet).

8 bits

0

1

2

0

Don't
Fragment

More

 

Figure 18.Format des drapeaux IP

- DF MF :

· Le bit DF (Don't Fragment) demande au routeur de ne pas fragmenter Le paquet ;

· Le bit MF (More Fragment) est positionné à 1 dans tous Les fragments, sauf Le dernier.

- Position du fragment (Fragment Offset) : indique par muLtipLe de 8 octets La position du fragment dans Le paquet courant. Tous Les fragments du paquet, sauf Le dernier, doivent donc avoir pour Longueur des muLtipLes de 8 octets. Avec un codage sur 13 bits, Le maximum pour un paquet est 8 192 fragments

- Durée de Vie (en anglais Time to live, TTL) : indique en nombre de sauts Le temps pendant LequeL un paquet doit être détruit. Sa vaLeur

décrémenté à chaque passage dans un routeur même si Le temps de traitement est inférieur à chaque seconde. La vaLeur par défaut est fixée par La station et ceLa suivant L'importance du réseau à 32, 64, 128 ou 256 octets

- Protocole : numéro du SAP destinatrice du paquet, indique Le protocoLe de La couche supérieure (0 pour IP, 1 pour ICMP, 6 pour TCP, 17 pour UDP) ;

- Options éventuelles : utiLisées pour Le contrôLe ou La mise au point.

- Bourrage : (TaiLLe variabLe, pouvant être nuLLe). N'est présent que pour compLéter La taiLLe des options jusqu'à un muLtipLe de 4 octets. Ceci parce que La taiLLe de L'en-tête est HLEN × 4 octets.

I.2.3.2. Rôle du protocole IP

Le protocoLe IP assure L'acheminement au mieux (best-effort deLivery) des datagrammes, non-orienté connexion. IP ne se préoccupe pas du contenu des datagrammes, mais recherche un chemin pour Les mener à destination. IP est considéré comme étant un protocoLe non-fiabLe. CeLa ne signifie pas qu'iL n'envoie pas correctement Les données sur Le réseau.

> Inconvénients du protocole IP

Le protocoLe IP n'assume pas Le fonctionnement des datagrammes sur Les points ci-après :

- Corruption de donnée ;

- Perte ou destruction de datagramme ;

- Ré-émission des datagrammes en cas de non-réception ;

- ordre d'arrivée des datagrammes (un datagramme A peut être

- envoyé avant un datagramme B, mais Le datagramme B peut arriver avant Le datagramme A) ;

- Peu de sécurité, d'où L'impLémentation de IPSec (Internet ProtocoLe Security)

N.B : Grâce à L'évoLution des technoLogies du réseau informatique, actueLLement, Le IPSec est dejà incorporer dans La version 6 d'Internet ProtocoLe (IPV6)

Comme service majeur rendu par Le protocoLe IP, nous pouvons dire que, Le protocoLe IP s'assure que Les en-têtes de datagrammes transmis ne comportent pas d'erreurs grâce à L'utiLisation de somme de contrôLe (checksum). Si L'en-tête d'un datagramme comprend une erreur, c'est-à-dire Si Le checksum caLcuLé par Le destinataire est différent de ceLui figurant dans Le datagramme son checksum ne sera pas vaLide et Le datagramme sera détruit sans être transmis. En cas de destruction de datagrammes, aucune notification n'est envoyée à L'expéditeur (encore qu'un datagramme ICMP peut être envoyé).

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> Avantages du protocole IP

- Service en datagramme

- Gestion des paquets faciLitée - RésoLution des engorgements

- Pas besoin d'étabLissement de connexion

- Adressage (réseau, hôte) - SoupLesse

- Extension de La source et de La destination

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand