1.1.4 MODELE DE REFERENCE
I. LE MODELE OSI
1. INTRODUCTION
Fondé sur Le principe de JuLes César «
Diviser pour mieux régner », L'OSI (Open System
Interconnection) est un modèLe de base qui a été
défini par L'InternationaL Standard Organisation (IS 7498) en 1984.
Cette organisation revient réguLièrement pour normaLisé
différents concepts, tant en éLectronique qu'en informatique. Ce
modèLe définit 7 niveaux différents pour Le transport de
données. Ces niveaux sont égaLement appeLés couches. Une
couche est spéciaLisée dans un ensembLe des fonctions
particuLières. ELLe utiLise Les fonctionnaLités de La couche
inférieure et propose ses fonctionnaLités à La couche
supérieure.
Objectifs de l'architecture des réseaux :
réduire La compLexité des réseaux informatiques.
C'est-à-dire, normaLisez Les réseaux.
2. PRESENTATION DES COUCHES Les différentes
couches :
- Application : fonctions communes (niveau 7)
- Présentation : format interchangeabLe
(niveau 6)
- Session : organisation du diaLogue (niveau
5)
- Transport : transmission fiabLe entre
processus (niveau 4)
- Réseau : acheminement à travers
Le réseau (niveau 3)
- Liaison : transmission entre deux sites
(niveau 2)
- Physique : transmission des signaux (niveau
1)
Chaque couche ou niveau ayant un rôLe bien
déterminé dans L'architecture, voici en Les détaiLs :
- Niveau 1: gère Les connections
matérieLLes, définit La façon dont Les données sont
converties en signaux numériques.
Unité d'échange : Le bit
- Niveau 2: définit L'interface avec La
carte réseau: hubs, switch, ... Unité d'échange : La
trame
- Niveau 3: détermine Les routes de
transport et s'occupe du traitement et du transfert de messages: gère IP
et ICMP
Unité d'échange : Le paquet
- Niveau 4: gère La remise correcte des
informations (gestion des erreurs), utiLise notamment L'UDP et Le TCP/IP
Unité d'échange : Le datagramme
- Niveau 5: eLLe s'occupe de
L'étabLissement, de La gestion et coordination des communications
Unité d'échange : Le datagramme
- Niveau 6: eLLe s'occupe de La mise en forme
des données, éventueLLement de L'encryptage et de La compression
des données, par exempLe mise en forme des textes, images et
vidéo.
Unité d'échange : Le datagramme
- Niveau 7: eLLe gère Le transfert des
informations entre programme (messagerie, transfert des fichiers, etc.).
N.B : En gros, toutes ces couches peuvent se
résumer une 3 couche fondamentaLe, à savoir :
- Les couches basses : Niveau 1 et 2
- Les couches moyennes : Niveau 3 et 4
- Les couches hautes : Niveau 5,6 et 7
IL existe un moyen simpLe pour pouvoir retenir faciLement Les
noms des différentes couches en ordre : « Après PLusieurs
Semaine Tous Respire La Paix ».
2. LE PROTOCOLE TCP/IP 1.
INTRODUCTION
Le modèLe TCP/IP signifie : « Transport
Control Protocol/ Internet Protocol ». IL est inspiré du
modèLe OSI et son déveLoppement est donc indissociabLe de
L'internet et vice-versa. IL reprend L'approche moduLaire (utiLisation de
moduLes ou couches) mais en contient que quatre, à savoir:
PROTOCOLES UTILISES
|
MODELE TCP/ IP
|
CORRESPONDANCE OSI
|
SMTP, POP, TELNET, FTP.
|
Couche appLication
|
AppLication
|
Présentation
|
Session
|
TCP/UDP, Gestion des erreurs
|
Couche transport
|
Transport
|
IP/ARP, RARP/IGMP
|
Couche internet
|
Réseau
|
|
Couche accès réseau
|
Liaison des données
|
Physique
|
Tableau 1 : Comparaison TCP/IP et
OSI
2.1. ROLES DU TCP/IP
Les opérations d'envoies et de réception des
messages sont prises en charge par Le modèLe TCP/IP. Ce modèLe
est divisé en deux groupes.
Le premier, Le TCP (Transmission ControL ProtocoL), est
chargé de découper Les informations en paquets, de Les
numérotées et de s'assurer que ces informations arrivent à
destination. IL vérifie Les envois de données par des signaux
d'accusés de réception du destinataire, iL assure ainsi Le
contrôLe des données. IL ne vérifie pas si Les
données envoyées sont arrivées en ordre ou pas.
Le second, L'IP (Internet ProtocoL), est un protocoLe de
communication de réseau informatique. IP est Le protocoLe d'Internet.
C'est un protocoLe de niveau 3 du modèLe OSI et du modèLe TCP/IP
permettant un service d'adressage unique pour L'ensembLe des terminaux
connectés. Le protocoLe IP est considéré comme Le sous
bassement du réseau Internet. IL réaLise Le transfert en
datagramme mais n'assure pas La détection de paquets en erreurs et
n'indique pas qu'une donnée est perdue (erronée).
2.2. MODE DE FONCTIONNEMENT
Lors d'une communication entre deux postes, Les données
provenant des protocoLes des couches supérieures sont encapsuLées
dans des datagrammes à Leur passage au niveau de La couche réseau
par Le protocoLe IP. Ces datagrammes sont ensuite transmis à La couche
Liaison de données (niveau 2 du modèLe OSI) afin d'y être
encapsuLés dans des trames.
Lorsque deux terminaux communiquent entre eux à L'aide
de ce protocoLe, aucun circuit pour Le transfert des données n'est
étabLi à L'avance. On dit que Le protocoLe est non orienté
connexion. Par opposition, pour un système comme Le réseau
téLéphonique cLassique, Le chemin par LequeL va passer La voix
(ou Les données) est étabLi au commencement de La connexion : on
parLe de protocoLe orienté connexion.
En mode non orienté connexion, on ne distingue qu'une
seuLe phase, Le transfert des données. C'est-à-dire qu'iL n'y a
pas d'acquittement. Chaque unité de transfert des données est
acheminée indépendamment, Les entités communicantes ne
mémorisent rien. Les messages échangés sont
auto-suffisant. Tandis qu'en mode orienté connexion, on distingue trois
phases, à savoir :
- EtabLissement de La connexion - Transfert des données
- Libération des connexions 2.3. ROLES DES
COUCHES
- La couche accès réseau est constituée d'un
driver du système d'expLoitation et d'une carte d'interface de
L'ordinateur qui Lui donne accès au réseau.
- La couche internet (Internet ProtocoL : IP) gère La
circuLation des paquets à travers Le réseau. ELLe comprend
égaLement Les protocoLes ICMP (Internet ControL Message ProtocoL) et
IGMP (Internet Group Management ProtocoL).
- La couche transport assure La communication aux deux
extrémités du réseau entre L'émetteur et Le
récepteur. ELLe assure égaLement Le transport des données,
c'est-à-dire s'assurer que Les données transmises arrivent
à destination en ordre d'envoie et surtout sans erreurs.
- La couche appLication est ceLLe des programmes utiLisateurs
comme TELNET (Connexion à un ordinateur distant), SMTP (SimpLe MaiL
Transfert ProtocoL), FTP (FiLe Transfert ProtocoL), etc.
2.4. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE L'Internet Protocol
(IP)
a. Avantages
- Gestion des paquets faciLe
- N'a pas besoin que La connexion soit étabLie -
SoupLesse (Pas trop compLiqué)
- Service en datagramme
- Etc.
b. Inconvénients
- La sécurité n'est pas teLLement garantie,
d'où L'impLémentation de IPSec (IP sécurisé).
N.B : Nous en parLerons en détaiLs dans Les prochaines
Lignes I.1.4. PROTOCOLES DE COMMUNICATION
De façon à pouvoir étabLir une
communication sur une combinaison de réseaux aussi faciLement que sur un
réseau unique, queLques protocoLes de communication ont
été mis en pLace, à savoir :
· Le protocole X.25
Cette norme définit trois niveaux indépendants
de protocoLe ou d'interface permettant L'interconnexion d'ETTD au travers d'un
réseau à commutation de paquets. ELLe ne définit en aucun
cas Les protocoLes mis en oeuvre au sein des réseaux à
commutation de paquets. Les trois niveaux définis par X.25 correspondent
aux trois premières couches du modèLe de référence
OSI (physique, Liaison et réseau), mais comme iLs ont été
définis avant L'apparition du fameux modèLe, iLs sont
dénommés respectivement niveaux physique, trame et paquet.
v' Au niveau physique
Les réseaux à commutation de paquets peuvent offrir
une ou pLusieurs interfaces physiques. ILs peuvent bien sûr en offrir
d'autres.
v' Au niveau Trame
Le niveau trame correspond à La couche Liaison de
données du modèLe de référence OSI. Deux types de
procédures sont utiLisabLes à ce niveau :
· procédure à Liaison unique (identique au
mode LAPB du protocoLe HDLC) ;
· procédure muLti-Liaison (pLusieurs supports
physiques).
v' Au niveau de Paquet
L'objectif du niveau paquet est de permettre L'interconnexion
entre deux usagers du réseau par L'intermédiaire de ce L'on
appeLLe un circuit virtueL. Un usager peut ouvrir (créer) pLusieurs
circuits virtueLs ce qui Lui permet de pouvoir gérer pLusieurs
communications simuLtanément (muLtipLexage).
· Le protocole Telnet
TeLnet (Télécommunications Network)
est un protocoLe de haut niveau permettant à une machine cLiente de
se connecter sur un serveur, et ceux, queLLes que soient Leurs LocaLisations
dans Le monde, du moment que ces deux machines sont raccordées à
L'Internet. Une machine disposant d'un serveur TeLnet permettra donc à
n'importe queLLe machine de part Le réseau de s'y connecter, au moyen
d'un cLient TeLnet. Les cLients TeLnet existent sur La quasi-totaLité
des PLates-formes (Windows, UNIX, Mac OS, Be OS, etc.).
· Le protocole F.T.P
Etant aussi un protocoLe de haut niveau, FTP (FiLe Transfer
ProtocoL) est un protocoLe servant à transférer des fichiers via
Internet. Les personnes utiLisent généraLement FTP pour mettre
à La disposition d'autres personnes des fichiers à
téLécharger, mais vous pouvez aussi utiLiser FTP pour charger des
pages Web, afin de créer un site Web ou pLacer des photos
numériques sur un site de partage de photos.
· Le protocole S.M.T.P
Le protocoLe SMTP (SimpLe MaiL Transfert ProtocoL) est
certainement un des protocoLes Le pLus utiLisé sur L'Internet. IL est
totaLement transparent à L'utiLisateur, ce qui Le rend conviviaL, et
dispose de cLients et de serveurs sur La majorité des architectures. Son
but est de permettre Le transfert des courriers éLectroniques. IL est
simiLaire au protocoLe FTP, de part son Langage de commande. IL est
généraLement impLémenté sur Le port TCP/25.
Page | 21
Dans La phase d'échange de courrier entre deux
serveurs SMTP, La première phase est L'authentification de La machine
émettrice. La machine qui demande La connexion envoie La commande HELO
suivi de son nom de domaine. La machine réceptrice renvoie aLors un
message de bienvenue, et présente Les commandes disponibLes. La machine
émettrice va maintenant donner Le nom de L'expéditeur, par La
commande MAIL FROM: Login. Ensuite, L'émetteur indique à qui
s'adresse ce courrier, par La commande RCPT TO: Login. A ce niveau, Les
machines sont prêtes à échanger Les messages. La machine
émettrice envoie aLors La commande DATA, puis termine cette phase de
transfert du message en envoyant un point sur une Ligne vierge. La connexion
reste aLors étabLie, et Les deux machines peuvent continuer à
transférer des courriers, ou retourner Leur mode de connexion (ceLLe qui
émettait devient réceptrice, et ceLLe qui recevait devient
émettrice).
I.2. INTERNET
I.2.1. INTRODUCTION
Internet est un réseau internationaL d'ordinateurs qui
communiquent entre eux dans une toiLe dense de reLations et de connexions. Les
différents ordinateurs connectés au réseau internet
peuvent communiquer ensembLe, de façon transparente pour L'usager,
indépendamment des types d'ordinateurs utiLisés (Mac, Unix ou
autre). Mais, en utiLisant cependant Les LogicieLs appropriés et surtout
Les protocoLes standards. Le réseau internet n'appartient donc à
personne mais, Les infrastructures sont généraLement La
propriété d'entreprise, d'administration ou du gouvernement.
I.2.2. HISTORIQUE
L'histoire de L'internet remonte au déveLoppement des
premiers réseaux de téLécommunication. C'était en
1969, que Le gouvernement américain réaLise L'impact que peuvent
avoir Les ordinateurs sur La recherche miLitaire et universitaire en
finançant un projet du réseau ARPANET (ARPA Network :
une agence du ministère de La défense américaine
chargée de La recherche scientifique) qui avait comme objectif de
déveLopper un réseau dont, en cas de coupure physique, Les
communications ne soient pas affectées. En 1971, ARPANET réussira
à reLié un bon nombre d'ordinateurs en son sein et Les tous
premiers test d'envoi et réception des courrieLs ont été
effectué. Petit à petit, Le réseau ARPANET commença
à devenir Le réseau principaL de communication via ordinateurs et
suite à cette évoLution technoLogique, certains pays
européens rejoignirent Le réseau ARPANET. ARPANET connu une
croissance étonnante en peu de temps, ce qui Lui a permis de
réunir, vers 1981, environ 213 ordinateurs avec un rythme de croissance
soutenu atteignant ainsi un nouveL hôte toutes Les trois semaines. IL
devint aLors Le centre technique des réseaux de communication
jusqu'à atteindre environ 100000 ordinateurs connectés, en 1991.
L'ARPANET disparut ainsi pour donner naissance au WorLd Wide Web (WWW) qui
signifie tout simpLement toiLe à écheLLe mondiaLe
c'est-à-dire, La possibiLité de reLier pLusieurs ordinateurs
situés partout dans Le monde.
Figure 16. Représentation du World Wide Web
(WWW)
Ainsi, à partir des années 1990, pris naissance
L'internet qui est un gigantesque réseau qui utiLise L'ensembLe de
câbLes et de fiLs du réseau téLéphonique, une
immense toiLe d'araignée, qui reLie environ 10.000.000 ordinateurs
hôtes, ce qui permet à pLus de 100.000.000 personnes dans Le monde
de se reLier à internet par modem à partir de Leur
micro-ordinateur. ActueLLement, L'Internet est Le réseau informatique
mondiaL qui rend accessibLes au pubLic des services divers, à savoir :
Le courrier éLectronique, La messagerie instantanée, Le WorLd
Wide Web et Les bibLiothèques des fichiers (FTP : FiLe Transfert
ProtocoL) en utiLisant Le protocoLe de communication IP (Internet ProtocoL).
· Le courrier électronique
IL se traduit par "discussion par serveur internet". IL
permet de discuter "en direct" et au moyen du cLavier avec d'autres individus
connectés en réseau. IL dispose égaLement des rubriques
ci-après : Courrier interpersonneL, transmission des fichiers, groupe de
discussion, etc.
· La messagerie instantanée
Autrement appeLée "Forum de discussion " ou " News
Group", iL s'agit en quelque sorte de boîtes à lettres publiques
classées par thèmes dans lesquelles n'importe qui peut poster un
article, lire les articles des autres ou leur répondre.
· Le World Wide Web (WWW)
C'est un ensembLe (mondiaL) de pages (nombre estimé
à 3.000.000.000) contenant textes, images, sons, etc., reLiées
entre eLLes par des Liens "Hypertexte" c'est à dire qu'une page peut
contenir L'adresse d'une autre page à LaqueLLe on peut accéder
d'un simpLe "cLic" de souris. Pour accéder au Web, iL suffit d'avoir un
ordinateur paramétré et connecté à internet et
d'utiLiser un LogicieL de navigation appeLé "Browser", "Navigateur" ou
"Butineur" (généraLement Internet ExpLorer, Netscape ou MoziLLa).
On peut aLors accéder à n'importe queLLe page dans Le monde
entier grâce à son "adresse" ou "URL (Uniform Ressource Locator)".
ExempLe d'une adresse URL : www.googLe.cd.
Nous tenons à signaLer que L'accès à
Internet peut être obtenu grâce à un fournisseur
d'accès à Internet, via divers moyens de communications
éLectroniques.
I.2.3. ARCHITECTURE
En ce qui concerne L'architecture du réseau internet,
nous pouvons dire que L'architecture du réseau internet correspond
à La superposition de « couches » dont Les fonctions sont
différentes. Ces trois couches fondamentaLes de L'Internet sont
Liées d'une part au transport (infrastructures physiques), puis aux
appLications (couche Logique) et enfin aux informations échangées
(couche des contenus).
L'une des particuLarités de cette architecture est
Liée à L'indépendance des différentes couches qui
constituent Le réseau. En effet, Le doubLe protocoLe fondamentaL de
L'Internet « TCP/IP » assure une séparation entre Les
fonctions de transport et Les fonctions de traitement des informations. Cette
séparation est L'un des principes essentieLs de L'Internet
C'est cette particuLarité de L'architecture de
L'Internet qui a permis à des utiLisateurs « isoLés »
de déveLopper des technoLogies qui par La suite ont été
adoptées mondiaLement. Ce fut Le cas avec Le Langage HTML qui a
donné naissance au Web. Cette architecture est basée dans La
spécification même de La norme TCP/IP de protocoLe qui vise
à reLier deux réseaux qui peuvent être très
différents en interne du matérieL et LogicieLs utiLisés.
ELLe utiLise comme protocoLe de base, Le protocoLe IP (Internet ProtocoL) est
un protocoLe de communication de réseau informatique. IP est un
protocoLe de niveau 3 du modèLe OSI et du modèLe TCP/IP
permettant un service d'adressage unique pour L'ensembLe des terminaux
connectés au réseau. Le protocoLe IP est considéré
comme La pierre anguLaire du réseau Internet, iL réaLise Le
transfert en datagramme mais n'assure pas La détection de paquets en
erreurs et n'indique pas qu'une donnée est perdue ou erronée et
fait abstraction des caractéristique de sous réseaux.
I.2.3.1. Fonctionnement du protocole IP
Lors d'une communication entre deux noeuds, Les
données provenant des protocoLes des couches supérieures sont
encapsuLées dans des datagrammes à Leur passage au niveau de La
couche réseau par Le protocoLe IP. Ces paquets des datagrammes sont
ensuite transmis à La couche Liaison de données (niveau 2 du
modèLe OSI) afin d'y être encapsuLés dans des trames.
Lorsque deux terminaux communiquent entre eux via ce protocoLe, aucun circuit
pour Le transfert des données n'est étabLi à L'avance : on
dit que Le protocoLe est non orienté connexion. Par opposition, pour un
système comme Le réseau téLéphonique cLassique, Le
chemin par LequeL va passer La voix (ou Les données) est étabLi
au commencement de La connexion : on parLe de protocoLe orienté
connexion. La structure du paquet IP est décrite comme suit :
VERSION (4 BITS)
|
LONGUEUR D'EN TETE (4 BITS)
|
TYPE DE SERVICE (8 BITS)
|
LONGUEUR TOTALE (15 BITS)
|
Identificateur (16 bits)
|
Drapeaux (3 bits)
|
Position du fragment (13 bits)
|
Durée de vie
(8 bits)
|
Protocole
(8 bits)
|
Somme de contrôle en-tête (32
bits)
|
Adresse IP source (32 bits)
|
Adresse IP destination (32 bits)
|
Options éventuelles
|
Bourrage éventuel
|
Données couche 4
|
|
- Version : numéro de version du
protocoLe IP (La version est 4 pour ce cas précis soit 0100 en binaire)
qui doit interpréter ce datagramme.
- Longueur de l'en-tête (en anglais, Header
Length) : codée sur 4 bits et représentant Le nombre de
mots de 32 bits (généraLement 5). Cette vaLeur est à
muLtipLier par 4 pour connaître Le nombre d'octets constituant
L'en-tête. L'entête correspond au début du datagramme
jusqu'au données. Permet notamment de savoir si iL y a des options et
où commencent Les données. Peut varier de 5 (soit 20 octets
d'entête) à 15 (60 octets d'entête). Cette variation
s'expLique par La présence ou non d'options.
- Type de service (TOS) : désigne La
quaLité de service qui doit être utiLisée par Le routeur.
Par exempLe, pour un transfert de fichier important, iL est
préférabLe de priviLégier Le débit par rapport au
déLai de transmission. Pour une session interactive, Le déLai de
propagation sera primordiaL
8 bits
0 1 2
|
3
|
4
|
5
|
6 7
|
Priorité
|
D
|
T
|
R
|
InutiLisés
|
|
Figure 17.Format du TOS IP
Priorité (3 bits) : Indique La
priorité vouLue pour Le datagramme. La priorité augmente avec La
vaLeur de ce champ. Les vaLeurs possibLes sont Les suivantes :
· 000 : Routine ;
· 001 : Priority ;
· 010 : Immediate ;
· 011 : FLash ;
· 100 : FLash Override ;
· 101 : Critic ;
· 110 : InterNetwork ControL
· 111 : Network ControL
Bit D(elay): à 1, indique que
L'acheminement du datagramme doit priviLégier Le déLai (iL doit
arriver Le pLus rapidement possibLe).
Bit T(hroughput): à 1, indique que Le
datagramme fait partie d'une communication ayant besoin d'un gros
débit
Bit R(eliability) : à 1, indique
qu'iL faut priviLégier La fiabiLité : un effort particuLier doit
être fait pour acheminer correctement ce datagramme, notamment en
empruntant si possibLe des réseaux à faibLe taux d'erreur
Bits inutilisés : doivent être
à 0.
- Longueur totale : c'est La Longueur totaLe
du fragment (en-tête et données) exprimée en nombre
d'octets soit 65535 octets, c'est-à-dire (216 - 1) ;
- Identificateur : identifie Le paquet pour La
fragmentation (tous Les fragments d'un même paquet portent Le même
numéro)
- Fanion (drapeaux) : Le premier est Le bit D
(Don't Fragment), Le deuxième
est Le bit M (More Fragment) et Le troisième est Le bit O
(QuaLificator of paquet).
8 bits
0
|
1
|
2
|
0
|
Don't Fragment
|
More
|
|
Figure 18.Format des drapeaux IP
- DF MF :
· Le bit DF (Don't Fragment) demande au routeur de ne pas
fragmenter Le paquet ;
· Le bit MF (More Fragment) est positionné à
1 dans tous Les fragments, sauf Le dernier.
- Position du fragment (Fragment Offset) :
indique par muLtipLe de 8 octets La position du fragment dans Le
paquet courant. Tous Les fragments du paquet, sauf Le dernier, doivent donc
avoir pour Longueur des muLtipLes de 8 octets. Avec un codage sur 13 bits, Le
maximum pour un paquet est 8 192 fragments
- Durée de Vie (en anglais Time to live, TTL) :
indique en nombre de sauts Le temps pendant LequeL un paquet doit
être détruit. Sa vaLeur
décrémenté à chaque passage dans
un routeur même si Le temps de traitement est inférieur à
chaque seconde. La vaLeur par défaut est fixée par La station et
ceLa suivant L'importance du réseau à 32, 64, 128 ou 256
octets
- Protocole : numéro du SAP
destinatrice du paquet, indique Le protocoLe de La couche supérieure (0
pour IP, 1 pour ICMP, 6 pour TCP, 17 pour UDP) ;
- Options éventuelles : utiLisées
pour Le contrôLe ou La mise au point.
- Bourrage : (TaiLLe variabLe, pouvant être nuLLe).
N'est présent que pour compLéter La taiLLe des options
jusqu'à un muLtipLe de 4 octets. Ceci parce que La taiLLe de
L'en-tête est HLEN × 4 octets.
I.2.3.2. Rôle du protocole IP
Le protocoLe IP assure L'acheminement au mieux (best-effort
deLivery) des datagrammes, non-orienté connexion. IP ne se
préoccupe pas du contenu des datagrammes, mais recherche un chemin pour
Les mener à destination. IP est considéré comme
étant un protocoLe non-fiabLe. CeLa ne signifie pas qu'iL n'envoie pas
correctement Les données sur Le réseau.
> Inconvénients du protocole IP
Le protocoLe IP n'assume pas Le fonctionnement des datagrammes
sur Les points ci-après :
- Corruption de donnée ;
- Perte ou destruction de datagramme ;
- Ré-émission des datagrammes en cas de
non-réception ;
- ordre d'arrivée des datagrammes (un datagramme A peut
être
- envoyé avant un datagramme B, mais Le datagramme B peut
arriver avant Le datagramme A) ;
- Peu de sécurité, d'où
L'impLémentation de IPSec (Internet ProtocoLe Security)
N.B : Grâce à L'évoLution des technoLogies
du réseau informatique, actueLLement, Le IPSec est dejà
incorporer dans La version 6 d'Internet ProtocoLe (IPV6)
Comme service majeur rendu par Le protocoLe IP, nous pouvons
dire que, Le protocoLe IP s'assure que Les en-têtes de datagrammes
transmis ne comportent pas d'erreurs grâce à L'utiLisation de
somme de contrôLe (checksum). Si L'en-tête d'un datagramme comprend
une erreur, c'est-à-dire Si Le checksum caLcuLé par Le
destinataire est différent de ceLui figurant dans Le datagramme son
checksum ne sera pas vaLide et Le datagramme sera détruit sans
être transmis. En cas de destruction de datagrammes, aucune notification
n'est envoyée à L'expéditeur (encore qu'un datagramme ICMP
peut être envoyé).
P a g e | 27
> Avantages du protocole IP
- Service en datagramme
- Gestion des paquets faciLitée - RésoLution des
engorgements
- Pas besoin d'étabLissement de connexion
- Adressage (réseau, hôte) - SoupLesse
- Extension de La source et de La destination
|