ANNkE-0cADkMiQuE 2010-2011
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Ministere de l'Enseignement Supérieur et
Universitaire
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE
FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, ADMINISTRATIVES ET
POLITIQUES
00000000000 000 00000000 0000000000 00 0 00 0000000
00000
BP 8815
KINSHASA NGALIEMA
ANALYSE DES MECANISMES DE CONFISCATION
DU POUVOIR POLITIQUE PAR LES PARTIS POLITIQUES DANS UNE DEMOCRATIE
LIBERALE. « Cas de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle en République Démocratique du
Congo
Par
Travail de Fin de Cycle présenté en vue
de l'obtention de grade de Gradué en Sciences Politiques et
Administratives
Directeur : KITOKO MULENDA Devos
Chef de Travaux
« L'homme est porté à tirer des
conclusions en fonction de sa capacité intellectuelle, mais Dieu dVpasse
notre entendement limitV ».
Bhaktivedanta Swami Prabhupãda
« On ne mesure pas la valeur d'un homme à son
attitude dans les moments de bien-être où tout se passe bien, mais
sur son
attitude lorsqu'il y a des défis
à relever et des conflits. »
Martin Luther King
Epigraphe
IN MEMORIAM
A notre regretté Grand-père paternel MUKULUTAKE
Michel et son épouse
Félicité ;
BUSANGA ;
A notre regrettée Grand-mère maternelle
M'MUHIMUZ
A notre frère René WILONDJA KYEMBWA ;
A tous les regrettés Combattants MAI-MAI et militaires
tombés aux différents champs de bataille à travers
notre pays la
République Démocratique du Congo ainsi
qu'à toute autre personne tuée pour
avoir préservé l'intégrité nationale et
intérêt général du peuple congolais.
A nos parents AMURI MUKULUTAKE Luc
et CIVAVA CIBALONZA Marie-Thérèse
Emérence qui n'ont ménagé aucun effort par
leurs sages conseils, soutien moral, financier, matériel et spirituel au
cours de notre cursus universitaire.
etites soeurs pour le conseil, la prière
nt à notre égard.
A ma future épouse la mère de mes vaillants
enfants.
Je dédie ce travail.
A nos petits frères et p
et l'encourageme
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Comme à l'accoutumée, la rédaction du
travail de fin d'études est un impératif salutaire à tous
les étudiants récipiendaires d'un diplôme de graduat en
République Démocratique du Congo.
En sus, ce travail est le fruit émanant d'un arbre de
formation planté et arrosé par différentes
personnalités que nous devons d'emblée de tout notre coeur
remercier.
Tout d'abord, nos remerciements à l'Etre surnaturel,
Créateur, Maître de l'univers et des destinées humaines,
Source Eternelle d'Inspiration Divine et d'Amour pour sa grace, sa protection,
son intelligence, sa sagesse incommensurable ainsi qu'à La Sainte Vierge
Marie qu'ils nous ont accordés tout au long de ce premier cycle des nos
études universitaires en Sciences Politiques et Administratives.
Nos remerciements s'adressent particulièrement au Chef
de Travaux
KITOKO
MULENDA Devos qui s'est toujours montré à
l'écoute et très
nonobstant ses
réalisation de ce travail
disponible tout au long de la
faculté
pour
nombreuses occupations ;
Nous remercions également à tous les Professeurs,
Chefs de Travaux et Assistants de l'Université Pédagogique
Nationale en général et ceux de la
des Sciences Sociales,
Administratives et Politiques en particulier
la formation scientifique nécessaire à notre
épanouissement l'Ecole Primaire
intellectuel subséquemment qu'à mes écoles
des bases
Katunga à Kamituga et l'Institut Technique Fundi
Maendeleo à Bukavu pour la préparation vitale en vue d'affronter
les études universitaires ;
Nous exprimons notre gratitude à nos
grands-frères BASHOKWIRE BISIMWA Deo et MUHARABU AMISSI Paul ainsi que
leurs épouses Fabiola RUGUMBIRA et Materne BUZITO pour l'encouragement
et le soutien matériel et financier ainsi qu'à tous
ceux-là qui pratiquent la politique pour le développement et le
changement de notre pays ;
Nous remercions également nos petits frères
AMULI MUKULUTAKE Joseph, CABWINE MUKULUTAKE Fabrice, BWATO MUKULUTAKE
Pacifique, BYAOMBE MUKULUTAKE Christian et KAMALEBO MUKULUTAKE Dieudonné
ainsi que nos petites soeurs MALIABO MUKULUTAKE Caroline et SUBI MUKULUTAKE
Félicité pour le conseil, la prière et l'encouragement
à mon égard, nos ancêtres Lega et Shi pour avoir
préparé notre dynastie sans oublier BITONDO ADIDJA MUSSA Nelly
pour sa patience et son encouragement jusqu'à ce jour ;
Nous exprimons notre gratitude à nos oncles, tantes,
amis et connaissances en particulier Oncle Eustache KITUTILA, Oncle LWESSO
Dieudonné, Tante Adolphine MUKULUTAKE, Oncle MULENDE SAKALI, Oncle Papy
CIVAVA, Oncle Patrick CIVAVA, Neto LUNANGA, MWEZE RUGOMBA, Père Jean-
Pierre MBAYANVULA, Soeur Gisèle TSHABALA, Oncle Dimitri
CIVAVA, RUGUMBIRA Prosper, Dieudonné BAZIKA pour l'encouragement et
soutien financier et matériel ;
Nos remerciements s'adressent aux familles : MUKULUTAKE,
CIVAVA, Xavier BONANE YANGAMBI, Oncle Bal Nitai Das BAGUMA SHUMBUKE, Damas
CIVAVA, KIPONGO BORA, BIREGA Dieudonné, Primo MUKAMBILWA, Polidor
KIMBULUNGU, Docteur Laurent-Pierre SAYBA NYANDULU, Onesphore BISIMWA, Delphin
MATONDO, Docteur NGAMA,
TALATALA Willy pour
le soutien financier ;
Nos pensons également à nos amis, Thomas
WALUMBUKA, Sanglier Stanislas, Sylvie NGEMA, Christine, Ephrem ZIHALIRWA,
Pascal KOMBEKOMBE, David BYAYESU, YSSA MUSHENGEZI, YSSA Docta, Erick SIKA,
Justin MUSHAGALUSA, MUGARUKA Alain, Sarkozy, Jolie MIGABO, Gisèle
MIGABO, GREG, Ephraïm, WALASA Jacques, Papy MWINDO, ZAWADI MUMATE, Pasta,
Espoir ITONGWA, ECA SANGO Londres, ECA
Gilbert, Dieudonné MPOYI, MUSHAGALUSA Patient, JHO
PATY, Bernard,
Patron, Tony ITONGWA, Robert ainsi qu'à tous qui nous sont
chers.
Enfin
nos remerciements à tous nos compagnons
de lutte : Gentil
MUSHARAMINA, Flavier BWIRA, Fiston BARHAHABA, Patrick
KANINGINY,
Blaise
CIRHUZA MUZALIWA, Gaston KULIMUSHI NYAMUKAMA, VUNDA
MBUTA Droumbo, Maman MAFEF KAMWANY, Olive BUTOYI NTIRABAMBA,
Fortune FOKO KAPASI, AMISSI MUKE, BETI ainsi que tous
les autres qui ne
sont pas cités avec qui nous avions franchi beaucoup de
péripéties.
0. INTRODUCTION
0. 1. PROBLEMATIQUE
La problématique est l'ensemble des orientations, des
hypothèses, des perspectives théoriques envisagées dans
une théorie, dans une recherche.1 La formulation du
problème est donc très importante, elle réduit ce
problème à une série de questions. Dès qu'on veut
promouvoir une recherche, il faut la formuler en termes concrets par rapport
à une idée générale qui lance l'enquête ou la
recherche.
une période de 16 ans
de transition de
A la disparition du système dictatorial sur la
scène politique instauré par le Maréchal MOBUTU,
succédait contestation des politiques démocratiques en vigueur
dans l'ensemble du pays.
L'heure est à la démocratie libérale
comme un système favorable de gestion politique en République
Démocratique du Congo, respectueux des libertés et des droits de
l'homme.
Cette situation ostensiblement nouvelle allait changer le
paysage politique de la République Démocratique du Congo et
surtout des institutions politiques que les tenants du mandat du peuple depuis
2006 n'arrivent à comprendre pour répondre aux promesses lors des
campagnes électorales.
Les partis politiques qui ont eu le mandat des cinq (5)
premières années ont mis en évidence leurs missions alors
que dans cette perspective, de fait, le développement du pays exige un
triple engagement de leur part.
Le premier engagement concernait une sorte d'option pour
l'homme, un service de l'homme couvrant l'oubli de soi et méme au
sacrifice supreme pour que le pays soit à sa place en Afrique.
Le deuxième engagement devrait être de
légiférer les lois et principes en se référant
à la situation sociale du peuple en évitant le mimétisme
des lois européennes.
1 MULUMBA MUNANGA G. TIZI, A., Le guide du
chercheur en sciences sociales et humaines, Kinshasa, Les Editions
SOGEDES, 2003, p. 28
Le troisième engagement concernait la pratique d'une
bonne politique étrangère et intérieure pour la recherche
des investisseurs étrangers d'une part et encourager les
opérateurs économiques d'autre part.2
Voilà que quatre ans après les aspirations du
peuple à la vie et au bien-être dangereusement compromis par la
gabegie exacerbée des partis politiques représentés dans
l'Assemblée Nationale regroupés surtout au sein de l'Alliance de
la Majorité Présidentielle.
C'est ainsi que, la problématique de notre étude
se stipule en ces termes :
Quels so
nt les mécanismes à travers lesquels les partis
politiques membres de
l'Alliance de la Majorité Présidentielle ont
réussi à dominer l'Assemblée Nationale ?
0. 2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
L'hypothèse peut être envisagée comme une
réponse
anticipée que le
chercheur formule à sa question spécifique de
recherche.3
Manhein et Rich la décrivent comme un
énoncé déclaratif précisant une relation
anticipée et plausible entre des phénomènes
observés ou imaginés. Les mécanismes de la confiscation du
pouvoir politique par l'Alliance de la Majorité Présidentielle
sont multiples et liés entre eux : une origine autarcique et un
système clientélisme au sein de l'Assemblée Nationale : Un
phénomène qui ne laisse pas les représentants du peuple de
répondre à leurs missions de véritables
législateurs.
En outre, la confiscation du pouvoir implique également
le mot d'ordre lors de vote d'une loi qui doit avoir une force pour satisfaire
les besoins de la population. Aucun des Représentants
(Députés) ne peut pas avoir un avis contraire par rapport
à ce mot d'ordre parce que c'est son Chef ou Représentant
légal de son parti.
2 Commission Episcopale pour l'Apostolat des
Laïcs, Enjeux pour une démocratie participative : Rôle
du
Leadership efficace, Kinshasa, Editions SGE/RDC, 2004,
p. 48
3 MUNZELE M. JM., Méthodes de Recherche en
Sciences Sociales, Notes du Cours, G2 SPA, SSAP, UPN, 2009- 2010, p. 12
Enfin, il est aussi difficile qu'une motion à
l'égard d'un ministre soit votée en défaveur de ce dernier
du fait qu'il est le Président du parti ou un membre influent du parti
au pouvoir.
Le mécanisme le plus important à travers lequel
l'Alliance de la Majorité Présidentielle a instauré une
particratie serait la nomination des Chefs de partis politiques au poste de
Ministre.
0. 3. METHODE a. METHODE
ET TECHNIQUE
La méthode est une stratégie globale qu'on adopte
pour appréhender une réalité. Elle est plus ou moins
abstraite par rapport à la technique.4
Toute recherche de caractère sc
ientifique en Sciences Sociales comme dans
, doit comporter l'utilisation de procédés
les autr
es Sciences en général
opératoires rigoureux, bien définis,
transmissibles, susceptibles d'être appliqués à nouveau
dans les mêmes conditions, adoptés au genre
des problèmes en cause. Pour ce faire, il s'avère important
d'analyser ce travail
ctique dans une approche historique.
avec la méthode diale
La méthode dialectique est une démarche
scientifique, nourrit l'ambition d'expliquer les phénomènes
sociaux dans leur dynamisme, qui vise à rendre les facteurs de
transformation d'un système en montrant les destructions
continuelles.
La méthode nous a permis de comprendre
l'interdépendance des faits sociaux générateurs des
différents mécanismes et de découvrir le lien d'origine et
du développement des contradictions ainsi que la manière dont les
individus ou les groupes tentent de surmonter, mais aussi d'expliquer le plus
clairement possible les circonstances dans lesquelles s'exhibent les faits en
question.
Quant à l'approche historique, elle veut que l'histoire
se fasse avec des documents et qu'aucune source ne soit tenue pour vraie
sans passer à une sévère et rigoureuse critique. Elle
nous a permis de recourir à l'histoire pour
4 MUNZELE M. JM., op. cit. p. 22
comprendre les mécanismes de confiscation de pouvoir
politique par les partis politiques en République Démocratique du
Congo.
b. TECHNIQUES
Etant donné que la méthode est toute
réflexion qui utilise et organise les techniques concrètes en
fonction du but à atteindre, nous avons utilisé les techniques
documentaires et interviews libres dans le cadre de notre étude,
qui nous a permis de collecter différents
éléments
ayant un rapport avec
notre travail. Il s'agit des ouvrages, des articles, des
journaux, des
tes électroniques
documents officiels, des notes de cours, des revues, des s et
avec les entrevues avec les experts à la matière.
0. 4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Entant que chercheur de formation universitaire en Sciences
Politiques et Administratives, notre choix sur cette étude a
été motivé par les mécanismes de
confiscation de pouvoir politique par les partis politiques dans une
en République
à travers l'Assemblée Nationale
démocratie libérale
Démocratique du Congo.
Etant donné que les mécanismes de confiscation
du pouvoir politique sont un élément caractéristique de la
vie sociale et des relations entre le peuple et ses représentants, nous
avons jugé impérieux d'approfondir cette question
d'actualité en République Démocratique du Congo.
Cette étude voudrait apprendre et faire comprendre aux
congolais, particulièrement aux futurs politologues et experts en
Sciences de l'Etat les mécanismes de confiscation de pouvoir politique
par les partis politiques en République Démocratique du Congo en
vue d'apporter des solutions durables. Il est à travers cette
étude de prendre conscience à nos lecteurs sur la connaissance de
la confiscation de pouvoir politique en République Démocratique
du Congo pour comprendre les aboutissants et les raisons de la confiscation.
1. 5. DELIMITATION DU TRAVAIL
Pour être cohérent, un travail scientifique est
toujours soumis à une délimitation dans le temps et dans
l'espace.
Dans le cadre de notre étude, la période allant de
2006 à 2011 est retenue.
Majorité Présidentielle,
L'année
en République
l'entraineur
2006 est l'année du début de l'Alliance
de la confiscation de pouvoir politique
Démocratique du Congo. L'année 2011 est
l'année de la fin de l'existence de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle. Non pas par suite de nouvelles échéances
électorales qui ont fait qu'une nouvelle alliance soit mise en place
mais à cause des idées machiavéliques de changer
l'Alliance de la Majorité Présidentielle en Majorité
Présidentielle.
spatiale de notre étude, nous situons notre
En ce qui concerne la situation
champ
de recherche dans l'Alliance de la Majorité
Présidentielle en
République Démocratique du Congo.
1. 6. SUBDIVISIO
N DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail comprend trois
chapitres :
Le chapitre premier aborde les considérations
générales d'oü nous nous sommes focalisés
essentiellement sur les approches conceptuelles dans lesquelles nous avons
défini quelques concepts
utilisés dans
cette étude ainsi que les causes de la confiscation du
pouvoir politique en République Démocratique du
Congo ;
Le deuxième se penche sur la présentation de
l'Alliance de la Majorité Présidentielle et l'Impact de la
Particratie en République Démocratique du Congo ;
Enfin, le troisième où nous nous sommes
attelés sur le mécanisme de confiscation de pouvoir politique par
l'Alliance de la Majorité Présidentielle, va palper aussi sur les
différents avantages et désavantages de la particratie.
CHAPITRE PREMIER :
LES CONSIDERATIONS GENERALES
I. 1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE
I.
1. 1. ANALYSE
Plusieurs auteurs et encyclopédies définissent
le concept « Analyse v selon les domaines
(Economique, politique, social, culturel, géographique et autres) mais
ces quelques définitions prises en compte vont nous aider à
décortiquer notre sujet pour en tirer une meilleure conclusion.
L'Analyse c'est la décomposition par opposition
à la synthèse c'est-à-dire composition des mots de
très nombreux emplois dans des domaines bien
différents.5
vue de discerner les différentes parties d'un
Elle est aussi une étude faite en tout, de
déterminer ou d'expliquer les rapports qu'elles entretiennent les unes
avec les autres.6
I. 1. 2. MECANISME
a. Quelques commentaires sur le mécanisme
Le mécanisme est une combinaison, agencement de
pièces, d'organes, montés en vue d'un
fonctionnement.7
En mécanique, le mécanisme est le fonctionnement
des différents engrainages pour qu'une machine ou un moteur produise un
mouvement normalement. S'il arrive que ce mécanisme tombe en panne, la
machine ne produira pas le mouvement attendu.
Dans notre domaine politique, les mécanismes jouent un
rôle important pour le fonctionnement ou l'organisation de la vie de la
population. En sus, ces mécanismes permettent à tout le monde de
savoir le mode de gestion de la chose publique par le pouvoir en place.
Normalement, ces mécanismes
5 Petit Larousse, Dictionnaire
français, 2010 ; p. 31
6
www.enkarta.fr, 2009
7 Le Robert de Poche, Dictionnaire de ía
Langue française, Edition mise à jour, 2009, p. 33
doivent se focaliser sur les meilleurs principes pour le bien
être de la société donc, en favorisant
l'intérêt général de la population. Cet
intérêt général de la population n'est pas satisfait
suite à l'introduction d'autres mécanismes malsains dans la vie
en société. Ces mécanismes malsains répondent
seulement à l'entente d'une personne qui va commencer à abuser du
pouvoir pour satisfaire ses besoins particuliers et non ceux de toute la
société.
constate ce genre de
Dans toutes
les sociétés du monde, lorsqu'on
phénomène on conclu que le pouvoir est entre les
mains des autocrates ou des dictateurs ou encore des monarques quelque soit la
manière dont le pouvoir a été conçu. Ceci pour
monter que même si le pouvoir émane du peuple, il peut être
fourvoyé.
Avant la deuxième guerre mondiale, Hitler a dit à
sa population de voter
pour qu'il tue la démocratie. En cherchant tuer
maintenant
la démocratie, le
monde a payé un prix négativement
considérable.
Tout ce cheminement montre en suffisance que les
mécanismes que le pouvoir politique utilise pour le bon fonctionnement
d'une société donnée sont la vie de cette
société.
La police de ces mécanismes est assurée par les
représentants du peuple au parlement. Mais il arrive parfois que les
représentants défaillent à leurs missions.
C'est le cas dans notre pays la République
Démocratique du Congo. Lors de la campagne, les candidats
députés promettent d'être les véritables
représentants du peuple. Une fois dans l'hémicycle, ils
deviennent les représentants de leurs différents
présidents des partis politiques.
b. Quelques mécanismes politiques8
Mécanismes démocratiques : Ils
établissent l'édifice gouvernemental
sur des bases rationnelles ; Mécanismes
autocratiques : Ils établissent l'édifice
gouvernemental
sur des bases irrationnelles. Sous toutes
ses formes, ils supposent pour naître
8 DUVERGER, M., Lees régimes politiques,
Ed. Que Sais-je ? 1960, P. 14-41
et se maintenir, une conception quasireligieuse du
pouvoir ;
Mécanismes mixtes : Le passage de
l'autocratie à la démocratie s'est rarement effectué d'un
seul coup. La
plupart de temps, les formes
gouvernementales de transition ont apparu, où certains
caractères démocratiques nouveaux se supposaient aux anciens
caractères autocratiques : Tels furent les mécanismes mixtes.
Un mécanisme politique est dit mixte lorsque ses
composantes sont choisies par des méthodes intermédiaires
entre celles de la démocratie et celles de
l'autocratie. L'élection n'est pas écartée,
mais elle n'y joue
point cependant
un rôle exclusif. Selon la façon dont se combinent
les éléments
démocratiques et autocratiques, ont peut distinguer les
mé
canismes mixtes
par juxtaposition, les mécanismes mixtes par combinaison
et les mécanismes mixtes par fusion.
I. 1. 3. CONFISCATION
La confiscation est l'action de confisquer.9
Confisquer c'est prendre quelque chose à son
profit.10
Dans un Etat démocratique, il existe deux sortes de
groupement politique. L'un qui est ou exerce le pouvoir dit
groupement majoritaire et l'autre qui combat pour en
avoir prochainement dit groupement d'opposition.
Cette majorité est le fruit de la coalition ou alliance
au sein du parlement. Cette coalition est sanctionnée par le partage du
pouvoir entre les parties membres de la coalition.
Dans le méme angle d'idées, il peut arriver que
le groupement au pouvoir n'ait pas la majorité au parlement. Ceci
équilibre les décisions machiavéliques au parlement, le
contraire entraine une vraie confiscation du
9 Le Robert de Poche, Op. Cit. p. 172
10 Idem
pouvoir politique en cherchant à faire voter les lois qui
favorisent la majorité dans l'exécution du pouvoir politique.
A ce niveau, le parlement prend la face d'un
représentant des différents partis politique et non du peuple
d'oü émane ce parlement.
La majorité va essayer de jongler leurs
décisions dans l'angle légal, mais il ne tiendra pas compte de la
vie sociale. Pour elle, leurs intérêts personnels sont importants
(Lois à leurs faveurs, réviser la constitution, projets
bénéfiques avant leurs exécutions, il faut donner un
pourcentage,...) par rapport à l'équilibre social.
Le Professeur Faustin TOENGAHO montre les confirmations des
politiciens disent que les lois démocratiques ce sont celles qui
favorisent leurs intérêts.11
que la majorité au pouvoir ne laisse pas
La confiscation est au niveau
l'opposition à la participation de l'exercice du pouvoir
politique.
Comme tout acte négatif a une répercussion
négative vis-à-vis du peuple au bénéficiaire de la
décision des parlementaires. Ces derniers obéissent aux mots
d'ordre de leurs présidents des partis politiques.
Les promesses faites au moment de la campagne à la
population sont mises à côté pour satisfaire leurs
intérêts. Ce comportement conduit beaucoup à la
confiscation totale du pouvoir politique démocratiquement acquis.
Ce comportement pêche contre le but profond de la
démocratie confirmant Duverger. Son but est d'assurer à chaque
homme une liberté aussi grande que possible dans la vie en
communauté.12
I. 1. 4. POUVOIR POLITIQUE
a. Notion et forme13
Le pouvoir politique fait allusion à la conception et
à la prise de décision devant orienter les effets
escomptés, les changements souhaités.14
11 TOENGAHO, F., Droit Constitutionnel et
Institutions Politiques, Notes du Cours, G2 SPA, SSAP, UPN, 2009- 2010, p.
42
12 LENINE, L'Etat et la révolution,
Ed. Sociales et du Progrès, Paris-Moscou, 1975 p. 122
13 TOENGAHO, F., Op. cit. p. 12-14
14 PAULINE S. et STEPHANE L., L'Etat nation, In
acteur parmi d'autres ? In Label, France, janvier 2000, N° 38, p.
5
Dans toute Collectivité, il existe des
phénomènes divers d'autorité qui se manifestent par une
double relation de commandement et d'obéissance d'une part et la
différenciation entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent,
d'autre part. Cette relation et cette différenciation peuvent être
plus ou moins masquées, selon la nature de la Collectivité
considérée et selon les circonstances et les époques.
Ainsi par exemple, l'autorité est plus apparente et
plus manifeste dans une unité militaire ou dans un service de
l'administration publique qu'au sein d'un groupe artistique ou d'une
équipe sportive. Dans tous les cas, elle ne peut disparaître
complètement.
Quelle que soit l'importance ou la nature du groupe au sein
duquel est
,
constaté le phénomène d'autorité,
celui-ci met en oeuvre
selon le cas, un
sentiment de confiance ou un
élément de contrainte et parfois les deux
ensemble, la confiance l'emporte en principe dans
l'équipe ou la profession. La contrainte prédomine dans bien
d'autres cas.
Le pouvoir politique dans divers pays Africains est
assimilé à la gestion de la chose publique, de manière
simpliste, cette définition adhère à la pensée
selon laquelle le pouvoir c'est la gestion et le contrôle de l'appareil
étatique et donc gouvernemental.15
La lutte pour le pouvoir est au centre de la vie politique en
République Démocratique du Congo : selon les idéologies
confusionnistes des partis, des factions, des clans ou des familles. Ils se
battent pour prendre le pouvoir ou s'y maintenir en formatant des
mécanismes de confiscation.
D'après nos recherches la réflexion sur le
pouvoir est au centre de la philosophie politique : depuis Platon, elle ne
cesse de se demander comment et à quelles conditions un ou plusieurs
hommes peuvent gouverner toute une cité. Du procès de Socrate
à l'affaire Dreyfus et aux purges staliniennes, des tueries de
César Borgia aux camps de concentration hitlériens, le scandale
de l'abus de pouvoir renouvelle toujours l'interrogation sur ce qui justifie le
pouvoir politique et sur ce qui pousse tant d'hommes à risquer leur
vie ou à l'user pour conquérir le pouvoir et
l'exercer. Si l'on en croit à M. Luc, les hommes libres « savent
bien que tout pouvoir abuse et abusera ».16 Et pourtant,
même si l'on en rêve parfois, on ne conçoit pas de
société humaine sans pouvoir.
Duverger nous a proposé quelques types de pouvoir qui
donne lieu à des
combinaisons
qui peuvent expliquer si le
pouvoir politique soit acceptable,
légal ou pas par la population.
Ces combinaisons sont 17 :
les dirigés ;
Formel -Légitime : La fonction occupée
est acceptée par
Informel-Légitime : La fonction n'est pas
légale mais est reconnue suite par exemple à la compétence
;
Formel-Illégitime : La fonction est légale
mais non acceptée ; Informel-Illégitime : Pas
légale et pas acceptée. Exemple des éminences grises,
occultes et obscures qui forment l'entourage des Chefs et qui
sont souvent détestés pour leur
incompétence,
trafic d'influence,
règlement des comptes, usurpation du pouvoir,
ingérences intempestives, orgueil démesuré,...
Si le phénomène du pouvoir se retrouve dans tous
les groupes, il revêt, dans chaque groupe singulier une forme
particulière. Nous pouvons regrouper les diverses formes du pouvoir en
trois catégories principales (Selon Jean William LAPIERE) :
Le pouvoir immédiat : C'est
celui qui s'impose à tous les membres
d'un groupe
sans être exercé par quelqu'un, ou par quelques
uns
d'entre eux. Personne ne commande, mais tout le monde
obéit. Les usages et les coutumes sont observés, les traditions
respectées par chacun et pourtant personne n'impose ce conformisme.
Ce type de pouvoir se manifeste dans les
sociétés archaïques où les conduites, les
activités quotidiennes sont régies par les croyances, les
coutumes et les traditions. La réprobation générale est la
seule sanction que l'on encourt en cas de manquement ;
16 AWAM Luc, Vice Ministre Honoraire Gizenga II,
2008-2009
17 DUVERGER, M., Op. Cit. p. 22
Le pouvoir individualisé :
Lorsqu'un individu le détient comme une propriété
privée dont il dispose à son gré. L'individualisation du
pouvoir social est une conséquence de la spécialisation et de
l'appropriation privée des fonctions économiques, militaires,
religieuses, etc.
L'histoire nous apprend, en effet, que le pouvoir social
immédiat s'est
individualisé autour
des hommes riches, des chefs militaires, des
chefs religieux. Considéré au début comme
conséque
nce des fonctions
qu'ils exerçaient, le pouvoir est par la suite devenu par
domination,
prestige et autorité, leur propriété
privée.
C'est le cas notamment des dictateurs et des tyrans qui
détiennent et exercent le pouvoir à leur gré.
Le pouvoir institutionnalisé
: Quand il y a dans un groupe un système de relations organisé
pour remplir la fonction sociale de pouvoir et quand ce système est
organisé selon des normes réglées d'une manière
indépendante de la volonté propre des individus ou pouvoir. Ici,
le pouvoir s'est dissocié de la personne des gouvernants
pour se reporte
r sur une entité qui lui sert de support. Depuis le
XVIe
Siècle, cette entité est l'Etat.
Il faut noter que les trois formes de pouvoir social se
retrouvent dans toutes les sociétés à des doses
variées.
Il faut signaler que le pouvoir politique est un enjeu. Avant
d'être attribué, il fait l'objet d'après luttes entre les
dirigeants divisés par leurs convictions mais aussi par leurs ambitions
non seulement entre les partis mais aussi à l'intérieur de chacun
d'eux et au sein de grandes coalitions.
Le Professeur NIEMBA SHUNGA Jacob définit le pouvoir
politique par l'exemple pratique qui permet à tous les étudiants
de retenir sans ambages la définition du concept pouvoir
politique en appelant une étudiante à l'estrade. La question
est simple à répondre sans pratique réellement, mais un
consentement de la part de l'étudiante.
Le Professeur Jacob utilise le verbe « pouvoir »
en lui demandant a est-ce-que je peux ». Le fait d'un accord
change tout parce que la personne qu'on accorde jouit directement du plein
pouvoir sur la personne.
Ce pouvoir bénéficié doit être une
garantie pour la personne qui a cédé le sien à la
possession d'une autre.
Dans la vie politique, le pouvoir est donné à une
personne qui se porte
garant d
e bien gérer le peuple en échange d'un projet de
s
ociété. Certes, le
de
société doit garantir l'intérêt
général
projet
de tout un peuple.
Malheureusement en République Démocratique du
Congo, une fois au parlement ou au pouvoir le Représentant du peuple
devient son représentant propre jusqu'à une année de la
fin de son mandat.
s partis politiques
C'est pourquoi, nous allons d'abord faire une étude sur
le
et leur fonctionnement pour nous permettre d'en tracter une
bonne
pés ci-dessus.
conclusion sur les points dévelop
I. 1. 5. PARTI POLITIQUE
Le parti politique est lié à la
démocratie libérale. Les spécialistes situent l'origine
des partis politiques à la naissance du parlement où se
déroulaient de grandes discussions sur la vie publique cependant, avec
le socialisme. On a connu des partis uniques qui, malgré tout, se
réclamaient de la démocratie.
Les partis politiques sont des organisations engendrées
par les processus de démocratisation, l'extension de l'électorat
et de l'éligibilité. Lorsque le suffrage s'élargit ou
s'universalise, des intermédiaires régulent l'échange
politique et proposent des programmes et des candidats. Lorsque
l'éligibilité se démocratise, de nouveaux
compétiteurs, disposant de moins de ressources sociales que leurs
prédécesseurs, notables et détenteurs de fonctions
étatiques, créent des organisations qui leur permettent de
revendiquer un droit à la représentation fondé sur la
légitimité populaire. Les partis politiques se constituent sous
des formes différentes en fonction des histoires nationales tout au long
du xixe siècle, mais plus tôt aux États-Unis ou
au Royaume-Uni qu'en France.18
18 HASSELMANN,
www.libracteurs.fr,
le 10/02/2011 17:07
Au sujet de notre travail, nous nous limitons à parler
des partis politiques dans le contexte d'une démocratie
libérale.
Dans une démocratie libérale, essentiellement
pluraliste, un parti politique est un groupe de personnes librement unies par
une idéologie commune et qui décident de participer à la
scène politique d'un pays donné, dans le respect des
règles du jeu démocratique notamment la prise du pouvoir
politique par voie électorale. Il s'agit donc d'une organisation ayant
pour but officiel de présenter les candidats aux élections pour
les postes politiques auxquels on ne peut accéder que par voie
électorale.19
La naissance des partis politiques en République
Démocratique du Congo a un contexte qu'est né le type de culture
politique dont on déplore les effets à ce jour.
pour comprendre les tares actuelles, les
Ces origines sont importantes antivaleurs qui s'incrustent
dans toutes les sphères de la société congolaise, et plus
encore dans la vie politique.
L'absence de citoyenneté, l'emprise des
intéréts privés sur les collectifs, la
légèreté face aux défis sociaux, la particratie
encourageante au sein du parlement, l'impunité,...
Les tares des années 60 continuent à nous
hanter, surtout dans la sphère politique. Ainsi, les partis politique
congolais, sans exception se caractérisent par : Inspiration tribale,
absence d'idéologie, absence de stratégies de gestion (Paralysie
de l'administration), culte de personnalité des Leaders,
désintellectualisation de la vie politique (Pas de projet de
société fiable, refus des débats, violence,...), culture
de cueillette(Détournement,...) et de basses jouissances, opposition
obstructionniste, propension à l'accession au pouvoir par voie des
négociation ou du clientélisme, prise en otage politicienne de la
vie politique, sexualisation de la vie politique, arbitraire (Bon vouloir) des
Chefs truffés des qualificatifs divers,...20
19 BONGELI YEIKELO YA ATO, E., Sociologie
politique, Notes du Cours, G3 SPA, FSSAP, UPN, 2010-201, p. 17
20 LOBHO LWA DJU GUDJUGU, Troisième
République au Zaïre : Démocratie ou Pérestroïka,
Bibliothèque du Scribe, Kinshasa, 2001p. 24
Bref tous les vices qui caricaturent le système
politique libéral se retrouvent en République Démocratique
du Congo restée bananière comme le souligne le Professeur Ernest
WAMBA DIA WAMBA.21
Cela fait de la République Démocratique du Congo
un Etat bébé, qui attend tout de la Communauté
Internationale qui pratique sur elle le sevrage en cas de besoin. Attaquable,
fragile, pleurnicharde, conductible, manipulable,...
I. 1. 6. DEMOCRATIE LIBERALE
La démocratie est le régime politique qui a fait
l'objet de définitions innombrables sans jamais réussir à
le qualifier avec précision. On rencontre des centaines de
définitions, et un nombre encore plus important de remarques d'auteurs
et de professeurs qui constatent son caractère polysémique.
qu'elle était le pire des régimes mais que
Winston
Churchill considérait
personne n'avait inventé mieux. Nietzsche estimait que la
démocratie
correspondait à la revanche des esclaves. Montesquieu
pensait que la
démocratie était tellement diffic
ile à mettre en place qu'il s'agissait d'un
régime politique idéal pour les dieux, mais
très difficile à appliquer pour les hommes. Rousseau ne la
concevait que dans sa totalité, c'est-à-dire liée
exclusivement à la souveraineté du peuple. Mais la
définition la plus célèbre est celle du président
Lincoln de 1863 : « La démocratie, c'est le pouvoir du Peuple, par
le Peuple et pour le Peuple. »22
En réalité, il n'y a eu que deux types de
démocraties depuis le XIXème et le XXème siècle,
qui ne correspondent absolument pas au même modèle. Le
modèle constitutionnel admis dans les pays occidentaux est la
démocratie libérale ou qualifié par certains auteurs le
compromis démo-libéral. Mais il y a aussi, surtout au
XXème siècle, la référence aux démocraties
populaires marxistes ou socialistes. Aujourd'hui, le fait que les
démocraties de type soviétique qui ont dominé le
XXème siècle ont montré leurs extravagances et leurs
crimes d'Etat on a artificiellement supprimé le conflit historique
entre
21 WAMBA DIA WAMBA E., Le Leadership et la
stabilité politique en République Démocratique du Congo,
Ed. Club WALCO, Kinshasa, 2004 p.22 publié dans
www.google.fr,
22 Par LOUIS ALIOT
www.idéesnations.fr/2010/11/la-démocratie-participative-un-danger
démocratie populaire et démocratie libérale.
La démocratie libérale repose sur une ambiguïté : le
compromis entre l'égalité et la liberté.23
Elle a, toute, des caractères24 communs :
Le pouvoir est fondé sur la souveraineté du peuple.
Le souverain n'est plus un monarque mais le peuple que l'on consulte ;
sont sanctionnées par
La gestion et la prestation des gouvernants suffrage des
électeurs ;
La structure de l'Etat repose sur le principe de la
séparation du pouvoir en fonction de trois (3) tâches essentielles
de l'Etat : Faire la loi (Législatif), l'exécuter
(Exécutif), trancher les différends (Judiciaire) ; Les
gouvernés jouissent des libertés publiques importantes et ont la
liberté du choix idéologique ;
La règle de la majorité des voix.
a. L'inégalitarisme de la démocratie
libérale
L'analyse des chercheurs américains de la
démocratie au moment d'une conférence à New-York sous le
thème : « Nature et divers types de pouvoirs », en
disant que le maximum de richesse donne le maximum de puissance ou
d'énergie et donc, grace à l'information qui permet de savoir la
mettre en oeuvre à son projet, procure le maximum de pouvoir. Le maximum
de richesse pourrait coïncider avec le maximum possible de liberté
et de démocratie, si ce type de pouvoir était globalement
à disposition du peuple ou réparti, au maximum et
égalitairement, entre ses membres.25
Mai hélas, la démocratie libérale ne
remplit pas cette condition. Elle autorise la liberté du renard dans le
poulailler, celle qui permet de devenir puissant au point de dominer ou rendre
dépendants, sinon esclaves, les plus faibles. C'est l'inverse de la
liberté qui, dans le principe de démocratie, les obstacles et
contraintes, les difficultés de la vie et résulte de la
correspondance entre le maximum de pouvoir individuel et
l'égalité de ces pouvoirs entre les
23 Idem
24 TALA-NGAI, F., République Démocratique du
Congo de l'an 2001 : Déclin ou déclic ? Bibliothèque
du Scribe, Kinshasa, 2003, p. 8
25 SERGIO ARBARVIRO,
www.kuneagi.org/francais,
le 13/02/2011 22:49
individus. Or, le régime dit démocratie
libérale, quand il réussit à faire augmenter la puissance
économique globale d'un pays et surtout dans ce cas,
génère de l'inégalité, par son principe
même.26
L'expression démocratie libérale a
été utilisée pendant la Guerre froide par
opposition à celle de la démocratie populaire pour
désigner le système politique des démocraties occidentales
en associant les idées de démocratie et de libéralisme. Le
but était de mettre l'accent sur un système politique
garant
des libertés individuelles, pluraliste et basé
sur le suffrage
universel.27
argent, dont les
La démocratie libérale fait émerger une
aristocratie de l
privilèges de condition sont comparables à ceux
de la noblesse d'ancien régime, parfois d'honneur en moins. C'est ce qui
explique en bref l'antidémocratique par inégalitarisme de la
démocratie libérale et en sus, elle enlève au peuple les
pouvoirs liés à l'économie.28
b. Politique et démocratie : Proposition pour
une refonte des institutions
C'est évident que l'écologie renvoie au mode de
vie des humains, et donc est conditionnée par les actions, les
politiques, de ces humains. Non la démocratie n'est pas une carte
à jouer contre l'anecdotique petite personne de Sarkozy.29
La démocratie ne peut se réduire à un
fonctionnement quelconque des institutions politiques comme en
République Démocratique du Congo. Dans toute
société elle touche les domaines politiques, économiques,
sociaux et culturels. Bien sûr, ces domaines ne sont pas
cloisonnés et interagissent les uns avec les autres. La
démocratie économique elle, est un mythe contredit
ombre par les possédants.
par l'exploitation du plus grand n
Une démocratie véritable se fonde sur
l'existence de citoyens, plus ouverts aux autres, plus rationnels, plus
critiques, (En particulier par rapport aux médias, que ce soit la presse
écrite, Internet mais surtout la télévision), plus
curieux, plus imaginatifs, plus altruistes. Le coût de la
démocratie n'est ni
26 SERGIO ARBARVIRO, Op. Cit. le 13/02/2011 22:49, p. 52
27 Québec, Ministère de
l'éducation, Groupe de travail sur la place de la religion a
l'école : Laïcité et religions : Perspective nouvelle pour
l'école québécoise, Bibliothèque nationale du
Québec, 1999, p. 77-78
28 SERGIO ARBARVIRO, Op. Cit, p. 52
29
www.google.fr, SERGE BERSTEIN,
La démocratie libérale, PUF (ISBN 213049882), 1999, p.
129
identifié, ni assumé par la collectivité,
il est fait appel à des financements occultes qui, directement ou
indirectement coûtent très cher à la société
par le biais des marchés publics, de mutuelles, des emplois fictifs ou
de financements par les entreprises.30
C'est ce qu'on constate ce dernier temps dans notre pays, tous
les opérateurs économiques se lancent dans la vie politique pour
qu'ils aient la possibilité d'être remboursé des dettes
qu'ils avaient donné aux hommes politiques en 2006 et surtout
protéger leurs richesses. Quel sort pour la population parce qu'ils sont
déjà en précampagne de novembre 2011 et adhèrent
massivement dans les partis favoris pour être élus
démocratiquement ? Donc ils seront des ministres, des
députés, des mandataires ce n'est pas pour l'intérêt
général mais pour s'enrichir sur les
têtes
de la population en dépit de la présence
de l'opposition
obstructionniste.
Pour assainir la vie politique et favoriser la
démocratie, il y a donc nécessité non seulement d'en
assumer collectivement le coût mais aussi d'édicter des
règles
de transparence totale des comptes des partis,
des syndicats et
associations, d'assurer des contrôles et prévoir des
sanctions. Pas un centime des entreprises sous quelque forme que ce soit.
Les fils conducteurs de toute reforme devrait être 31:
Des assemblées permettant un jeu ouvert, responsable,
en prise maximale sur le pays. Ce qui induit différents types
d'assemblées dont les membres sont désignés de
différentes manières ;
Les personnes
qui s'impliquent dans des fonctions politiques ne
doivent pas être lésées
dans leurs activités professionnelles.
Réciproquement, elles ne doivent pas en tirer profit.
Les fonctions politiques doivent être gérées comme une
parenthèse neutre. Tous les frais directs et indirects induits par la
fonction politique doivent être pris en charge, et ceux là
seulement. Aucun avantage personnel (Prêts, santé, retraites,
etc.) ;
Former des élus réellement représentatifs
du peuple, issus des assemblées et formés par elles et non par
des réseaux de professionnels de la science du pouvoir ;
implication citoyenne du local vers le général
jusqu'aux plus hautes
mis entre la
fonctions ; Rechercher
en permanence le bon compro
et la priorisation
personnalisation dans le sens de responsabilisation
du débat d'idée sur les personnes ;
Une seule fonction politique limitée dans le temps et
une étude minutieuse des candidats à la Commission Electorale
Nationale Indépendante.
c. Principes libéraux32
1. L'Etat est un mal nécessaire : ses pouvoirs ne doivent
pas être
peut appeler ce
multipliés au delà de ce qui est nécessaire.
On
ir d'Ockham», le
principe le «rasoir libéral» (par analogie avec
le «raso
fameux principe selon lequel les entités ne doivent pas
être multipliées
au delà de ce qui est nécessaire) ;
2. La différence entre une démocratie et une
tyrannie est que dans une démocratie, les gouvernants peuvent être
rejetés sans effusion de sang ;
3. La démocratie ne peut conférer aucun
bénéfice aux citoyens. Elle ne
seuls les citoyens peuvent agir. Elle n'est qu'un cadre
peut rien faire,
peuvent agir de manière plus ou moins
dans lequel les citoyens
cohérente et organisée ;
4. Nous sommes démocrates non parce que la
majorité a toujours raison, mais parce que les traditions
démocratiques sont les moins mauvaises que nous connaissons. Si la
majorité se décide en faveur d'une
Les structures politiques doivent favoriser une
éducation, formation,
tyrannie, un démocrate ne doit pas penser qu'il y a une
contradiction fatale dans sa conception, mais que la tradition
démocratique dans son pays n'était pas assez forte ;
5.
Les institutions ne sont pas suffisantes si elles ne sont pas
tempérées par des traditions, car elles sont toujours
ambivalentes ;
6.
sans traditions,
Une utopie libérale, un Etat rationnellement
créé sur une table rase est impossible. Le libéralisme
exige que les limitations
la liberté de chacun rendues nécessaires
par la vie en société
de
doivent être minimisées et rendues égales
pour tous autant que possible. Mais comment appliquer un tel principe a priori
dans la vie réelle ? Touts les lois, étant universelles, doivent
être interprétées afin d'être appliquées, et
ceci nécessite certains principes de pratique concrète, qui ne
peuvent être fournis que par une tradition vivante ;
7. Les principes libéraux peuvent être
décrits comme des principes d'évaluation et si nécessaire
de modification des institutions. On peut dire que le libéralisme est
une doctrine «évolutionnaire» plutôt que
révolutionnaire (sauf dans le cas d'une tyrannie) ;
8. Parmi ces traditions, nous devons mettre en premier ce que
l'on peut appeler le «cadre moral» (correspondant au «cadre
légal») d'une société. Cela comprend le sens
traditionnel de la justice ou équité («fairness»), ou
le degré de sensibilité morale que la société a
atteint. Ce cadre sert de base pour rendre possible des compromis
équitables entre des intérêts en conflit. Il n'est pas
lui-même intouchable, mais il change relativement lentement. Rien n'est
plus dangereux que sa destruction, laquelle fut consciemment visée par
les Nazis, qui ne peut conduire qu'au nihilisme, à la dissolution de
toutes les valeurs humaines.
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DE L'ALLIANCE DE LA MAJORITE
PRESIDENTIELLE ET L'IMPACT DE LA PARTICRATIE
EN REPUBLIQUE DEMOCRATIUE DU CONGO
Section I. PRESENTATION DE L'ALLIANCE DE LA MAJORITE
PRESIDENTIELLE
Tout au long de ce chapitre, il sera question d'aborder les
faits historiques de l'Alliance de la Majorité Présidentielle en
passant par son motif de création, sa situation géographique, ses
objectifs, ses principes d'actions, sa structure organique, ses
activités ainsi que les causes probables de la confiscation malsaine du
pouvoir politique en République Démocratique du Congo.
2.1. APERCU HISTORIQUE
L'Alliance de la Majorité Présidentielle est une
plate-forme politique dont l'un des objectifs principaux consistait à
faire élire massivement à la magistrature suprême le
Candidat Joseph KABILA KABANGE et à remporter la majorité
parlementaire au sein de l'Assemblée Nationale, du Sénat ainsi
que des Assemblées Provinciales.
A la signature de sa charte, le 24 juin 2006, plus de 200
partis politiques, les regroupements politiques et les personnalités
politiques ont mis leur confiance à la personne de Joseph KABILA
KABANGE, Autorité Morale et Initiateur de l'Alliance de la
Majorité Présidentielle, en s'adhérant sans faille
à sa vision politique pour un Congo nouveau, fort et prospère. De
veiller à la stabilité des institutions et à
l'efficacité des hommes qui impulsent et conduisent ces institutions.
Les composantes de cette alliance qui constitue un bloc fort,
autonome et compétitif pour faire face à la nouvelle donne
politique, ont les responsabilités devant Dieu, la Nation et les
générations futures et convaincu de la nécessité
d'une synergie d'actions coordonnées des Congolaises et Congolais
capables de concevoir et de mener à bonne fin le
combat pour la paix, l'intégrité territoriale, la
souveraineté nationale, la démocratie et l'Etat de droit.
2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le siège social de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle est établi en République
Démocratique du Congo, précisément à Kinshasa sur
l'Avenue
5331,
Mont des Arts N°
Croisement Huileries-Mont des Arts, Quartier
LUFUNGULA dans la Commune de LINGWALA. Il peut être
transféré à tout autre lieu de la République sur
décision du Comité Politique.
3.3. OBJECTIFS
L'Alliance de la Majorité Présidentielle poursuit
les objectifs ci-après :
Rassembler et mobiliser les congolaises et congolais p
our entretenir la
flamme du patriotisme et sauvegarder l'intégrité
territoriale, l'unité et a
souveraineté de la République Démocratique
du Congo ; OEuvrer pour la cohérence et la cohésion
institutionnelle ;
Intensifier l'implantation politique de l'Alliance
de la Majorité
Présidentielle sur l'ensemble du territoire national ;
Lutter pour la réussite effective de la politique de la
décentralisation dans notre pays ;
Lutter pour la réussite de la vision politique de
l'Autorité Morale de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle pour une Congo nouveau, fort et prospère ;
Intensifier la politique de proximité par tous les
membres de l'Alliance
de la Majorité Présidentielle ;
Améliorer la qualité de la communication entre
l'Alliance de la Majorité Présidentielle et la communauté
nationale et mettre en place la politique de communication adéquate de
l'Alliance de la Majorité Présidentielle ;
Combattre les anti-valeurs sous toutes leurs formes et
créer les conditions pour la renaissance de l'homme congolais ;
Soutenir les actions politiques de l'Autorité Morale de
l'Alliance de la Majorité Présidentielle ;
Promouvoir la démocratie participative, les droits
humains, la solidarité nationale, la bonne gouvernance politique et
économique ; Lutter pour la pacification de l'Est de la
République Démocratique du Congo ;
Agir ensemble en vue de gagner massivement les
échéances électorales à venir.
S
2. 4. PRINCIPES D'ACTION
sein les partis,
L'Alliance de la Majorité Présidentielle regroupe
en son
regroupements, personnalités politiques qui acceptent
de se rassembler librement autour de l'Autorité Morale de l'Alliance de
la Majorité Présidentielle et de soutenir sa vision politique. En
vue d'atteindre les objectifs qu'elle s'est assignée, l'Alliance de la
Majorité Présidentielle s'attelle
à :
Garantir la libre expression à tous ses membres, gage de
cohésion interne et d'efficacité ;
Sensibiliser les forces politiques, les personnalités
indépendantes
membres et non membres
Morale de l'Alliance de
à soutenir la vision politique de
l'Autorité la Majorité Présidentielle, ce, par des
compagnes médiatiques ;
Préserver l'identité politique et l'autonomie de
ses membres dans le respect de ses objectifs ;
Ouvrir, moyennant certaines conditions à remplir, ses
portes aux
partis, regroupements et
personnalités politiques qui souhaiteraient
devenir membres.
2. 5. LES MEMBRES
La signature de l'Acte Constitutif de l'Alliance de la
Majorité Présidentielle ou par l'adhésion à son
programme d'action constitue l'acquisition de la qualité de membre.
2.5.1. Les devoirs des membres
Les membres de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle s'obligent à :
Soutenir l'Autorité Morale de l'Alliance de la
Majorité Présidentielle lors des échéances à
venir ;
Ne pas entreprendre des actions isolées susceptibles de
créer la
confusion et/ou de
compromettre
les objectifs de l'Alliance de la
Majorité Présidentielle tels que définis
dans l'Acte Constitutif, etc.
2. 5. 2. Les droits des membres
Les membres de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle jouissent des droits ci-après :
Etre informés et consultés sur tout
événement de n
ature à influencer
dans une sens ou dans un autre le fonctionnement d
e l'Alliance de la
Majorité Présidentielle ou l'un de ses objectifs
;
Aligner leurs candidats aux échéances
électorales.
Tous les membres de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle jouissent d'un
t d'une méme considération.
traitement équitable e
2. 5. 3. La perte de qualité des membres
La qualité des membres se perd par : Le retrait
volontaire
La démission écrite ; L'exclusion ;
La dissolution légale ou ju
diciaire de la plate forme.
Les modalités d'application de la perte de qualité
sont précisées dans le Règlement d'Ordre
Intérieur.
2. 5. 4. Les conditions d'adhésion
Les partis, les regroupements ou les personnalités
politiques qui souhaitent devenir membres de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle doivent adresser la lettre de demande ainsi que les
dossiers au Secrétariat Exécutif qui, à son tour, les
transmettre au Comité Politique pour décision.
Le Comité Politique est l'organe de coordination, de
conception, d'orientation et de décision de l'Alliance de la
Majorité Présidentielle.
A ce titre, le Comité Politique :
Donne des directives aux
contrôle ;
Décide de l'adhésion des nouveaux membres ;
Maintient n contact permanent avec les membres de l'Alliance de
la
Majorité Présidentielle aux Assemblées
Provinciales, aux Conseils
Locaux et aux Gouvernements Provinciaux et Exécutifs
Locaux.
Toutes les questions relatives aux changements importants
à intervenir au niveau des institutions politiques qui gèrent le
pouvoir au no de l'Alliance de la Majorité Présidentielle,
doivent préalablement être discutées au sein du
Comité Politique.
Le Comité Politique comprend :
Les Chefs des principaux partis et regroupements politiques ;
Les personnalités politiques indépendantes choisies
en tenant compte des réalités socio-géostratégiques
du pays ;
Les responsables des institutions issues de l'Alliance au sein du
Sénat, de l'Assemblée Nationale et du Gouvernement ;
Les Présidents des groupes parlementaires politiques ;
2.6.1. Organes
Les organes au niveau national sont : Le Comité Politique
;
A. Le
La Conférence des Membres ;
Le
Présidentielle ;
Oriente le travail des Parlementaires de l'Alliance
Présidentielle tant en ce
Sénateurs, du Gouvernement membres de l'Alliance de la
Majorité
Secrétariat Exécutif.
Comité Politique
coordinations des Députés Nationaux, des
qui concerne leurs prérogatives que de
de la Majorité
2.6. ORGANES ET FONCTIONNEMENT
B. La Conférence des Membres
La Conférence des Membres est l'organe de concertation et
d réflexion de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle.
Elle est composée :
De 3 Représentants par parti ou regroupement politique
membre de l'Alliance de la Majorité Présidentielle ;
Des personnalités politiques indépendantes
choisies de manière
discrétionnaire par l'Autorité Morale de
l'Alliance
de la Majorité
Présidentielle.
C. Le Secrétariat Exécutif
Le Secrétariat Exécutif est la structure d'appoint
de l'Alliance de la Majorité Présidentielle.
A ce titre, il assiste le Comité Politique dans sa
mission en préparant, entre autres, les différents dossiers
politiques à soumettre aux délibérations du Comité
Politique.
Le Secrétariat Exécutif comprend :
Un Secrétaire Exécutif et son Adjoint ;
Un Rapporteur ;
Un Chargé de l'Organisation ;
Un trésorier.
Les membres du Secrétariat Exécutif ainsi que
les personnalités politiques indépendantes sont choisis de
manière discrétionnaire par l'Autorité Morale de
l'Alliance de la Majorité Présidentielle.
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
27
D. Organigramme
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
28
2. 6. 2. Fonctionnement des organes
1. Le Comité Politique
Le Comité Politique tient ses réunions ordinaires
au moins une fois par
mois sous la haute
direction du Délégué de l'Autorité
Morale de l'Alliance
de la Majorité Présidentielle. Il tient ses
réunions extraordinaires en cas
d'urgence.
Les décisions du Comité Politique sont prises
à la majo
rité simple des
voix. En cas de parité, la voix du Président de
séance est prépondérante.
2. La Conférence des Membres
La Conférence de Membres se
réunit au moins une fois par trimestre ou
à l'initiative de l'Autorité Morale de
l'Alliance de la Majorité Présidentielle en cas d'une d'urgence
et cela aux jours, date, lieu et heure fixés dans les invitations.
3. Le Secrétariat Exécutif
Le Secrétariat Exécutif se réunit une fois
par semaine sous la direction du Secrétaire Exécutif.
2. 7. FINANCEMENT ET REGIME DISCIPINAIRE 2. 7. 1.
Financement
Le financement de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle provient de : Cotisations des Membres ;
Dons et legs ;
Subventions.
Le montant de cotisation est fixé par le Comité
Politique. L'exercice financier est annuel, il commence le 1er
janvier de chaque année et se termine le 31 décembre de la
même année.
2. 7. 2. Régime disciplinaire
Les constitutifs de fautes disciplinaires sont :
Le fait d'entreprendre des actions isolées susceptibles
de créer la confusion et/ou compromettre les objectifs de l'Alliance
de la
Majorité Présidentielle ;
Le non respect des engagements souscrits ;
La duplicité dans le comportement des membres en
général ;
La rupture de loyauté envers les objectifs de l'Alliance
de la Majorité Présidentielle ;
Tout comportement indigne et préjudiciable de l'Alliance
de la
Majorité Présidentielle ; Toute déclaration
qui re
mettrait en cause les actions de l'Alliance
de la Majorité Présidentielle.
Le membre fautif encourt les sanctions suivantes :
L'avertissement ;
Le blâme ;
La suspension ;
L'exclusion.
Le Règlement d'Ordre Intérieur précise la
procédure à suivre quant à l'application des sanctions
prévues.
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
30
Section II. L'IMPACT DE LA PARTICRATIE SUR L'ALLIANCE DE LA
MAJORITE PRESIDENTIELLE POUR PARVENIR A DOMINER L'ASSEMBLEE
NATIONALE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIUE DU CONGO
1. Aperçu général des élections
du 2006
Lors des élections présidentielles
organisées en 2006
en République
Démocratique du Congo, plus de 300 partis politiques
étaient partie prenante dans la compétition pour un seul poste
à la Présidence.
De cette pléthore, aucune formation politique
n'était à elle seule capable
de recueillir la majorité exigée pour avoir un
Président
qui suivant la
Constitution, est élu au suffrage universelle direct dans
un scrutin à 2
tours.
En 2006, la Commission Electorale Indépendante a
enrôl
é 25.021.70333.
Au premier tour du scrutin, le
nombre des candidats étaient au nombre
de 37 ; personne d'entre eux
n'ayant réalisé le pourcentage fixé par
le
législateur pour être proclamé
Président de la République. La Constitution acceptait encore un
deuxième tour entre les deux challengers qui s'étaient
classés respectivement premier et deuxième suivant les voix
obtenues. C'est ici oü les choses se sont plus compliquées pour
recueillir 51 % de vote. Le nombre d'électeurs devrait également
baisser à cause de ceux dont leurs candidats ne sont plus en course.
C'est ainsi que pour espérer se retrouver au podium du
pouvoir (Objectif de tout parti politique), tous les partis politiques dont les
candidats ont été éliminés, ont dû s'aligner,
malgré leurs divergences d'idéologie, derrière l'un des
challengers. Des alliances ont été signées, d'un
côté avec Joseph KABILA KABANGE baptisée Alliance de la
Majorité
33 SAINT MOULIN, L., Atlas du jubilé d'or de la
République Démocratique du Congo, Ed. CEPAS, Kinshasa, 2011,
P. 11
Présidentielle et alliés et de l'autre
côté avec Jean-Pierre BEMBA NGOMBO, baptisée l'Union
pour la Nation. Le sens de ces alliances était qu'une fois
élu, lors du partage du pouvoir, tous ceux qui ont contribué
à
la victoire, devront bénéficier de certains
postes.
En 2006, c'est la coalition.
L'Alliance de la M
ajorité Présidentielle plus Parti Lumumbiste
Unifié de
GIZENGA et
l'Union des Démocrates Mobutistes de NZANGA MOBUTU
qui ont gagné les élections ont porté
Joseph KABILA
KABANGE au
pouvoir. C'est ainsi que chaque membre de cet organe avait
bénéficié, qui de la primature, qui d'un poste
ministériel, qui encore d'un poste de mandataire,...
Cela avait créé cette particratie que nous
vivons
en République
Démocratique du Congo, car
pour avoir un poste influent, il faut
nécessairement être nommé par une formation
politique appartenant à la
coalition Alliance de la Majorité Présidentielle et
Alliés.
La nomination des gouvernant
s et autres gestionnaires étant décidée
au
niveau de l'Alliance de la Maj
orité Présidentielle et Alliés, où ne
siègent
que les directoires des partis politiques et
Députés Nationaux, on s'est retrouvé avec un gouvernement
formé en majorité par les Présidents des formations
politiques, des Entreprises avec des députés comme mandataires,
des provinces et toutes les autres entités dirigées par les
membres des partis politiques à idéologies différentes :
Socialistes, unitaristes, fédéralistes, les ennemis d'hier,...
tous se sont mis ensemble pour le partage du gâteau.
Un tel régime n'ayant pas été
minutieusement étudié en avance, ne peut que poser plus de
problèmes que des facilités à la gestion d'un pays
postconflit qu'est la République Démocratique du Congo.
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
32
2. Impact positif de la particratie
Nous pouvons citer entre autre :
L'unité dans la diversité :
L'Alliance de la Majorité Présidentielle
et Alliés, à permis que les partis politiques
qui n'avaient pas la
même vision au départ, puissent travailler
ensemble
;
La sécurisation : Se retrouvant au
pouvoir, ces partis politiques qui pour la plupart étaient des groupes
armés ou parrain des bandes armées, ont abandonné la
guerre pour le partage du gâteau ;
L'unification de la République
Démocratique du
Congo où le
clivage entre l'Est et l'Ouest risquait d'aboutir à des
conséquences
très fâcheuses ;
Le frein à la balkanisation du pays :
Sans cette alliance, la République Démocratique du Congo
serait déjà balkanisée ; ses
membres proviennent
du Nord, du Sud, de l'Est comme de
l'Ouest ;
Les signes de changement sur toute l'étendue de
la République Démocratique du Congo : Minime soit
a-t-elle, des actions ont été observées un peu partout
à cause de la présence des gens de tous
les cours coins au niveau
de l'Alliance de la Majorité Présidentielle.
3. Impact négatif de cette
particratie.
Une analyse objective bien approfondi relève que
l'Alliance de la Majorité Présidentielle et Alliés est
également une alliance contre nature : partis de gauche, de droite,
unitaristes, fédéralistes, chrétiens, centristes,
nationalistes, socialistes, les libéraux,... tous se
gâteau. De ce fait, nous avons noté :
sont regroupés malgré leurs
divergences pour avoir une part au
Le dysfonctionnement de l'Exécutif composé en
majorité par les
Présidents des partis politiques ;;
La division au sein du gouvernement car tous les membres n'ont
pas la même vision ;
L'effritement du pouvoir du Chef de l'Etat face à
des ministres
présidents des partis politiques qui
l'ont porté au pouvoir, il est pris
en otage par ses subalternes ;
La mauvaise gestion au sein du gouvernement et des
entreprises publiques : les différents mandataires sont
désignés par les partis politiques dont les Présidents
sont Ministres qui, à leur tour,
gardent leur autorité sur les Députés qui
sont
appelés à les
contrôler ;
La récupération politique
des tâches régaliennes de l'Etat, ce qui a
pour conséquence des
contradictions entre les membres des
institutions. Il en découle des fréquents
combats de leadership vis-à-vis du Chef de l'Etat entre les partis
membres de la coalition et méme entre les personnalités d'un
méme parti ;
La résurgence et/ou l'entretien de certains groupes
armés sous la houlette des mécontents du partage du pouvoir,
etc.
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
34
CHAPITRE TROISIEME :
LE MECANISME DE CONFISCATION DE POUVOIR
POLITIQUE PAR L'ALLIANCE DE LA MAJORITE
PRESIDENTIELLE EN REPUBLIQUE D
EMOCRATIQUE
DU CONGO
Les élections de 2006 en République
Démocratique du Congo est le fruit
recherché il y a longtemps
par le sang et par le désespoir de la
population quelque jour après son indépendance, le
30 juin 1960, donc
après la prise du pouvoir par le gouvernement
LUMUMBA. Le
gouvernement a été déstabilisé par
les mutineries, les
sécessions, les
révolutions, les rébellions, les
révocations jusqu'à l'assassinat du Premier Premier Ministre
de la République Démocratique du Congo Patrice Emery
LUMUMBA qui
était considéré comme le leadership de
cette
indépendance mais assassiné pour la cause de cette
dernière.
Cette période de déstabilisation complète
et la mort de LUMUMBA et ses compagnons ont déplacé le but de
cette indépendance.
Au lieu de continuer de gérer le pays pour
l'intérêt général de citoyen, il a fallu d'abord
stabiliser la situation sécuritaire du pays qui nous a couté
trente-deux ans de dictature et seize ans de transition.
Les seize ans de transition avaient comme but d'avoir un
régime qui permettra la participation populaire aux processus de
formation des politiques et des programmes pour le développement de la
République Démocratique du Congo. Durant toutes ces années
de la transition, le pays était à la recherche d'un leadership
capable qui arrivera à ce but qui était primordial de la lutte de
l'indépendance.
Ce leadership doit avoir des collaborateurs capables de faciliter
la réalisation de ce but.
Jean
me-me à s'exprimer grace à sa
représentation à travers le parlement.
population a donné directement le pouvoir politique n'ont
pas développé
le sens de servir leurs électeurs ostensiblement et
contraire, ils ont développé leurs sens des
leaderships toxiques35 qui ont confisqué le pouvoir politique
de cette population.
Cette confiscation du pouvoir politique est très manifeste
à l'Alliance de la Majorité Présidentielle qui est une
coalition qui conduit la chose publique de cette troisième
république démocratiquement représentée. Nous avons
constaté que l'Assemblée Nationale accorde trop d'importance
à certains indicateurs de succès et trop peu à d'autres,
ce qui introduit une distorsion considérable dans les buts de
l'Assemblée Nationale et saper l'efficacité, l'efficience et la
rentabilité véritable que
Ce but devrait conduire le pays d'avoir un organe qui pourrait
~tre adroit
de résoudre la crise que galopa le pays.
C'est pourquoi, en 2006, une fois dans l'histoire du pays, les
élections
dites libres, démocratiques, indépendantes et
transparentes furent
organisées dans l'ensemble du territoire
de ce
d'éducation politique, choisissent, bien souvent,
non pas sur la base des enjeux et les positions des candidats sur les questions
soulevées par lesdits enjeux, ainsi que des qualités de leurs
caractères, mais, sur la base des apparences et des
considérations subjectives comme l'appartenance ethnique ou
régionale ».
Les électeurs de la République
Démocratique du Congo n'ont pas
échappé à cette conception de Jean IPMAN
BULMAN. Les représentants au parlement, surtout de l'Assemblée
LIPMAN BLUMAN34 nous dit « Les
électeurs, sans beaucoup
gouffre longtemps enfermé et que la population commence
elle-
national pour que le pays sorte
Nationale que la
fidèlement au
34
Jean LIPMAN BLUMAN cité par WAMBA DIA WAMBA, E., Le
leadership et la stabilité politique en République
Démocratique du Congo, Ed. CLUB WALCO, 2005, p. 7 publié
dans
www.google.fr, 13 avril 2011 ;
35 Idem, p. 3
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
36
l'Assemblée Nationale doit rechercher pour ce pays
jeune
de la
démocratie.
Ce qui précède nous a conduits à parler sur
le mécanisme que l'Alliance
de la Majorité Présidentielle utilise dans
l'Assemblée Nationale pour
confisquer le pouvoir politique qui appartient
à cette population
longtemps meurtrie.
Section I : MECANISME DE CONFISCATION DU POUVOIR
POLITIQUE PAR L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE PAR RAPPORT A REALITE DU
PAYS
La Constitution de la République Démocratique du
Congo stipule
clairement dans ses articles36 100, 111, 122, 123 et
138 s
uccessivement
ses attributions, son rôle, ses compétences
concurrentes ainsi que ses
moyens de contrôle. L'Assemblée Nationale devrait
graduellement, mais sûrement, susciter
d'autres institutions en place de leur contenu national
et patriotique
pour enfin, déboucher la ruine du pays et le
déséquilibre des institutions qui favorisent le
développement du pays en faveur de la particratie qui nous a conduit
à une transition comme jamais vu ailleurs en vue d'un
développement politique responsable pour l'intérêt
général de citoyen.
Après les échéances électorales du
2006, tous les partis politiques qui se sont ralliés au camp de
l'Alliance de la Majorité Présidentielle, coalition qui a
remporté la majorité dans toutes les institutions
délibérantes du pays, devraient se souvenir de la situation
profonde du pays.
La formation du gouvernement et la nomination des autres
mandataires de l'Etat qui devraient conduire les affaires publiques en donnant
aux faibles le moyen de s'exprimer ont dérapé. Elle devrait
sélectionner les hommes et femmes capables à tous les niveaux
sociaux pour chercher à
36 Constitution de la République
Démocratique du Congo promulguée le 18 février 2006
partis politiques ou bien des envoyés spéciaux
de
bien précise dans l'angle de l'intérêt propre
des président
personnalités qui les ont recommandés.
La coalition nécessiterait une bonne décision
sur les représentants à envoyer à l'Exécutif. Notre
parlement fonctionne comme une école politique. L'Exécutif de
cette 3e République devrait se prémunir contre la
tentation de la confiscation du pouvoir ne serait-ce que pour des raisons
techniques, et aider aussi les parlementaires à ne pas
parlementaires car à chaque fois qu'il y a la mauvaise
gestion au niveau de l'Exécutif, il n'y a pas une sanction
sévère en dépit des sketchs qui se passent au Parlement en
cas d'une interpellation ou d'une motion initiée souvent par les
députés de l'Opposition politique et en des rares occasions, par
ceux de la majorité au pouvoir.
En dépit de la véracité des faits
reprochés aux membres de l'Exécutif qui nécessite la
réaction immédiate du Parlement, les députés de la
coalition n'ont fait que rejeter plus de 5 interpellations et plus d'une motion
contre les membres du gouvernement invités pour se justifier la cause
malgré les fautes graves quelque soit sa ténacité à
l'échelle nationale et la tension de l'Opposition politique.
Le but premier de faire la politique est de satisfaire d'une
manière rationnelle l'intérêt général
ressenti par le peuple. Il est difficile de satisfaire cet
intérêt général sans avoir le pouvoir. C'est
pourquoi il faut
éradiquer la crise mais constate le contraire
jusqu'à justifier les fautes
commises.
La majorité des membres du gouvernement, des mandataires
des
Entreprises publiques était représentée par
si pas par les présidents de
de plus des
droit de contrôle. Mais, ce que nous étions en
train
contraire car il y a une relation horizontale et verticale d
du pouvoir politique par l'Exécutif et le
Législatif.
Cette
relation confirme la confiscation du pouvoir politique par les
personnalités indépendantes influentes avec une
mission
ces présidents ou bien
e la confiscation
s ou encore des
de vivre est le
abuser de leur
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
38
chercher à conquérir le pouvoir politique pour
l'exercer et si cela est pour possible, par le truchement du peuple, de le
garder le plus longtemps possible.
Mais, il arrive que dans notre pays, la République
Démocratique du
Congo,
les gouvernants confondent certainement cette règle de la
nature.
Méme s'ils ne font pratiquement rien, ils s'accrochent.
Ils
ne se réfèrent
pas à l'histoire du pays.
Les parlementaires font tout pour légiférer les
lois qui ont beaucoup de failles en faveur de la confiscation du pouvoir
politique qui tourne toujours dans le sens contraire dans l'avenir.
Notre Loi Fondamentale engorge beaucoup de lacunes
légales, suite aux
enjeux de sa fondation, qui favorisent l'Alliance
de la Majorité
Présidentielle de changer les positions à tout
moment qu'elle veut.
La coalition utilise ses lacunes pour déséquilibrer
l'Opposition politique.
Il est vrai que ce n'est pas seulement l'Opposition qui est
déséquilibrée
mais toutes les Institutions ainsi que la population
nationale sans
oublier nos relations diplomatiques.
Le Professeur Léon de SAINT
MOULIN37 le confirme en disant que la
politique congolaise serait caractérisée depuis
la proclamation de l'indépendance à nos jours par une tension
souvent muée en luttes de pouvoir entre le Législatif et
l'Exécutif. Il continu en disant que, la démocratie parlementaire
congolaise aurait une historicité de contrariée par une pratique
de pouvoir exécutif à prétention hégémonique
contraire à l'esprit et à la lettre des prescrits
constitutionnels à chaque époque.
Les partis politiques devraient tenir compte de toute
l'histoire de pouvoir politique dans notre pays en alignant leurs
représentants dans les courses du pouvoir politique. Mais, en
République Démocratique du Congo, le rôle de ces partis
politiques s'arrête à la préparation et à la
conduite des batailles de suffrages électoraux et le relais en termes
de
37 Léon de St MOULIN, cité
dans le Magasine INTERFACE, Op. Cit., p. 14-39
gouvernance institutionnelle, une fois assurée par les
élus qui, une fois installés à l'hémicycle,
préfèrent régner que représenter
véritablement le peuple souverain.
L'histoire de 50 ans de l'existence des partis politiques dans
le pays est
que l'Observateur américain YOUNG CROWNFORD38
appelle dans son Introduction à la Politique congolaise en
1962, des « clubs d'amis ».
Les rôles des partis politiques dans cette
démocratie congolaise sont desservis pas les nombreux trafics et
commerces peu vertueux dont sont
l'objet la confiance de la population et ne
l'institutionnalisation des croyances ou de convictions
politiques capables de générer des courants d'opinion de gestion
gouvernementale. De cela, les présidents des partis politiques investis
à l'Exécutif, sont à
l'aise parce que méme s'ils abusent aux normes
constitutionnelles, une
fois devant l'Assemblée Nationale, ils sont
acquittés par les députés
majoritairement représentés en défavorisant
l'intérêt
nation et du peuple qui les a élus en âme et
conscience.
Dans cette réalité politique congolaise, telle
que démontrée dans le deuxième chapitre sur le point de
l'Impact de cette particratie, l'Assemblée Nationale est une
institution tout à fait muselée ; ses
résultats ne peuve
pouvoir discrétionnaire leur reconnu, son entre le
marteau et l'enclume ; ils sont limités par la loi d'une part et par
leurs intéréts partisans et égoïstes d'autre part.
En République Démocratique du Congo, tout se
passe au niveau des partis politiques regroupés au sein de la
coalition de l'Alliance de la Majorité Présidentielle et ses
Alliés pour être Ministre ou Mandataire
38 YOUNG CROWNFORD, cité dans le Magasine
INTERFACE, op. Cit., par le Professeur Léon de Ss MOULIN
celle
congolais ne réussissent pas à devenir de
véritables
à défaut de devenir des appareils d'Etat.
de leur non-croissance institutionnelle. Les partis politiques
nt qu'être
mitigés car les députés nonobstant le
Ils demeurent 50 ans après, ce
appareils de pouvoir
favorisent pas
supreme de la
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
40
public. Au sein de cette coalition siègent les directoires
des
partis
politiques et les députés qui désignent,
souvent entre eux-mêmes, les
gens aux postes influents. Ceux-ci ne peuvent qu'être
redevables à cet
organe et à leurs partis politiques respectifs qui ont
fait d'eux des
députés.
Que peut-on objectivement attendre
d'un député de l'Assemblée
Nationale, qui a participé à la désignation
d'un Ministr
e au niveau de
l'Alliance de la Majorité Présidentielle et qui
l'a ensuite investi au niveau du Parlement ? Surtout si le concerné est
encore le président du parti politique qui avait financé sa
campagne ? Quoi de plus normal de constater que les députés en
vue de s'éviter des ennuis, ont toujours été
obligés de suivre le mot d'ordre de la coalition, donc,
ils
appliquaient la
rigidité sans tenir compte des intérêts de la
population
dont ils sont
appelés à défendre. Malheur
à certains qui ont oublié en certaines
occasions que «les loups ne se mangent pas entre eux
».
Il arrive souvent
que l'Opposition politique intervienne d'une manière
légale mais du fait
qu'elle est aussi conduite dans le même jeu que la
coalition au pouvoir, elle est entourée des
idées pécuniaires qui suscitent de la part de membres de
l'Alliance de la Majorité Présidentielle d'utiliser tous les
moyens possibles pour les faire taire.
A ce niveau, il est impérieux que les
députés aussi de l'Opposition favorisent aussi cette confiscation
du pouvoir politique par la coalition au pouvoir. Il arrive quelque fois, que
certains membres en parlent, ce qui va nous obliger de parler de la
responsabilité de l'Opposition politique congolaise dans cette
confiscation du pouvoir politique par l'Alliance de la Majorité
Présidentielle.
I. 1. L'avis de l'Opposition
En République Démocratique du Congo, avant qu'un
parti politique soit
dans l'Opposition ou dans la majorité au pouvoir, tout
d'abord est un
parti issu de la même origine.
Il n'y a pas d'idéologie
dans les partis politique en République
Démocratique du Congo, comme souligné ci-haut.
Nos partis politiques
sont centrés sur la haine au lieu de rechercher les
solutions à la vraie cause qui empêche le pays qu'il soit
développé parce qu'il détient tout sauf les
stratégies vis-à-vis des puissances mondiales.
La confusion qui se manifeste au sein de l'Alliance de la
Majorité Présidentielle c'est la méme dans le cas de
l'Opposition. Aucune idée rationnelle pour la lutte au changement. C'est
totalement difficile au moment oü il faut faire l'analyse sur le
fonctionnement et les décisions des partis politiques de certains pays
africains où les leaders cherchent
vraiment le changement radical de sa population.
Le leadership toxique, carac
tère premier des initiateurs des partis
politiques congolais est remarqué de deux
côtés. Parce que, tous les deux côtés ont dans leurs
actifs de discours toxiques pour être éligibles, légitimes
et légaux. Et cette population longtemps dans les mensonges ne se rend
pas compte. La majorité des partis politiques dans l'Opposition ne
s'intéresse pas beaucoup à cette particratie en entendant leurs
représentants à travers les médias.
Il nous a été difficile d'avoir des
données rationnelles à gratter sur ce point vis-à-vis de
l'Opposition parce que certaines entrevues se bornent sur les propos qui se
trouvent partout même dans le transport en commun, sources non
fiables.
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
42
Ce mécanisme utilisé pour confisquer le pouvoir
pourrait être justifié si et seulement si ces autorités
travaillent vraiment pour le développement de notre pays signale
Onesphore BISIMWA KULUMUSHI39.
Il a continué en disant que l'Assemblée Nationale
n'a pas, dans la pratique, la force de faire tomber un membre de
l'Exécutif suite aux
accord
s pécuniaires conclus. Par exemple, lors de
préparatifs du vote du
budget national, chaque membre de l'Exécutif cherche
à corrompre les députés de la coalition au pouvoir autant
qu'il pourrait en vue de faire voter le budget. Une fois voté, il aura
la tâche de donner à chacun son droit ou de chercher à les
aider d'insérer les membres de sa famille sur la liste fictive dans
l'Entreprise publique qu'il représente ou être dans le
cabinet politique.
En revanche, ce même mouvement se passe et dans
e camp de la
coalition au pouvoir que celui
de l'Opposition. Un nombre restreint des
politiciens congolais s'exacerbe du fait que le politique
congolais ne tient pas compte de l'avenir du pays. Il y a beaucoup de
théories qui sont
soulevées à travers le monde pour soutenir les
rébellion
s au pays ou de
favoriser la balkanisation parce que le pays est trop grand
par rapport à la capacité des autorités et au peuple
congolais. Pourquoi il ne peut être la cause qui pousse les pays voisins
de s'accaparer de certaines parties du territoire national.
Et par exemple s'il arrive que les sites nucléaires
japonais mettent en danger la vie de la population pourquoi pas un voyant
américain ne peut influencer les autorités japonaises de
fabriquer un pays japonais en Afrique sur le sol de la République
Démocratique du Congo et personne ne peut les empêcher comme les
américains ont érigé un aéroport militaire au Nord
de la Province Orientale et aucun service de renseignement congolais n'a le
droit d'y pénétrer. Le mal en est que notre
39 Onesphore BISIMWA KULIMUSHI, Ministre Honoraire,
à la Transition de 2003-2006
Opposition a des personnalités surtout ethniques et
régionales qu'idéologiques, quel avenir ?
Le caractère obstructionniste de notre Opposition
appréhende notre
population dans une ignorance qui est vraiment une
qualité qu'elle devrait avoir du point de vue
géostratégique et géopolitique de notre pays.
Nous tenons aussi à soulever quelques propos du cas de
l'Alliance de la
Majorité Présidentielle pour
équilibrer notre analyse d'une
situation de la
confiscation du pouvoir politique dans une démocratie
libérale, ce dernier concept, crée les cacophonies dans
l'actualité congolaise et sans oublier la diaspora congolaise. C'est
ainsi que le point suivant va parler de la réplique de la coalition au
pouvoir.
I. 2. Réplique de la coalition au
pouvoir
Dans une démocratie libérale,
les échéances électorales sont les
chemins
que la population peut exerce
r le pouvoir ou participer à l'exercice du
pouvoir. Comme il est pratiquement difficile qu'un parti
politique gagne les élections ainsi que la majorité au parlement
en République Démocratique du Congo à cause de son
immensité, une alliance entre les partis politiques est le seul enjeu
pour y parvenir. C'est pourquoi, il y a des alliances qui se font pour que
plusieurs partis politiques participent
à l'exercice du pouvoir politiqu
e. C'est ce qui s'est passé en République
Démocratique du Congo en 2006. Mais, le fondement des
accords conclus pour être dans un ou dans un autre camp marque en premier
lieu la cause de la confiscation du pouvoir politique dans notre pays. Cela est
justifié suite au biface de la loi de la démocratie qui dit que
lorsque le pouvoir est dans un camp, il faut le garder le plus longtemps
possible jusqu'au sacrifice supreme. L'Alliance de la Majorité
Présidentielle l'utilise pour rester le plus longtemps possible.
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
44
Au niveau du Secrétariat Général de la
coalition, il nous a été confirmé que tout ce qui se
passe est légal et démocratique parce que s'il y a besoin
d'hommes au niveau de l'Exécutif, le Comité Politique se
réunit
pour trouver la solution. Les partis politiques doivent
présenter leurs
candidats aux postes vacants, s'il arrive
qu'au sein du parti on constate
que le
président du parti est plus compétent pour bien
défendre ses
intérêts pourquoi ne pas l'envoyer. Donc, tout est
l
égal parce qu'il y a le
respect de procédure démocratique.
Section II. AVATANGES ET DESAVANTAGES DE LA
DEMOCRATIE
LIBERALE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
II. 1. Avantages
Depuis la colonisation, le peuple congolais s'exprime lib
rement. Il y a
l'existence d'une minorité qui peut faire entendre
sa voix. Cette
intervention peut se faire à toutes les instances
possibles. Ce peuple a
enduré dans beaucoup d'actes inhumains.
D'abords, au moment de la colonisation par le
phénomène caoutchouc rouge et ensuite par une dictature de 32 ans
où régnaient les arrestations arbitraires, les enlèvements
ainsi que d'autres exactions de tout genre. Mais, aujourd'hui, au moins qu'on
soit moins sous informé, on peut revendiquer ses droits dans toutes les
instances parce que le pays s'ouvre à travers le monde et donne au
peuple les chances de présenter leurs requêtes devant les
organisations internationales présentes au pays.
L'égalité est aussi un acquis pour tout le
monde. A tous les échelons, n'importe qui peut se présenter sans
distinction religieuse, ethnique ou régionale et surtout la
facilité à la femme de présenter sa candidature aux postes
de décisions conformément aux règles prescrites par
l'Organisation des Nations Unies.
D'une manière lointaine, la minorité
d'aujourd'hui est incitée à mettre toutes les batteries en marche
pour qu'elle dirige prochainement le pouvoir politique issu des
élections pas avec les guerres.
En fin, cette démocratie libérale, stimule les
politiciens congolais d'avoir
les idées novatrices pour avoir confiance du peuple
pour être demain les
tenants du pouvoir. Il faut faire toujours le bien
pour avoir la chance
d'être élu prochainement.
Nous remarquons combien de fois, l'expression
de peuple va pousser les politiciens de réagir
autrement.
II. 2. Les désavantages
Lorsque la majorité confisque le pouvoir politique
à leur possession, cette démocratie libérale va
s'orienter vers l'autocratie malgré qu'elle soit loi de
la dictature d'une seule personne. Donc, un groupe des d
éputés lorsque
les parlementaires représentent le parti politique, ils
doivent faire
attention dans ce sens.
Lorsqu'il y a la particratie, la population risque d'être
oublié et cet oubli
conduit toujours à une guerre
civile. Et cela, va paralyser la gestion de
l'Etat parce que le pouvoir de la chose publique est
dérogé.
En dépit d'idée de la démocratie
libérale mal maitrisée en République Démocratique
du Congo, L'esprit dictatorial ne disparaîtra pas dans moins d'une
décennie, et l'Etat n'en dépérira pour autant. Mais, les
conditions d'environnement qui ont permis à la démocratie
libérale de s'épanouir, et même de devenir des machineries
hautement efficaces, sont en train de changer si vite et si radicalement
qu'elles ne sont plus capables d'accomplir les fonctions en vue desquelles
elles avaient été créées ou adoptées pour ce
pays dont la démocratie est en gestation.
La différence dans la théorie libérale et
dans la théorie démocratique, entre l'Etat neutre et l'Etat
interventionniste crée une ambigüité à la vue de la
population congolaise.
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
46
L'Etat neutre a uniquement pour but d'assurer un minimum
d'activités liées à la sécurité,
c'est-à-dire à la sécurité
intérieure, extérieure, aux règlements des conflits entre
particuliers.
L'Etat interventionniste s'occupe de tout. Il intervient pour
transformer
ou modifier la société. Il interviendra par exemple
en matiè
re d'éducation,
de culture, en matière économique, etc.
Soulignons enfin les dangers des théories
libérales
et démocratiques. La
théorie libérale du laisser-faire, laisser-aller
peut conduire à des dérèglements graves qui menacent
les libertés ou l'existence à l'image de
l'Etat,
sans barrière, ni limite. La théorie
démocratique peut conduire au
totalitarisme par la dictature de l'égalitarisme. Il y
a
un risque de
glissement vers une vérité officielle.
Au terme de notre travail de fin de cycle qui a porté sur
«Analyse sur les
mécanismes à travers lesquels les partis politiques
membres de l'Alliance de la Majorité Présidentielle ont
réussi à dominer l'Assemblée Nationale. Des analyses que
nous avions menées tout au long de notre recherche,
nous ont aidées à relever que :
+ La démocratie libérale n'est pas une
libéralité,
dans une démocratie libérale, cas de l'Alliance
de la
en République Démocratique
mécanismes de confiscation de pouvoir politique par
les partis politiques
responsable conduit l'avenir des institutions politiques et du
développement du pays ;
+ La jeune démocratie congolaise doit se construire sur
la base du
l'impulsion du développement national par la base, mais
aussi et surtout par l'autre devoir d'un consensus minimal sur l'idéal
communautaire au service duquel Exécutif et Législatif se
placeraient : La nation pour les parlementaires et le pouvoir pour
l'Exécutif ;
+ La confiscation du pouvoir politique par des techniciens et
des
l'aspect gestionnaire (efficacité et
rentabilité), négligeant totalement l'aspect véritablement
politique (le débat sur les finalités et la notion
d'intérêt public ou général) et conduisant
l'ensemble du pays à une impasse ;
+ Certaines formations politiques et certains responsables de
notre décadence, tentent par le biais de la sémantique et de
la
peuple. De ce fait, une démocratie conçue
gestionnaires conduit à
cadeau que l'on donne au peuple. Elle est un droit
inaliénable du
devoir non seulement du renforcement de l'unité nationale
et de
CONCLUSION
du Congo », notre objectif était d'analyser
les
n'envisager l'action politique que sous
Majorité Présidentielle
d'une manière
c'est-à-dire un
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
48
démagogie, de se rebâtir une virginité sur
des concepts à la mode, dépourvus de légitimité
démocratique, dangereux pour les libertés et contraire au
fonctionnement républicain : C'est le cas de la
démocratie illusoire lancée par l'Opposition et
reprise aujourd'hui du pouvoir d'argent de la part de la coalition au lieu de
développer l'alter mondialisation.
De ce qui précède, à part l'affirmation de
notre hypothès
e qui a stipulé
que le mécanisme le plus important est que l'Alliance
de la Majorité
Présidentielle a instauré une particratie qui
serait de nommer des Chefs
de partis politiques au poste de Ministre,
l'ambigüité de
la démocratie
libérale est remarquée dans la personne de nos
parlementaires à travers
leurs décisions dans l'Assemb
lée Nationale qui est à la base de ne pas
développer le concept de service public des politiciens
co
ngolais à l'égard
de ses électeurs.
C'est donc un devoir institutionnel et citoyen de fonder
le partenariat
démocratique sur les piliers d
'un avenir sûr et certain de notre pays en
privilégiant dans les rapports
entre le Législatif et l'Exécutif
l'intérêt
général du peuple congolais. Ces rapports
responsables vont garantir au moment des processus électoraux une
activité plus rassembleur et plus mobilisateur puisque plus
compétitive.
La méthode dialectique avec une approche historique et
les techniques
documentaires et
interviews libres utilisées tout au long de notre
recherche nous ont facilité à disserter sur
toutes les données trouvées en vue d'en déduire une
synthèse minime que soit-elle répondre à notre
problématique et confirmer notre hypothèse.
En Sciences Politiques, aucun sujet n'est moins
compliqué. Ce sujet est vaste, complexe et couteux, c'est pourquoi nous
n'avons pas arrivé à consulter toutes les sources possibles,
c'est ainsi que nous appelons à tous ceux qui nous lirons que les
critiques et les conseils sont les
bienvenus à notre modeste personne dans le but
d'améliorer le fond et la forme de ce travail de titan.
Pour ce faire, nous recommandons :
A l'Assemblée Nationale de s'engager à respecter
ses attributions constitutionnelles et de favoriser les valeurs
républicaines et
démocratiques qui caractérisent
leurs actions politiques au
détriment de la particratie ;
A l'Alliance de la Majorité Présidentielle,
à part de s'époumoner pour avoir la majorité dans toutes
les institutions délibérantes, elle doit, en dépit des
accords, choisir des personnes fiables, capables de garantir
l'intérêt général du peuple socle d'un
développement d'un pays nouvellement démocratique ;
Aux politiciens congolais, que seul le politique congolais
développera notre pays la République Démocratique du
Congo.
II. ARTICLES
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Commission Episcopale pour l'Apostolat des Laïcs,
Enjeux pour une
4. LOBHO LWA DJU GUDJUGU, Troisième République
au Zaïre : Démocratie ou Pérestroïka,
Bibliothèque du Scribe, Kinshasa, 2001
5. MARCK STENDHEL, Le pouvoir politique en Afrique et
l'indépendance, quelle vision aujourd'hui, Ed. Actualité
Associative, Paris, 2009
6. MULUMBA MUNANGA G. TIZI, A., Le guide du chercheur en
sciences
sociales et humaines, Kinshasa, Les Editions SOGEDES,
2003
7. SAINT MOULIN, L., Atlas du jubilé d'or
de la République Démocratique
9. WAMBA DIA WAMBA, E., Le leadership et la stabilité
politique en
République Démocratique du Congo, Ed. CLUB
WALCO, Paris, 2005
a) INTERFACE, 50 ans de vie parlementaire : Les relations
exécutif-
b) Karl Popper, «Public Opinion and
Liberal Principales (1954), in Conjectures and
Réfutations, RKP, 1963, traduction originale d'Alain
Boyer, 06/01/2011 à 14h55 - mis à jour
c) PAULINE S. et STEPHANE L., L'Etat nation, In acteur parmi
d'autres ? In Label, France, janvier 2000, N° 38
d) Québec, Ministère de l'éducation,
Groupe de travail sur la place de la religion à l'école :
Laïcité et religions : Perspective nouvelle pour l'école
québécoise, Bibliothèque nationale du Québec,
1999, p. 77-78
2. DUVERGER, M., Lees régimes politiques, Ed.
Que
3. LENINE, L'Etat et la révolution, Ed. Sociales
et du Progrès, Paris-
8. TALA-NGAI, F., République
Démocratique du Congo de l'an 2001 :
législatif, N° Spécial,
Cinquantenaire, Juin 2010
1960
Moscou, 1975
Déclin ou déclic ? Ed. CEPAS, Kinshasa,
2005
du Congo, Ed. CEPAS, Kinshasa, 20
démocratie participative : Rôle du Leadership
efficace, Kinshasa, Editions SGE/RDC, 2004
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
50
Sais-je ? Paris,
11
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
51
III. PERSONNALITES POLITIQUES ET DOCUMENTS
OFFICIELS
1. AWAM Luc, Vice Ministre Honoraire Gizenga II,
2008-2009 ;
3. Onesphore KULIMUSHI, Ministre Honoraire, Transition de
2003-2006
5. Constitution de la République Démocratique du
Congo promulguée le
18 février 2006 ;
4. Acte constitutionnel de l'Alliance de la Majorité
Présidentielle.
IV. NOTES DU COURS ET DICTIONNAIRES
1. BONGELI YEIKELO YA ATO, E., Sociologie politique, Notes
du Cours, G3 SPA, FSSAP, UPN, 2010-2011 ;
2. MUNZELE M., JM., Méthodes de Recherche en Sciences
Sociales, Notes du Cours, G2 SPA, SSAP, UPN, 2009-2010
3. TOENGAHO, F., Droit Constitutionnel et Institutions
Politiques, Notes du Cours, G2 SPA, SSAP, UPN, 2009-2010
5. Le Robert de Poche, Dictionnaire de la Langue
française
, Edition mise
à jour, 2009
5. Petit Larousse, Dictionnaire français, 2010
;
V. WEBBOGRAPHIE
1. HASSELMANN,
www.libracteurs.fr,
le 10/02/2011 17:07
2. SERGE BERSTEIN,
www.google.fr, La
démocratie libérale, PUF, 1999
3. LOUIS ALIOT,
www.idéesnations.fr/2010/11/la-démocratie- participative-un-danger
4. SERGIO ARBARVIRO,
www.kuneagi.org/francais,
le 13/02/2011 22:49
5.
www.enkarta.fr, 2009
6.
www.scienceshumaines.com,
le 07/01/2011 à 12h11
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
52
TABLE DES MATIERES
Epigraphe ii
IN MEMORIAM iii
DEDICACE iv
REMERCIEMENTS v
0. INTRODUCTION 1
0.
1. PROBLEMATIQUE 1
0.
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL 2
0. 3. METHODE ET TE
CHNIQUE 3
a. METHODE 3
b. TECHNIQUES 4
0. 4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4
1. 5. DELIMITATION DU TRAVAIL 5
1. 6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5
CHAPITRE PREMIER : 6
LES CONSIDERATIONS GENERALES 6
I. 1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE 6
I. 1. 1. ANALYSE 6
I. 1. 2. MECANISME 6
a. Quelques commentaires sur le mécanisme
6
b. Quelques mécanismes politiques 7
I. 1. 3. CONFISCATION 8
I. 1. 4. POUVOIR POLITIQUE 9
a. Notion et forme 9
I. 1. 5. PARTI POLITIQUE 13
I. 1. 6. DEMOCRATIE LIBERALE 15
a. L'inégalitarisme de la démocratie
libérale 16
b. Politique et démocratie : Proposition pour une refonte
des institutions 17
c. Principes libéraux 19
CHAPITRE DEUXIEME : 21
PRESENTATION DE L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE
ET L'IMPACT DE LA
PARTICRATIE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIUE DU CONGO
21
Section I. PRESENTATION DE L'ALLIANCE DE LA MAJORITE
PRESIDENTIELLE 21
2.1. APERCU HISTORIQUE 21
2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 2
2
3.3. OBJECTIFS 22
2. 4. PRINCIPES D'ACTIONS 23
2. 5. LES MEMBRES 23
2.5.1. Les devoirs des membres 24
2. 5. 2. Les droits des membres 24
2. 5. 3. La perte de qualité des membres 24
2. 5. 4. Les conditions d'adhésion 24
2.6. ORGANES ET FONCTIONNEMENT 25
2.6.1. Organes 25
2. 6. 2. Fonctionnement des organes 28
2. 7. FINANCEMENT ET REGIME DISCIPINAIRE 28
AMULI WABUKANAMA Michel, TFC, SPA, UPN |
54
2. 7. 1. Financement 28
2. 7. 2. Régime disciplinaire 29
Section II. L'IMPACT DE LA PARTICRATIE SUR L'ALLIANCE DE LA
MAJORITE PRESIDENTIELLE
POUR PARVENIR A DOMINER L'ASSEMBLEE NATIONALE EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIUE DU CONGO 30
1. Aperçu
général des élections du 2006 30
3. Impact positif de la particratie 32
CHAPITRE TROISIEME : 34
LE MECANISME DE CONFISCATION DE POUVOIR POLITIQUE PAR
L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
34
Section I : MECANISME DE CONFISCATION DU POUVOIR POLITIQUE PAR
L'ALLIANCE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE PAR RAPPO
RT A REALITE
DU PAYS 36
I.
1. L'avis de l'Opposition 41
I. 2. Réplique de la coalition au pouvoir 43
Section II. AVATANGES ET DESAVANTAGES DE LA DEMOCRATIE
LIBERALE
EN REPUBLIQUE DEMOCRATI
QUE DU CONGO 44
II. 1. Avantages 44
II. 2. Les désavantages 45
CONCLUSION 47
BIBLIOGRAPHIE 50
TABLE DES MATIERES 52
|