EPIGRAPHE
« Le gouvernement ne taxe pas pour obtenir
l'argent dont il a besoin, le gouvernement trouve toujours un besoin pour
l''agrent qu'il reçoit »
Friedrick Hayek
D E D I C A C E
A toi ma très charmante épouse, SAKINA
MWAMBA Tantine, femme de ma jeunesse et mère de mes enfants, compagne de
lutte, pour ton assistance tant spirituelle, morale et que matérielle
ainsi que tes sages conseils et tes encouragements qui m'ont permis
d'entreprendre et termine ce premier cycle universitaire en sciences
économiques et de gestion et dont voici les fruits.
A vous notre cher enfant, bénédictions
de l'Eternel, ABAHENYA KIZA Samuel, tu es un encouragement pour moi pendant ce
moment dur. Ce travail est donc termine et nous venons donc de vous tracer la,
un chemin et un modèle à suivre pour votre avenir.
A vous grand frère, BYUELNGANYA Osée
W'EMENGELE, initiateur de nos études, c'est vous et grâce à
votre appui financier et matériel, vos multiples conseils et
insistances, que nous avons fini par prendre la décision de poursuivre
mes études. Aucun mot ne suffit pour vous traduire toute ma gratitude ce
jour.
A tous et à chacun, nous dédions, ce
modeste travail, pourtant fruit d'innombrables sacrifices.
KIZA EMENGELE Edouard
AVANT-PROPOS
Le présent travail n'est pas seulement le fruit de nos
propres efforts, mais aussi les efforts de bien de personnes à qui nous
exprimons nos vifs remerciements.
Nous remercions infiniment le Seigneur DIEU, Tout Puissant
pour les nombreuses grâces et inspirations reçues gratuitement.
Nous exprimons nos remerciements au Recteur de
l'Université de Kalemie, Professeur KISIMBA KYA NGOY qui nous a
donné l'opportunité de poursuivre nos études.
Nos remerciements sont ensuite adressés au Directeur de
ce travail, le Chargé des Cours Monsieur Patrice LOKANDA BISHOP qui,
malgré ses multiples occupations, a bien voulu diriger ce travail.
Nos remerciements s'adressent également au corps
professoral de l'UNIKAL, particulièrement aux professeurs, aux
assistants et charges des cours de la faculté des Sciences Economiques
et de Gestion qui nous ont permis d'accéder à une formation
universitaire de qualité.
Nous remercions très sincèrement, Monsieur
MONOMOSI MALANDA Timplard vérificateur de la Direction
Générale des Douanes Accises Kalemie, encadreur de ce travail,
pour ses encouragements et ses judicieux conseils.
Nul mot ne peut suffire pour exprimer notre gratitude aux
camarades et ami(e)s, pour les échanges et partages d'expérience,
les remarques et suggestions pertinentes, le climat fraternel et interactif qui
a régné tout au long de notre formation. Nous ne pouvons nous
empêcher de citer particulièrement Messieurs
KALUNDU MUTOMBO, KUMWIMBA KINGOMBE, FEZA ZOUBERTY, SHABANI MULENDA,
SEYA KANGOMBE et, toute la promotion de G3 Economie.
Une pensée pour les membres de notre famille
principalement mes grand frères ABAHENYA KODJO W'EMENGELE, BYULENGANYA
Osée W'EMENGELE, KASKILE EMENGELE, LULALE EMENGELE, ABINA MUKANDAMA,
BYULENGANYA BERNABE, MWENI AKE, mes grandes soeurs BYAOMBE MABONGYI, MASOKA
VUMI NAMASEMBE, mes oncles JAMARI KITICHWA, BILOJWA, mon petit frère
AHIKULELA, mes enfants `YAHUSHA Patrick, OLIPA, BERTA, SAMUEL KODJO, UNGWA
KODJO, Edouard KASKILE, MWENEMBUKA, MKUMU WAANGA, mes chères NYOTA
BIANGWA et Christine WA NGOY, mes tantes, mes cousins et mes neveux pour tous
les sacrifices consentis. Egalement à la famille MWAMBA MASUDI, pour
leurs encouragements.
Nos remerciements s'adressent a toute la communauté de
l'église du christ au Congo pour les refugiés et les urgences
ECC MERU en sigle de Kalemie et particulièrement au Directeur
Exécutif Monsieur Betraf KABANDILWA, à Monsieur AHADI
Salomon Administrateur et Financier ainsi que à tous les membres de
l'église du christ au Congo pour les refugiés et les urgences
ECC MERU/Kalemie dont mes demoiselles Joséphine MUKINDA, SOLANGE,
RADEGONDE MWESWA, ALICE, Rosette MASOKA et à messieurs :
Félicien CIGOHWA et Fidele Jean LUTUMBA qui ont eu à
contribuer chacun a sa manière à la production de ce
travail.
Notre regard tourne de manière particulière
vers les familles, frères soeurs et enfants dans le Seigneur. Il nous
est difficile de les citer tous, néanmoins, nous pensons à
Monsieur LWAMBA KANTU Christophe et son épouse Rachel MANGAZA,
Pasteur DOGO MATENA, MATONDO Christopher, FIKIRINI.
En fin, nous gardons une pensée pieuse a vous mes
chers parents, `YAHUSHA BUPE EMENGELE Edouard et ALISA Christine ACHINDA vous
nous aviez donné la vie par votre amour et propre
volonté.
Qu'ils trouvent l'expression de notre profonde
reconnaissance.
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I. 1. PRESENTATION DU SUJET
Les Etats en général et la République
Démocratique du Congo en particulier, ont besoin des moyens financiers
pour faire face à leurs multiples charges, pour y parvenir l'Etat devra
soit recourir aux ressources étrangères (emprunts) ou soit aux
ressources internes (production, taxes et fiscalités).
Sachant à l' avance ce qu'entraine l'un ou l'autre
moyen de financement, nous estimons que de ces deux possibilités qui
s'offrent à l'Etat, l'impôt et les taxes restent les ressources
essentielles, étant donné que leurs sommes ne sont pas à
rembourser, un intérêt particulier devra être accordé
à leur mode de perception afin de maximiser dans la mesure du possible
les recettes y afférentes. Y égard à ce qui
précède, l'Etat congolais attribue aux différentes
régies financières la mission fiscale, celle de perception des
droits et taxes, c'est le cas de la Direction Générale des
Douanes et Accises (DGDA), DGRAD, Direction Générale des
Impôts (DGI). Nous ne parlerons qu'en ce qui nous concerne de cette
première et plus précisément de : « l'impact de
ses recettes sur le développement socio-économique de la
RDC ».
La Direction Générale des Douanes et Accises,
le cas d'espèce, constitue l'un des piliers pourvoyeurs des recettes
publiques et occupe donc une place très délicate dans
l'exécution du budget de l'Etat. Par sa mission classique et
traditionnelle, celle de renflouer le Trésor public.
Il concoure au budget de l'Etat en termes d'un certain seuil
minimum fixé au préalable par le législateur. C'est ce que
l'on appelle assignation budgétaire.
I. 2. ETAT DE LA QUESTION
Avant nous, beaucoup d'autres avaient parlé et
écrit sur la notion de l'impôt, taxe ou droits de douane mais en
ce qui nous concerne, nous avons emboité le pas à nos
prédécesseurs en traitant un sujet qui leur est semblable
intitulé «L'impact des recettes douanières sur
le développement socio-économique »
Nous ne pouvons passer au point suivant sans toute fois
reprendre quelques sujets de ceux qui nous ont inspiré afin de
dégager la ligne de démarcation.
Notre attention a été attirée par le
travail de fin de cycles de :
· John Elam KODORO
DASEWA intitulé : « L'impact de la
douane dans
les finances publiques et le développement
socio économique, bilan et perspective»,
Institut supérieur des sciences commerciales/Gbadolite,
Equateur, 2009 ;
· Guly MAYAYILA WESTON qui s'intitule :
« La contribution des
recettes fiscales mobilisées par la
Direction Générale de Douanes et Accises dans le financement des
dépenses de l'Etat, Université Protestante au
Congo, kinshasa, de 2002 à 2005 ;
· Léonard KITCHINDJA NAOTELA qui parle sur
« l'impact des recettes
douanières face à la Nation
congolaise », CIDEP/Kalemie, 2009- 2010 ;
Notre étude se distingue de ces trois
précités en ce qu'elle cherche à démontrer le
niveau de participation des recettes douanières dans l'ensemble des
recettes réalisées par la Direction Générale de
Douane et Accise dans le Trésor Public et son impact sur le
développement socio-économique. Cas de la DGDA/Kalemie.
I. 3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Avant d'aborder le vif de notre sujet, il est
nécessaire de préciser le motif du choix de celui-ci. Par
après nous allons présenter successivement les
intérêts personnel, scientifique et sociétal qui nous ont
poussés à rédiger ce travail.
Le choix de ce sujet se justifie par le fait que la DGDA est
parmi les Institutions Publiques mobilisatrices des recettes de l'Etat, qui
occupe une position de choix dans le budget de l'Etat, cela est dû de son
rôle traditionnel qui est celui de perception des recettes
douanières.
1. Intérêt personnel
Entant qu'économiste c'est un plaisir de traiter un
sujet du domaine, car nous estimons que nos recherches sur ce sujet
contribueront à notre expérience.
2. Intérêt scientifique
Etant donné que notre travail est un fruit des
recherches orientées dans le domaine de finances (recettes
douanières), il constitue un domaine qui met en évidence des
données réelles, qualitatives et vérifiables pouvant
servir à d'autres chercheurs. Et ce travail leur servira d'une base pour
tous ceux-là qui traiteront de ce domaine.
3. Intérêt sociétal
Nous osons croire que la conclusion et les différentes
analyses des recettes douanières pourront éclairer les
décideurs politiques en vue d'améliorer les résultats
futurs et cela pouvait avoir un impact significatif sur le développement
socio-économique de la RDC.
I. 4. LA PROBLEMATIQUE
La problématique selon le Dictionnaire petit Robert
Larousse, « est l'ensemble des questions qu'une science ou une
philosophie se pose dans un domaine particulier.1(*) Ceci correspond à la mise en oeuvre d'une
série des questions pouvant déboucher sur une des
hypothèses.
L'Etat entant que pouvoir public, pour ainsi le
considérer, éprouve toujours par sa nature, les besoins à
l'instar des personnes physiques dont les besoins sont échelonnés
en besoin physiologique pour ainsi dire l'Etat a besoin des moyens financiers
pour réaliser ses objectifs économiques, politiques,
sécuritaires, sociaux...afin de concrétiser sa prétention,
il a mis sur pieds des mécanismes de tout genre, reposant sur les
finances publiques : la fiscalité, la non fiscalité, la
parafiscalité et plusieurs autres systèmes financiers pourvoyeurs
des recettes publiques à travers les budgets.
La Douane, le grand pourvoyeur des recettes de l'Etat
congolais fournit à ce dernier les ressources financières pour
qu'il parvienne à réaliser ses objectifs sur le plan de
construction des hôpitaux et écoles ; d'aménagement
des routes ; de versement des salaires aux fonctionnaires et des soldes
aux militaires et aux policiers, etc. De ce fait, chaque Province est tenue de
participer activement en termes de réalisation des recettes dans les
budgets de l'Etat à concurrence d'un pourcentage assigné par
rapport à ses potentialités. La province douanière du
Katanga et en particulier la ville douanière de Kalemie ne peut se
soustraire de cette mesure.
Cependant, le législateur a doté la douane d'un
pouvoir important, appuyé par des textes légaux et
règlementaires permettant à ce dernier de lui fournir des moyens
nécessaires pour faire face à ses multiples charges.
Pour rappel, les formalités et régimes
applicables aux marchandises franchissant les frontières nationales ont
toujours été régies par le Décret du 29 janvier
1949 coordonnant et révisant le régime douanier de la
République Démocratique du Congo, ainsi que par son
règlement d'exécution, à savoir l'ordonnance n°33/9
du 06 janvier 1950.
Pendant près de 62 ans, notre douane a
fonctionné sur base de cet instrument juridique pendant que
l'environnement commercial international qui prévalait lors de sa
promulgation connaissait d'importantes mutations, si bien que les nombreuses
révisions opérées sur la législation
douanière de 1949 n'ont pas réussi à l'adopter au contexte
de l'heure, marqué notamment par les phénomènes de la
mondialisation des échanges et de la régionalisation du commerce
ainsi que le recours aux nouvelles technologies de l'information et de la
communication.
Pour remédier à cette situation et permettre
à la douane congolaise de se moderniser en fin de répondre aux
exigences de l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD) dont la
République Démocratique du Congo est membre, la Direction
Générale des Douanes et Accises a mise en place un nouveau code
des douanes promulgué par le Chef de l'Etat le 20 Août 2010 par
l'ordonnance-loi n° 10/002 de la même date. Ce code devait entrer en
vigueur six mois après sa promulgation, selon l'article 403 du titre
÷v du même code, soit le 20 février 2011 où il
devenait impérieux de doter le pays d'un instrument juridique moderne,
qui s'inscrive dans le cadre de facilitation et de la simplification des
procédures douanières, en vue de stimuler la croissance
économique. Le nouveau code des douanes s'inspire beaucoup de la
convention internationale pour la simplification et harmonisation des
régimes douaniers révisés en juin 1999, dite «
convention de kyoto révisée » élaborée
par l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD). Il comprend quinze titres,
46 chapitres, 403 articles et contient beaucoup d'innovations,
notamment :
· La consécration du droit, pour toute personne,
d'accomplir par
soi-même les actes et formalités prévus
par la législation douanière ;
· L'introduction des mesures de lutte contre la
corruption ;
· Le renforcement des pouvoirs de la douane en
matière de protection
de la propriété intellectuelle et de la
protection juridique des agents des douanes dans le cadre de l'exercice de leur
fonction ;
· Le droit des agents des douanes au port
d'armes ;
· La prise en compte dans l'accomplissement des
formalités douanières des nouvelles technologies de l'information
et de la communication ;
· L'instauration des facilités de paiement (report
de paiement, crédit d'enlèvement) ;
· Le paiement des droits et taxes et autres redevances
dus à l'occasion de l'accomplissement des formalités de
dédouanement par voie électronique ;
· L'introduction des procédures simplifiées
avec notamment la possibilité de débuter les formalités de
dédouanement avant l'arrivée des marchandises ;
· d'obtenir la mainlevée des marchandises avant
l'accomplissement
des formalités de dédouanement ;
· De dédouaner les marchandises dans les
installations de l'opérateur
économique ;
· L'instauration du statut de l'opérateur
économique agréé ;
· L'institution d'une procédure de recours contre
les décisions des
autorités douanières.
En tenant compte de la réalité sur terrain, la
DGDA travaille sous un contrat programme c'est-à-dire un montant
exprimé en un pourcentage des recettes à réaliser pour
concourir significativement au budget de l'Etat et la DGDA arrive à
réaliser ce montant pour la plu part des cas.
Eu regard à tout ce qui précède, nous
sommes arrivés à nous poser ces quelques questions.
1. Les recettes douanières ont-elles favorisées
le développement socio-économique de la RDC ?
2. Quel est l'impact des recettes douanières dans le
social de la Population congolaise ?
3. Quelles sont les mesures financières à
retenir pour parvenir à mobiliser les recettes douanières et
accisiennes ?
I.5. HYPOTHESE
Quant au Dictionnaire Petit Robert, l'hypothèse
« est une proposition relative à l'explication des
phénomènes naturels et qui doit être vérifiée
par le fait.2(*)
Les préoccupations aux questions de la
problématique nous ont amené à proposer ce qui suit comme
réponses provisoires en vue d'une recherche approfondie sur cette
étude.
1. Les recettes font parties du budget de l'Etat. Etant
donné que la
Direction Générale des Douanes et Accises occupe
une place importante dans les réalisations budgétaires, nous
osons croire cela aurait de retombées positives dans la vie de la
Population tant dans le social que dans l'économie.
2. Les mobilisations et maximisations des recettes
douanières permettent
à l'Etat d'actionner ou de financer des projets sur le
plan national dont la première bénéficiaire sera la
population congolaise.
3. Pour mobiliser les recettes douanières, la Direction
Générale et des
Douanes Accises est appelée à accomplir la
mission fiscale qui consiste principalement à la perception par la
Direction Générale des Douanes et Accises des droits et taxes
pour le compte de l'Etat et à lutter contre la fraude.
I. 6. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL
En vue de valider nos hypothèses, nous avons fait
recours aux méthodes et techniques suivantes :
I.6.1. METHODES
La méthode est l'ensemble d'opérations
intellectuelles par les quelles une discipline scientifique cherche à
atteindre la vérité qu'elle poursuit et la
démontre.3(*)
I.6.1.1. Méthode historique
La méthode historique est axée sur l'histoire
qui, sans être explicative par elle-même, rend possible,
l'explication dans la mesure où d'une part, en remplaçant les
institutions dans le milieu social où elles ont pris le tableau de leurs
conditions concomitantes, elles nous offrent le tableau de leurs conditions
d'existences et d'autres parts, elle permet la comparaison.4(*)
Cette méthode nous a permis de connaitre l'historique,
l'organisation, fonctionnement, la mission ainsi que les objectifs de la
Direction Générale des Douanes et Accises c'est-à-dire
l'histoire de la douane, et missions de la Direction Générale des
Douanes Accises, et nous a permis également de démontrer les
budgets présentés année par année (années
sous examen), afin d'en apprécier la performance.
I.6.1.2. Méthode systémique
Pour analyser et expliquer les faits
sociaux, on recourt également à la méthode
systémique qui selon Guy Rocher définit comme : Toute
recherche, théorique ou empirique, qui partant du postulant que la
réalité sociale présente les caractères d'un
système, interprète et explique les phénomènes
sociaux par des liens d'interdépendance qui les relents entre eux et
qui forment une totalité.5(*)
Cette méthode nous a permis d'analyser et d'expliquer
chaque élément d'une structure dans la spécificité
de la Direction Générale des Douanes et Accises.
C'est-à-dire lorsqu'on la commission tarifaire augmente le taux
d'imposition à la douane, cela entraine souvent un effet de
découragement chez les opérateurs économiques et ceci
pourra constituer un manque à gagner pour l'Etat mais à contrario
l'application d'une bonne politique de tarification entraine
l'élévation du volume d'importation, ce qui est synonyme
d'augmentation du niveau des recettes douanières.
I.6.2. TECHNIQUES
La technique est l'ensemble des moyens ou outils mis à
la disposition de la méthode pour assurer son
opérationnalité.6(*)
I.6.2.1. Technique documentaire
Consiste à étudier et analyser les documents
pour avoir des informations sur les faits ou les phénomènes que
l'on étudie.7(*)
Elle nous a été très utile dans la
définition des concepts opératoires de notre sujet et dans
l'analyse du cas d'étude. Tout travail scientifique demande au moins un
minimum de la connaissance sur le thème à traiter.
Cette technique nous a permis de recueillir des informations
utiles dans les ouvrages, mémoires antérieurs, cours de certains
professeurs, et aussi dans les rapports administratifs de la douane et de
certaines informations livrées par différents fonctionnaires de
cette même régie financière , cette technique nous a permis
également de faire recours à la bibliothèque et aux
consultations des sites internet.
I.6.2.2. Technique d'interview directe
L'interview directe est celle dont les questions visent
à savoir directement ce que les sujets enquêtés pensent,
ressentent, désirent, savent, font ou sont.8(*)
Par cette technique, il nous a été possible
d'accéder à certaines informations nécessaires suite
à l'entretien que nous avons eu avec certains responsables de la
Direction Générale des Douanes et Accises Sous Direction de
Kalemie.
I.6.2.3. Technique d'observation directe
L'observation directe est cette forme d'observation qui porte
directement sur les faits sociaux étudiés, qu'il s'agisse des
individus, des groupes d'individus, des institutions, etc.9(*)
Cette technique nous a facilité d'opérer sur
terrain et même procéder à des vérifications de
certaines informations afin de déceler les réalités des
faits.
I. 7. DELIMITATION DU SUJET
Pour éviter de traiter un sujet de recherche vague,
nous avons délimité notre sujet dans le temps et dans
l'espace.
v Dans le temps, notre recherche porte sur
une période de 3 ans
allant 2008-2010.
v Dans l'espace, notre étude porte sur
la Direction Générale des
Douanes et Accises. Nous appréhendons ainsi la douane
dans sa présentation, son historique, son organisation, son
fonctionnement, sa priorité fixée, sa politique
générale, ainsi les stratégies utilisées pour la
mobilisation et matérialisation de sa politique.
I.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion
générales, le présent travail s'articule autour de trois
chapitres qui se complètent, à savoir :
Chapitre premier : Définition des concepts
opératoires
Chapitre deuxième : Présentation de la
Direction Générale des Douanes et
Accises
Chapitre troisième : L'impact des recettes
douanières sur le
Développement
socio-économique de la RDC.
I. 9. DIFFICULTES RENCONTREES
Tout au long de la rédaction de notre travail, nous
avons rencontré plusieurs difficultés :
Ø Du point de vue
santé :
A un certain moment nous étions tombés malade en
pleine préparation de cette oeuvre, cela avait un tout petit peu
retarder l'évolution normative de ce travail.
Ø Du point de vue récolte de
données :
Surtout le troisième chapitre ne nous a pas rendu la
tache facile, nous nous sommes démenés pour arriver à
trouver ces données chiffrées très difficilement au
près des services concernés.
Ø Du point de vue horaire
A un moment donné l'horaire des cours s'est
coïncidé avec le stage, la récolte des données, la
rédaction du travail et la préparation des examens.
Section première : INTRODUCTION
GENERALE
Tout travail scientifique n'aura de sens et de la valeur que
lorsque ses résultats sont mis à la disposition des praticiens ou
lecteurs et son contenu ne posent pas des problèmes et d'application.
C'est ainsi qu'avant d'aborder le fond de notre travail, il
est utile pour nous d'en définir les principaux concepts
opératoires afin de mieux cerner le sujet sous examen.
Section deuxième : DEFINITION DES CONCEPTS
OPERATOIRES
II. 1. LA DOUANE
Le mot « douane » peut revêtir
trois sens différents.
· Il désigne l'Administration
publique chargée de percevoir des
droits et taxes sur les marchandises exportées ou
importées ou encore fabriquées localement ;
· Ce mot désigne en suite le lieu
où est installé le bureau de la
douane c'est-à-dire, l'ensemble de bâtiment,
hangars, terre pleine, enclos, cours, Beach où s'effectuent les
opérations et les formalités douanières ;
· En fin la douane désigne
également la taxe perçue par
l'Administration douanière appelée Droit des
Douane (DD) qui représente les droits d'entrée et de sortie,
taxe, redevances perçues à l'occasion de l'importation, du
transit, de l'exploitation ou de sortie des marchandises de
l'entrepôt10(*)
Quant au Dictionnaire Petit Robert, la douane est une
branche publique chargée d'établir et de percevoir les droits
imposés sur les marchandises, à la sortie ou à
l'entrée d'un pays.11(*)
La douane est l'Administration qui perçoit les droits
imposés sur les marchandises exportées ou
importées.12(*)
II.2. ACCISES
Le droit d'accises ou de consommation est un impôt
indirect qui frappe la consommation de certains produits désignés
par la loi, conformément à l'article 2 de l'Ordonnance - Loi, le
fait générateur de l'imposition à ce droit est :
1. La production locale des biens de consommation
désignés ;
2. L'importation de ces mêmes produits sur le Territoire
nationale.13(*)
La Direction Générale des Douanes et Accises en
sigle « DGDA » est une entreprise publique
chargée de la perception des droits et taxes sur les marchandises
importés, exportées et certains produits fabriqués
localement et jouit d'une personnalité juridique. Ce service des douanes
est le premier pourvoyeur des recettes de l'Etat.
II. 3. IMPACT
Le dictionnaire français Dicos encarta 2009 le
définit comme un ensemble de répression de quelque chose sur une
autre. Il est une influence ou une incidence décisive des
événements sur le déroulement de l'histoire.14(*)
II. 4. RECETTES
Selon le Dictionnaire Petit Robert, les recettes c'est le
total des sommes d'argent reçues. Le Bureau d'un receveur des
impôts où se fait la centralisation des impôts.15(*)
II.4.1. RECETTES FISCALES
Les recettes fiscales désignent les sommes
reçues par les administrations publiques provenant des impôts et
taxes. Elles n'incluent pas la cotisation sociale. La structure des recettes
fiscales est très différente d'un pays à l'autre, ces
différences reflètent des choix nationaux en matière de
fiscalité selon les priorités économiques et
sociales.16(*)
II.4.2. NOTION DE LA FISCALITE
II.4.2.1. Fiscalité
La fiscalité, système de contribution
obligatoires prélevées par l'Etat, le plus souvent sous forme
d'impôt, pesant sur les personnes, sur les entreprises et sur les biens.
Les impôts et taxes douaniers financent le budget des
collectivités locales, et contribuent notamment aux dépenses de
l'éducation, de justice, d'infrastructures routières, sans
être affectés à un financement particulier.17(*)
Le droit fiscal de la RDC reconnait les différents
impôts en vigueur dont : les impôts ou contribution directs et
les impôts et contribution indirects.
II.4.2.1.1. Les impôts directs
comprennent :
ü Les impôts directs sur le revenu.
ü Les impôts directs sur la fortune.
a) Les impôts directs sur les
revenus comprennent :
· La contribution mobilière
· La contribution sur le revenu locatif
· La contribution professionnelle sur le revenu
· La contribution personnelle minimum
· La contribution exceptionnelle sur la
rémunération des expatriés.
b) Les impôts directs sur la fortune
comprennent :
o La contribution foncière
o La contribution sur le véhicule et
o La contribution sur la superficie de la concession et
hydrocarbure.
II.4.2.1.2. Les impôts indirects
comprennent :
· La contribution ou impôt sur chiffre d'affaires
(CCA ou ICA) dont l'ICA à l'importation et à l'exportation.
· Les droits des douanes (d'entrée et de
sortie)
· Les droits d'accises ou de consommation
· Les taxes conjoncturelles temporaires et
· L'ICA à l'intérieur
II.4.3. NON FISCALITE
L'Etat ne couvre pas uniquement des échanges
financiers avec les impôts, il existe en plus de ces derniers qui
représentent la source importante, d'autres que nous appelons taxes non
fiscales.
Ces principales ressources non fiscales de l'Etat
sont :
1. Les taxes administratives ;
2. Les ressources domaniales ;
3. Les ressources parafiscales ;
4. Les ressources extra fiscales.
II.4.3.1. Taxes administratives
Une taxe administrative est une rémunération
pour un service rendu.18(*)
II.4.3.2. Ressources domaniales
Les ressources du domaine public de l'Etat se composent des
revenues que l'Etat tire de la gestion des biens et droits mobilier et
immobilier de ce domaine public ou privé. Exemple : Vente de bois
de forêt ; droit de pêche.19(*)
II.4.3.3. Parafiscalité
Une parafiscalité est un prélèvement
opéré par certains organismes public ou semi-public,
économiques et sociaux sur les usagers des services qu'ils offrent en
vue d'assurer leur financement autonome.20(*)
Mais selon le dictionnaire économique, la
parafiscalité est constituée des prélèvements
obligatoires affectés à d'autres organismes de l'Etat ou des
collectivités Territoriales.21(*)
II.4.3.4. Ressources extra fiscales
Pour financer ses dépenses publiques, l'Etat peut en
plus des ressources fiscales, domaniales et parafiscales, recourir à
trois autres sources des revenus extra fiscaux à savoir : les
emprunts, les capitaux extérieurs et le financement monétaire,
l'Etat ne recourt à ces moyens que dans le cas d'une impasse
budgétaire (décaissement supérieur à
l'encaissement).22(*)
Comme nous parlons de la douane, il ya lieu de
signaler que les recettes douanières font parties des impôts
indirects, principalement sur :
v Les droits des douanes (d'entrée et de sorties)
v Les droits d'accises ou de consommation ;
v Les taxes conjoncturelles temporaires et l'ICA à
l'intérieur.
Nous ne saurons pas parler de la fiscalité sans pour
autant jeter un
regard sur le budget de l'Etat qui est la finalité
même des ressources douanières.
II.5. BUDGET DE L'ETAT
Le budget est un mot anglais
« budget » qui signifie sac de Trésorerie, venant de
l'ancien français « bougette » qui désigne un
petit sac.23(*)
Le budget a fait l'objet de plusieurs définitions
dans le temps. Chaque définition du budget a reflété le
régime public de l'époque et le rôle du budget dans la vie
administrative, économique et sociale de la Nation.
Plusieurs auteurs ont donné au budget des
définitions très variées, nous retiendrons quelques unes
dans le cadre de notre étude.
§ Le budget est un acte
législatif contenant le tableau des dépenses
et des recettes prévues pour une période
déterminée.24(*)
§ Le budget est l'acte par lequel sont
prévues et autorisées les
recettes ou et les dépenses de l'Etat ou des autres
services que les lois assujettissent aux mêmes règles
budgétaires. 25(*)
§ D'après GASTON JESE, dresser le budget, c'est
énumérer, évaluer et
Comparer périodiquement à l'avance et pour une
période de temps à venir, les dépenses à faire et
les recettes à percevoir.26(*)
Nous le définissons à notre humble avis comme
étant un instrument d'encadrement financier, qui permet
d'établir un équilibre entre les revenus d'un agent
économique. Il est aussi un instrument de la gestion rationnelle de la
chose publique qui respecte et obéit à certains principes et
règles budgétaires de l'Etat.
Ces principes budgétaires sont : l'unité,
l'annualité, l'universalité, la non spécialisation des
recettes, la spécialité, la publicité et
l'équilibre budgétaire.
Le budget a trois caractères importants à
savoir :
1. Le budget est un acte de prévision
Les recettes et les dépenses de l'Etat sont
prévues à l'avance c'est-à-dire la manière de
procéder consiste à se demander quelles sont pour une
période donnée les ressources entendues et les emplois et les
dépenses que ces ressources permettront de réaliser.
2. Le budget est un acte
d'autorisation
Pour percevoir les recettes et engager les dépenses,
le pouvoir exécutif doit avoir l'autorisation du pouvoir
législatif c'est-à-dire l'Assemblée
Générale.
3. Budget est un acte politique
Le budget est un acte à la fois juridique et politique
donc la répartition et le vote font intervenir le pouvoir
législatif et exécutif c'est-à-dire le premier accorde les
autorisations nécessaires au second qui est tenu d'exécuter le
budget dans les limites des autorisations accordées.
II.5.1. LES PRINCIPES BUDGETAIRES
II.5.1.1. Annualité
budgétaire
Le budget est voté chaque année et le budget
prévoit les recettes et les dépenses d'une année
considérée, après cette année, le gouvernement perd
son droit de percevoir et de dépenser.
Toute prévision douanière doit respecter ce
principe car on devra produire selon le besoin annuel de l'Etat ou du
Gouvernement.
II.5.1.2. L'unité budgétaire
Ce principe signifie que l'ensemble des dépenses et
des recettes de tous les services dépendant d'une même
collectivité publique et notamment de l'Etat, doivent être
présentés dans un seul document et résulté d'une
seule loi au parlement. On doit y avoir qu'un seul budget de l'Etat et ce
budget doit grouper toutes les recettes et toutes les dépenses de tous
les services de l'Etat sans exception. Le budget et la caisse de l'Etat sont
un.
Avantage :
· Elle permet la clarté du document et sa lecture
facile ;
· Elle évite le double emploi ;
· Elle facilite le contrôle parlementaire.
II.5.1.3. L'universalité
budgétaire
Le budget de l'Etat doit être présenté
avec les chiffres bruts dont toutes les recettes et toutes les dépenses
doivent être présentées en détails.
C'est-à-dire aligner séparément l'ensemble des recettes
d'un coté et la totalité des dépenses de l'autre
coté sans aucune compensation.
Avantage :
ü Elle assure à un vote éclaire au
parlement
ü Elle réduit le gaspillage des deniers publics
(l'argent de l'Etat)
Inconvénient :
La règle de l'université budgétaire est
souvent battue en branche.
II.5.1.4. La spécialité
budgétaire
La spécialité présente l'identification
précise et détaillée de chacune des recettes et des
dépenses, ceci afin d'empêcher le pouvoir exécutif
d'utiliser le crédit à des fins qui n'avaient pas
été prévu par l'assemblée législative en
d'autres termes, cette règle consiste en inscription
détaillée dans le budget de chaque recette et dépense.
II.5.1.5. La non spécialisation des
recettes
Les recettes ne doivent pas être bloquées
seulement à des dépenses bien déterminées, mais
à toutes les dépenses.
II.4.1.6. L'équilibre
Les recettes doivent être égales aux
dépenses ;
L'équilibre n'admet pas ni déficit, ni
excédent budgétaire.
II.4.1.7. Publicité
budgétaire
La publicité budgétaire est nécessaire et
indispensable pour assurer un contrôle efficace sur la gestion
financière du gouvernement par le parlement et par l'opinion
publique.
II.5.2. TECHNIQUE BUDGETAIRE
II.4.2.1. Elaboration du budget
Elaborer le budget, c'est adresser le programme de l'action
du gouvernement pendant une année. Cette élaboration du budget
qui consiste l'acte fondamental de la vie de l'Etat, incombe au
conseil exécutif et à son administration et comprend
l'évaluation des dépenses et des recettes.
En d'autres termes, le budget est préparé par le
gouvernement et devient la présentation chiffrée du programme
économique, politique et financier du parti ou pouvoir ou des partis
forment la coalition gouvernementale pour une durée bien
déterminée.
II.5.2.2. Evaluation des
dépenses
Les prévisions des dépenses sont toujours
établies avant les prévisions des recettes, en vertu de la
règle de la priorité des dépenses de l'Etat.
A cet effet, l'Etat détermine ces charges et
dégage en suite des recettes nécessaires pour y faire face.
En d'autres termes, vers au milieu de l'année, chacun
des ministres établis les prévisions de ses dépenses pour
l'exercice budgétaire suivant.
Une foi élaborée, ces dépenses seront
remises au département des finances ou une commission budgétaire
s'occupera de leur dépouillement avant de les transmettre au ministre
des finances qui présentera un projet du budget au conseil des ministres
et de l'Assemblée Nationale.
II.5.2.3. Evaluation des recettes
Cette tâche incombe entièrement au
département des finances et à ses experts qui établissent
le budget des recettes, appelé budget des voies et moyens.
II.5.2.4. L'examen et vote du budget
Le vote du budget est une prérogative essentielle du
Parlement.
On peut encore dire que le budget est une loi votée au
Parlement ; les parlementaires ont aussi le droit d'exiger des
amendements, c'est-à-dire des modifications à un certain niveau
du projet budgétaire présenté par le conseil des
Ministres.
II.5.2.5. Exécution du budget
Le droit et devoir d'exécuter le budget appartient au
Gouvernement ; c'est-à-dire aux différents Ministres.
Prenons le cas typique de notre sujet dont nous avons
ciblé la DGDA, pour la simple raison que lorsque nous avons parcouru les
budgets de l'Etat des années sous études, avons remarqué
que l'exécution douanière était très
élevée par rapport à d'autres régies ou entreprises
étatiques.
II.6. DEVELOPPEMENT
Selon la définition classique F. PERROUX, le
développement est « la combinaison des changements mentaux et
sociaux d'une population qui rendent apte à faire croitre,
cumulativement et durablement son produit réel global ;
Développement, c'est nourrir, soigner, instruire les hommes27(*). Un Pays sous
développé est celui qui est incapable de couvrir les besoins
fondamentaux de sa Population.
J. GOFFAUX, le définit comme l'ensemble des
changements dans les mentalités, des habitudes sociales et les
institutions d'une Population qui mettent celle-ci en position d'opérer
sa connaissance.28(*)
Le développement est l'enrichissement dans tous les
aspects techniques, culturels, socio- économiques,... et
l'évaluation de niveau de vie.
Le terme « développement » est
utilisé dans trois sens différents :
Le développement humain, le développement
économique et le développement durable.
II.6.1. DEVELOPPEMENT SOCIO - ECONOMIQUE
Le développement économique est aussi une
mutation sectorielle repérable par des coefficients : part du
secteur industriel, capital employé par le travailleur, valeur
ajoutée par salaire,... le développement économique est
également repérable par des indicateurs sociaux : nombre de
médecins par habitant, taux d'alphabétisation, nombre
d'étudiants, brevets déposés.
Les expressions économique et sociologie du
développement désignent les travaux des économistes ou des
sociologues centrés sur la question de savoir pourquoi certains Pays
sont développés et d'autres ne le sont pas.
II.6.2. DEVELOPPEMENT DURABLE
Le développement durable « est un
développement qui répond aux besoins des
générations présentes sans compromettre la capacité
des générations futures »29(*)
Selon la formulation consacrée par le rapport
Brundtland (« notre avenir à tous », 1987) le
développement durable a trouvé depuis les années 1990 un
large écho dans la communauté internationale.
Ce concept s'articule au tour de trois piliers majeurs et
interdépendants :
1. La prise en compte de l'environnement, le nécessaire
équilibre entre
la satisfaction des besoins humains et l'équilibre des
écosystèmes doit intégrer une modification de la
façon de produire ou de consommer pour assurer la maîtrise de la
consommation d'énergie et des ressources naturelles, une diminution des
rejets polluant dans l'atmosphère, une lutte contre le
déboisement, la désertification et la sécheresse, une
protection de la biodiversité, des forêts, des montagnes, la
promotion d'une agriculture respectueuse de l'environnement et de la
santé et l'usage des énergies renouvelables.
2. Une place équitable des Pays en développement
dans l'économie
mondiale. Cela conduit à une coopération
internationale et à un développement d'un commerce
équitable entre le Nord et le Sud.
3. La lutte contre la pauvreté et la faim.
L'amélioration des conditions
de vie implique un accès plus démocratique
à la santé et à l'éducation des enfants et le
renforcement des groupes sociaux s'engageant dans la lutte contre la
pauvreté (Syndicat, ONG, Association de Population locale,...)
II.6.3. DEVELOPPEMENT HUMAIN
Selon le premier rapport des Nations Unies pour le
développement
(PNUD) publié en 1990, « le
développement humain est un processus qui conduit à
l'élargissement de la gamme des possibilités qui s'offrent
à chacun », les quelles impliquent « qui soient
réalisées trois conditions essentielles : vivre longtemps et
en bonne santé, acquérir un savoir et avoir accès aux
ressources nécessaires pour jouir d'un niveau de vie
convenable. Si ces conditions ne sont pas satisfaites, des nombreuses
possibilités restent inaccessibles »30(*).
Définition du développement humain sur le site
internet : le développement humain vise avant tout la
dignité humaine en créant un environnement dans le quel les
individus peuvent développer pleinement leur potentiel et mener une vie
productive et créative en accord avec leurs besoins et leurs
intérêts.
Le développement humain c'est pour :
§ Vivre longtemps en bonne santé et à
l'abri de l'insécurité ;
§ Acquérir des connaissances et des
savoirs ;
§ Accéder aux ressources
nécessaires ;
§ Etre en mesure de participer à la vie de la
collectivité ;
§ Préserver l'environnement pour les
générations à venir ;
§ Appliquer l'égalité entre l'homme et
femme.31(*)
La définition des concepts de base de notre sujet nous
permet de mettre un accent particulier sur un grand ensemble,
considéré ici comme « les recettes
douanières » dans lequel est inclus un ensemble appelé
« la fiscalité ou droits et taxes douaniers » de ce
dernier est inséré le budget qualifié de sous ensemble
dont l'étude ne peut se faire sans associer l'analyse de deux
précédents.
Le budget de l'Etat est un instrument indispensable de la
gestion rationnelle de la chose publique, dans lequel sont retracées les
dépenses et recettes d'une manière prévisionnelle.
C'est dans les dépenses publiques que nous trouverons
les aspects sociaux et économiques du développement ou de la
reconstruction de notre pays. Ces aspects seront réalisables par
l'impact des recettes constatées par différents services
générateurs ou pourvoyeurs des ressources de l'Etat au courant de
l'année budgétaire.
Ainsi, nous pouvons en d'autres termes résumer notre
sujet d'étude de la manière suivante : l'impact des recettes
douanières sur le développement socio - économique, cas de
la Direction Générale des Douanes et Accisses Kalemie.
Avant d'entamer l'analyse scientifique de notre sujet, il nous
serait utile de présenter notre cadre d'étude, la direction
générale des douanes et accises, en sigle DGDA
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE : DIRECTION GENERALE
DES DOUANES ET ACCISES
Avant d'entamer l'analyse scientifique de notre sujet il nous
serait très utile de présenter le cadre de notre étude la
Douane dans son historique, son évaluation nationale, son fonctionnement
et sa structure organique, son objet social, ses procédures et
formalités de dédouanement.
Section première : Historique de la douane
I.1 HISTORIQUE DE LA DOUANE
La douane n'est pas une invention de notre époque
parler de la douane équivaut à situer dans le temps et dans
l'espace ses origines lointaines, ses différentes dénominations,
ses missions spécifiques, ses structures et mécanismes de
fonctionnement.
C'est aussi discuter des instruments juridiques nationaux
permettant aux parties en présence, opérateurs économiques
et douaniers, de se mouvoir.
D'importantes étapes ont marqué l'histoire et
l'évolution de l'administration des douanes et accises à travers
les différentes civilisations du monde en général et le
Congo en particulier.
L'origine arabe du mot douane »fait
l'unanimité au sein des différents chercheurs,
étymologiquement le mot « douane » fut
emprunté dans la langue française, d'abord, sous la forme
dohanne (1281) puis doane et duane (1441), à l'ancien italien doane qui
lui vient de douana en latin pour désigner l'édifice où
l'on percevait les droits d'entrée et de sortie des marchandises.
En 1372, douana désignait aussi les services
administratifs superviseurs des opérations de perception.
Dans l'antiquité, le concept
« douane » vient du mot « divane » qui
désignait le lieu des réunions des administrations des finances.
Des pays tels que l'Inde, l'Egypte, la Chine, la Grèce ont
pratiqué le prélèvement de l'impôt sur le commerce
des marchandises étrangères.
Même chose au temps de Rois Romains qui utilisaient
les protorias aux droits perçus dans les ports à l'entrée
et à la sortie des marchandises grâce à un système
de fermage. Les droits des douanes subsistèrent sous les
Mérovingiens et carologiens, et étaient après charlemagne
et avec l'affaiblissement du pouvoir central et à l'avènement du
régime féodal, les droits des douanes furent confondus avec les
multiples taxes instaurées par les seigneurs.
Au Congo, à partir des événements de la
conférence de Berlin du 26 Février 1885 et de la colonisation du
15 Novembre 1908, trois grandes périodes ont marqués l'histoire
et l'évolution de l'Administration des Douanes et Accises :
· La période précoloniale ou la
période de l'Etat indépendant du Congo (EIC) ;
· La période coloniale ou la période du
Congo Belge ;
· La période post-coloniale ou la période
du Congo indépendant32(*)
I.2. PRESENTATION DE LA DGDA
La DGDA est une entreprise dotée d'une
personnalité juridique et d'une autonomie financière,
chargée de la mobilisation des recettes à l'importation, à
l'exportation ainsi que les recettes d'accises.
Les droits de Douanes concernent toutes les marchandises qui
entrent et qui sortent de pays. Les droits d'Accises visent certaines
marchandises limitativement énumérées, lorsqu'elles sont
importées ou fabriquées localement.
Crée par le Premier Ministre de la RDC. Il s'agit du
Décret N° 09/43 du 3 Décembre 2009 portant création
et fonctionnement de la DGDA sous forme d'établissement public
rattaché au Ministère des Finances. La DGDA est de ce fait
régie par la loi n° 78-114 du 06 Janvier 1978 portant dispositions
générales applicables aux entreprises publiques.
Ses activités s'étendent sur toute la RD Congo
et son siège Administratif est établi à Kinshasa.
I.2.1. STRUCTURES ADMINISTRATIVES
Placée sous l'autorité directe du Ministre des
Finances, la DGDA est constituée d'une direction générale
comprenant :
· D'une administration centrale ;
· Des directions provinciales ;
· Des bureaux de douanes ;
· Des succursales
· Des postes frontaliers ;
· Des représentations à
l'étranger.
I.2.2. STRUCTURE FINANCIERE
La DGDA génère trois types des
finances :
1. Des fiances du Trésor Public comprenant les recettes
des droits et
taxes des douanes, les droits et taxes des accises et
divers.
2. Des finances propres, ces dernières sont
organisées en budget propre
comprenant le budget de fonctionnement, le budget
d'investissement et le budget de trésorerie.
3. Des finances de services générateurs de la
législation connexe.
I.2.3. DE LA GESTION DE LA DGDA
Par rapport à l'ensemble des activités de la
DGDA, le Directeur Général est le responsable de son
fonctionnement. A ce sujet, il doit : organiser ses activités, la
diriger, la coordonner, la contrôler.
La DGDA est l'un des services pourvoyeurs des recettes de
l'Etat congolais, à l'instar de la DGI, DGRAD. Ces trois services
contribuent significativement au budget de l'Etat.
I.3. EVOLUTION AU NIVEAU NATIONAL
Les activités douanières dans notre pays
remontent d'avant GATT(General Agrement on Tarifs and Trade).
Déjà en 1885, le Roi belge Leopold II organisait les perceptions
des droits des douanes à BANANA et BOMA, tous les deux dans la province
du Bas- Congo. A cette époque les services des douanes existaient sous
l'appellation de corps des grandes-frontières. Crée par
Ordonnance N° 33/245 du 31 Janvier 1949, en suite, de la section de
recherche et de surveillance douanière, crée par Ordonnance Loi
N° 14 au 24 Janvier 1964.
Par souci de nationaliser toutes les entreprises publiques,
le 15 Mai 1979, le Président de la République du Zaïre
à l'époque, Monsieur MOBUTU SESE SEKO, signera une Ordonnance Loi
N°79/113 pour leur conférer l'autonomie financière. C'est
à la même date que sera crée de l'Office des Douanes et
Accises (OFIDA), actuel DGDA par Ordonnance N°19-114 dont les objectifs et
la mission sont restés traditionnels.
Après 30 ans, le Gouvernement Congolais par
Décret N° 09/43 du 3 Décembre 2009 crée la DGDA.
La Douane reste une institution d'intérêt
général, placée sous l'autorité du Gouvernement et
aussi un Service Public qui se charge de percevoir pour le compte de l'Etat les
droits et taxes sur les marchandises importées et exportées ou
fabriquées localement, ces services se chargent aussi de faire respecter
la législation douanière et veille aussi à l'importation
des armées, de poudre à feu de chasse et de stupéfiant.
I.4. EVOLUTION SUR LE PLAN JURIDIQUE
Sur le plan Administratif, la DGDA est régie par la
Loi N° 79-002 du 06 Janvier 1978, portant disposition
générales applicables aux entreprises publiques. L'Administration
se réfère au code du travail et à la convention collective
et au statut du personnel, jouissant d'une certaine particularité, il
présente certaines caractéristiques d'une entreprise
privée notamment par les conditions d'embauche et de prestation de
service.
Sur le plan technique, la loi douanière trouve son
fondement sur :
1. Décret 09/43 du 3 Décembre 2009 portant la
création et organisation de la DGDA ;
2. Ordonnance Loi N° 10/010/2010 portant code des
douanes ;
3. La Loi accisienne, Ordonnance Loi 68/010 du 6 Janvier 1968
relative aux droits d'accises ou de consommations ;
4. Loi 08/02 du 16 Mai 2008 modifiant et complétant
l'Ordonnance - Loi 68/010 ;
5. La Loi N° 003/002 du 13 Mars 2003 portant sur le
nouveau Tarif des droits et taxes à l'importation et la Loi 003/02 du 13
Mars 2003 portant sur le nouveau Tarif des droits et taxes à
l'exportation.
6. Le Décret N° 05/183 du 30 Décembre 2005
instituant le Guichet Unique de dédouanement des marchandises à
l'importation et à l'exportation en RDC.
Section deuxième : OBJECTIF ET MISSION DE
LA DGDA
II.1. OBJECTIFS
L'entreprise de la DGDA a pour objet social :
ü Perception, pour le compte du Trésor Public, les
droits et taxes
frappant les marchandises importées, exportées
et fabriquées localement ;
ü Lutter contre la fraude qui prive l'Etat d'une partie
importante de
ses ressources ;
ü Sécuriser la Population sur les marchandises
dont l'importation et
l'exportation sont interdites.
II.2. MISSIONS DE LA DGDA
L'Administration des douanes Congolaises a reçu du
législateur sept principales missions à savoir :
II.2.1. Mission fiscale
Est la principale, la douane a pour mission d'alimenter la
caisse de l'Etat par la perception des droits d'accises et diverses recettes
pour lui permettre de couvrir ses multiples charges.
II.2.2. Mission économique
Protection de l'espace économique du Pays tout en
protégeant les industries locales et les produits fabriqués
localement contre la concurrence étrangère c'est- à-dire,
en haussant les taux des droits d'entrée sur les marchandises dont les
similaires ou substituts sont produits localement.
II.2.3 Mission de surveillance des
frontières
Tout en luttant contre la fraude de trafic d'armes à
feu, des drogues des stupéfiants et terrorismes,...
II.2.4. Mission commerciale
Protéger l'environnement en luttant contre le commerce
international des espèces rares de faune et flore sauvage
menacées d'extinction.
II.2.5 Mission de formation
Formation du personnel aux techniques modernes de gestion
dans le domaine des douanes et accises.
II.2.6 Mission de collaboration avec d'autres
administrations
L'application de la législation connexe
c'est-à-dire la DGDA perçoit certaines taxes pour le compte des
autres administrations (DGI, FPI, OGEFREM, etc.).
II.2.7. Mission Financière
Lutter contre la contre façon et la piraterie ainsi que
le blanchissement d'argent.
II.3. CARACTERISTIQUE DE LA DGDA
Dès par ses missions traditionnelles, la DGDA à
neuf caractéristiques :
1) Pouvoir Public
2) Pouvoir Fiscal
3) Trésor Public
4) Pouvoir Administratif
5) Comptable Public
6) Délégateur du ministère des
Finances
7) Service auxiliaire de Ministre des Finances
8) Etat
9) Assimiler à un Service Public
II.4. LA DOUANE DU 21ème SIECLE
Il est toujours pour tous d'assimiler les missions d'une
douane moderne, elle de 21ème siècle, pour s'attendre
à des résultats satisfaisants. La mission de l'administration
douanière comme nous avons vu ci-haut est de percevoir les droits, taxes
et de redevances dus à l'Etat en vue de lui donner les moyens de
financer son programme économique, mais depuis quelques années
déjà, du fait d'opérer aux frontières de leurs Pays
respectif, les administrations douanières du monde réunies au
sein de l'Organisation Mondiales des Douanes (OMD) se sont vues confier des
nouvelles missions ou autres missions qui concernent plusieurs aspects de la
vie nationale et du commerce international.
Il s'agit notamment des missions suivantes :
ü Protéger la société et son
patrimoine ;
ü Lutter contre le trafic d'armes à feu, le
terrorisme et de la
criminalité transnationale
organisée ;
ü Lutter contre les migrations clandestines ;
ü Lutter contre les substances chimiques qui
appauvrissent la couche
d'ozone, et contrôler les matières
radioactives ;
ü Lutter contre la corruption et la fraude ;
ü Lutter contre la contrefaçon et la piraterie
ainsi que le
blanchissement d'argent ;
ü Identifier les précurseurs chimiques
nécessaires à la fabrication des
stupéfiants, et lutter contre le trafic des drogues,
des stupéfiants et des substances psychotropes ;
ü Protéger l'environnement en luttant contre le
commerce
international des espèces rares de faune et flore
sauvage menacées d'extinction.
II.5. POLITIQUE DOUANIERE
La RDC notre Pays ne peut se développer sans moyen
financier (ressources internes et externes).
Pour arriver à pourvoir l'Etat de ses ressources
internes, la douane se fixe au préalable une priorité, celle de
la mobilisation et la maximisation des recettes du Trésor Public (TP).
La douane a adopté la politique de la reforme et de modernisation de la
douane congolaise comme sa politique générale.
II.5.1. Projet de reforme et de modernisation de la
douane en RDC
a) L'objet du
projet :
§ L'augmentation significative, rapide et durable des
recettes,
§ La transformation de l'administration douanière
en une plus
moderne et conforme aux normes internationales,...
b) Eléments clés du
programme de reforme
1. Sur le plan opérationnel
Assistance directe aux activités opérationnelles
à savoir :
· Le dédouanement de l'importation et exportation
des marchandises,
· Lutter contre la fraude commerciale,...
2. Sur le plan Technique
Ø L'analyse des systèmes informatiques aux fins
d'amélioration de l'infrastructure ;
Ø L'installation su système interactif de
l'Organisation Mondiale des Douanes, y compris l'équipement informatique
requis ;
Ø Joindre à SYDONIA sur l'ensemble de
territoire. (SYNODIA : c'est logiciel informatique utiliser par la
Direction Générale des Douanes et Accisses)
3. Sur le plan formation
· Formation des gestionnaires et du personnel sur le plan
technique et en matière de gestion ;
· Séminaire sur des sujets spécifiques
à la douane ;
· Formation interactive informatisée pour
permettre à l'ensemble du personnel de se développer au travers
des nouveaux sujets dans leur propre temps et à leur propre rythme.
II.5.2. Cadre théorique de la maximisation des
recettes :
les assignations budgétaires, les
cadres programmes
L'implication du Gouvernement de la République en
l'appui des reformes amorcées par la douane est justifiée par le
fait que depuis la récession de la GECAMINES, la douane est devenue la
régie par excellence qui alimente le budget de l'Etat Congolais, elle
intervient, pour l'heure à plus de 40 % dans son financement.
Concrètement, l'obligation des résultats rendus
en terme de maximisation des recettes se ramène à
l'établissement des contrats programmes entre le gouvernement et les
différents mandataires des entreprises et autres organismes publics
d'une part, et d'autre part entre ces derniers et les services leur
dépendant directement attachés à la mobilisation et
à la perception des recettes dues à l'Etat.
II.5.2.1. Tarif des Droits et Taxes de Douane
La reforme tarifaire de 2003 a conduit aux lois N°
002/03 à l'importation et 003/03 à l'exportation du Mars 2003. Le
taux des Droits des Douanes ont été modulés au tour de 5%
et 20% et 15% pour l'Impôt sur Chiffre d'Affaire (ICA) à
l'importation. Ils varient entre 3% et 10% pour les Droits de consommation
(DC).
II.5.2.2. La Loi douanière
C'est l'Ordonnance Loi N° 10/02 du 20 Août 2010
portant code des douanes.
II.5.2.3. Les formalités de
dédouanement
C'est l'ensemble des procédures qui permettent
à l'opérateur économique de faire pour être en
possession de sa marchandise.
Il sied de signaler qu'avec l'arrivée du module
informatique Sydonia ++, plusieurs bureaux douaniers à travers la
République sont déjà connectés, et que la douane
congolaise est informatisée, c'est pour répondre aux exigences
des standards internationaux mais parmi le reste des bureaux non encore
informatisés, l'entrepôt public de Tanganyika fait partie,
c'est-à-dire à ce dernier le système de
dédouanement traditionnel continue.
Etant donné que la Sous- Direction douanière de
Kalemie n'est pas encore configurée dans le système informatique
Sydonia ++, nous vous exonérons de ces différentes étapes
de dédouanement, donc cela ne fera pas l'apanage de la présente
étude, plutôt nous allons nous concentrer sur le Système
manuel
1. Procédure et
formalités de dédouanement manuel à Kalemie
Il y a deux étapes principales à savoir :
les formalités préalables et formalités proprement
dites.
o Remise de manifeste : La
douane sera informée de la cargaison à
l'intérieur des bateaux ou des boats par l'entremise du
capitaine, ce dernier lui remet la liste de colisage de toute la situation se
trouvant à bord;
o Pointage lors de
déchargement : La douane établit les
fiches de
pointage à chaque demande de déclaration par
l'opérateur économique;
o La conduite en douane :
conduire les marchandises au lieu de
débarquement jusqu'à l'entrepôt douanier,
consiste à escorter les marchandises au niveau de la frontière
jusqu'aux bureaux des douanes.
o La prise en charge :
Reconnaitre la présence physique des
marchandises dans l'entrepôt douanier et inscrire dans
un registre appelé 148 toutes les informations nécessaires
caractérisant la marchandise.
b) Formalités proprement dites
o Dépôt de la déclaration
finale : Au moment ou juste après quelques
jours de l'arrivée de la marchandise, le
déclarant établit la déclaration conformément
à la loi, sur la quelle il renseigne toutes les informations ayant trait
à la marchandise, après quoi, il est censé de la
déposer à la recette ;
o L'examen d'acceptation ou de recevabilité
de la déclaration :
A ce niveau, l'acceptateur qui est l'agent de la recette
commis à la
vérification documentaire de la déclaration du
point de vue forme, pour justement certifié si le déclarant
à respecter comme il le faut le remplissage normatif selon la loi de
toutes les cases de la déclaration ;
o Le paiement : Le
résultat de l'acceptateur sanctionne la suite de la
déclaration, soit il rejette la déclaration
amenée par le déclarant pour la simple raison que qu'elle n'a pas
été très bien remplie ou alors si c'est le contraire, en
ce moment il donnera l'avale pour le paiement au niveau de la recette ;
o La validation : C'est lorsque
le receveur prouve par le cachet que le
paiement a effectivement eu lieu ;
o Le décorticage ou le
désenliassement : C'est l'étape selon laquelle
le
receveur procède à la séparation de
quatre volets de la déclaration (Déclarant- bureau- contre
vérification- statistique ;)
o La
vérification : A pour tache
première de reprendre le travail de
l'accepteur c'est-à-dire elle se rassure si les
documents sont bien établis ou s'ils sont conformes. Aussi elle a pour
rôle de confronter les trois éléments ci-
après : la déclaration, les annexes ou autrement
appelées les pièces jointes ainsi que la marchandise physique de
la déclaration. Et en fin la vérification procède à
refaire le travail du déclarant par rapport à ce qui sera vu
physiquement, si les calculs sont exacts, le certificat de vérification
sera rempli avec comme mention: vérification conforme, si cela
n'est pas le cas, la déclaration sera renvoyée à la
recette pour paiement du supplément ;
o La main levée ou
l'enlèvement : Après avoir bonnement
accomplies
toutes les procédures, le chef d'entrepôt apure
la sortie dans le carnet 148 et la brigade constate la sortie.
Section troisième : ORGANISATION
ADMINISTRATIVE DE LA DGDA
III.1. organisation sur le Plan structurel
Schématiquement la structure organique de la DGDA se
présente de la manière suivante :
1. Tutelle Ministère des Finances
2. Délégué Général
(DG)
3. Deux Délégués
Généraux Adjoints, l'un chargé des Finances et
l'autre
de Technique.
4. Il ya 15 directions (voir organigramme ci-dessous)
5. Des directions provinciales c'est-à-dire Chaque
province de la
République Démocratique du Congo (RDC) vaut
chacune une Direction provinciale, mais l'exception est faite à la
province ville de Kinshasa qui en possède deux : Kin Est, Kin
Aéro ; ainsi qu'à la province du Maniema qui n'a seulement
qu'une Inspection.
III.2. ORGONIGRAMME DE
LA DGDA NATIONALE
DIRECTION DE LA VALEUR
DIRECTION DE L'AUDIT INTERNE
DIRECTION DES SYSTEMES ET TECHNOLOGIES
D'INFORMATION.
DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET
FACILITATION
DIRECTION GENERALE
· DIRECTEUR GENERAL
· DIRECTEURS GENERAUX ADJOINTS
BUREAU DE COORDINATION
DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES ET
CONTENTIEUX.
DIRECTION DES STATISTIQUES, DOCUM ET ETUDE
ECON.
DIRECTION DES EQUIPEMENTS ET LOGISTIQUE
DIRECTION DES FINANCES INTERNES
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
DIRECTION DES RECETTES DU TRESOR
DIRECTION DES HUILLES MINERALES
DIRECTION DES AUTRES PRODUITS D'ACCISES
DIRECTION DU TARIF ET REGLES D'0RIGINE
DIRECTION DE LA BRIGADE ET LUTTE CONTRE LA
FRAUDE
DIRECTION DES REFORMES ET MODERNISATION
III.3. DIRECTION PROVINCIALE DU KATANGA
A la tête de la Direction Provinciale du Katanga, il ya
un Directeur Provincial assisté de plusieurs Sous- directeurs.
1. La Sous-direction d'Administration et Finances ;
2. La Sous-direction Brigade douanière ;
3. La Sous-direction Guichet unique Lubumbashi ;
4. La Sous-direction des douanes et Accises
5. La Sous-direction Kalemie ;
6. La Sous-direction Kasumbalesa
7. La Sous-direction Produits pétroliers.
III.4. ORGANIGRAMME DE LA DGDA/PROVINCE DU KATANGA
Inspection
Recettes
Inspection
Recettes
Inspection
Vérification
Inspection
Vérification
Recettes
Inspection Vérification
Inspection
Prise en charge
Inspection
Prise en charge
Recettes
Inspection accises et hydrocarbures
Inspection contentieux et affaires juridiques
Inspection SAKANA- MOKAMBA
Inspection
Kolwezi
Inspection
Sélective et contrôle à postériori
Inspection
Douanes
Inspection
Informatique
Inspection
Aéro
Inspection
Valeur
Inspection
Valeur
Inspection
Statistique et docum.
Inspection
Valeur
Inspection
Recettes
Inspection
Vérification
Inspection
Prise en charge
Inspection
Surveillance des frontières
Inspection Administration du patrimoine
Inspection
Recherche et prévention
Inspection
Personnel et services généraux
Inspection
Ressources propres
Inspection
Recettes
Sous- direction
Kasumbalesa
Sous- direction
Kalemie
Sous- direction Douanes et Accises
Sous- direction Guichet Unique
L'shi
Sous- direction Brigade Douanière
Sous- direction Administration et Finance
DIRECTION PROVINCIALE
Sous- direction
Produits Pétroliers
Section quatrième : PRESENTATION
GEOGRAPHIQUE
DE LA DGDA/ KALEMIE
Le bâtiment abritant le bureau de la DGDA ainsi que
l'entrepôt public concédé est situé sur l'avenue
Lumumba dans la concession SNCC, N°1.
IL est l'un des bâtiments construits en 1952 par
l'ex-cf. « Compagnie de chemin de fer des grands lac »
et qui sont contingents l'un et l'autre avec celui des magasins arrivés
et départs de cette même compagnie devenue plus tard, avec la
création des entreprises publiques en 1978 la Société
Nationale de Chemin de Fer du Congo, en sigle SNCC »
Pour accéder à ce bâtiment, un
artère passant par devant est construit, depuis la place de la poste sur
l'avenue Lumumba vers le port de Kalemie, longeant ainsi la rivière
Kalemie qui se déverse dans le Lac Tanganyika non loin de ce bureau de
Douane, derrière un autre bâtiment qui héberge deux
services publics notamment le commissariat maritime et la régie des
voies fluviales « RVF »dont l'un s'occupe de la
régulation en matière de la police navale et l'autre de
l'entretien et du balisage des eaux navigables.
IL occupe une surface d'activité allant de Kalemie
jusqu'à MOBA et qui passe par Murilo, KABIMBA, MUSOSA, WIMBI Port,
etc.
IL renferme en son sein différent services à
l'occurrence celui des recettes, de vérification et la brigade
douanière.
Quant à l'entrepôt public concédé,
il sert au logement des marchandises qui attendent encore leur
dédouanement.
Section cinquième : ORGANISATION SUR LE
PLAN STRUCTURO-
FONCTIONNEL DE LA GDDA
KALEMIE
V.1. SUR LE PLAN STRUCTUREL
Le Bureau de la DGDA Kalemie renferme dans sein trois
services importants à savoir :
· Le Service des Recettes
· Le Service de la Vérification
· Le Service la Brigade Douanière
A part ces trois services qui ne se trouvent qu'à
Kalemie, il ya aussi des succursales, tels que de MOBA, KABIMBA, MOLIRO.
V.2. SUR LE PLAN FONCTIONNEL
V.2.1. Le Sous-Directeur
Il coordonne toutes les activités douanières au
niveau de la Sous-direction qui chapeaute tous les services de douane de la
dite Sous-direction. Il est le correspondant hiérarchique du Directeur
Provincial à qui, il fait rapport. Il est assisté par un
Inspecteur de vérification, un Contrôleur de la brigade et un
Receveur principal.
V.2.2. Le Secrétaire
Fait la liaison entre le Sous-directeur et autres chefs des
bureaux douaniers.
V.2.3. L'Inspecteur
Il gère une inspection douanière et toutes les
activités techniques de la Sous Direction.
V.2.4. Le Contrôleur de la Brigade
Il est le chef de la police douanière chargé de
lutter contre toutes formes de fraudes et de la conduite en douane de la
marchandise du lieu d'embarquement jusqu'à l'entrepôt.
V.2.5. Le Receveur principal
Il perçoit les droits et taxes et il coordonne la
perception et gère les recettes douanières.
V.2.6. Receveur adjoint
Il est le collaborateur du Receveur principal, il remplace ce
dernier en cas d'empêchement et coordonne en lieu et place de celui-ci
tous les marchandises et fait le suivi des preuves de paiement.
V.2.7. L'acceptateur
Il fait l'acceptation ou la recevabilité des
déclarations douanières et les transmet au Receveur via le
Receveur adjoint.
V.2.8. Le contrôleur de la
vérification
Il fait la coordination des vérificateurs, il s'assure
si les documents sont bien établis et il cherche à
déterminer la conformité de la déclaration aux
préinscrits de la réglementation douanière et connexe.
V.2.9. Les vérificateurs et leurs assistants
Les vérificateurs sont les yeux de la douane pour la
simple raison qu'ils sont toujours cotés pour la vérification
physique et documentaire, ils sont toujours assistés par leurs adjoints.
Ces derniers remplacent leurs titulaires en cas d'empêchement.
V.2.10. Succursales Kabimba, Moliro et Moba
Elles exercent toutes les activités douanières
sous l'ordre du Receveur principal de Kalemie.
V.3. ORGANIGRAMME DE LA SOUS- DIRECTION DE KALEMIE
SOUS-DIRECTEUR
SECRETAIRE
INSPECTEUR
BRIGADE SURVEILLANCE
SUCCURSALES :
v MOBA
v KABIMBA
v MOLIRO
CONTROLE VERIFICATION
RECETTE
COMMANDANT BRIGADE
VERIFICATION
COMPTABILITE
CONTROLE BRIGADE
CHAPITRE TROISIEME:
L'IMPACT DES RECETTES DOUANIERES SUR LE DEVELOPPEMENT
SOCIO-ECONOMIQUE
Ce chapitre qui boucle notre travail contient en son sein
trois sections dont la première abordera les notions sur les recettes
douanières, la deuxième quant- elle énumérera le
niveau des recettes douanières de 2008-2010, et en fin, la
dernière section portera sur l'impact des recettes douanières sur
le développement socio-économique.
Section première : LES NOTIONS SUR LES
RECETTES DOUANIERES
1. LES RECETTES DOUANIERES
Les recettes douanières, c'est l'ensemble des droits
et taxes perçus par la douane pour le compte de l'Etat. Elles sont
considérées également comme le niveau d'entrées des
deniers publics dans le Trésor Public.
Elles constituent le niveau de participation de la douane
dans le budget de l'Etat. Elles sont donc considérées comme
apport pécuniaire de la douane dans la caisse de l'Etat. C'est cette
procédure qui consiste à renflouer le Trésor Public.
Pour arriver à mobiliser et à maximiser les
recettes dans l'administration douanière en vue de renflouer le
Trésor Public, la Douane passe par plusieurs étapes qui vont du
fait générateur, de l'évaluation des droits et taxes
jusqu'au paiement des dettes douanières.
Etant donné que le service de perception
douanière n'étant pas singulière, il importe
nécessaire de rappeler ci-dessous les différentes étapes
qui nous amène à atteindre le niveau de la recette
réalisée par la Direction Générale des Douanes et
Accises.
Le fait générateur pour l'impôt douanier
étant l'importation ou l'exportation des marchandises respectivement
à l'entrée de celles-ci dans le sol Congolais ou alors à
leur sortie vers l'étranger dans le cas où elles ne sont ni
exemptées, et ni exonérées conformément à la
loi tarifaire et au code des douanes en vigueur.
2. LES MARCHANDISES
Toutes choses, sans exception, telles que matières
brutes ou ouvrées, denrées, animaux, véhicules, instrument
de paiement (monnaies métalliques ou fiduciaires), effets publics,
titres de sociétés originaires ou non d'un pays,
commerçables ou non, ayant ou non une valeur commerciale, soumises ou
non aux droits et taxes à l'importation ou à
l'exportation.33(*)
I.1. LE DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES
I.1.1. Les formalités de dédouanement
Comme nous l'avons bonnement souligné dans notre
deuxième chapitre, c'est l'ensemble des procédures qui permettent
à l'opérateur économique d'accomplir pour être en
possession de sa marchandise, pour les cas précis de Kalemie, cela va du
manifeste à la main levée.
I.1.2. Les services concernés au
dédouanement
Cinq services sont concernés au
dédouanement :
1. Office Congolais de Contrôle (OCC) ;
2. Office de gestion et frets multimodaux (OGEFREM) ;
3. Direction Générale des Douanes et Accises
(DGDA) ;
4. Commerce Extérieur ;
5. Fonds de Promotion de l'Industrie.
I.2. LA TARIFICATION DOUANIERE
I.2.1. Tarif des droits et taxes
La loi tarifaire contient toutes les modalités de
taxation, c'est-à-dire pour taxer la marchandise à l'importation
ou à l'exportation la douane se réfère au tarif des droits
et taxes à l'import et à l'export.
Les marchandises sont dédouanées en vertu d'une
déclaration détaillée souscrite par le déclarant ou
par l'opérateur économique lui-même.
a) Déclaration des
marchandises
L'acte fait dans la forme prescrite par la douane, par lequel
les intéressés indiquent le régime douanier auquel les
marchandises seront assignées et communiquent les éléments
dont la douane exige à la déclaration pour l'application de ce
régime.34(*)
Dans une déclaration on trouve :
Ø Les informations sur la marchandise
c'est-à-dire la nature de la marchandise, la quantité, le poids,
pays d'origine et de provenance ;
Ø Les pièces jointes qui accompagnent la
marchandise, il s'agit des factures, les lettres de transport, les notes
d'assurance ;
Ø Le montant à payer.
b) Déclarant
La personne qui fait la déclaration de marchandise.
I.2.2. Les régimes
économiques
Ce sont les différentes assignations qui prennent les
déclarations ou ensemble des modèles des
déclarations.35(*)
Nous avons deux sortes des régimes
économiques :
1. Le régime de droit commun ;
2. Le régime économique suspensif.
1. Les régimes de droit commun ou de
consommation
Ces régimes concernent les déclarations qui
sont conditionnées par le paiement ou soit de l'exonération, nous
avons :
v I.D : Importation
Définitive : C'est après avoir acquitté des
paiements des droits et taxes y afférents et toutes les autres
formalités douanières que l'opérateur économique
récupère ses marchandises définitivement, autrement dit
c'est l'entrée définitive de la marchandise.
v S.D : Sortie Définitive,
c'est lorsque les marchandises partent à l'étranger
définitivement pour ne plus revenir au Pays, il sied de signaler ici
qu'à l'importation le paiement est la règle tandis qu'à
l'exportation le paiement constitue l'exception.
v D.S.I : Déclaration
Simplifiée à l'Importation, est la forme miniature de l'ID,
c'est-à-dire, il se comporte presque de la même façon avec
l'importation définitive sauf que celle- ci est établie en
fonction des marchandises ayant une faible valeur lors de leur importation.
Exemple : cinq chaises en plastique
v D.S.E : Déclaration
Simplifiée à l'Exportation, on recourt à ce
régime lorsqu'il s'agit de l'exportation ou de la sortie de marchandise
de faibles valeurs.
v D.C : Déclaration
Conditionnelle, cette forme de déclaration est rarement souscrite
par la plu part des opérateurs économiques, ce régime est
souscrit à l'entrée des marchandises dans le Pays.
2. Les régimes économiques
suspensifs
Cette catégorie de régimes consiste à la
suspension des paiements des droits et taxes, ils sont
caractérisés par la caution, la durée et les signes de
reconnaissance, nous pouvons donc citer:
v I.T : Importation
Temporaire, c'est lorsque la marchandise entre pour un temps dans le
Pays c'est-à-dire la marchandise a des séjours limités
dans le Pays, après bien sûr ces séjours, elle sera
réexportée vers le Pays de provenance.
v S.T: Sortie Temporaire,
c'est lorsque la marchandise sort vers l'étranger pour quelques
séjours, à l'expiration de ces derniers, elle sera
réimportée.
v C : cabotage, est un
régime douanier établi en fonction d'une marchandise qui quitte
un Pays à un coin donné et sollicite le Territoire d'un pays
étranger pour rentrer dans le même Pays de provenance dans un
autre coin pour des raisons d'ordre géographique, etc.
v T : Transit, lorsque
la marchandise sollicite un quel conque pays pour transiter mais la destination
est un autre Pays.
I.2.3. Le code des douanes
Est le principal instrument, par ce qu'il contient toute
l'organisation de la Direction Générale des Douanes et
Accises.
I.2.4. Les législations connexes
La Douane collabore avec d'autres administrations ou
institutions et perçoit certaines taxes pour leur compte. Et
également, en l'occasion de l'importation et de l'exportation la Douane
applique les différentes réglementations de ces services à
la frontière car elle les représente valablement.
I.3. LA METHODOLOGIE DE CALCUL DES DROITS & TAXES
I.3.1. LA VALEUR EN DOUANE
La valeur en douane des marchandises importées est la
valeur transactionnelle, c'est-à-dire le prix effectivement payé
ou à payer pour les marchandises lorsqu'elles sont vendues pour
l'exportation à destination du Pays d'importation, après
ajustement conformément à la loi ci- dessous.
En RDC, la loi n° 009/03 du 18 Mars 2003 confère
au vérificateur le pouvoir de se servir de six différentes
méthodes pour contrôler l'exactitude de la valeur calculée
par le déclarant.
Entant que paramètre contenu dans la
déclaration en détail, la valeur en douane est une grandeur dont
naturellement la détermination est de l'apanage du déclarant.
La valeur en douane c'est la valeur CAF c'est Coût
Assurance et Fret ou CIF (Cost Inssurance Fret), cette dernière est la
sommation de trois éléments comme ils sont clairement
énumérés :
C= Coût ou Cost ou FOB : Fret on Bord : Prix
d'achat et ou plus les frais accessoires.
A= Assurance ou Inssurance
F= Fret
La valeur CAF a comme formule :
CAF= FOB+ FRET+ ASSURANCE.
Exemple :
Etablissement « Merci Seigneur » importe
une moto ayant une valeur de 1500$, le coût du fret (transport et autres)
s'éleve à 400$ et l'assurance payée est de 200$. Le taux
de change est de 1$ = 920 FC.
Quelle sera la valeur CAF ?
Solution
Données Inconnu Formule
FOB = 1500$ Valeur CAF ? Val. CAF=
FOB+FRET+ASSURANCE
Fret = 400$
Assurance = 200$
En appliquant la formule, la Val. CAF = 1500+400+200= 2100$
CAF en FC = 2100 x 920 = 1.932.000FC
a) Droits de douane
Les droits de douane à l'importation ou les droits
d'entrée, sont des droits qui sont assis sur la valeur CAF. Ce sont des
différents taux de marchandises se trouvant dans le tarif des droits et
taxes à l'importation et à l'exportation.
Chaque marchandise à son taux précis des droits
de douane adopté par la commission tarifaire par rapport à la
situation économique du Pays.
En prenant l'exemple ci-haut, pour déterminer les
droits de douane que l'opérateur économique doit payer à
la DGDA, on va appliquer la formule suivante :
Droits de Douane (DD) = CAF x TAUX
DD
100
Ainsi, avec la position tarifaire 87.11.90.00, nous avons
comme taux des droits de douane 20% et d'Impôt sur chiffre d'affaire
(ICA) 15%.
Pour déterminer le montant des droits de douane
à payer on fait :
1.932.000 X 20 = 386.400 FC
100
b) L'Impôt sur le Chiffre d'Affaire
(ICA)
L'impôt sur le chiffre d'affaires à
l'importation est calculé sur la valeur CAF augmentée des droits
de douane.
Nous prenons l'exemple ci-haut, l'ICA sera :
ICA = Val. CAF + DD x TAUX ICA = 1.932.000 +
386.400 x 15 = 347.760 FC
100
100
Le montant total à payer à la DGDA ou à
percevoir sera :
DD +ICA = 386.400 FC + 347.760 FC = 734.160
FC
c) Les droits d'accises ou droit de
consommation
Ce sont des impôts qui frappent la consommation de
certaines marchandises qui sont importées ou fabriquées
localement. Les droits de consommation à l'importation, à
l'exception des huiles minérale dont la base imposable est le prix moyen
frontière fiscal, sont assis sur la valeur CAF augmentée des
droits de douane. Pour le cas de notre exemple, la moto n'est pas
frappée par les droits de consommation ou d'accises.
d) Taxe Conjoncturelle ou Temporaire
La taxe conjoncturelle est une taxe complémentaire
à l'importation.
e) La législation connexe
Comme la douane perçoit certaines taxes pour le compte
d'autres administrations, nous allons aussi déterminer leur montant dans
le cas de notre exemple.
Pour :
· FPI : (Val. CAF + DD)x 0.02%
· OGEFREM : Val. CAF x 0,59%
· T.R. : Val. CAF x 0,01%
· Prêt compte buc (DGI) : Val. CAF x 0,01%
1. FPI : (1.932.000 + 386.400) x 0,02 = 46.368 FC
2. OGEFREM : 1.932.000 x 0,59 = 1.139.880
FC
3. T.R. : 1.932.000 x 0,01 = 19.320
FC
4. DGI : 1.932.000 x 0,01 = 19.320 FC
A percevoir pour d'autres administrations :
FPI+OGEFREM+TR+DGI
= 46.368 FC + 1.139.880 FC + 19.320 FC + 19.320 FC =
1.224.888 FC
Section deuxième : LE NIVEAU DES RECETTES
DOUANIERES
REALISEES PAR LA DGDA KALEMIE DE 2008- 2010
Dans cette section, nous analyserons la part des recettes
réalisées par la Sous Direction de Tanganyika de 2008 - 2010 pour
le compte du Trésor Public et en suite nous essayerons de comparer les
recettes prévues à celles réalisées par celle-ci
enfin de dégager les écarts.
II.1. LES RECETTES DOUANIERES DE 2008
Au cours de l'année 2008, les assignations
budgétaires pour la Sous - Direction de la DGDA Tanganyika se sont
élevées à 244.511.188 FC,
réparties mensuellement comme suit :
II.1.1. Contrat Programme
MOIS
|
ASSIGNATIONS EN CDF
|
JANVIER
|
10.735.936
|
FEVRIER
|
12.047.089
|
MARS
|
14.100.133
|
AVRIL
|
16.975.481
|
MAI
|
18.791.191
|
JUIN
|
20.405.577
|
JUILLET
|
22.817.079
|
AOUT
|
21.565.963
|
SEPTEMBRE
|
25.173.955
|
OCTOBRE
|
24.685.306
|
NOVEMBRE
|
26.418.358
|
DECEMBRE
|
30.795.120
|
TOTAL
|
244.511.188
|
Source : Rapport annuel 2008, DGDA
Tanganyika
II.1.2. Recettes réalisées par mois
MOIS
|
REALISATIONS EN CDF
|
JANVIER
|
18.664.161.
|
FEVRIER
|
20.744.360
|
MARS
|
16.131.392
|
AVRIL
|
29.003.310
|
MAI
|
30.279.623
|
JUIN
|
20.370.623
|
JUILLET
|
15.431.670
|
AOUT
|
23.233.833
|
SEPTEMBRE
|
10.551.726
|
OCTOBRE
|
18.239.700
|
NOVEMBRE
|
33.719.170
|
DECEMBRE
|
18.076.017
|
TOTAL
|
254.445.585
|
Source : rapport annuel des recettes
réalisées en 2008 par la SD/DGDA- Tanganyika.
Commentaires :
La lecture faite de ces deux tableaux fait état d'un
dépassement de 9.934.397 FC entre la réalisation
et les assignations budgétaires de 2008 qui se chiffrent respectivement
de 254.445.585 FC et 244.511.188 FC soit un
taux de réalisation de 104%.
II.2.RECETTES DOUANIERES DE 2009
II.2.1. Contrat programme
Les attentes en recettes de la Direction
Générale assignées à la Sous- Direction Tanganyika
pour l'exercice fiscal 2009 sont en ordre de 378.140.306
FC, réparties mensuellement de la manière
ci-après :
MOIS
|
ASSIGNATIONS EN CDF
|
JANVIER
|
9.837.900
|
FEVRIER
|
13.518.932
|
MARS
|
18.003.533
|
AVRIL
|
24.172.936
|
MAI
|
26.013.141
|
JUIN
|
30.183.574
|
JUILLET
|
31.197.344
|
AOUT
|
35.368.735
|
SEPTEMBRE
|
40.452.953
|
OCTOBRE
|
46.183.195
|
NOVEMBRE
|
52.188.977
|
DECEMBRE
|
51.019.086
|
TOTAL
|
378.140.306
|
Source : Rapport annuel exercice 2009 DGDA
Tanganyika.
Face à ces objectifs financiers, le bureau recette de
la même Sous - Direction a mobilisé des recettes dont les
détails par mois sont repris dans le tableau suivant :
II.2.2. Recettes réalisées par mois
MOIS
|
REALISATIONS EN CDF
|
JANVIER
|
12.238.140
|
FEVRIER
|
17.669.385
|
MARS
|
33.056.310
|
AVRIL
|
41.050.526
|
MAI
|
36.993.620
|
JUIN
|
49.324.722
|
JUILLET
|
32.399.770
|
AOUT
|
61.643.442
|
SEPTEMBRE
|
71.910.759
|
OCTOBRE
|
62.070.780
|
NOVEMBRE
|
66.536.141
|
DECEMBRE
|
36.919.450
|
TOTAL
|
521.813.045
|
Source : Rapport annuel DGDA- Tanganyika
Commentaire
Comme l'indique le tableau ci -dessus, durant l'année
2009, 521.813.045 FC ont été perçus
comme droits et taxes à l'importation et exportation. Le pique a
été atteint au mois de septembre avec plus 71.910.759 FC de
recettes grâce à l'importation du ciment gris pour pallier
à la carence provoquée par l'arrêt de l'usine Interlac de
Kabimba.
Durant l'année 2009, les réalisations
étaient de 521.813.045 FC et les assignations de
378.140.306 FC, donc un dépassement de
14.367.739 FC. Par rapport à l'année 2008
où les recettes étaient de 254.445.585 FC, il se
dégage un écart positif de 267.367.460 FC.
II.3. RECETTES DOUANIERES 2010
Les assignations budgétaires pour la DGDA Tanganyika
étaient élevées à 509.586.916 FC,
réparties mensuellement comme suit :
II.3.1. Contrat programme
MOIS
|
ASSIGNATIONS EN CDF
|
JANVIER
|
35.712.377
|
FEVRIER
|
30.019.157
|
MARS
|
32.869.931
|
AVRIL
|
38.509.178
|
MAI
|
40.413.818
|
JUIN
|
44.461.135
|
JUILLET
|
43.231.742
|
AOUT
|
46.991.879
|
SEPTEMBRE
|
47.478.336
|
OCTOBRE
|
49.934.571
|
NOVEMBRE
|
48.783.453
|
DECEMBRE
|
51.181.339
|
TOTAL
|
509.586.916
|
Source : Rapport mensuel 2010, DGDA
Tanganyika
II.3.2. Réalisations ou Recettes
réalisées par mois
MOIS
|
REALISATIONS EN CDF
|
JANVIER
|
36.088.940
|
FEVRIER
|
34.923.020
|
MARS
|
106.168.070
|
AVRIL
|
69.205.581
|
MAI
|
53.174.804
|
JUIN
|
37.791.930
|
JUILLET
|
41.956.223, 14
|
AOUT
|
60.676.023, 22
|
SEPTEMBRE
|
39.659.982, 72
|
OCTOBRE
|
33.531.977, 32
|
NOVEMBRE
|
50.737.861, 90
|
DECEMBRE
|
69.997.616, 98
|
TOTAL
|
633.912.030, 3
|
Source : Rapport mensuel 2010 DGDA
Tanganyika.
Commentaires
Durant l'année 2010,
633.912.030, 3 FC ont été perçus comme
recettes des droits et taxes à l'importation et à l'exportation,
contre 509.586.916 FC (assignations), il se dégage une
augmentation de 124.325.114, 3 FC. Par rapport à
l'année 2009 où les recettes étaient de
521.813.045 FC, il ya un écart positif de 112.098.985,
3 FC.
II.4. VISION GLOBALE ASSIGNATIONS- REALISATIONS
ANNEES
|
ASSIGNATIONS
|
REALISATIONS
|
ECARTS
|
TAUX
|
2008
|
244.511.188
|
254.445.585
|
+9.934.397
|
104%
|
2009
|
378.140.306
|
521.813.045
|
+267.367.460
|
137,9%
|
2010
|
509.586.916
|
633.912.030,3
|
+124.325.114,3
|
124,3%
|
Il ressort de ce tableau que les assignations
budgétaires de ces trois années retenues dans notre étude
se lèvent à 1.132.238.410 FC contre de
1.410.170.660, 3 FC il ya un écart positif de
277.932.250, 3 FC, avec un taux d'exécution
pour ces trois années successives de 124,5%. Ce ci implique que durant
les années sous examens, la Sous -Direction de Tanganyika a
contribué effectivement dans l'exécution de contrat programme
assigné à la douane par le Gouvernement congolais.
Section troisième : L'IMPACT DES RECETTES
DOUANIERES SUR LE
DEVELOPPEMENT SOCIO-
ECONOMIQUE
Comme les recettes douanières font parties du budget
de l'Etat, cette dernière donne à l'Etat des moyens financiers
pour définir sa politique (aspect budgétaire) et dont l'impact se
matérialise à travers les aspects économiques et
sociaux.
III.1. LES ASPECTS ECONOMIQUES ET SOCIAUX
Toute politique économique a des
conséquences sociales, réciproquement la politique sociale
à des implications économiques.
D'une manière globale, voici les aspects socio-
économiques qui résultent l'implication de la douane en
générale et de la Sous -Direction de Tanganyika en particulier
dans l'exécution du budget de l'Etat, les quels aspects ci-dessous et
dont la liste n'est pas exhaustive. Il s'agit de :
ü Faciliter la tâche au Gouvernement d'atteindre le
point d'achèvement
de la dette extérieure, enfin de dégager les
ressources supplémentaires au financement des activités de
développement ;
ü De la réhabilitation et de la réfection
des infrastructures sociales de
base telles que les écoles, les hôpitaux, les
ports et aéroports ; les routes, l'eau et
l'électricité, etc.
ü De la mobilisation des recettes internes donnant
à l'Etat les moyens
Importants pour sa politique gouvernementale en fin
d'atteindre le développement intégral ;
ü Occasionner l'augmentation tant soit peu du salaire des
fonctionnaires ;
ü Simplifier la promotion de l'agriculture
priorité des priorités par l'octroi
des intrants modernes ;
ü Paiement régulier des soldes des policiers et
militaires pour
l'établissement de la paix sur toute l'étendue
de la Républiques, et plus particulièrement dans le Nord
Katanga.
III.2. L'APPORT DES RECETTES DOUANIERES DANS LE
DEVELOPPEMENT DE LA RDC/KALEMIE
La RDC comme dans beaucoup des Pays en développement,
les recettes fiscales jouent un rôle important dans la répartition
des charges publiques et d'interventionnisme étatique. Ces recettes sont
un moyen pour une intervention dans la vie socio- économique.
La DGDA a pour objectif d'alimenter la Caisse de l'Etat enfin
que cette dernière puisse financer les différents projets de la
Nation toute en entière dont la première
bénéficiaire sera la Population.
Voici quelques exemples de réalisation sur le plan
socio- économique :
Dans l'ensemble du Territoire
national :
v Construction de l'hôpital du cinquantenaire et
pont Kinsuka à Kinshasa ;36(*)
v Construction de 7 écoles dans les Territoires
de : WALIKALE, MASISI, NYIRANGONGO, RUTSHURU, LUBERO, BENI et BUTEMBO dans
la province du Nord- Kivu.37(*)
v Pose du câble à fibre optique à MOANDA
au Bas- CONGO.38(*)
v Construction d'un marché moderne à MASI-MAMBA
dans la ville de BANDUNDU et l'octroi de dix tonnes des médicaments et
équipements sanitaire aux zones de santé de Bandundu et d'Idiofa
dans la province de Bandundu.40(*) ;
v L'octroi de 18 tracteurs agricoles à Kindu ; la
réhabilitation du Barrage hydro-électrique de NKUNDA et la
construction d'une clinique universitaire à Tunda dans la province du
Maniema.41(*) ;
v Lodja, Lubefu, Kole, Katako kombe et Lusambo, les cinq
Territoires du District de Sankuru, ont reçu du matériel de
cantonnage manuel.42(*)
v Un aéroport moderne en construction dans le
Territoire de Pweto au Katanga ;
v Etc.
- Particulièrement à
Kalemie :
v Hôpital général de
référence doté d'un frigo mortuaire ;
v La réhabilitation de la route dans la ville par la
société safricas et office de route à l'intérieur
de Kalemie ;
v Réhabilitation de l'hôpital
général de référence et clinique d'Etat (colline
d'Etat) ;
v Renforcement des transformateurs électriques par la
Société Nationale d'Electricité dans la ville de
Kalemie
v Etc.
Toutes ces actions citées ci-haut ne sont pas
exhaustives, c'est-à-dire nous n'avons tiré que quelques
réalisations qui nous ont frappés.
De toutes ces réalisations susmentionnées sur
le plan de réhabilitation et d'entretien d'infrastructures ; de
constructions diverses ; d'assistance, de renforcement, d'appuie de la
Puissance Publique dans différents domaines, les recettes de la douane
en général et celles de la Sous - Direction de Tanganyika en
particulier ont contribué énormément pour que ces actions
soient menées.
Pour rappel, nous l'avions grandement souligné au
niveau de notre introduction que l'Etat pour financer ses grands projets
recourt à deux voies, la première ce sont : les emprunts ou
les dettes obtenues auprès des partenaires étrangers et la
deuxième ce sont les efforts nationaux qui se justifient par les
impôts et taxes supportés par les contribuables.
Or, les recettes douanières aussi se trouvent dans
cette deuxième catégorie susvisée dans le paragraphe
précédent.
Etant donné qu'à l'heure actuelle, la Douane
Congolaise participe à plus de 40% dans le budget de l'Etat Congolais,
ses recettes constituent même le socle de l'économie
Congolaise.
C'est chaque année que les recettes douanières
augmentent, le plus souvent, la Direction Générale des Douanes et
Accises surpasse les assignations budgétaires, cela même est le
cas des années sous examens de notre travail.
La raison principale de surpassement des prévisions
budgétaires est du fait que, l'économie de notre Pays la
République Démocratique du Congo est extravertie,
c'est-à-dire par manque des productions locales, nous importons plus que
nous exportons.
Nous voici arrivés au terme de notre travail dont le
sujet est « Impact des recettes douanières sur le
développement socio-économique, cas de la DGDA Tanganyika allant
2008 - 2010 »
Hormis l'introduction générale et la
conclusion, ce travail est subdivisé en trois chapitres.
Au premier chapitre nous nous sommes bornés à
l'étude des généralités des concepts de base, le
deuxième chapitre présente le cadre de notre étude qui est
la Direction Générale des Douanes et Accises et le
troisième chapitre quant à lui est consacré à
l'impact des recettes douanières sur le développement socio-
économique.
Dans ce travail, nous avons utilisé les
méthodes historiques et systémique, les techniques documentaires,
d'interview et d'observation directe.
Au cours des exercices fiscaux retenus dans notre
étude, les assignations budgétaires de la Sous - Direction
Tanganyika se sont élevées à 244.511.188
FC en 2008, à 378.140.306 FC en 2009 et
à 509.586.916 FC en 2010 tandis que les
réalisations des années reprises ci-haut se sont chiffrées
respectivement à 254.445.585 FC en 2008, à
521.813.045 FC en 2009 et à 633.912.030, 3
FC en 2010.
En comparant les prévisions ou assignations
budgétaires aux réalisations, nous avons remarqué que
pendant ces trois années, la Sous- Direction de Tanganyika a
enregistré une plus value (écart positif) respectivement de
9.934.397 FC, 143.672.739 FC et
124.325.114,3 FC pour le compte du Trésor Public. Ceci
implique que la Direction Générale des Douanes et Accises peut
aussi compter à la Sous - Direction douanière du Tanganyika en ce
qui concerne les atteintes d'assignations budgétaires, car cette Sous-
Direction a montré de quoi elle était capable lors de ses
réalisations, c'est-à-dire ses entrées sont aussi
contributives car elles constituent les moyens pour financer les
dépenses publiques, cette contribution très significative
consiste à appuyer le budget de l'Etat, à engendrer les finances
publiques et à apporter le développement
socio-économique.
Notre travail étant une oeuvre humaine, nous n'avons
pas la prétention de sa perfection, il ne manquera certainement pas
d'étaler quelques faiblesses au travers de certains jugements
émis, que les lecteurs nous accordent indulgence surtout qu'il ne s'agit
ici que d'un apprentissage à la recherche scientifique.
Nous sommes disposés à recevoir toutes les
remarques et suggestions possibles et fondées quant à ce pour
performance et amélioration dans la suite de nos études
universitaires.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
MULUMBATI, Manuel de sociologie général,
éd. Africa, Lubumbashi, 2001, p.18
II. Dictionnaires
1. Dictionnaire des langues françaises Petit Larousse
illustré, Paris, 2009, p.822
2. Dictionnaire des langues françaises Petit
Robert, Paris, 1997, p.538
3. Dictionnaire des langues française nouveau Larousse
universel1, Paris, 2006, p.568
4. Dictionnaire économique, éd. Arman
collin, Paris, 2007, p. 404
5. Dictionnaire français Dicos Encarta 2009
III. NOTES DE COURS
1. Collin SHABANZA, Cours des méthodes de recherche en
sciences sociales, CUK, G2 ECO, 2009-2010, inédit
2. MULWABA, Cours des Finances Publiques, UNIKAL,
3ème Graduat économie, 2010-2011, inédit
IV. TFC
1. John ALMA, l'impact de la douane dans les finances
publiques et développement socio-économique.
V. LES LOIS ET ORDONNANCES
1. Législation douanière
préliminaire, article 1ère Décret du 29
Janvier 1949, 9.2
2. Ordonnance Loi n° 10/010/2010 portant code des
douanes
3. Ordonnance Loi n° 68-010 du janvier 1968 portant
législation des accises, mis à jour 1990, p 1-2
VI. SITE WEB
1.
Www.google.fr
2.
www.memoireonline.com
3.
http://www.cinqchantiers-rdc.com/Provinces/kinshasa/index.html
4.
www.provincenordkivu.org
5.
http://www.cinqchantiers-rdc.com/Provinces/bandundu/idex.html
6.
http://www.cinqchantiers-rdc.com/Provinces/bas-Congo/fibres
optiques.html
7.
http://www.cinqchantiers-rdc.com/Provinces/maniema/index.html
8.
http://www.cinqchantiers-rdc.com/Provinces/kassai
oriental.html
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
......................................................................................................
I
DEDICACE
.......................................................................................................
II
AVANT PROPOS
...............................................................................................
III
INTRODUCTION GENERALE
..............................................................................1
I.1. PRESENTATION DU SUJET
..........................................................................1
I.2. ETAT DE LA QUESTION
...............................................................................1
I.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
....................................................................2
I.4. LA PROBLEMATIQUE
...................................................................................2
I.5. HYPOTHESE
...............................................................................................5
I.6. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL
..................................................5
I.6.1.
METHODES..............................................................................................5
I.6.1.1. METHODE HISTORIQUE
........................................................................5
I.6.1.2. METHODE SYTEMIQUE
.........................................................................6
I.6.2. TECHNIQUES
...........................................................................................6
I.6.2.1.TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
.................................................................6
I.6.2.2. TECHNIQUE D'INTERVIEW DIRECTE
......................................................6
I.6.2.3. TECHNIQUE D'OBSERVATION DIRECTE
.................................................7
I.7. DELIMITATION DU SUJET
...........................................................................7
I.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
..........................................................................7
I.9. DIFFICULTES RENCONTREES
.....................................................................7
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LES CONCEPTS
OPERATOIRES .........8
SECTION PREMIERE : INTRODUCTION GENERALE
............................................8
SECTION DEUXIEME : DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES
.................8
II.1. DOUANE
..................................................................................................
8
II.2. ACCISES
....................................................................................................9
II.3. IMPACT
.....................................................................................................9
II.4. RECETTES
.................................................................................................9
II.5. BUDGET DE L'ETAT
.................................................................................
11
II.6. DEVELOPPEMENT
....................................................................................14
II.6.1. DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
.............................................. 15
II.6.2. DEVELOPPEMENT DURABLE
.................................................................15
II.6.3. DEVELOPPEMENT HUMAIN
...................................................................16
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE :
DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES
..........................................................17
SECTION PREMIERE : HISTORIQUE DE LA DOUANE
........................................17
I.1. HISTORIQUE DE LA DOUANE
....................................................................17
I.2. PRESENTATION DE LA DGDA
....................................................................18
I.3. EVOLUTION AU NIVEAU NATIONAL
........................................................... 19
I.4. EVOLUTION SUR LE PLAN JURIDIQUE
...................................................... 19
SECTION DEUXIEME : OBJECTIFS ET MISSIONS DE LA
DGDA.............................................................................................................20
II.1. OBJECTIFS
.............................................................................................20
II.2. MISSION DE LA DGDA
.............................................................................20
II.3. CARACTERISTIQUE DE LA DGDA
..............................................................21
II.4. LA DOUANE DU 21ème SIECLE
...................................................................21
II.5. POLITIQUE DOUANIERE
...........................................................................22
SECTION TROISIEME : ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA
DGDA
.....................................................................................................................
26
III.1. ORGANISATION SUR LE PLAN STRUCTUREL
......................................... 26
III.2. ORGANIGRAMME DE LA DGDA NATIONALE
........................................... 27
III.3. DIRECTION PROVINCIALE DU KATANGA
................................................. 28
III.4. ORGANIGRAMME DE LADGDA PROVINCE DU
KATANGA.......................... 29
SECTION QUATRIEME : PRESENTATION DE LA DGDA KALEMIE
......................30
SECTION CINNQUIEME : ORGANISATION SUR LE PLAN
STRUCTURO-FONCTIONNEL DE LA DGDA KALEMIE
......................................................... 30
V.1. SUR LE PLAN STRUCTUREL
...................................................................30
V.2. SUR LE PLAN FONCTIONNEL
................................................................ 30
V.3. ORGANISATION DE LA SOUS-DIRECTION TANGANIKA
.............................32
CHAPITRE TROISIEME : IMPACT DES RECETTES DOUANIERES SUR
LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
........................................................33
SECTION PREMIERE : LES NOTIONS SUR LES RECETTES
DOUANIERES ..........33
I.1. DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES
....................................................34
I.2. LA TARIFICATION DOUANIERE
..................................................................34
I.3. LA METHODOLOGIE DE CALCUL DES DROITS ET TAXES
..........................36
SECTION DEUXIEME : LE NIVEAU DES RECETTES DOUANIERES
REALISEES PAR LA DGDA TANGANIKA 2008- 2010
............................................................38
II.1. LES RECETTES DOUANIERES DE 2008
.....................................................38
II.2. LES RECETTES DOUANIERES DE 2009
.....................................................40
II.3. LES RECETTES DOUANIERES DE 2010
.....................................................42
II.4. VISION GLOBALE ASSIGNATIONS -REALISATIONS
....................................43
SECTION TROISIEME : L'IMPACT DES RECETTES DOUANIERES SUR
LE DEVELOPPEMENT SOCIO- ECONOMIQUE
.......................................................43
III.1. LES ASPECTS ECONOMIQUES ET SOCIAUX
...........................................43
III.2. L'APPORT DES RECETTES DOUANIERES DANS LE DEVELOPPEMENT
DE LA RDC/KALEMIE
...............................................................................................44
CONCLUSION
......................................................................................46
BIBLIOGRAPHIE
............................................................................................47
TABLE DES MATIERES
...................................................................................48
* 1 Dictionnaire des langues
françaises, Petit la rousse illustré, Paris, 2009, p.
822
* 2 Dictionnaire des
langues françaises, Petit Robert, Paris, 1997, p. 538
* 3 Collin SHABANZA, cours des
méthodes de recherche en sciences sociales, CUK, G2 ECO, 2009-2010
inédit
* 4 MULUMBATI, manuel de
sociologie général, éd. Africa , Lubumbashi, 2001, p.
18
* 5 MULUBATI, op.cit, p.16
* 6 Collin SHABANZA, op.cit.
* 7 MULULBATI,op.cit, p.26
* 8 Ibidem, p. 28
* 9 Ibidem, p.25
* 10 Législation
douanière, disposition préliminaire, article
1ère Décret du 29 janvier 1949, p. 2
* 11 Dictionnaire des
langues françaises Petit Robert, Paris 1997, p.325
* 12Dictionnaire Nouveau
Larousse Universel 1, Paris 2006, p. 568
* 13 Ordonnance Loi,
n°68-010 du 6 janvier 1968 portant Législation des accises, mis
à jour 1990, p. 1-2
* 14 Dictionnaire
français Dicos encarta 2009
* 15Dictionnaire des langues
françaises Petit Robert, op.cit.,p. 902
* 16 Dictionnaire
économique, 2e éd. Arman collin, Paris 2007, p.
404
* 17 John alma,
l'impact de la douane dans les finances publiques et
développement socio-économique cité dans le site
web :
www.memoireonline.com, P.
1
* 18 MULWABA, Finances
publiques, UNIKAL, 3e graduat économie, 2010-2011,
inédit
* 19 MULWABA, op.cit
* 20 Ibedem
* 21 Dictionnaire
économique, op.cit., p.483
* 22 MULWABA, op.cit
* 23 Ibidem
* 24 Ibidem
* 25 Ibidem
* 26 Ibidem
* 27 F. PERROUX cite dans
dictionnaire économique, p. 138
* 28 Dictionnaire
économique, op. cit, p. 128
* 29 Ibidem,
* 30 Ibidem
* 31 Internet,
www .google.fr
* 32
www.mémoireonline.com
* 33 Ordonnance Loi N°
10/010/2010 portant code des douanes
* 34 Op cit.
* 35 Ibidem
* 36
http://www.cinqchantiers-rdc.com/Provinces/kinshasa/index.html
* 37www.
Provincenordkivu.org
* 3839
http://www.cinchantiers-rdc.com/provinces/bas-Congo/fibres
optiques.htiml
* 40
http://www.cinqchantiers-rdc.com/provinces/Bandundu/index.html
* 41
http://www.cinqchantiers-rdc.com/provinces/Maniema/index.htm
l.
* 42
http://www.cinqchantiers-rdc.com/provinces/Kassai
oriental/.html .
|