UNIVERSITE TUNIS EL MANAR
Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
Mémoire de mastère en Economie
Mathématique et
Econométrie
Estimation de la demande régionale d'eau
résidentielle
en présence d'une tarification progressive et
non
linéaire : Une approche par
cointégration sur données
de panel
Encadré par : professeur Matoussi Mohamed
Salah
Etudiant : Ben zaied younes
Année Universitaire :
2008-2009
Dédicaces
Je dédie ce travail
A ma famile pour l'aide moral et
financier
A tous mes professeurs en première année de
mastère
A tous qui ont participé de prés ou de
loin à l'accomplissement de ce travail
Remerciements
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer mes vifs
remerciements à Monsieur le professeur MATOUSSI MOHAMED
SALAH, directeur de LAREQUAD, qui a accepté de diriger ce
travail, pour la confiance qu'il m'a témoigné, pour ces nombreux
conseils et pour son effort qu'il m'a personnellement fourni.
A Monsieur BACCOUCH RAFIK, professeur
à la faculté des sciences économiques et de gestion de
TUNIS, mes vifs remerciements pour son aide en particulier analytique et
constructif, sans quoi le présent travail pourrait ne pas être
réalisé dans les meilleurs conditions.
A Monsieur RZIGUI LOTFI, chercheur à FSEG Sfax, pour ces
encouragements et conseils ainsi qu'à mon ami BELHAJ HMID YASSINE,
chercheur en réseau d'accès à ENIT.
J'adresse aussi mes remerciements à Mon frère
MOHAMED BEN ZAIED, pour son encouragement régulier et ses commentaires
ainsi qu'à tous mes amis pour tous les bons moments qu'on a eu durant
ces deux années de mastère à TUNIS.
Enfin, que les membres de jury trouvent l'expression de mon
profond respect et pour la gentillesse d'avoir accepté d'évaluer
ce travail de recherche.
Tables des Matières
1
2
3
|
introduction
Revue de la littérature
2.1 Les études portant sur des données
d'enquête
2.2 Les études portant sur des données
temporelles:
2.3 Les études portant sur des données de
panel:
2.4 Les études portant sur des données de panel
non stationnaire: . . .
Non stationnarité et données de panel
3.1 Les tests de racine unitaire sur données de panel
3.1.1 Test de racine unitaire de Levin, Lin et chu [2002]
3.1.2 Test de racine unitaire d'Im, Pesaran et Shin [2003]:
3.1.3 Test de racine unitaire de Maddala et Wu [1999]:
(approche
non paramétrique)
3.1.4 Test de stationnarité de Hadri
[2000]:(hypothèse nulle de sta-
tionnarité)
3.2 Notions de cointégration en panel
3.2.1 Relations de cointégration intra-individuelles
3.2.2 Relations de cointégration inter-individuelles
3.3 Les tests de cointégration sur données de
panel
|
2
4
5
6
7
12
15
16 16 20
23
24
27
27
28
28
|
3.3.1 Le test de cointégration sur données de panel
de larsson et al
[2001] 28
3.3.2 Le Test de cointégration sur données de panel
de Pedroni
[1999,2004]: 31
3.4 Estimation 34
|
|
3.4.1 La méthode FM-OLS (fully modified ordinary least
squares) 35
3.4.2 La méthode DOLS (Dynamic Ordinary Least Squares) .
. . 36
|
4
|
Analyse des données et présentation du
modèle théorique
|
38
|
|
4.1
|
Présentation des données:
|
38
|
|
|
4.1.1 Découpage de la Tunisie en six régions
homogènes:
|
39
|
|
|
4.1.2 Evolution des variables clés:
|
40
|
|
|
4.1.3 Les explications préliminaires:
|
44
|
|
|
4.1.4 Les statistiques descriptives:
|
45
|
|
4.2
|
Le modèle :
|
46
|
|
|
4.2.1 Les déterminants de la demande d'eau - aspects
théoriques .
|
46
|
|
|
4.2.2 Le glissement de consommateur d'un bloc à un autre:
|
48
|
|
4.3
|
SpéciÞcation économétrique du
modèle:
|
48
|
5
|
Résultats empiriques et intérpretations
|
51
|
|
5.1
|
Introduction
|
51
|
|
5.2
|
Résultats des tests de racine unitaire :
|
52
|
|
5.3
|
Résultats des tests de cointégration :
|
55
|
|
5.4
|
Résultats des estimations
|
57
|
|
|
5.4.1 Résultats des estimations sur la période
1980-1996
|
57
|
|
|
5.4.2 Les points de divergence par rapport à
l'étude de Ayadi et al
|
|
|
|
[2002]
|
63
|
|
|
5.4.3 Résultats des estimations sur toute la
période (1980-2007) .
|
64
|
|
5.5
|
Conclusion
|
69
|
6 Conclusion générale 70
7 Annexes 77
Introduction
La Tunisie est un pays à climat semi-aride
caractérisé par une rareté des ressources en eau. Cette
rareté naturelle est accentue par une croissance rapide de la demande
suite au développement économique, urbain et démographique
qui connait la Tunisie depuis l'indépendance.
L'autorité de l'eau, qui s'engage à promouvoir
l'offre afin de satisfaire la demande, se trouve devant une contrainte
naturelle qui se traduit par la limite des ressources conventionnelles. Un tel
probléme pousse l'autorité à penser à mobiliser
d'autre ressources non-conventionnelles, tel que le dessalement de l'eau de mer
et l'épuration des eaux déja utilisées. Notons que ces
ressources non-conventionnelles se caractérisent par un coût de
mobilisation plus élevés que les ressources naturelles.
L'économie Tunisienne qui est encore émergente pourrait
être handicapée par les conséquences négatives qui
découlent de cet accroissement brutal du coût. La seule
alternative résiderait dans la maîtrise de la demande afin
d'alléger ces conséquences négatives susceptibles de
ralentir le rythme de la croissance économique déja
remarquable.
L'agriculture, qui accapare plus de 80% des ressources
disponibles, est au centre de l'intéret dans toute politique de gestion
de la ressource en eau. Sachant que les responsables de la gestion des
ressources en eau dans le secteur résidentiel sont convencus de
l'inélasticité de la demande en eau à son prix, le recours
à la conservation de la ressource, grâce à une tarification
appropriée, est malheureusement négligé au profit de la
mobilisation de l'offre.
Si la demande d'eau résidentielle paraît beaucoup
moins importante que la demande agricole en terme absolu, sa maîtrise est
cependant primordiale pour des raisons absolument évidentes. En effet,
cette composante se distingue par au
moins deux caractéristiques intrinsèques qui
justifient amplement qu'on lui prête le maximum d'attention.
Premièrement, l'usage résidentiel est considéré
comme le plus vital, parce qu'il touche un domaine hautement sensible
lié à la satisfication des besoins perçus comme
indispensable à la survie de toute société humaine.
Deuxièmement, la demande en eau résidentielle accapare les
meilleures ressources du pays. En effet les eaux réellement douces,
d'accès facile et surtout les plus régulières et
caractérisées par des niveaux de fiabilités minimales sont
allouées en priorité à ce secteur.
Afin d'aider les preneurs des décisions en
matiére de gestion de la ressource, plusieurs chercheurs ont produit des
travaux d'analyse économétriques de la demande d'eau
résidentielle en Tunisie durant les dernières decenies. Ces
études ont réellement contribués à clarifier le
problème et surtout à montrer que la demande n'est pas, comme
prétendu, inélastique au prix. Notre travail s'inscrit dans cette
perspectives en mettant surtout un accent particulier sur le recours aux
techniques économétriques les plus récentes afin
d'améliorer la qualité de l'estimation de la demande d'eau
résidentielle. En effet, la base des données utilisée dans
ces études est souvent considérée stationnaire. Nous nous
intéressons dans ce travail à l'application d'une technique
économétrique récente qui évoque le probléme
de la stationnarité en panel. Nous actualisons la base des
données utilisée par Ayadi et al (2002) et nous posons la
question sur la situation d'équilibre de long terme entre la
consommation moyenne d'eau résidentielle et ses déterminants pour
le cas de la Tunisie. Notre base des données commencent avec la
disponibilité des données désagrégés
jusqu'à nos jours (1980-2007). Nous adoptons le découpage retenu
par le travail de Ayadi et al (2002).
Notre travail est organisé en quatre chapitre. Le
premier est consacré à une présentation synthétique
de la littérature économétrique qui nous utilise dans
notre partie empirique. Nous avons mis un accent particulier dans le chapitre
deux sur les tests de stationnarité en panel, de cointégration en
panel et les méthodes d'estimation des relations de cointégration
en panel. L'analyse des données forme le chapitre trois et Enfin, le
dernier chapitre résume les résultats obtenus ainsi que leur
intérpretation économique.
Chapitre 1
Revue de la littérature
L'économétrie appliquée est un mode
d'investigation économique qui utilise le calcul mathématique et
statistique, l'informatique et les lois économiques pour faire des
estimations permettant d'éclaircir la réalité
compliquée. Cette complexité nous incite à chercher un
principe qui facilite la mission des responsables à la prise des bonnes
décisions. Le probléme d'estimation de la demande d'eau
résidentielle s'inscrit dans la liste des problémes auxquels sont
confrontés bon nombre d'économétres. Toutefois, La
résolution d'un tel probléme nécessite, pour un
économètre appliqué, l'observation de la
réalité, la formulation, l'estimation et la validation des
résultats. Cette démarche a été entreprise dans
plusieurs pays en utilisant diverses techniques économétriques.
C'est en fait l'objectif du présent chapitre consacré à
une revue de la littérature plus ou moins exhaustive, qui nous
ramènera à la bonne spéciÞcation d'une formule
standard innovatrice à appliquer dans notre travail. Ainsi, la revue est
présentée en prenant en considération l'aspect
économétrique à travers la synthése des travaux sur
données d'enquête, les travaux utilisant des données
temporelles et, dans une dernière section, ceux portant sur des
données de panel.
La demande d'eau résidentielle a été
étudiée depuis la Þn des années soixante. Plusieurs
estimations ont été entreprises pour le cas des Etats-Unis tels
que les travaux de Howe et Lineaweaver [1967][20], Foster et Beattie
[1979][17], Chicoine et Ramamurthy [1986][11],Nieswiadomy et Molina [1989][38]
et Hewitt et Hanemann [1995][21]. Alors que l'émergence des
études portant sur des pays européens date des années
quatre vingt dix à travers les travaux de Hansen [1996][23],
Höglund [1997][22], CREDOC [1997][13], et Très récemment le
travail de Nauges C et A Thomas [2003][40] a traité le cas de la
France.
Pour le cas de la Tunisie, la plupart des études ont
été entreprises sur la base des données
agrégées. Ainsi, les mémoires de Ben Naceur [1984][5] et
Tlili [1993], les études de Rodriguez [1991][48], Lahoual et al
[1994][34], Ayadi et al [2002][1] ont utilisé respectivement des
données annuelles, trimestrielles et en double indice pour estimer des
fonctions de demande nationale d'eau résidentielle. Notant au passage
que notre étude sera la nouvelle version de celle de Ayadi et al
[2002][1].
Nous allons présenter l'état de l'art selon la
technique économétrique utilisée pour estimer la demande
d'eau résidentielle. Ainsi, Les études portant sur des
données d'enquête seront synthétisées dans une
première section, les études basées sur des séries
temporelles et ceux sur données de panel le seront dans une
dernière section.
2.1 Les études portant sur des données
d'enquête
Malgré la faiblesse statistique des estimations sur des
données individuelles, plusieurs travaux en économétrie
appliquée et notamment en économétrie de la demande ont
été établis. Le premier travail qui tente à estimer
la demande d'eau résidentielle sur la base des données
individuelles ( cross section ou en coupe transversal) a été
mené par Vaillancourt F et Mireille C [1978][54]. Cette application
tente à estimer la demande d'eau résidentielle pour un
échantillon de 560 ménages d'une ville Québécoise
appelée Saint-Laurent. Les auteurs ont déterminé les
variables principales susceptibles d'affecter la demande d'eau
résidentielle à travers l'estimation d'une simple
régression linéaire de la consommation d'eau sur le prix par
unité, le revenu par ménage, le nombre des membres du
ménage, les conditions climatiques sèches et la présence
d'équipements consommateurs d'eau. Pour le cas du Québec, le prix
est Þxe pour les ménages dont la consommation ne dépasse
pas 68,000 gallons par an. Les auteurs ont procédé à un
échantillonnage par la méthode du hasard systématique; ils
ont trouvé que 87% parmi les 560 ménages ne dépassent pas
68,000 gallons par an, parsuite, ils ont écarté la variable prix
de la régression. Conformément à l'intuition
économique et compte tenu que l'eau est un bien normal, les
résultats ont ressorti que le revenu affecte positivement la
consommation d'eau. Le nombre des membres du ménage et la
présence d'équipements consommateurs d'eau vinent à
augmenter la consommation d'eau pour les ménages de
l'échantillon. Notons que les auteurs ont estimé
l'équation de la consommation à travers la linéarisation
en forme logarithmique et ces résultats ont été similaires
à ceux des études américaines et à ceux obtenus
pour la même ville en 1977 pour un échantillon de 108
ménages.
2.2 Les études portant sur des données
temporelles:
L'économétrie des séries temporelles est
souvent la plus utilisée dans les travaux de recherche en
économétrie appliquée, grâce à l'accès
facile aux bases des données temporelles d'une part, et à la
puissance statistique des résultats d'autre part. En effet, beaucoup de
travaux tentent d'estimer la demande d'eau résidentielle, en utilisant
des données chronologiques. Nous citons à titre d'exemple les
mémoires de Ben Naceur [1984][5] et de Tlili [1993] et les études
de Rodriguez [1991][48] et de Lahouel et al [1994][34] qui ont utilisé
respectivement des données annuelles et trimestrielles. D'autre part,
l'étude de R Martinez Espenira [2007][49] a été la
première à utiliser la technique de cointégration et ECM
pour estimer les élasticités de court et de long terme.
R.Martnez Espenira a utilisé des données
relatives à Seville en Espagne. L'objectif de cette étude a
été l'évaluation de l'utilité de la technique de
cointégration et d'ECM à estimer la demande d'eau
résidentielle et l'estimation des élasticités prix de
court et de long terme à travers des données
mensuelles1.
L'estimation d'une équation de la demande d'eau a
montré que la réaction des ménages face à la
politique tarifaire est plus importante à long terme qu'à court
terme. En effet, l'élasticité de court terme est autour de (-0,
1) alors que celle de long terme est autour de (-0, 5).
Le modèle que R Martinez Espenira [2006] a
utilisé est le suivant;
Qt = a + Pt + P2 t + RESt + V It + BANt +
SUMt + ut
Là où Q, P, RES, V I, BAN et SUM sont
respectivement: la consommation moyenne par abonné, le Prix marginal de
l'eau basé sur les spéciÞcations de Taylor-Nordin (Taylor
1975) et Nordin (1976)[39], Les heures quotidiennes des restrictions
d'ap-provisionnement sont appliquées pendant la sécheresse,
Revenu virtuel (différence entre les salaires moyens une approximation
pour le revenu, et le D, l'instrument pour les équivalents variable de
Nordin-différence (Nordin 1976)), la variable binaire appliquée
pendant la sécheresse et la variable binaire (qui prend 1 durant les
mois de Mai, Juin, juillet et Aout). le terme d'erreur est u supposé
IID.
1La base des données couvre la période
1991-1999, des observations mensuelles.
Sur la base de cette spécification les
paramètres ont été significatifs, le revenu affecte
positivement la consommation de l'eau alors que l'effet des variables
climatiques est négatif pendant les sessions froides, et positif durant
les sessions sèches conformément à l'intuition.
2.3 Les études portant sur des données de
panel:
L'économétrie des données de panel est
l'approche la plus pertinente en termes de significativité statistique
et/ou en terme d'interprétation économique. Les données de
panel ont deux avantages qu'on ne trouve pas en travaillant avec des
données temporelles ou individuelles, à savoir l'augmentation de
la base des données, et la prise en compte de
l'hétérogénéité inter-individuelle. Les
travaux en économétrie appliquée qui utilisent les
modèles à double indice sont nombreux, et ceux qui ten-tent
à étudier la demande d'eau résidentielle ne font pas
l'exception. Ainsi, nous avons constaté durant la dernière
décennie une progression des travaux étudiant la demande d'eau
résidentielle en utilisant le modèle à double indice
à savoir Ayadi et al [2002][1], Nauges C et A Thomas [2003][40] et R
Martinez Espenira [2003][50]. Dans cette section, nous essayons à
synthétiser les principaux apports théoriques et empiriques de
ces études, ainsi que leurs limites réciproques, en
précisant enfin l'intérêt de notre travail par rapport aux
autres travaux, et son caractére innovant.
Le travail de Nauges C et A Thomas [2003][40] est une nouvelle
approche microéconométrique qui vise à combiner
l'utilisation de la programmation à plusieurs objectifs et
l'économétrie de données de panel. Ainsi, les auteurs ont
dérivé le modèle de la demande d'eau résidentielle,
pour un échantillon de 116 municipalités observées sur six
ans (1988-1993), à partir d'un programme d'optimisation dynamique qui
traduit le comportement de la municipalité2 en utilisant le
prix de l'eau comme étant la variable de contrôle. Sous
l'hypothèse que la communauté a un double objectif, la
maximisation de l'utilité indirecte des consommateurs locaux, et la
réduction de sa dette chez la sociéte privée.
Céline N et Alban T [2003][40] formulent le programme intertemporel
suivant:
2En france la municipalité à le choix
entre distribuer l'eau par elle même ou donner la mission à une
sociéte privé.
X8
t=0
max
{Pt}
(1 + ñ)-t[v(Pt, Mt) - Dt]
? ?
?
S/c
Dt+1 = Dt(1 + r) - kPtCt D0 = D P0 = P
|
?
?
?
|
Pm
avec Ct = BPâ1
t Mâ2
t ; B = Câ0
j=3
|
Zâj
j (j = 3 m), v(Pt, Mt) est l'utilité indirecte,
|
Dt est la dette de la municipalité et Mt est le prix d'un
m3
La résolution de ce programme intertemporel, à
travers l'équation de BELL-MAN, puis les conditions de premier ordre,
donne lieu à la spécification d'un modèle dynamique
à erreur composé avec un effet fixe individuel qui tient compte
de l'existence d'une éventuelle
hétérogénéité interindividuelle observable
et inobservable. Le biais d'endogeneité augmente grâce à la
présence de la variable endogène retardée et l'effet
individuel. En outre, la corrélation entre les autres régresseurs
et l'effet individuel est une autre source d'inconsistance de l'estimateur MCO.
La solution souvent adoptée est la différence première,
pour éliminer l'effet fixe individuel, et la quasi-différence
pour éliminer le temps-variable effet fixe aléatoire. Ainsi, les
auteurs proposent une double transformation du modèle en utilisant
à la fois les deux types de transformations pour éliminer les
deux effets individuels. Ils l'ont appelé "GMM on double-differenced
data" qui est consistent et qui donne des résultats meilleurs que
l'estimateur GMM FD et QD. Le modèle dérivé de la
résolution de programme intertemporel est un modèle non
linéaire tel que ;
!
u Cit
u1 + ñ u Pit k(1 +
â1)Mâ2
it
log = - log + â1 log + log + 1 +
uit ,
Ci,t-1 1 + r Pi,t-1 1 + r
Avec i = 1...N et t = 1...T
Sur une base de données composée de 696
observations, l'estimation de ce modèle fait apparaitre une
élasticité prix (â1 = -0.2646) significative et
une élasticité revenu (â2 = -0.3366) non
significative.
Le modèle linéaire en logarithme est ;
Cit = äCi,t-1 + â1Pit +
â2Mit + ái + ètíi +
åit
L'estimation de ce modèle par la méthode "GMM on
double-differenced data" donne une élasticité prix
(â1 = -0.3186) et une élasticité revenu
(â2 = 0.4080) qui sont très significatives.
L'application de test Rivers-Vuong d'équivalence
asymptotique entre les deux modèles montre qu'on ne peut pas rejeter
l'hypothèse nulle d'équivalence à 5% risque de premier
espèce.
Le papier de Céline et Alban [2003] est intitulé
"Long run study of residential water consumption", alors que l'investigation
d'une méthode économétrique susceptible d'estimer un effet
de long terme sur données de panel n'a pas été
utilisée. L'estimation d'une éventuelle relation de long terme
sur un panel non stationnaire fait recours à la littérature
économétrique relative à l'estimation d'une relation de
cointégration sur données de panel à savoir l'application
de différents tests de stationnarité sur panel, puis les tests de
cointégration sur données de panel, et par la suite l'estimation
d'une relation de cointégration, si elle existe, qui relie les variables
du modèle en double indice par la méthode appropriée
(FMOLS et/ou DOLS). Les paramètres estimés par l'une de ces
méthodes seront interprétés comme étant les
élasticités de long terme. L'estimation d'un VECM en panel donne
les élasticités de court terme. En revanche, les auteurs ont
procédé à une estimation qui ne tient pas compte du
paramètre de nuisance (variance de long terme) et ils
interprètent l'estimateur GMM comme étant l'effet de long
terme.
La non prise en compte d'une variable, dans le modèle,
susceptible de capter l'effet pluviométrie, est une limite. En effet,
les études de la demande d'eau résidentielle montrent la
contribution de cette variable à expliquer une partie de la consommation
de l'eau, Ayadi et al [2002][1],R Martinez Espenira [2003][50], R Martinez
Espenira [2007][49], l'omission d'une telle variable peut avoir comme
conséquence la non robustesse des résultats, une approche qui n'a
pas été testée dans ce travail.
Une des issues les plus controversées concernant la
littérature de la demande d'eau, est l'analyse des tarifs non
linéaires par blocs. L'étude de R Martinez Espenira [2003][50]
est la plus récente qui utilise cette approche sur données de
panel, et qui permet de mieux comprendre l'intérêt d'une telle
spécification de prix dans un systéme de tarification non
linéaire. L'analyse représente une modification de celle
entreprise par Corral et al.[1998][12], les seuls auteurs connus qui ont
employés le prix marginal (weighted-mean) avec de vraies données.
Leur modèle est inspiré de celui de Moffitt [1986][?] et Hewitt
et Hanemann [1995][21]. La divergence principale de Corral et al [1998][12] est
que chez R Martinez Espineira [2003][50], la variable de différence est
définie avec précision comme en Nordin
[1976][39] et Schefter et David [1985][51], Notons que la
variable différence sera intérpretée comme étant
l'indicateur de niveau de vie.
Les spéciÞcations des prix
suggérées par Nordin [1976][39] pour l'analyse de la demande sous
des tarifs de bloc sont appliquées pour estimer des fonctions de demande
de l'eau, en utilisant des données agrégées du nord-ouest
de l'Espagne, La disponibilité des données sur la proportion
d'utilisateurs par bloc, permet également de modéliser
explicitement le choix du bloc. Les résultats prouvent que, dans
l'échantillon analysé, les valeurs de l'élasticité
des prix sous les spéciÞcations traditionnelles et ceux modernes
ne sont pas sensiblement différent. Notons que l'estimation a
été conduite sur un panel non cylindré. Les
élasticités prix, en introduisant la proportion de nombre
d'abonnés par bloc, ont été de l'ordre de (-0.662) par MCO
et (-0.475) par 2-step GLS.
La limite de ce travail se traduit par le faite que les
séries de données peuvent être non stationnaires, et que
l'estimation à tort d'une telle régression conduit à
l'interprétation des résultats qui n'ont pas un sens
économique (Granger et Newbold [1974])[18] et augmente le risque de
faire face à des régressions fallacieuses.
Au niveau national, l'utilisation des données de panel
pour estimer la demande d'eau résidentielle, a constitué
l'innovation apportée par le travail de Ayadi et al [2002][1].
L'objectif de cette étude a été l'évaluation de la
politique tarifaire pratiquée par la SONEDE3, un tel objectif
ne pourra être concrétisé que lorsque la Tunisie sera
classée parmi les pays les plus pauvres en eau et qu'elle
connaîtra un déÞcit entre les ressources mobilisables et les
besoins potentiels à l'horizon 2010. En revanche, cette étude a
été motivée par l'inclusion de plusieurs innovations,
à savoir la subdivision de la Tunisie en six régions, la
construction de deux blocs de consommation permettant de mieux capter l'effet
prix et l'introduction de l'effet de l'extension du réseau de
distribution propre à tout pays en développement.
Pour répondre à cet objectif, les auteurs ont
estimé en premier lieu une équation de la demande d'eau pour les
deux blocs;
LogC(j)
it = á(j)
0i + á(j)
1i LogRit + á(j)
2i LogPit + á(j)
3i LogNit + á(j)
4i LogRLit
X
+
s=1,2,4
|
á4siQDsit + å(j) (j)
1it
|
Avec i = 1...6, t = 1...68 et j = 1, 2 (1:bloc supérieur
et 2:bloc inférieur)
3SONEDE est la sociéte nationale d'exploitation
et de distribution de l'eau en Tunisie, C'est l'autorité responsable de
ce secteur.
Là oft C, R et P sont respectivement la consommation
moyenne de l'eau par ménage, le revenu moyen des ménages et le
prix payé par les consommateurs dans le bloc considéré, N
représente la taille de réseau actuelle pour capturer l'effet de
l'extension du réseau, RL est un indicateur des
précipitations,
QDs est un dummy trimestriel pour le trimestre s et å(j)
1it est un terme
d'erreur aléatoire.
Pour tenir compte de l'aspect non linéaire du tarif,
les auteurs estiment une deuxième équation du modèle, la
proportion de ménages dans chaque bloc j (pour la région i et la
période t) est exprimé en fonction des mêmes variables
explicatives que celles de la consommation moyenne excepté le revenu.
1/2NB 3/4(j)
Log N it
X
= á0i +á(j)
(j) 1i LogPit+á(j)
2i LogNit+á(j)
3i LogRLit+ á(j)
4siQDsit+å(j)
2it
s=1,2,4
oft N dénote le nombre des consommateurs dans le bloc j
.
Les résultats de Ayadi et al [2002][1] ont
été conformes aux intuitions i.e. L'effet prix a
été négatif pour le bloc supérieur, ce qui traduit
le glissement des consommateurs de bloc supérieur vers le bloc
inférieur grâce à la tarification rigoureuse qui a comme
objectif l'incitation des ménages qui consomment beaucoup de l'eau
à le conserver. L'effet prix positif pour le bloc inférieur
signifie que la demande de l'eau est relativement inélastique pour les
consommateurs de ce bloc.
Les élasticités prix ont été
autour de (-0,1) pour le bloc inférieur et autour de (-0,40) pour le
bloc supérieur. Les constantes sont toutes positives et varient entre
les régions (implique une consommation minimale positive).
L'effet d'extension de réseau est fortement
significatif pour les deux blocs, mais du signe opposé pour toutes les
méthodes. La consommation moyenne des nouveaux débutants semble
être légèrement plus haute, puisque des consommateurs
inférieurs existent, de ce fait les coefficients de l'effet de
réseau sur le bloc inférieur ont été positifs.
Cependant les nouveaux arrivants ne consomment pas autant que le consommateur
moyen du bloc supérieur ayant pour résultat un impact
négatif sur la consommation moyenne de ce bloc.
Les précipitations ont un impact significatif sur la
consommation pour les deux blocs. Son coefficient est négatif comme
prévu. L'effet des variables binaires saisonnières a
été comme prévu, la consommation augmente pendant les
sessions sèches et diminue pendant l'hiver.
Cette étude a été entreprise sans tenir
compte du problème de stationnarité des séries en double
indice. En revanche, l'utilisation des méthodes habituelle pour estimer
une régression linéaire en panel n'a de sens que lorsque les
variables sont stationnaires. Ainsi, l'hypothèse de stationnarité
si elle impose d'une manière adhoc, aura comme conséquence
l'estimation d'une régression fallacieuse.
Notre travail sera la nouvelle version de l'étude de
Ayadi et al [2002][1] en évoquant le problème de la non
stationnarité et les données de panel. Nous conduisons
l'estimation du même modèle toute en utilisant les méthodes
susceptibles d'estimer une relation de long terme entre les variables non
stationnaires. Par conséquence, notre objectif sera l'évaluation
de la politique tarifaire pratiquée par la SONEDE4 depuis son
existence jusqu'à nos jours, il sera aussi très
intéressant d'avoir l'utilité de la technique de
cointégration sur données de panel à estimer la demande de
l'eau résidentielle. Cette technique économétrique a
été beaucoup utilisée pour estimer la demande d'autres
types des ressources naturelles mais elle n'était pas utilisée
auparavant pour estimer la demande d'eau résidentielle, c'est en faite
cette motivation qui nous pousse à conduire ce travail
d'économétrie appliquée.
2.4 Les études portant sur des données de
panel non stationnaire:
Au début des années quatre vingt dix, La
recherche en économétrie théorique a
développé une nouvelle littérature qui consiste à
appliquer les méthodes des séries temporelle sur la base des
données à double dimension, à savoir: les données
de panel. L'économétrie appliquée dans cette voie de
recherche est actuellement en plein développement et la plupart des
économètres appliqués tels que Baltagi H, Pesaren H,
Pedroni P, Krichen N ont appliqué cette littérature pour mettre
en évidence des relations de long terme en économie
internationale aussi bien qu'en économie de développement. Nous
synthétisons dans cette section trois études portant sur la
relation entre le marché noir et le taux de change, la validation de PPA
et la relation entre PIB et la demande de l'énergie.
Pour établir la relation de long terme entre le taux de
change sur le marché noir et le taux de change officiel, une
méthodologie appropriée serait la technique de
cointégration. Cependant, puisque la technique de cointégration
exige des données
4La base des données couvre la période
1980-2007, des données trimestrielles par governorat;
de série chronologique sur une longue période,
il y a seulement un nombre limité d'études dans ce domaine. Booth
et Mustafa [1991] [6] et Baghestani et Noer [1993] [4] ont fait deux
études qui ont étudiées la relation entre le taux de
change sur le marché noir et celui officiel, respectivement pour le cas
de la Turquie et l'Inde, ils ont constaté que les deux taux dans les
deux pays sont cointégrés et donc l'existence d'un rapport de
long terme. Le but de Bahmani-Oskooee M et al [2002][2] est de dépasser
le problème de la non existence des séries chronologiques de
longue période en empilant les séries temporelles relatives
à 49 pays pour appliquer la technique de cointégration sur
données de panel et la mise en place d'un rapport de long terme
homogène entre les deux taux pour les 49 pays.
Bahmani-Oskooee M et al [2002][2] appliquent les tests de
stationnarité inspirés de la logique ADF et le test de
cointégration en panel de Pedroni [1999][43] à la Engele et
Granger [1987][16]. Le test de cointégration de Pedroni montre que
l'hypothèse nulle de stationnarité des résidus est
acceptée, les deux taux sont cointégrés.
BEXit = ai + âit + ã1iOEXit +
åit ,i = 1....49 et t = 1 18
L'application de test de cointégration sur les
résidus de cette régression montre l'existence d'une relation de
long terme entre BEX (le taux de change sur le marché noir) et OEX(le
taux de change officiel). L'estimation d'une telle relation a été
faite par la méthode GLS. Les résultats montrent que le
coefficient de long terme est très proche de l'unité. Ainsi, dans
le long terme le taux de change officiel sera proche de celui sur le
marché noir.
Bien que l'étude de Bahmani-Oskooee M et al [2002][2]
était la première à utiliser une base de données
relatives à plus que deux pays, La contradiction vient du fait que
l'estimation de la relation de long terme n'était pas par une
méthode susceptible d'introduire les paramètres de nuisance de
long terme, et donc l'application de la méthode FMOLSet/ou DOLS.
Le travail de Chien-Chiang Lee [2005][10] est une étude
d'économétrie appliquée sur l'économie de
développement portant sur la relation de long terme entre le PIB et la
consommation de l'énergie pour un panel de 18 pays
développés durant la période 1975-2001.
L'objectif de ce travail est d'estimer la relation de long
terme entre le PIB, la consommation de l'énergie et le stock de capital
pour les 18 pays du panel, et de déterminer aussi les
élasticités de court et de long terme. Ainsi, la relation
à estimer est :
GDPit = ái + äit + âiECit +
ciKit + åit
Là où GDP indique le produit intérieur brut,
EC indique la consommation d'énergie et K le stock de capital.
L'implémentation des trois tests de racine unitaire sur
panel (LLC, IPS et HADRI) et puis le test de cointégration de Pedroni
pour les trois variables montre le rejet de l'hypothèse nulle du non
cointégration.
L'estimation de la relation de cointégration par la
méthode FMOLS a donné de bons résultats pour les
estimateurs individuels, aussi bien que pour les estimateurs Between. En effet,
l'étude de Chien-Chiang Lee [2005][10] suggère qu'EC et K
promouvoir la croissance économique pour 14 pays de panel (les 14 pays
où les estimateurs sont signiÞcatives). Ainsi, les
résultats suggèrent qu'il y ait un long-run steady-state entre la
consommation d'énergie et le PIB pour un panel des 18 pays après
avoir tenu compte d'un effet pays-spéciÞque.
La causalité de long terme et de court terme est
uni-directionnelle de EC vers PIB, Ceci implique que la consommation
d'énergie soutient le fardeau des ajustements à court terme pour
rétablir l'équilibre de long terme entre l'EC et le PIB.
Pour tester l'hypothèse forte de PPA, Pedroni
[2001][44] a employé les techniques récentes de
cointégration sur données de panel. Cela revient à estimer
la relation de long terme pour un panel des pays entre ratio de prix et le taux
de change nominal. En utilisant l'estimateur between de la méthode FMOLS
et celui de la méthode DOLS, Pedroni [2001][44] montre la
valididité de la version forte du PPA pour un panel de post Bretton
Woods data.
Dans ce qui suit nous présentons une synthèse
des tests de stationnarité et de cointégration sur données
de panel, ainsi que les méthodes d'estimation que nous employons pour
estimer la situation de long terme de la demande d'eau résidentielle en
Tunisie.
Chapitre 2
Non stationnarité et données de
panel
Depuis les travaux de simulations par la méthode de
Monte Carlo, menés par Granger et Newbold [1974][18], les études
des séries temporelles non stationnaires sont devenue aujourd'hui
incontournables dans la pratique économétrique courante. Les
travaux en économétrie appliquée doivent débuter
par une analyse de la stationnarité des séries temporelles
considérées, par l'application de divers tests de racine unitaire
en premier lieu, et par l'application de tests de cointégration par la
suite, pour mettre en évidence des relations d'équilibre de long
terme entre les variables intégrés d'ordre un. En revanche,
l'analyse de panel non stationnaire ne s'est développée
qu'après les travaux fondateurs de Levine et Lin [2002][35]. Elle s'est
en particulier développée avec l'utilisation des bases de
données macroéconomiques présentant une dimension
temporelle suffisante5. Les études portant sur les tests de
racine unitaire en panel couvrent aujourd'hui l'étude de PPA Pedroni
[2001][44],Oh [1996] et Kao et al [1999][31], les activités de R&D
au niveau international, etc....
L'ampleur de tester la stationnarité en panel vient du
fait que l'ajout de la dimension individuelle à la dimension temporelle
augmente la puissance du test et permet de tenir compte de
l'hétérogénéité des propriétés
dynamique, de la variable considérée. Ces avantages ne sont plus
disponibles lorsqu'on travaille avec des séries chronologiques, et
même si on tente d'étendre la période d'étude pour
augmenter la puissance du test en séries temporelles, on y risque de
faire face à des ruptures
5pour que la problématique présente un
intéret,la dimension temporelle doit dépasser vingt ans.Voir
Hurlin et Mingion [2005] pour plus de discussion.
structurelles6.
La différence entre les tests de racine unitaire en
séries temporelles et en panel est au niveau des distributions
asymptotiques. En effet, dans le cas des séries temporelles, les
statistiques des tests usuels ont des distributions asymptotiques non standards
et varient selon la spécification du modèle avec ou sans
constante et tendance déterministe, alors qu'en panel les tests de
racine unitaire (à l'exception de test du fisher) sont normalement
distribués asymptotiquement. Notons au passage que la convergence qu'on
admet est de type séquentielle7.
L'objectif de ce chapitre est de rendre compte des
développements théoriques sophistiqués relatifs aux tests
de stationnarité et de cointégration sur données de
panel.
3.1 Les tests de racine unitaire sur données de
panel
3.1.1 Test de racine unitaire de Levin, Lin et chu
[2002]
1.1.1.1 objet du test
Andrew Levin,Chien-Fu Lin et Chu [1992,1993,2002][35] ont
proposé le premier test de racine unitaire en panel. Ce test est
inspiré de celui de DF [1979] et ADF [1981] en séries
temporelles.
L'objectif du recours aux données de panel est
d'augmenter la puissance du test. La procédure utilisée ici
consiste à admettre sous l'hypothèse nulle que chaque individu de
panel possède une série chronologique intégrée
d'ordre un (I(1)), contre l'alternative selon laquelle la chronique est
globalement stationnaire8. Tout en précisant l'avantage de ce
test par rapport aux tests DF et ADF [1981][15] en terme de puissance, les
auteurs montrent que la statistique de ce test est distribuée
6Des recherches en économétrie
théorique sont aujourd'huit en pleine développement à fin
de produire des tests de racine unitaire en panel incluant la
possibilité de ruptures structurelles. Parmi ces tentatives, nous citons
Im, Lee et Tieslau (2002), reprenant les développements de Im et Lee
(2001). Ce test, constituant une extension du test de Schmidt et Phillips
(1992) et Amsler et Lee (1995) basé sur le principe du multiplicateur de
Lagrange.
7la convergence séquentielle signifie qu'on
raisonne dans un premier temps à N fixe (ou T) et l'on fait tendre T (ou
N) vers l'infini, puis l'on fait tendre N (ou T) vers l'infini.
8c'est en faite le défaut majeur de ce test est
qu'il impose l'homogénéité de la racine
autorégressive sous l'hypothèse alternative.
asymptotiquement selon une loi normale centrée
réduite à l'inverse de statistique des tests DF et ADF qui ne
rêvent pas d'une loi usuelle et qui varie selon la spécification
du modèle (avec ou sans constante et tendance déterministe).
1.1.1.2 Procédure de test
Supposons que la variable {yit} est génerée par
l'un des trois modèles suivants
:
Modéle 1: Ayit = ä yi,t-1 + åit
Modéle 2: ?yit = á0i + äyi,t-1 + åit
Modéle 3: ?yit = á0i + á1it + äyi,t-1 +
åit
oil --2 ? ä 1 0 pour i = 1 N et pour t = 1 T
Le processus åit est indépendament
distribué entre les individus selon MA
(00) inversible: åit =
|
P8 j=1
|
èij åi,t-j + uit
|
pour tout i = 1 N et t = 1 T
E( å4it) < 00 ;
E(u2it) ° Bu > 0 et E( å2 it) +2
|
P8 j=1
|
E(åit åi,t-j) < Bå < 00
|
Dans le modèle 1 la procédure de test de racine
unitaire sur panel examine l'hypothèse nulle H0 : ä = 0 contre
l'alternative Ha : ä < 0 Dans le modéle 2, la
série {yit} a une constante spécifique individuelle mais sans
tendance temporelle et dans ce cas la procédure de test de racine
unitaire sur panel examine l'hypothèse nulle H0: ä = 0 et
á0i = 0 Vi contre Ha : ä < 0 et á0i E
R. Finalement pour le modéle 3 la série {yit} a une
constante et tendance temporelle, dans ce cas, la procédure de test
examineH0: ä = 0 et á1i = 0 Vi contre Ha : ä < 0
et á1i E R
Comme dans le cas de série temporelle si la
série présente une constante et /ou tendance mais non inclut dans
la spécification, céla réduit la puissance statistique de
test, pour simplifier la notation, dmt et ámi sont utilisés pour
indiquer le vecteur des variables déterministes et celui de coefficients
associées.
avec m = 1, 2, 3
2 óui
|
=
|
1 T -pi-1
|
T t=pi+2
|
(àeit --
àäiàvi,t-1)2
|
L'écriture ADF des modéles 1,2 et 3 est la
suivante:
Pi
?yit = äyi,t-1 + èil?yi,t-L +
ámidmt + uit (3.1)
L=1
oil d1t = o, d2t = {1} et d3t = {1,t}.
Les auteurs proposent une procédure en trois étapes
à fin d'implimenter leurs test.
Étape 1: régression ADF et résidus
orthogonalisés Pour chaque indi-
vidu, la régression ADF est appliquée,
Pi
?yit = äiyi,t-1 + èil?yi,t-L +
ámidmt + uit o`u m = 1, 2, 3 (3.2)
L=1
Il est permis à Pide varier entre les individus. Les
auteurs ont adopté la méthode Pmax proposée par
HALL [1990]. Il s'agit de tester la signiÞcativité statistique du
dernier àèil pour séléctionner le nombre
de retard optimal.
une fois le retard Pi est sélectionné pour chaque
individu,on régresse ?yit et yi,t-1 sur
?yi,t-L (L = 1 Pi) et on récupère les résidus
de ces régressions :
Pi
àeit = ?yi t -- àðiL?yi,t-L
àámidmt
L=1
Pi
ikt-1 = yi,t-1 E ðiL?yi,t-L
ámidmt L=1
Pour contrôler l'hétérogéneité
entre les individus, on normalise ces deux résidus par rapport à
l'écart type de résidus de l'équation (1.2) , soit
àóui
àeit àóui
eit =
et 'bi,t-1 = oil àóui peut être
calculée à partir de la régression de
"dui
àeit sur àvi,t-1.
Étape 2: Estimation de la ratio de la variance: Sous
l'hypothèse nulle
(H0) de racine unitaire la variance de long terme pour le
modèle (1.2) peut s'estimer comme suit:
àó 2 = 1
yi T-1
|
PT t=1
|
?2yi t + 2.
|
PK L=1
|
w [ 1 KL LT-1
|
PT t=2+L
|
?yi t?yi,t-L]
|
Pour le modèle (2) on remplace ?yi t par (?yi t -
E?yi t ). Si la série inclut une tendance temporelle (m = 3)
alors, la série doit être corrigée de la tendance avant
l'estimation de la variance de long terme. Les auteurs appliquent la
procédure d'Andrews[1991] pour déterminer K.La
pondération w KL depend du choix de K ainsi w = 1
L
K L k+1
Maintenant pour chaque individu i le ratio de la variance de long
terme par rapport au variance des innovations est;
si = yi qu'on l'estime par: =
åi åi
Le moyen de la ratio de variance est: SN = N 1
|
PN i=1
|
si et qu'on l'estime par
|
1
N = N
|
PN i=1
|
àsi.
|
Cette spéciÞcation sera utilisée dans
l'étape 3,notammant dans l'équation (1.3) pour ajuster
l'ésperance de la t-statistique.
Étape 3: Calcul de statistique de test sur panel; On
empile toutes les
observations relatives aux individus pour estimer:
eit = ä vi,t-1 + uit
3 N × Test le nombre totale de données oil T = T -
pE -1 et pE= 1 P pi
N
i=1
.
La statistique conventionnelle pour tester ä = 0 est
donnée par ;
äà
tä = àóàä
PT
t=2+pi
PN
i=1
äà =
T
X (eit -
àävi,t-1)2
vi,t-1eit
i=1 PN
1
2
t=2+pi
PT vz,t-1
2
·
àóàä =
" N TXXàóå v2 i,t-1
i=1
t=2+pi
N
óå
=
2 N x 1 T i=1 t=2+pi
Sous H0 : ä = 0 .Les auteurs montrent que la
t-statistique (tä) a une distribution asymptotique normale centrée
réduite pour le modèle 1, mais diverge vers moins l'inÞni
en ce qui concerne les modéles 2 et 3. Toutefois pour corriger cette
divergence il convient de calculer la t-statistique ajustée de la
manière suivante:
t* ä=
|
tä - N x T x àSN x o-i
2 x std(ä) x u*mT
|
T , N -?8N(0; 1)avec v T ? 0
|
ó* m T
|
(3.3)
u* mT et ó*m T servent à ajuster
respectivement la moyenne et l'écart type de tä .Leurs valeurs ont
été simulées par les auteurs et reportées au
tableau 2 de leur papier (voir Levine, lin et chu [2002][35]).
L'hypothèse nulle est rejetée pour une
réalisation de la statistique corrigée t*ä
inférieure au seuil de la loi normale centre réduite (-1, 64)
pour un test non symétrique à 5% risque de prmière
espèce), ainsi l'hypothèse de racine unitaire est rejetée
pour l'ensemble des individus de panel. C'est en fait la limite principale de
test LLC [2002].
3.1.2 Test de racine unitaire d'Im, Pesaran et Shin
[2003]:
-
Le défaut majeur de test LLC [2002] est qu'il impose
l'homogénéité de la racine autorégressive sous
l'hypothèse alternative. Le test d'Im,Pesaran et Shin [2003][28]
que nous venons à présenter permet de
répondre à cette critique puisqu'il permet une certaine
hétérogénéité de la racine
autorégressive sous Ha pour un groupe d'individu N1 E ]0; N[,
telque limN?8(N1/N) = ä o 0 - ä -< 1. Si N1 = 0, on retrouve
l'hypothèse nulle.IPS sont les premiers à développer un
test qui permet non seulement une
hétérogénéité de racine
autorégressive sous Ha (ñi =6 ñj), mais aussi
une hétérogénéité quant à la
présence d'une racine unitaire dans le panel.
La méthode d'IPS peut être décriter de cette
maniére :
Premièrement,IPS considérent un modèle de
type ADF pour chaque individu i = 1 N du panel.
Modéle IPS:
?yit = ái + ñiyi,t?1 + XPi
âij?yi,t-j + åit , V i = 1 N; Vt = 1 T (3.4)
J=1
O l'effet individuel ái est déÞni par
ái = --ñiãi avec ãi E J1
et o åit est N.i.d(0, ó2 i ).
IPS autorisent la présence d'une autocorrélation
des résidus d'ordre différent pour chaque individu du panel. Le
nombre de termes ADF diffère à priori entre les individus pi =6
pj comme dans le test de Levine et al [2002][35].
L'hypothèse qui fait l'objet de ce test est
formulée comme suit: H0 : ñi = 0 V i = 1 N
Ha : ñi -0Vi=1 N1
ñi=0?i= N1+1,N1+2, N
Pour tester cette hypothèse IPS proposent d'utiliser la
moyenne des statistiques individuelles ADF:
1
tiT(pi, âi)
N
tNT =
XN
i=1
o tiT (pi, âi) correspond à la
statistique individuelle de student associée à l'hypothèse
nulle H0,i : ñi = 0 dans le modèle d'IPS pour un nombre de
retards pi et un vecteur de paramétres ADF âi =
(âi,1 âi,pi)0.
Le choix du retard optimal pi permet de purger l'auto
corrélation des résidus. La méthode de sélection du
retard peut être choisie de la même façon que dans le cas
des tests de Levin et al [2002][35].
En utilisant les N statistiques ADF individuelles
tiT(pi, âi), on construit la statistique
standardisée:
"v #
N(tNT - E(tiT))
p
V ar(tiT)
Ztbar(p,â) =
l -'- N(0,1)siT - 6 (3.5)
N ? 8
E(tiT) et V ar(tiT) sont l'espérance et la variance de
la distribution asymptotique (quand T ? 8) d'une statistique ADF sous
l'hypothèse nulle de racine unitaire (ñi = 0) dans un
modèle avec constante. Ces moments sont respectivement égaux
à -1, 533 et 0, 706.
Ainsi,nous pouvons montrer facilement que la
statistiqueZtbar(p, â) converge séquentiellement vers
une loi normale centrée réduite lorsqueT puis N tendent
vers l'infini.
"v #
N(tNT - E(tiT ))
Ztbar(p, â) = p
V ar(tiT)
|
T,N ? 8 -'- N(0,1)
|
Cette approche est fondée sur la distribution
asymptotique, ce qui peut poser problème dans des échantillions
de dimension temporel finie. IPS proposent une autre statistique
Wtbar(p, â) qui a la même distribution que
Ztbar mais qui est plus puissante à distance finie. C'est la
plus génerale puisqu'elle tient compte de l'autocorrelation des
résidus. Cette statistique est définie de la même
façon que Ztbar(p, â) à la différence
prés que l'on centre et l'on réduit à partir des moments
de la statistique ADF obtenue sous l'hypothèse nulle de racine unitaire
et sous l'hypothèse que âi sont des termes ADF, ces moments sont
respectivement E(tiT(pi, 0)/ñi = 0) et V (tiT(pi,
0)/ñi = 0) et qu'ils tiennent compte de l'information contenue dans le
nombre de retard pi.
Wt(p,â) =
|
?
? ? ? ?
?
|
· ?
v PN
N tNT - N-1 E(tiT (pi, 0)/ñi = 0)
??
i=1
s ? T, N ? 8 -'- N(0, 1)
?
PN ?
N-1 V (tiT (pi, 0)/ñi = 0)
i=1
|
Ces moments sont tabulées pour différentes ordre
des retards pi et pour différentes tailles temporelles T.
L'hypothèse nulle est rejetée lorsque la
réalisation de la statistique Wt(p, â) est inférieure au
seuil de la loi normale centrée réduite .
3.1.3 Test de racine unitaire de Maddala et Wu [1999]:
(approche non paramétrique)
Les deux tests précedents sont deux tests
paramétriques.Le test de Maddala etWu [1999][36] est une approche non
paramétrique de Fisher [1932] pour tester la présence d'une
racine unitaire en panel. Cette approche se base sur la combinaison des
différents niveaux de signiÞcativité (p-value) des N tests
individuels de racine unitaire indépendants.
Soit æi la statistique de test de racine unitaire pour
l'individu i dans le modèle suivant:
?yit = ái + ñiyi,t?1 + XPi
âij?yi,t-j + åit , ? i = 1 N; ? t = 1 T (3.6)
J=1
Soit pi = -FTi( æi) la p-value associée à
une statistique de test æi de l'hypothèse nulle de racine unitaire
pour un individu i donné oft -FTi(.) désigne la
fonction de répartition associée à la statistique
individuelle æi pour un échantillon de taille Ti . La statistique
de test æi peut être choisie comme la t-statistique d'un
test ADF ou la statistique de n'importe quel autre test de l'hypothèse
nulle de racine unitaire ( Phillips et Perron [1988][46], KPSS, etc...).
Ce test est directement comparable au test IPS et lui est
trés similaire.
Maddala et Wu [1999][36] ont proposé la statistique
suivante pour combiner les différents niveaux de
signiÞcativité.
PMW = -2 XN ln(pi) (3.7)
i=1
L'avantage de ce test par rapport à celui de IPS est qu'il
n'exige pas que le panel soit cylindré.
Si les statistiques individuelles du test sont continues, les
p-value sont distribuées selon un ÷2(1) alors,
N
PMW = -2 i=1 ln(pi) ÷2(2N)
Pour une dimension individuelle très élevée,
Choi [2001][14] propose la statistique standardisée suivante;
v
N [PMW - E(-2ln(pi)]
1
XN
i=1
=
2vN
(-2ln(pi) - 2) (3.8)
ZMW =
p
V ar(-2 ln(pi))
Or ln(pi) -? 1, donc E(-2 ln(pi) = 2 et V ar(-2 ln(pi)) = 4.La
statistique de Choi correspond tout simplement à une statistique moyenne
de type NW centrée et réduite, ainsi sous
l'hypothèse nulle, si on suppose que les p-value sont i.i.d, la
théoreme centrale limite permet de juger que ZMW --+ N(0, 1) lorsque N-?
8.
En ce qui concerne la décision de stationnarité,
l'hypothèse nulle est rejeté tant que la réalisation
de PMW est supérieure au seuil de la loi de chideux.
3.1.4 Test de stationnarité de Hadri
[2000]:(hypothèse nulle de stationnarité)
Hadri K [2000][25] a dérivé un test basé
sur le multiplicateur de lagrange de résidus. A l'inverse des autres
tests, Hadri [2000] est un test de l'hypothèse nulle de
stationnarité contre l'alternative de racine unitaire dans le panel
considéré. Il est basé sur les résidus de la
régression MCO de yit sur une constante et une tendance, en particulier
Hadri [2000] considére les deux modéles suivants:
yit = rit + åit, ? i = 1 N et ? t = 1 T (3.9)
yit = rit + âit + åit ,? i = 1 N et ? t = 1 T
(3.10)
avec rit = ri,t-1 + uit est une marche aléatoire,
åit IIN(0, ó2å) et uit
IIN(0, ó2u)
cov(åit, uit) = 0 V i, t.
Par une substitution de rit dans yit on aura:
yit = ri0 + âit +
|
Xt s=1
|
uis + åit = ri0 + âit + vit (3.11)
|
t
o`u vit = uis + åit
s=1
ri0 étant des valeurs intiales jouant le rôle de
constante hétérogénes. Si ó2 u
= 0 alors vit = åit est stationnaire (rit est une
constante).
Si ó2u =6 0 alors ,vit est non
stationnaire (rit est une marche aléatoire ).
Hadri [2000] test l'hypothèse nulle ë = 0 contre
l'hypothèse alternative ë 0 o`u
ó2
ë = u
ó2 å
i.e; H0 : ë = 0
Ha : ë 0
En notant àvit les résidus
estimés de (yit = ri0 +vit) ou (yit = ri0 + âit +vit),
La statistique LM est donnée par:
1
LM = àó2 å
|
1 NT2 (
|
XN i=1
|
XT t=1
|
S2 it)(3.12)
|
Avec Sit désigne la somme partielle des résidus.
t
Sit = vis et
àó2å est un estimateur convergent de
ó2 å.
s=1
Sous H0 de stationnarité en niveau, la statistique de test
est;
Zu =
|
N h LM - E hR 0 1 v(r)2drii
rV hR 0 1 v(r)2dri
|
--+ N(0,1) (3.13)
|
v(r) est un pont brownien standard, pour T ? 8 suivi de N ? 8,
les cumulants de la fonction caractéristique de R01
v(r)2 donnent respectivement la moyenne et la variance de
R01 v(r)2 intervenant dans Zu
:16(cumulant d'ordre 1) pour l'espérance et
415 (cumulant d'ordre 2) pour la variance (voir
K.Hadri [2000] pour les détails).
Sous H0 de stationnarité autour d'une tendance
déterministe (modéle yit = rit + âit +
åit) la statistique de test est:
Zô =
|
N h LM - EhR 0 1 v2 (r )2dri
|
--+ N(0, 1) (3.14)
|
rV hR 0 1 v2(r)2dri
|
|
Où v2(r) = wr + (2r - 3r2) x w(1) +
6r(r - 1) R01w(s)ds (Voir Kwiatkowski et al
[1992][32]).
Z 1
La moyenne et la variance de v2(r)2dr sont
données par les deux pre-
0
miers cumulants soit,respectivement,15
et 631010.
Afin d'étudier la performance de son test, Hadri (2000)
a mené des simulations de monte carlo, celles-ci ont ressorti que la
taille de Zu est proche de la taille théorique de 5% pour T
> 10 et la taille de test Zô est correcte pour T > 25.
La puissance de test augmente avec la valeur ë pour tout T et N.
La décision de test sera prise en comparant la
réalisation de la statistique Zu et/ou Zô
à la quantile de table de la loi normale centré réduite,
la différence par rapport aux autres tests est que le rejet de
l'hypothèse H0 signifie la non stationnarité.
Une fois la stationnarité de panel est testée,
l'estimation par les méthodes classiques n'a plus de sens et une
tentative d'estimation doit passer par un test de cointégration sur
données de panel. L'estimation d'une éventuelle relation de long
terme en panel sera à travers d'autres méthodes plus
sophistiquées telleque la
méthode FMOLS (fully modiÞed ordinary least squares)
et/ou DOLS (dynamic ordinary least squares).
3.2 Notions de cointégration en panel
L'économétrie de données de panel non
stationnaire est l'utilisation des différentes méthodes des
séries temporelles en tenant compte de dépendances
interindividuelles, cette dépendance est une concept
spéciÞque à l'utilisation des données de panel.
L'économétrie de panel non stationnaire appliquée sur la
macroéconomie ne doit pas ignorer une telle dépendance
interindividuelle parce qu'il est rare que les pays se comportent de la
même manière à long terme. Ainsi, nous pouvons envisager
l'existence des deux types de relations de cointégration, des relations
intra-individuelles, et d'autres inter-individuelles.
3.2.1 Relations de cointégration
intra-individuelles
Nous évoquons à présent la dimension
spéciÞque à l'économétrie de données
de panel à savoir la distinction entre l'inter et l'intra-individuelles.
L'existence de relations de cointégration intra-individuelles
signiÞe la présence d'une ou de plusieurs combinaisons
linéaires des variables y(j)
it ~ I(1) qui soient stationnaires. i.e, pour l'individu i, il
existe ri relations de cointégration intra-individuelles parmi les j
variables non stationnaires si et seulement si:
â0 iyit = uit ~ I(0)
âi de dimension (ki, ri) désigne la matrice
contenant les vecteurs de cointégration pour l'individu i. Ces relations
de cointégration ne font intervenir que des variables propres à
l'individu i.Par exemple, pour notre application l'existence d'une relation de
cointégration entre la consommation d'eau résidentielle et le
prix moyen implique que pour une région donnée, il existe une
combinaison linéaire de la consommation d'eau résidentielle et de
prix moyen qui soit stationnaire. C'est ce qu'on qualiÞe de relations de
long terme hétérogènes. Alors que le cas contraire sera
qualiÞé de relations de long terme homogènes ou
inter-individuelle (cross unit cointegration).
3.2.2 Relations de cointégration
inter-individuelles
On parle de relations de cointégration
inter-individuelles si l'on souhaite tester ou estimer des variables
observées sur plusieurs individus. Ainsi, nous considérons le
vecteur empilé des variables individuelles yt et pour simpliÞer
nous supposons le même nombre de variables endogènes pour tous les
individus, i.e.ki = k ,on dit qu'il existe r relations de cointégration
inter-individuelles si et seulement si :
âyt = ut ~ I(0)
â de dimension (Nk, r) désigne la matrice contenant
les vecteurs de cointégration communs pour tous les individus de
panel.
3.3 Les tests de cointégration sur
données de panel
Dans cette section nous abordons une présentation
détaillée des tests de cointégration sur données de
panel non stationnaire. L'esprit de cette littérature ne se
diffère pas de celle des tests de racine unitaire en panel. Ainsi que le
notent Baltagi et Kao [2000][7], L'économétrie des données
de panel non stationnaire vise à combiner le "meilleur des deux mondes":
le traitement des séries non stationnaires à l'aide des
méthodes des séries temporelles, et l'augmentation du nombre des
données et de la puissance des tests avec le recours à la
dimension individuelle.
Les sept tests de Pedroni [1999][43] se basent sur
l'hypothèse nulle d'absence de relation de cointégration. Ces
sont des tests résiduels analogues aux tests proposés par Engel
et Granger [1987][16] dans le cadre des séries temporelles.
Larsson et al [2001][33] est un test inspiré des
travaux de Johansen [1991][29] basé sur les méthodes
algébriques. C'est le test de cointégration multiple qu'on
l'applique dans ce modeste travail.
3.3.1 Le test de cointégration sur données de
panel de larsson et al [2001]
Larsson R, Lyhagen J et Löthgren M [2001][33] ont
proposé un test de cointégration analogue au test de johansen
[1991][29] en série temporelle. La procédure de
test consiste à tester la présence de r
relations de cointégration entre les p variables I(1), (p - 1) sont
supposées des variables explicatives. Le problème
d'endogénéité n'est plus posé puisque la
spéciÞcation initiale est un VAR(Ki) sur panel9.
Yit = XKi Ðik(Yi,t-k) + åit ? i = 1 N, Ki
denote l'ordre du processus VAR
k=1
Yit = (y(1)
it , , y(P )
it ) ,åit iidN(0, ?i)
Parmi les P variables (P - 1) sont des régresseurs.
Sous cette représentation, une représentation
à correction d'erreur existe (Voir Engel et Granger [1987][16]). Le
modèle vectoriel à correction d'erreur ( V ECM)
hétérogène est:
?Yit = ÐiYi,t-1 + Ki-1X ik?Yi,t-k + åit ? i
= 1 N, ? t = 2 T (3.15)
k=1
on montre que Ði = áiâ0 i oft
ái de dimension (p x ri) est la matrice qui capte les forces de rappels
individuelles à l'équilibre de long terme. â0 i de
dimension (ri x p) est la matrice des coefficients de cointégration.
L'idée de test consiste à examiner le rang de la
matrice Ði de dimension
(p x p).
H(r) : rang(Ð) = r H(p) : rang(Ð) = p
Le ratio de vraisemblance applé aussi statistique trace
est:
-2 ln QT {H(r)\H(p)} = -T
|
XP j=r+1
|
ln(1 - àëj) (3.16)
|
|
|
|
|
9la spéciÞcation VAR est une forme de
modélisation en boite noire et on ignore la distinction entre variable
exogène et variable endogène.
oft ëj est la ji'eme valeur propre de la matrice
Ði .
Johansen [1995] a étudié la distribution
asymptotique de statistique trace comme suit:
1/2Z 1 Z 1 Z 1 3/4
-2 ln QT {H(r)\H(p)} ?- w Zk = tr (dw)w0(
ww0)-1 w(dw)0
0 0 0
Avec w un mouvement Brownien de dimension K = p - r.
Nous nous intéressons à tester
l'hypothèse nulle (H0) que chaque individu de panel possède au
plus r relations de cointégration entre les P variables
supposéesI(1). Formellement, Cela revient à tester;
H0 : rang(Ði) = ri = r ? i = 1 N
Ha : rang(Ði) = P ? i = 1 N
La statistique trace susceptible de tester le rang de
cointégration pour chaque individu de panel est;
LRit {H(r)\H(P)} = -2 ln QiT {H(r)\H(P)}
La statistique trace moyenne est;
XN
1
LRNT {H(r)\H(P)} = N
i=1
|
LRiT {H(r)\H(P)}
|
EnÞn, Larsson et al [2001] ont proposé la
statistique trace standardisée pour tester le rang de
cointégration du panel déÞnie par;
v
N(LRNT {H(r)\H(P)} - E(Zk))
ÕLR {H(r)\H(P)} = p N(0, 1)
(3.17)
V ar(Zk)
E(Zk) et V ar(Zk) sont les moments de la variable
aléatoire Brownienne, qui ont été simulés par
Larsson et al [2001].
Les auteurs ont prouvé que ces moments existent et sont
Þnis (Voir papier LLL[2001] pour plus de discussion).
Notons que ce test est unilatéral, pour un risque de
premier espéce á, H0 : rangÐi = ri = r est rejetée si
ÕLR {H(r)\H(P)} Â z1?á
oft (z1?á est la quantile standard de la loi
normale).
La procédure de test est celle de Johansen [1988], C'est
une procédure séquentielle.
3.3.2 Le Test de cointégration sur données de
panel de Pedroni [1999,2004]:
Dans une série de contribution Pedroni Peter a
proposé des tests de cointégration à la Engel et Granger
[1987][16] d'hypothèse nulle d'absence de relation de long terme oft le
rang de cointégration est à priori connu. Le test de pedroni
[1999][43] est une extension au cas oft la relation de cointégration
comprend au plus deux variables. Tout comme les tests de racine unitaire d'IPS,
Il est permis à la racine autorégressive de varier entre les
individus sous l'hypothèse alternative. Ainsi, la relation de
cointégration, si elle existe sous l'hypothèse alternative, est
hétérogène.
La prise en compte d'une telle
hétérogénéité est un avantage puisqu'en
pratique, il est rare que les individus se comportent de la même
manière. Dans ces conditions, imposer de manière erronnée
une homogénénité conduit au non rejet de
l'hypothèse nulle, même si les variables sont
cointégrées.
yit = ái + äit + â1ix1,it +
â2ix2,it + + âMixM,it + åit (3.18)
oft i = 1,....,N,t=1,...,Tetm=1,...,M (3.19)
Sur les sept tests proposés par Pedroni, quatre sont
basés sur la dimension within (intra) et trois sur la dimension between
(inter). Les deux catégories de tests reposent sur l'hypothèse
nulle d'absence de cointégration: ñi = 1 ? i ,ñi
désignant le terme autorégressif des résidus
estimés sous l'hypothèse alternative tels que;
àåit = ñiàåi,t-1 + uit (3.20)
Les Tests basés sur la dimension Within (intra) {panel
cointegration statistics}
Les quatres tests basés sur la dimension intra sont
critiqués du fait que l'alternative, si on l'accepte, est commune
à tous les individus.
Test non paramètrique de type rapport de vraisemblance
(panel õ - statistic):
XXL-2:àå
(3.21)
N T -1
T2 N ZàvN,T T2 .10 11i i,t-1
i=1t=1
Test non paramètrique du type de la statistique rho de
Phillips-Perron (Panel ñ - statistic) :
N T 1 N T
TNZàñN,T-1 XX
àL-1gt-1! × XX
àL112i(àåi,t-1?'eit - aki
i=1 t=1 z=1 t=1
Test non paramètrique du type de la statistique t de
Phillips-Perron ( Panel t - statistic):
N T -1/2 N T
6-N,T XX àL11ig.
ZtN,T
i,t-1
XXàL-112i(àåi,t-1?'eit -
aki)
i=1 t=1 i=1 t=1
Test paramètrique du type de la statistique t de
Dickey-Fuller Augmenté (panel t - statistic) :
N T -1/2 N T
ZtN,T 4,T XX
XX
i=1 t=1 11i i,t-1 i=1 t=1
Avec :
T
àL211i = T1 P
t=1
(1)
+1
T
t=s+1
àçitàçi,t-s ;
àëi = T-1
(1)
+1
t=s+1 PT àuitàui,t-s
Pki
s=1
à2+2T -1
çit
ki
s=1
s*2 = ikr-1
.L Y
|
N i=1
|
à*2 si
|
T -1
si =
|
PT t=1
|
,,à *2 , Pit ,
|
ó2 N,T = N-1
|
PN i=1
|
T
-2 à 2 ; à2 à2
ói = si + 2 ati ; às2i T-1
P
t=1
|
àu2 it
|
ki
et ; àuit = àåit -
àñiåi,t-1 ,àu*it =
àåit - àñiåi,t-1 -
àñik?àåi,t-k ,àçit =
k=1
1
?yit - PM àbmi?xmi,t .
m=1
Les Tests basés sur la dimension between (group mean panel
cointegration statistics):
Test non paramètrique du type de la statistique rho de
Phillips-Perron ( group ñ - statistic):
i=1 t=1 t=1
\
XX4N T -1 ,t-1) ×
E(àåi,t-1,wit - ëi
TN12ZàñN,T-1 =
TN12
Test non paramètrique du type de la statistique t de
Phillips-Perron ( group t - statistic) :
N-1/2 ZtN,T = N-1/2
|
N T ! -1/2 T
eri2 X X(àåi,t-1?:àåit -
i=1 t=1 t=1
|
Test paramètrique du type de la statistique t de
Dickey-Fuller Augmenté ( group t - statistic) :
N T ! -1/2 T
si åit-1
åit?1?åit
i=1
t=1 t=
XX
N-1/2 Z*tN,T = N-1/2
Pour mettre en oeuvre ces sept tests, Pedroni [1999][43] a
procédé en cinq
étapes :
1. L'estimation de l'équation (1.19) et la
récupération des résidus àåit.
2. Le calcul des résidus issus de la régression; ?
yit = b1i?x1,it + b1i?x2,it + ... + b1i?xM,it + çit
3. L'estimation de la variance de long terme àL2 11i de
àçit.
4. L'utilisation de àåit pour choisir
la régression appropriée, L'estimation de (1.20) pour les tests
non paramètriques et puis le calcul de la variance de long terme de
àuit (àó2 i ) et L'estimation de
(1.20) augmentée du retard pour les tests paramètriques, puis le
calcul de às*2
i la variance de àu* it .
5. à partir des calculs réalisés dans les
étapes précédentes, on construit n'importe quel
statistique parmi les sept proposées par Pedroni.
v
£N,T - u N
võ N(0, 1) (3.22)
£N,T désigne l'une des sept statistiques
proposées, par Pedroni, les deux moments u et õ ont
été tabulés par l'auteur en fonction du nombre de
régresseurs et de la présence ou non d'une composante
déterministe dans les relations de long terme. Ils sont
nécessaires à la normalisation. Ainsi, le calcul des valeurs
critiques relatives à chaque test devient possible (Voir pedroni
[1999][43], tableau 2).
3.4 Estimation
Bien que l'estimateur de moindre carrée ordinaire MCO
est le plus efficace dans la famille des estimateurs linéaires depuis
son existence, on le note souvent BLUE (best linear unbased estimateur), sa
distribution est asymptotiquement biaisée, et dépend des
paramétres de nuisance associés à la présence de
corrélation sérielle dans les données ( Voir Hurlin et
Mignon (2006))[27], Un tel problème est posé également
pour les données de panel.
Pour estimer une relation de cointégration sur un panel
non stationnaire, il est nécessaire d'utiliser une méthode
d'estimation efficace. Deux techniques existent à savoir la
méthode FMOLS (Fully ModiÞed Ordinary Least Squares)
proposée par Phillips et Hansen [1990][45], étudiée par
Pedroni [1996][42] et la méthode DOLS ( (Dynamic Ordinary Least Squares)
de Saikkonen [1991][52] et Stock et Watson [1993][53].
Dans le cas des données de panel, Kao et Chiang
[2000][30] ont montré que ces deux techniques conduisaient à des
estimateurs asymptotiquement distribués selon une loi normale de moyenne
nulle. Des résultats similaires sont obtenus par Pedroni [1996][42] et
Phillips et Moon [1999][47] pour la méthode FM-OLS.
3.4.1 La méthode FM-OLS (fully modified ordinary
least squares)
Cette procédure, étudiée notamment par
Pedroni [1996][42], permet de tenir compte des problèmes
d'endogénéité du second ordre des régresseurs
(engendrée par la corrélation entre le résidu de
cointégration et les innovations des variables I(1) présentes
dans la relation de cointégration)10 et des
propriétés d'autocorrélation et
d'hétéroscédasticité des résidus.
Soit le modèle de régression entre deux variables
avec un terme constant :
yit = ái + âxit + u1,it (3.23)
Avec :
xit = xi,t-1 + u2,it
Soit wit = (u1,it ; u2,it)' un vecteur stationnaire
de matrice de variance covaraince asymptotique ?i? i = 1, ..., N.que l'on peut
décomposer d'une maniére usuelle en une covaraince contemporaine
?0 i et une somme pondérée d'autocovariance i. Formellement,
?i = ?0 i + i + ' i
oft ?0 i désigne la covariance contemporaine et i
désigne la somme pondérée d'autocovariances. â est
le vecteur de cointégration:
L'estimateur FMOLS de â est donné par Pedroni P
[1996][42]:
XN !-1 XN XT !
XT
àâF MOLS = àL-2 (xit - xi)2 àL-1
11i àL-1 (xit - xi)y* it - T àãi
22i 22i
i=1 t=1 i=1 t=1
(3.24)
oft:
y* it = (yit - yi)
|
àL21i àL22i
|
?xit +
|
àL11i - àL22i â(xit - xi)
(3.25)
àL22i
|
|
|
|
|
10Nous considérons que xi est univariée
alors que dans le cas générale xi peut inclure M
régresseurs qui ne sont pas cointégrées entre eux.
àLi est la décomposition triangulaire
inférieure de l'estimateur à?i de la ma-trice de
variance covariance asymptotique ?i, àLi étant
normalisé de telle sorte que
àL22i = à?-1/2
22i , et le paramètre d'ajustement pour la
corrélation sérielle àãi s'écrit :
àãi =
à21i +
|
à?0
21i
|
à21i (
à22i +
|
à?022i)
|
à
22i
|
comme nous l'avons précédemment
mentionné, les distributions asymptotiques des estimateurs basés
sur la méthode FM - OLS sont non biaisés et ne dépendent
pas des paramètres de nuisance.(Voir Phillips et Moon [1999][47])
En passant aux données groupées et suivant
l'approche Between, l'estimateur FMOLS appliqué aux données de
panel se calcule comme la moyenne des àâFMOLS
individuels.
Panel Group FMOLS : àâFMOLSG = N-1
XN àâFMOLS (3.26)
i=1
3.4.2 La méthode DOLS (Dynamic Ordinary Least
Squares)
Cette procédure a été proposée
initialement par Saikkonen [1991][52] dans le cas de série temporelle
puis par Kao, Chiang [2000][30] et Mark , Sul [2003][37] en cas de
données de panel. La méthode DOLS permet d'estimer une relation
de cointégration homogène, une telle
hétérogénéité entre les individus est prise
en compte à travers l'inclusion de l'effet Þxe individuel.
L'estimateur between de la méthode DOLS peut être
formulé comme suit:
le modèle : yit = ái + âixit +
XKi ãik?xit-k + uit (3.27)
k=-Ki
On obtient l'estimateur de données de panel par la
méthode DOLS:
? ? ?
!-1 XT !?
XT
XN ? ?
àâGD = ?N-1 zitz0 zityit ?
(3.28)
it
? ?
i=1 t=1 t=1 1
Avec zit est un vecteur de régresseur de dimension 2(K
+ 1) x 1 telque zit = (xit -- xi , ?xit-k, , ?xit+k), yit
= yit -- yi et l'indice 1 signifie qu'on s'intéresse seulement à
l'estimation de la pente groupée.
PN
i=1
N-1
L'estimateur between de la méthode DOLS n'est autre que
la moyenne des N estimateurs conventionnels DOLS en série temporelle.
Autrement, àâGD =
·
PT
àâD,i et si on note ó2 i = limT ?8
E (T-1 àuit)2 la variance de long terme
t=1
de résidus de l'équation (1.26)7. La
statistique de significativité de l'estimateur between est :
XN
æàâGD = N-1/2
i=1
|
æàâi,D (3.29)
|
Où la statistique de significativité individuelle
est :
1/2
D,i - â0) 6-I2 X(xit
â
(3.30)
i=1
æàâi,D = (
Sachant que â0 est le paramètre de la
restriction qu'on teste (que les six régions se comportent de la
même manière à long terme vis à vis l'augmentation
de prix de l'eau en Tunisie ou le contraire)
Notons enfin que la méthode DOLS n'est appliquée
que pour le cas d'un panel cylindré.
7l'estimation de ces résidus peut être
par la méthode HAC standard.(Voir Pedroni [2000]).
Chapitre 3
Analyse des données et
présentation du modèle
théorique
Dans ce que suit, nous nous intéressons aux
diffèrents aspects empiriques qui peuvent évaluer la politique
tarifaire pratiquée par la SONEDE8 durant la période
entre 1980 et 2007. Une telle tarife non linéaire progressive est
sensée inciter les ménages tunisiens à diminuer leur
consommation d'eau. Nous présentons la base des données puis nous
abordons une analyse préalable susceptible de guider la
modélisation économétrique du problème.
4.1 Présentation des données:
Les données sont collectées par la SONEDE par
tranches de consommation, par trimestre et par district. La SONEDE n'a
commencé à individualiser la consommation en eau potable
"domestique branché" qu'à partir de 1980. Nous conduirons notre
estimation sur la base des données trimestrielles par région qui
s'étendra du premier trimestre 1980 au 4i`eme trimestre 2007.
Nous avons bénéficiés d'un financement auprés du
laboratoire LAREQUAD9 pour avoir la pluviométrie mensuelle
par station durant la période considèrée.
8La sociéte nationale d'exploitation et de
distribution de l'eau en Tunisie.
9Laboratoire de recherche en economie quantitative
de développement. Nous avons béneficier d'un fiancement de 2112
dinars pour avoir les données de la pluviométrie mensuelle
concernant les 8 gouvernorats; TUNIS, NABEUL, ELKEF, MAHDIA, SIDIBOUZID,
MEDNINE, BEJA ET TATAOUINE.
Les statistiques de la SONEDE regroupent des données
très détaillées en 13 tranches de consommation très
Þnes. Nous avons construit, à partir de ce découpage semi
désagrégé, cinq tranches de consommation à la
lumière des cinq tranches tarifaires:
1i`ere tranche: 0 à 20 m3 par abonné et
par trimestre. 2i`eme tranche: 21 à 40 m3 par abonné
et par trimestre. 3i`eme tranche: 41 à 70 m3 par
abonné et par trimestre. 4i`eme tranche: 71 à 150 m3
par abonné et par trimestre.
5i`eme tranche: plus que 150 m3 par abonné et
par trimestre.
Le point critique de notre travail est au niveau de la
construction de la variable revenu. En effet, nous utilisons la dépense
totale du ménage tunisien par région fournit par
l'INS10 dans ces enquêtes comme un indicateur du revenu. La
dépense est le seul indicateur régional de l'INS qui peut
approximer le revenu.
4.1.1 Découpage de la Tunisie en six régions
homogènes:
Nous adoptons le découpage de la Tunisie en six
régions homogènes telqu'il est présentée dans
l'étude de Ayadi et al [2002][1] aÞn de rendre possible
l'application de l'économetrie des données de panel, dont
l'avantage est de rendre possible l'estimation des effets prix, revenu,
pluviométrie et extension réseau SONEDE au niveau
régional.
Un découpage naturel (Nord, Centre et Sud) ne permet
pas d'affiner l'analyse de la demande d'eau résidentielle. Nous ajoutons
un découpage qui s'appuie sur les caractéristiques
économiques. La Tunisie est plutôt formée du Grand Tunis et
de deux ensembles homogènes à savoir le littoral et
l'intérieur.
La grande agglomération de Tunis qui abrite à
peu près le quart de la population totale se distingue par une
spéciÞcité propre. En effet, ce qu'on appelle
communément le Grand Tunis, étant donné ses dimensions
économique, politique, administrative, sociale et historique,
mérite d'être individualisé.
La Tunisie Littorale (Bizerte, le Cap-Bon, le Sahel, Sfax et
Gabès) connaît, surtout depuis l'indépendance, un essor
économique et social substantiel. Cette frange côtière qui
s'étend du nord au sud de la Tunisie abrite avec le Grand Tunis
l'essentiel de l'activité touristique, indistrielle et urbaine du
pays.
10L'institut national de statistique
La Tunisie Intérieure y compris le sud, c'est à
dire le reste du pays connaît, malgré un certain progrès,
des problèmes d'ordre économique et social relativement aigus.
Nous pouvons même affirmer qu'un déséquilibre
régional "Intérieur-Littoral" est la caractéristique
fondamentale de la Tunisie actuelle.
Si nous prenons le critère de la dépense par
tête durant l'année 1990, nous avons 1008 DT pour le Grand Tunis,
749 DT pour le littoral et 505 DT pour l'Intérieure. Ces chiffres nous
montrent les différences substantielles qui existent entre les trois
ensembles. En effet, la dépense moyenne par tête à Tunis
est de 1,4 celle du ménage du littoral et atteint le double de celle du
ménage de l'intérieur. Si nous considérons la
dépense du ménage résidant dans la zone littorale nous
réalisons tout de suite qu'elle arrive à 1,5 celle du
ménage de l'intérieur.
La combinaison des deux dimensions climatique et
économique nous autorisent à construire les six régions
homogènes suivantes: Le Grand Tunis, le Nord Est, Le Centre Est, Le Nord
Ouest, Le Centre Ouest et le Sud.
4.1.2 Evolution des variables clés:
La consommation par région:
AÞn de mettre en ouevre une modèlisation claire
de comportement du consommateur tunisien en eau potable, nous observons les
graphiques relatifs aux variables clés sans effets saisonniers. La
consommation totale annuelle moyenne (Figure 1) se caractérise par une
tendance à la baisse pour toutes les régions. Cette tendance est
plus importante pour la région Grand Tunis oft la consommation d'eau
résidentielle est trés importante. Cette baisse est due soit
à une extension du réseau SONEDE soit à une incitation
causée par la politique tarifaire à conserver de l'eau, soit
à une combinaison des deux facteurs. Nous sommes
préinformés selon cette évolution de la consommation
annuelle que les variables prix et extension réseau auront des
élasticités de long terme négatives importantes en valeur
absolut pour la région Grand Tunis.
Figure1: Consommation annuelle totale par région
La consommation annuelle par tranches:
Les piques annuelles peuvent être dus à des
périodes de séchersse. Ces piques sont plus prononcés
lorsque nous désagrégeons la consommation annuelle totale par
tranches de consommation. En effet, l'année 2001 était une
année séche, à contrario, l'année 1997 était
une année pluvieuse ce que conÞrme les positions des piques
inférieurs et supérieurs de la Þgure ci-dessous.
Figure 2: Consommation annuelle par tranche
Lorsque nous désagrégeons la consommation annuelle
totale pour ces cinq tranches, nous distinguons deux types de comportement en
terme de consommation
d'eau potable pour les ménages tunisiens. La
consommation moyenne totale se stabilise dans le temps pour les deux
premières tranches alors qu'elle diminue pour la quateriéme et la
cinquième (cette baisse est peu prononcée pour la
quaterième tranche). La troisième tranche se caractérise
par une ßuctuation non standard, elle augmente pendant la
sécheresse et diminue durant les périodes humides.
Par conséquent, l'estimation de l'équation de la
demande d'eau sur la base des données en cinq tranches ne pas la
partition idéale, nous faisons la distinction entre deux blocs. Un bloc
inférieur qui regroupe les deux premières tranches et un bloc
supérieur qui regroupe les deux dernières, c'est en fait
l'estimation du même modèle pour les deux blocs.
T RAN C H E 1
8 0 8 2 8 4 8 6 8 8 9 0 9 2 9 4 9 6 9 8 0 0 0 2 0 4 0 6
T RANCH E 2
8 0 8 2 8 4 8 6 8 8 9 0 9 2 9 4 9 6 9 8 0 0 0 2 0 4 0 6
1 0 . 8
1 0 . 6
1 0 . 4
1 0 . 2
1 0 . 0
9 .8
9 .6
9 .4
3 1 .2
3 0 .8
3 0 .4
3 0 .0
2 9 .6
2 9 .2
Figure 3: la consommation totale annuelle moyenne
T RAN C H E 4
8 0 8 2 8 4 8 6 8 8 9 0 9 2 9 4 9 6 9 8 0 0 0 2 0 4 0 6
T RAN C H E 5
8 0 8 2 8 4 8 6 8 8 9 0 9 2 9 4 9 6 9 8 0 0 0 2 0 4 0 6
1 1 0
1 0 5
1 0 0
9 5
9 0
8 5
8 0
7 5
4 0 0
3 8 0
3 6 0
3 4 0
3 2 0
3 0 0
2 8 0
Figure 4: consommation annuelle moyenne totale
Les graphiques ci-dessus montrent la non stabilité
temporelle de la consommation moyenne au sein de chaque tranche. Il est claire
que les piques supérieurs des deux premières tranches en 1997
correspondent à des piques inférieurs dans les deux
dernières pour la même année, alors que les deux piques
inférieurs durant l'année 2001 correspondent à des piques
supérieurs dans les deux derniers tranches. Nous pensons qu'il sera
utiler d'estimer une équation qui capte l'effet glissement
des consommateurs d'un bloc à un autre, une telle
équation doit tenir compte de la structure non linéaire de
tarife.
Le nombre de consommateurs:
Nous supposons que le consommateur est représentatif, La
consommation moyenne est le rapport entre la consommation globale et le nombre
d'abonnés. Les deux graphiques ci-dessous montrent l'évolution de
taux de branchement ( rapport entre
le nombre d'abonné dans le bloc et le nombre total).
80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06
24
20
16
12
8
4
0
POURCENTAGE DE NOMBRE D'ABONNES
UPPERBLOCCE
UPPERBLOCCO
UPPERBLOCGT
UPPERBLOCNE
UPPERBLOCNO
UPPERBLOCSD
Figure 5: taux de branchement du bloc supérieur
80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06
POURCENTAGE DE NOMBRE D'ABONNES
88
84
80
76
72
68
64
60
56
LOWERBLOCCE
LOWERBLOCCO
LOWERBLOCGT
LOWERBLOCNE
LOWERBLOCNO
LOWERBLOCSD
Figure 6: Taux de branchement du bloc inférieur
Le nombre d'abonnés dans le bloc inférieur se
caractérise par une tendance à la hausse, cela peut être
dû à un effet prix qui incite le consommateur à conserver
de
l'eau, donc au glissement vers le bloc inférieur. Au
contraire, le taux branchement du bloc supérieur ne cesse de diminuer
sur toute la période quelque soit la région retenue.
4.1.3 Les explications préliminaires:
A ce niveau d'analyse préalable des données nous
pouvons dégager quelques explications de l'évolution inattendus
des variables clés :
La tendance à la baisse, qui caractérise la
consommation annuelle totale moyenne pour la cinquième tranche, est
dûe à la traification rigoureuse pratiquée par la SONEDE
pour ces consommateurs. A contrario, la stabilité relative qui
caractérise la consommation moyenne dans les deux tranches
inférieures est expliquée soit par un glissement des
consommateurs du bloc supérieur vers le bloc inférieur soit par
les nouveaux branchés qui sont géneralement les ménages de
faible revenu et qui doivent apparttenir par défaut au bloc
inférieur. Cela va augmenter le nombre d'abonnés dans ce bloc et
par conséquence la stabilité de la consommation moyenne. Ce
phénomène de glissement d'un bolc à un autre justifie les
piques opposés de 1997 et 2001.
La consommation annuelle moyenne totale pour chaque
régions ne cesse de diminuer sur toute la période (1980-2007).
Cela est expliqué par l'action de systéme tarifaire qui a comme
objectif principal l'incitation des ménages à conserver l'eau.
Notre discussion portera sur l'évaluation de la politique tarifaire de
la SONEDE dés qu'elle commence à individualiser la consommation
par districte en 1980 jusqu'à 2007.
Comme nous voyons dans les figures 2, 3 et 4
l'évolution est plutôt semblable pour les trois premières
tranches oft la consommation moyenne est stable (ou très
légèrement croissante). De la même manière, il y a
une diminution uniforme de la consommation moyenne pour la cinquième
tranche et une diminution légère pour la quaterième
tranche. Ainsi, il est judicieux de regrouper les cinq tranches dans deux blocs
en remontant les tranches 1, 2 (et 3) dans un bloc inférieur et les
tranches 4 et 5 dans un bloc supérieur Ayadi et al [2002]. Après
quelques épreuves avec et sans la troisième tranche dans le bloc
inférieur, nous avons choisi de ne pas le maintenir dans ce bloc afin
d'améliorer la qualité de notre estimation.
Sur la base de ce regroupement, le bloc inférieur
représente entre 70% et 85% des abonnés et entre 40% et 65% de la
consommation globale alors que le bloc supérieur représente entre
4% et 10% des abonnés et entre 18% et 30% de la consommation globale sur
toute la période et pour les six régions.
4.1.4 Les statistiques descriptives:
Dans notre étude, nous utilisons le taux de branchement
( rapport de nombre d'abonnés dans le bloc considèré sur
le nombre d'abonnés totale) pour estimer les effets glissement de
consommateur moyen entre les deux blocs en considèrant la
nonlinéarité du tarif.
Le tableau ci-dessous reprèsente les statistiques
relatives aux diffèrentes variables calculées sous Winrats6.
Le minimum de le consommation pour le bloc inférieur se
situe au niveau de la région Nord ouest pendant le premier trimestre
2004, tandis que le maximum se situe au grand tunis pendant le deuxième
trimestre 1997 avec un écart type de 2,19. Cela nous donne l'intuition
que la consommation moyenne dans ce bloc sera élastique sur toute la
période au changement de prix aussi bien qu' à l'extension
réseau.
Ces intuitions se conforment lorsque nous voyons que le
maximum de la consommation moyenne du bloc supérieur se situe dans la
région la plus pauvre (le centre ouest), durant la même
année de max que le bloc inférieur, oft l'extension réseau
et moins développée jusqu'à nos jours dans cette
région.
Le maximum de la pluviométrie est au niveau de la
région grand tunis, nous pensons que la consommation sera moins
élastique au prix par rapport au pluviométrie.
Statistiques descritives sur le panel ( N=6 , T=112 )
Variable
|
descriptif
|
moyenne
|
Min
|
Max
|
écart type
|
Ci
|
cons.inf
|
18.16
|
12.46 at 4//2004:01
|
25.73 at 6//1997:02
|
2.19
|
Cs
|
cons.sup
|
141.61
|
137.98 at 4//2004:04
|
398.12 at 1//1997:01
|
35.52
|
PMi
|
px moy.inf
|
448.56
|
165.72 at 1//1982:02
|
877.24 at 1//2005:01
|
189.49
|
PMs
|
px moy.sup
|
826.16
|
214.95 at 5//1980:01
|
1404.41 at 1//2005:01
|
419.86
|
PMGi
|
px marg.inf
|
158.36
|
79.79 at 1//1980:01
|
566.81 at 6//1994:02
|
48.86
|
PMGs
|
px marg.sup
|
914.33
|
221.0 at 2//1980:01
|
1479.8 at 1//2005:01
|
439.61
|
Ri
|
revenu.inf
|
310.77
|
154 at 1//1980:01
|
724 at 2//2004:04
|
120.87
|
Rs
|
revenu.sup
|
1434.06
|
959 at 1//1980:01
|
2195 at 2//2004:04
|
334.76
|
PL
|
pluvi
|
172.02
|
0.13 at 5//2004:03
|
3418 at 6//1988:01
|
431.64
|
NAi
|
nbr ab.inf
|
138284.58
|
15905 at 1//1980:03
|
1444541 at 6//2006:01
|
119847.43
|
NAs
|
nbr ab. sup
|
15335.63
|
869 at 1//1981:01
|
121072 at 2//2006:03
|
15899.26
|
TXi
|
tx branch.inf
|
0.88
|
0.55 at 6//1999:03
|
0.99 at 1//1996:01
|
0.12
|
TXs
|
tx branch.sup
|
0.10
|
0.01 at 4//2003:01
|
0.66 at 6//1982:03
|
0.08
|
N
|
exten.réseau
|
168659.04
|
17233.66 at 1//1980:03
|
1780970 at 6//2006:01
|
163776
|
1//, 2, 3, 4, 5 et 6 désignent respectivement CO, CE,
NE, NO, SUD et GT
4.2 Le modèle :
4.2.1 Les déterminants de la demande d'eau - aspects
théoriques
Dans notre étude, nous adoptons la
spéciÞcation de Ayadi et al [2002][2]. Une telle
spéciÞcation d'un modèle de demande d'eau
résidentielle est justiÞée par la théorie
économique classique de la demande, le contexte de l'étude et les
caractéristiques climatiques.
La théorie économique de la demande
suggére que le revenu et le prix sont les deux variables principales
qu'on ne peut ignorer en modèlisant la demande du consommateur. En
effet, Le ménage emploi une partie de sa consommation en eau pour
l'usage essentiel ( boisson, cuisine, nettoyage,...) qui est inélastique
au changement de prix et de revenu. Cependant, le ménage de haut revenu
emploi une partie de sa consommation pour un usage supplementaire ( arrosage,
piscine, nettoyage de voiture, ...) supposé de luxe, et qui doit
être trés élastique au changement de prix et de revenu dans
un système tarifaire progressif.
La consommation moyenne que nous essayons d'expliquer dans
notre travail diminue chaque fois qu'il y a de nouveaux branchés. Pour
tenir compte d'une
telle fluctuation, nous introduisons la taille du
réseau comme facteur explicatif de l'extension réseau. Cette
variable est spécifique pour un pays qui n'arrive pas à
réaliser un taux de branchement de 100%, nous pensons que l'effet de
cette variable sera négatif et que les nouveaux branchés viennent
à diminuer la moyenne et à maintenir la consommation stable ou
légèremet croissante dans le bloc inférieur.
Les variables climatiques, notamment la pluviométrie et
la température sont le premier élément qui vient à
l'ésprit lorsqu'on cherche les déterminants de la consommation
d'eau. Ces variables sont proposées dans la littérature (Bient M
E et al (2006)[8],Foster & Beattie (1979, 1981)[17], Martinez-Espineira
(2003, 2007)). La Tunisie se caractérise par un climat disparate ( une
variabilité pluviométrique importante entre régions) qui
doit nécessairement agir sur le comportement du consommateur, le signe
escompté d'une telle variable est négatif. On s'attend à
ce que cette variable contribue à l'explication de la différence
inter-régionale en Tunisie en terme de consommmation d'eau.
Le problème est au niveau de la tarification qui est
non linéaire et progressive. Cette dernière est constituée
d'une part fixe et d'une part variable par tranche et avec le prix du
m3 par tranches (p1,p2,p3,p4 et p5) qui sont croissants
avec la consommation. Le consommateur est sensible à deux types de prix.
Le premier est le prix moyen, qui est le rapport entre le montant de la facture
et le volume consommé (Wong (1972)[55], Foster and Beattie (1980))[17].
Au niveau régional cette variable est la somme des factures
payées par tous les ménages dans le bloc divisée par le
volume total en m3 par ces derniers. Le consommateur est ainsi
sensible au montant de la facture d'eau qu'il paye chaque trimestre. L'autre
variable est le prix de dernier m3 consommé qu'on l'appele le
prix marginal (Howe & Linaweaver (1967)), dans notre cas c'est le prix du
m3 dans chaque tranche. Selon Bient M E et al [2006][8],
l'utilisation de cette variable doit inclure le D de Nordin [1976] qui estime
l'effet remboursement vertuel. Le tableau ci-dessous présente le D de
Nordin [1976].
Tableau 2 : le D de Nordin
Tranche
|
prix marginal
|
D de Nordin
|
1
|
P1
|
0
|
2
|
P2
|
(P2--P1) x Q1
|
3
|
P3
|
(P3--P1) x Q1+(P3--P2) x
Q2
|
4
|
P4
|
(P4--P1) x Q1+(P4--P2) x
Q2+(P4--P3) x Q3
|
5
|
P5
|
(P5--P1) x Q1+(P5--P2) x
Q2+(P5--P3) x Q3+(P5--P4) x
Q4
|
Où Qi est le volume total qui distingue chaque tranche
tarifaire ( i.e: Q1 = 20 m3)
4.2.2 Le glissement de consommateur d'un bloc à un
autre:
D'aprés les graphiques 5 et 6, la non stabilité
du taux de branchement dans les deux blocs est sans doute dûe à la
non linéarité du tarif. Cela nous pousse à estimer une
équation qui explique le taux de branchement en fonction de prix,
pluviométrie, l'extension réseau et la variable
saisonnière.
Le signe escompté de la variable prix pour le bloc
supérieur est négatif et trés singniÞcatif du faite
que la variable prix est la seule moyenne qui peut inciter les ménages
à conserver l'eau et donc de glisser de boc supérieur vers le
bloc inférieur. Pour le bloc inférieur les effets sont inattendus
par le fait que le prix dans ce bloc est faible et que la consommation d'eau
est employée pour satisfaire des besoins nécessaires, donc
incompressible.
4.3 SpéciÞcation
économétrique du modèle:
Notre modèle est constituée de deux
équations, la première explique la consommation moyenne dans
chaque bloc, la seconde explique le taux de branchement dans chaque bloc en
fonction des même variables, excépté le revenu, pour tenir
compte de l'effet glissement de consommateur moyen entre les deux blocs. Le
modèle est spéciÞé au niveau régional pour la
période entre 1980 et 2007. Le comportement qu'on essaye d'expliquer est
celui de consommateur moyen supposé représentatif de chaque
région.
Pour la région i et durant la période t (
trimestre), la demande d'eau moyenne dans le bloc j s'écrit ;
Avec i = 1...6, t = 1...112 et j = 1,2 (1:bloc supérieur
et 2:bloc inférieur)
oil C, R, P , N, Q et PL sont réspectivement la
consommation, le revenu, l'extension réseau, les dummies trimestriels et
la pluviométrie dans chaque bloc.å est le terme d'erreur qui
regroupe les aléas non spéciÞés.
Dans la deuxième équation, le taux de
branchement (NBN ) est expliqué par les
même variables explicatives de l'équation de la demande
excépté le revenu. L'estimation d'une telle relation a pour
objectif l'estimation des effets prix , pluviométrie et extension
réseau sur le glissement de consommateur d'un bloc à un autre.
NB} (j)
Log
JJJ it .s=1,3,4 =
+ á(1ji ) Log Pit + á&ji ) Log
Nit + Log P Lit +
E á(12Qsit + ji)t
Avec i = 1...6, t = 1...112 et j = 1, 2 (1:bloc
supérieur et 2:bloc inférieur)
Le changement de la variable prix dans le bloc
supérieur agit négativement sur le taux de branchement de telle
façon que la tarification rigoureuse dans ce bloc incite les
ménages à glisser vers le bloc inférieur et le même
effet attendu pour la pluviométrie.
Nous évoquons le problème de la non
stationnarité en panel pour ses diffèrentes variables, une telle
approche rend les techniques économétrique classiques (MCO, MCG,
DMC...) inapplicables. Notre investigation consiste à estimer des
relations de cointégration sur données de panel par les
méthodes FMOLS et DOLS.
L'avantage de notre investigation par rapport à la
littérature est qu'on dépasse le problème
d'endogénéité causé par la corrélation entre
le prix et la consommation. En effet, dans la théorie de
cointégration il n'y a pas une distinction entre
l'exogénéité et l'endogénéité des
variables. L'estimation de modèle déÞnit cidessus revint
à l'estimation d'une relation de long terme sur données de panel
entre les variables d'intérêt, les coefficients estimés de
cette relation seront les élasticités de long terme, c'est
à dire la réaction du consommateur moyen sur toute la
période d'étude vis à vis du changement des variables du
modèle.
Peu de travaux publiés qui tente à estimer la
demande d'eau et qui applique les diffèrantes méthodes de
l'économétrie des données de panel non stationnaire. C'est
en faite la motivation qui nous a améné à conduire cette
étude, l'objectif sera d'évaluer la politique tarifaire de la
SONEDE sur toute la période et d'avoir l'utilité des
méthodes des séries temporelles appliqués sur panel pour
estimer la demande de l'eau résidentielle.
Chapitre 4
Résultats empiriques et
intérpretations
5.1 Introduction
Notre échantillon est constitué de six
régions qui couvrent toute la Tunisie. Ces régions sont : le
centre ouest, le centre east, le nord east, le nord ouest, le sud et le grand
tunis. Les données receuillies sont trimestrielles et s'inscrivent dans
la période allant du premier trimestre de l'année 1980 au
quatérième trimestre de l'année 2007. En
conséquence, les variables ont pour indice (it) oft i = 1,2,...,6
dénote la région et t =1,2,...,112 exprime le trimestre
concerné. Les données ont été fournies par la
SONEDE, l'INM11, l'INS et l'ONAS12. Il convient de
souligner en outre qu'il a fallu procéder à une construction
mathématique pour obtenir le taux de branchement et le prix moyen. La
non disponibilité d'un revenu régional en Tunisie auprés
de l'INS nous a améné à utiliser les enquêtes
consommations de L'INS pour approximer le revenu.
Nous estimons les deux équations pour les deux blocs
sur la base des données entre 1980 et 1996 aÞn de comparer nos
résultats avec ceux de l'étude de Ayadi et al [2002][1] sur la
même base qui ne tient pas compte de la non stationnarité en panel
puis nous conduisons la même estimation sur toute la période (1980
et 2007).
11L'instutit national de méterologie
12L'office natinal d'assainissement
5.2 Résultats des tests de racine unitaire :
Avant de déterminer l'existence ou l'absence de liens
dynamiques entre les variables qui composent nos deux modèles, il est
indispensable de déterminer l'ordre de l'intégration de chaque
série. C'est pour cette raison que nous employons les tests de racine
unitaire appliqués à un panel, selon les approches de Levine et
al [2002], IPS[2003], MW [1999] et Hadri [2000]. Le tableau 3 présente
les résultats des tests de RU pour les deux périodes d'estimation
( 1980 à 1996 et 1980 à 2007).
Le tableau ci-dessous présente les résultats des
4 tests que l'on appliquent pour juger l'ordre d'intégration des
séries par lesquelles nous procédons aux diffèrents tests
de cointégration qui sont applicables à des séries
I(1).
Les valeurs de la statistique corrigée de Levin et al
ainsi que la statistique d'IPS et de Hadri [2000] sont distribuées
suivant la loi normale centrée réduite alors que le test de MW
suit la loi de ÷2(12). Tous les tests sont unilatéraux,
si bien que les valeurs critiques largement positives de la statistique de MW
devraient conduire au rejet de l'hypothèse nulle de racine unitaire ;
à contrario, pour tous les autres tests, les valeurs largement
négatives de leurs statistiques nous amèneraient à rejeter
la même hypothèse exception faite du test de Hadri[2000] oft les
valeurs largement négatives conduisent à accepter la
stationnarité. Les résultats des tests sur toutes les
séries en niveau et en diffèrence première sont
rapportés par le Tableau 3.
En se basant sur ces régles des décisions, il
est claire que toutes les séries sont intégrées d'ordre un
[ I(1)] durant les deux périodes ((1980-1996) et (1980- 2007)) exception
faite du revenu du bloc supérieur (Rs) en logarithme, le nombre
d'abonnés dans le bloc inférieur (NAi) et le taux de branchement
de ce même bloc (TXi) en logarithme, qui sont intégrés
d'ordre deux [I(2)]. La non stationnarité de ces séries en
diffèrence primère est due à la non Þabilité
des données sur le revenu d'une part, du faite qu'on lisse les
enquêtes INS de consommation qui s'observe chaque cinq ans sur toute la
période, et au mouvement des abonnés entre les deux blocs ( les
abonnés dont le revenu augmente glissent vers le bloc supérieur
et les autres qui pratique des politiques économes d'eau glissent vers
le bloc inférieur via la tariÞcation rigoureuse dans le bloc
supérieur). Le test IPS nous conduirait à rejeter
l'hypothèse nulle de la non stationnarité pour la variable PL en
logarithme durant la prémière période d'estimation
(1980_1996), c'est une contradiction avec la décision du test LLC. Sous
l'hypothèse alternative de ce test, la série peut être
stationnaire pour un nombre d'individu N1 et non stationnaire pour N -N1.Ce qui
rend ces résultats acceptables.
La décision du test de MW est de réjeter
l'hypothèse nulle pour la plupart des séries et durant les deux
périodes d'estimation. Cela est contradictoire avec
les décisions des autres tests, mais l'approche de MW est
non paramètrique et la puissance de ce test augmente avec la dimension
temporelle.
Notons enÞn que l'application de ces quatre tests nous a
aménée à juger les séries non stationnaires pour
les deux périodes d'estimation. Toutes les variables sont
intégrées d'ordre un (I(1)) exception faite du revenu du bloc
supérieur et du nombre d'abonnés pour la première
période d'estimation (1980_1996).
Tableau 3: Test de racine unitaire pour les deux
périodes
|
t* ä(1)
|
t* ä(2)
|
Wt(1)
|
Wt(2)
|
Zô(1)
|
Zô(2)
|
PMW(1)
|
PMW(2)
|
LCi
|
-0.82
|
-2.90
|
-1.55
|
-4.09
|
4.97
|
4.87
|
23.82
|
43.98
|
LCs
|
1.90
|
-1.54
|
2.09
|
-2.34
|
4.54
|
3.57
|
93.93
|
39.69
|
LNAi
|
2.66
|
0.36
|
3.16
|
0.012
|
5.20
|
6.89
|
54.62
|
31.80
|
LNAs
|
1.70
|
0.13
|
-0.98
|
-0.66
|
7.01
|
2.80
|
17.65
|
43.81
|
LRi
|
1.21
|
0.94
|
1.53
|
1.04
|
5.85
|
7.07
|
10.06
|
12.33
|
LRs
|
0.87
|
0.59
|
1.17
|
0.71
|
5.99
|
9.78
|
6.85
|
11.79
|
LPL
|
-1.56
|
-1.18
|
-2.43
|
-1.91
|
9.61
|
4.55
|
18.43
|
12.53
|
LPMi
|
2.22
|
0.37
|
2.96
|
0.49
|
6.79
|
10.51
|
49.75
|
0.88
|
LPMs
|
1.70
|
-0.49
|
2.25
|
-.67
|
6.15
|
11.36
|
11.73
|
0.49
|
LPMGi
|
2.33
|
-1.04
|
2.87
|
-1.58
|
0.36
|
12.45
|
105.52
|
3.39
|
LPMGs
|
0.92
|
-1.21
|
1.19
|
-1.64
|
8.01
|
11.85
|
7.12
|
2.29
|
LTXi
|
0.62
|
1.99
|
0.35
|
2.65
|
6.75
|
6.69
|
49.58
|
13.27
|
LTXs
|
3.44
|
1.04
|
4.67
|
1.16
|
3.26
|
4.15
|
55.23
|
17.59
|
LN
|
2.75
|
1.02
|
3.27
|
0.96
|
-
|
-
|
-
|
-
|
?LCi
|
-5.38
|
-20.87
|
-5.83
|
-27.68
|
1.85
|
-1.13
|
146.31
|
141.75
|
?LN
|
-5.13
|
-17.53
|
-7.52
|
-17.73
|
-
|
-
|
-
|
-
|
?LCs
|
-11.75
|
-18.63
|
-18.89
|
-24.83
|
1.79
|
-3.086
|
130.04
|
218.61
|
?LPMi
|
-10.57
|
-15.86
|
-14.09
|
-21.04
|
5.33
|
-1.73
|
216.56
|
166.12
|
?LPMs
|
-8.28
|
-14.03
|
-11.58
|
-18.10
|
1.52
|
-1.24
|
140.24
|
110.22
|
?LPMGi
|
-11.75
|
-14.60
|
-16.41
|
-20.06
|
4.87
|
-1.25
|
208.63
|
133.70
|
?LPMGs
|
-8.48
|
-11.32
|
-11.80
|
-14.85
|
0.33
|
-1.37
|
121.07
|
126.28
|
?LRi
|
-2.68
|
-6.67
|
-4.56
|
-9.56
|
-0.38
|
-1.11
|
77.40
|
91.47
|
?LRs
|
0.53
|
-1.58
|
-1.35
|
-4.84
|
-0.45
|
-1.62
|
77.85
|
93.99
|
?LNAi
|
-0.59
|
-17.46
|
8.49258e-05
|
-19.03
|
7.71
|
-1.60
|
144.3
|
93.85
|
?LNAs
|
-13.79
|
-19.55
|
-18.42
|
-21.61
|
9.04
|
-1.33
|
140.49
|
89.19
|
?LTXi
|
1.29
|
-8.32
|
1.78
|
-8.97
|
3.19
|
1.68
|
162.17
|
96.80
|
?LTXs
|
-21.80
|
-30.09
|
-28.18
|
-36.28
|
16.29
|
-1.60
|
124.19
|
103.92
|
?LPL
|
-13.73
|
-21.43
|
-18.59
|
-28.81
|
5.50
|
-1.32
|
177.95
|
145.08
|
?2LRS
|
2.10
|
-4.92
|
1.86
|
-10.92
|
25.40
|
25.40
|
195.61
|
223.93
|
?2LTXi
|
4.28
|
-
|
5.44
|
-
|
3.32
|
-
|
179.25
|
-
|
?2LNAi
|
-3.95
|
-
|
-5.66
|
-
|
5.08
|
-
|
141.95
|
-
|
1, 2 indique respectivement les périodes (1980_1996) et
(1980_2007)
t* ä:Levin,lin et chu ADF statistic, Wt;IPS,
Zô; HADRI
5.3 Résultats des tests de cointégration
:
Les résultats des tests de racine unitaire en panel
nous confirme l'argumentation du choix de l'économétrie des
données de panel non stationnaire. En effet, toutes les séries
qui composent nos équations de la demande et du taux de branchement pour
les deux bloc sont I(1)13. Nous conduisons les tests de
cointégrations selon les approches de Pedroni [2004] et Larson et al
[2001] pour s'assurer que nos modèles constituent effectivement des
systèmes cointégrés, bien évidement la non
existence des relations de long terme entre les variables conduit à
l'estimation d'une régression fallacieuse (Granger et Newbold [1974]
)[18]. Pour effectuer ces tests nous spécifions pour les deux blocs la
relation suivants:
yit = ái + äit + â1ix1,it +
â2ix2,it + + âMixM,it + åit
où i = 1,....,6,t=1,...,112etm=1,...,5ou4
Nous introduisons la tendance temporelle et l'effet
spécifique individuel lors de l'implèmentation de ces tests, du
faite que nous pensons que les comporte-
ments tendanciels des variables sont déterministes.
Ainsi, même si la prépondérance est
donnée à la tendance stochastique, il n'en reste pas moins que la
tendance déterministe puisse tenir un rôle non négligeable
dans la relation de cointégration, car les tests de racine unitaire en
panel ont révélé que les variables possèdent une
tendance significative. Le tableau suivant synthètise les
diffèrentes statistiques des tests de cointégration
appliqués à notre panel. La partie supérieure
récapitule les résultats qui se rapportent aux tests de Pedroni
que l'on manipule sous Rats 6.0 alors que la partie inférieure
récapitule les résultats relatives au test "Fisher combined
Johansen" que l'on manipule sous le logiciel Eviews 6.0.
Les tests de cointégration peuvent être mener en
faisant appel aux tests IPS ou LLC, par l'application de ces derniers sur les
résidus estimés de la relation de cointégration.
13Les deux séries qui sont I(2), le revenu de
bloc sup, le nombre d'abonnes et le taux de branchement dans le bloc inf ne
sont pas utilisées lors de l'établissement des ces relations.
Tableau 4: Tests de cointégration pour les deux
périodes 1 et 2
yit= ái+äit +
â1ix1,it+â2ix2,it+... + âMixM,it+åit
dep. var
|
lci
|
|
lcs
|
|
|
ltxi
|
ltxs
|
période
|
1
|
2
|
1
|
2
|
1
|
2
|
1
|
2
|
|
|
Tests de Pedroni (1999, 2004)
|
|
|
|
Panel v
|
0.80*
|
2.29*
|
1.08**
|
4.62*
|
0.02
|
2.33*
|
1.00**
|
3.96*
|
Panel ñ
|
-5.78*
|
-11.12*
|
-7.45*
|
-20.03*
|
-2.56**
|
-10.55*
|
-4.43*
|
-11.28*
|
Panel t
|
-0.31
|
-4.15*
|
-8.59*
|
-16.70*
|
-2.22**
|
2.22
|
0.47
|
-3.19*
|
Panel t (P)
|
-7.83*
|
-12.11*
|
-10.06*
|
-22.19*
|
-3.84*
|
-9.42*
|
-4.59*
|
-10.19*
|
Group ñ
|
-5.59*
|
-12.00*
|
-7.53*
|
-21.11*
|
-2.68**
|
-11.11*
|
-3.77*
|
-12.24*
|
Group t
|
1.54
|
-2.42**
|
-8.06*
|
-19.00*
|
-2.03**
|
3.32
|
1.97
|
-2.98**
|
Group t (P)
|
-8.85*
|
-14.58*
|
-11.70*
|
-26.09*
|
-4.54*
|
-11.15*
|
-4.55*
|
-12.04*
|
|
|
Fisher combined Johansen [1991]
|
|
|
|
Nbre de relation/(H0)
|
LR
|
LR
|
LR
|
LR
|
LR
|
LR
|
LR
|
LR
|
Au plus 0
|
369.4
(0.00)
|
407.6 (0.00)
|
323.8
(0.00)
|
323.7
(0.00)
|
169.8
(0.00)
|
312.2
(0.00)
|
304.6 (0.000)
|
223.3
(0.00)
|
Au plus 1
|
82.40
(0.00)
|
87.71
(0.00)
|
75.24
(0.00)
|
84.24
(0.00)
|
55.61
(0.00)
|
92.25
(0.00)
|
83.52 (0.000)
|
98.68
(0.00)
|
Au plus 2
|
17.80 (0.121)
|
16.16 (0.184)
|
12.72 0.389
|
13.48 (0.335)
|
26.66 (0.008)
|
32.16 (0.0013)
|
9.812 (0.632)
|
16.28 (0.178)
|
les p-values du statistique trace sont reportés entre
paranthèse
une et deux étoiles désignent respectivement la
signiÞcativité à 1%, 5%
Tous les tests présentés ci-dessus sont
distribués selon la loi normale centrée réduite. Ce sont
des tests unilatéraux dont les réalisations largement
négatives conduisent au rejet de l'hypothèse nulle d'absence
d'une relation de cointégration entre les variables. A l'exception du
test Panel-v que selon Pedroni [1999][43], ce test diverge (vers plus
l'inÞnie), par conséquence la réalisation largement
positive conduit au rejet de l'hypothèse nulle.
Les statistiques des tests de Pedroni P nous
aménées à s'assurer que nos équations forment des
relations de long terme. Cela permet de parfaire notre critique adressée
à l'étude de Ayadi et al[2002][1] qui estime les même
modèles sur la même base des données en utilisant les
méthodes économétriques de panel statique.
La statistique trace du test algebrique va au-déla de
ce que nous fournissent les précédents, car en sus de sa
faculté à détecter l'existence de la relation de
cointégration pour un modéle, il informe que certaines variables
qui composent le modèle pourraient être combinées entre
elles pour forme d'autres équilibres de
long terme. Autrement dit, il met en évidence, pour
chaque modèle, le nombre maximal de relations de cointégration
susceptibles d'être interprétées d'un point de vue
économique. L'inconvénient de ce test est qu'il permet uniquement
de compter le nombre de relations de long terme sans pour autant permettre
l'établissement de ces relations. L'écriture mathématique
des relations est un point obscur que le test est incapable de
résoudre.
Compte tenu que la statistique trace suit la loi de chideux,
le test admettent l'existance de deux relations de long terme au seuil de 10%
pour les deux équations et durant les deux périodes
d'estimation.
5.4 Résultats des estimations
5.4.1 Résultats des estimations sur la
période 1980-1996
Comme indiqué précedament, les deux
équations du modèle constituent un système
cointégré sur la période entre 1980 et 1996. Nous
procédons à une estimation de ces deux équations afin de
juger la pertinance de la technique de cointégration sur panel pour
estimer la demande d'eau résidentielle. Nous essayons, à chaque
fois, de comparer ces résultats avec ceux de l'étude de Ayadi et
al[2002] afin d'avancer l'avantage de la technique économétrique
que l'on applique par rapport aux autres techniques des données de panel
qui ignorent la stationnarité du panel.
Estimation de la consommation et du taux de branchement pour le
bloc inférieur :
L'examen du tableau 5 présenté ci-dessous
confirme notre choix de regroupement des consommateurs en deux blocs. En effet,
les élasticités prix de long terme sur toute la période (
1980 à 1996) sont positives, ce qui nous a améné à
juger la demande d'eau résidentielle inélastique au changement de
prix pour le consommateur moyen dans ce bloc. Cela est acceptable, de faite que
la consommation du ménage appartenant à ce bloc est de type
incompressible. L'effet de long terme de revenu est non significatif pour toute
les régions.
L'effet pluviométrie de long terme varie entre les
régions et diminue la consommation sur toute la période. Ce
dernier est trés important en valeur absolut pour la région grand
tunis, qui se caracterise par un climat humide durant toute l'année.
L'extension réseau SONEDE a un effet négatif
significatif, ce qui est du au fait que la consommation d'un nouvel
abonné est inférieure à la moyenne. En ce qui concerne les
dummies trimestriels, les effets sont négatifs significatifs pour les
six régions.
L'estimation du taux de branchement, présentée dans
le tableau 6, fournit les résultats suivants:
L'effet prix de long terme sur le glissement de consommateur
du bloc inférieur vers le bloc supérieur est négatif
significatif pour les régions NE et CE, alors qu'il est positif pour la
région CO, caractérisée par un faible revenu. Cependant,
l'effet commun est positif faible ( 0.002), nous pouvons juger le taux de
branchement globalement inélastique au changement de prix au sein du
bloc inférieur. Cela confirme nos intuitions que le consommateur moyen
ne quitte le bloc inférieur que lorsque son revenu augmente et que la
plupart des abonnés dans ce bloc sont des nouveaux branchés.
L'effet pluviométrie est négatif trés
significatif aussi bien que les dummies trimestriels. Cela est tout à
fait naturel, durant les périodes pluvieuses la consommation d'eau
potable diminue, un tel principe a été prouvé dans la
plupart des études d'économétrie appliquée sur la
demande d'eau résidentielle.
L'estimateur between dols s'inscrit dans le moix perspective que
FMOLS sauf que l'effet prix de long terme est non significative.
Tableau 5: Estimation de la consommation pour le bloc
inférieur
dep.vari LCi
- lpmi lpl ln lri Q1 Q2 Q4
Fmols within estimator
CO 0.10 -0.015 -0.012 0.017 -0.28 -0.06 -0.22
(2.81) (-1.62) (-1.04) (0.32) (-22.9) (-4.9) (-17.9)
CE -0.035 -0.006 0.101 -0.011 -0.25 -0.07 -0.21
(-0.51) (-1.19) (1.53) (-0.2) (-11..79) (-4.68) (-9.75)
NE 0.049 0.003 -0.05 0.1 -0.2 -0.04 -0.17
(0.7) (0.05) (-0.66) (1.04) (-9.25) (-2.6) (-7.22)
NO 0.12 -0.001 0.02 -0.20 -0.31 -0.055 -0.28
(2.2) (-0.012) (0,33) (-2.74) (-17.3) (-3.54) (-14.45)
SUD 0.11 -0.01 -0.055 -0.14 -0.26 -0.04 -0.22
(1.11) (-1.47) (-0.53) (-0.81) (-9.53) (-2.01) (-7.65)
GT 0.047 -0.016 0.017 -0.05 -0.13 -0.04 -0.08
(0.83) (-2.86) (0.32) (-0.97) (-6.13) (-2.68) (-3.94)
Fmols between estimator
0.066 -0.008 0.0037 -0.05 -0.24 -0.05 -0.2
(2.91) (-2.9) (-0.018) (-1.37) (-31.39) (-8.35) (-24.88)
DOLS between estimator
0.14 0.022 0.074 0.22 -0.24 -0.04 -0.203
(1.3) (0.94) (0.69) (1.09) (-2.76) (-0.49) (-2.28)
( ): la statistique de signiÞcativité
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 7
CO, CE, NE, NO, SUD et GT; centre ouest, centre east, nord east,
nord ouest, sud et grand tunis
Tableau 6: Estimation du taux de branchement pour le bloc
inférieur
dep.vari LTXi
- lpmi lpl ln Q1 Q3 Q4
Fmols within estimator
CO 0.016 -0.004 0.017 0.0004 -0.001 0.0017
(5.94) (-3.23) (10.47) (0.27) (-0.95) (1.06)
CE -0.002 0.0006 0.008 0.0009 -0.0008 0.001
(-1.16) (0.28) (4.15) (1.48) (-1.48) (1.7)
NE -0.004 -0.0015 0.023 -0.0005 -0.001 -0.0006
(-1.41) (-5.52) (6.7) (-0.56) (-1.25) (-0.62)
NO 0.006 -0.003 0.02 0.0001 -0.0005 0.0007
(1.14) (-3.9) (3.62) (0.1) (-0.31) (0.43)
SUD 0.004 -0.002 0.024 -0.0001 -0.0006 0.0002
(1.01) (-5.4) (7.014) (-013) (-0.662) (0.17)
GT -0.006 -0.003 0.026 -0.0036 -0.0005 -0.0023
(-0.71) (-3.5) (4.9) (-1.31) (-0.22) (-0.88)
Fmols between estimator
0.002 -0.002 0.02 -0.0004 -0.0008 0.0001
(1.9) (-8.68) (15.05) (-0.07) (-1.99) (0.75)
( ): la statistique de signiÞcativité
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 6
CO, CE, NE, NO, SUD et GT; centre ouest, centre east, nord east,
nord ouest, sud et grand tunis
Estimation de la consommation et du taux de branchement pour le
bloc supérieur:
Nous conduisons la même estimation pour le bloc
supérieur, aÞn de dégager les effets prix,
pluviométrie, extension réseau et revenu de long terme sur la
consommation moyenne.
Tableau 7: Estimation de la consommation pour le bloc
supérieur
dep.vari LCs
- lpms lpl ln lrs Q1 Q2 Q4
Fmols within estimator
CO -0.22 -0.03 -0.013 0.25 0.25 0.04 0.21
(-2.77) (-1.41) (-0.41) (1.19) (9.3) (1.45) (7.8)
CE 0.13 -0.017 -0.5 -0.12 0.28 0.06 0.3
(1.08) (-1.72) (-2.82) (-1.04) (5.25) (2.10) (5.65)
NE -0.23 0.003 -0.2 0.3 0.26 0.06 0.25
(-2.58) (0.35) (-1.61) (1.18) (6.85) (2.4) (5.89)
NO 0.027 -0.05 -0.4 0.18 0.32 0.03 0.332
(0.24) (-3.41) (-2.5) (0.84) (8.23) (1.13) (8.1)
SUD -0.3 -0.016 0.11 0.58 0.216 0.03 0.207
(-4.6) (-2.3) (1.12) (1.02) (9.15) (2) (8.36)
GT -0.1 0.01 -0.334 0.313 0.124 0.06 0.13
-1.88 2.11 (-4.33) (3.25) (4.32) (3.86) (4.56)
Fmols between estimator
-0.11 -0.017 -0.22 0.23 0.24 0.047 0.237
(-4.3) (-2.61) (-4.31) (2.63) (17.6) (5.38) (16.52)
DOLS between estimator
-0.196 -0.014 -0.31 1.34 0.25 0.06 0.27
(-1.76) (-0.45) (-2.76) (8.21) (2.25) (0.52) (2.37)
( ): la statistique de signiÞcativité
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 7
CO, CE, NE, NO, SUD et GT; centre ouest, centre east, nord east,
nord ouest, sud et grand tunis
Les résultats présentés ci-dessus sont
compatibles avec les intuitions basées sur l'observation de Figure 2. En
effet, Lorsque nous avons désagrègé la consommation
annuelle totale pour les cinq tranches, nous étions informés que
les effets de long terme serons trés importants selon le poid de la
régions en terme de consommation d'eau. Une telle intuition se trouve
validée comme le montre le tableau ci-dessus.
L'élasticité prix de long terme se
caractérise par une variabilité spatiale entre -0.1 et -0.3 selon
les estimatons "fmols within", sa valeur absolut maximal est au niveau de la
région sud ( -0.3). Cela prouve bien que l'eau est un bien
élastique au changement de prix et que la partie de consommation
nommée de luxe est la plus élastique compte tenu des
résultats trouvés lors de l'estimation pour le bloc
inférieur. L'élasticité prix basée sur l'estimateur
"Fmols between" est de
(-0,1). Une faible élasticité basée sur
ce dernier ne change pas notre jugement sur la nature du bien eau, du faite que
l'estimateur between est la moyenne des estimateurs individuels.
Le revenu affecte positivement la consommation sur le long
terme, cet effet varie selon la situation économique de la
région. La consommation moyenne diminue durant les sessions hmides et
augmente pendant les saisons séches, les élasticités de
long terme de la pluviométrie et des variables saisonnières
montrent bien cet effet. L'extension réseau tend à diminuer la
consommation moyenne quelque soit la région.
Selon l'estimateur DOLS, la demande d'eau résidentielle
est globalement élastique au changement de prix. Cela performe notre
jugement que la maîtrise de la demande passe par le prix. Les autres
coefficients sont presque similaires à ceux obtenus par FMOLS.
Tableau 8: Estimation du taux de branchement pour le bloc
supérieur
dep.vari LTXs
- lpms lpl ln Q1 Q3 Q4
Fmols within estimator
CO -0.27 -0.06 0.08 -0.98 0.32 -0.8
(-3.29) (-1.38) (1.24) (-16.57) (5.6) (-13.37)
CE 0.43 -0.02 -0.94 -0.8 0.3 -0.62
(1.3) (-0.81) (-1.88) (-6.81) (3.49) (-5.58)
NE 0.48 -0.027 -1.25 -0.83 0.18 -0.7
(2.23) (-1.08) (-3.958) (-9.43) (2.87) (-7.22)
NO 0.79 -0.06 -1.62 -0.84 0.11 -0.7
(2.66) (-1.42) (-4.24) (-8.99) (1.53) (-7.33)
SUD 0.76 -0.04 -1.58 -0.84 0.12 -0.7
(2.13) (-1.45) (-3.51) (-7.97) (1.48) (-6.52)
GT 0.22 0.007 -1.03 -0.505 0.13 -0.46
(1.21) (0.46) (-5.12) (-7.56) (2.49) (-7.38)
Fmols between estimator
0.4 -0.03 -1.06 -0.8 0.19 -0.66
(2.52) (-2.31) (-7.14) (-23.41) (7.13) (-19.36)
( ): la statistique de signiÞcativité
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 6
CO, CE, NE, NO, SUD et GT; centre ouest, centre east, nord east,
nord ouest, sud et grand tunis
L'estimation du taux de branchement, ci-dessus, présente
des résultats qui sont à première vue paradoxaux. L'effet
prix de long terme, qui devrait être négatif,
est positif pour toutes les régions excepté
celle du centre ouest. Si nous rélions ce résultat avec le
revenu, nous constatons que le centre ouest est la région la plus
pauvre. Un changement de prix aura comme conséquence direct le glissemnt
de l'abonné vers le bloc inférieur. Cependant, les abonnés
des autres régions, qui appartiennent au bloc supérieur, ne
répondent au changement rigoureux de tarif qu'aprés une longue
période, car leurs revenu est relativement fort. Une telle explication
sera validée lors de l'estimation de la même équation sur
28 ans. C'est en faite l'avantage de l'estimation des relations
d'équilibre de long terme par rapport aux estimations par les
méthodes statiques.
Les effets de long terme des autres variables sont compatibles
avec ceux du bloc inférieur. En effet, les coefficients positifs des
dummies trimestriels réfletent bien le phénomène
glissement des consommateurs vers le bloc inférieur.
5.4.2 Les points de divergence par rapport à
l'étude de Ayadi et al [2002]
Les résultats de l'étude de Ayadi et al [2002]
sur la même base des données appliquant les méthodes des
données de panel stationnaires ( MCO, GLS, IV, GMM...) se
résument dans les trois principes suivants:
1. La demande d'eau résidentielle est élastique
au changement de prix dans les deux blocs ( élasticité prix de
-0.1 pour le bloc inf et -0.4 pour le bloc sup) et plus élastique dans
le bloc supérieur.
2. La pluviométrie et l'extension réseau ont un
effet négatif sur la consommation moyenne dans les deux blocs.
3. Les effets prix sur le taux de branchement sont positifs
dans le bloc inférieur et négatifs trés significatifs dans
le bloc supérieur; le mouvement des abonnés est plutôt du
bloc supérieur vers le bloc inférieur.
Nous avons conduit une estimation sur la même base des
données que celle qu'utilise Ayadi et al[2002], afin de comparer nos
résultats. Les deux points de divergence sont au niveau du premier et du
troisième principe cités plus haut. En effet, nous
démontrons empiriquement que la demande d'eau résidentielle dans
sa partie essentielle ( i.e la consommation du bloc inférieur) est un
point obscur de faite que leur effet prix de long terme est
indéterminé ( sa coefficient est non significative en estimant
par DOLS). Sur une période de 17 ans, le consommateur moyen du bloc
supérieur ne répond pas rapidement au changement de prix par un
glissement vers le bloc inférieur. Cela s'éclaircit lorsque nous
actualisons la base des données.
5.4.3 Résultats des estimations sur toute la
période (1980- 2007)
Durant cette période, la Tunisie a connu un
développement remarquable, certains parlent d'un miracle tunisien. Cet
essort économique et social a donné lieu à un niveau de
vie du ménage tunisien légerement confortable, et comme la
consommation, y compris l'eau, est l'indicateur "d'une vie en rose" elle ne
cesse d'augmenter sur toute la période. L'objectif principal de la
SONEDE est d'inciter les ménages à conserver l'eau plutôt
que de récupérere le coût de distribution. Nous
présentons dans ce qui suit une évaluation, basée sur des
estimations économétrique trouvant leur base théorique
dans la littérature, de cette politique pratiquée par la SONEDE
durant ce 28 ans.
Estimation de la consommation et du taux de branchement pour le
bolc inférieur:
Tableau 9: Estimation de la consommation pour le bloc
inférieur
dep.vari LCi
- lpmi lpl ln lri Q1 Q2 Q4
Fmols within estimator
CO 0.06 0.002 -0.006 -0.006 -0.26 -0.058 -0.201
(1.316) (-0.34) (-0.32) (-0.082) (-15.95) (-3.7) (-12.67)
CE 0.004 -0.01 -0.027 0.08 -0.19 -0.06 -0.16
(0.13) (-2.49) (-1.56) (2.33) (-17.38) (-5.3) (-14.14)
NE 0.1 -0.003 -0.09 0.072 -0.18 -0.039 -0.15
(2.09) (-0.68) (-2.81) (0.92) (-12.6) (-2.44) (-10.3)
NO 0.17 -0.003 -0.12 -0.05 -0.28 -0.058 -0.22
(2.7) (-0.29) (-1.91) (-0.51) (-13.88) (-3.11) (-10.69)
SUD -0.01 -0.008 0.068 -0.1 -0.22 -0.037 -0.18
(-0.33) (-1.24) (1.52) (-0.77) (-11.97) (-2.16) (-9.94)
GT 0.10 -0.01 -0.07 0.014 -0.11 -0.03 -0.07
(2.6) (-4.44) (-2.51) (0.31) (-7.07) (-2.43) (-4.62)
Fmols between estimator
0.07 -0.006 -0.04 0.002 -0.2 -0.04 -0.16
(3.48) (-3.58) (-3.1) (0.9) (-32.16) (-7.82) (-25.44)
DOLS between estimator
0.1 0.05 0.01 0.34 -0.14 -0.09 -0.12
(1.221) (2.85) (0.207) (2.45) (-2.13) (1.28) (1.687)
( ): la statistique de signiÞcativité
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 7
CO, CE, NE, NO, SUD et GT; centre ouest, centre east, nord east,
nord ouest, sud et grand tunis
Les résultats des estimations présentés
dans le tableau ci-dessus montrent que la consommation d'eau essentielle (
cuisine, nettoyage, boisson...) du ménage a un effet de long terme non
signiÞcative. Elle est inélastique au changement du revenu et du
climat, alors qu'elle est légerement élastique à
l'extension réseau. En effet, sur 28 ans le ménage du bloc
inférieur n'a pas réagit au changement de tarif pratiqué
par l'autorité comme le montre les effets de long terme estimés
pour le bloc inférieur. Cela est structurel du fait que les frais
variables des deux premières tranches sont incomparables avec ceux du
tarif chargés par la SONEDE pour les abonnés des deux
dernières tranches. Il est claire donc que l'objectif de
l'autorité
responsable de secteur est d'inciter l'abonnés à
bien gérer leur consommation supplémentaire. Mais compte tenu que
la moyenne de consommation du bloc inférieur est de 18,16 m3,
La SONEDE doit agir sur les consommateurs de ce bloc, soit en augmentant les
prix des deux premières tranches soit en diminuant l'altitude de
première tranche tarifaire. Une telle action va donner lieu à des
habitudes de consommation économes au sein du bloc inférieur.
Les variables saisonnières ont des effets négatifs
signiÞcatifs pour toutes les
régions.
Le tableau 10 regroupe le résultat de l'estimation du
taux de branchement pour le bloc inférieur en fonction du prix, de la
pluviométrie et de l'extension réseau. Le prix ne contribue pas
au glissement des abonnés de bloc inférieur vers le bloc
supérieur pour toutes les régions excépté le centre
east. L'extension réseau agit négativement sur le taux de
branchement, le même signe est retrouvé pour l'effet de long terme
de la troisième trimestre, cela justiÞe le glissement de
consommateur pendant l'été vers le bloc supérieur.
Tableau 10: Estimation du taux de branchement pour le bloc
inférieur
dep.vari LTXi
- lpmi lpl ln Q1 Q3 Q4
Fmols within estimator
CO -0.03 0.07 0.023 0.08 -0.012 0.064
(-0.6) (5.75) (-0.78) (3.15) (-0.47) (2.54)
CE -0.12 0.04 -0.09 0.07 -0.03 0.05
(-1.62) (3.14) (-1.82) (1.96) (-1.05) (1.48)
NE 0.35 0.034 -0.46 0.10 -0.013 0.11
(4.92) (3.59) (-7.58) (4.018) (-0.52) (4.24)
NO 0.23 0.024 -0.304 0.068 -0.014 0.07
(2.49) (1.46) (-3.55) (2.37) (-0.506) (2.37)
SUD 0.39 0.02 -0.37 0.08 -0.014 0.01
(7.95) (3.08) (-11.9) (4.79) (-0.77) (5.33)
GT -0.23 -0.03 -0.14 0.10 -0.04 0.09
(-1.59) (-2.65) (-1.6) (1.86) (-0.78) (1.73)
Fmols between estimator
0.1 0.026 -0.23 0.086 -0.022 0.082
(4.71) (5.87) (-11.12) (7.42) (-1.68) (7.22)
( ): la statistique de signiÞcativité
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 6
CO, CE, NE, NO, SUD et GT; centre ouest, centre east, nord east,
nord ouest, sud et grand tunis
Estimation de la consommation et du taux de branchement pour le
bolc supérieur :
Nous conduisons l'estimation de la consommation et du taux de
branchement pour le bloc supérieur aÞn de dégager les
effets de long terme des diffèrentes variables. Nous pensons que les
résultats seront compatibles avec nos intuitions du fait que la
consommation au sein de ce bloc comprend une partie de luxe qui sera
trés sensible au changement de prix.
Tableau 11: Estimation de la consommation pour le bloc
supérieur
dep.vari LCs
- lpms lpl ln lrs Q1 Q2 Q4
Fmols within estimator
CO -0.132 0.031 -0.05 -0.11 0.19 0.013 0.12
(-1.15) (1.62) (-1.03) (-0.38) (5.12) (0.35) (3.358)
CE -0.13 -0.028 -0.064 -0.207 0.15 0.048 0.165
(-2.003) (-2.55) (-1.43) (-1.48) (4.85) (1.52) (5.05)
NE -0.203 -0.013 -0.034 -0.3 0.19 0.027 0.132
(-2.26) (-1.28) (-0.523) (-0.97) (6.73) (1.003) (4.37)
NO 0.2 -0.13 -0.58 -0.033 0.32 0.08 0.31
(0.77) (-2.07) (-1.57) (-0.07) (3.8) (1.07) (3.36)
SUD 0.003 -0.03 -0.25 0.428 0.24 0.08 0.24
(0.03) (-2.26) (-3.6) (0.44) (6.37) (2.16) (6.23)
GT -0.13 0.026 -0.0007 -0.405 0.026 0.021 -0.007
(-1.46) (3.25) (-0.012) (-2.31) (0.72) (0.66) (-0.22)
Fmols between estimator
-0.06 -0.02 -0.16 -0.1 0.21 0.045 0.162
(-2.48) (-1.36) (-3.34) (-1.95) (11.24) (2.77) (9.04)
DOLS between estimateur
-0.22 -0.01 -0.23 1.25 0.16 0.02 0.14
(-3.34) (-0.41) (-4.066) (15.44) (2.36) (-0.37) (2.036)
( ): la statistique de signiÞcativité
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 7
CO, CE, NE, NO, SUD et GT; centre ouest, centre east, nord east,
nord ouest, sud et grand tunis
L'estimation de la relation de long terme entre la
consommation et ses déterminants montre bien l'effet prix
négatif. Les élasticités prix de long terme
négatives pour toutes les régions nous informent sur la
réaction de longue durée du
ménage tunisien vis à vis la politique tarifaire
rigoureuse pratiquée par la SONEDE durant les derniers 28 ans. Une telle
réaction consiste pour un consommateur moyen du bloc supérieur de
pratiquer avec le temps des habitudes économes d'eau. La
variabilité inter-régionale de ces élasticités est
due à un niveau de vie disparate.
La pluviométrie affecte négativement la
consommation moyenne. Aussi, les variables saisonnières et l'extension
réseau ont des effets de long terme négatifs.
La discussion porte alors sur l'effet revenu négatif,
qui parait un peu paradoxal. Mais lorsque nous rélions ces
résultats avec la Þabilité des données sur les
enquêtes consommations et leur capacité d'approximer le revenu,
nous pouvons juger nos résultats acceptables.
L'estimateur "FMOLS between" s'inscrit dans le même voix
d'intérpretation cité ci-dessus, sauf qu'il cache la
variabilité inter-régionale des effets de long terme.
L'estimation par DOLS donne des effets montrant la forte
élasticité de la demande pour les gros consommateurs au
changement de prix.
Tableau 12: Estimation du taux de branchement pour le bloc
supérieur
dep.vari LTXs
- lpms lpl ln Q1 Q3 Q4
Fmols within estimator
CO -0.41 0.17 0.08 -0.91 0.34 -0.75
(-3.014) (1.96) (0.79) (-10.53) (4.04) (-8.68)
CE -0.068 0.017 -0.37 -0.79 0.34 -0.65
(-0.73) (0.76) (-4.07) (-12.25) (5.28) (-10.06)
NE 0.031 -0.017 -0.65 -0.86 0.22 -0.76
(0.2) (-0.67) (-4.06) (-11.93) (2.73) (-10.21)
NO 0.08 -0.026 -0.85 -0.94 0.2 -0.78
(0.257) (-0.42) (-2.27) (-8.78) (1.92) (-6.99)
SUD -0.67 -0.05 0.337 -0.96 0.19 -0.875
(-4.27) (-1.84) (2.63) (-12.5) (2.69) (-11.26)
GT -0.24 0.001 -0.55 -0.62 0.17 -0.52
(-2.41) (0.11) (-6.37) (-11.91) (3.68) (-10.83)
Fmols between estimator
-0.21 0.002 -0.33 -0.84 0.24 -0.72
(-4.07) (-0.03) (-5.45) (-27.72) (8.27) (-23.7)
( ): la statistique de signiÞcativité
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 6
CO, CE, NE, NO, SUD et GT; centre ouest, centre east, nord east,
nord ouest, sud et grand tunis
Les effets de long terme présentés ci-dessus
montrent la pertinance de la tarification progressive rigoureuse pour les
consommateurs du bloc supérieur. Cela incite le ménage de ce bloc
à conserver l'eau et de glisser ainsi vers le bloc inférieur. Par
conséquant, le prix est le seul moyen capable de réduire le
gaspillage des ressources provoqué par l'irresponsabilité du
consommateur.
L'effet pluviométrie sur le taux de branchement est non
significatif pour les deux types des estimateurs. L'extension réseau
affecte négativement le taux de branchement dans le bloc
supérieur. Le troisième trimestre a un effet positif et
significatif, cela montre que le consommateur garde sa consommation
élévée pendant l'été et la réduit
pendant les autres sessions comme l'indique les effets négatifs des
autres coefficients ( Q1 et Q4).
5.5 Conclusion
L'application de la technique relative à la
cointégration sur données de panel parait utile en estimant
l'équilibre de long terme entre la consommation d'eau
résidentielle et ses déterminants pour le cas de la Tunisie
durant une période de 28 ans. En effet, nos résultats montrent
que la consommation moyenne s'ajuste au prix, au revenu, au climat et à
l'extension réseau. Malgré que l'eau est un bien de
première nécessité dont la consommation ne dépend
pas du prix comme prétend la plupart, nous montrons via cette
étude économétrique que l'eau est un bien élastique
au prix.
La consommation d'eau d'un ménage, qui se
caractérise par un niveau de vie relativement confortable, est
constituée par une partie essentielle et une autre de luxe. C'est cette
dernière qui est élastique au prix.
L'action de la tarification sur le glissement de consommateur,
du bloc supérieur vers le bloc inférieur, est visible à
travers l'effet de long terme négatif du prix sur le taux de branchement
au sein du bloc supérieur.
Conclusion générale
L'application de l'économétrie des
données de panel non stationnaire, nous a améné à
des résultats intuitifs qui peuvent servir comme un aide à la
décision pour les responsables du secteur d'eau en Tunisie. Nous avons
eu la chance d'appliquer une nouvelle approche économétrique
gràce à la non stationnarité des données en double
indice sur la consommation d'eau et ses déterminants pour le cas de la
Tunisie durant la période (1980-2007).
La demande d'eau résidentielle en Tunisie est
relativement sensible aux prix pour les gros consommateurs situés dans
les régions caractérisées par un certain dynamisme
économique et qui bénéficient de sources
d'approvisionnement alternatives (nappes souterraines facilement accessibles).
En effet les élasticités prix de long terme relatives au bloc
supérieur dans le SUd et le Nord East sont partout autour de -0.3. Ce
résultat nous autorsie à énoncer que toute politique de
conservation de la ressource par des mécanismes économiques
décentralisés serait possible. En effet, une tarification
appropriée et centrée essentiellement sur le bloc
supérieur pourrait résulter par un infléchissement de la
croissance de la demande dans ce secteur avec tous les effets
bénéfiques sur la balance globale des ressources en eau. Notons
au passage qu'actuellement les gros consommateurs découragés par
la politique de la SONEDE recourent au pompage de la nappe phréatique
déjà sur exploitée. Afin de contraindre ces usagers
à conserver la ressource, il est indispensable d'associer à la
tarification une politique appropriée de préservation des nappes
caractérisées malheureusement par ce qu'on appelle
communément "open access".
L'élasticité prix de long terme du bloc
inférieur, formé essentiellement de petits consommateurs ayant
des revenus plutôt modestes, est presque négligeable et non
significative pour la plupart des régions. Ce résultat
expliquerait la croyance presque générale que la demande d'eau
résidentielle est inélastique. Il est
donc important de noter que tout relévement des prix
qui touche le bloc inférieur, caractérisé par une
inélasticité presque certaine de la demande, conduirait
nécessairement à des effets néfastes sur le
bien-être des consommateurs concernés sans pour autant permettre
de conserver la ressource. En effet, toute augmentation des prix étant
donné l'absence de sources alternatives Þables et vu l'importance
vitale de cette ressource, mène inéluctablement à
réduire le pouvoir d'achat des consommateurs touchés. Les raisons
fondamentales que nous venons d'évoquer expliquent la politique des
responsables du secteur de pratique des prix largement inférieurs aux
coûts de mobilisation pour ces couches défavorisées.
Finalement, nous constatons que la politique des prix conduite
par la SONEDE durant la période passée s'est soldée par un
succés certain. En effet suite à une tariÞcation
appropriée, les gros consommateurs, dont l'impact sur la ressource est
net, ont répondu positivement par une baisse sensible de leur demande.
Nos résultats indiquent qu'il faudra continuer à agir dans ce
sens. Il est conseillée d'augmenter le prix des tranches
inférieures ou de réduire l'altitude de première
tranche.
Nous avons procédé à une estimation de la
relation d'équilibre de long terme entre la consommation et ses
déterminants d'une part et celle entre le taux de branchement et les
même variables explicatives excepté de revenu d'autre part. Nous
n'avons pas posé la question sur l'ajustement de court terme, les forces
de rappelles, dans ce tarvail, cela va faire l'objet d'un tarvail
ultérieur. L'introduction d'autre variable comme la témperature
peut améliorer les résultats. Nous pensons aussi que le
découpage de la Tunisie en des régions basé sur des
régles scientiÞques, comme l'analyse en composante principale,
peut améliorer la qualité de tarvail.
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Annexes
ESTIMATION POUR la période 1980-1996
************test de racine unitaire lntot**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -31.93797
Levin-Lin t-rho-stat = -19.96045
Levin-Lin ADF-stat = -5.13155
IPS ADF-stat = -7.52747
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LCI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -33.42969
Levin-Lin t-rho-stat = -14.19060
Levin-Lin ADF-stat = -0.82937
IPS ADF-stat = -1.55815
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LCS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -6.54261
Levin-Lin t-rho-stat = -2.64101
Levin-Lin ADF-stat = 1.90215
IPS ADF-stat = 2.09345
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LPMI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = 1.01628
Levin-Lin t-rho-stat = 1.46122
Levin-Lin ADF-stat = 2.22748
IPS ADF-stat = 2.96071
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LPMS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = 1.50365
Levin-Lin t-rho-stat = 1.63521
Levin-Lin ADF-stat = 1.70102
IPS ADF-stat = 2.25136
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LRI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = 0.84836
Levin-Lin t-rho-stat = 1.16145
Levin-Lin ADF-stat = 1.21776
IPS ADF-stat = 1.53265
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LRS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = 0.65128
Levin-Lin t-rho-stat = 0.82636
Levin-Lin ADF-stat = 0.87435
IPS ADF-stat = 1.17932
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LTXi**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -1.57752
Levin-Lin t-rho-stat = -0.50299
Levin-Lin ADF-stat = 0.62222
IPS ADF-stat = 0.35047
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LTXs**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -33.64354
Levin-Lin t-rho-stat = -12.33282
Levin-Lin ADF-stat = 3.44606
IPS ADF-stat = 4.67315
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLRI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -49.97680
Levin-Lin t-rho-stat = -2.82419
Levin-Lin ADF-stat = -2.68955
IPS ADF-stat = -4.56996
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLRS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
********************************************
-raw panel unit
root test results-
Levin-Lin rho-stat = -49.68859
Levin-Lin t-rho-stat = 0.33849
Levin-Lin ADF-stat = 0.53898
IPS ADF-stat = -1.35556
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLPMS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -46.66672
Levin-Lin t-rho-stat = -7.80998
Levin-Lin ADF-stat = -8.28039
IPS ADF-stat = -11.58397
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLCI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -26.55728
Levin-Lin t-rho-stat = -6.20553
Levin-Lin ADF-stat = -5.38701
IPS ADF-stat = -5.83379
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLCS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -40.53423
Levin-Lin t-rho-stat = -12.71387
Levin-Lin ADF-stat = -11.75258
IPS ADF-stat = -18.89916
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLPMI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2
offset = 2
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -55.38040
Levin-Lin t-rho-stat = -16.81704
Levin-Lin ADF-stat = -10.57342
IPS ADF-stat = -14.09150
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLTXi**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -184.00791
Levin-Lin t-rho-stat = 0.74483
Levin-Lin ADF-stat = 1.29601
IPS ADF-stat = 1.78070
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods
= 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLTXs**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit
root test results-
Levin-Lin rho-stat = -28.34786
Levin-Lin t-rho-stat = -15.28633
Levin-Lin ADF-stat = -21.80867
IPS ADF-stat = -28.18459
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLPL**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -61.45548
Levin-Lin t-rho-stat = -30.15130
Levin-Lin ADF-stat = -13.73420
IPS ADF-stat = -18.59758
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DDLRS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 3
offset = 3
offset = 3
offset = 3
offset = 3
offset = 3
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -62.69054
Levin-Lin t-rho-stat = 2.31640
Levin-Lin ADF-stat = 2.10612
IPS ADF-stat = 1.86334
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour Lpl**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -22.33080
Levin-Lin t-rho-stat = -6.72293
Levin-Lin ADF-stat = -1.56276
IPS ADF-stat = -2.43367
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DDLTXI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 3 offset = 3 offset = 3 offset = 3 offset = 3 offset
= 3
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -123.97512
Levin-Lin t-rho-stat = 1.94249
Levin-Lin ADF-stat = 1.40190
IPS ADF-stat = 1.84023
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DDDLTXI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset
= 4
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -54.99975
Levin-Lin t-rho-stat = -41.29335
Levin-Lin ADF-stat = -31.62455
IPS ADF-stat = -41.99411
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DDDLRS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset
= 4
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -72.65484
Levin-Lin t-rho-stat = -74.86985
Levin-Lin ADF-stat = -15.30262
IPS ADF-stat = -20.27540
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
********************************************
*******test de cointegration pedroni.P[2004](lower
bloc)(1980-1996)******
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
panel v-stat = 0.82298
panel rho-stat = -5.87899
panel pp-stat = -7.93154
panel adf-stat = -0.35383
group rho-stat = -5.66646
group pp-stat = -8.95441
group adf-stat = 1.49618
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 5
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
********************************************
********estimation de la relation de cointegration (lower
bloc)*****
Currently computing panel statistics. Please wait.
Dependent Variable : LCI
common time dummies NOT included
Null vector for t-stats is:
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.0000 0.0000
INDIVIDUAL FMOLS RESULTS
(t-stats in parentheses)
|
Member ***********
|
Variable
*************
|
Coefficient **************
|
t-statistic **************
|
|
No.1
|
LPMI
|
0.10143
|
( 2.81181 )
|
|
No.1
|
LPL
|
-0.01571
|
( -1.62211 )
|
|
No.1
|
LRI
|
0.01737
|
( 0.32588 )
|
|
No.1
|
LNTOT
|
-0.01289
|
( -1.04068 )
|
|
No.1
|
Q1
|
-0.22841
|
( -17.99344
|
)
|
|
|
|
|
|
No.1
|
Q3
|
0.06050
|
( 4.92334 )
|
|
No.1
|
Q4
|
-0.16103
|
( -12.86011
|
)
|
|
|
|
|
|
No.2
|
LPMI
|
-0.03531
|
( -0.51691 )
|
|
No.2
|
LPL
|
-0.00670
|
( -1.19025 )
|
|
No.2
|
LRI
|
-0.01188
|
( -0.19944 )
|
|
No.2
|
LNTOT
|
0.10186
|
( 1.53789 )
|
|
No.2
|
Q1
|
-0.18346
|
( -9.78723 )
|
|
No.2
|
Q3
|
0.07458
|
( 4.68018 )
|
|
No.2
|
Q4
|
-0.14320
|
( -7.60647 )
|
|
No.3
|
LPMI
|
0.04892
|
( 0.69387 )
|
|
No.3
|
LPL
|
0.00037
|
( 0.05557 )
|
|
No.3
|
LRI
|
0.09909
|
( 1.04423 )
|
|
No.3
|
LNTOT
|
-0.05160
|
( -0.66441 )
|
|
No.3
|
Q1
|
-0.16240
|
( -7.53520 )
|
|
No.3
|
Q3
|
0.04171
|
( 2.60261 )
|
|
No.3
|
Q4
|
-0.13282
|
( -5.63442 )
|
|
No.4
|
LPMI
|
0.12589
|
( 2.20072 )
|
|
No.4
|
LPL
|
-0.00011
|
( -0.01293 )
|
|
No.4
|
LRI
|
-0.20382
|
( -2.74886 )
|
|
No.4
|
LNTOT
|
0.02271
|
( 0.33459 )
|
|
No.4
|
Q1
|
-0.26206
|
( -14.44251
|
)
|
|
|
|
|
|
No.4
|
Q3
|
0.05525
|
( 3.54747 )
|
|
No.4
|
Q4
|
-0.22409
|
( -11.76857
|
)
|
|
|
|
|
|
No.5
|
LPMI
|
0.11121
|
( 1.11128 )
|
|
No.5
|
LPL
|
-0.01425
|
( -1.47485 )
|
|
No.5
|
LRI
|
-0.14264
|
( -0.81904 )
|
|
No.5
|
LNTOT
|
-0.05522
|
( -0.53919 )
|
|
No.5
|
Q1
|
-0.21685
|
( -7.71503 )
|
|
No.5
|
Q3
|
0.04753
|
( 2.01156 )
|
|
No.5
|
Q4
|
-0.17722
|
( -5.95474 )
|
No.6
|
LPMI
|
0.04756
|
( 0.83085 )
|
No.6
|
LPL
|
-0.01677
|
( -2.86445 )
|
No.6
|
LRI
|
-0.05234
|
( -0.97070 )
|
No.6
|
LNTOT
|
0.01729
|
( 0.32623 )
|
No.6
|
Q1
|
-0.09625
|
( -4.90428 )
|
No.6
|
Q3
|
0.04012
|
( 2.68747 )
|
No.6
|
Q4
|
-0.04598
|
( -2.39623 )
|
*********** ************* ************** **************
|
PANEL GROUP FMOLS Coefficient
|
RESULTS
t-statistic
|
LPMI
|
0.06661
|
(
|
2.91147 )
|
LPL
|
-0.00886
|
(
|
-2.90225 )
|
LRI
|
-0.04904
|
(
|
-1.37495 )
|
LNTOT
|
0.00369
|
(
|
-0.01861 )
|
Q1
|
-0.19157
|
(
|
-25.46559 )
|
Q3
|
0.05328
|
(
|
8.34975 )
|
Q4
|
-0.14739
|
(
|
-18.86945 )
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors =
7
********************************************
******test de cointegration pedroni.P[2004](upper
bloc)(1980-1996)******
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
panel
|
v-stat
|
=
|
2.26166
|
panel
|
rho-stat
|
=
|
-8.05653
|
panel
|
pp-stat
|
=
|
-8.97103
|
panel
|
adf-stat
|
=
|
-4.07297
|
group
|
rho-stat
|
=
|
-7.97861
|
group
|
pp-stat
|
=
|
-10.90046
|
group
|
adf-stat
|
=
|
-2.48021
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 4
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances (see OBES
reference for details)
********************************************
******estimation de la relation de cointegration(upper
bloc)******
Currently computing panel statistics. Please wait. Dependent
Variable : LCS
common time dummies NOT included
Null vector for t-stats is:
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.0000 0.0000
INDIVIDUAL FMOLS RESULTS
(t-stats in parentheses)
No.1
|
LPMS
|
-0.22101
|
( -2.77162 )
|
No.1
|
LPL
|
-0.03075
|
( -1.40944 )
|
No.1
|
LNTOT
|
-0.01288
|
( -0.41101 )
|
No.1
|
LRS
|
0.24998
|
( 1.18980 )
|
No.1
|
Q1
|
0.25529
|
( 9.31835 )
|
No.1
|
Q2
|
0.03943
|
( 1.45458 )
|
No.1
|
Q4
|
0.21205
|
( 7.79263 )
|
No.2
|
LPMS
|
0.12924
|
( 1.08297 )
|
No.2
|
LPL
|
-0.01751
|
( -1.72468 )
|
No.2
|
LNTOT
|
-0.49038
|
( -2.82472 )
|
No.2
|
LRS
|
-0.12604
|
( -1.04054 )
|
No.2
|
Q1
|
0.28197
|
( 5.24966 )
|
No.2
|
Q2
|
0.06339
|
( 2.10847 )
|
No.2
|
Q4
|
0.29688
|
( 5.65829 )
|
No.3
|
LPMS
|
-0.22934
|
( -2.57979 )
|
No.3
|
LPL
|
0.00356
|
( 0.35626 )
|
No.3
|
LNTOT
|
-0.20478
|
( -1.61353 )
|
No.3
|
LRS
|
0.30719
|
( 1.18039 )
|
No.3
|
Q1
|
0.26238
|
( 6.85145 )
|
No.3
|
Q2
|
0.06025
|
( 2.40913 )
|
No.3
|
Q4
|
0.24918
|
( 5.89653 )
|
No.4
|
LPMS
|
0.02743
|
( 0.24651 )
|
No.4
|
LPL
|
-0.05110
|
( -3.41378 )
|
No.4
|
LNTOT
|
-0.40015
|
( -2.49317 )
|
No.4
|
LRS
|
0.18381
|
( 0.84708 )
|
No.4
|
Q1
|
0.32192
|
( 8.23446 )
|
No.4
|
Q2
|
0.03102
|
( 1.13868 )
|
No.4
|
Q4
|
0.33190
|
( 8.10084 )
|
No.5
|
LPMS
|
-0.30664
|
( -4.60692 )
|
No.5
|
LPL
|
-0.01624
|
( -2.31443 )
|
No.5
|
LNTOT
|
0.11475
|
( 1.12216 )
|
No.5
|
LRS
|
0.49857
|
( 1.02448 )
|
No.5
|
Q1
|
0.21651
|
( 9.14977 )
|
No.5
|
Q2
|
0.03082
|
( 2.00106 )
|
No.5
|
Q4
|
0.20740
|
( 8.36126 )
|
No.6
|
LPMS
|
-0.10001
|
( -1.88617 )
|
No.6
|
LPL
|
0.01069
|
( 2.10802 )
|
No.6
|
LNTOT
|
-0.33892
|
( -4.33586 )
|
No.6
|
LRS
|
0.31311
|
( 3.25363 )
|
No.6
|
Q1
|
0.12410
|
( 4.32674 )
|
No.6
|
Q2
|
0.05922
|
( 3.86756 )
|
No.6
|
Q4
|
0.12813
|
( 4.56400 )
|
*********** ************* ************** **************
PANEL GROUP FMOLS RESULTS
|
Coefficient
|
t-statistic
|
LPMS
|
-0.11672
|
(
|
-4.29274 )
|
LPL
|
-0.01689
|
(
|
-2.61200 )
|
LNTOT
|
-0.22206
|
(
|
-4.30952 )
|
LRS
|
0.23777
|
(
|
2.63518 )
|
Q1
|
0.24369
|
(
|
17.60793 )
|
Q2
|
0.04735
|
(
|
5.29884 )
|
Q4
|
0.23759
|
(
|
16.48243 )
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors =
7
********************************************
******test de cointegration de pedroni( taux de branchement)bloc
inf****
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
panel
|
v-stat
|
=
|
0.53158
|
panel
|
rho-stat
|
=
|
-4.01311
|
panel
|
pp-stat
|
=
|
-4.61527
|
panel
|
adf-stat
|
=
|
-0.45646
|
group
|
rho-stat
|
=
|
-4.41823
|
group
|
pp-stat
|
=
|
-5.74204
|
group
|
adf-stat
|
=
|
-0.48969
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 3
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ******estimation de
la relation******
Currently computing panel statistics. Please wait. Dependent
Variable : LTXI
common time dummies NOT included
Null vector for t-stats is:
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.0000
INDIVIDUAL FMOLS RESULTS
(t-stats in parentheses)
Member ***********
|
Variable
*************
|
Coefficient **************
|
t-statistic **************
|
No.1
|
LPMI
|
0.01665
|
( 5.94875 )
|
No.1
|
LPL
|
-0.00405
|
( -3.23621 )
|
No.1
|
LNTOT
|
0.01680
|
( 10.47089 )
|
No.1
|
Q1
|
0.00045
|
( 0.27328 )
|
No.1
|
Q3
|
-0.00151
|
( -0.95029 )
|
No.1
|
Q4
|
0.00171
|
( 1.05939 )
|
No.2
|
LPMI
|
-0.00263
|
( -1.16484 )
|
No.2
|
LPL
|
0.00006
|
( 0.28644 )
|
No.2
|
LNTOT
|
0.00844
|
( 4.15195 )
|
No.2
|
Q1
|
0.00094
|
( 1.48155 )
|
No.2
|
Q3
|
-0.00082
|
( -1.48878 )
|
No.2
|
Q4
|
0.00106
|
( 1.69344 )
|
No.3
|
LPMI
|
-0.00442
|
( -1.41286 )
|
No.3
|
LPL
|
-0.00154
|
( -5.52819 )
|
No.3
|
LNTOT
|
0.02299
|
( 6.68249 )
|
No.3
|
Q1
|
-0.00055
|
( -0.56775 )
|
No.3
|
Q3
|
-0.00093
|
( -1.25468 )
|
No.3
|
Q4
|
-0.00066
|
( -0.62680 )
|
No.4
|
LPMI
|
0.00652
|
( 1.14645 )
|
No.4
|
LPL
|
-0.00331
|
( -3.89220 )
|
No.4
|
LNTOT
|
0.01972
|
( 3.62069 )
|
No.4
|
Q1
|
0.00016
|
( 0.09209 )
|
No.4
|
Q3
|
-0.00049
|
( -0.31437 )
|
No.4
|
Q4
|
0.00075
|
( 0.43067 )
|
No.5
|
LPMI
|
0.00388
|
( 1.01512 )
|
No.5
|
LPL
|
-0.00195
|
( -5.39748 )
|
No.5
|
LNTOT
|
0.02489
|
( 7.01429 )
|
No.5
|
Q1
|
-0.00013
|
( -0.12934 )
|
No.5
|
Q3
|
-0.00060
|
( -0.66200 )
|
No.5
|
Q4
|
0.00019
|
( 0.17172 )
|
No.6
|
LPMI
|
-0.00610
|
( -0.71813 )
|
No.6
|
LPL
|
-0.00301
|
( -3.50686 )
|
No.6
|
LNTOT
|
0.02673
|
( 4.93709 )
|
No.6
|
Q1
|
-0.00363
|
( -1.31978 )
|
No.6
|
Q3
|
-0.00053
|
( -0.22804 )
|
No.6
|
Q4
|
-0.00232
|
( -0.88017 )
|
*********** ************* ************** **************
PANEL GROUP FMOLS RESULTS
|
Coefficient
|
t-statistic
|
LPMI
|
0.00232
|
(
|
1.96550 )
|
LPL
|
-0.00230
|
(
|
-8.68528 )
|
LNTOT
|
0.01993
|
(
|
15.05513 )
|
Q1
|
-0.00046
|
(
|
-0.06938 )
|
Q3
|
-0.00081
|
(
|
-1.99966 )
|
Q4
|
0.00012
|
(
|
0.75454 )
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 6
******************************************** ****test de
cointegration de pedroni (bloc sup)*****
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
panel
|
v-stat
|
=
|
2.20086
|
panel
|
rho-stat
|
=
|
-5.10796
|
panel
|
pp-stat
|
=
|
-4.96712
|
panel
|
adf-stat
|
=
|
-1.03185
|
group
|
rho-stat
|
=
|
-4.55337
|
group
|
pp-stat
|
=
|
-5.25190
|
group
|
adf-stat
|
=
|
-0.01764
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 3
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** *******estimation de
la relation*****
Currently computing panel statistics. Please wait. Dependent
Variable : LTXS
common time dummies NOT included
Null vector for t-stats is:
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.0000
INDIVIDUAL FMOLS RESULTS
(t-stats in parentheses)
Member Variable Coefficient t-statistic
***********
|
*************
|
**************
|
**************
|
No.1
|
LPMS
|
-0.27075
|
( -3.28816 )
|
No.1
|
LPL
|
-0.06361
|
( -1.38213 )
|
No.1
|
LNTOT
|
0.07817
|
( 1.24222 )
|
|
No.1
|
Q1
|
-0.98452
|
( -16.57385
|
)
|
|
|
|
|
|
No.1
|
Q3
|
0.31992
|
( 5.59320 )
|
|
No.1
|
Q4
|
-0.78575
|
( -13.37674
|
)
|
|
|
|
|
|
No.2
|
LPMS
|
0.43478
|
( 1.29447 )
|
|
No.2
|
LPL
|
-0.02148
|
( -0.79135 )
|
|
No.2
|
LNTOT
|
-0.94848
|
( -1.88899 )
|
|
No.2
|
Q1
|
-0.79004
|
( -6.81206 )
|
|
No.2
|
Q3
|
0.30754
|
( 3.49750 )
|
|
No.2
|
Q4
|
-0.62467
|
( -5.58770 )
|
|
No.3
|
LPMS
|
0.48198
|
( 2.23577 )
|
|
No.3
|
LPL
|
-0.02756
|
( -1.08751 )
|
|
No.3
|
LNTOT
|
-1.25480
|
( -3.95810 )
|
|
No.3
|
Q1
|
-0.83329
|
( -9.43512 )
|
|
No.3
|
Q3
|
0.18606
|
( 2.87311 )
|
|
No.3
|
Q4
|
-0.70439
|
( -7.22116 )
|
|
No.4
|
LPMS
|
0.79404
|
( 2.59619 )
|
|
No.4
|
LPL
|
-0.06027
|
( -1.42018 )
|
|
No.4
|
LNTOT
|
-1.62587
|
( -4.24747 )
|
|
No.4
|
Q1
|
-0.84921
|
( -8.99437 )
|
|
No.4
|
Q3
|
0.11983
|
( 1.53634 )
|
|
No.4
|
Q4
|
-0.70545
|
( -7.33079 )
|
|
No.5
|
LPMS
|
0.76526
|
( 2.13725 )
|
|
No.5
|
LPL
|
-0.04839
|
( -1.45358 )
|
|
No.5
|
LNTOT
|
-1.57978
|
( -3.51167 )
|
|
No.5
|
Q1
|
-0.84230
|
( -7.97227 )
|
|
No.5
|
Q3
|
0.12278
|
( 1.47941 )
|
|
No.5
|
Q4
|
-0.70265
|
( -6.52156 )
|
|
No.6
|
LPMS
|
0.22431
|
( 1.21161 )
|
|
No.6
|
LPL
|
0.00775
|
( 0.46429 )
|
|
No.6
|
LNTOT
|
-1.03504
|
( -5.12575 )
|
|
No.6
|
Q1
|
-0.50528
|
( -7.56657 )
|
|
No.6
|
Q3
|
0.12906
|
( 2.49424 )
|
|
No.6
|
Q4
|
-0.46476
|
( -7.38629 )
|
*********** ************* ************** **************
PANEL GROUP FMOLS RESULTS
Coefficient t-statistic
LPMS 0.40494 ( 2.52588 )
LPL -0.03559 ( -2.31495 )
LNTOT -1.06097 ( -7.14017 )
Q1 -0.80077 ( -23.41477 )
Q3 0.19753 ( 7.13365 )
Q4 -0.66461 ( -19.36086 )
Nsecs = 6 , Tperiods = 68 , no. regressors = 6
********************************************
*************estimation dols*****
Linear Regression - Estimation by Least Squares Dependent
Variable LCI
Panel(68) of Undated Data From 1//01 To 6//68
Usable Observations 408 Degrees of Freedom 401
Centered R**2 0.040730 R Bar **2 0.026376
Uncentered R**2 0.998109 T x R**2 407.228
Mean of Dependent Variable 2.8809887087
Std Error of Dependent
Variable 0.1281950278
Standard Error of Estimate 0.1264930668
Sum of Squared Residuals 6.4161988789
Log Likelihood 268.17111
Durbin-Watson Statistic 0.276504
Variable Coeff Std Error T-Stat Signif
*******************************************************************************
1. LPMI 0.145543947 0.023090861 6.30310 0.00000000
2. LPL 0.022121537 0.004869037 4.54331 0.00000734
3.
|
LRI
|
0.223498202
|
0.042480590
|
5.26118
|
0.00000023
|
4.
|
LNTOT
|
0.074196640
|
0.022034520
|
3.36729
|
0.00083247
|
5.
|
Q1
|
-0.242331877
|
0.018204112
|
-13.31193
|
0.00000000
|
6.
|
Q2
|
-0.041925969
|
0.017759939
|
-2.36070
|
0.01871805
|
7.
|
Q4
|
-0.203089269
|
0.018478801
|
-10.99039
|
0.00000000
|
Nobs = 396 JB test
Standard Errors are Var.# Coeff.
|
= 1.58648 ( 0.4523771 )
adjusted for long-run variance. S.E. t-statistic
|
1
|
0.14554
|
0.11135
|
1.307
|
2
|
0.02212
|
0.02348
|
0.942
|
3
|
0.22350
|
0.20486
|
1.091
|
4
|
0.07420
|
0.10626
|
0.698
|
5
|
-0.24233
|
0.08779
|
-2.760
|
6
|
-0.04193
|
0.08565
|
-0.490
|
7
|
-0.20309
|
0.08911
|
-2.279
|
*************estimation dols*****
Linear Regression - Estimation by Least Squares Dependent
Variable LCS
Panel(68) of Undated Data From 1//01 To 6//68
Usable Observations 408 Degrees of Freedom 401
Centered R**2 -0.304230 R Bar **2 -0.323745
Uncentered R**2 0.998733 T x R**2 407.483
Mean of Dependent Variable 5.0202845011
Std Error of Dependent
Variable 0.1567548440
Standard Error of Estimate 0.1803528940
Sum of Squared Residuals 13.043393718
Log Likelihood 123.44210
Durbin-Watson Statistic 0.344165
Variable Coeff Std Error T-Stat Signif
*******************************************************************************
1.
|
LPMS
|
-0.196799571
|
0.025099605
|
-7.84074
|
0.00000000
|
2.
|
LPL
|
-0.014377846
|
0.007107888
|
-2.02280
|
0.04375676
|
3.
|
LRS
|
1.347813574
|
0.036881583
|
36.54435
|
0.00000000
|
4.
|
LNTOT
|
-0.310948023
|
0.025239699
|
-12.31980
|
0.00000000
|
5.
|
Q1
|
0.257292758
|
0.025634044
|
10.03715
|
0.00000000
|
6.
|
Q2
|
0.058608190
|
0.025268795
|
2.31939
|
0.02087554
|
7.
|
Q4
|
0.272553340
|
0.025813411
|
10.55859
|
0.00000000
|
Nobs = 396 JB test
Standard Errors are Var.# Coeff.
|
= 93.69797 ( 0.0000000 )
adjusted for long-run variance. S.E. t-statistic
|
1
|
-0.19680
|
0.11173
|
-1.761
|
2
|
-0.01438
|
0.03164
|
-0.454
|
3
|
1.34781
|
0.16418
|
8.209
|
4
|
-0.31095
|
0.11236
|
-2.767
|
5
|
0.25729
|
0.11411
|
2.255
|
6
|
0.05861
|
0.11249
|
0.521
|
7
|
0.27255
|
0.11491
|
2.372
|
Johansen Fisher
Panel
Cointegration
Test
Series: LCI LPMI LRI LPL LNTOT
Date: 05/28/09 Time: 23:31
Sample: 1980Q1 1996Q2
Included observations: 396
Trend assumption: Linear deterministic trend (restricted)
Lags interval (in first differences): 1 1
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace and Maximum
Eigenvalue)
No. of CE(s)
|
(from trace test)
|
Prob.
|
(from max-eigen test)
|
Prob.
|
None
|
369.4
|
0.0000
|
126.2
|
0.0000
|
At most 1
|
82.40
|
0.0000
|
281.8
|
0.0000
|
At most 2
|
17.80
|
0.1218
|
13.94
|
0.3043
|
At most 3
|
9.766
|
0.6365
|
7.929
|
0.7906
|
At most 4
|
8.263
|
0.7643
|
8.263
|
0.7643
|
* Probabilities are computed using asymptotic
Chi- square distribution.
|
|
|
|
|
Individual cross section results
Cross Section
|
Trace Test Statistics
|
Prob.**
|
Max-Eign Test Statistics
|
Prob.**
|
Hypothesis of no cointegration
|
|
|
|
1
|
299.3965
|
0.0000
|
233.5533
|
0.0001
|
2
|
452.6606
|
0.0001
|
224.9686
|
0.0001
|
3
|
244.0600
|
0.0000
|
167.8062
|
0.0000
|
4
|
270.9142
|
0.0000
|
215.4557
|
0.0001
|
5
|
264.9514
|
0.0000
|
213.2474
|
0.0001
|
6
|
199.8923
|
0.0000
|
151.3339
|
0.0000
|
Hypothesis of at most 1 cointegration relationship
|
|
|
1
|
65.8433
|
0.0339
|
32.6746
|
0.0427
|
2
|
227.6919
|
0.0000
|
187.5269
|
0.0000
|
3
|
76.2538
|
0.0032
|
29.2632
|
0.1073
|
4
|
55.4585
|
0.2081
|
23.7639
|
0.3645
|
5
|
51.7040
|
0.3413
|
24.1532
|
0.3386
|
6
|
48.5584
|
0.4795
|
27.1015
|
0.1813
|
Hypothesis of at most 2 cointegration relationship
|
|
|
1
|
33.1686
|
0.3280
|
20.9481
|
0.1933
|
2
|
40.1650
|
0.0918
|
18.6734
|
0.3278
|
3
|
46.9905
|
0.0185
|
26.7872
|
0.0372
|
4
|
31.6946
|
0.4051
|
14.3552
|
0.6917
|
5
|
27.5508
|
0.6488
|
14.6110
|
0.6692
|
6
|
21.4569
|
0.9279
|
12.2209
|
0.8588
|
Hypothesis of at most 3 cointegration relationship
|
|
|
1
|
12.2205
|
0.7965
|
9.5776
|
0.6639
|
2
|
21.4916
|
0.1595
|
12.0156
|
0.4137
|
3
|
20.2034
|
0.2158
|
15.2964
|
0.1781
|
4
|
17.3394
|
0.3900
|
11.6418
|
0.4492
|
5
|
12.9398
|
0.7429
|
7.2788
|
0.8809
|
6
|
9.2360
|
0.9534
|
5.2592
|
0.9803
|
Hypothesis of at most 4 cointegration relationship
|
|
|
1
|
2.6430
|
0.9160
|
2.6430
|
0.9160
|
2
|
9.4760
|
0.1530
|
9.4760
|
0.1530
|
3
|
4.9069
|
0.6098
|
4.9069
|
0.6098
|
4
|
5.6976
|
0.4996
|
5.6976
|
0.4996
|
5
|
5.6610
|
0.5045
|
5.6610
|
0.5045
|
6
|
3.9768
|
0.7455
|
3.9768
|
0.7455
|
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values
Johansen Fisher
Panel
Cointegration
Test
Series: LCS LPMS LRS LNTOT LPL
Date: 05/28/09 Time: 23:30
Sample: 1980Q1 1996Q2
Included observations: 396
Trend assumption: Linear deterministic trend (restricted)
Lags interval (in first differences): 1 1
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace and Maximum
Eigenvalue)
Hypothesized No. of CE(s)
|
Fisher Stat.* (from trace test)
|
Prob.
|
Fisher Stat.* (from max-eigen test)
|
Prob.
|
None
|
323.8
|
0.0000
|
219.4
|
0.0000
|
At most 1
|
75.24
|
0.0000
|
280.2
|
0.0000
|
At most 2
|
12.72
|
0.3896
|
10.54
|
0.5689
|
At most 3
|
6.818
|
0.8694
|
5.934
|
0.9194
|
At most 4
|
5.882
|
0.9219
|
5.882
|
0.9219
|
* Probabilities are computed using asymptotic
Chi- square distribution.
|
|
|
|
|
Individual cross section results
Cross Section
|
Trace Test Statistics
|
Prob.**
|
Max-Eign Test Statistics
|
Prob.**
|
Hypothesis of no cointegration
|
|
|
|
1
|
178.1101
|
0.0000
|
121.4457
|
0.0000
|
2
|
343.4654
|
0.0000
|
180.1517
|
0.0001
|
3
|
179.7027
|
0.0000
|
111.8097
|
0.0000
|
4
|
172.0963
|
0.0000
|
132.3268
|
0.0000
|
5
|
198.3617
|
0.0000
|
142.8418
|
0.0000
|
6
|
198.8559
|
0.0000
|
144.7367
|
0.0000
|
Hypothesis of at most 1 cointegration relationship
|
|
|
1
|
56.6644
|
0.1741
|
33.6725
|
0.0320
|
2
|
163.3137
|
0.0000
|
123.5143
|
0.0000
|
3
|
67.8930
|
0.0221
|
27.8048
|
0.1538
|
4
|
39.7695
|
0.8560
|
14.8907
|
0.9513
|
5
|
55.5199
|
0.2062
|
22.4636
|
0.4579
|
6
|
54.1192
|
0.2509
|
29.3684
|
0.1045
|
Hypothesis of at most 2 cointegration relationship
|
|
|
1 22.9919 0.8782
|
11.1508
|
0.9193
|
2
|
39.7993
|
0.0991
|
22.5932
|
0.1262
|
3
|
40.0882
|
0.0933
|
20.9026
|
0.1955
|
4
|
24.8788
|
0.7958
|
12.1924
|
0.8606
|
5
|
33.0564
|
0.3336
|
17.3855
|
0.4258
|
6
|
24.7508
|
0.8021
|
15.1647
|
0.6196
|
Hypothesis of at most 3 cointegration relationship
|
|
|
1
|
11.8411
|
0.8229
|
9.2030
|
0.7034
|
2
|
17.2061
|
0.3997
|
12.3990
|
0.3789
|
3
|
19.1856
|
0.2699
|
11.4591
|
0.4671
|
4
|
12.6864
|
0.7623
|
8.0913
|
0.8133
|
5
|
15.6709
|
0.5192
|
10.7359
|
0.5407
|
6
|
9.5861
|
0.9414
|
6.3442
|
0.9398
|
Hypothesis of at most 4 cointegration relationship
|
|
|
1
|
2.6381
|
0.9165
|
2.6381
|
0.9165
|
2
|
4.8071
|
0.6242
|
4.8071
|
0.6242
|
3
|
7.7266
|
0.2748
|
7.7266
|
0.2748
|
4
|
4.5951
|
0.6551
|
4.5951
|
0.6551
|
5
|
4.9350
|
0.6057
|
4.9350
|
0.6057
|
6
|
3.2419
|
0.8466
|
3.2419
|
0.8466
|
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values
Résultats des estimations pour la
période 1980-2007:
************test de racine unitaire lntot********** Currently
computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -62.47497
Levin-Lin t-rho-stat = -26.57930
Levin-Lin ADF-stat = -17.53012
IPS ADF-stat = -17.73521
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LCI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -57.29466
Levin-Lin t-rho-stat = -18.17733
Levin-Lin ADF-stat = -2.90258
IPS ADF-stat = -4.09191
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LCS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1
offset = 1
offset = 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -31.46655
Levin-Lin t-rho-stat = -8.24580
Levin-Lin ADF-stat = -0.51805
IPS ADF-stat = -0.81176
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LPMI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = 0.69037
Levin-Lin t-rho-stat = 0.49136
Levin-Lin ADF-stat = 0.37458
IPS ADF-stat = 0.49380
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LPMS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = 0.90816
Levin-Lin t-rho-stat = -0.46058
Levin-Lin ADF-stat = -0.49439
IPS ADF-stat = -0.67031
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LRI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = 0.92693
Levin-Lin t-rho-stat = 0.92373
Levin-Lin ADF-stat = 0.94385
IPS ADF-stat = 1.04892
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LRS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = 0.68289
Levin-Lin t-rho-stat = 0.58391
Levin-Lin ADF-stat = 0.59964
IPS ADF-stat = 0.71208
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LTXi**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -10.24705
Levin-Lin t-rho-stat = -3.40094
Levin-Lin ADF-stat = 1.99807
IPS ADF-stat = 2.65745
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour LTXs**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -50.63625
Levin-Lin t-rho-stat = -12.93844
Levin-Lin ADF-stat = 1.04933
IPS ADF-stat = 1.16388
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLRI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -83.55340
Levin-Lin t-rho-stat = -6.69959
Levin-Lin ADF-stat = -6.67989
IPS ADF-stat = -9.56023
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLRS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -83.77476
Levin-Lin t-rho-stat = -1.75979
Levin-Lin ADF-stat = -1.58560
IPS ADF-stat = -4.84274
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLPMS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -96.93893
Levin-Lin t-rho-stat = -16.23782
Levin-Lin ADF-stat = -14.03807
IPS ADF-stat = -18.10985
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLCI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -50.60288
Levin-Lin t-rho-stat = -13.86359
Levin-Lin ADF-stat = -20.87066
IPS ADF-stat = -27.68438
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLCS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -90.16863
Levin-Lin t-rho-stat = -34.18184
Levin-Lin ADF-stat = -16.98361
IPS ADF-stat = -23.26185
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLPMI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
********************************************
-raw panel unit
root test results-
Levin-Lin rho-stat = -99.60124
Levin-Lin t-rho-stat = -29.65520
Levin-Lin ADF-stat = -15.86289
IPS ADF-stat = -21.04360
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLTXi**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -65.19546
Levin-Lin t-rho-stat = -21.82314
Levin-Lin ADF-stat = -8.32385
IPS ADF-stat = -8.97915
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLTXs**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -51.07769
Levin-Lin t-rho-stat = -23.85272
Levin-Lin ADF-stat = -30.09654
IPS ADF-stat = -36.28432
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DLPL**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset = 2 offset
= 2
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -90.20229
Levin-Lin t-rho-stat = -35.55282
Levin-Lin ADF-stat = -21.43623
IPS ADF-stat = -28.82197
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances (see OBES
reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DDLRS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 3 offset = 3 offset = 3 offset = 3 offset = 3 offset
= 3
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -104.87718
Levin-Lin t-rho-stat = 1.71759
Levin-Lin ADF-stat = 1.38870
IPS ADF-stat = 0.68106
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour Lpl**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -27.66841
Levin-Lin t-rho-stat = -7.60820
Levin-Lin ADF-stat = -1.18345
IPS ADF-stat = -1.91718
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods
= 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DDLTXI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 3 offset = 3 offset = 3 offset = 3 offset = 3 offset
= 3
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -70.59447
Levin-Lin t-rho-stat = -18.60891
Levin-Lin ADF-stat = -26.08274
IPS ADF-stat = -35.41405
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DDDLTXI**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset
= 4
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit root test results-
Levin-Lin rho-stat = -72.30862
Levin-Lin t-rho-stat = -30.75060
Levin-Lin ADF-stat = -19.49161
IPS ADF-stat = -24.93524
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ************test de
racine unitaire pour DDDLRS**********
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset = 4 offset = 4
offset = 4
RESULTS:
********************************************
-raw panel unit
root test results-
Levin-Lin rho-stat = -121.27915
Levin-Lin t-rho-stat = -46.94658
Levin-Lin ADF-stat = -14.54680
IPS ADF-stat = -21.38631
(using large sample adjustment values)
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 0
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
********************************************
*******test de cointegration pedroni.P[2004](lower
bloc)(1980-1996)******
Currently computing panel statistics. Please wait.
offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset = 1 offset
= 1
RESULTS:
********************************************
panel
|
v-stat
|
=
|
3.44542
|
panel
|
rho-stat
|
=
|
-13.12683
|
panel
|
pp-stat
|
=
|
-14.13123
|
panel
|
adf-stat
|
=
|
0.52636
|
group
|
rho-stat
|
=
|
-13.52092
|
group
|
pp-stat
|
=
|
-16.55490
|
group
|
adf-stat
|
=
|
1.58620
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 5
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
********************************************
********estimation de la relation de cointegration (lower
bloc)*****
Currently computing panel statistics. Please wait. Dependent
Variable : LCI
common time dummies NOT included
Null vector for t-stats is:
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.0000 0.0000
INDIVIDUAL FMOLS RESULTS
(t-stats in parentheses)
)
Member
***********
|
Variable
*************
|
Coefficient **************
|
t-statistic **************
|
No.1
|
LPMI
|
0.06403
|
( 1.31689 )
|
No.1
|
LPL
|
0.00236
|
( 0.29495 )
|
No.1
|
LRI
|
-0.00611
|
( -0.08286 )
|
No.1
|
LNTOT
|
-0.00606
|
( -0.32262 )
|
No.1
|
Q1
|
-0.19982
|
( -12.44427
|
No.1
|
Q3
|
0.05876
|
( 3.70259 )
|
No.1
|
Q4
|
-0.14292
|
( -8.99465 )
|
No.2
|
LPMI
|
0.00465
|
(
|
0.13770 )
|
No.2
|
LPL
|
-0.00962
|
(
|
-2.39945 )
|
No.2
|
LRI
|
0.08483
|
(
|
2.33918 )
|
No.2
|
LNTOT
|
-0.02728
|
(
|
-1.55907 )
|
No.2
|
Q1
|
-0.13926
|
(
|
-12.41772 )
|
No.2
|
Q3
|
0.05888
|
(
|
5.30299 )
|
No.2
|
Q4
|
-0.10450
|
(
|
-9.29807 )
|
No.3
|
LPMI
|
0.09230
|
(
|
2.09644 )
|
No.3
|
LPL
|
-0.00360
|
(
|
-0.68465 )
|
No.3
|
LRI
|
0.07271
|
(
|
0.92306 )
|
No.3
|
LNTOT
|
-0.09755
|
(
|
-2.81260 )
|
No.3
|
Q1
|
-0.14814
|
(
|
-10.40225 )
|
No.3
|
Q3
|
0.03389
|
(
|
2.44420 )
|
No.3
|
Q4
|
-0.11950
|
(
|
-8.16263 )
|
No.4
|
LPMI
|
0.17054
|
(
|
2.70948 )
|
No.4
|
LPL
|
-0.00335
|
(
|
-0.29348 )
|
No.4
|
LRI
|
-0.04971
|
(
|
-0.51496 )
|
No.4
|
LNTOT
|
-0.12263
|
(
|
-1.91288 )
|
No.4
|
Q1
|
-0.21960
|
(
|
-11.41798 )
|
No.4
|
Q3
|
0.05849
|
(
|
3.11971 )
|
No.4
|
Q4
|
-0.16740
|
(
|
-8.31264 )
|
No.5
|
LPMI
|
-0.01600
|
(
|
-0.33680 )
|
No.5
|
LPL
|
-0.00801
|
(
|
-1.24747 )
|
No.5
|
LRI
|
-0.10016
|
(
|
-0.77026 )
|
No.5
|
LNTOT
|
0.06857
|
(
|
1.52265 )
|
No.5
|
Q1
|
-0.18599
|
(
|
-10.29192 )
|
No.5
|
Q3
|
0.03761
|
(
|
2.16681 )
|
No.5
|
Q4
|
-0.15126
|
(
|
-8.17741 )
|
No.6
|
LPMI
|
0.10496
|
(
|
2.60306 )
|
No.6
|
LPL
|
-0.01628
|
(
|
-4.44327 )
|
No.6
|
LRI
|
0.01451
|
(
|
0.31613 )
|
No.6
|
LNTOT
|
-0.07057
|
(
|
-2.51110 )
|
No.6
|
Q1
|
-0.07709
|
(
|
-4.90744 )
|
No.6
|
Q3
|
0.03568
|
(
|
2.43518 )
|
No.6
|
Q4
|
-0.03684
|
(
|
-2.38499 )
|
*********** ************* ************** **************
LPMI LPL
LRI LNTOT
Q1
Q3
Q4
Nsecs =
|
6
|
PANEL GROUP
Coefficient 0.07008 -0.00642 0.00268 -0.04259 -0.16165 0.04722
-0.12040
, Tperiods =
|
FMOLS
112 ,
|
RESULTS
t-statistic
( 3.48104 )
( -3.58172 )
( 0.90235 )
( -3.10089 )
( -25.26305 )
( 7.82672 )
( -18.50606 )
no. regressors = 7
|
********************************************
******test de cointegration pedroni.P[2004](upper
bloc)(1980-1996)****** Currently computing panel statistics. Please wait.
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
|
|
RESULTS:
|
|
|
********************************************
|
panel
|
v-stat
|
=
|
6.98715
|
panel
|
rho-stat
|
=
|
-21.51332
|
panel
|
pp-stat
|
=
|
-18.87245
|
panel
|
adf-stat
|
=
|
-6.34237
|
group
|
rho-stat
|
=
|
-22.60687
|
group pp-stat = -22.81424
group adf-stat = -5.67944
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 4
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances (see OBES
reference for details)
********************************************
******estimation de la relation de cointegration(upper
bloc)******
Currently computing panel statistics. Please wait. Dependent
Variable : LCS
common time dummies NOT included
Null vector for t-stats is:
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.0000 0.0000
INDIVIDUAL FMOLS RESULTS
(t-stats in parentheses)
Member ***********
|
Variable
*************
|
Coefficient **************
|
t-statistic **************
|
No.1
|
LPMS
|
-0.13237
|
( -1.15559 )
|
No.1
|
LPL
|
0.03092
|
( 1.59263 )
|
No.1
|
LNTOT
|
-0.05032
|
( -1.03030 )
|
No.1
|
LRS
|
-0.11675
|
( -0.38029 )
|
No.1
|
Q1
|
0.19319
|
( 5.12159 )
|
No.1
|
Q2
|
0.01338
|
( 0.35677 )
|
No.1
|
Q4
|
0.12619
|
( 3.35825 )
|
No.2
|
LPMS
|
-0.13065
|
( -2.00292 )
|
No.2
|
LPL
|
-0.02877
|
( -2.55109 )
|
No.2
|
LNTOT
|
-0.06437
|
( -1.43408 )
|
No.2
|
LRS
|
-0.20756
|
( -1.48153 )
|
No.2
|
Q1
|
0.15748
|
( 4.85536 )
|
No.2
|
Q2
|
0.04812
|
( 1.52447 )
|
No.2
|
Q4
|
0.16494
|
( 5.05259 )
|
No.3
|
LPMS
|
-0.20311
|
( -2.26275 )
|
No.3
|
LPL
|
-0.01356
|
( -1.28388 )
|
No.3
|
LNTOT
|
-0.03435
|
( -0.52298 )
|
No.3
|
LRS
|
-0.30336
|
( -0.97442 )
|
No.3
|
Q1
|
0.19559
|
( 6.73274 )
|
No.3
|
Q2
|
0.02780
|
( 1.00395 )
|
No.3
|
Q4
|
0.13225
|
( 4.37942 )
|
No.4
|
LPMS
|
0.20256
|
( 0.77614 )
|
No.4
|
LPL
|
-0.09293
|
( -2.07451 )
|
No.4
|
LNTOT
|
-0.58688
|
( -1.57620 )
|
No.4
|
LRS
|
-0.03377
|
( -0.07531 )
|
No.4
|
Q1
|
0.32689
|
( 3.80559 )
|
No.4
|
Q2
|
0.08090
|
( 1.07857 )
|
No.4
|
Q4
|
0.30933
|
( 3.36643 )
|
No.5
|
LPMS
|
0.00283
|
( 0.03060 )
|
No.5
|
LPL
|
-0.03039
|
( -2.26793 )
|
No.5
|
LNTOT
|
-0.25759
|
( -3.60737 )
|
No.5
|
LRS
|
0.42792
|
( 0.43901 )
|
No.5
|
Q1
|
0.24639
|
( 6.29782 )
|
No.5
|
Q2
|
0.07981
|
( 2.16684 )
|
No.5
|
Q4
|
0.24706
|
( 6.23092 )
|
No.6
|
LPMS
|
-0.11992
|
( -1.46365 )
|
No.6
|
LPL
|
0.02671
|
( 3.25331 )
|
No.6
|
LNTOT
|
-0.00075
|
( -0.01227 )
|
No.6
|
LRS
|
-0.40520
|
( -2.31845 )
|
No.6
|
Q1
|
0.02622
|
( 0.72264 )
|
No.6 Q2 0.02186 ( 0.66210 )
No.6 Q4 -0.00784 ( -0.22273 )
*********** ************* ************** **************
PANEL GROUP FMOLS RESULTS
LPMS LPL LNTOT LRS
Q1
Q2 Q4
Nsecs =
|
6
|
Coefficient -0.06344 -0.01800 -0.16571 -0.10645 0.19096
0.04531 0.16199
, Tperiods =
|
112 ,
|
no.
|
t-statistic
( -2.48140 )
( -1.36007 )
( -3.34078 )
( -1.95591 )
( 11.24142 )
( 2.77311 )
( 9.04877 )
regressors = 7
|
********************************************
******test de cointegration de pedroni( taux de branchement)bloc
inf****
|
Currently computing panel statistics. Please wait.
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
|
|
RESULTS:
|
|
|
********************************************
|
panel
|
v-stat
|
=
|
3.27929
|
panel
|
rho-stat
|
=
|
-14.68195
|
panel
|
pp-stat
|
=
|
-11.35698
|
panel
|
adf-stat
|
=
|
1.18731
|
group
|
rho-stat
|
=
|
-15.58116
|
group
|
pp-stat
|
=
|
-13.71275
|
group
|
adf-stat
|
=
|
2.00289
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 3
All reported values are distributed N(0,1) under null of unit
root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** ******estimation de
la relation******
Currently computing panel statistics. Please wait.
Dependent Variable : LTXI
common time dummies NOT included
Null vector for t-stats is:
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.0000
INDIVIDUAL FMOLS RESULTS
(t-stats in parentheses)
Member ***********
|
Variable
*************
|
Coefficient **************
|
t-statistic **************
|
No.1
|
LPMI
|
-0.02838
|
( -0.59990 )
|
No.1
|
LPL
|
0.07300
|
( 5.75388 )
|
No.1
|
LNTOT
|
-0.02347
|
( -0.78283 )
|
No.1
|
Q1
|
0.08012
|
( 3.15071 )
|
No.1
|
Q3
|
-0.01210
|
( -0.47704 )
|
No.1
|
Q4
|
0.06444
|
( 2.54532 )
|
)
No.2
|
LPMI
|
-0.12307
|
( -1.62122 )
|
No.2
|
LPL
|
0.03964
|
( 3.14130 )
|
No.2
|
LNTOT
|
-0.09697
|
( -1.82164 )
|
No.2
|
Q1
|
0.07034
|
( 1.96940 )
|
No.2
|
Q3
|
-0.03708
|
( -1.05080 )
|
No.2
|
Q4
|
0.05304
|
( 1.48206 )
|
No.3
|
LPMI
|
0.35029
|
( 4.92270 )
|
No.3
|
LPL
|
0.03399
|
( 3.59081 )
|
No.3
|
LNTOT
|
-0.45962
|
( -7.58621 )
|
No.3
|
Q1
|
0.10292
|
( 4.01893 )
|
No.3
|
Q3
|
-0.01320
|
( -0.52798 )
|
No.3
|
Q4
|
0.11206
|
( 4.24312 )
|
No.4
|
LPMI
|
0.23887
|
( 2.49200 )
|
No.4
|
LPL
|
0.02474
|
( 1.46380 )
|
No.4
|
LNTOT
|
-0.30433
|
( -3.55523 )
|
No.4
|
Q1
|
0.06872
|
( 2.37630 )
|
No.4
|
Q3
|
-0.01449
|
( -0.50623 )
|
No.4
|
Q4
|
0.07088
|
( 2.37282 )
|
No.5
|
LPMI
|
0.39674
|
( 7.95779 )
|
No.5
|
LPL
|
0.02025
|
( 3.08821 )
|
No.5
|
LNTOT
|
-0.37489
|
( -11.90256
|
No.5
|
Q1
|
0.08894
|
( 4.79935 )
|
No.5
|
Q3
|
-0.01412
|
( -0.77520 )
|
No.5
|
Q4
|
0.09972
|
( 5.33038 )
|
No.6
|
LPMI
|
-0.23367
|
( -1.59605 )
|
No.6
|
LPL
|
-0.03457
|
( -2.65659 )
|
No.6
|
LNTOT
|
-0.14383
|
( -1.60829 )
|
No.6
|
Q1
|
0.10543
|
( 1.86884 )
|
No.6
|
Q3
|
-0.04177
|
( -0.78529 )
|
No.6
|
Q4
|
0.09623
|
( 1.73475 )
|
*********** ************* ************** **************
LPMI LPL LNTOT
Q1
Q3
Q4
Nsecs =
|
6
|
PANEL GROUP
Coefficient 0.10013 0.02617 -0.23385 0.08608 -0.02213
0.08273
, Tperiods =
|
FMOLS
112 ,
|
RESULTS
t-statistic
( 4.71744 )
( 5.87118 )
( -11.12753 )
( 7.42339 )
( -1.68302 )
( 7.22944 )
no. regressors = 6
|
******************************************** ****test de
cointegration de pedroni (bloc sup)*****
|
Currently computing panel statistics. Please wait.
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
offset
|
=
|
1
|
|
|
RESULTS:
|
|
|
********************************************
|
panel
|
v-stat
|
=
|
1.71843
|
panel
|
rho-stat
|
=
|
-7.37342
|
panel
|
pp-stat
|
=
|
-6.17932
|
panel
|
adf-stat
|
=
|
2.97039
|
group
|
rho-stat
|
=
|
-8.36935
|
group
|
pp-stat
|
=
|
-7.64256
|
group
|
adf-stat
|
=
|
3.46926
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 3 All reported
values are distributed N(0,1)
under null of unit root or no cointegration
Panel stats are weighted by long run variances
(see OBES reference for details)
******************************************** *******estimation de
la relation*****
Currently computing panel statistics. Please wait. Dependent
Variable : LTXS
common time dummies NOT included
Null vector for t-stats is:
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.0000
INDIVIDUAL FMOLS RESULTS
(t-stats in parentheses)
Member ***********
|
Variable
*************
|
Coefficient **************
|
t-statistic **************
|
No.1
|
LPMS
|
-0.40822
|
(
|
-3.01401 )
|
No.1
|
LPL
|
0.08713
|
(
|
1.96361 )
|
No.1
|
LNTOT
|
0.08703
|
(
|
0.79134 )
|
No.1
|
Q1
|
-0.91575
|
(
|
-10.53822 )
|
No.1
|
Q3
|
0.34680
|
(
|
4.04409 )
|
No.1
|
Q4
|
-0.75032
|
(
|
-8.68515 )
|
No.2
|
LPMS
|
-0.06865
|
(
|
-0.73210 )
|
No.2
|
LPL
|
0.01760
|
(
|
0.76853 )
|
No.2
|
LNTOT
|
-0.37085
|
(
|
-4.07285 )
|
No.2
|
Q1
|
-0.79568
|
(
|
-12.25393 )
|
No.2
|
Q3
|
0.33927
|
(
|
5.28784 )
|
No.2
|
Q4
|
-0.65320
|
(
|
-10.06632 )
|
No.3
|
LPMS
|
0.03149
|
(
|
0.20764 )
|
No.3
|
LPL
|
-0.01793
|
(
|
-0.67046 )
|
No.3
|
LNTOT
|
-0.65652
|
(
|
-4.05912 )
|
No.3
|
Q1
|
-0.86600
|
(
|
-11.93396 )
|
No.3
|
Q3
|
0.19299
|
(
|
2.73803 )
|
No.3
|
Q4
|
-0.76029
|
(
|
-10.21446 )
|
No.4
|
LPMS
|
0.08502
|
(
|
0.25759 )
|
No.4
|
LPL
|
-0.02634
|
(
|
-0.42492 )
|
No.4
|
LNTOT
|
-0.85267
|
(
|
-2.27227 )
|
No.4
|
Q1
|
-0.94862
|
(
|
-8.78792 )
|
No.4
|
Q3
|
0.20144
|
(
|
1.92255 )
|
No.4
|
Q4
|
-0.78114
|
(
|
-6.99346 )
|
No.5
|
LPMS
|
-0.67843
|
(
|
-4.27393 )
|
No.5
|
LPL
|
-0.05073
|
(
|
-1.83946 )
|
No.5
|
LNTOT
|
0.33768
|
(
|
2.63488 )
|
No.5
|
Q1
|
-0.96865
|
(
|
-12.49053 )
|
No.5
|
Q3
|
0.19744
|
(
|
2.59957 )
|
No.5
|
Q4
|
-0.87519
|
(
|
-11.26532 )
|
No.6
|
LPMS
|
-0.24441
|
(
|
-2.41459 )
|
No.6
|
LPL
|
0.00130
|
(
|
0.11186 )
|
No.6
|
LNTOT
|
-0.55599
|
(
|
-6.37570 )
|
No.6
|
Q1
|
-0.59220
|
(
|
-11.89158 )
|
No.6
|
Q3
|
0.17330
|
(
|
3.68248 )
|
No.6
|
Q4
|
-0.52714
|
(
|
-10.83155 )
|
*********** ************* ************** **************
PANEL GROUP FMOLS RESULTS
|
Coefficient
|
t-statistic
|
LPMS
|
-0.21387
|
(
|
-4.07000 )
|
LPL
|
0.00184
|
(
|
-0.03709 )
|
LNTOT
|
-0.33522
|
(
|
-5.45163 )
|
Q1
|
-0.84782
|
(
|
-27.71848 )
|
Q3
|
0.24187
|
(
|
8.27706 )
|
Q4
|
-0.72455
|
(
|
-23.70137 )
|
Nsecs = 6 , Tperiods = 112 , no. regressors = 6
********************************************
*************estimation dols*****
Linear Regression - Estimation by Least Squares Dependent
Variable LCI
Panel(112) of Undated Data From 1//001 To 6//112
Usable Observations 672 Degrees of Freedom 665
Centered R**2 -0.444666 R Bar **2 -0.457701
Uncentered R**2 0.997397 T x R**2 670.251
Mean of Dependent Variable 2.8918446211
Std Error of Dependent
Variable 0.1229549689
Standard Error of Estimate 0.1484500178
Sum of Squared Residuals 14.654876170
Log Likelihood 331.83634
Durbin-Watson Statistic 0.328281
Variable Coeff Std Error T-Stat Signif
*******************************************************************************
1.
|
LPMI
|
0.101736877
|
0.019130615
|
5.31801
|
0.00000014
|
2.
|
LPL
|
0.050834203
|
0.004137919
|
12.28497
|
0.00000000
|
3.
|
LRI
|
0.356026985
|
0.032222910
|
11.04888
|
0.00000000
|
4.
|
LNTOT
|
0.013672058
|
0.017472542
|
0.78249
|
0.43420626
|
5.
|
Q1
|
-0.210013363
|
0.016399393
|
-12.80617
|
0.00000000
|
6.
|
Q2
|
-0.032207720
|
0.016226871
|
-1.98484
|
0.04757291
|
7.
|
Q4
|
-0.179662755
|
0.016546396
|
-10.85812
|
0.00000000
|
Nobs = 660 JB test
Standard Errors are Var.# Coeff.
|
= 14.18296 ( 0.0008322 )
adjusted for long-run variance. S.E. t-statistic
|
1
|
0.10174
|
0.08534
|
1.192
|
2
|
0.05083
|
0.01846
|
2.754
|
3
|
0.35603
|
0.14375
|
2.477
|
4
|
0.01367
|
0.07795
|
0.175
|
5
|
-0.21001
|
0.07316
|
-2.871
|
6
|
-0.03221
|
0.07239
|
-0.445
|
7
|
-0.17966
|
0.07381
|
-2.434
|
*************estimation dols*****
Linear Regression - Estimation by Least Squares Dependent
Variable LCS
Panel(112) of Undated Data From 1//001 To 6//112
Usable Observations 672 Degrees of Freedom 665
Centered R**2 -0.079400 R Bar **2 -0.089139
Uncentered R**2 0.997702 T x R**2 670.455
Mean of Dependent Variable 4.9120750403
Std Error of Dependent
Variable 0.2270780530
Standard Error of Estimate 0.2369827961
Sum of Squared Residuals 37.346962358
Log Likelihood 17.51558
Durbin-Watson Statistic 0.823137
Variable Coeff Std Error T-Stat Signif
*******************************************************************************
1.
|
LPMS
|
-0.226665518
|
0.024493437
|
-9.25413
|
0.00000000
|
2.
|
LPL
|
-0.009052927
|
0.007410797
|
-1.22159
|
0.22229709
|
3.
|
LRS
|
1.243236418
|
0.029125312
|
42.68577
|
0.00000000
|
4.
|
LNTOT
|
-0.230266576
|
0.020577357
|
-11.19029
|
0.00000000
|
5.
|
Q1
|
0.213807271
|
0.026034121
|
8.21258
|
0.00000000
|
6.
|
Q2
|
0.063771204
|
0.025873240
|
2.46476
|
0.01396236
|
7.
|
Q4
|
0.191460857
|
0.026242147
|
7.29593
|
0.00000000
|
Nobs = 660 JB test
Standard Errors are Var.# Coeff.
|
= 2981.85146 ( 0.0000000 )
adjusted for long-run variance. S.E. t-statistic
|
1
|
-0.22667
|
0.06691
|
-3.387
|
2
|
-0.00905
|
0.02025
|
-0.447
|
3
|
1.24324
|
0.07957
|
15.625
|
4
|
-0.23027
|
0.05622
|
-4.096
|
5
|
0.21381
|
0.07112
|
3.006
|
6
|
0.06377
|
0.07068
|
0.902
|
7
|
0.19146
|
0.07169
|
2.671
|
Johansen Fisher
Panel
Cointegration
Test
Series: LCI LPMI LRI LPL LNTOT
Date: 05/28/09 Time: 23:33
Sample: 1980Q1 2007Q4
Included observations: 672
Trend assumption: Linear deterministic trend (restricted)
Lags interval (in first differences): 1 1
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace and Maximum
Eigenvalue)
Hypothesized No. of CE(s)
|
Fisher Stat.* (from trace test)
|
Prob.
|
Fisher Stat.* (from max-eigen test)
|
Prob.
|
None
|
407.6
|
0.0000
|
136.0
|
0.0000
|
At most 1
|
87.71
|
0.0000
|
124.0
|
0.0000
|
At most 2
|
16.16
|
0.1840
|
14.87
|
0.2486
|
At most 3
|
7.126
|
0.8492
|
7.983
|
0.7865
|
At most 4
|
4.645
|
0.9688
|
4.645
|
0.9688
|
* Probabilities are computed using asymptotic
Chi- square distribution.
|
|
|
|
|
Individual cross section results
Cross Section
|
Trace Test Statistics
|
Prob.**
|
Max-Eign Test Statistics
|
Prob.**
|
Hypothesis of no cointegration
|
|
|
|
1
|
282.7903
|
0.0000
|
213.9653
|
0.0001
|
2
|
288.9604
|
0.0000
|
221.8639
|
0.0001
|
3
|
265.1918
|
0.0000
|
168.9276
|
0.0000
|
4
|
331.5599
|
0.0000
|
215.9903
|
0.0001
|
5
|
270.8898
|
0.0000
|
205.2221
|
0.0001
|
6
|
198.4187
|
0.0000
|
128.1361
|
0.0000
|
Hypothesis of at most 1 cointegration relationship
|
|
|
1
|
68.8250
|
0.0181
|
36.3778
|
0.0141
|
2
|
67.0965
|
0.0261
|
26.2980
|
0.2173
|
3
|
96.2642
|
0.0000
|
62.9252
|
0.0000
|
4
|
115.5696
|
0.0000
|
75.9388
|
0.0000
|
5
|
65.6678
|
0.0351
|
33.2917
|
0.0358
|
6
|
70.2826
|
0.0131
|
47.2436
|
0.0004
|
Hypothesis of at most 2 cointegration relationship
|
|
|
1 32.4472 0.3646
|
16.6692
|
0.4859
|
2 40.7985 0.0802 23.1383 0.1088
3 33.3390 0.3197 19.5304 0.2711
4 39.6308 0.1026 22.7780 0.1200
5 32.3760 0.3684 17.9044 0.3846
6 23.0390 0.8764 11.6576 0.8930
Hypothesis of at most 3 cointegration relationship
1 15.7780 0.5105 10.9492 0.5186
2 17.6602 0.3672 13.1700 0.3145
3 13.8086 0.6734 9.2709 0.6963
4 16.8528 0.4260 13.8119 0.2670
5 14.4717 0.6185 9.4749 0.6748
6 11.3814 0.8526 6.9699 0.9028
Hypothesis of at most 4 cointegration relationship
1 4.8288 0.6211 4.8288 0.6211
2 4.4902 0.6705 4.4902 0.6705
3 4.5377 0.6635 4.5377 0.6635
4 3.0408 0.8717 3.0408 0.8717
5 4.9967 0.5969 4.9967 0.5969
6 4.4115 0.6820 4.4115 0.6820
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values
Johansen Fisher
Panel
Cointegration
Test
Series: LCS LPMS LRS LPL LNTOT Date: 05/28/09 Time: 23:34
Sample: 1980Q1 2007Q4
Included observations: 672
Trend assumption: Linear deterministic trend (restricted)
Lags interval (in first differences): 1 1
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace and Maximum
Eigenvalue)
Hypothesized Fisher Stat.* Fisher Stat.*
No. of CE(s) (from trace test) Prob. (from max-eigen test)
Prob.
None 323.7 0.0000 244.8 0.0000
At most 1 84.24 0.0000 107.2 0.0000
At most 2 13.48 0.3355 12.11 0.4371
At most 3 7.408 0.8295 7.904 0.7926
At most 4 4.701 0.9672 4.701 0.9672
* Probabilities are
computed using
asymptotic
Chi-
square
distribution.
Individual cross section results
Hypothesis of no cointegration
1
|
161.0538
|
0.0000
|
97.5388
|
0.0000
|
2
|
169.9608
|
0.0000
|
106.1523
|
0.0000
|
3
|
220.2138
|
0.0000
|
114.8512
|
0.0000
|
4
|
239.0623
|
0.0000
|
143.2477
|
0.0000
|
5
|
170.9629
|
0.0000
|
96.0229
|
0.0000
|
6
|
166.3293
|
0.0000
|
90.8615
|
0.0000
|
Hypothesis of at most 1 cointegration relationship
|
|
|
1
|
63.5150
|
0.0536
|
34.5886
|
0.0244
|
2
|
63.8085
|
0.0507
|
27.3428
|
0.1715
|
3
|
105.3626
|
0.0000
|
67.9058
|
0.0000
|
4
|
95.8146
|
0.0000
|
61.3292
|
0.0000
|
5
|
74.9400
|
0.0044
|
43.6424
|
0.0013
|
6
|
75.4678
|
0.0039
|
47.3077
|
0.0004
|
Hypothesis of at most 2 cointegration relationship
|
|
|
1
|
28.9264
|
0.5664
|
13.2228
|
0.7864
|
2
|
36.4657
|
0.1898
|
22.5566
|
0.1274
|
3
|
37.4568
|
0.1580
|
22.6257
|
0.1251
|
4
|
34.4854
|
0.2668
|
18.0682
|
0.3720
|
5
|
31.2976
|
0.4271
|
15.1772
|
0.6185
|
6
|
28.1600
|
0.6125
|
12.8499
|
0.8149
|
Hypothesis of at most 3 cointegration relationship
|
|
|
1
|
15.7036
|
0.5165
|
11.3906
|
0.4739
|
2
|
13.9091
|
0.6651
|
9.9398
|
0.6253
|
3
|
14.8312
|
0.5886
|
10.5067
|
0.5648
|
4
|
16.4172
|
0.4595
|
11.4901
|
0.4640
|
5
|
16.1204
|
0.4829
|
11.4743
|
0.4656
|
6
|
15.3101
|
0.5488
|
10.8253
|
0.5314
|
Hypothesis of at most 4 cointegration relationship
|
|
|
1
|
4.3130
|
0.6965
|
4.3130
|
0.6965
|
2
|
3.9694
|
0.7466
|
3.9694
|
0.7466
|
3
|
4.3244
|
0.6948
|
4.3244
|
0.6948
|
4
|
4.9271
|
0.6069
|
4.9271
|
0.6069
|
5
|
4.6461
|
0.6477
|
4.6461
|
0.6477
|
6
|
4.4848
|
0.6713
|
4.4848
|
0.6713
|
**MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values