Chapitre: I
PRESENTATION DE LA REGION D'ETUDE
VILLE DE KHENCHELA.
PRESENTATION DE LA REGION D'ETUDE " KHENCHELA
".
I.1 : situation géographique :
La ville de Khenchela a été promue comme chef
lieu de wilaya lors du dernier
Découpage (1983) la carte d'état major situe la
ville de Khenchela au quadrillage
LAMBERT suivant:
X1 =903000 y1 = 245000
X2 =904500 y2 = 247000
Z = 1125m.
La wilaya de Khenchela occupe une superficie de 9715 Km²,
elle comprend 21
Communes et 08 daïra, elle est limitée par les
wilayas suivantes:
- Au Nord, par OUM-EL-BOUAGHI. ET
- Au Sud par OUED SOUF et BISKRA.
- A L'Est par, TEBASSA.
- A L'Ouest par, BATNA.
La ville de Khenchela situé à une distance de 550Km
à l'est du capital (Alger), est une région à vocation agro
- pastorale, du point de vue géographique elle se trouve dans la
région des hauts plateaux, entre les deux chaînes atlasiques, et
limité par latitudes 35°, 25' et 35°, 26' Nord, et les
longitudes 7°,7' et 7°,10' Est, la ville se Trouve au pied du djebel
«RAS-kALTHOUME » à une altitude moyenne de 1100m.du point de
vue tectonique elle est située à une zone à faible
sismicité.
I.2 : Données climatologiques :
Le climat de la région de khenchela est de type
méditerranéen, traduisant un hiver froid et pluvieux et un
été chaud et sec il est :
- Semi- aride sur les hauts plateaux au nord.
- Continental sur la région montagneuse au centre.
- Aride sur l'atlas saharien au sud.
I-2-1 : Les températures :
Seules les valeurs ayant une signification biologique sont
prises en considération température moyenne annuelle
(M+m/2.C°), moyenne des maxima des plus chaud (M) moyenne des minima du
mois le plus froid (m) l'amplitude thermique M-m c°.
Tableau n° 1: Températures
moyennes mensuelles (1983-1999): [06]
A
|
J
|
J
|
M
|
A
|
M
|
F
|
J
|
D
|
N
|
O
|
S
|
MOIS
|
18.40
|
18.65
|
15.14
|
10.84
|
5.63
|
3.20
|
2.28
|
1.13
|
5.31
|
6.50
|
9.21
|
14.9
|
T°m
|
31.12
|
32.97
|
29.62
|
24.33
|
17.15
|
14.86
|
9.40
|
9.79
|
14.39
|
16.10
|
20.95
|
27.02
|
T°M
|
24.76
|
25.81
|
22.38
|
17.59
|
11.39
|
9.03
|
5.84
|
5.76
|
9.85
|
11.34
|
15.08
|
20.96
|
M+m/2
|
12.72
|
14.32
|
14.48
|
13.49
|
11.52
|
11.66
|
7.12
|
8.66
|
9.08
|
9.60
|
11.74
|
12.12
|
M-m
|
La figure (01) présent le histogramme de
température entre (1983-1999). ![](Diagnostic-reseau-d-assainissement-de-la-ville-de-Khenchela1.png)
Figure (1).
Les températures les plus élevées sont
observées de juin à septembre, et les plus
Basses de décembre à mars.
Les moyennes des minima restent faibles de novembre à
avril.
On remarque que le mois le plus froid est janvier avec une
moyenne de 1.13 °C
Pour la moyenne des maxima, les mois les plus chauds sont juillet
et août avec des valeurs de 31.12 et 32.97 °C. Les
températures enregistrer sont plus ou moins basses en hiver
(1.13°C).
I-2-2. Les précipitations :
L'analyse des précipitations moyennes pour une
période de 16 ans (1983-1999) fait
Ressortir les moyennes ci-dessous.
Tableau n°2: précipitations moyennes
mensuelles (1983-1999): [06]
A
|
J
|
J
|
M
|
A
|
M
|
F
|
J
|
D
|
N
|
O
|
S
|
Mois
|
17.44
|
11
|
41.72
|
44.39
|
39.21
|
63.58
|
45.40
|
51.56
|
35.37
|
50.07
|
29.30
|
31.53
|
P (mm)
|
Ce tableau montre que le mois le plus pluvieux durant la
période (1983-1999) est le mois de mars avec 63.58mm, et le plus sec le
mois de juillet avec 11.75 mm la répartition saisonnière des
pluies dans la zone d'étude est la suivante :
- printemps (mars, avril, mai) avec 147.18 mm
- Eté (juin, juillet, août) avec 70.91
- L'automne (septembre, octobre, novembre) avec 110.90 mm
- L'hiver (décembre, janvier, février) avec
132.33 mm
Donc on remarque que la saison pluvieuse est le printemps, et
la saison sèche est l'été.
La figure (02) présent le histogramme de pluie
entre (1983-1999).
![](Diagnostic-reseau-d-assainissement-de-la-ville-de-Khenchela2.png)
Figure (02).
I-2-3. Les vents :
Les vents soufflent surtout du Nord-Ouest en hiver. En
été c'est le sirocco ; vent sec et chaud qui souffle au sud
(Sahara) et à un effet dessèchent sur les jeunes plantes.
Le tableau si dessous représente la vitesse moyenne des
vents de l'année 2000.
Tableau n°3: la vitesse des vents. [06]
A
|
J
|
J
|
M
|
A
|
M
|
F
|
J
|
D
|
N
|
O
|
S
|
Mois
|
5.3
|
5.8
|
3
|
3
|
3.2
|
1.9
|
1.5
|
1.8
|
1.4
|
1.7
|
2.1
|
2.6
|
Vitesse (m/s)
|
I-3 : La géologie :
Le terrain d'étude représente une grande
disposition subtabulaire suivant la direction (Nord-Est/sud-Est), Il est
occupé :
- Au centre par un remplissage alluvionnaire d'age
quaternaire composé de gravier, cailloutis de calcaire et de marnes.
- Au bordure par les formations carbonatées à
faciès des marnes et des calcaires d'age crétacé
inférieur et supérieur.
- L'examen de la série stratigraphique a permis de
distinguer des grande Formations perméables susceptibles d'être
aquifères.
- Les alluvions à éléments grossiers
du remplissage quaternaire qui pouvaient représentent un petit lac
souterrain alimenté à partir des calcaires du
crétacé.
- Les calcaires Aptiens se situent sur des failles à
failles, sur des fractures des Marnes sous -jacents (Ain fringuel, Ain
chabour et Ain silén).
I-4 : Topographie (relief).
La morphologie, comprend quatre classes principales des
pentes.
C1/ la classe de pente de 0 à 3 %,
occupe les plaines du Nord, les vallées et les replats de la basse
cuvette du sahara.
/ cette classe correspond la pente de 3 à 12.5 %, occupe
la zone des bas piedmonts ou l'agriculture est possible, et l'écoulement
des eaux ou le ruissellement est important.
C3/ la classe trois correspond la pente de 12.5
à 25 % occupe les zones des piedmonts à l'utilisation sylvo
pastoral, le ruissellement est beaucoup important et cause des
dépôts important aux sols cultivés.
C4/ la classe des pentes supérieures
à 25% occupe les crêtes des bassins versant, les
Piles des montagnes isolées. Ces zones, sont
généralement les plus hautes ou la nivosité est la plus
observé.
I-5. Secteurs de consommations (Population -
équipement).
I-5-1 : Evolution de la population :
La population de Khenchela à
évolué dans le temps d'une façon soutenue ; avec un
taux d'accroissement élevé par rapport à la moyenne
nationale, surtout la période allant de 1987a1997.le taux
d'accroissement de la population a été calculé en se
basant sur la formule
Des accroissements géométriques.
Tableau n°4 : évolution du population
de la ville de khenchela.[07]
2006
|
2002
|
1998
|
1987
|
Année
|
142705
|
121910
|
106649
|
71185
|
population
|
3.2
|
3.4
|
3.7
|
..
|
Taux d'accroissement%
|
Remarque : d'après le recensement
établie en janvier 2006 on déterminé la
Répartition de la population dans l'agglomération
pour l'année 2006.
Tableau n°5 : population pour l'année
2006 sur la zone sud-est.[07]
Nombre d'habitant
|
Désignation
|
13506
|
Cité boudjalbana+marire+alnnoure+
24fivrier+lagare+cimitiére+argoube idrisse.
|
5688
|
Cité youcfi 1
|
3206
|
Cité hassnaoui 1
|
5372
|
Cité youcfi 2
|
4996
|
Cité hassnaoui 2
|
2972
|
Cité ibn roched+soufé
|
1498
|
Cité 214 log
|
4238
|
Cité benboulaid 1+lots tarek ibn ziad
|
2011
|
Lots benboulaid 2
|
43487
|
total
|
I-5-2 : Secteur publique :
I-5-2-1 : secteur scolaire : la zone
d'étude comporte :
Sept (07) Etablissements scolaire du 1er et du
2éme cycle pour un effectif total de 15823 élèves.
Quatre (04) Etablissement de 3 aime cycle pour un effectif total
de 9139 élèves.
Deux (02) lycée, situés tous les deux au centre
ville.
Deux (02) centre de formation professionnelle.
I-5-2-2 : Secteur socioculturel et
sportif :
L'équipement socioculturel et sportif
comporte : 2 salle de cinéma, deux
Bibliothèque un centre de culture, un terrain de sport,
tous localiser au centre ville ; ainsi que cinq Terrains de football, les
quatre au centre ville, l'autre à la citée hessnaoui.
I-5-2-3 : Secteur commercial :
Le secteur tertiaire dans la ville de khenchela est
très riche, on trouve un certain nombre de commerce de détail,
deux unités de distribution Aswak et deux marchée couverte avec
des commerces privés ou coeur du centre ville.
I-5-2-4 : Secteur administratif :
La ville de khenchela et du fait de l'importance de
l'agglomération ; comporte un certain nombre de secteurs
administratifs. (PTT, APC, 4 banques, SAA, OPEG).
I-6 : Le Réseau d'assainissement de la
ville de khenchela.
Réseau d'assainissement ; c'est l'ensemble d'ouvrages
destinées à collecter et à transporter les eaux
usées jusqu'à une usine de dépollution ou, à
défaut, jusqu'au point De rejet dans le milieu naturel.
Le réseau est dit unitaire lorsqu' il transporte des
eaux usées et pluviales, le réseau est dit séparatif
lorsque deux types d'ouvrages existant, l'un pour la collecte et le transport
des eaux pluviales, l'autre pour les eaux usées.
L'assainissement consiste essentiellement en
l'évacuation et l'épuration des eaux usées à fin
d'éviter leur stagnation en engendrant des nuisances esthétique
et sanitaires, la ville de khenchela, est dotée depuis le début
du siècle d'un réseau d'assainissement, au cour des
décennies, le réseau principal a été
amélioré pour répondre aux besoins de développement
urbain de la ville.
Le système d'assainissement de la ville dans son
ensemble est unitaire, pour la zone industrielle système
séparatif, les collecteurs principaux sont munis de déversoirs
d'orages.
La longueur actuelle du réseau est de 156.5 Km, dont
1600 ml réhabilités, le taux de raccordement est de 80%, la ville
de khenchela est divisée en deux zones, la zone sud-est et le nord-ouest
ce partage en zone à été fait sur la basse des
données à partir de (P-D-A-U). Le schéma du tracé
est composé de cette manière :
Deux collecteurs principaux I
« P » et II
« B ».
a)- collecteur sud-est I «
P » : prend en charge la zone sud-est, il collecte
quatre
Collecteurs secondaires.
Le collecteur I-1 : collecteur du rejet du
centre N'sigha « E ».
Le collecteur I-2 : collecteur du rejet du
centre N'sigha « F »
Le collecteur I-3 : collecteur du rejet de
la cité Benboulaid « G ».
Le collecteur I-4 : collecteur du rejet de
la cité ex Marito « H ».
b)- collecteur nord-ouest
II « B » : vu la complexité du
relief qui présent une pente d'environ 10 m sans prend en compte la sous
profondeur de la projection ce qui à obliger de diviser ce bassin en
deux avec la projection de deux collecteur
« K », et
« J » qui déversent dans un rejet
prés de la route BATNA. Mais la plus grande partie sera
véhiculée vers la station d'épuration avec la prise en
charge des rejets de la zone industrielle existante et comme cette partie
présente un grand débit d'eau pluviale il y a deux
déversoirs d'orage.
Collecteur II-1 : collecteur secondaire
« A » : qui draine la zone
d'extension au lange terme. Collecteur II-2 : ce
collecteur secondaire « C » prend en
charge le rejet de la cité lamouchi.
Collecteur II-2-1 : collecteur
tertiaire « D » collecter le rejet de
la zone industrielle.
Collecteur « J » :
collecteur tertiaire collecter une partie de la zone nord-ouest.
Collecteur « K » :
collecteur tertiaire collecter une partie de la zone nord-ouest.
Tableau n°6:longueur des collecteurs du
réseau d'assainissement de la ville de khenchela. [06]
Longueur totale par collecteur "ml"
|
Ø
2000
|
Ø
1800
|
Ø
1600
|
Ø
1500
|
Ø
1250
|
Ø
1000
|
Ø
900
|
Ø
600
|
Ø
500
|
N°profil
|
ml
|
ml
|
ml
|
ml
|
ml
|
ml
|
ml
|
ml
|
ml
|
10550
|
54
|
1271
|
|
2584
|
3650
|
2992
|
|
|
|
I
|
1215
|
|
|
|
|
|
|
1215
|
|
|
I-1« E ».
|
596
|
|
|
|
|
596
|
|
|
|
|
I-2« F »
|
327
|
|
|
|
|
|
|
|
|
327
|
I-3« G »
|
262
|
|
|
|
|
|
|
|
262
|
|
I-4« H »
|
3341
|
|
|
461
|
|
870
|
2011
|
|
|
|
II
|
2022
|
|
|
|
396
|
499
|
1125
|
|
|
|
II-1
|
2150
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2150
|
II-2
|
332
|
|
|
|
|
|
|
|
|
332
|
II-2-1
|
671
|
|
|
|
|
|
6710
|
|
|
|
''J''
|
678
|
|
|
|
|
|
678
|
|
|
|
''K''
|
100
|
|
|
|
|
100
|
|
|
|
|
DOS sep n°1
|
20
|
|
|
|
20
|
|
|
|
|
|
DOS sep n°2
|
96
|
|
|
|
|
96
|
|
|
|
|
DOS rond n°4
|
22358
|
54
|
1271
|
416
|
3002
|
5812
|
7476
|
1215
|
262
|
2808
|
TOTAL
|
Le graphique de la variation des débites des eaux
usées et donné sur la figure n° (3)
I-7 : Impact des eaux usées:
Le déversement des eaux usées et pluviales se fait
directement dans le cour d'eau sans prétraitement, Aucun des points de
rejet ne dispose
D'un bassin de décantation, cette situation pose
beaucoup des problèmes et il y a
Même des risques d'apparition de maladies à
transmission hydrique.
I-7-1 : Les rejets des eaux douces superficielles
:
Les eaux douces superficielles constituant les milieux naturels
les plus fréquemment sollicités
Pour être l'exutoire des eaux usées.
L'admission des eaux usées dans une rivière
provoque une modification des caractéristiques physico-chimique et
biologiques d'eau sur une distance plus ou moins grande, en
particulière, une
Augmentation de la DBO, DCO, la turbidité.
Les réseaux des eaux usées sont jettes directement
dans l'oued Boughaghuel.
I-7-2 : Les différents risques de M.T.H et
donnés sur le tableau n°7
Maladies hydriques
Par contamination virale (poliomyélite,
hépatite A.)
Par contamination bactérienne (salmonellose,
Shigellose, leptospirose.)
Par protozoaires (amibiase, giardias.)
Maladies liées à la présence
d'éléments toxiques pour l'homme
Par micropolluants organiques (détergents,
pesticides, composées cyclique d'huile lourdes ou goudrons.)
Par substances minérales de type métaux lourds
(plomb, cadmium, mercure).
|
Risque pour la santé de l'homme.
|
Maladies par contamination virales
bactériennes
Atteindre par effet toxique d'élément agissent
seuls ou en synergie (mi-cropolluents organique, minéraux,
substances, radioactives.)
|
Risque pour les être vivant dans le biotope milieu
de rejet
|
Ces risques sont liés à la modification de certain
paramètre:
-physiques, tels température, matière
en suspension.
-physico-chimiques, tels vitesses dissolution de
l'oxygène.
-ces paramètre peuvent être modifies des
le lieu de rejet mais aussi de façon défère à la
suite de transformation chimiques de produits déversé.
|
Risque de dégradation des
écosystèmes aquatiques
|
Ces difficultés peuvent être rencontré pour
corriger les eaux, elles peuvent contraindre soit à sur dimensionnement
des technologiques déjà connu (matériels, réactifs)
soit à développer de nouvelles technique de remplacements ou
superposables.
|
Risque d'accroissement des difficultés techniques
et des coûts pour la correction des eaux
prélevés
|
Tableau n° 7 : Résumé sur les risques
associe à des eaux résiduaires [08]
I-7-3 : Résultats d'enquêtes sur les
M.T.H (1985-2000) de la ville khenchela.
Tableau n° 8 : La situation
épidémiologique des M .T.H entre1985-2000. [08]
00
|
99
|
98
|
97
|
96
|
95
|
94
|
93
|
92
|
91
|
90
|
89
|
88
|
87
|
86
|
85
|
Année
Maladies
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
412
|
00
|
Choléra
|
04
|
26
|
17
|
37
|
27
|
67
|
07
|
15
|
24
|
61
|
16
|
25
|
10
|
04
|
06
|
16
|
Typhoïde
|
Figure (4): les courbes des maladies de M.T.H entre
(1985-2000).
D'après les courbes (figure.4) qui
représente la situation épidémiologique des maladies
à transmission hydrique dans la ville de khenchela entre 1985-2000 pour
la typhoïde, et autres. On remarque que le nombre de personne qui
atteinte de la typhoïde est de 67 personne en 1995 et 04 personnes en
2000, aussi pour la toxication alimentaire le nombre enregistré en 1997
est de 67.
En générale, cette situation peut être
expliquée pour différentes manières :
- l'utilisation des eaux usées l'irrigation.
- l'absence de l'hygiène dans quelque industrie
comme la limonadière, la Pâtisserie...etc.
- l'existence des pertes au niveau de réseau
d'assainissement.
Tableau n° 9 : La situation
épidémiologique des M.T.H entre 1997-2000 [08]
2000
|
1999
|
1998
|
1997
|
Années
Maladies
|
00
|
01
|
14
|
01
|
Dysenterie
|
07
|
26
|
10
|
67
|
T.I.A
|
31
|
39
|
10
|
07
|
Hépatite virale
« A »
|
![](Diagnostic-reseau-d-assainissement-de-la-ville-de-Khenchela4.png)
Figure (5): les courbes des maladies de M.T.H entre
(1997-2000).
D'après les courbes (figure.5) qui
représentent la situation épidémiologique des maladies
à transmission hydrique dans la ville de khenchela entre 1985-2000 pour
la dysenterie, T.I.A,
Hépatite virale « A », et on remarque
que le nombre le plus grand des personnes qui atteinte de la dysenterie est de
14 personne en 1998, et pour la T.I.A on remarque 67 cas en 1997, et pour
l'hépatite virale « A » on remarque 39 cas en
1999.
D'après le graphique la tendance de l'hépatite
virale est en hausse t tenders que des T.I.A et dysenterie en baisse.
Pour prévenir les M.T.A, c'est nécessaire de
créer une tradition et bonne gestion des réseaux
D'assainissement, cette situation nécessite un diagnostic
du réseau. Dans notre travail on a opté pour le diagnostic de la
zone sud-est de khenchela.
Chapitre: II
DIAGNOSTIC DU RESEAU D'ASSAINISSEMENT DE LA ZONE
SUD-EST DE LA VILLE DE KHENCHELA.
II- DIAGNOSTIC DES RESEAUX
II-1 : Dysfonctionnement et diagnostic.
II-1-1 : Le contrôle du réseau:
A fin d'analyser le fonctionnement des réseaux et
d'identifier les causes de dysfonctionnement, l'exploitant est amené
à effectuer différents types d'enquête :
. La vérification
régulière de l'état des collecteurs et ouvrages
bâtis a fin de prévoir les travaux confortatifs nécessaires
et d'éviter ainsi pour tout risque d'effondrement pouvant
entraîner des accidents et des perturbations de fonctionnement.
. La recherche des entrées d'eaux
parasites sur le réseau afin d'éviter la
surcharge des stations d'épuration, les déversements intempestifs
au droit des déversoirs et la population du milieu naturelle, exutoire
de ces ouvrages.
. Le contrôle des rejets non
conformes effectués dans les collecteurs et pouvant provoquer des
dépôts (laitance, autres déchets solides etc.) de nature
à nuire à leur bon fonctionnement et à leur état de
bonne conservation.
. L'analyse des diverses nuisances
dues:
- A la prolifération possible des rongeurs,
notamment dans les zones proches des marchés et abattoirs; encore que
ces proliférations ne trouvent souvent leur cause qu'en dehors du
réseau, qui ne leur sert que de passage.
- Aux mauvaises odeurs dues aux fermentations
anaérobies.
- Aux mises en charge singulières, fugitives ou
permanentes, en certaines pointes du réseau, provoquant ainsi des
inondations partielles de lieux publics ou privés.
II-1-2: La nature des désordres:
Les enquêtes sur l'état réel des ouvrages
permettent de diagnostic l'un des désordres suivants sur le
réseau:
- Cavités, effondrements,
- Manque d'étanchéité au droit des
joints,
- Fissures sur les canalisations, jointe insuffisante,
- Désalignements, contre-pentes, pente insuffisantes,
- Poinçonnement des regards sur les canalisations :
cisaillement,
- Branchement défectueux,
- Dégradations dues à la présence de
fluides : cisaillement,
- Branchement défectueux,
- Dégradations deus à la présence de fluides
corrosifs, d'émanations gazeuses par transformation des matières
organiques entraînant des corrosions chimiques.
- Introduction de racines, obstructions,
- Décantations, stratifications, concrétions.
Si certains de ces désordres peuvent n'être que
momentanés, d'autres entraînent à terme des
conséquences graves pour l'exploitation des réseaux.
II-1-3: Les enquêtes diagnostic:
Les enquêtes diagnostic faites pour
préparer les schémas directeurs d'assainissement sont
évoquées elles plus générales et portent sur le
réseau, la station et le milieu naturel.
Dans ce paragraphe, les enquêtes diagnostic portent sur
l'évaluation de l'état des ouvrages, pour parvenir à cette
connaissance de l'état réel des ouvrages, l'exploitant doit
organiser des enquêtes «diagnostic» s'appuyant sur diverses
techniques:
- La mesure de débit des effluents à l'aide de
débitmètres instantanés ou enregistreurs.
- Les essais de pression hydraulique ou à l'air pouvant
être associés un corrélateur acoustique.
- Les essais à la fumée ou par injection de
colorants.
- La recherche acoustique des branchements obstrue.
Inutilisés ou abandonnés.
- L'inspection télévisée par caméra
autotractée.
- La visite pédestre des collecteurs visitables avec
enregistrement codifiées anomalies.
En compléments des enquêtes de terrain,
l'exploitation a également à sa disposition des modèles
hydraulique lui permettant de simuler les épisodes pluviaux pour
étudier le comportement du réseau nous présentons
ci-après les différents types d'enquêtes à
disposition des exploitants.
II-1-4: Recherche d'eau parasite:
Ce type d'enquête est réalise sur les
réseaux séparatifs et à pour objectif d'identifier et
d'éliminer les sources d'eaux parasites on se limitera aux eaux
parasites propres, la chasse aux apports intempestifs d'eaux usées
étant surtout liée aux contrôles de police sur les sources
émettrices possibles. Au contraire pour les eaux pro pores, on doit sur
tout compter sur un diagnostic sur le réseau lui-même.
II-1-4-1: Origine des eaux parasites:
Le tableau présente une classification des eaux parasites
selon:
- L'origine: diffuse ou localisée.
- L'intensité: forte ou sporadique.
- La périodicité: permanente ou
occasionnelle.
Tableau n°10: Classification des eaux
parasites :
Eaux parasites permanentes
|
Eaux parasites (pluviales) ou à forte amplitude
|
|
EPI2
(Bruit de fond) infiltration par les joints
|
EPI1
Battement des nappes
|
Eaux parasites d'infiltration EPI
|
Grosses sources
Eaux de refroidissement.
|
EPC
Branchements incorrects
|
Eaux parasites localisées de captage EPC
|
L'origine des infiltrations est la conjugaison d'un niveau de
nappe élevé par rapport au collecteur, et de joints
défectueux (travaux mal faits ou affaissement avec la circulation).leur
diagnostic se fait en étudiant les variations du débit pendant la
nuit (faible débit d'eaux usée) par rapport au débit
moyen.
Dans une première phase d'évaluation sectorielle
des débits ou mesurera sur un secteur de taille moyenne
préalablement isolé à l'amont, le débit nocturne,
à l'aide d'un appareil du type limnigraphe à sonde
piesorésistive ou à ultrasons ou bien.
Si le débit est trop faible, la quantité d'eau
accumulée pendant un temps donné (un quart d'heure par exemple)
dans le domaine considéré. L'inconvénient de cette seconde
façon est qu'elle ne permet pas de distinguer la part du volume
stocké incommodant à l'activité nocturne et la part
représentant les infiltrations. Il vaudra mieux mesurer des
débits relatifs à des tronçons de taille moyenne
(60à80 regards). On évitera d'autre part de procéder
pendant un épisode pluvieux.
Il faudra également bien connaitre l'activité de
la zone. En particulier les consommateurs nocturnes:
* Usines fonctionnant en 3×8.
* Hôpitaux.
* WC publics à chasse automatique.
Lorsqu'un consommateur nocturne prélève son eau
en nappe, on devra lui demander le débit de ses pompes. Ces
débits, plus un indicateur forfaitaire de la consommation. Nocturne des
particuliers seront défalqués des résultats des mesures
pour ne garder que la part spécifique de l'infiltration.
On peut aussi s'appuyer sur des mesures de la qualité
des eaux (DBO, DCO, et surtout MES).
Cependant, la comparaison avec une charge polluante
théorique est plutôt moins faible que les mesures de débit
nocturne à cause de l'incertitude qui accompagne cette charge
théorique.
Le résultat de ces enquêtes permettra de
quantifier les eaux parasites et la dilution de la pollution et ainsi
d'orienter les choix vers des analyses plus détaillées sur les
collecteurs et les branchements (enquêtes de conformité).
II-2-1: Diagnostic des eaux parasites
localisées.
La mesure des eaux parasites localisées est relativement
aisée lorsqu'il s'agit de grosses sources ou d'apports d'eau de
refroidissement; on s'appuie sur des mesures de débit et sur les
connaissances hydrologiques et l'implantation des établissements
industriels. La localisation de la source est menée au moyen de
différentes techniques exposées dans le paragraphe suivant:
II-2-2: Technique d'auscultation:
A partir des mesures effectuées sur les bassins
intermédiaires, il sera déterminé les tronçons de
réseau déficients devant faire l'objet d'auscultation.
Ces techniques comprennent:
* Inspection télévisée: le réseau est
visité à l'aide d'une caméra automatique. Les
défectuosités du réseau et les intrusions d'eaux parasites
sont visualisés sur un écran de contrôle. (Manuel de
recommandations techniques). Au préalable, le réseau devra voir
été curé soigneusement à la fois pour permettre de
visualiser correctement les anomalies et pour faciliter l'avancement de la
caméra.
* Les essais d'étanchéité sur
tronçons obturés:
- Essais hydrauliques: le réseau est rempli d'eau et l'on
mesure la perte d'eau durant un temps déterminé.
- Essais à l'air: le réseau est mis en pression
à l'aide d'un compresseur un corrélateur acoustique
déterminé graphiquement les fuites éventuellement. Ce
procédé permet de situer la position des anomalies. L'utilisation
d'un corrélateur acoustique permet de localiser et de quantifier dans
certaines conditions les défauts d'étanchéité
affectant les collecteurs non visitables.
II-3: Les enquêtes de conformité:
Ces enquêtes visent à contrôler la
conformité des branchements des particuliers et des
établissements industriels et d'identifier:
- Les inversions de branchements: eaux usée dans les
eaux pluviales et inversement.
- L'état des branchements, risque d'infiltration,
obstruction.
- Le raccordement des installations sanitaires
intérieures.
- Les conduites de ventilation des réseaux
intérieurs.
Pour réaliser ces enquêtes, différentes
méthodes peuvent être employées:
Visuelles: constatation des dépôts ménagers
dans les branchements E.P. acoustique Transmission d'onde sonore dans le
réseau provoquée par choc sur les plaques de regards ou descente
d'eau pluviale. Test à la fumée: consiste à insuffler de
la fumée dans un tronçon de réseau et de repérer
les points de réapparition (joints, fissures, regards, descentes de
gouttières etc.)
Test au colorant ; injecter un colorant au niveau des
appareils sanitaires et contrôler son passage dans le réseau. a
fin d'aider l'exploitation à réaliser ces enquêtes
auprès des usages, des outils informatiques ont été
développés et permettent de réaliser à partir d'une
liste de contrôle systématique implantée dans un
micro-ordinateur portable une enquête complète et de
délivrer un certificat de conformité. Ce type d'enquête
permet d'améliorer sensiblement le taux de conformité des
branchements.
II-4 : Etat du réseau :
D'après les renseignements recueille auprès des
différents services concernés (A.P.C ; subdivision de
l'hydraulique ; D.H.W...). Nous pouvons conclure ce qui suit ;
l'agg1omération de khenchela est drainée par deux
systèmes:
- Le système unitaire: constitue la partie la plus
importante du réseau et se localise au centre ville et la partie sud-est
de la ville. - Les rejets du réseau d'assainissement zone sud-est de
la ville de Khenchela se font en 06 points de rejets répartis sur l'oued
Boughaghuel.
II-4-1 : Découpage du réseau et
description de son fonctionnement :
A fin de simplifier la description du réseau en se
propose de diviser le réseau en cinq blocs versants de oued.
Bloc 1 : Un réseau de
type unitaire à fonctionnement latéral étagé: il
draine les eaux de la partie nord au centre ville et du bassin 2 et 3 , le
matériau est le béton armé avec des diamètres
variant entre 250 mm et 1000 mm. Bloc 2:
Réseau de type unitaire à fonctionnement latéral
étagé: il draine les eaux de la parie sud au centre ville et du
bassin 9 et 11 Les conduites sont en béton de diamètre variant
entre 300 mm et 900 mm. Le point de rejet n° 2 est sur la rive
gauche d'oued Boughaghuel.
Bloc 3: Il est formé de
trois réseaux unitaires a fonctionnement latéral; Les conduites
sont en béton avec des diamètres variants entre 300 et 900 mm.
Bassin 9 et 10 et 11, point de rejet numéro 3 se trouve
sur la rive EST de oued Boughaghuel. Bassin 6 ET 8 (au point de rejet
numéro 4 se trouve sur la rive est de l'oued' Boughaghuel.
Bassin 12 au point de rejet numéro 3. Bloc
4: II est formé de deux réseaux unitaires
â fonctionnement latéral. Les conduites sont en béton, avec
des diamètres variant entre 250 et 1000 mm. Les réseaux
drainent respectivement:
Bassin 4et 7 au point de rejet numéro 5, sur la rive Est
de l'oued Mahdi la partie nord du bassin 5 au point de rejet numéro 5 et
6, sur la rive nord de 1'oued Boughaghuel.
Bloc 5: Il est formé de deux
réseaux, groupé en un système séparatif
fonctionnement Latéral ; localisé au niveau de la zone
d'activité: - Réseau I: pour les eaux usées
domestique, au point de rejet numéro 6. - Réseau
2 : drainage des eaux de pluie, au point de rejet
numéro 6, et 3. Les rejets se trouvent sur la rive gauche de l'oued
Boughaghuel.
II-5 : Etat du réseau et des ses
Composantes:
II-5-1 : Le réseau:
Les collecteurs assurant l'évacuation des eaux
usées zone sud-est de la ville de khenchela sont placés
généralement au milieu de la chaussée mais parfois ils
traversent des propriétés privées ce qui pose un
problème d'entretien. Le réseau d'assainissement est dans son
ensemble en bon état mais il existe quelques tronçons qui posent
des problèmes ou qui sont inaccessibles.
II-5-2 : Les regards:
Il ont pour rôle d'assurer une
aération un débourbage et un nettoyage des ouvrages, ils
permettent aussi l'accès au réseau pour d'éventuel
entretiens.
L'espacement des regards varie en fonction de la topographie du
site et de la nature des ouvrages.
Pour les grands ouvrages visitables, l'espacement varie entre
200 et 300 mètres, tandis qu'il serait compris entre 50 et 80
mètres dans le cas d'ouvrages non visitables.
D'après leurs fonctions on distingue:
A) - Les regards de jonction: Il sert a unir
deux conduites de même ou différends diamètres. Cet ouvrage
doit être construit de façon a ce que:
Les niveaux d'eaux dans les conduites soient à la
même hauteur;
Il n'y aura pas de retour d'eau, lors des débits par temps
sec, surtout pour des terrains plats;
Prévoir une bonne aération des conduites à
relier.
B) - Regard de visite: Il est destiné
à l'entretien courant et le curage régulier des canalisations
tout en assurant une bonne ventilation de ces derniers.
C) - Regard de chasse: Il joue le rôle de
réservoir périodique qui envoi l'eau sous pression dans les
canalisations tout pour entraîner tous les éléments qui se
sont déposé au fond et qui risquent de boucher la conduite
lorsque l'écoulement n'est pas suffisant.
L'état des regards et donné sur les figures qui ce
suit :
1)- Exemple de regard fonction normal.
![](Diagnostic-reseau-d-assainissement-de-la-ville-de-Khenchela5.png)
![](Diagnostic-reseau-d-assainissement-de-la-ville-de-Khenchela6.png)
Figure
(7).
Figure
(6).
La figure (6) et (7) présentent quelque exemple de
l'état du regard avec l'état techniques du béton est
l'écoulement se fait correctement à partir de notre travail sur
terrain.
2)- Exemple de regard non fonction (bouché)
![](Diagnostic-reseau-d-assainissement-de-la-ville-de-Khenchela7.png)
Figure
(8). Figure (9).
La figure (8) et (9) présentent quelque exemple de
l'état du regard de bassin n° 6 qui sont non fonction (regard
bouché) à partir de notre travail sur terrain.
3)-Exemple de regard non fonction sec (pas
d'eau).
![](Diagnostic-reseau-d-assainissement-de-la-ville-de-Khenchela10.png)
Figure (10).
Figure
(11).
La figure (10) et (11) présentent quelque exemple de
l'état du regard de bassin n° 4 qui sont (regard sec plein de
détritus ) à partir de notre travail sur terrain.
II-5-3 : Méthodologie de travail sur
terrain :
On peut conclu notre travail on ce qui
suit :
a)- Ouverture des regards de chaque
collecteur :
Chaque collecteur on ouvre huit à disc neuf regards.
b)- Mesure des paramètres suivants (figure
n° (12)).
ho : hauteur de l'eau , h1,2,3 :profondeur des
conduites ( génératrice supérieur)
h0': hauteur des bassin de décaulation
)
? : diamètre de collecteur. ![](Diagnostic-reseau-d-assainissement-de-la-ville-de-Khenchela11.png)
Le tableau n°11 : Présent les
résultats des mesures sur terrain.
Les Cite
|
N° : bloc (bassin).
|
Regard
|
H : hauteur de l'eau
|
Ø/ h : eau mL/cm
|
Heure
|
Logeur de collecteur
|
Observation
|
h0
|
h1
|
h2
|
h3
|
Ø 1/h
|
Ø 2/h
|
Ø 3/h
|
CITE BOUDGLBANA
|
|
R2+3-1
|
11
|
1,3
|
1,35
|
1,5
|
600-12
|
600-14
|
900-10
|
Samedi 8-10
|
95
|
fonction
|
normal
|
CITE MARIR
|
|
R2+3-2
|
12
|
1,4
|
1,2
|
1,57
|
900-11
|
600-14
|
900-11
|
Samedi 8-10
|
|
fonction
|
80
|
normal
|
CITE LAGAR
|
|
R2+3-3
|
14
|
1,3
|
1,28
|
1,5
|
600-12
|
600-14
|
900-11
|
Samedi 8-10
|
110
|
fonction
|
normal
|
LOTTISSEMENT24 FIVRIER
|
Bloc1
|
R2+3-4
|
11
|
1,2
|
1,5
|
1,55
|
600-09
|
800-11
|
900-10
|
Samedi 8-10
|
75
|
fonction
|
normal
|
LOTTISSEMENT ENNEUR
|
B2+B3
|
R2+3-5
|
/
|
1,2
|
1,3
|
1,38
|
600-00
|
600-00
|
900-00
|
Samedi 8-10
|
165
|
non
|
fonction
|
|
|
R2+3-6
|
/
|
1,2
|
1,3
|
1,4
|
600-00
|
600-00
|
900-00
|
Samedi 8-10
|
100
|
non
|
fonction
|
|
|
R2+3-7
|
15
|
1,3
|
1,4
|
1,55
|
600-11
|
800-09
|
900-10
|
Samedi 8-10
|
175
|
fonction
|
normal
|
|
|
R2+3-8
|
12
|
1,2
|
1,5
|
1,55
|
600-11
|
800-10
|
900-09
|
Samedi
|
175
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R2+3-9
|
18
|
1,3
|
1,4
|
1,5
|
600-12
|
600-09
|
900-08
|
Samedi
|
100
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R2+3-10
|
13
|
1,4
|
1,2
|
1,58
|
900-11
|
600-10
|
900-12
|
Samedi
|
100
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R2+3-11
|
12
|
1.4
|
1.4
|
1.60
|
600-10
|
800-15
|
900 -12
|
Samedi
|
120
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R2+3-12
|
14
|
1.3
|
1.3
|
1.5
|
600-12
|
800-14
|
900-14
|
Samedi
|
120
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R2+3-13
|
14
|
1.4
|
1.3
|
1.55
|
600-14
|
800-12
|
900-13
|
Samedi
|
100
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R2+3-14
|
16
|
1.3
|
1.3
|
1.55
|
900-12
|
600-10
|
900-11
|
Samedi
|
90
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R2+3-15
|
18
|
1.4
|
1.4
|
1.6
|
900-10
|
600-12
|
600-13
|
Samedi
|
//
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R7-1
|
11
|
1,2
|
1,55
|
1,55
|
600-12
|
800-10
|
800-11
|
Démon
|
175
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
Bloc4
|
R7-2
|
15
|
1,2
|
1,5
|
1,57
|
600-14
|
800-10
|
800-12
|
Démon
|
75
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
CITE YOUCFE 1
|
B7
|
R7-3
|
13
|
1,3
|
1,5
|
1,57
|
600-12
|
800-10
|
800-11
|
Démon
|
175
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R7-4
|
10
|
1,2
|
1,5
|
1,6
|
600-15
|
800-12
|
800-13
|
Démon
|
80
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R7-5
|
15
|
1,3
|
1,4
|
1,5
|
600-10
|
800-09
|
800-10
|
Démon
|
50
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R7-6
|
12
|
1,3
|
1,6
|
1,66
|
600-11
|
800-07
|
800-09
|
Démon
|
//
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R8-1
|
12
|
1,6
|
1,25
|
1,6
|
800-10
|
600-12
|
900-09
|
Lundi
|
50
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
|
|
R8-2
|
17
|
1,5
|
1,3
|
1,6
|
800-12
|
600-10
|
900-09
|
Lundi
|
50
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
|
|
R8-3
|
14
|
1,5
|
1,2
|
1,55
|
600-15
|
600-10
|
800-12
|
Lundi
|
50
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
|
Bloc3
|
R8-4
|
12
|
1,5
|
1,3
|
1,55
|
600-10
|
800-09
|
800-09
|
Lundi
|
50
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
CITE HASNAOUI 01
|
B8
|
R8-5
|
13
|
1,5
|
1,3
|
1,6
|
600-14
|
800-10
|
800-12
|
Lundi
|
50
|
fonction
|
08-nov
|
normal
|
|
|
R8-6
|
12
|
1,4
|
1,2
|
1,6
|
800-11
|
600-14
|
900-10
|
Lundi
|
50
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
|
|
R8-7
|
15
|
1,5
|
1,3
|
1,55
|
800-12
|
600-10
|
800-11
|
Lundi
|
110
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R8-8
|
9
|
1,5
|
1,2
|
1,7
|
800-09
|
600-12
|
800-10
|
Lundi
|
75
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R8-9
|
14
|
1,5
|
1,3
|
1,7
|
800-13
|
600-09
|
800-11
|
Lundi
|
75
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R8-10
|
11
|
1,4
|
1,3
|
1,7
|
800-11
|
600-13
|
800-12
|
Lundi
|
50
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R8-11
|
16
|
1.4
|
1.3
|
1.7 0
|
800-12
|
600-14
|
800-13
|
Lundi
|
65
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R8-12
|
15
|
1.4
|
1.3
|
1.65
|
800-10
|
600-12
|
800-11
|
Lundi
|
50
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R8-13
|
16
|
1.3
|
1.3
|
1.60
|
800-14
|
600-10
|
800-13
|
Lundi
|
50
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R8-14
|
18
|
1.4
|
1.4
|
1.65
|
800-11
|
600-15
|
800-12
|
Lundi
|
70
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R8-15
|
12
|
1.4
|
1.5
|
1.65
|
800-12
|
600-13
|
800-14
|
Lundi
|
//
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R9-1
|
12
|
1,4
|
1,5
|
1,6
|
500-17
|
500-14
|
900-11
|
Mardi
|
90
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R9-2
|
11
|
1,3
|
1,57
|
1,6
|
500-14
|
500-10
|
900-08
|
Mardi
|
90
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
CITE IBN ROCHD
|
|
R9-3
|
14
|
1,3
|
1,3
|
1,5
|
500-14
|
500-11
|
900-10
|
Mardi
|
125
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R9-4
|
10
|
1,3
|
1,5
|
1,55
|
500-11
|
500-10
|
900-08
|
Mardi
|
75
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
CITE SOUFI
|
Bloc2
|
R9-5
|
13
|
1,3
|
1,4
|
1,5
|
500-11
|
500-13
|
900-10
|
Mardi
|
75
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
B9
|
R9-6
|
11
|
1,4
|
1,4
|
1,5
|
500-13
|
500-15
|
900-12
|
Mardi
|
125
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R9-7
|
14
|
1,3
|
1,2
|
1,5
|
500-10
|
500-12
|
900-08
|
Mardi
|
125
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R9-8
|
14
|
1,6
|
1,5
|
1,8
|
600-12
|
900-10
|
900-12
|
Mardi
|
150
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R9-9
|
12
|
1,5
|
1,6
|
1,8
|
600-10
|
900-09
|
900-10
|
Mardi
|
25
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R9-10
|
16
|
1,5
|
1,6
|
1,8
|
600-17
|
900-09
|
900-13
|
Mardi
|
25
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R9-11
|
14
|
1.3
|
1.55
|
1.60
|
500-12
|
500-14
|
900-10
|
Mardi
|
25
|
fonction
|
08-10
|
normal
|
|
|
R9-12
|
14
|
1.3
|
1.6
|
1.60
|
500-13
|
500-10
|
900-09
|
Mardi
|
25
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R9-13
|
16
|
1.3
|
1.6
|
1.60
|
500-10
|
500-15
|
900-12
|
Mardi
|
25
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R9-14
|
12
|
1.4
|
1.4
|
1.50
|
500-12
|
500-10
|
900-11
|
Mardi
|
50
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R9-15
|
15
|
1.4
|
1.4
|
1.50
|
500-12
|
500-10
|
900-09
|
Mardi
|
//
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R11-1
|
14
|
1,6
|
1,7
|
1,8
|
600-08
|
900-11
|
900-12
|
Mercredi
|
40
|
fonction
|
08-oct
|
normal
|
LOTTISSEMENT
|
|
R11-2
|
9
|
1,5
|
1,6
|
1,8
|
600-14
|
900-11
|
900-14
|
Mercredi
|
90
|
fonction
|
08-oct
|
normal
|
BENBOULAID
|
|
R11-3
|
13
|
1,5
|
1,7
|
1,8
|
600-11
|
900-12
|
900-13
|
Mercredi
|
90
|
fonction
|
08-oct
|
normal
|
|
|
R11-4
|
13
|
1,5
|
1,7
|
1,8
|
600-12
|
900-10
|
900-11
|
Mercredi
|
85
|
fonction
|
08-oct
|
normal
|
LOTTISSEMENT
|
|
R11-5
|
16
|
1,6
|
1,5
|
1,8
|
600-14
|
900-11
|
900-12
|
Mercredi
|
100
|
fonction
|
08-oct
|
normal
|
TAREK BEN ZIAD
|
|
R11-6
|
12
|
1,5
|
1,7
|
1,8
|
900-09
|
900-12
|
900-14
|
Mercredi
|
175
|
fonction
|
08-oct
|
normal
|
|
Bloc2
|
R11-7
|
15
|
1,5
|
1,4
|
1,8
|
600-14
|
900-09
|
900-09
|
Mercredi
|
190
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
B11
|
R11-8
|
11
|
1,3
|
1,5
|
1,58
|
500-11
|
900-14
|
900-08
|
Mercredi
|
110
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R11-9
|
12
|
1,4
|
1,4
|
1,47
|
500-12
|
500-18
|
900-11
|
Mercredi
|
110
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R11-10
|
11
|
1,5
|
1,7
|
1,8
|
600-12
|
900-09
|
900-10
|
Mercredi
|
50
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R11-11
|
13
|
1,5
|
1,4
|
1,8
|
600-12
|
900-08
|
900-09
|
Mercredi
|
60
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R11-12
|
14
|
1,5
|
1,5
|
1,8
|
600-08
|
900-10
|
900-11
|
Mercredi
|
90
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R11-13
|
14
|
1.6
|
1.7
|
1.75
|
600-12
|
900-11
|
900-12
|
Mercredi
|
90
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R11-14
|
16
|
1.5
|
1.7
|
1.80
|
600-14
|
900-12
|
900-13
|
Mercredi
|
115
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R11-15
|
18
|
1.5
|
1.5
|
1.80
|
600-19
|
900-16
|
900-19
|
Jeudi
|
60
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
|
|
R11-16
|
18
|
1.3
|
1.5
|
1.58
|
600-19
|
900-19
|
900-25
|
Jeudi
|
80
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
|
|
R11-17
|
20
|
1.4
|
1.4
|
1.80
|
600-19
|
900-17
|
900-19
|
Jeudi
|
90
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
|
|
R11-18
|
16
|
1.4
|
1.7
|
1.80
|
600-18
|
900-16
|
900-19
|
Jeudi
|
100
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
|
|
R11-19
|
18
|
1.3
|
1.5
|
1.6
|
500-15
|
900-14
|
900-16
|
Jeudi
|
//
|
fonction
|
08-11
|
normal
|
CITE YOUCFI 2
|
Bloc4
|
R4-1
|
20
|
1.3
|
1.4
|
1.55
|
500-19
|
500-25
|
500-30
|
Vendredi
|
185
|
fonction
|
Bassin
|
08-11
|
normal
|
4
|
|
|
|
|
R4-2
|
/
|
1.3
|
1.4
|
1.55
|
600-//
|
600-//
|
//
|
Vendredi
|
160
|
Sec pas
|
08-11
|
d'eau
|
|
|
R4-3
|
/
|
1.3
|
1.3
|
1.6
|
600-//
|
600-//
|
//
|
Vendredi
|
150
|
Sec pas
|
08-11
|
d'eau
|
|
|
R4-4
|
/
|
1.3
|
1.4
|
1.58
|
600-//
|
600-//
|
//
|
Vendredi
|
150
|
Sec pas
|
08-11
|
d'eau
|
|
|
R4-5
|
/
|
1.3
|
1.4
|
1.55
|
300-/
|
500-/
|
500-/
|
Vendredi
|
110
|
non
|
08-11
|
fonction
|
|
|
R4-6
|
/
|
1.3
|
1.4
|
1.55
|
300-/
|
500-/
|
500-/
|
Vendredi
|
50
|
non
|
08-11
|
fonction
|
|
|
R4-7
|
/
|
1.3
|
1.4
|
1.55
|
300-/
|
500-/
|
500-/
|
Vendredi
|
125
|
non
|
08-11
|
fonction
|
|
|
R4-8
|
/
|
1.3
|
1.3
|
1.6
|
300-/
|
500-/
|
500-/
|
Vendredi
|
50
|
non
|
08-11
|
fonction
|
|
|
R4-9
|
/
|
1.3
|
1.3
|
1.5
|
300-/
|
500-/
|
500-/
|
Vendredi
|
75
|
non
|
08-11
|
fonction
|
|
|
R4-10
|
/
|
1.3
|
1.4
|
1.55
|
600-/
|
600-/
|
//
|
Vendredi
|
65
|
Sec pas
|
08-11
|
d'eau
|
|
|
R4-11
|
/
|
1.3
|
1.4
|
1.4
|
600-/
|
600-/
|
//
|
Vendredi
|
65
|
Sec pas
|
08-11
|
d'eau
|
|
|
R4-12
|
14
|
1.3
|
1.5
|
1.7
|
300-14
|
500-12
|
500-13
|
Vendredi
|
135
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R4-13
|
18
|
1.3
|
1.55
|
1.6
|
300-12
|
500-11
|
500-12
|
Vendredi
|
75
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R4-14
|
12
|
1.3
|
1.5
|
1.7
|
300-15
|
500-13
|
500-14
|
Vendredi
|
75
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
|
|
R4-15
|
14
|
1.3
|
1.6
|
1.7
|
300-09
|
500-12
|
500-13
|
Vendredi
|
//
|
fonction
|
13-16
|
normal
|
CITE HASNAOUI 2
|
Bloc3
|
R6-1
|
/
|
1.4
|
1.5
|
1.7
|
500-/
|
600-/
|
600-/
|
Samedi
|
125
|
non
|
Bassin
|
08-oct
|
fonction
|
6
|
R6-2
|
/
|
1.3
|
1.55
|
1.6
|
500-/
|
600-/
|
600-/
|
Samedi
|
50
|
non
|
|
08-10
|
fonction
|
|
R6-3
|
/
|
1.3
|
1.6
|
1.6
|
500-/
|
600-/
|
600-/
|
Samedi
|
50
|
non
|
|
08-10
|
fonction
|
|
R6-4
|
/
|
1.4
|
1.5
|
1.6
|
500-/
|
400-/
|
600-/
|
Samedi
|
50
|
non
|
|
08-10
|
fonction
|
|
R6-5
|
15
|
1.4
|
1.6
|
1.7
|
500-10
|
600-13
|
600-14
|
Samedi
|
30
|
fonction
|
|
08-10
|
normal
|
|
|
R6-6
|
14
|
1.4
|
1.5
|
1.7
|
500-12
|
400-10
|
600-10
|
Samedi
|
//
|
fonction
|
|
08-10
|
normal
|
LOTTISSEMENT BENEOLAID 2
|
Bloc3
|
R12-1
|
16
|
1.4
|
1.55
|
1.7
|
300-12
|
600-11
|
600-12
|
Démon
|
50
|
fonction
|
Bassin 12
|
08-11
|
normal
|
|
R12-2
|
12
|
1.3
|
1.6
|
1.6
|
300-13
|
600-14
|
600-15
|
Démon
|
50
|
fonction
|
|
08-11
|
normal
|
|
R12-3
|
11
|
1.3
|
1.65
|
1.7
|
300-12
|
600-11
|
600-12
|
Démon
|
70
|
fonction
|
|
08-11
|
normal
|
|
R12-4
|
14
|
1.3
|
1.6
|
1.7
|
300-10
|
600-14
|
600-14
|
Démon
|
60
|
fonction
|
|
08-11
|
normal
|
|
R12-5
|
13
|
1.3
|
1.55
|
1.7
|
600-10
|
900-12
|
1000-09
|
Démon
|
75
|
fonction
|
|
08-11
|
normal
|
|
R12-6
|
10
|
1.3
|
1.50
|
1.7
|
600-10
|
900-14
|
1000-10
|
Démon
|
60
|
fonction
|
|
08-11
|
normal
|
|
R12-7
|
/
|
1.4
|
1.5
|
1.6
|
600-/
|
900-/
|
1000-/
|
Démon
|
50
|
Sec pas
|
|
08-11
|
d'eau
|
|
R12-8
|
/
|
1.4
|
1.60
|
1.7
|
300-/
|
600-/
|
600-/
|
Démon
|
50
|
Sec pas
|
|
13-15
|
d'eau
|
|
R12-9
|
/
|
1.4
|
1.60
|
1.5
|
300-/
|
600-/
|
600-/
|
Démon
|
185
|
Sec pas
|
|
13-15
|
d'eau
|
|
R12-10
|
/
|
1.4
|
1.65
|
1.7
|
600-/
|
900-/
|
1000-/
|
Démon
|
40
|
Sec pas
|
|
13-15
|
d'eau
|
|
|
R12-11
|
/
|
1.4
|
1.5
|
1.6
|
600-/
|
900-/
|
1000-/
|
Démon
|
125
|
Sec pas
|
|
13-15
|
d'eau
|
|
R12-12
|
/
|
1.4
|
1.4
|
1.5
|
600-/
|
900-/
|
1000-/
|
Démon
|
//
|
Sec pas
|
|
13-15
|
d'eau
|
COLLECTEURE PRINCIPAL
|
|
/////
|
///
|
3.5
|
3.5
|
3.5
|
1200
|
1200
|
1200
|
|
//
|
/
|
|
|
//
|
//
|
//
|
//
|
|
//
|
//
|
//
|
|
//
|
/
|
OBSERVATION
|
Etat technique de regard et des conduites
|
Nombre de regard
|
Longueur total
km
|
Paramètre collecteur
|
-12 regards couvertes
-18 fonction normale.
|
Touts les regards de CS1 sont béton armé et la
couverture en fonte
|
30
|
3.07
|
Cs2
|
fonction normale.
|
Touts les regards de CS1 sont béton armé et la
couverture en fonte
|
13
|
1.40
|
Cs3
|
- 10 regards non
Fonction.
-05 regards bouché.
|
Touts les regards de CS1 sont béton armé et la
couverture en fonte
|
15
|
0.975
|
Cs4
|
fonction normale.
|
Touts les regards de CS1 sont béton armé et la
couverture en fonte
|
06
|
1.00
|
Cs6
|
fonction normale.
|
Touts les regards de CS1 sont béton armé et la
couverture en fonte
|
13
/
|
1.375
0.45
|
Cs7
|
fonction normale.
|
Touts les regards de CS1 elle sont on béton armé
et le couverture avec le font +des escaliers.
|
05
04
|
1.105
0.725
|
Cs8
|
- 8 regards fonction normale.
- 3 sec pas d'eau.
|
Touts les regards de CS1 sont béton armé et la
couverture en fonte
|
11
|
1.710
|
Cs9
|
fonction normale.
|
Touts les regards de CS1 sont béton armé et la
couverture en fonte
|
10
02
|
1.05
0.35
|
Cs11
|
fonction normale.
|
Touts les regards de CS1 sont béton armé et la
couverture en fonte
|
10
02
|
0.90
0.35
|
Cs12
|
Tableau n°12 : état technique des
regards :
Tableau n° 13: Etat des regards zone sud-est de la
ville de khenchela:
ETAT
|
NOMBRE DE REGARD
|
LONGUEUR DU COLLECTEURS (ml)
|
Bon état
|
488
|
6230
|
Indéterminé
|
80
|
3090
|
Non fonctionnel
|
51
|
930
|
TOTAL
|
619
|
10250
|
II-5-4: Les ouvrages annexes:
* Déversoir d'orage:[7]
Généralité: un
déversoirs un obstacle au travers d'un écoulement fluvial, dont
le but est de déterminer ou de réguler le débit
d'écoulement. Son rôle dans un réseau de type unitaire est
le déversement du débit pluvial vers le milieu naturel.
Il existe dans notre réseau quatre déversoirs
d'orages:
- Le déversoir d'orage n°1: se trouve à
proximité de oued boughaghuel.
- Le déversoir d'orage n°2: se trouve à
proximité de la route de zoui.
- Le déversoir d'orage n°3: se trouve à
proximité de la route de maskiana.
- Le déversoir d'orage n°4 : se trouve à
coté de la zone industrielle.
II-5-5: Les rejets:
Pour chaque déversoir on trouve un collecteur
d'évacuation des eaux vers le milieu récepteur qui se termine par
un ouvrage de rejet.
Dans notre zone d'étude (sud-est) on trouve trois (03)
rejets.
Point de rejet n° (1) : vers oued
Boughagheul.
![](Diagnostic-reseau-d-assainissement-de-la-ville-de-Khenchela12.png)
III-5-6 : Calcule de débit réel
constaté :
Caractéristique du bassin Numéro :
2+3
Tronçon
|
cote AM
|
h1 Am
|
cote AV
|
h1 av
|
longueur (m)
|
Pente (m/m)
|
1,, 2
|
1116
|
1,3
|
1115
|
1,4
|
95
|
0,01
|
2,,3
|
1115
|
1,4
|
1106
|
1,3
|
80
|
0,11
|
3,,4
|
1106
|
1,3
|
1100
|
1,2
|
110
|
0,05
|
4,,5
|
1100
|
1,2
|
1090
|
1,2
|
75
|
0,13
|
5,,6
|
1090
|
1,2
|
1078
|
1,2
|
165
|
0,07
|
6,,7
|
1078
|
1,2
|
1070
|
1,3
|
100
|
0,08
|
7,,8
|
1070
|
1,3
|
1068
|
1,2
|
175
|
0,01
|
8,,9
|
1068
|
1,2
|
1060
|
1,3
|
175
|
0,05
|
9,,10
|
1060
|
1,3
|
1058
|
1,4
|
100
|
0,02
|
10,,11
|
1058
|
1,4
|
1050
|
1,4
|
100
|
0,08
|
11,,12
|
1050
|
1,4
|
1048
|
1,3
|
120
|
0,02
|
12,,13
|
1048
|
1,3
|
1046
|
1,4
|
120
|
0,02
|
13,,14
|
1046
|
1,4
|
1045
|
1,4
|
100
|
0,01
|
Caractéristique du Bassin Numéro:
7
Tronçon
|
cote AM
|
h1 Am
|
cote AV
|
h1 av
|
longueur (m)
|
Pente (m/m)
|
1,,2
|
1100
|
1,2
|
1090
|
1,2
|
175
|
0,06
|
2,,3
|
1090
|
1,2
|
1077
|
1,3
|
75
|
0,17
|
3,,4
|
1077
|
1,3
|
1061
|
1,2
|
175
|
0,09
|
4,,5
|
1061
|
1,2
|
1057
|
1,3
|
80
|
0,05
|
5,,6
|
1057
|
1,3
|
1055
|
1,3
|
50
|
0,04
|
Caractéristique du Bassin Numéro:
8
Tronçon
|
cote AM
|
h1 Am
|
cote AV
|
h1 av
|
longueur (m)
|
Pente (m/m)
|
1,,2
|
1110
|
1,6
|
1105
|
1,5
|
50
|
0,10
|
2,,3
|
1105
|
1,5
|
1100
|
1,5
|
50
|
0,10
|
3,,4
|
1100
|
1,5
|
1095
|
1,5
|
50
|
0,10
|
4,,5
|
1095
|
1,5
|
1080
|
1,5
|
50
|
0,30
|
5,,6
|
1080
|
1,5
|
1075
|
1,4
|
50
|
0,10
|
6,,7
|
1075
|
1,4
|
1072
|
1,5
|
50
|
0,06
|
7,,8
|
1072
|
1,5
|
1065
|
1,5
|
110
|
0,06
|
8,,9
|
1065
|
1,5
|
1063
|
1,5
|
75
|
0,03
|
9,,10
|
1063
|
1,5
|
1060
|
1,4
|
75
|
0,04
|
10,,11
|
1060
|
1,4
|
1058
|
1,4
|
50
|
0,04
|
11,,12
|
1058
|
1,4
|
1055
|
1,4
|
65
|
0,05
|
12,,13
|
1055
|
1,4
|
1051
|
1,3
|
50
|
0,08
|
13,,14
|
1051
|
1,3
|
1047
|
1,4
|
50
|
0,08
|
Caractéristique du Bassin Numéro:
9
Tronçon
|
cote AM
|
h1 Am
|
cote AV
|
h1 av
|
longueur (m)
|
Pente (m/m)
|
1-2
|
1117
|
1,4
|
1115
|
1,3
|
90
|
0,02
|
2-3
|
1115
|
1,3
|
1110
|
1,3
|
90
|
0,06
|
3-4
|
1110
|
1,3
|
1094
|
1,3
|
125
|
0,13
|
4-5
|
1094
|
1,3
|
1090
|
1,3
|
75
|
0,05
|
5-6
|
1090
|
1,3
|
1085
|
1,4
|
75
|
0,07
|
6-7
|
1085
|
1,4
|
1080
|
1,3
|
125
|
0,04
|
7-8
|
1080
|
1,3
|
1075
|
1,6
|
125
|
0,04
|
8-9
|
1075
|
1,6
|
1070
|
1,5
|
150
|
0,03
|
9-10
|
1070
|
1,5
|
1063
|
1,5
|
25
|
0,28
|
10-11
|
1063
|
1,5
|
1060
|
1,3
|
25
|
0,11
|
11-12
|
1060
|
1,3
|
1057
|
1,3
|
25
|
0,12
|
12-13
|
1057
|
1,3
|
1055
|
1,3
|
25
|
0,08
|
13-14
|
1055
|
1,3
|
1054
|
1,4
|
50
|
0,02
|
Caractéristique du Bassin Numéro:
11
Tronçon
|
cote AM
|
h1 Am
|
cote AV
|
h1 av
|
longueur (m)
|
Pente (m/m)
|
1-2
|
1100
|
1,6
|
1099
|
1,5
|
40
|
0,02
|
2-3
|
1099
|
1,5
|
1098
|
1,5
|
90
|
0,01
|
3-4
|
1098
|
1,5
|
1097
|
1,5
|
90
|
0,01
|
4-5
|
1097
|
1,5
|
1094
|
1,6
|
85
|
0,04
|
5-6
|
1094
|
1,6
|
1094
|
1,5
|
100
|
0,00
|
6-7
|
1094
|
1,5
|
1092
|
1,5
|
175
|
0,01
|
7-8
|
1092
|
1,5
|
1091
|
1,3
|
190
|
0,00
|
8-9
|
1091
|
1,3
|
1090
|
1,4
|
110
|
0,01
|
9-10
|
1090
|
1,4
|
1085
|
1,5
|
110
|
0,05
|
10-11
|
1085
|
1,5
|
1082
|
1,5
|
50
|
0,06
|
11-12
|
1082
|
1,5
|
1077
|
1,5
|
60
|
0,08
|
12-13
|
1077
|
1,5
|
1070
|
1,6
|
90
|
0,08
|
13-14
|
1070
|
1,6
|
1065
|
1,5
|
90
|
0,05
|
14-15
|
1065
|
1,5
|
1058
|
1,5
|
115
|
0,06
|
15-16
|
1058
|
1,5
|
1052
|
1,3
|
60
|
0,10
|
16-17
|
1052
|
1,3
|
1051
|
1,4
|
80
|
0,01
|
17-18
|
1051
|
1,4
|
1050
|
1,4
|
90
|
0,01
|
Caractéristique du Bassin Numéro:
4
Tronçon
|
cote AM
|
h1 Am
|
cote AV
|
h1 av
|
longueur (m)
|
Pente (m/m)
|
1-2
|
1105
|
1,3
|
1104
|
1,3
|
185
|
0,01
|
2-3
|
1104
|
1,3
|
1103
|
1,3
|
160
|
0,01
|
3-4
|
1103
|
1,3
|
1100
|
1,3
|
150
|
0,02
|
4-5
|
1100
|
1,3
|
1098
|
1,3
|
150
|
0,01
|
5-6
|
1098
|
1,3
|
1085
|
1,3
|
110
|
0,12
|
6-7
|
1085
|
1,3
|
1080
|
1,3
|
50
|
0,10
|
7-8
|
1080
|
1,3
|
1078
|
1,3
|
125
|
0,02
|
8-9
|
1078
|
1,3
|
1076
|
1,3
|
50
|
0,04
|
9-10
|
1076
|
1,3
|
1070
|
1,3
|
75
|
0,08
|
10-11
|
1070
|
1,3
|
1068
|
1,3
|
65
|
0,03
|
11-12
|
1068
|
1,3
|
1065
|
1,3
|
65
|
0,05
|
12-13
|
1065
|
1,3
|
1060
|
1,3
|
135
|
0,04
|
13-14
|
1060
|
1,3
|
1055
|
1,3
|
75
|
0,07
|
14-15
|
1055
|
1,3
|
1051
|
1,3
|
75
|
0,05
|
Caractéristique du Bassin Numéro:
6
Tronçon
|
cote AM
|
h1 Am
|
cote AV
|
h1 av
|
longueur (m)
|
Pente (m/m)
|
1-2
|
1095
|
1,4
|
1089
|
1,3
|
125
|
0,05
|
2-3
|
1089
|
1,3
|
1085
|
1,3
|
50
|
0,08
|
3-4
|
1085
|
1,3
|
1077
|
1,4
|
50
|
0,16
|
4-5
|
1077
|
1,4
|
1073
|
1,4
|
50
|
0,08
|
Caractéristique du Bassin Numéro:
12
Tronçon
|
cote AM
|
h1 Am
|
cote AV
|
h1 av
|
longueur (m)
|
Pente (m/m)
|
1-2
|
1090
|
1,4
|
1087
|
1,3
|
50
|
0,06
|
2-3
|
1087
|
1,3
|
1085
|
1,3
|
50
|
0,04
|
3-4
|
1085
|
1,3
|
1082
|
1,3
|
70
|
0,04
|
4-5
|
1082
|
1,3
|
1077
|
1,3
|
60
|
0,08
|
5-6
|
1077
|
1,3
|
1074
|
1,3
|
75
|
0,04
|
6-7
|
1074
|
1,3
|
1070
|
1,4
|
60
|
0,07
|
7-8
|
1070
|
1,4
|
1065
|
1,4
|
50
|
0,10
|
8-9
|
1065
|
1,4
|
1061
|
1,4
|
50
|
0,08
|
9-10
|
1061
|
1,4
|
1057
|
1,4
|
185
|
0,02
|
10-11
|
1057
|
1,4
|
1055
|
1,4
|
40
|
0,05
|
Tableau n°23 : calcule de débit
réel.
N° de bassine
Et bloc
|
Ø :
diamètre
(ml)
|
covRo
|
H : eaux mm
|
a=h/d
|
i : la pente
|
n : la rugosité
|
ko : (m/s)
|
A
|
B
|
V : m/s
|
Q
(m/s)
|
B1 : b2+3
|
900
|
22.12
|
135
|
0.15
|
0.01
|
0.017
|
16.998
|
0.043
|
0.457
|
1.01
|
0.073
|
B4 :b4
|
500
|
14.72
|
100
|
02
|
0.05
|
0.017
|
3.900
|
0.080
|
0.565
|
1.859
|
0.069
|
B3 :b6
|
600
|
17.12
|
95
|
0.15
|
0.08
|
0.017
|
6.325
|
0.043
|
0.457
|
2.21
|
0.076
|
B3+4
b7+8
|
800
|
20.76
|
126
|
0.15
|
0.04
|
0.017
|
12.406
|
0.043
|
0.457
|
1.89
|
0.106
|
B2 :b9
|
900
|
22.12
|
100
|
0.10
|
0.02
|
0.017
|
16.998
|
0.017
|
0.333
|
1.041
|
0.040
|
B5 :
b11
|
900
|
22.12
|
110
|
0.10
|
0.01
|
0.017
|
16.998
|
0.017
|
0.333
|
0.73
|
0.028
|
B2
b12
|
1000
|
24.07
|
100
|
0.10
|
0.05
|
0.017
|
22.439
|
0.017
|
0.333
|
1.792
|
0.085
|
Les résultats de comparaison sont
donnés dans le tableau n° 21.
Tableau n°24 : la comparaison entre le
débit réel et le débit théorique
Nombre de bassin et bloc
|
Q (m/s) théorique
|
Q (m/s)
réel
|
Observation.
|
B1 : b2+3
|
0.059
|
0.073
|
Fonctionne normal
|
B4 :b4
|
0.070
|
0.069
|
Fonctionne normal
|
B3 :b6
|
0.028
|
0.076
|
Fonctionne anormal
|
B3+4 : b7+8
|
0.047
|
0.106
|
Fonctionne anormal
|
B2 : b9
|
0.040
|
0.129
|
Fonctionne anormal
|
B5 : b11
|
0.014
|
0.028
|
Fonctionne normal
|
B2 :b12
|
0.012
|
0.085
|
Fonctionne anormal
|
Chapitre: III
REHABILITATION DU RESEAU EXISTANT.
III : Réhabilitation du réseau.
PARTIE N°1 : CALCULE DE BAS.
III-1 : Évolution démographique et
perspective de développement :
La ville de Khenchela est l'une des grandes
agglomérations, avec un taux d'accroissement de
3,88 %. Et vue que l'objectif à atteindre dans cette
étude est d'assurer l'évacuation rapide des eaux usées
domestiques et industrielles ainsi que les eaux de ruissellement. Le choix d'un
horizon de projection dépend de plusieurs paramètres: -
L'accroissement de la population et son évolution. - L'utilisation
de nouvelles techniques de surveillance d'entretien, et de gestion des
réseaux.
- L'émergence de nouveaux matériaux et la
capacité de résistance et de longévité des
matériaux utilisés actuellement. La combinaison de tous ces
paramètres nous a conduit à prendre dans le cas de
l'assainissement en horizon variant entre 25 et 30 ans. On prend comme
horizon de calcul l'année 2025 qui correspond a, 19 ans ceci a long
terme. En Algérie, il a été constaté que
l'évolution démographique suit la loi des accroissements
géométriques donnée par la relation:
Ou: P: population
prévisionnelle a l'horizon (habitant). P0: population de
l'année de référence (habitant). n: taux
d'accroissement annuel de la population en pourcentage (%). n: le nombre
d'années séparant l'horizon considéré et
l'année de référence. III-1-1: Secteur
domestique: En utilisant la formule sus citer et en prenant:
P0 = 22006 habitants n=2025 -2006=19 ans = 3, 88 %
(taux d'accroissement entre 1987 et 1998). D'ou:
n = P 2025 = 264983
habitants.
III.1.2 : Secteur sociale: On suppose
que l'accroissement de la demande en infrastructure scolaire suit la même
loi que pour l'accroissement de la population.
Tableau n° 14: Accroissement de la
population scolarisable de la ville de khenchela.[08].
Cycle
|
population
|
scolarisable
|
2006
|
2025
|
let2ème
|
15823
|
32613
|
3éme
|
9139
|
18837
|
Secondaire
|
6009
|
12385
|
Total
|
30971
|
63835
|
Remarque:dans notre cas on à pas
tenus compte du centre de formation professionnel.
III-1-3 : Autres secteurs: Le
plan directeur de l'aménagement et de l'urbanisme (PDAU) ne fait
allusion a aucune projection en ce qui concerne les secteurs sanitaires et
socioculturels. Les équipements existant en 2004 seront reconduis dans
nos calculs. En ce qui concerne les secteurs administratifs, sportifs,
industriels et le parc de logement on note ce qui suit: a)
- La construction d'un complexe sportif composé de deux terrains de
football et d'une salle omnisports. b) - Un parc de
logement en pleine extension (projet en réalisation) On dénombre:
259 logements au niveau du centre ville. 685 logements et 1200 lots de
terrains au lieu dit. De nouvelles unités industrielles sont en
construction et font partie d'un programme ambitieux dont la commune a
bénéficié. Pour le secteur administratif, on note la
construction d'une nouvelle Wilaya (fin de travaux), d'un
projet en étude pour la construction d'une A. P. C.
Plus un cite administrative vers N'sgha.
III-2 : Découpage de l'aire d'étude
en bassins élémentaires :
En général, un basin est l'aire sur laquelle
toutes les eaux qui ruissellent en surface sont recueillies par une seule ligne
d'écoulement. la détermination des sous bassins s'effectuent
selon: - Les routes et voiries existantes ou projetées.
- Les pentes et contre pentes. - Les limites naturelles
(Oued, talweg. Etc.). - Le réseau existant dans le cas d'une
réhabilitation.
III-3 : Choix du coefficient de
ruissellement :
Le coefficient de ruissellement d'une surface donnée est
défini comme le rapport entre le volume d'eau qui ruisselle et le volume
d'eau tombé sur cette surface. Ce coefficient dépend de plusieurs
paramètres: *- - De la nature du sol (texture et structure).
*-- De la pente du terrain. *-- Du mode d'occupation du sol.
* -De l'humidité de l'air.
III-4 : Détermination du coefficient de
ruissellement en fonction de la densité de la population Tableau
n°15: coefficient de ruissellement en fonction de la densité de la
population.
Densité de la population
|
Coefficient de ruissellement
|
20
|
0,2
|
30÷ 80
|
0,2÷0,25
|
60÷ 150
|
0,25÷0,30
|
150 ÷250
|
0,30÷0,45
|
250÷ 300
|
0,45÷0,60
|
300 +400
|
0,60÷0,80
|
400 et plus
|
0,8 ÷ 0,9
|
Tableau n°16: population par bloc de la zone sud-est
de la ville de khenchela.
Localisation avec les blocs
|
Nombre de bassins
|
Surface Total (ha)
|
Nombre d'habitant en 2006
|
Densité (hab./ha)
|
Bloc 1 :
Cité boudjalbana +marire+ alnnoure +24
fivrier+lagare+cimitière+argoub drisse
|
2+3
|
69.56
|
13506
|
195
|
Bloc 4 : Cité youcfi 2
|
4
|
22.75
|
5372
|
237
|
Bloc 3 : Cité hassnaoui 2
|
6
|
20.32
|
4996
|
246
|
Bloc 4 : Cité youcfi 1
|
7
|
11.62
|
5688
|
490
|
Bloc 3 : Cité hassnaoui 1
|
8
|
16.88
|
3206
|
190
|
Bloc 2 : Cité ibn roched
+soufé
|
9
|
20.62
|
2972
|
145
|
Cité 214 logmment
|
10
|
17.87
|
1498
|
84
|
Bloc 5 : Cité benboulaid+
lottessement tarek ibn ziade
|
11
|
44.15
|
4238
|
96
|
Bloc 2 : Lottessement benboulaid 2
|
12
|
10.62
|
2011
|
190
|
TOTAL
|
10
|
234.39
|
43487
|
1873
|
Tableau n° 17: Estimation des
coefficients de ruissellement par bassin.
n° bassin+
bloc
|
Localisation
|
Densité (hab./ha)
|
Coefficient de ruissellement
|
C r
|
Bloc 1 :
b2+3
|
Cité boudjalbana +marire+ alnnoure +24
fivrier+lagare+cimitière+argoub drisse
|
195
|
0.30
|
Bloc 4 :
b4
|
Cité youcfi 2
|
237
|
0.45
|
Bloc 3 :
b6
|
Cité hassnaoui 2
|
246
|
0.60
|
Bloc 3 :
b7
|
Cité youcfi 1
|
490
|
0.90
|
Bloc 4 :
b8
|
Cité hassnaoui 1
|
190
|
0.30
|
Bloc 2 :
b9
|
Cité ibn roched +soufé
|
145
|
0.30
|
10
|
Cité 214 logmment
|
84
|
0.25
|
Bloc 5:
b11
|
Cité benboulaid+ lottessement tarek ibn ziade
|
96
|
0.25
|
Bloc 2 :
b12
|
Lottessement benboulaid 2
|
190
|
0.30
|
III-5: PARTIE N° 2: EVALUATION DES DEBITS
THEIORIQUE:
III-5-1: Evaluation du débit d'eaux usé
es:
Généralité:
En réalité, l'eau distribuée aux
abonnées n'est pas consommée, elle est utilisée puis redue
avec des pertes estimées de 20% à 30% et une qualité peu
dégradée d'où vient le nom d'eau usée. Ces eaux
sont d'origine ménagères (lessive, vaisselle...); vanne (eau
provenant des toilettes et WC) et les cours et jardins.
III-5-2: Estimation du débit d'eau usée
domestique:
L'évaluation des débits d'eau usée
s'effectuera à partir de la consommation journalière de
l'année avec un abattement de 20%à 30%
Ou:
Q moyj : Débit moyen
rejeté quotidiennement l/s.
D: dotation journalière prise
égale à 120 l/j/hab.
(Source D.H.W. de la wilaya de khenchela).
Ni: nombre d'habitants par bassin.
CR: Coefficient de rejets pris égale
0.8
Ce débit sera multiplié par un coefficient
majoration appelé coefficient de pointe; qui exprime les variations
horaires de débit. De la on obtiendra le débit de pointe
journalier.
Ou:
Kpt: coefficient de pointe défini comme étant le
rapport du débit maximum horaire sur le débit moyen
journalier.
Coefficient est donné par la relation ci-dessous:
Avec:
A: limite inférieure à ne pas dépasser;
lorsque Qmoyj croit vers l'infini a = 1.5
B: introduit par sommation avec le terme de la valeur de
croissance exprimée par
Le second terme de la formule; lorsque Qmoyj tend vers 0, b =
2.5
D'où:
Cette formule n'est valable que pour les valeurs de Qmoyj
supérieur a 2.8 l/s.
Si non on prend Kpt = 3.
III-6: Calcule des débits d'eaux usées
d'équipements:
III-6-1: Origine et nature des eaux usées
d'équipements:
Ces eaux sont de deux origines distinctes et a chaque origine
correspond une nature (qualité), bien précise.
A) - les eaux usées industrielles: elles
sont souvent différentes de celle provenant physique
(température) et composition chimique (présence de
matières corrosives) d'où la nécessité de mise en
place d'une filière de prétraitement avant le rejets dans le
réseau.
B) - les eaux usées des services
publiques: elles comportent essentiellement les eaux de barrage qui contiennent
des matières grasses (huiles, graisse), estimation de débit d'eau
usée d'équipement:
Le débit étant considéré comme
constant ou presque dans son évolution durant la journée on
prendra un coefficient de pointe égale à 1. Donc le débit
de pointe sera égal au débit moyen journalier qui sera
calculé par rapport à une dotation définie (Comme il
à été fait pour le débit d'eau usée de
l'agglomération).ou bien donnée forfaitairement pour certain type
de consommation (usine, service, de protection civile... etc.).
Tableau n°18: Débit
d'eau usée domestique
N° de bassin et bloc
|
localisation
|
surface
|
Coefficie-nt de R
|
Densité
|
N d'habitant.
|
dotation
|
Q domestique
|
Coefficient de point
|
Q rejeter par l'agglomération
|
S (ha).
|
C R
|
Di (hab. /ha).
|
l/j/ha
|
Q (l/s).
|
K P
|
Q Rg (L/S
|
B1 :
b2+3
|
Cité Boudjalbana +Marire+ Alnnoure +24
Fivrier+Lagare+Cimitière+Argoub Drisse
|
59.56
|
0.30
|
195
|
13506
|
120
|
30.48
|
1.953
|
59.52
|
B4 :b4
|
Cité Youcfi 2
|
22.75
|
0,45
|
237
|
5372
|
120
|
13.63
|
5.192
|
70.76
|
B3:
b6
|
Cité Hassnaoui 2
|
20.32
|
0.60
|
246
|
4996
|
120
|
12.68
|
2.202
|
27.92
|
B4:
b7
|
Cité Youcfi 1
|
11.62
|
0,90
|
490
|
5688
|
120
|
14.44
|
2.158
|
31.16
|
B3:
b8
|
Cité Hassnaoui 1
|
16.88
|
0.30
|
190
|
3206
|
120
|
06.75
|
2.462
|
16.61
|
B2 :
b9
|
Cité Ibn Roched +Soufé
|
20.62
|
0,30
|
145
|
2972
|
120
|
05.03
|
2.615
|
13.15
|
10
|
Cité 214 Logmment
|
17.87
|
0,25
|
84
|
1498
|
120
|
01.90
|
3.313
|
06.29
|
B5 :
b11
|
Cité Benboulaid+ Lottessement Tarek Ibn
Ziade
|
44.15
|
0,25
|
96
|
4238
|
120
|
05.37
|
2.579
|
13.84
|
B2:
b12
|
Lottessement Benboulaid 2
|
10.62
|
0,30
|
190
|
2011
|
120
|
04.53
|
2.675
|
12.11
|
Tableau n°20: Débit usée
d'équipement.
N° bassin et bloc
|
Localisation
|
Type d'équipe-ment
|
Unité d'évacu-ation
|
N° d'un-ité
|
dotation
|
Q d'équipeme-nt rejter.
|
Total par bassin
|
l/j/unité
|
Q equi(l/s)
|
QequiSB(l/s)
|
B1 :
2+3
|
Cité boudjalbana +marire+ alnnoure +24
fivrier+lagare+cimitière+argoub drisse
|
Centre de soin
|
Fonctionnaire
|
05
|
50
|
0.002
|
0.283
|
Lycée
|
élève
|
429
|
10
|
0.050
|
3 école
|
Elève
|
825
|
10
|
0.095
|
2 CEM.
|
Elève
|
1130
|
10
|
0.131
|
APC
|
Fonctionnaire
|
25
|
15
|
0.004
|
PTT
|
Fonctionnaire
|
10
|
10
|
0.01
|
B4 :4
|
Cité youcfi 2
|
Ecole
|
Elève
|
312
|
10
|
0.036
|
0.038
|
Centre de soin
|
fonctionnaire
|
05
|
50
|
0.002
|
B3:
6
|
Cité hassnaoui 2
|
Mosquée
|
Fidèle
|
500
|
10
|
0.058
|
0.344
|
Présent
|
Fonctionnaire
|
10m/j
|
|
0.116
|
Gendarmerie
|
Fonctionnaire
|
15m/j
|
|
0.170
|
B4+:
B3
7+8
|
Cité youcfi 1
Cité hassnaoui 1
|
Mosquée
|
Fidèle
|
400
|
10
|
0.046
|
0.133
|
Ptt
|
Fonctionnaire
|
10
|
10
|
0.01
|
Centre de soin
|
Fonctionnaire
|
05
|
50
|
0.002
|
2 écoles
|
Elève
|
728
|
10
|
0.084
|
B2 :
9
|
Cité ibn roched +soufé
|
CEM
|
Elève
|
1220
|
10
|
0.141
|
0.199
|
Mosquée
|
fidèle
|
500
|
10
|
0.058
|
10
|
Cité 214 logmment
|
C.F.P.A
|
Stagire
|
2035
|
10
|
0.236
|
0.236
|
B5 :
11
|
Cité benboulaid+ lottessement tarek ibn ziade
|
Marché
|
Fonctionnaire
|
10
|
15
|
0.02
|
0.104
|
C.E.M
|
élève
|
875
|
10
|
0.102
|
B2:
12
|
Lottessement benboulaid 2
|
école
|
élève
|
519
|
10
|
0.060
|
0.060.
|
III-6-2: Estimation des débits pluviaux:
Évaluation des Débits des eaux pluviales.
La quantité des eaux pluviale à évacuer est
calculée par la formule
Dite méthode rationnelle qui se traduit comme se suite:
Ou:
Q: débit des eaux pluviales (l/s).
C: coefficient de ruissellement.
I: Intensité pluviométrique.
(L/s/ha). / I = 169.56 l/s/ha. **
A: superficie du bassin versant
considéré. (Ha).
L'Actualisation du schéma Directeur d'Assainissement de la
ville de khenchela
(Collecteur Sud-est).
Tableau n° 21: Calcul des
débits des eaux pluviales pour une période de retour = 10
ans.
Par bassin Versant pour un Temps de Concentration = 15
[11]
Collecteur Sud-est
|
N des bassines et
bloc
|
N° BLOC
|
C
|
A
Ha
|
I
l/s/ha
|
Q
l/s
|
B 1 :b2+3
|
B1
|
0.30
|
69.56
|
169.56
|
3538.37
|
B4 :b4
|
B4
|
0.45
|
22.75
|
169.56
|
1735.87
|
B3 :b6
|
B3
|
0.60
|
20.32
|
169.56
|
2067.27
|
B4 :b7
|
B4
|
0.90
|
11.62
|
169.56
|
1773.25
|
B3 :b8
|
B3
|
0.30
|
16.88
|
169.56
|
858.65
|
B2 :b9
|
B2
|
0.30
|
20.62
|
169.56
|
1048.89
|
b10
|
/
|
0.25
|
17.87
|
169.56
|
757.50
|
B5 :b11
|
B5
|
0.25
|
44.15
|
169.56
|
1871.51
|
B2 :b12
|
B3
|
0.30
|
10.62
|
169.56
|
540.21
|
En sommant les débits calculés pour chaque sous
bassin on obtiendra le tableau suivant :
Tableau n°22: Débit totale
(théorique):
N° DE BASSIN
ET BLOC
|
LOCALISATION
|
Débit d'eau usée
Domestique
Q (l/s)
|
Débit d'eau usée
d'équipement
Q (l/s)
|
Débit pluvial
Q (m/s)
|
Débit total
Q (m/s)
|
B1 :b2+3
|
CITE BOUDJALBANA+ MARIRE+ LAGARE+24 FIVRIER+ARGOUB IDRISSE+
CIMETIRE+ ELNNOURE.
|
59.52
|
0.283
|
3.538
|
3.880
|
B4 :b4
|
CITE YOUCFI
|
70.52
|
0.038
|
1.735
|
1.805
|
B3 :b6
|
CITE HASSNAOUI
|
27.92
|
0.344
|
2.067
|
2.095
|
B3+B4 :
b7+8
|
CITE YOUCFI+HASSNAOUI (1)
|
47.77
|
0.133
|
2.631
|
2.678
|
B2 :b9
|
CITE IBN ROCHED+ SOUFI
|
13.15
|
0.199
|
1.048
|
1.260
|
B5 :b11
|
CITE BENBOULAID+ L TAREK IBN ZIAD
|
13.84
|
0.104
|
1.871
|
1.884
|
B3 :b12
|
LOTTISSEMENT BENBOULAID (2)
|
12.11
|
0.060
|
0.540
|
0.612
|
Chapitre: IV
GESTION ET EXPLOITATION DU RESEAU.
* Introduction
Après réception définitive par l'exploitant
(Office national de l'assainissement) du réseau
réalisé; il se devra de réaliser les trois fonctions
afférentes à son mandât de gestionnaire:
- L'entretien des installations.
- L'exploitation du réseau des stations de pompage et
d'épuration.
- La gestion des services d'assainissement dans leurs
ensembles.
IV-1: l'entretien des installations :
Un réseau d'assainissement doit être assuré
d'un entretien continu et périodique, faute de quoi, le réseau
sera défectueux ce qui engendrera des coûts supplémentaires
de réfection et ou de réhabilitation.
IV-1-1: la surveillance:
L'entretien consiste tout d'abord en la surveillance du
réseau. Cette surveillance permet de déterminer l'état du
réseau (formation de dépôts, état des joints,
conduites et branchements particuliers).
Les méthodes utilisées pour la surveillance du
réseau étant actuellement basées sur l'aspect humain;
elles resteront de fait approximatives pour des ouvrages non visitables. Mais
l'introduction de nouvelles techniques (la télésurveillance) va
permettre un gain de temps et d'argent est une plus grande efficacité
dans le travail.
Vu leur manque d'efficacité, leur rendement faible et leur
coût élevé. On se dirige maintenant vers des
méthodes modernes plus automatisées et
mécanisées.
IV-1-2: Méthodes d'entretiens du réseau:
- Selon la taille de l'agglomération (d'où
linéaire des conduites) on distingue deux catégories de
méthodes.
IV-1-2-1: Méthodes traditionnelles:
Un réseau doit être curé et nettoyé
les deux ou trois ans (cela ne comprend pas les nombreuses interventions sur
les points singuliers après les orages). Plusieurs méthodes sont
utilisées qui peuvent s'inscrire dans ce qui suit :
IV-1-2-2: Curage des bouches d'égout (BE) et des
regards de visite à décantation
La BE classique est construite avec une cuvette de
décantation qui retient
Une grande partie des matières denses
entraînées par les ruissellements sur la chaussée ou dans
les caniveaux. Il faut donc la vider régulièrement ou, pour les
autres types d'ouvrages, la désengorger.
IV-1-2-2-1: Moyen d'intervention
Le curage des BE est généralement
exécuté par une aspiratrice dont l'utilisation est assurée
par un chauffeur et un agent de manutention qui procède aux
opérations de courage proprement dites.
Dans le cas des centres ville équipés de rues
étroites ou de voies piétonnes, des véhicules
spéciaux devront être utilisés.
IV-1-2-2-2: Processus
Il comprend des opérations simples:
- Ouverture du tempo à l'aide d'une à mine.
- Enlèvement des déchets volumineux avec la drague
et dépôt dans les bacs de récupération.
- Nettoyage des abords immédiats.
- Aspiration avec la perche des produits décantés
avec l'aspiratrice et envoi d'eau sous-pression, si les matières ont
séché.
- Fermeture du tampon.
IV-1-2-2-3: Opération annexes
L'équipe effectue les opérations
complémentaires suivantes:
- Enregistrement des opérations sur le micro portable de
relève ou le cahier de tournée.
- Modification du trajet à suivre si nécessaire
(nouveau sens de circulation).
- Examen de l'état des caniveau et avis, par
imprimé spéciale, aux services municipaux compétents pour
le nettoyage nécessaire.
- Contrôle de l'état de la maçonnerie de
l'ouvrage avec établissement d'un rapport.
- Vérification de l'engorgement des canalisations et de la
hauteur de la matière décantée.
- Signalement des bouches d'égout (BE) nouvelle qui
auraient pu être construite par d'autre service: voirie,
équipement ...
L'équipe de courage à une responsabilité
très important car le fonctionnement défectueux des BE engendre
des perturbation dans les canalisations et collecteurs, les opérations
annexes qu'elle effectue, au moment du curage, viennent compléter le
contrôle et contribuent au bon fonctionnement général de
réseau.
IV-1-2-2-4: Périodicité des travaux de
courage
La périodicité de courage est
fonction:
- De la capacité de rétention de la cuvette de
décantation.
- Du site où se trouve BE (marchés,
commerçants).
- De l'état de la voirie. Trottoirs engravés ou
pas.
- Du type de voie. Avec caniveaux ou sans, bordée ou non
d'arbres.
- De la nature du roulage et des transports des produits pouvant
se répondre sur la chaussée (sables, graviers, détritus de
bennes à ordures...)
Aussi la périodicité sera-t-elle variable et
pourra être de l'ordre de 2 mois à 1 an entre deux passages
successifs.
L'exploitant a intérêt à établir
des statistiques aussi précises que possible et déterminer les
fréquences utiles pour chaque secteur. De même il établira
un inventaire des points particulaire nécessitant une fréquence
plus grande, par exemple: toutes les semaines pour les marchés, tout les
mois pour les passages de cassis en siphon l'intersection des voies non
équipées de canalisation
IV-1-2-3: Ramonage hydraulique et mécanique des
canalisations
Les canalisations reçoivent les produits que les BE
n'ont pas pu retenir et les effluents provenant des usagers domestiques ou
industriels raccordent, les matières en suspension collectées
décantent partiellement en formant des dépôts qui diminuent
la débitante de la canalisation; Ils peuvent être
En partie remis en suspension par une augmentation des
débits due:
- À des événements pluvieux.
- À des chasses automatiques.
Néanmoins, les dépôts moyens
s'accroissent et le seul remède avant l'engorgement de certains
tronçons est de procéder à des opérations
périodique de ramonage hydraulique ou de ramonage mécanique du
réseau ou encore à des opérations ponctuelles en cas
d'engorgement local.
IV-1-2-3-1: Ramonage hydraulique:
Dans ces procédés. On utilise
principalement l'eau pour la reprise et le transport à l'aval des
dépôts, soit en créant artificiellement des survitesses
(chasses), soit par dilution et augmentation du débit grâce
à l'injection d'eau propre sous pression.
· les chasses mécaniques :
Pour les égouts visitables le principe de curage
consiste à réaliser une retenue d'eau en amont d'une vanne mobile
susceptible de se déplacer longitudinalement dans l'égout
à nettoyer.
La vanne a une forme semblable à la coupe transversale
de l'égout (partie inférieure limitée par une horizontale
située environ au niveau de la naissance de la voûte).
Cette vanne comporte à sa partie inférieur, au
niveau du radier de l'égout, une lumière obturable par une vanne
secondaire.
On ouvre alors la lumière qui constitue un ajustage de
section réglable par où s'échappe un jet d'eau tangent au
radier de l'égout, la vitesse de l'eau étant proportionnelle a la
racine carrée de la dénivelée entre les plans d'eau amont
et avale.
Les sédiments sont déplacés vers l'avale
à une distance variant de quelques centimètres à quelque
dizaines de mètres en fonction de la vitesse de l'eau d'une part, de la
granulométrie et de la densité des sédiments d'autre part
(effet de chasse).
L'lorsque le radier est propre devant l'appareil, on
débloque la vanne qui se déplacer alors sous l'effet de la
pression pour le caler à nouveau au contact des déblais et
l'opération peut recommencer, ce principe est utilisé dans les
grandes agglomérations, les appareils utiliser sont:
- Le Racle (Lyon), la mitrailleuse (Paris) ou Roulette (Val de
Marne) pour les égouts ovoïdes.
La vanne mobile est montée sur deux roues qui glissent sur
le radier.
- le wagon-vanne pour égout à banquette dont la
largeur de cunette varie de 0.70 à 1.20 m.
Le wagon circule sur les banquettes protégées par
des cornières métalliques.
- Le bateau- vanne pour des égouts à banquette
présentent une largeur de cunette variant de 1.50 à 4.00 m il
s'agit d'un bateau qui est fixé à chaque arrête aux parois
de l'égout.
* La chasse d'eau (manuelle) (pour les
égouts non visitables).
Une retenue d'eau est réalisée en amont par
obstruction de la canalisation par le batardeau ou ballon obturateur.
L'ouverture rapide de ce barrage crée en aval une chasse qui
entraîne une grande partie des dépôts existants, ce
procédé ancien très simple présent cependant un
certain nombre d'inconvénients.
- Mise en charge du réseau se répercutant sur les
branchements particuliers.
- Dépôt dans la partie amont pendant la retenue.
* Les systèmes de chasses automatiques
En tête du réseau, un
réservoir de 300 à 600 litres se vide automatiquement et
périodiquement selon une fréquence à déterminer.
Outre le problème du bruit de remplissage qui peut être
perceptible la nuit par les riverains, ce procédé peut
entraîner des consommations d'eau très élevées et
donc un coût d'exploitation en conséquence.
* principe de curage par boule
* La boule flottante
Elle est utilisée principalement pour le courage de
siphons et quelquefois pour de grands émissaires non visitables et
constamment en charge.
Une boule en bois dur, pour les faibles diamètres ou en
éléments de plastique démontables pour les égouts
visitables, d'un diamètre légèrement inférieur au
diamètre de la canalisation à curer est introduite par un ouvrage
spécial. Cette boule, flottant, suit la génératrice
supérieure du tuyau et se met en rotation du fait de la poussée
amont et de la pression de l'eau sous la boule. Le courant d'eau, ainsi
crée, entraîne les dépôts gênant l'avancement
de la boule jusqu'à l'ouvrage de sortie qui permettra de la
récupérer et d'éliminer les matières
entraînées.
Il n'est pas recommandé d'utiliser cette méthode
si l'ouvrage ne peut pas être by passée ou s'il n'est pas muni de
déversoirs d'orage.
* La boule roulante
Elle correspond davantage à un procédé
d'entretien préventif elle active l'auto curage de collecteur (pour des
diamètres de 1,3 à1, 8m).la boule a un diamètre de l'ordre
de50cm et comporte des bourrelets en forme des .lâchage quotidien d'une
boule dans les collecteurs qui, entraînée par le courant, remet en
suppression et entraîne les dépôts.
Les véhicules de ramonage hydraulique
Le ramonage hydraulique est pratiqué surtout pour les
conduites inférieuresà600 millimètre
L'intervention de ramonage fait appel à une
hydro-ramoneuse généralement combinée avec
Une aspiratrice, dont les caractéristiques techniques sont
décrites dans l'annexe
La principale action de l'hydro- ramoneuse est la projection
d'eau à forte pression qui ramène les matières vers le
regard d'intervention ou elles seront aspirées. cette projection sert
également à décoller les matières qui se seraient
déposées sur la voûte des canalisations circulaires.
Ces opérations de ramonage hydraulique doivent
être menées avec précaution car certains
Réseaux anciens ne supportent pas les fortes pressions
auxquelles ils peuvent être soumis.
Les joints de mortier se désagrégent facilement ce
qui provoque des infiltrations et parfois des excavations.
* Les véhicules de ramonage
hydraulique
Le ramonage hydraulique est pratiqué surtout pour les
conduites inférieures à 600 millimètres, l'intervention de
ramonage fait appel à une hydro-ramoneuse généralement
combinée avec une aspiratrice, dont les caractéristiques
techniques, la principale action de l'hydro-ramoneuse est la projection d'eau
à forte pression qui ramène les matières vers le regard
d'intervention ou elles seront aspirées sur la voûte des
canalisation circulaire, Ces opération de ramonage hydraulique doivent
être menées avec précaution car certains réseaux
ancien ne supportent pas les fortes pressions auxquelles ils peuvent être
soumis. Les jointes de mortier se désagrègent facilement ce qui
provoque des infiltrations et parfois des excavations.
IV-1-2-3-2: ramonage mécanique des
collecteurs.
On signalera d'abord des procédés anciens encore
employés qui utilisent un ramonage mécanique sur des tuyaux de
petits diamètres:
* Le curage manuel par tringlage
Des joncs flexibles d'une longueur d'un à trois
mètres chacun se fixent les uns au bout des autre pour atteindre
à partir d'un regard de point d'obstruction à dégager. A
l'extrémité, un certain nombre d'outils peuvent être
fixé selon le type d'obstacle à dégager (racines,
radicelles, gros cailloux, graisses etc.).
Une mécanisation de ce procédé a
été réaliser : un moteur entraîne un flexible
en rotation ; ce flexible pouvant être équipé à
son extrémité des mêmes outils que ci-dessus, est introduit
dans le réseau par un regard et s'avance en rotation, assurant le
dégagement de la canalisation ce système complète les
moyens hydrauliques utilisés beaucoup plus couramment pour le
débouchage des branchements particuliers.
* Le curage par treuils motorisés
Un godet est tracté dans la canalisation entre deux
regards par des treuils installés sur ces regards. Le câblage est
mis en place par l'intermédiaire d'une corde flottante.
Ce procédé peut être utilisé pour
les diamètres supérieurs à 700 mm, lorsque les
procédés hydrodynamiques deviennent inefficaces et que le
réseau est particulièrement ensablé. Les godets sont alors
remplacés par des lames (scrapers) dont le profil s'adapte au radier
collecteur.
En effet, pour les tuyaux supérieurs à 600mm le
ramonage hydraulique des canalisations est abandonné au profit du
ramonage mécanique car les opérations seraient de plus en plus
longues et même impossibles, et provoqueraient un véritable
gaspillage de l'eau potable utilisée dans cette technique.
On utilise alors des procédés mécaniques
dont l'objet sont de faciliter au mieux les conditions de travail:
- Réduction de la pénibilité du travail
manuel.
- Limitation des temps passés dans les regards.
* Moyens d'intervention
Les moyens d'intervention doivent être adaptés
à l'importance du travail qui est elle-même essentiellement
liée à la section de l'ouvrage à ramoner.
Par ordre croissant, les appareils suivants seront
utilisés:
- Treuil tracté unique avec poulie de retours
exerçant une force de deux tonnes.
- Jeu de 2 treuils tractés de traction et de retour
exerçant des forces respectives de 5.5 tonnes et de 3.5 tonnes.
- Treuil à cabestan sur un camion exerçant une
force de 5 tonnes et de 2tonnes par le treuil de retour tracté.
- Aspiratrice classique ou de grande profondeur pour extraction
de matières molles et sable dilués.
Aspirateur d'extraction des sables.
- Extracteur moto mobile des sables et des blocs divers.
* Mode opératoire:
Les treuils se placent au-dessus des regards d'exploitation, le
treuil de traction se situant sur le regard aval, vers lequel seront
ramenées les matières au cours du ramonage.
Entre les regards, un filin est lancé à l'aide
d'une ramoneuse hydraulique équipée d'une buse semi flottante. Le
filin sert à ramener le câble de traction qui doit trier l'un des
outils de ramonage - le câble circulaire sur des
« poulies » ou des « diabolos »
-l'outil de ramonage est choisi selon les critères suivant :
- Forme de l'ouvrage et section.
- Etat de l'ouvrage.
- Etat de quantité de la matière
décantée.
La matière ramonée est extraite à l'aide de
l'un des engins d'aspiration ou d'extraction, au fur et à mesure qu'elle
arrive dans le regard d'exploitation aval, où une cuvette de
décantation la retient. En l'absence de cuvette, il peut être
judicieux de poser un batardeau provisoire, pour éviter que les
matières ramonées, dans le premier tronçon, ne s'engagent
dans le suivant:
Deux précautions importantes doivent être prises:
- Surveillance de l'effort de traction du câble, qui peut
s'accroître à la suite d'un accrochage de la paroi par l'outil de
ramonage.
- Contrôle de la quantité de matière. Pour
coordonner la capacité d'extension.
* Programmes d'intervention
D'utilisation longue et onéreuse, le matériel de
ramonage mécanique doit être utilisé de façon:
- Ponctuelle; donc exceptionnelle, sur des
tronçons de collecteurs dont l'obstruction accidentelle est fortuite
cette innovation prend évidement un caractère prioritaire et
limité, prolongée, sur des tronçons de collecteurs qui se
sont engorgés à la suite d'un orage.
- Systématique, quoique
périodique, sur toutes les parties du réseau ou les
matières régulièrement décantent et diminuent la
débitante des tronçons. De les programmes tiennent compte des
résultats du contrôle visualisant l'état
général de l'engorgement du réseau. Ce document fournit
les renseignements nécessaires à la préparation du travail
de ramonage hydraulique ou mécanique.
* Autres techniques
**Broyeur sielwolf :
- Technique issue des méthodes de dragages en
rivière.
- Broyage des dépôts et reprise par pompe à
boues pour refoulement en surface vers une unité de décantation
sur remorque.
** Procédé CIRCE :
Extraction par vis d'Archimède engavée par un
godet rétro, essorage et ensachage des sables, les sacs étant
convoyés par un rail fixé sur la voûte du collecteur, en
surface, déchargement des sacs dans camions et évacuation en
décharge.
IV-1-3 : Méthodes modernes:
Vu leur manque d'efficacité, leur rendement faible et
leur coût élevé, on se dirige maintenant vers des
méthodes modernes plus automatisées.
a)- les cureuses
hydrodynamiques : ce sont des appareils qui se
déplacent de l'amont vers l'aval du collecteur, un jet central
désagrègent les boues tandis que d'autre jets latéraux
poussent les boues émulsionnées vers le regard afin d'être
aspirées.
b)-les aspiratrices: dans le cas ou les boues
peuvent être accessibles directement à partir des ouvrages on
utilise des pompes à vides pour aspirer ces boues vers une citerne sous
vide.
IV-4: Exploitation du réseau:
L'exploitation est la somme des exigences physiques assurant
le bon fonctionnement du réseau au profit des collectivités.
C'est pourquoi la fiabilité de l'ensemble de ces ouvrages et
appareillages mécaniques repose sur un certain nombre de conditions et
d'action auxquelles le responsable de cet équipement publique doit
satisfaire:
a) - la connaissance complète des
objectifs relatifs à l'efficacité des installations, au respect
de l'environnement et du milieu récepteur.
b) - la complète technique relative au
fonctionnement et à l'aménagement du réseau existant
permettant d'en déduire toute la capacité pour l'extension de
l'agglomération provoqué par l'urbanisation.
c) - la pratique des travaux d'entretien
concernant le réseau, les ouvrages annexes et la conduite souvent
délicate des stations d'épuration et ou relèvement.
d) - la protection du personnel et
l'amélioration des condition de travail.
e) - L'obligation de la surveillance et du
contrôle constant des appareillages en vu d'assurer le niveau de
qualité exigée par la collectivité avant tout rejet dans
le milieu naturel.
f) - la nécessité de créer
une organisation rationnelle des services (personnel, matériel,
véhicules et matières).permettant le fonctionnement de
l'équipement publique aux moindres coût, en respectant le
l'équilibre des dépenses et des recettes sans oublier les
économies d'énergie possibles, on admet que les modalités
d'exploitation que l'on vient d'énumérer sont aussi importantes
que la conception des équipements et ouvrages d'assainissements.
Les interventions nécessaires et les types de
procédés de réalisation sont donnés dans le tableau
n°25.
Tableau n°25: Type de procédés de
réhabilitations du réseau d'assainissement.
Type
D'intervention
|
Intervention externe.
|
Intervention internes.
|
manchonnage
|
Grainage
|
Colliers- brides
|
Remplac-ement
|
Injection
|
Machette-s
|
Revêtem-ent ciment
|
Revêtem-ent plastique
|
chemisage
|
tubage
|
Joints fayards
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
Joints déboîtés
|
|
|
|
|
x
|
x
|
|
|
x
|
x
|
Fissures
radiales
|
x
|
x
|
x
|
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
Canalisation
déformée
|
|
Eventuel
|
|
x
|
|
|
x
|
x
|
x
|
x
|
Canalisation
corrodée
|
|
|
|
x
|
|
|
|
|
x
|
x
|
abrasion
|
|
|
|
x
|
|
|
|
|
x
|
x
|
Maçonnerie
éjointées
|
|
|
|
x
|
|
|
|
x
|
|
|
effondrement
|
|
|
|
x
|
|
|
x
|
x
|
x
|
x
|
Cunettes détériorées
|
|
|
|
x
|
|
|
|
x
|
x
|
x
|
Regard non étanche
|
|
|
|
x
|
|
x
|
|
|
|
|
Branchement
fuyard
|
|
|
|
x
|
|
|
|
|
|
|
Le tableau n° 26: Entretien du réseau
d'assainissement [3].
Nature des interventions
|
périodicité
|
mois
|
Ans
|
pluie
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
1
|
2
|
5
|
av
|
or
|
- Curage des bouches d'égout
- Curage des regards à décantation
- Ramonage mécanique des collecteurs
- Ramonage hydraulique des canalisations
- Nettoyage des grilles statistiques
- Nettoyage des grilles mécaniques
- Curage des ouvrages de dessablement
- Faucardage des ruisseaux
- Faucardage des fossés
- Recalibrage des ouvrages de rejets en milieu naturel.
- Graissage des vannes et clapets
- Nettoyage des bassines de retenue
- Curage des bâches de pompage
|
x
|
x
x
|
|
|
|
x
x
x
x
x
x
|
x
x
x
|
x
x
|
x
x
x
|
x
x
|
x
x
|
IV-2: La gestion des services d'assainissement [2]
La gestion des services d'assainissements est une combinaison
entre:
- D'une part la responsabilité constante de
l'équilibre annuel des dépenses et des recettes d'entretien et
d'exploitation (personnel, matériel, véhicules et
matières).
- D'autre part un ensemble d'actions intellectuelles de
réflexion de prévision afin d'améliorer le fonctionnement,
l'entretien et l'exploitation du réseau, en Algérie deux modes de
gestion des d'assainissement sont actuellement utilisées.
1) - La gestion directe du maître
d'ouvrage du réseau. Dépend des communes de petites et moyennes
importance. (Cas de la ville de Khenchela).
2) - Gestion est confiées à une
société étatique (entreprise publique à
caractère commerciale) comme les EPE.
Mais dans les deux cas la gestion, l'entretien et l'exploitation
des réseaux laisse à désirer; et ceci est due
principalement, au fait, que la taxe d'assainissement dépend de la
qualité d'eau consommée (donc rejeter) et non de la
qualité de l'eau rejeter (principe du pollueur payeur).
Conclusion :
On peut conclure par les recommandations suivantes :
- Se tourner vers l'utilisation des méthodes modernes
d'entretien et de surveillance du réseau.
- Donner plus de liberté au service d'assainissement ou de
préférence le rendre autonome, afin de lui permettre plus
d'initiative.
- Faire permettre au priver certain travaux de gestion et
d'entretien.
|
|