3.3. Etats des lieux des comptes nationaux de la
santé en RDC
3.3.1. Historique de la création des comptes
nationaux de la santé en RDC :
de Planification (D.E.P, en sigle), a été
créée par décision ministérielle
N°1257/CAB/MIN/S.103/2001 du 29 janvier 2001.
A ses origines en 2001, le PNCNS n'était qu'un Point
focal chargé de mettre sur pied un mécanisme permettant la
collecte et le traitement de l'information financière relative au
financement et à la Dépense de la Santé en
République démocratique du Congo.
Par la suite de nombreux facteurs ont concouru à une
redéfinition des attributions dudit programme à savoir : d'une
part la nouvelle place octroyée à la santé dans le concert
des nations africaines lors de la conférence des Chefs d'Etats d'Afrique
à Abuja (Nigeria), au cours de laquelle ils se sont engagés
à affecter au moins 15 % du budget annuel de leur pays respectif au
secteur de la santé.
D'autre part, la mise sur pied par l'Organisation Mondiale de
la Santé (OMS) de la commission Macro - Economie et Santé (CMS)
ainsi que la contrainte de la lutte contre la pauvreté.
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C'est cette nouvelle dynamique qui a incité la haute
hiérarchie du Ministère de la santé à créer,
par arrêté ministériel N° 1250/CAB/MIN/S/CJ/058/2002
du 31 décembre 2002, une structure ad hoc permettant d'élaborer
les Comptes Nationaux de la Santé en tant qu'instrument de mesure, de
comparaison et de décision entre les nations.
Le PNCNS pourra ainsi trouver des solutions aux épineux
problèmes qui se posent dans le financement de notre système de
santé, à savoir :
> L'absence d'une banque des données sur le
financement et la dépense de santé en R.D.Congo ;
> L'absence des outils de gestion standardisés dans
les institutions des soins et l'Administration de la santé ;
> L'insuffisance de suivi, de contrôle et
d'évaluation du budget alloué à la santé ;
> Le manque de plan et de politique de financement du
secteur de la santé en R.D.Congo ;
> L'inexistence d'une structure de collecte permanente de
l'information financière relative à la santé pouvant
permettre de mener des études macro économiques en vue d'orienter
les décideurs ;
dans la transmission des informations financières aux
autorités compétentes (46% seulement des partenaires ont fourni
des informations sur la hauteur de leur appui au mini -santé en 2004) ;
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> L'absence des normes sur la gestion financière du
secteur de la santé ;
> L'inexistence d'un tableau de bord pouvant orienter les
décideurs du secteur à l'échelle Nationale.
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