Essai d'approche des comptes nationaux de la santé en RDC. Cas du district sanitaire de Boma( Télécharger le fichier original )par Serge Dr MAYAKA MA- NITU Université de Kinshasa - Diplôme d'études spéciales en santé publique option: économie de la santé 2005 |
La raison pour laquelle les distributions des fonds de la santé sont montrées dans les tableaux et entre les tableaux est que ceci permet de comprendre les flux forts complexes des fonds à travers l'ensemble du système de santé. Nous avons expliqué plus haut que dans le système de santé pluraliste de nombreux pays à niveau de revenus intermédiaire ou faible les fonds ne sont pas canalisés simplement d'une source de financement à un type de prestataire, comme de l'Etat aux prestataires de l'Etat. Au lieu de cela, les CNS révèlent que ces systèmes de santé sont beaucoup plus complexes et comprennent de nombreux types de dimensions et de transferts de fonds dans le secteur de la santé. L'utilisation des tableaux pour tracer les flux simplifie la vision de la situation et facilite sa compréhension. 2.6. Classification des dépenses de santé2.6.1. La Classification internationale des comptes de santéL'utilisation de la Classification internationale des comptes de santé développée par l'OCDE donne aux divers pays un langage commun pour décrire qui finance la santé et ce qui est acheté. Cette uniformité est essentielle pour permettre aux pays de faire des comparaisons internationales de la performance de leurs systèmes de santé. Fondamentalement, l'approche des CNS consiste à regrouper les dimensions de la santé en catégories ayant des caractéristiques communes. Les principales catégories de la CICS sont : + Sources de financement des dépenses de santé, identifiées par le code FS + Agents de financement, identifiés par le code HF + Prestataires de soins de santé, identifiés par le code HP + Fonctions de soins de santé, identifiées par le code HC Ces catégories principales sont ensuite subdivisées et codées numériquement. Elles peuvent également être divisées en sous-catégories/sous classifications de la CICS ; par exemple, les sources de financement peuvent être divisées en « fonds publics », « fonds privés » et « fonds reste du monde ». De cette façon, une composante du secteur de la santé est indiquée ainsi dans un tableau de CNS : + D'abord, le code littéral de la catégorie principale de la CICS, p. ex., « FS » pour les sources de financement. + Ensuite, un code numérique, p. ex., « FS.1 » + Et enfin, le nom de la CICS pour cette sous-catégorie, p. ex., « FS.1 fonds publics » (5). 2.6.2. Sous- classifications des CNS : Flexibilité pour répondre aux besoins du paysDans la mesure du possible, les tableaux de CNS doivent respecter la structure de la CICS. Toutefois, dans la structure de la CICS, les CNS permettent aux pays de modifier le plan en créant des sous-catégories adaptées à leurs systèmes de santé. Ces sous -classifications permettent aux pays d'inclure dans leur système de CNS les caractéristiques qu'ils jugent importantes tout en maintenant un cadre de travail normalisé et accepté sur le plan international. Par exemple, la CICS a la catégorie HP. 1.1 Hôpitaux généraux, mais cette catégorie n'est pas subdivisée en hôpitaux généraux « publics » et « privés ». Si un pays juge nécessaire de comparer les dépenses entre les hôpitaux généraux publics et privés (p.ex., pour évaluer les investissements dans le secteur privé des soins de santé), il pourrait ajouter les sous -classifications HP.1.1. 1 Hôpitaux généraux publics et HP1. 1.2. Hôpitaux généraux non publics. A ce sujet, L'annexe 1 sera beaucoup plus explicite pour décrire les différentes nomenclatures retenues dans le cadre de notre pays. Pour donner les résultats escomptés, les sous -classifications doivent répondre aux critères suivants : + Pertinence politique. Comme l'établissement de nouvelles sous- classifications nécessite du travail et des détails supplémentaires, ces sous- classifications doivent refléter des applications importantes pour les politiques. + Normes. Dans la mesure du possible, les sous -classifications doivent être développées conformément aux normes et conventions internationales, c'està-dire, CICS. + Flexibilité. Les besoins et intérêts
particuliers d'un pays doivent être + Exclusivité mutuelle. Les sous -classifications doivent être mutuellement exclusives et doivent être complètes de manière à ce que chaque transaction puisse être placée dans une catégorie et uniquement dans celle-ci. + Faisabilité. Il doit être possible de recueillir les données sur les dépenses qui sont nécessaires pour la sous -classification. Ces critères peuvent être contradictoires. Il incombe à l'équipe des CNS de résoudre le conflit d'une manière qui préserve la pertinence des CNS pour les choix politiques. Un plan complet de classification comprendra une catégorie pour chaque type de dépenses, même si, dans la pratique, il peut exister des cas où l'équipe des CNS ne peut pas affecter certaines dépenses à une catégorie particulière. Le plan de la CICS tient compte de ce problème en incluant une catégorie additionnelle « non précisé par type », ou n.s.k. (not specified by kind). Toutefois, l'utilisation de cette catégorie doit être limitée au maximum, car l'emploi excessif de cette catégorie compromettrait la validité des estimations. Comme les CNS sont répétés périodiquement, la qualité des données peut être améliorée et la catégorie n.s.k. pourra être éliminée du processus de classification. En plus des quatre dimensions principales des soins de santé évoquées plus haut, (c'est-à-dire, sources de financement, agents de financement, prestataires de soins de santé et fonctions), les CNS peuvent avoir des dimensions supplémentaires, telles que : + Les groupes de bénéficiaires font référence aux groupes de personnes qui reçoivent des produits et des services en rapport avec les soins de santé. Ces groupes peuvent être constituées sur la base du statut socioéconomique (SES), de leurs résidences® (p. ex., urbaine/rurale), de l'âge (A) et du sexe (G). La classification selon de tels groupes de bénéficiaires permet de réaliser une analyse significative de l'affectation des ressources, de l'équité et des questions de distribution des dépenses de santé. + Les problèmes de santé, maladies, interventions (D) font référence à la classification des dépenses de santé en fonction de mesures précises de la santé et des maladies, ou de choix de politiques, comme des interventions portant sur le HIV/SIDA, le paludisme ou la santé reproductive. + Les intrants (I) comprennent des types particuliers d'intrants utilisés pour fournir des services, comme la main-d'oeuvre, les médicaments et autres produits pharmaceutiques, et des appareils médicaux. Ces classifications supplémentaires peuvent être utilisées pour organiser les informations portant sur les dépenses de santé d'une façon correspondant aux priorités importantes des politiques de santé. Par exemple, les décideurs voudront peut-être affecter les ressources de façon plus équitable entre les régions ; dans un tel cas, la ventilation des groupes bénéficiaires en zones rurales et urbaines pourrait être utile. Quand elles sont combinées à d'autres données telles que les informations sur les résultats pour la santé, ces informations sur les dépenses peuvent mieux indiquer sur les dépenses et services actuels se traduisent par des gains de santé adéquats. 2.7. Production des CNS : Lancement du processusLa production de CNS se décompose en les étapes suivantes : collecte des données sur les dépenses de santé, organisation des données dans les tableaux des CNS, analyse des résultats pour la politique de la santé et communication des informations à une gamme étendue de parties concernées. 2.7.1. L'équipe des CNS et le Comité de PilotageUne approche couronnée de succès pour produire des CNS livrant des résultats valides et fiables en lesquels les décideurs auront confiance consiste à former une équipe de CNS pluridisciplinaire qui fera la plus grande partie du travail technique détaillé, et un comité de pilotage chargé de la réflexion politique. L'équipe des CNS doit comprendre des membres qui travaillent pour diverses administrations publiques, à la fois pour assurer une large représentation organisationnelle et pour rendre accessibles diverses sources de données qui ne seraient peut-être pas connues par les autres membres de l'équipe sans cela. L'équipe doit inclure des membres qui connaissent les statistiques économiques nationales et les pratiques comptables, ainsi que les systèmes et politiques de la santé, et qui ont de l'expérience avec l'analyse des données. Ces personnes doivent aussi avoir l'expérience de la rédaction de rapports et de la collecte des données. Il est également très utile d'avoir un économiste de la santé dans l'équipe. Une telle équipe peut faciliter une meilleure interprétation des résultats des CNS. Initialement, les membres de l'équipe des CNS seront probablement nommés par leurs organisations respectives. Avec l'aide du comité de pilotage, une résidence ou une structure organisationnelle permanente doit être trouvée pour le personnel technique des CNS. Toutefois, tous les membres initiaux de l'équipe des CNS peuvent continuer à contribuer utilement à chaque stade de la production des CNS. Un autre organisme qui a contribué au succès des CNS dans de nombreux pays est le comité directeur. Ce comité devrait inclure des décideurs de haut niveau du Ministère de la Santé, du Ministère des finances et du Ministère du Plan, ainsi que d'autres parties concernées de haut niveau travaillant pour des entités telles que l'office national des statistiques, des organisations universitaires, des associations de prestations de soins de santé, des associations de consommateurs et les organismes d'assurances sociales. Les tâches du comité incluent :
Le comité directeur joue un rôle clé pour assurer l'institutionnalisation des CNS en y associant les niveaux les plus élevés des responsables politiques du pays. 2.7.2. Collecte des donnéesLa production des CNS nécessite la collecte de nombreuses données de divers ministères, bailleurs, ménages, prestataires de soins et organisations du secteur privé (p. ex., Assureurs privés, employeurs et sociétés pharmaceutiques). La collecte des données nécessite souvent des efforts supplémentaires afin de séparer les dépenses de santé des autres types de dépenses ou pour estimer les données manquantes. Un tableau standard tel que Excel, Lotus ou Quattro Pro est nécessaire pour remplir et entretenir les tableaux, saisir des données d'appoint et faciliter les calculs. Comme certaines séries de données peuvent être fort volumineuses (p. ex., les données obtenues par une étude sur les ménages), il peut être utile de demander l'aide de l'office central des statistiques ou d'un organisme similaire pour gérer ces informations. Il est nécessaire de disposer d'un personnel motivé et de données complètes et exactes pour produire des CNS valides. Le rôle du comité de pilotage est essentiel car il permet d'avoir accès plus facilement à toutes les sources de données potentielles. Tout aussi important est le fait que l'équipe des CNS doit avoir la liberté de remplacer les statistiques officielles par des estimations plus précises. Pour commencer le processus de collecte de données, l'équipe doit formuler un plan de données. Le plan de données précise la procédure à suivre pour effectuer la collecte des données qui recueillera les données, comment, quand et d'où pour s'assurer que les tâches seront identifiées et réalisées dans les délais fixés. Le nombre de bonnes sources de données varie d'un pays à l'autre. Néanmoins, les sources suivantes sont disponibles dans la plupart des pays : + Dossier des autorités de santé au niveau national, régional et local. Ces statistiques sont généralement les plus complètes, les plus fiables et les plus exactes. Cependant, elles ne sont pas toujours à jour parce que les comptes publics font l'objet d'un long processus de vérification comptable. Ces vérifications comptables peuvent créer un autre problème, car elles ont tendance à produire deux, ou parfois trois versions des dépenses totales - avant et après vérification. Ces chiffres sont parfois, mais pas toujours, identiques ; il faut donc clarifier lesquels sont corrects. + Dossiers des assureurs (publics et privés). Les dossiers des assureurs doivent inclure les primes payées par les ménages et les entreprises à l'assureur, ainsi que les coûts médicaux et administratifs des assureurs. Les compagnies d'assurance privées peuvent être réticentes à communiquer certaines de leurs informations, en particulier leurs taux de sinistres et leurs bénéfices. En outre, les dossiers des assureurs peuvent exclure une composante importante des données, comme les paiements versés directement par les ménages au prestataire de soins de santé (ticket modérateur et franchises). + Dossiers des prestataires de soins. Les statistiques correspondantes peuvent être obtenues en s'adressant aux prestataires eux-mêmes ou aux organismes réglementaires et financiers, tels que les autorités fiscales ou les organismes chargés d'octroyer les agréments. Souvent, une association professionnelle recueille également des données pour ses propres raisons. Comme c'est le cas avec les compagnies d'assurances privées, les prestataires privés hésitent souvent à révéler leurs informations financières pour des raisons fiscales ou autres, et une injonction administrative peut être nécessaire pour les forcer à le faire. Un autre problème en puissance est que, dans certains pays, il peut être difficile d'obtenir le nombre exact des prestataires afin d'obtenir un échantillon représentatif pour une enquête. De plus, en raison de la présence d'un grand secteur informel (guérisseurs traditionnels), il peut être presque impossible de capturer des données fiables et exactes sur les dépenses. + Enquête auprès des ménages. Les enquêtes auprès des ménages sont sans aucun doute la source la plus importante d'informations sur les dépenses à la charge directe des ménages (privés). Les données sur les ménages sont également essentielles pour pouvoir réaliser une analyse de l'équité étant donnée qu'elles sont liées aux caractéristiques socio- économiques et démographiques. Des enquêtes auprès des ménages consacrées spécialement aux questions de santé ne sont pas organisées fréquemment parce qu'elles coûtent cher. Il est possible d'utiliser des données d'enquêtes auprès des ménages d'une année pour estimer d'autres années, mais cette extrapolation peut être problématique. Des enquêtes plus générales auprès des ménages sont organisées plus fréquemment, mais elles n'incluent pas nécessairement toutes les questions nécessaires pour capturer les dépenses d'obtention de soins de santé. + Assistance des bailleurs. Les enquêtes annuelles et les rapports périodiques sur toute l'assistance des bailleurs dans un pays (produits par le Programme de Développement des Nations unies, l'Organisation Mondiale de la Santé ou le Ministère de la Santé) fournissent souvent une grande partie des données nécessaires. Néanmoins, des problèmes se posent avec les dépenses de santé des bailleurs : l'un de ces problèmes est qu'il est difficile de déterminer la valeur monétaire des dons en nature (médicaments, fournitures cliniques, vaccins). Un autre problème est la différence entre les montants de débours communiqués par le bailleur et les montants de dépenses communiqués par le MdS. De plus, quand les bailleurs font des dons directs à une ONG ou à une entité locale sans passer par le Ministère, les données sur le financement seront vraisemblablement ignorées. Voici des moyens d'éviter ou de surmonter les problèmes courants de collecte des données discutés plus haut. + Identifiez des sources de données indépendantes qui peuvent être utilisées à des fins de validation/vérification. + Essayez d'obtenir la même estimation d'au moins deux sources. réconcilier les petites différences. Utilisez les données provenant de la source et du document les plus fiables, et documentez la divergence. + Quand les contradictions entre les estimations semblent importantes, examinez les estimations plus soigneusement. Est-ce que la même chose a été mesurée dans es deux cas ? Est-ce que les limites sont les mêmes ? Est-ce que la période était la même ? Est-ce qu'un compte a été calculé selon la méthode de la comptabilité de caisse tandis que l'autre l'a été selon la méthode de la comptabilité d'exercice ? 2.8. Interprétation des données à des fins de choix politiquesL'estimation des dépenses et des flux de financement par les CNS fournit un indicateur fiable de la « santé financière » d'un système de santé, et ceci peut être utilisé comme outil de planification stratégique. La valeur des CNS ne réside pas dans les conclusions en elles-mêmes, mais dans les questions du type « en quoi est- ce important ? » Auxquelles les conclusions peuvent répondre. Par exemple, la Jordanie dépense 9,2 pour cent de son PIB pour des soins de santé. Cette information en elle-même n'est pas aussi significative que la réponse à la question « en quoi est-ce important que la Jordanie dépense tellement dans le secteur de la santé ? » Quand on compare ce niveau de dépenses aux résultats pour la santé en Jordanie, ou à d'autres pays dans la même catégorie socioéconomique, la réponse à la question « en quoi est-ce important ? » Devient apparente ; ce niveau de dépenses peut être trop élevé à long terme pour un pays dont la croissance économique est lente. L'implication des CNS pour les choix politiques est donc de limiter les coûts dans le système de santé. En d'autres termes, les résultats des CNS doivent être analysés en termes du contexte politique plus général. La valeur totale des CNS est réalisée à l'issue d'un processus à trois étapes : + obtention des résultats des CNS, + interprétation des résultats et + Mise en oeuvre d'une politique appropriée. L'équipe des CNS, le comité de pilotage et la législature du pays, respectivement, sont responsables de ces tâches. L'équipe technique des CNS doit recueillir et analyser les données ; ses membres ne sont pas nécessairement en mesure d'interpréter les implications politiques de leurs conclusions. Le comité de pilotage, qui est composé de décideurs et d'autres personnes regardant la situation « de plus haut », répond à la question « en quoi est- ce important ? » et sert de liaison entre l'équipe technocratique des CNS et la législature. Le Comité interprète les résultats en termes d'implications pour les choix politiques. En raison de ce rôle crucial, il est impératif que les membres de ce comité soient choisis judicieusement. Enfin, il incombe à la législature d'adopter et de mettre en oeuvre une politique basée sur ces résultats. 2.9. Institutionnalisation des CNSSelon Nankadumar et al.(5), bien que de nombreux pays à faible niveau de revenus ou à niveau de revenus intermédiaire aient commencé à utiliser les CNS pour estimer les dépenses de santé, relativement peu de pays ont pris les mesures nécessaires pour calculer les CNS de façon régulière et périodique ; par un processus appelé institutionnalisation. L'institutionnalisation est un processus permanent dans le cadre duquel les activités, structures et valeurs des CNS sont intégrées aux opérations récurrentes de l'Etat. Avec l'institutionnalisation, un département ou une autre structure est responsable de la supervision de la collecte, l'analyse et la communication des données sur les dépenses de santé de façon routière et systématique, avec le soutien total du gouvernement. Ce processus complexe peut prendre des années et de multiples estimations avant d'être complètement intégré à la structure officielle du pays, mais pour assurer que les CNS continuent à être un outil politique efficace à l'avenir, l'institutionnalisation doit être un objectif dès la mise en place des CNS. Quatre étapes sont essentielles au processus d'institutionnalisation des CNS. + Créer un besoin d'institutionnalisation chez les décideurs ; + Rechercher une structure physique d'accueil des CNS ; + Établir des normes pour la collecte et l'analyse des données ; et + Instituer des stipulations relatives au report des données. 2.9.1. Création d'un besoinPour que les décideurs soient prêts à investir du temps et des ressources dans les CNS, il faut que les avantages d'un tel investissement soient visibles. La production d'estimations de CNS n'est qu'une partie du processus ; cette activité à elle toute seule ne peut garantir ses décisions « basées sur des évidences ». Les CNS doivent être canalisées vers les destinataires appropriés, pour atteindre les personnes qui ont le pouvoir et la capacité d'influencer les décisions. Les rapports des CNS doivent être disséminés dans des formats faciles à comprendre, comme des présentations orales et des sommaires écrits très clairs, qui mettent en lumière les aspects des résultats qui peuvent intéresser les décideurs. Dans l'idéal, une telle dissémination devrait se dérouler peu après l'attente des conclusions, mais elle devrait aussi intervenir au moment opportun, parce que cela est important pour susciter une demande d'informations. Par exemple, la dissémination doit être coordonnée avec le calendrier législatif. La dissémination initiale doit être suivie par des mises à jour et des résumés périodiques. En établissant une relation mutuellement bénéfique entre les estimations des CNS et els décideurs qui les utiliseront, l'équipe des CNS pourra jeter les fondations de l'institutionnalisation. 2.9.2. Recherche d'une structure d'accueilLes données des CNS doivent être conservées à un endroit qui encouragera son emploi par les décideurs. Les endroits traditionnels sont : le Ministère de la Santé, le Ministère des Finances, l'institut national des statistiques, une université locale ou la banque centrale. La décision quant à la structure d'accueil des CNS dépend souvent de la façon dont les conclusions des CNS seront disséminées et utilisées. Cet endroit doit également servir à encourager une coordination entre les diverses institutions concernées. Il est également utile de conserver les CNS à un endroit très visible afin d'obtenir un soutien politique et de faire prendre conscience de l'importance des CNS. Les CNS doivent aussi avoir leur propre poste comptable dans le cadre du budget de l'Etat pour confirmer la reconnaissance de leur statut indépendant et systématisé. 2.9.3. Normalisation de la collecte et de la comptabilisation des donnéesL'institutionnalisation signifie également que les données et les mécanismes de production de rapports sont normalisés dans un format uniforme ; ceci permet de faire des comparaisons d'une année sur l'autre. Les procédures et les protocoles doivent être intégrés à un système en conséquence de la création ou du renforcement du système d'information de santé du pays. De plus, l'équipe des CNS est encouragée à rester fidèle à la méthodologie d'origine et à noter tous les problèmes qui se sont posés au début de la mise en oeuvre des CNS. Le maintien d'archives aide à rationaliser les activités liées aux CNS et augmente l'utilité des résultats. De plus, la conservation d'archives est une protection contre la « perte de mémoire » au cas où l'équipe des CNS perdrait certains de ses membres les plus importants. La protection du processus des CNS et la normalisation des données sont des composantes cruciales du processus d'institutionnalisation. 2.9.4. Stipulations relatives à la communication des rapportsL'institutionnalisation des CNS nécessite une mise à jour constante des données. A son tour, ceci nécessite un soutien officiel pour le partage des données ( ce qui est parfois un problème plus important que la pénurie générale de données) ; pertinentes pour les CNS et provenant à la fois du secteur public et du secteur privé. Le processus de production des rapports sera renforcé et intégré davantage à la structure des CNS si les diverses entités concernées sont obligées de communiquer les données pertinentes à l'équipe des CNS, ou au moins à un endroit central. Les stipulations relatives au report des données sont probablement la composante la plus importante d'une institutionnalisation réussie des CNS. CHAPITRE 3 : EXPERIENCES DES PAYS SUR L'UTILISATION DU S.C.S3.1. Pertinence des CNS pour la prise de décisions politiques 3.1.1. Objectifs Les CNS sont conçus spécifiquement pour aider les décideurs dans leurs efforts visant à comprendre leurs systèmes de santé et à améliorer la performance du système. Les informations des CNS sont utiles pour le processus de prise de décisions parce qu'elles fournissent des informations de grande valeur aux décideurs, comme des rapports périodiques sur l'emploi réel des ressources financières, le suivi des tendances des dépenses de santé et des indicateurs acceptés dans le monde entier afin de permettre la comparaison des performances des systèmes de santé de divers pays. La méthodologie des CNS peut également être utilisée pour faire des prévisions financières sur les besoins du système de santé d'un pays. De même, les CNS peuvent révéler des déséquilibres et des injustices dans la répartition des dépenses de santé. Essentiellement, les CNS contribuent à prendre des décisions politiques fondées sur des données scientifiques (6). 3.1.2. CNS et processus de choix politiquesLes CNS ont été mis en oeuvre dans plus de 68 pays du monde. En dépit de leur introduction récente dans de nombreux pays à faible niveau de revenus ou à niveau de revenus intermédiaire, leurs conclusions ont déjà eu un impact sur les politiques du secteur de la santé dans ces pays. En termes généraux, les CNS ont été utilisés pour suivre et évaluer les interventions dans le domaine de la santé, pour contribuer à la conception et la mise en oeuvre des politiques et pour fournir des informations utiles au dialogue sur la politique de la Santé. Les CNS ont également été conçus pour cibler des problèmes politiques particuliers, comme les inégalités dans le secteur de la santé en Afrique du sud et les tendances des dépenses pour les services en rapport avec le VIH/SIDA au Rwanda. 3.2. Expériences de quelques pays à travers le monde 3.2.1. Aux philippines : Dans les pays où les CNS sont mis en oeuvre périodiquement, les comparaisons de tendances aident à évaluer si les stratégies mises en oeuvre ont eu l'impact anticipé. Aux Philippines, les CNS ont été utilisés pour évaluer l'impact de la décentralisation du système de santé, commencée en 1993. Avant les réformes, le financement public central et régional pour les soins de santé « publique » (services tels que les vaccinations, dont bénéficient tous les habitants, individuellement et collectivement) était faible, le financement de l'Etat étant même en diminution. Les études des CNS effectuées entre 1991 et 1997, avant et après la décentralisation, ont révélé que, après les réformes, les dépenses gouvernementales pour la santé publique avaient en fait augmenté, passant de 25 à 35% du financement de la santé par le secteur public pour ces années. Ceci était dans une large mesure la conséquence d'une augmentation du financement par les collectivités locales qui, en 1997, affectaient plus de la moitié de leurs ressources de santé aux soins de santé publique. Ainsi, les CNS ont révélé que la décentralisation n'avait pas eu de conséquences négatives sur les dépenses de santé publique financées par les collectivités locales. En réalité, les dépenses ont augmenté au niveau local. Les CNS, et en particulier leur mise en oeuvre sur une base annuelle, ont permis de comprendre beaucoup plus clairement l'impact de la décentralisation sur les soins de santé (6). 3.2.2. En Iran :Les résultats des CNS ont également été utilisés lors de la formulation de stratégies particulières pour traiter certains problèmes dans le secteur de la santé. Après la révolution en Iran en 1979, le gouvernement a institué des soins de santé universels, Pour atteindre cet objectif politique, le système national de santé a été développé rapidement. Le gouvernement iranien est devenu le plus grand acheteur des services de santé du pays, gérant le système par le biais du Ministère de la Santé et de l'Éducation médicale. montré que, bien que les dépenses unitaires des ménages pour les soins de santé soient restées relativement stables pendant les années quatre-vingt dix, les dépenses de l'Etat par tête d'habitant ont d'abord fluctué, puis elles ont commencé à baisser en 1994. Le Ministère de la Santé et de l'Education Médicale a utilisé ces informations de SCNS pour demander, et obtenir, une augmentation de son budget en 2000. Les CNS ne fournissent pas seulement des informations sur les tendances des dépenses publiques par tête d'habitant pour la santé ; ils ont aussi démontré que les dépenses pour les hôpitaux privés étaient plus élevées que pour n'importe quel autre type de prestataire de soins. En 1998, les dépenses des hôpitaux privées pour les hospitalisations totalisaient près de 3,5 millions de rials iraniens, soit près d'un quart de plus que les dépenses correspondantes des hôpitaux publics. De plus, tandis que les ménages ne représentaient que 12% des dépenses des hôpitaux publics, ils représentaient 88% des dépenses payées aux hôpitaux privés. De telles conclusions suggèrent que les ménages préfèrent les soins hospitaliers dans les hôpitaux privés malgré le coût plus élevé. A la suite de cette conclusion, le gouvernement iranien a commencé une enquête sur les raisons des dépenses importantes dans les hôpitaux privées. En général, le gouvernement va utiliser les CNS pour éclairer les discussions et adapter des stratégies permettant de lancer une grande initiative de réforme de la santé dans un avenir proche (6). 3.2.3. En Égypte :Au stade du dialogue, les résultats des CNS ont été utilisés pour : > Identifier les problèmes ; > Servir de catalyseur pour le changement en indiquant l'ampleur d'un problème ; et > Lancer un plaidoyer pour stimuler l'action. Le Ministère égyptien de la Santé et de la Population et les agences internationales collaboratrices (Banque mondiale, U.S.Agency for International Development et Commission européenne) ont utilisé les résultats des CNS ainsi que des données non financières pour entamer un dialogue sur les politiques qui a conduit à la conception et à la mise en oeuvre institutionnalisée d'une initiative de restructuration des soins de santé primaires. la charge des ménages représentant près de 50% de dépenses totales, tandis que les dépenses totales du Ministère de la Santé et de la Population représentaient moins de 20% des dépenses totales. Malgré le fait que la somme totale dépensée en soins primaires aurait dû être adéquate pour offrir des services de base à toute la population, la plus grande partie du financement n'a pas été organisée ou allouée efficacement. De plus, le fardeau des dépenses pour les ménages était réparti de manière inéquitable, les pauvres dépensant la plus grande partie de leurs revenus pour la santé. Ceci a causé une baisse du niveau d'accès aux soins pour les pauvres et les personnes vivant en milieu rural. De tels résultats ont fourni au Ministre de la santé et de la Population les informations nécessaires pour convaincre l'assemblée du Peuple, le public et les fonctionnaires du Ministère du besoin de restructuration substantielle de la façon dont les soins de santé primaires étaient organisés et financés en Égypte. Les CNS ont également communiqué des informations utiles aux bailleurs étrangers pour les aider dans leurs discussions avec le gouvernement. En conséquence, le Ministère et les bailleurs de fonds ont tenu une série de discussions qui leur ont permis de parvenir à un programme de réforme mutuellement acceptable ainsi qu'à un soutien financier. Les CNS ont révélé que malgré l'existence d'une substantielle infrastructure de santé du secteur public, l'Égypte était l'un des trois pays du Moyen orient et de l'Afrique du Nord où les paiements directs des ménages pour la santé étaient les plus élevés. 3.2.4. En Afrique du Sud :Peu après la fin de l'apartheid en Afrique du sud, l'un des principaux objectifs politiques du gouvernement a été de produire une distribution plus équitable des ressources de santé. Par conséquent, le gouvernement a adapté les CNS de façon à révéler comment les fonds affectés à la santé étaient utilisés, et par qui. L'analyse des CNS en Afrique du Sud a révélé que les sommes investies dans les services publics de santé administrés dans les districts les plus pauvres étaient inférieures à celles qui l'étaient dans les districts plus fortunés. Les dépenses de santé publique moyennes par personne étaient 3,6 fois plus élevées dans les districts les plus riches que dans les districts les plus pauvres. En outre, les districts les plus pauvres, qui avaient tendance à être les districts confrontés aux problèmes de santé les plus graves, avaient le pire accès géographique au personnel médical, aux hôpitaux et aux cliniques. Typiquement, les districts les plus riches employaient 4,5 fois plus de médecins et 2,4 fois plus de médecins et 2,4 fois plus d'infirmiers diplômés que les districts les plus pauvres. Les résultats des CNS ont stimulé la formulation de nouvelles politiques visant à redistribuer géographiquement les ressources de santé de l'Afrique du Sud d'une manière plus équitable. Par exemple, dans le but d'atteindre l'équité en manière d'infrastructure de santé, le gouvernement a imposé un moratoire sur la construction d'hôpitaux. Jusqu'alors, les hôpitaux étaient habituellement construits dans les quartiers les plus riches qui avaient déjà le meilleur accès aux soins. Le gouvernement a utilisé la période du moratoire pour faire voter une loi stipulant une évaluation du besoin d'un hôpital avant que sa construction ne soit autorisée. Ce moratoire a illustré le désir du gouvernement de jouer un rôle plus actif en ce qui concerne la coordination et la réglementation des façons dont les ressources publiques et privées sont utilisées pour mieux répondre aux besoins de santé des populations. Les questions d'équipé également révélées par l'étude des CNS ont également contribué à l'engagement du gouvernement de transférer des fonds de santé publique aux services et infrastructures de soins primaires, en particulier dans les régions pauvres et rurales du pays. 3.2.5. Au Rwanda :Le Rwanda a commencé son activité de CNS en 1999, et il a élargi ce cadre pour inclure une analyse spécifique des CNS pour les dépenses en rapport avec VIH/SIDA. Les résultats de cette analyse ont permis au Ministère de la Santé de concevoir et de mettre en oeuvre des interventions politiques ciblées visant à améliorer le financement des activités de préventions et à augmenter l'accès aux services de soins de santé de base pour les séropositifs/sidéens. Le taux de prévalence au Rwanda pour les gens âgés de 14 à 49 ans est de 8,9%. En raison de la gravité de l'impact de la maladie sur la population, la compréhension des sources de financement disponibles et la façon dot les fonds sont utilisés étaient essentielles pour pouvoir formuler des interventions efficaces contre pandémie. Les résultats de l'analyse des CNS pour les dépenses en rapport avec le VIH/SIDA ont démontré que les ménages étaient la source primaire - 93% - du financement pour les coûts des soins santé en rapport avec le VIH/SIDA. Cette contribution proportionnellement élevée correspond à 29% des dépenses totales des ménages pour la santé, ce qui révèle l'impact financier important de la maladie. Les résultats combinés des analyses des CNS ont exposé un certain nombre de faiblesses en termes d'équité et d'efficacité du financement de la lutte contre le VIH/SIDA, ce qui a incité les décideurs à réexaminer de façon plus adéquate le flux des dépenses en rapport avec le VIH/SIDA. Par exemple, seulement 10% de toutes les sommes affectées à la santé étaient utilisées pour cibler la prévention et le traitement du virus VIH en 1999, face à une maladie qui affecte 11,2% de la population adulte, soit environ 370.000 personnes. De plus, les résultats des CNS ont révélé l'insuffisance de financement des bailleurs pour les programmes traitant le VIH/SIDA, ce qui a incité la communauté des bailleurs à augmenter les contributions ciblant spécifiquement le VIH/SIDA de 0,5 million de $ en 1998 à plus de 1,6 million de $ en 2000. Le Rwanda a incorporé les tableaux de données des CNS pour le VIH/SIDA dans le livre des indicateurs du développement national. Cette étape en direction de l'institutionnalisation des CNS encouragera la poursuite de la contribution de l'outil aux politiques en fournissant des informations régulièrement mises à jour pour augmenter l'efficacité des programmes de santé ciblés. 3.2.6. Au LibanAu Liban, les résultats des CNS pour 1998 ont mis en évidence des dépenses excessives pour la santé - près de 12,5 pour cent du Produit Intérieur Brut (PIB), beaucoup plus que les autres pays à revenus intermédiaires (tranche supérieure)ayant des caractéristiques socio-économiques similaires. Une analyse des raisons de ces dépenses élevées identifiées le système du « paiement à l'acte », selon lequel le gouvernement, en l'absence de prestataires de soins de santé publics, a permis aux habitants de se faire rembourser par l'Etat pour chaque service. Cette politique a contribué à des taux d'utilisation élevée et, par conséquent, à des coûts élevés. A la suite de cette constatation, le gouvernement libanais fait maintenant le nécessaire pour prestataires de soins. Il introduira un système de paiement à la capitation et un barème de rémunération. Il identifiera également les procédures médicales qui peuvent être réalisées sas hospitaliser le patient au lieu du système actuel plus coûteux de traitement avec hospitalisation. 3.3. Etats des lieux des comptes nationaux de la santé en RDC3.3.1. Historique de la création des comptes nationaux de la santé en RDC :de Planification (D.E.P, en sigle), a été créée par décision ministérielle N°1257/CAB/MIN/S.103/2001 du 29 janvier 2001. A ses origines en 2001, le PNCNS n'était qu'un Point focal chargé de mettre sur pied un mécanisme permettant la collecte et le traitement de l'information financière relative au financement et à la Dépense de la Santé en République démocratique du Congo. Par la suite de nombreux facteurs ont concouru à une redéfinition des attributions dudit programme à savoir : d'une part la nouvelle place octroyée à la santé dans le concert des nations africaines lors de la conférence des Chefs d'Etats d'Afrique à Abuja (Nigeria), au cours de laquelle ils se sont engagés à affecter au moins 15 % du budget annuel de leur pays respectif au secteur de la santé. D'autre part, la mise sur pied par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de la commission Macro - Economie et Santé (CMS) ainsi que la contrainte de la lutte contre la pauvreté. 3 C'est cette nouvelle dynamique qui a incité la haute hiérarchie du Ministère de la santé à créer, par arrêté ministériel N° 1250/CAB/MIN/S/CJ/058/2002 du 31 décembre 2002, une structure ad hoc permettant d'élaborer les Comptes Nationaux de la Santé en tant qu'instrument de mesure, de comparaison et de décision entre les nations. Le PNCNS pourra ainsi trouver des solutions aux épineux problèmes qui se posent dans le financement de notre système de santé, à savoir : > L'absence d'une banque des données sur le financement et la dépense de santé en R.D.Congo ; > L'absence des outils de gestion standardisés dans les institutions des soins et l'Administration de la santé ; > L'insuffisance de suivi, de contrôle et d'évaluation du budget alloué à la santé ; > Le manque de plan et de politique de financement du secteur de la santé en R.D.Congo ; > L'inexistence d'une structure de collecte permanente de l'information financière relative à la santé pouvant permettre de mener des études macro économiques en vue d'orienter les décideurs ; dans la transmission des informations financières aux autorités compétentes (46% seulement des partenaires ont fourni des informations sur la hauteur de leur appui au mini -santé en 2004) ; (7) > L'absence des normes sur la gestion financière du secteur de la santé ; > L'inexistence d'un tableau de bord pouvant orienter les décideurs du secteur à l'échelle Nationale. 3.3.2. Mandat et mission du programme des CNS3.3.2.1. Mandat :Le PNCNS a reçu pour mandat d'élaborer les diagnostics macro-économiques périodiques du secteur de la Santé en République Démocratique du Congo (R.D.C) et de proposer des pistes de solutions. 3.3.2.2. Mission :La mission du PNCNS s'articule comme suit :
3.3.3. Cadre organique du PNCNS :Il se résume dans le tableau ci-dessous :
3.3.4. Perspectives d'avenir :Le PNCNS éprouve de nombreuses difficultés pour un démarrage effectif de ses activités. C'est ce qui explique que jusqu'à ce jour aucune activité concrète, relative à sa mission, n'a pu être organisée ; et que le programme n'a encore fourni aucune documentation scientifique propre sur les CNS, hormis le rapport du pré-test du questionnaire réalisé dans la zone de santé rurale de Kisantu. Cette situation est due au manque de financement et d'appui substantiel tel que requis par le programme. Des contacts ont été amorcés dans ce sens pour atteindre les objectifs généraux fixés dans ce plan d'action, entre autres : + Améliorer les performances des décideurs du pays en matière de la santé d'ici fin 2006 ; + Renforcer la capacité institutionnelle du Programme National des Comptes Nationaux de la Santé d'ici 2006. En attendant un éventuel appui, un protocole d'enquête nationale sur les comptes nationaux de la santé a été élaboré par le programme, avec des questionnaires adaptés aux différents répondants qui effectuent des dépenses de santé (voir en annexe). Les conclusions de cette enquête jetteront les bases de l'implantation du système des comptes de la santé en RDC, grâce à toute la panoplie d'informations qu'elle fournira et des recommandations qui en découleront. A cet effet, il est important de signaler qu'il n'existe pas encore de textes clairs reprenant les normes et les grandes orientations du ministère de la santé en matière de production et de suivi des CNS en RDC. Les districts sanitaires n'évoluent donc sans aucune référence et sans modèle préétabli pouvant faciliter la comparabilité au niveau national. L'enquête nationale que le PNCNS se propose de mener pourra aussi y remédier. CHAPITRE 4 : DES COMPTES DE LA SANTE
PAR
|
UNITES D'ENQUETE |
ECHANTILLONNAGE |
NATURE |
||||
1. prestataires |
||||||
|
|
|
|
|||
|
|
|
||||
Choisis d'office |
Prestataire |
|||||
|
|
|
||||
|
|
|
||||
Choix aléatoire |
sources de financement |
|||||
|
|
|
|
|||
Choisis d'office |
sources de financement |
|||||
(institutions les plus permanentes |
Les unités d'échantillon à enquêter ont été tirées selon 2 techniques, à savoir : le choix aléatoire (simple et stratifié) et choix d'office.
Du choix aléatoire :
Sur base d'une liste des unités d'enquête, un tirage au hasard a été opéré en se servant d'une table de nombres aléatoires.
Pour ce qui était des zones de santé, partant de leur nombre moyen par district qui est de 6,5 pour l'ensemble de la RDC, nous avons estimé 30% des zones de santé vont constituer notre échantillon, soit environs 2 zones de santé par district.
Ce pourcentage est fixé à 30% en se basant sur le fait que généralement entre 2001 et 2002, seulement 30% des zones de santé étaient fonctionnelles.
Cette approche empirique se rapproche du nombre retenu dans les enquêtes ENSEF (1995) et MICS 2 (2001).
Dans le cas spécifique du district sanitaire de Boma, notre choix fut portée sur une ZS urbaine : la ZS urbaine de Boma et une ZS rurale : la ZS de Boma-Bungu ; tirées de manière aléatoire.
En ce qui concerne les prestataires, le plan retenu pour l'échantillonnage des unités fut un plan de sondage stratifié. Ainsi, au niveau du district, on a tiré les zones de santé de Boma urbain et de Boma-Bungu dans lesquelles les listes des prestataires des soins ont été établies à partir des données du bureau central de ces zones de santé. De ces listes, on a tiré les prestataires publics et privés.
Les différents prestataires ainsi retenus, furent repartis en grandes formations médicales et en petites formations (les centres de santé) en fonction du taux de fréquentation. On signalera toutefois à ce niveau que l'hôpital général de référence de la zone de santé et les centres de santé de référence furent sondés d'office ; et donc retirés de la base de sondage.
Dans la ZS de Boma urbain, sur les 11 aires de santé, 6 furent tirées au hasard ; à savoir : les aires de santé de Kiveve, Seka-Mbote, Sinaï, Kimbangu A, Kalamu, Buanionzi, Boma Ville.
Pour la ZS de Boma-Bungu, sur les 9 aires de santé, 6 furent choisis aléatoirement ; à savoir : les aires de santé de Lovo, Tsumba-Kituti, Mao, Kanzi, Nzadi-Kongo ; Kilomètre 8
Chaque centre de santé de ces différentes aires de santé fut enquêté avec le questionnaire y afférent.
En ce qui concerne les ménages, une taille (n) de 430 ménages fut retenue sur base de la formule ci-dessous :
n = Z2.p.q
d2
Avec :
· Z ou coefficient de confiance pour un degré de liberté de 95%=1 ,96
· d ou degré de précision=0, 05
· p ou proportion des sujets attendus selon l'enquête du DEP/santé à Kisantu (2003) soit 43% des ménages=0,43
· q=1- p=0,57 Le tirage des ménages fut réalisé de la manière suivante :
" Au premier degré : sélection de la zone de santé (la même que celle sélectionnée pour l'enquête des prestataires ou des établissements des soins) ;
" Au deuxième degré : choix des aires de santé ;
" Au troisième degré : choix d'un village ou une rue par aire de santé tirée au deuxième degré grâce au concours de l'infirmier titulaire de l'aire de santé;
" Au quatrième degré : choix des ménages par village ou rue sélectionné.
En ce qui concerne les entreprises publiques et à économie mixte, ne furent enquêtées que le 1/5ème des entreprises selon la classification du ministère du portefeuille tenue en fonction de leur chiffre d'affaire et l'effectif du personnel.
Pour les entreprises privées, le choix fut opéré sur base de la liste de la DGI et dans les mêmes proportions.
Le choix des ONG intervenant dans le secteur de la santé, fut effectué sur base des données disponibles au bureau du district sanitaire par le chargé de la mobilisation sociale. Ces données reprirent les ONGs qui intervinrent effectivement dans le domaine de la santé au cours de l'année 2004. Comme agents financiers et /ou prestataires, ne furent enquêtées que les ONGS se trouvant dans les zones de santé sélectionnées.
Le choix des bailleurs de fonds fut fait en fonction de l'importance des interventions, déterminée à partir de la liste tenue au niveau du bureau du district sanitaire de Boma.
Remarque :
Pour que les données de notre étude soient mises à profit par le programme national des comptes nationaux de la santé (en gestation), nous avons estimé judicieux dans le cadre de notre étude de ne pas trop s'écarter de la méthodologie qu'il a retenue pour l'enquête nationale de nos CNS.
Elle a été guidée en partant du fait que dans les pays de l'OCDE, les méthodes d'estimation des dépenses de santé utilisent les données administratives existantes, complétées par des enquêtes spécialisées.
Pour ce faire, le champ retenu pour la réalisation de la collecte localisée des CNS fut l'ensemble du district médical de Boma représenté de manière aléatoire par la ZS rurale de Boma -Bungu et la ZS urbaine de Boma.
Les prestataires, les agents financiers et les sources de financement sélectionnés reçurent leurs questionnaires directement des enquêteurs qui en lisaient le contenu afin de s'assurer de la compréhension de toutes les questions.
Le remplissage du questionnaire fut discuté avec l'enquêteur le jour suivant, après que les enquêtés aient rassemblé toute la documentation relative aux informations sollicitées.
Par rapport aux données des ménages, elles furent recueillies par les enquêteurs le même jour avec une explication de chacune des questions.
Les différents enquêteurs furent disséminés à travers les aires de santé de Boma urbain et de Boma -Bungu retenues lors de l'échantillonnage ; grâce au concours des infirmiers titulaires de ces aires, devant orienter pour le choix des rues ou des villages selon le cas .
Il est important de signaler que les activités de collecte de ces données avaient été d'abord précédées par l'obtention d'une autorisation officielle du médecin inspecteur de district ; et d'une rencontre entre les autres autorités politico - administratives et sanitaires du district de Boma et l'équipe de recherche pour expliquer l'importance de notre étude.
Par la suite, grâce aux autorités sanitaires, l'équipe de recherche procéda au recrutement et à la formation des enquêteurs avant leur déploiement sur terrain.
Ces enquêteurs furent puisés pour la plupart parmi les relais communautaires déclarés actifs par les BCZS respectifs, les étudiants de la faculté de médecine de l'université Kasavubu et quelques infirmiers titulaires.
Sans oublier que l'équipe fut également assistée, durant la partie de l'enquête dans la ZS de Boma-Bungu, par le directeur du programme national des CNS.
Le chercheur principal se chargeât de la supervision et veilla au remplissage correct des questionnaires ; des solutions promptes pour parer aux difficultés éventuelles furent trouvées grâce à son aide.
Pour se faire, à la fin de chaque journée, il devait analyser chacun des questionnaires et ensuite donner le feed-back à chacun des enquêteurs par rapport à des erreurs de remplissages qui parfois nécessitaient un retour sur le terrain.
Pour finir, nous ajouterons qu'une revue documentaire (registres de comptabilité ou autres) fut nécessaire car comme l'indique l'OCDE (3) , les registres de comptabilité ou les dossiers administratifs des services publics et des compagnies d'assurance privées contiennent une foule d'informations sur les transactions, dont la ventilation générale permet habituellement de relier les dépenses aux prestataires correspondants.
Dans la même optique, les informations relatives au système national d`informations sanitaires furent également recueillies pour les confronter avec les données d`ordre financier.
Une fois récoltées, ces données furent vérifiées, saisies et analysées en vue de remplir les différentes matrices des flux financiers dans les CNS.
Au cours du traitement, on devait particulièrement veiller à éviter les erreurs dues au double comptage des flux financiers.
Grâce aux logiciels Excel et SPSS, les différentes données furent analysées et des résultats conformes aux objectifs de l'étude furent retenus pour l'élaboration du travail et la construction des différentes matrices.
A ce niveau, il est important de signaler que les informations financières furent présentées en franc congolais et en dollar US suite aux nombreuses fluctuations de la monnaie nationale, rendant parfois ardue la compréhension des données. Il faut noter que les données en franc congolais ont été converties en dollar US au taux de 450FC, le dollar, afin d'élaguer les effets de l'inflation et avoir ainsi des données plus fiables.
Les résultats ainsi obtenus furent présentés en se basant sur le modèle de présentation des comptes nationaux du Maroc, prenant en compte les éléments des pays de l'OCDE et le modèle simplifié des CNS élaboré Peter Berman de l'Université d'Harvard, et adapté aux pays dont la système d'informations n'est pas aussi développé que ceux des pays de l'OCDE (4).
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DES RESULTATS 2.1. Niveau de santé du district sanitaire de Boma
La crise sans précédent que le Congo traverse depuis près de 3 décennies tant sur le plan économique, sociale et sanitaire, n'a pas épargné le district sanitaire de Boma.
En effet, comme à l'échelon national, on constate également que dans ce district, l'économie est en ruine avec des infrastructures délabrées et une administration publique manquant de moyens minimums pour accomplir sa mission.
Sur le plan économique, cette crise se caractérise par une quasi-paralysie de l'activité de l'activité économique essentielle de base, avec comme conséquence, un déficit budgétaire croissant, une inflation galopante, une dévalorisation de la monnaie nationale, un taux élevé du chômage parmi la population active, une baisse de la production, l'insuffisance de revenu, etc. (1).
Cette crise n'épargne pas le secteur de la santé ; et malgré les efforts actuellement déployés par le gouvernement, la communauté internationale et les organisations non gouvernementales, les besoins sanitaires de la population en République Démocratique du Congo ne sont pas efficacement satisfaits et les indicateurs de l'état de santé ne cessent de se détériorer.
A ce sujet, hormis les éléments relevés ci -haut dans la description du cadre l'étude, la carte sanitaire du district peut être résumée à travers les tableaux suivants :
Tableau 2 : Description de l'état des infrastructures sanitaires dans les zones de santé
ZONE DE |
|||||||||||||
Boma |
1 |
0 |
0 |
1 |
2 |
2 |
0 |
11 |
0 |
0 |
1 |
2 |
1 |
Boma-Bungu |
1 |
0 |
0 |
1 |
0 |
2 |
1 |
3 |
6 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total |
2 |
0 |
0 |
2 |
2 |
4 |
1 |
14 |
6 |
0 |
1 |
2 |
1 |
On constate ici que grâce aux efforts fournis par les différents bailleurs, les BCZS urbain et rural ont été réhabilités mais des efforts doivent être encore fournis toujours dans la même lancée, pour rendre les autres infrastructures sanitaires (CS, CSR, HGR) dans un état convenable pour faciliter l'adhésion aux soins de la population ; surtout dans les milieux ruraux.
Cela l'est aussi pour les institutions de formations médicales et les distributeurs de médicaments essentiels.
Tableau 3 : Inventaire de l'équipement minimum de base dans les zones de santé
ZONE DE SANTE |
|||||||||||||||||||||
Bureau DS |
1 |
0 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
2 |
1 |
2 |
0 |
0 |
1 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Boma |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
6 |
1 |
0 |
1 |
2 |
1 |
0 |
0 |
2 |
1 |
14 |
0 |
10 |
0 |
2 |
3 |
Boma-Bungu |
1 |
0 |
1 |
0 |
0 |
2 |
0 |
1 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
2 |
5 |
0 |
1 |
1 |
|
Total |
3 |
1 |
4 |
1 |
1 |
8 |
1 |
3 |
2 |
5 |
1 |
0 |
1 |
5 |
1 |
14 |
2 |
15 |
0 |
3 |
4 |
Ce tableau nous renseigne sur le fait que le renouvellement des équipements doit être une priorité pour les décideurs politiques car on constate la vétusté de certains matériels indispensables au fonctionnement des zones de santé, à savoir : Le matériel roulant, le matériel de chaîne de froid ( frigo), le matériel de bureau (machine à écrire, photocopieuse, ordinateur), le matériel de laboratoire (microscope, balance salter).
Tableau 4 : Pathologies dominantes dans le district sanitaire de Boma selon la morbidité
ZONE DE SANTE |
1er |
2è |
3è |
4è |
5è |
Boma |
Paludisme |
IRA |
Verminose |
IST |
Fièvre typhoïde |
Boma-Bungu |
Paludisme |
IRA |
Verminose |
Diarrhée |
Anémie |
Kitona |
Paludisme |
Diarrhée |
IRA |
IST/SIDA |
TBC |
Muanda |
Paludisme |
Diarrhée |
Rougeole |
IRA |
TBC |
On constate que parmi les pathologies dominantes dans le district sanitaire de Boma, le paludisme occupe la première place, toute zone de santé confondue, selon la morbidité.
Tableau 5 : Pathologies dominantes dans le district sanitaire de Boma selon la mortalité
ZONE DE SANTE |
1er |
2è |
3è |
4è |
5è |
Boma |
Paludisme |
IRA |
Méningite |
SIDA |
Diarrhée |
Boma-Bungu |
Paludisme |
Anémie |
SIDA |
Diarrhée |
IRA |
Kitona |
Paludisme |
Diarrhée |
IRA |
SIDA |
TBC |
Muanda |
Paludisme |
Anémie |
IRA |
Diarrhée |
SIDA |
Ce tableau nous montre que parmi les pathologies dominantes dans le district sanitaire de Boma selon la mortalité, le paludisme occupe encore la première place toute zone de santé confondue.
Tableau 6 : Niveau de performance des activités implantées dans chaque zone de santé
ZONE DE SANTE
12 j
35%
13% 2%
100% 8%
54% 79%
Boma
85% 18%74%
100%56% 22%
100% 73%374 78% 79%
12 j
8%
53%
34%
11% 3%
11% 74%
Boma-
Bungu
86% 56%56%
81,4% 100% 0%
66%350 58% 66,3% 75%
Parmi les indicateurs importants repris dans ce tableau, nous pouvons constater que :
+ le taux de décès maternel est plus élevé dans la ZS urbaine de Boma (374 cas pour 100.000 naissances vivantes) que dans la ZS rurale de BomaBungu (350 cas pour 100.000 naissances vivantes).
+ Les faibles pourcentages des femmes enceintes inscrites au
CPN et des
accouchements assistés en milieu rural ; soit
respectivement 56% et 53%
+ La prévalence du HIV chez les donneurs bénévoles de sang est plus élevée en milieu urbain (8%) qu'en milieu rural (0%) ; et les efforts d'analyses systématiques du sang avant la transfusion (100% du sang transfusé est testé au VIH)
+ La prévalence assez importante des cas de faible poids à la naissance des enfants dans le district soit 13% pour la ZS de Boma contre 11% pour la ZS de Boma-Bungu
+ Les taux de mortalité néonatale sont tout de même important soit 20/1 000 naissances vivantes en milieu urbain contre 30/1000 naissances vivantes en milieu rural
Les ménages du district sanitaire de Boma ayant fait partie de notre étude, ont présenté différentes caractéristiques qui sont résumées dans les tableaux suivants :
Tableau 7 : Répartition des ménages par zone de santé
ZS d'origine |
Fréquence |
Pourcentage |
Urbain |
269 |
62.1 |
Rural |
164 |
37.9 |
Total |
433 |
100.0 |
Ce tableau nous montre que 62% des ménages de notre enquête vivent en milieu urbain contre 38% des ménages qui vivent en milieu rural.
Tableau 8 : Position du chef de ménage dans la famille
Position chef de ménage |
Fréquence |
Pourcentage |
Mère |
195 |
45.0 |
Père |
214 |
49.4 |
Frère / Soeur |
17 |
3.9 |
Grands-parents |
7 |
1.6 |
Total |
433 |
100.0 |
Il découle de ce tableau que 49% des ménages étaient sous la responsabilité des pères de famille. Toutefois, on a constaté que dans 45% des cas, des ménages étaient dirigés par des mères.
Tableau 9 : Niveau d'étude du chef de ménage
Niveau d'étude |
Fréquence |
Pourcentage |
Sans niveau |
33 |
7.6 |
Primaire |
113 |
26.1 |
Secondaire |
201 |
46.4 |
Universitaire |
46 |
10.6 |
Technique / professionnel |
40 |
9.2 |
Total |
433 |
100.0 |
Comme on peut le constater, dans la majorité des cas (46%) les chefs de ménages avaient un niveau d'étude secondaire.
Tableau 10: Profession du chef de ménage
Profession |
Fréquence |
Pourcentage |
Sans emploi |
68 |
15.7 |
Agriculteur / Pêcheur |
87 |
20.1 |
Enseignant |
34 |
7.9 |
Chauffeur |
20 |
4.6 |
Ouvrier |
48 |
11.1 |
Trafiquant |
19 |
4.4 |
Fonctionnaire de l'Etat |
61 |
14.1 |
Artisan |
39 |
9.0 |
Débrouillard |
57 |
13.2 |
Total |
433 |
100.0 |
On constate ici que dans 20% des ménages, la profession dominante du chef était celle d'agriculteur/pêcheur.
Les autres chefs de ménage étaient : fonctionnaires (14,1%) et des ouvriers (11,1%).
Les débrouillards et les sans emplois constituent ensemble environs 29% des professions des chefs de ménages.
Tableau 11 : Statut matrimonial du chef de ménage
Statut matrimonial |
Fréquence |
Pourcentage |
Marié (e) monogame |
236 |
54.5 |
Marié (e) polygame |
26 |
6.0 |
Divorcé (e) |
21 |
4.8 |
Veuf (ve) |
39 |
9.0 |
Célibataire |
49 |
11.3 |
En union libre |
62 |
14.3 |
Total |
433 |
100.0 |
Ce tableau nous montre que 54,5% des ménages sont dirigés par des mariés monogames. Les chefs de ménages divorcés représentent la proportion la plus faible, soit 4,8%.
Tableau 12 : La survenue d'un épisode -maladie au sein du ménage au cours des 3 derniers mois
Survenue épisode maladie |
Fréquence |
Pourcentage |
Oui |
262 |
60.5 |
Non |
161 |
37.2 |
NSP |
10 |
2.3 |
Total |
433 |
100.0 |
On observe à travers ce tableau que 60,5% des ménages déclarent qu'il y a eu un épisode -maladie chez l'un de ses membres au cours des 3 derniers mois.
Tableau 13 : Répartition des membres du ménage par catégorie selon la survenue d'un épisode - maladie au cours des 3 derniers mois.
Catégories |
Fréquence |
pourcentage |
Enfants < 5 ans |
132 |
36.46 |
Enfants > 5 ans |
60 |
16.57 |
Femmes enceintes |
20 |
5.52 |
Femmes non enceintes |
73 |
20.17 |
Hommes |
77 |
21.27 |
Total |
362 |
100.00 |
Ce tableau démontre qu'au sein des ménages du district sanitaire de Boma, les enfants de moins de 5 ans constituent un groupe à risque pour la survenue d'épisode -maladie ; soit dans 36,46% des cas.
Graphique 1 : Répartition des membres du ménage par catégorie selon la survenue d'un épisode - maladie au cours des 3 derniers mois.
Femmes non
enceintes
20%
Femmes
enceintes
6%
Enfants > 5 ans
17%
Hommes
21%
Enfants < 5 ans
36%
Tableau 1 : Choix du lieu des soins par les ménages en cas d'épisode -maladie
Choix du lieu des soins |
|||||||
Pas de traitement |
2 |
3 |
0 |
1 |
3 |
9 |
2.5 |
Traitement traditionnel à domicile |
0 |
0 |
0 |
3 |
1 |
4 |
1.10 |
Automédication |
27 |
15 |
2 |
19 |
21 |
84 |
23.21 |
Traitement moderne / Infirmier |
21 |
11 |
3 |
3 |
10 |
48 |
13.25 |
Traitement chez un tradipraticien |
3 |
0 |
0 |
3 |
6 |
12 |
3.32 |
Traitement dans un CS |
79 |
31 |
15 |
44 |
36 |
205 |
56.62 |
Total |
132 |
60 |
20 |
73 |
77 |
362 |
100 |
On constate à travers ce tableau qu'environs 57% des ménages recourent à un traitement dans un centre de santé lors de la survenue d'un épisode - maladie ;
Toutefois, le recours à l'automédication est également important soit 23,21%.
De plus, ce tableau nous révèle également que 79 enfants de moins de 5 ans sur 132 membres des ménages (soit environs 60%) utilisent les services d'un CS en cas de maladie.
On note également que le recours à l'automédication est surtout l'apanage des enfants de moins de 5 ans (27% de cas) suivis des hommes adultes (21% de cas)
Tableau 15 : Existence des cas d'accouchement au sein des ménages district au cours de 3 derniers mois
Cas d'accouchement |
Fréquence |
Pourcentage |
Oui |
29 |
6.7 |
Non |
404 |
93.3 |
Total |
433 |
100.0 |
Ce tableau nous indique qu'au sein des ménages du district, il y eu environs 7% de cas d'accouchement.
Tableau 16 : Sources des frais médicaux des ménages du district sanitaire de Boma
Sources des frais médicaux |
Fréquence |
Pourcentage |
Moi-même |
331 |
76.4 |
Etat (carte d'ayant droit, carte d'indigence, recommandation |
2 |
.5 |
L'entreprise (convention médicale) |
33 |
7.6 |
Une mutuelle |
8 |
1.8 |
Solidarité familiale |
38 |
8.8 |
Moi-même et mon employeur |
18 |
4.2 |
Organisation caritative |
3 |
.7 |
Total |
433 |
100.0 |
A travers ce tableau, il ressort que la source de financement la plus importante des frais médicaux des ménages, demeure les paiements directs effectués par les ménages eux -même ; dans 76.4% des cas.
Les chefs de ménages interrogés n'accordent que 0.5% à la contribution de l'Etat dans leurs frais médicaux.
Par contre, les ménages du district sanitaire de Boma recourent également, en cas de difficulté, à la solidarité familiale dans environs 9% des cas et à l'aide de leurs employeurs dans environs 8% des cas.
Tableau 2 : Estimation de la part du revenu mensuel des ménages affectée pour les soins médicaux
Part du revenu mensuel |
Fréquence |
Pourcentage |
Moins de 1000 FC |
127 |
29.3 |
Entre 1000 et 5000 FC |
235 |
54.3 |
Entre 5000 et 15000 FC |
63 |
14.5 |
Entre 15000 FC et 50000 FC |
8 |
1.9 |
Total |
433 |
100.0 |
Nous pouvons constater à travers ce tableau que lors des paiements directs de leurs soins médicaux, les ménages dépensent généralement (dans 54.3% des cas) entre 1000 et 5000 FC.
Très peu de ménages (+/- 2%) par contre dépensent plus de 15000 FC pour les soins médicaux ; et cela ne peut nous étonner lorsqu'on connaît la situation socio- économique que traverse notre pays.
Tableau 18 : Estimation de la capacité de survie des ménages
Capacité de survie |
Fréquence |
Pourcentage |
Oui |
125 |
28.9 |
Non |
308 |
71.1 |
Total |
433 |
100.0 |
Ce tableau nous indique que 71.1% des ménages du district sanitaire de Boma ne sont pas en mesure de survivre rien qu'avec leur revenu mensuel.
Tableau 19 : Inventaire des activités de survie des ménages à faible revenu dans le DS de Boma
Activités de survie |
Fréquence |
Pourcentage |
champs |
107 |
34.7 |
débrouillardise |
54 |
17.5 |
commerce |
45 |
14.6 |
assistance familiale |
43 |
14.0 |
vente |
23 |
7.5 |
emprunts |
8 |
2.6 |
couture |
6 |
1.9 |
location des biens |
6 |
1.9 |
élevage |
5 |
1.6 |
épargne |
2 |
0.6 |
boulangerie |
1 |
0.3 |
chasse |
1 |
0.3 |
construction des maisons |
1 |
0.3 |
fabrique briques |
1 |
0.3 |
Prise en charge de L'église |
1 |
0.3 |
réparation appareils |
1 |
0.3 |
trafic |
1 |
0.3 |
ristourne |
1 |
0.3 |
Aucune activité |
1 |
0.3 |
total |
308 |
100 |
Ce tableau nous indique que pour survivre, les ménages à faible revenu recourent le plus souvent à l'agriculture (dans 34.7% des cas) ; ainsi qu'à la débrouillardise (dans17.5% des cas), au commerce (dans 14.6% des cas) et à l'assistance familiale (dans 14% des cas).
Tableau 20 : Origine des frais médicaux dépensés par les ménages lors des paiements directs
Origine des frais médicaux |
Fréquen ce |
Pourcentage |
Salaire ou revenu d'une activité régulière |
234 |
54.0 |
Vente des produits domestiques ou de cueillette |
98 |
22.6 |
Vente des biens de la maison |
8 |
1.8 |
Emprunts |
13 |
3.0 |
Aide, dons, assistance |
74 |
17.1 |
Autres |
6 |
1.4 |
Total |
433 |
100.0 |
Il ressort de ce tableau que lors des paiements directs de leurs frais médicaux, 54% des ménages puisent en grande partie dans leur salaire ou dans le revenu d'une activité régulière.
Tableau 21 : Répartition des ménages selon la fourchette de leur revenu mensuel moyen
Revenu mensuel moyen |
Fréquence |
Pourcentage |
Moins de 5000 FC |
48 |
11.6 |
Entre 5000 et 15000 FC |
138 |
33.4 |
Entre 15000 et 50000 FC |
169 |
40.9 |
Entre 50000 et 100000 FC |
45 |
10.9 |
Entre 100000 et 500000 FC |
13 |
3.1 |
Total |
413 |
100.0 |
Comme nous pouvons le constater, 41% des ménages enquêtés vivent avec un revenu mensuel moyen compris entre 15000 et 50000 FC ; soit environs 30 à 110 dollars USD au taux de change courant de 450FC/ 1 $. .
Il sera question à ce niveau de faire une étude minutieuse de toutes les dépenses de santé réaliser dans le district sanitaire de Boma en 2004, d'en examiner les différentes implications ou l'impact au niveau de la population et du ministère de la santé et ; d'examiner les différentes particularités dans l'affectation des ressources financières tant au niveau des ménages que des ONG, des employeurs, des formations médicales, des bailleurs et des différents représentants du ministère de la santé.
Tableau 22 : Répartition des dépenses de santé des ménages par catégorie des membres pour les frais de consultation
Dépenses des consultation parSomme catégorie |
Pourcentage |
|
Frais consult. enfant < 5 ans |
84140 |
38 |
Frais consult. enfant > 5 ans |
37180 |
16.6 |
Frais consult. femmes enceintes |
13050 |
6 |
Frais consult. femmes non enceintes |
42570 |
19 |
Frais consult. Hommes |
45600 |
20.4 |
Total |
222540 |
100 |
Tableau 23 : Estimation des dépenses des ménages par catégorie pour les frais d'ordonnance médicale
Dépenses |
Frais médic.Frais enfant < 5 ans |
médica.Frais enfant > 5 ans |
médica. femmes enceintes |
Frais médica. femmes non enceintes |
Frais médica. hommes |
Moyenne |
3030,53 |
3434,21 |
2273,89 |
5153,19 |
5129,59 |
Somme |
397000 |
195750 |
40930 |
371030 |
379590 |
Il se dégage de ce tableau que les dépenses les plus importantes sont celles liées à l'achat des médicaments, lors de la prise en charge des enfants de moins de 5 ans ; soit 397.000 FC. Cela se conçoit parfaitement lorsqu'on sait que les dépenses liées aux consultations sont plus importantes pour cette catégorie.
De plus, ce tableau nous révèle aussi que le coût moyen d'une ordonnance médicale est plus élevé pour les femmes non enceintes (soit 5153 FC) ; et plus bas chez les femmes enceintes (soit 2274 FC).
Remarque :
Hormis les dépenses relatives aux frais de consultation et d'achats de médicaments, il faut aussi ajouter les dépenses relatives aux accouchements qui s'élèvent à 336120 FC.
Tableau 24 : Estimation du coût des soins relatifs aux accouchements
Frais |
N |
moyenne |
Frais en consultation |
28 |
1398 |
Frais Médicaments |
27 |
2293 |
Frais Accouchement |
28 |
8396 |
Frais total pour un accouchement |
27 |
12449 |
Ce tableau nous indique qu'en moyenne pour faire face aux problèmes accouchements, les ménages dépensent : 12449 FC soit l'équivalent de 28$ US
Tableau 25: Estimation des dépenses des ménages alloués aux soins de santé par rapport à leur revenu mensuel moyen
Part du revenu mensuel alloué aux |
revenu mensuel moyen des ménages |
Total |
|||||
Moins de |
Entre 5000 et 15000 FCet |
Entre 15000 50000 FC |
Entre 50000 et |
Entre 100000 |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
28 |
47 |
36 |
8 |
3 |
122 |
% |
6,8 |
11,4 |
8,7 |
1,9 |
0,7 |
29,5 |
|
Entre 1000 et 5000 FC |
N |
1 |
74 |
96 |
26 |
8 |
223 |
% |
4,6 |
17,9 |
23,2 |
6,3 |
1,9 |
54,0 |
|
Entre 5000 et 15000N FC |
1 |
15 |
33 |
9 |
2 |
60 |
|
% |
0,2 |
3,6 |
8,0 |
2,2 |
0,5 |
14,5 |
|
Entre 15000 FC etN 50000 FC |
2 |
4 |
2 |
8 |
|||
% |
0,5 |
1,0 |
0,5 |
1,9 |
|||
Total |
N |
48 |
138 |
169 |
45 |
13 |
413 |
% |
11,6 |
33,4 |
40,9 |
10,9 |
3,1 |
100,0 |
En analysant ce tableau, on constate que 54% des ménages allouent entre 1000 à 5000 FC de leur revenu mensuel moyen aux soins médicaux ; et que parmi eux la majorité (96 ménages) a un revenu compris entre 15000 et 50000 FC. De plus, des 30% des ménages qui n'y allouent que moins de 1000 FC, la majorité (soit 47 ménages) possède un revenu situé entre 5000 et 15000 FC.
Ces 2 situations illustrent que les ménages ne peuvent dépenser qu'à la hauteur de leur revenu.
Toutefois, il est à noter également au travers de ce tableau que certains ménages s'appauvrissent davantage à cause de leurs dépenses pour les soins de santé ; tandis que d'autres n'y allouent qu'une part infime.
Tableau 26 : Estimation des dépenses de santé des ménages selon le niveau d'étude du chef de ménage.
Part du revenu mensuel alloué aux |
Niveau d'étude du chef de ménage |
Total |
|||||
Sans |
Primaire |
Secondaire |
Universitaire |
Technique / |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
12 |
34 |
64 |
9 |
8 |
127 |
% |
2,8 |
7,9 |
14,8 |
2,1 |
1,8 |
29,3 |
|
Entre 1000 et 5000 FC |
N |
15 |
63 |
104 |
30 |
23 |
235 |
% |
3,5 |
14,5 |
24,0 |
6,9 |
5,3 |
54,3 |
|
Entre 5000 et 15000 FC |
N |
6 |
15 |
28 |
6 |
8 |
63 |
% |
1,4 |
3,5 |
6,5 |
1,4 |
1,8 |
14,5 |
|
Entre 15000 FC et 50000 FC |
N |
1 |
5 |
1 |
1 |
8 |
|
% |
0,2 |
1,2 |
0,2 |
0,2 |
1,8 |
||
Total |
N |
33 |
113 |
201 |
46 |
40 |
433 |
% |
7,6 |
26,1 |
46,4 |
10,6 |
9,2 |
100,0 |
A la lecture de ce tableau, nous observons que pour les 54% des ménages qui allouent entre 1000 et 5000 FC de leur revenu, la majorité des responsables était de niveau d'étude secondaire. De plus, on relève une prépondérance des chefs de ménages à niveau d'étude secondaire à tous les niveaux par rapport aux parts du revenu mensuel alloué aux soins médicaux.
On note par ailleurs qu'il n'existe pas une relation significative entre le niveau d'étude du chef de ménage et la part du revenu mensuel moyen alloué aux soins médicaux (le Test du Khi-deux = 8,649 pour ddl= 12 et p=0,733)
Tableau 27 : Estimation des dépenses de santé selon la profession du chef de ménage.
Part du revenu mensuel alloué aux |
Profession du chef de ménage |
Total |
|||||||||
Moins de 1000 FC |
N |
34 |
21 |
7 |
2 |
13 |
6 |
17 |
9 |
18 |
127 |
% |
7,9 |
4,8 |
1,6 |
0,5 |
3,0 |
1,4 |
3,9 |
2,1 |
4,2 |
29,3 |
|
Entre 1000 et 5000N FC |
25 |
53 |
22 |
12 |
26 |
10 |
34 |
20 |
33 |
235 |
|
% |
5,8 |
12,2 |
5,1 |
2,8 |
6,0 |
2,3 |
7,9 |
4,6 |
7,6 |
54,3 |
|
Entre 5000 et 15000N FC |
7 |
12 |
4 |
5 |
8 |
3 |
10 |
9 |
5 |
63 |
|
% |
1,6 |
2,8 |
,9 |
1,2 |
1,8 |
,7 |
2,3 |
2,1 |
1,2 |
14,5 |
|
Entre 15000 FC etN 50000 FC |
2 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
8 |
|||
% |
0,5 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
1,8 |
|||
Total |
N |
68 |
87 |
34 |
20 |
48 |
19 |
61 |
39 |
57 |
433 |
% |
15,7 |
20,1 |
7,9 |
4,6 |
11,1 |
4,4 |
14,1 |
9,0 |
13,2 |
100,0 |
Comme nous pouvons le constater, pour les 54% des ménages cités ci - haut, les responsables étaient en majorité des agriculteurs / pêcheurs (soit dans 53 ménages).
On observe également que des parts élevées du revenu mensuel étaient dépensées pour les soins médicaux par des chefs de ménages sans emploi.
Il n'existe pas de relation significative entre la profession du chef de ménage et la part du revenu mensuel alloué aux soins médicaux (Test du Khi-deux = 30,204 pour ddl=24 et p=0,178).
Tableau 28: Estimation des dépenses de santé selon le statut matrimonial du chef de ménage.
Part du revenu mensuel alloué aux soins médicaux |
Statut matrimonial du chef de ménage |
Total |
||||||
Moins de 1000 FC |
N |
65 |
4 |
8 |
11 |
23 |
16 |
127 |
% |
15,0 |
0,9 |
1,8 |
2,5 |
5,3% |
3,7 |
29,3 |
|
Entre 1000 et 5000N FC |
132 |
18 |
10 |
20 |
23 |
32 |
235 |
|
% |
30,5 |
4,2 |
2,3 |
4,6 |
5,3% |
7,4 |
54,3 |
|
Entre 5000 etN 15000 FC |
35 |
4 |
2 |
7 |
3 |
12 |
63 |
|
% |
8,1 |
0,9 |
0,5 |
1,6 |
0,7% |
2,8 |
14,5 |
|
Entre 15000 FC etN 50000 FC |
4 |
1 |
1 |
2 |
8 |
|||
% |
0,9 |
0,2 |
0,2 |
0,5 |
1,8 |
|||
Total |
N |
236 |
26 |
21 |
39 |
49 |
62 |
433 |
% |
54,5 |
6,0 |
4,8 |
9,0 |
11,3% |
14,3 |
100,0 |
Comme nous le montre le tableau ci- dessus, pour les 54% des ménages allouant entre 1000 et 5000 FC de leur revenu mensuel aux soins médicaux, la majorité était dirigée par des chefs mariés monogames ( 132 ménages).
Il nous montre également une prépondérance des mariés monogames pour toutes les fourchettes des parts du revenu mensuel alloué aux soins médicaux.
Il n'existe pas de relation significative entre le statut matrimonial du chef de ménage et la part du revenu affecté aux dépenses de santé ( le Test du Khi-deux = 17,186 avec ddl = 15 et p = 0,308).
Tableau 29 : Estimation des dépenses de santé des ménages par rapport à la zone de santé d'origine
Part du revenu mensuel alloué aux soins médicaux |
ZS d'origine |
Total |
||
Urbaine |
Rurale |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
70 |
57 |
127 |
% |
16,2 |
13,2 |
29,3 |
|
Entre 1000 et 5000 FC |
N |
150 |
85 |
235 |
% |
34,6 |
19,6 |
54,3 |
|
Entre 5000 et 15000 FC |
N |
43 |
20 |
63 |
% |
9,9 |
4,6 |
14,5 |
|
Entre 15000 FC et 50000N FC |
6 |
2 |
8 |
|
% |
1,4 |
,5 |
1,8 |
|
Total |
N |
269 |
164 |
433 |
% |
62,1 |
37,9 |
100,0 |
Le tableau suivant nous indique que des parts du revenu mensuel dépensées pour les soins médicaux par les ménages en milieu urbain, sont plus élevées que celles dépensées en milieu rural quelle que soit la fourchette choisie.
Il n'existe pas de relation significative entre la ZS d'origine et la part du revenu mensuel alloué aux soins médicaux (le Test du Khi-deux = 4,510 avec ddl=3 et p =0,211).
Tableau 30 : Estimation de dépenses de santé des ménages pour les enfants < 5 ans selon le choix du type de traitement.
Dépenses enfants < 5 ans |
Choix du type de traitement |
Total |
|||||
Pas de |
Automédica |
Traitement |
Traitement |
Traitement |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
2 |
18 |
4 |
8 |
32 |
|
% |
1,5 |
13,6 |
3,0 |
6,1 |
24,2 |
||
Entre 1000 et 5000N FC |
9 |
13 |
1 |
48 |
71 |
||
% |
6,8 |
9,8 |
,8 |
36,4 |
53,8 |
||
Entre 5000 et 15000N FC |
3 |
1 |
20 |
24 |
|||
% |
2,3 |
,8 |
15,2 |
18,2 |
|||
Entre 15000 FC etN 50000 FC |
1 |
1 |
3 |
5 |
|||
% |
,8 |
,8 |
2,3 |
3,8 |
|||
Total |
N |
2 |
27 |
21 |
3 |
79 |
132 |
% |
1,5 |
20,5 |
15,9 |
2,3 |
59,8 |
100,0 |
Ce tableau nous permet de constater que la majorité des ménages (54%) affectent entre 1000 à 5000 FC pour les dépenses de santé des enfants de moins de 5 ans. Parmi eux, on note que le plus grand nombre (48 ménages) opte pour un traitement dans un centre de santé.
Par ailleurs, de tous les ménages ayant dépensés entre 15000 et 50000 FC, 20% d'entre eux ont eu recours à la médecine traditionnelle. Et de plus, le recours au traitement dans un centre de santé concerne la majorité des ménages pour toutes les fourchettes de dépenses confondues.
Il existe une relation très significative entre le choix du type de traitement et les dépenses de santé des ménages ( le Test de Khi-deux = 52,718 avec ddl = 12 et p < 0,05).
Tableau 31 : Estimation de dépenses de santé des ménages pour les enfants > 5 ans selon le choix du type de traitement.
Dépenses enfants > 5 ans |
Choix du type de traitement |
Total |
||||
Pas de |
Automédica |
Traitement |
Traitement |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
3 |
11 |
3 |
10 |
27 |
% |
5,0 |
18,3 |
5,0 |
16,7 |
45,0 |
|
Entre 1000 et 5000N FC |
3 |
6 |
15 |
24 |
||
% |
5,0 |
10,0 |
25,0 |
40,0 |
||
Entre 5000 et 15000 FC |
N |
1 |
5 |
6 |
||
% |
1,7 |
8,3 |
10,0 |
|||
Entre 15000 FC etN 50000 FC |
1 |
1 |
1 |
3 |
||
% |
1,7 |
1,7 |
1,7 |
5,0 |
||
Total |
N |
3 |
15 |
11 |
31 |
60 |
% |
5,0 |
25,0 |
18,3 |
51,7 |
100,0 |
Ce tableau présente des résultats semblables au précédent car il y a prépondérance dans le choix du traitement dans un centre de santé dans environs 52% des cas ; pour des dépenses situées dans la majorité entre 1000 et 5000 FC pour les enfants de > 5 ans.
A ce niveau, toutefois, on ne signale pas de dépenses pour la médecine traditionnelle.
Il n'existe pas de relation significative entre les dépenses de santé pour les enfants de > 5 ans et le choix du type de traitement. (Le test Khi-deux = 14,176 avec ddl = 9 et p= 0,116).
Tableau 32 : Estimation des dépenses de santé des ménages pour les femmes enceintes selon le choix du type de traitement
Dépenses femmes enceintes |
Choix du type de traitement |
Total |
|||
Automédicatio n |
Traitement moderne / |
Traitement dans un CS |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
1 |
2 |
3 |
6 |
% |
5,0 |
10,0 |
15,0 |
30,0 |
|
Entre 1000 et 5000 FC |
N |
1 |
1 |
10 |
12 |
% |
5,0 |
5,0 |
50,0 |
60,0 |
|
Entre 5000 etN 15000 FC |
2 |
2 |
|||
% |
10,0 |
10,0 |
|||
Total |
N |
2 |
3 |
15 |
20 |
% |
10,0 |
15,0 |
75,0 |
100,0 |
Ce tableau nous montre que pour les femmes enceintes, la majorité, soit 75%, utilise les services de santé (CS) et paye pour la plupart entre 1000 et 5000 FC.
Elles ne recourent pas au traitement traditionnel et on ne signale pas de relation significative entre les dépenses de santé pour elles et la part du revenu mensuel moyen allouée aux soins médicaux (le test de Khi-deux = 3,278 avec ddl= 4 et p= 0,512).
Tableau 33 : Estimation des dépenses de santé des ménages pour les femmes non enceintes selon le choix du type de traitement
Dépenses femmes non enceintes |
Choix du type de traitement |
Total |
||||||
Pas de traiteme nt |
Traiteme nt traditionn el à |
Automéd i cati on |
Traiteme nt moderne / Infirmier |
Traitement chez un |
Traiteme nt dans |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
1 |
3 |
10 |
7 |
21 |
||
% |
1,4 |
4,2 |
14,1 |
9,9 |
29,6 |
|||
Entre 1000 et 5000 FC |
N |
6 |
1 |
2 |
23 |
32 |
||
% |
8,5 |
1,4 |
2,8 |
32,4 |
45,1 |
|||
Entre 5000 et 15000 FC |
N |
3 |
1 |
11 |
15 |
|||
% |
4,2 |
1,4 |
15,5 |
21,1 |
||||
Entre 15000 FC et 50000 FC |
N |
1 |
1 |
1 |
3 |
|||
% |
1,4 |
1,4 |
1,4 |
4,2 |
||||
Total |
N |
1 |
3 |
19 |
3 |
3 |
42 |
71 |
% |
1,4 |
4,2 |
26,8 |
4,2 |
4,2 |
59,2 |
100,0 |
Pour ce qui est des femmes non enceintes, 59,2% d'entres-elles recourent aux soins dans un CS et pour la plupart, elles payent entre 1000 et 5000FC.
Mais elles effectuent également des dépenses pour
la médecine traditionnelle (à
domicile ou chez le
tradipraticien), mais aussi et surtout, elles dépensent aussi
dans 27% des cas pour l'automédication ; avec des montants pouvant atteindre 15000 à 50000 FC.
Des efforts doivent donc être fournis de la part des décideurs politiques pour renforcer les taux d'utilisation des services de santé, en donnant confiance à la population.
Il existe une relation significative entre les dépenses de santé des femmes non enceinte et la part du revenu mensuel du ménage destinée aux soins de santé (le test de Khi-deux = 33,908 avec ddl = 15 et p = 0,004)
Tableau 34 : Estimation des dépenses de santé des ménages pour les hommes selon le choix du type de traitement
Dépenses hommes |
Choix du type de traitement |
Total |
||||||
Pas dent traiteme nt |
Traiteme traditi onn el à domicile |
Automéd i cati on |
Traiteme nt moderne / Infirmier |
Traiteme nt chez tradiprati cien |
Traiteme nt dans un CS |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
3 |
1 |
16 |
4 |
6 |
30 |
|
% |
3,9 |
1,3 |
21,1 |
5,3 |
7,9 |
39,5 |
||
Entre 1000 etN 5000 FC |
5 |
4 |
3 |
15 |
27 |
|||
% |
6,6 |
5,3 |
3,9 |
19,7 |
35,5 |
|||
Entre 5000 etN 15000 FC |
2 |
1 |
8 |
11 |
||||
% |
2,6 |
1,3 |
10,5 |
14,5 |
||||
Entre 15000 FC etN 50000 FC |
2 |
6 |
8 |
|||||
% |
2,6 |
7,9 |
10,5 |
|||||
Total |
N |
3 |
1 |
21 |
10 |
6 |
35 |
76 |
% |
3,9 |
1,3 |
27,6 |
13,2 |
7,9 |
46,1 |
100,0 |
Pour ce qui est des hommes, ce tableau nous montre que la majorité (46,1%) recourt au traitement dans un CS en dépensant généralement entre 1000 et 5000 FC mais parfois, atteignant des montants de l'ordre de 15000 à 50000 FC. Ces derniers montants peuvent aussi être dépensés pour le traitement chez le tradipraticien.
Il existe une relation très significative entre les dépenses de santé pour les hommes et la part du revenu mensuel des ménages pour des soins médicaux (le test de Khi-deux= 34,501 avec ddl = 15 et p = 0,003).
Tableau 35 : Estimation du choix du type de traitement par ZS d'origine des ménages
Choix du type de traitement |
ZS d'origine |
Total |
||
Urbain |
Rural |
|||
Pas de traitement |
N |
2 |
2 |
|
% |
1,5 |
1,5 |
||
Automédication |
N |
16 |
11 |
27 |
% |
12,1 |
8,3 |
20,5 |
|
Traitement moderne / Infirmier |
N |
11 |
10 |
21 |
% |
8,3 |
7,6 |
15,9 |
|
Traitement chez unN trad i praticien |
2 |
1 |
3 |
|
% |
1,5 |
0,8 |
2,3 |
|
Traitement dans un CS |
N |
47 |
32 |
79 |
% |
35,6 |
24,2 |
59,8 |
|
Total |
N |
76 |
56 |
132 |
% |
57,6 |
42,4 |
100,0 |
Ce tableau nous révèle que des 60% des ménages ayant optés pour le traitement dans un CS, ceux des milieux ruraux sont en plus grand nombre.
C'est en milieu rural que l'on observe le plus de cas de ménages qui ne recourent pas à un traitement.
On ne signale pas de relation statistiquement significative entre le choix du type de traitement et la ZS d'origine des ménages (Test du Khi-deux= 3.198 avec ddl= 4 et p= 0.525).
NB :
Il est important de signaler à ce niveau que lorsqu'on étudie minutieusement les croisements entre le choix du lieu de traitement selon les différentes catégories des membres des ménages, et la zone de santé d'origine ; on aboutit toujours aux même constats, à savoir : Toutes ces catégories optent en grande partie pour le traitement dans un CS et la majorité d'entre elles vit en milieu urbain.
On ne constate aucune relation statistiquement significative entre le choix du lieu de traitement et les différentes catégories de membres du ménage.
Tableau 36 : Estimation du choix du type de
traitement pour les enfants <
5 ans selon le revenu mensuel moyen des
ménages
Choix du type de traitement pour un |
Revenu mensuel moyen du ménage |
Total |
|||||
Moins de 5000 FC |
Entre 5000 et 15000 FC |
Entre 15000 et 50000 FC |
Entre 50000 et 100000 FC |
Entre 100000 et 500000 FC |
|||
Pas de traitement |
N |
2 |
2 |
||||
% |
1,6 |
1,6 |
|||||
Automédication |
N |
1 |
8 |
12 |
3 |
1 |
25 |
% |
0,8 |
6,3 |
9,4 |
2,3 |
0,8 |
19,5 |
|
Traitement moderne /N Infirmier |
3 |
7 |
5 |
4 |
19 |
||
% |
2,3 |
5,5 |
3,9 |
3,1 |
14,8 |
||
Traitement chez unN tradipraticien |
1 |
2 |
3 |
||||
% |
0,8 |
1,6 |
2,3 |
||||
Traitement dans unN CS |
11 |
24 |
28 |
13 |
3 |
79 |
|
% |
8,6 |
18,8 |
21,9 |
10,2 |
2,3 |
61,7 |
|
Total |
N |
17 |
40 |
47 |
20 |
4 |
128 |
% |
13,3 |
31,3 |
36,7 |
15,6 |
3,1 |
100,0 |
Comme se fut le constat précédemment, la majorité des ménages qui optent pour le traitement dans un centre de santé (62%), a un revenu mensuel moyen compris entre 15000 et 50000FC ; soit pour 47 ménages.
Ceux par contre qui ont un revenu mensuel moyen faible (< 5000FC) fournissent tout de même des efforts pour accéder aux services de santé ; soit 11 ménages sur 17 ou 65%.
Tableau 37 : Estimation du choix du type de traitement pour les enfants > 5 ans selon le revenu mensuel moyen des ménages
Choix du type de traitement pour enfants > 5 ans |
revenu mensuel moyen du ménage |
Total |
|||||
Moins de 5000 FC |
Entre 5000 et |
Entre 15000 et |
Entre 50000 et 100000 FC |
Entre 100000 et 500000 FC |
|||
Pas de traitement |
N |
1 |
1 |
1 |
3 |
||
% |
1,8 |
1,8 |
1,8 |
5,3 |
|||
Automédication |
N |
5 |
5 |
3 |
2 |
15 |
|
% |
8,8 |
8,8 |
5,3 |
3,5 |
26,3 |
||
Traitement moderne / Infirmier |
N |
1 |
3 |
4 |
2 |
10 |
|
% |
1,8 |
5,3 |
7, |
3,5 |
17,5 |
||
Traitement dans unN CS |
5 |
9 |
11 |
4 |
29 |
||
% |
8,8 |
15,8 |
19,3 |
7,0 |
50,9 |
||
Total |
N |
7 |
18 |
21 |
9 |
2 |
57 |
% |
12,3 |
31,6 |
36,8 |
15,8 |
3,5 |
100,0 |
Comme pour les enfants < 5ans, on constate ici que la majorité des ménages ayant opté pour le traitement dans une formation médicale ( 51%), a un revenu mensuel moyen variant entre 15000 et 50000 FC.
A ce niveau également, nous constatons que les ménages à faible revenu (moins de 5000 FC) fournissent des efforts pour accéder à des services de santé sans recourir nécessairement à l'automédication.
Il n'existe pas de relation significative entre le revenu mensuel moyen du ménage et le choix du type de traitement pour les enfants > 5 ans. (le Test du Khi-deux = 10,101 avec ddl = 12 et p = 0,607).
N.B :
La situation décrite ci haut, est également valable pour le cas des femmes non enceintes et des hommes ; sans qu'il n'y ait de relation statistiquement significative entre les variables.
Par contre, pour le cas des femmes enceintes bien que le choix soit porté de manière prépondérante vers le CS, le revenu mensuel moyen quant à lui varie entre 5000 et 15000 FC ; et il n'existe pas non plus de relation statistiquement significative.
Tableau 38 : Appréciation de la source de financement des frais médicaux des ménages selon la ZS d'origine
Source des frais médicaux des ménages |
ZS d'origine |
Total |
||
Urbain |
Rural |
|||
Moi-même |
N |
187 |
144 |
331 |
% |
43,2 |
33,3 |
76,4 |
|
Etat (carte d'ayants droit, carte d'indigence, recommandation |
N |
2 |
2 |
|
% |
0,5 |
0,5 |
||
L'entreprise (convention médicale) |
N |
29 |
4 |
33 |
% |
6,7 |
0,9 |
7,6 |
|
Une mutuelle |
N |
8 |
8 |
|
% |
1,8 |
1,8 |
||
Solidarité familiale |
N |
27 |
11 |
38 |
% |
6,2 |
2,5 |
8,8 |
|
Moi-même et mon employeur |
N |
14 |
4 |
18 |
% |
3,2 |
0,9 |
4,2 |
|
Organisation caritative |
N |
2 |
1 |
3 |
% |
0,5 |
0,2 |
0,7 |
|
Total |
N |
269 |
164 |
433 |
% |
62,1 |
37,9 |
100,0 |
Il ressort de l'analyse minutieuse de ce tableau que les frais médicaux des ménages résultent du paiement direct par les ménages eux -mêmes, tant en milieu rural qu'urbain.
De plus on constate, que les contributions de l'Etat, des employeurs, des mutuelles, de la solidarité familiale et des organisations caritatives sont plus importantes en milieu urbain qu'en milieu rural.
Il existe une relation statistiquement significative entre la ZS d'origine et la source des frais médicaux des ménages (le Test du Khi-deux = 23,044 avec ddl = 6 et p = 0,00 1).
Tableau 39 : Estimation de la part du revenu mensuel alloué aux soins médicaux par les ménages selon la ZS d'origine
Part du revenu mensuel utilisé pour les soins médicaux |
ZS d'origine |
Total |
||
Urbain |
Rural |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
70 |
57 |
127 |
% |
16,2 |
13,2 |
29,3 |
|
Entre 1000 et 5000 FC |
N |
150 |
85 |
235 |
% |
34,6 |
19,6 |
54,3 |
|
Entre 5000 et 15000 FC |
N |
43 |
20 |
63 |
% |
9,9 |
4,6 |
14,5 |
|
Entre 15000 FC etN 50000 FC |
6 |
2 |
8 |
|
% |
1,4 |
,5 |
1,8 |
|
Total |
N |
269 |
164 |
433 |
% |
62,1 |
37,9 |
100,0 |
Ce tableau nous indique que pour toutes fourchettes confondues de la part du revenu mensuel utilisée pour les soins médicaux par les ménages, il y a plus une prépondérance en milieu urbain qu'en milieu rural.
On constate aussi qu'il n'existe pas de relation significative entre ces deux variables (le Test du Khi-deux = 4,510 avec ddl = 3 et p = 0,211).
Tableau 40 : Estimation de l'origine des frais pour les paiements directs des soins médicaux par les ménages selon la ZS d'origine
Origine des frais pour les paiements directs |
ZS d'origine |
Total |
||
Urbain |
Rural |
|||
Salaire ou revenu d'une activité régulière |
N |
180 |
54 |
234 |
% |
41, |
12,5 |
54,0 |
|
Vente des produits domestiques ouN de cueillette |
18 |
80 |
98 |
|
% |
4,2 |
18,5 |
22,6 |
|
Vente des biens de la maison |
N |
6 |
2 |
8 |
% |
1,4 |
,5 |
1,8 |
|
Emprunts |
N |
8 |
5 |
13 |
% |
1,8 |
1,2 |
3,0 |
|
Aide, dons, assistance |
N |
53 |
21 |
74 |
% |
12,2 |
4,8 |
17,1 |
|
Autres |
N |
4 |
2 |
6 |
% |
,9 |
,5 |
1,4 |
|
Total |
N |
269 |
164 |
433 |
% |
62,1 |
37,9 |
100,0 |
Comme on peut le constater au regard de ce tableau, il se dégage que le salaire ou le revenu d'une activité régulière constitue la source principale des ressources utilisées par les ménages pour le paiement direct des soins médicaux ; toute ZS confondue (54%).
Ce tableau nous révèle également que les ménages des milieux urbains sont plus enclins à s'endetter pour le paiement direct de leurs soins médicaux ; tandis que la vente des produits domestiques ou de cueillette constitue en milieu rural une importante source de ressources pour les soins de santé.
De plus, on relève une relation très significative entre l'origine des frais pour les paiements directs des ménages et la ZS d'origine (le Test du Khi-deux = 104,979 avec ddl = 5 et p = 0,00).
Tableau 41 : Répartition des maladies des enfants < 5 ans pour les ménages du DS de Boma
Types de maladies |
N |
% |
Maladies fébriles |
93 |
69,9 |
Maladies digestives et diarrhéiques |
10 |
7,5 |
Maladies cutanées |
15 |
11,3 |
Maladies pulmonaires |
6 |
4,5 |
Maladies sanguines |
7 |
5,3 |
Autres |
2 |
1,5 |
Total |
133 |
100,0 |
70% des maladies présentées par les enfants de moins de 5 ans sont des maladies fébriles.
Tableau 42 : Répartition des maladies des enfants > 5 ans pour les ménages du DS de Boma
Types de maladies |
N |
% |
Maladies fébriles |
42 |
70,0 |
Maladies digestives et3 diarrhéiques |
5,0 |
|
Maladies cutanées |
5 |
8,3 |
Maladies pulmonaires |
2 |
3,3 |
Maladies sanguines |
2 |
3,3 |
Maladies chirurgicales |
2 |
3,3 |
Autres |
4 |
6,7 |
Total |
60 |
100,0 |
Comme on peut le constater, les maladies occupent toujours la première place (70%) mais ici s'ajoutent également les maladies chirurgicales (3,3% des cas)
Tableau 43 : Répartition des maladies des femmes enceintes pour les ménages du DS de Boma
Types de maladies |
N |
% |
Maladies fébriles |
6 |
30,0 |
Maladies digestives et1 diarrhéiques |
5,0 |
|
Maladies chirurgicales |
1 |
5,0 |
Autres |
1 |
5,0 |
Maladies obstétricales et1 gynécologiques |
1 |
55,0 |
Total |
20 |
100,0 |
Tableau 44 : Répartition des maladies des femmes non enceintes pour les ménages du DS de Boma
Types de maladies |
N |
% |
Maladies fébriles |
40 |
54,8 |
Maladies digestives et diarrhéiques |
8 |
11 ,0 |
Maladies cutanées |
4 |
5,5 |
Maladies pulmonaires |
2 |
2,7 |
Maladies chirurgicales |
4 |
5,5 |
Autres |
12 |
16,4 |
Maladies obstétricales et gynécologiques |
3 |
4,1 |
Total |
73 |
100,0 |
Ce tableau nous montre que les maladies fébriles chez les femmes non enceintes sont prépondérantes (dans 55 % des cas).
Tableau 45 : Répartition des maladies des hommes pour les ménages du DS de Boma
Types de maladies |
N |
% |
Maladies fébriles |
39 |
50,6 |
Maladies digestives et diarrhéiques |
12 |
15 ,6 |
Maladies cutanées |
8 |
10,4 |
Maladies chirurgicales |
4 |
5,2 |
Autres |
14 |
18,2 |
Total |
77 |
100,0 |
Dans ce tableau également, nous pouvons constater que les maladies fébriles occupent la première place des maladies rencontrées chez les hommes dans le DS de Boma ; soit 51%.
Remarque
Il faut souligner qu'à travers les autres maladies, nous faisons allusion à certains problèmes de santé évoqués tels que : les infections ORL ( angine, sinusite), les troubles neuro -psychiatriques, des maladies rhumatismales, les problèmes orthopédiques (fractures), les problèmes ophtalmologiques, les IST, l'hypertension artérielle et ses complications ( paralysie, hémiplégie), les caries dentaires, la circoncision.
Tableau 46 : Estimation des dépenses de santé pour les enfants malades de < 5 ans
Dépenses enfants < 5 ans |
Maladies enfants < 5 ans |
Total |
||||||
Maladies fébriles |
Maladies digestives et diarrhéiques |
Maladies |
Maladies pulmonai res |
Maladies sanguine s |
Autres |
|||
Moins de 1000N FC |
29 |
3 |
1 |
33 |
||||
% |
21,8 |
2,3 |
,8 |
24,8 |
||||
Entre 1000 etN 5000 FC |
44 |
6 |
12 |
4 |
5 |
71 |
||
% |
33,1 |
4,5 |
9,0 |
3,0 |
3,8 |
53,4 |
||
Entre 5000 etN 15000 FC |
17 |
1 |
3 |
2 |
1 |
24 |
||
% |
12,8 |
,8 |
2,3 |
1,5 |
,8 |
18,0 |
||
Entre 15000 FCN et 50000 FC |
3 |
1 |
1 |
5 |
||||
% |
2,3 |
,8 |
,8 |
3,8 |
||||
Total |
N |
93 |
10 |
15 |
6 |
7 |
2 |
133 |
% |
69,9 |
7,5 |
11,3 |
4,5 |
5,3 |
1,5 |
100,0 |
Ce tableau nous montre que pour les maladies fébriles fréquentes dans 70% des cas chez les enfants de < 5 ans, les ménages dépensent pour la plus part entre 1000 à 5000 FC.
Très peu des ménages (3) atteignent 15000 à 50000 FC pour les mêmes maladies ;
Il existe une relation significative entre les dépenses de santé pour les enfants de < 5 ans et les maladies qu'ils présentent (le Test du Khi -deux = 30,498 avec ddl = 15 et p = 0,10.
Tableau 47: Estimation des dépenses de santé pour les enfants malades de > 5 ans
Dépenses enfants > 5 ans |
Maladies enfants > 5 ans |
Total |
|||||||
Maladies fébriles |
Maladies digestives et diarrhéiqu es |
Maladies cutanée s |
Maladies pulmona ires |
Maladies sanguin es |
Maladies chirurgic ales |
Autres |
|||
Moins deN 1000 FC |
20 |
2 |
2 |
1 |
2 |
27 |
|||
% |
33,3 |
3,3 |
3,3 |
1,7 |
3,3 |
45,0 |
|||
Entre 1000N et 5000 FC |
18 |
1 |
3 |
2 |
24 |
||||
% |
30,0 |
1,7 |
5,0 |
3,3 |
40,0 |
||||
Entre 5000N et 15000 FC |
2 |
1 |
1 |
2 |
6 |
||||
% |
3,3 |
1,7 |
1,7 |
3,3 |
10,0 |
||||
Entre 15000N FC et 50000% FC |
2 |
1 |
3 |
||||||
3,3 |
1 ,7 |
5,0 |
|||||||
Total |
N |
42 |
3 |
5 |
2 |
2 |
2 |
4 |
60 |
% |
70,0 |
5,0 |
8,3 |
3,3 |
3,3 |
3,3 |
6,7 |
100,0 |
Ce tableau indique aussi que même pour les enfants > 5ans, les maladies fébriles sont prépondérantes (70%) et les ménages dépensent entre 1000 à 5000 FC .
Il existe également à ce niveau une relation significative entre les dépenses de santé chez les enfants > 5ans et les types de maladies ( leTest du Khi-deux = 31,714 avec ddl =18 et p = 0,024).
Tableau 48: Estimation des dépenses de santé pour les femmes enceintes malades
Dépenses femmes enceintes |
Maladies femmes enceintes |
Total |
|||||
Maladie s fébriles |
Maladies digestives et diarrhéiqu es |
Maladies chirurgical es |
Autres |
Maladies obstétricales et |
|||
Moins de 1000N FC |
2 |
1 |
1 |
2 |
6 |
||
% |
10,0 |
5,0 |
5,0 |
10,0 |
30,0 |
||
Entre 1000 etN 5000 FC |
4 |
1 |
7 |
12 |
|||
% |
20,0 |
5,0 |
35,0 |
60,0 |
|||
Entre 5000 etN 15000 FC |
2 |
2 |
|||||
% |
10,0 |
10,0 |
|||||
Total |
N |
6 |
1 |
1 |
1 |
11 |
20 |
% |
30,0 |
5,0 |
5,0 |
5,0 |
55,0 |
100,0 |
En analysant ce tableau, il en découle que les maladies obstétricales et gynécologiques sont les plus fréquemment rencontrées chez les femmes enceintes (dans 55% des cas) ; et elles nécessitent pour la plus part des dépenses de l'ordre de 1000 à 5000 FC.
Il n'existe pas de relation significative entre les dépenses de santé pour ce groupe spécifique et le type de maladies (leTest du Khi-deux = 7,273 avec ddl = 8 et p = 0,508).
Tableau 49 : Estimation des dépenses de santé pour les femmes non enceintes malades
Dépenses |
Maladies femmes non enceintes |
Total |
|||||||
Maladies |
Maladies |
Maladies |
Maladies |
Maladies |
Autres |
Maladies |
|||
Moins de 1000 |
N |
12 |
2 |
1 |
2 |
1 |
3 |
21 |
|
% |
16,9 |
2,8 |
1,4 |
2,8 |
1,4 |
4,2 |
29,6 |
||
Entre 1000 et |
N |
19 |
4 |
1 |
1 |
6 |
1 |
32 |
|
% |
26,8 |
5,6 |
1,4 |
1,4 |
8,5 |
1,4 |
45,1 |
||
Entre 5000 et |
N |
9 |
2 |
3 |
1 |
15 |
|||
% |
12,7 |
2,8 |
4,2 |
1,4 |
21,1 |
||||
Entre 15000 FC |
N |
2 |
1 |
3 |
|||||
% |
2,8 |
1,4 |
4,2 |
||||||
Total |
N |
40 |
8 |
4 |
2 |
2 |
12 |
3 |
71 |
% |
56,3 |
11,3 |
5,6 |
2,8 |
2,8 |
16,9 |
4,2 |
100,0 |
Chez les femmes non enceintes nous observons, au travers de ce tableau, que les maladies fébriles sont les plus importantes (présentes dans 56,3% des cas) et occasionnent en majorité des dépenses comprises entre 1000 et 5000 FC.
Il existe une relation significative entre les dépenses de santé chez les femmes non enceintes et le type des maladies (le Test du Khi-deux = 36,852 avec ddl = 18 et p = 0,005).
Tableau 50 : Estimation des dépenses de santé pour les hommes malades
Dépenses hommes |
Maladies hommes |
Total |
|||||
Maladies fébriles |
Maladies digestives et diarrhéiqu es |
Maladies |
Maladies chirurgical es |
Autres |
|||
Moins de 1000 FC |
N |
19 |
5 |
1 |
5 |
30 |
|
% |
25,0% |
6,6% |
1,3% |
6,6% |
39,5% |
||
Entre 1000 etN 5000 FC |
12 |
5 |
7 |
3 |
27 |
||
% |
15,8% |
6,6% |
9,2% |
3,9% |
35,5% |
||
Entre 5000 etN 15000 FC |
5 |
1 |
5 |
11 |
|||
% |
6,6% |
1,3% |
6,6% |
14,5% |
|||
Entre 15000 FC etN 50000 FC |
3 |
2 |
2 |
1 |
8 |
||
% |
3,9% |
2,6% |
2,6% |
1,3% |
10,5% |
||
Total |
N |
39 |
12 |
8 |
3 |
14 |
76 |
% |
51,3% |
15,8% |
10,5% |
3,9% |
18,4% |
100,0% |
Il ressort du tableau ci-dessus que les maladies fébriles demeurent les plus importantes dans le DS de Boma, même chez les hommes (dans 51,3 % des cas) et occasionnent des dépenses comprises entre 1000 et 5000 FC.
A ce niveau également, nous remarquons qu'il existe une relation très significative entre le type de maladies des hommes et les dépenses y afférentes (leTest du Khi- deux = 30,649 avec ddl = 12 et p = 0,002).
Tableau 51 : Estimation des montants des dépenses chez les enfants moins de 5 ans malades par type de maladies
Maladies fébriles |
N |
93 |
Moyenne(en FC) |
3084,09 |
|
Somme(en FC) |
286820 |
|
Maladies digestives et diarrhéiques |
N |
10 |
Moyenne(en FC) |
2990,00 |
|
Somme(en FC) |
29900 |
|
Maladies cutanées |
N |
15 |
Moyenne(en FC) |
4248,00 |
|
Somme(en FC) |
63720 |
|
Maladies pulmonaires |
N |
6 |
Moyenne(en FC) |
4983,33 |
|
Somme(en FC) |
29900 |
|
Maladies sanguines |
N |
7 |
Moyenne(en FC) |
4828,57 |
|
Somme(en FC) |
33800 |
|
Autres |
N |
2 |
Moyen ne(en FC) |
18500,00 |
|
Somme(en FC) |
37000 |
Ce tableau nous permet de constater qu'en moyenne un épisode de maladie fébrile coûte au ménage 3084,09 FC tandis que les autres maladies bien que rares coûtent en moyenne par épisode 18500 FC.
Tableau 52 : Estimation des montants des dépenses chez les enfants de plus de 5 ans malades par type de maladies
Maladies fébriles |
N |
42 |
Moyenne (en FC) |
3317,38 |
|
Somme(en FC) |
139330 |
|
Maladies digestives et diarrhéiques |
N |
3 |
Moyenne(en FC) |
1100,00 |
|
Somme(en FC) |
3300 |
|
Maladies cutanées |
N |
5 |
Moyenne(en FC) |
2260,00 |
|
Somme(en FC) |
11300 |
|
Maladies pulmonaires |
N |
2 |
Moyenne(en FC) |
2400,00 |
|
Somme(en FC) |
4800 |
|
Maladies sanguines |
N |
2 |
Moyenne(en FC) |
6850,00 |
|
Somme(en FC) |
13700 |
|
Maladies chirurgicales |
N |
2 |
Moyenne(en FC) |
21000,00 |
|
Somme(en FC) |
42000 |
|
Autres |
N |
4 |
Moyenne(en FC) |
4625,00 |
|
Somme(en FC) |
18500 |
On observe que chez les enfants de plus de 5 ans, les dépenses les plus importantes ont été réalisées pour les maladies fébriles (139330 FC et en moyenne 3317FC) tandis que les maladies chirurgicales ont coûté en moyenne 21000 FC.
Tableau 53: Estimation des montants des dépenses chez les femmes enceintes malades par type de maladies
Maladies fébriles |
N |
6 |
Moyenne(en FC) |
1766,67 |
|
Somme(en FC) |
10600 |
|
Maladies digestives et diarrhéiques |
N |
1 |
Moyenne(en FC) |
3300,00 |
|
Somme(en FC) |
3300 |
|
Maladies chirurgicales |
N |
1 |
Moyenne(en FC) |
0,00 |
|
Somme(en FC) |
0 |
|
Autres |
N |
1 |
Moyenne(en FC) |
600,00 |
|
Somme(en FC) |
600 |
|
Maladies obstétricales et gynécologiques |
N |
11 |
Moyen ne(en FC) |
3589,09 |
|
Somme(en FC) |
39480 |
Ce tableau révèle que les maladies obstétricales et gynécologiques ont occasionnées le plus de dépenses soit 39480 FC pour une moyenne de 3589 FC par épisode. Le seul cas de maladie chirurgicale rencontrée fut supporté par l'employeur du chef de ménage.
Tableau 54 : Estimation des montants des dépenses chez les femmes non enceintes malades par type de maladies
Maladies fébriles |
N |
40 |
Moyenne(en FC) |
3273,25 |
|
Somme(en FC) |
130930 |
|
Maladies digestives et diarrhéiques |
N |
8 |
Moyenne(en FC) |
2925,00 |
|
Somme(en FC) |
23400 |
|
Maladies cutanées |
N |
4 |
Moyenne(en FC) |
11137,50 |
|
Somme(en FC) |
44550 |
|
Maladies pulmonaires |
N |
2 |
Moyenne(en FC) |
650,00 |
|
Somme(en FC) |
1300 |
|
Maladies chirurgicales |
N |
4 |
Moyenne(en FC) |
36125,00 |
|
Somme(en FC) |
144500 |
|
Autres |
N |
12 |
Moyen ne(en FC) |
2951,67 |
|
Somme(en FC) |
35420 |
|
Maladies obstétricales et gynécologiques |
N |
3 |
Moyenne(en FC) |
11166,67 |
|
Somme(en FC) |
33500 |
Il ressort de ce tableau que les maladies chirurgicales, bien que peu fréquentes, soient à l'origine du montant de dépense le plus élevées, soit 144500 avec en moyenne 36125FC.
Les maladies fébriles qui sont les plus fréquentes ont engendré des dépenses de l'ordre de 130930FC avec en moyenne 3273 FC.
Tableau 55 : Estimation des montants des dépenses chez les hommes malades par type de maladies
Maladies fébriles |
N |
39 |
Moyenne(en FC) |
3918,97 |
|
Somme(en FC) |
152840 |
|
Maladies digestives et diarrhéiques |
N |
12 |
Moyenne(en FC) |
4412,50 |
|
Somme(en FC) |
52950 |
|
Maladies cutanées |
N |
8 |
Moyenne(en FC) |
2218,75 |
|
Somme(en FC) |
17750 |
|
Maladies chirurgicales |
N |
4 |
Moyenne(en FC) |
32375,00 |
|
Somme(en FC) |
129500 |
|
Autres |
N |
14 |
Moyenne(en FC) |
5153,57 |
|
Somme(en FC) |
72150 |
Ce tableau nous indique aussi que les maladies chirurgicales occasionnent 129500FC de dépenses de santé chez les hommes malades pour une moyenne très élevée de 32375FC par épisode.
Les maladies fébriles, plus fréquentes, engendrent 152840FC comme dépense avec en moyenne plus faible de 391 9FC par épisode.
Dans cette partie, nous insisterons sur les dépenses effectuées par les différents employeurs pour la prise en charge médicale de leurs agents.
Une importance particulière sera accordée aux dépenses selon qu'elles sont effectuées par les entreprises publiques ou privées.
Tableau 56 : Répartition des dépenses de santé par employeur pour le remboursement des soins de santé des agents
Institution |
Montant ( en FC) |
% |
Banque Centrale |
137296650 |
57,0 |
forabola |
2204940 |
0,9 |
Lala Salama |
2750859 |
1,1 |
onatra |
7044388 |
2,9 |
RVM |
86283119 |
35,8 |
Sociagra sprl |
4743826 |
2,0 |
sonas |
610000 |
0,3 |
240933782 |
100,0 |
On constate à ce niveau que la Banque Centrale est responsable de la plus grande part des dépenses de santé pour le remboursement des employés ayant effectué des dépenses personnelles pour leurs soins médicaux ; soit 57%.
Tableau 57 : Répartition des dépenses de santé par type d'employeur pour le remboursement des soins de santé des agents
Type d' employeur |
Montant (en FC) |
% |
Publique |
231234157 |
96,0% |
Privée |
9699625 |
4,0% |
Total |
240933782 |
100,0% |
On peut observer à travers ce tableau que les entreprises publiques effectuent plus de dépenses pour le remboursement des soins de ses agents que les entreprises privées ; soit 96% contre 4% seulement pour les privées
Tableau 58: Estimation du coup moyen des dépenses de santé par agent selon les employeurs
Employeur |
Effectif agents |
Coût moyen/agent |
moyen/agent |
Banque Centrale |
93 |
1476308 |
3281 |
forabola |
59 |
119396 |
265 |
Lala Salama |
1278 |
67514 |
150 |
onatra |
25 |
24400 |
54 |
RVM |
598 |
3687 |
8 |
Sociagra sprl |
26 |
105802 |
235 |
sonas |
16 |
296489 |
659 |
2095 |
2093596 |
4652 |
Comme l'indique ce tableau, nous pouvons constater que la Banque centrale dépense plus de frais par agent en ce qui concerne les soins médicaux ; soit 3280$ en moyenne par agent.
Tableau 59 : Estimation du coup moyen des dépenses de santé par agent selon le type d'employeurs
Employeur |
Effectif agents |
Coût moyen/agent |
moyen/agent (en $) |
Publique |
1455 |
158924 |
353,2 |
Privée |
640 |
15156 |
33,7 |
2095 |
115004 |
255,6 |
Tableau 60: Répartition des frais de remboursement des agents par les employeurs selon le lieu des soins
Entreprises / Institutions |
Inst. Publiques |
Inst. Privées |
Total |
|||
Montant(FC) |
% |
Montant(FC) |
% |
Montant(FC) |
% |
|
Entreprises publiques |
16960538 |
7,1 |
220624355 |
92,9 |
237584893 |
100 |
Entreprises privées |
1518694 |
15,7 |
8180627 |
84,3 |
9699321 |
100 |
Total |
18479232 |
7,5 |
228804982 |
92,5 |
247284214 |
100 |
En analysant le tableau ci - dessus, il ressort que les entreprises publiques ainsi que les entreprises privées remboursent à leurs agents des montants importants pour des soins de santé dont ils ont bénéficié surtout dans des formations médicales privées (soit respectivement dans 93 et 84 % des cas).
Tableau 61 : Répartition détaillée des frais de remboursement des agents par les employeurs selon le lieu
des soins
Employeur |
Inst. Publiques |
Inst. Privées |
Total |
|||
Montant(FC) |
% |
Montant(FC) |
% |
Montant(FC) |
% |
|
Banque Centrale |
13953991 |
10,2 |
123342659 |
89,8 |
137296650 |
100 |
Onatra |
2631844 |
23,6 |
8516498 |
76,4 |
11148342 |
100 |
RVM |
117600 |
0,1 |
86165198 |
99,9 |
86282798 |
100 |
Sonas |
257103 |
9,0 |
2600000 |
91,0 |
2857103 |
100 |
Forabola |
440988 |
20,0 |
1763652 |
80,0 |
2204640 |
100 |
Sociagra sprl |
237191 |
5,0 |
4506635 |
95,0 |
4743826 |
100 |
Lala Salama |
840515 |
30,6 |
1910340 |
69,4 |
2750855 |
100 |
Total |
18479232 |
7,5 |
228804982 |
92,5 |
247284214 |
100 |
Cette répartition détaillée confirme le constat du tableau 57 et relève la première position de la Banque Centrale.
Tableau 62: Répartition des entreprises selon la présence ou non d'un centre médical intramuros
Entreprises |
Montant remboursé (en FC) |
Montant fonctionnement Centre intra muros(en FC) |
|
Entreprises avec centre intra muros |
Banque Centrale |
137 296 650 |
232 039 802 |
Forabola |
2 204 640 |
6 207 233 |
|
Onatra |
11 148 342 |
32 340 033 |
|
RVM |
86 282 798 |
2 405 000 |
|
Entreprises sans centre intra muros |
Lala Salama |
2 750 855 |
|
Sociagra sprl |
4 743 826 |
||
Sonas |
2 857 103 |
Ce tableau nous montre l'importance des dépenses réalisées par les entreprises pour le fonctionnement de centres médicaux en leur sein.
A ce sujet, on note la grandeur du montant alloué par la BCC pour le fonctionnement de son centre médical.
Tableau 63 : Comparaison des dépenses pour la rémunération des agents et leur prise en charge médicale par
les employeurs
Employeur |
Salaire (en FC) |
Dépenses de santé (en FC) |
Banque Centrale |
104 518 039 |
369 336 452 |
forabola |
12 655 590 |
8 411 873 |
onatra |
43 982 390 |
43 488 375 |
RVM |
43 810 843 |
88 687 798 |
Lala Salama |
10 154 966 |
2 750 855 |
Sociagra sprl |
8 776 067 |
4 743 826 |
sonas |
12 989 292 |
2 857 103 |
En analysant les éléments de ce tableau, nous relevons que la BCC et la RVM dépensent pour le secteur médical plus que ce qu'ils donnent à leurs agents en guise de rémunération.
Ce point sera principalement axé sur la contribution des différentes ONG du district sanitaire de Boma intervenant dans le secteur de la santé.
Il abordera les différents aspects relatifs à leurs sources de revenu, et à l'affectation des dépenses selon des fonctions spécifiques.
Tableau 64 : Répartition des ONG selon la source de leurs revenus
ONG |
Sources de revenus des ONG(en $) |
||||
Coûts partagés |
Dons du |
gouvernementextérieuresAutres Aides |
Total |
||
ADEV |
4380 |
4380 |
|||
AVESTA |
1357 |
1357 |
|||
BDOM |
5000 |
27500 |
32500 |
||
GALS |
22 |
10730 |
133 |
10885 |
|
GRAED |
784 |
1280 |
135 |
2199 |
|
Total |
7141 |
22 |
39510 |
4648 |
51321 |
Selon ce tableau, nous pouvons constater que le BDOM occupe la première place en fonction du montant reçu lors de son exercice financier en 2004.
Tableau 65: Source de revenu des ONGs par catégorie
Sources de revenu des ONG |
Montant ( en$) |
% |
Coûts partagés |
7141 |
13,9 |
Dons du gouvernement |
22 |
0,04 |
Aides extérieures |
39510 |
77,0 |
Autres |
4648 |
9,06 |
Total |
51321 |
100 |
Le constat est fait de ce tableau que les aides extérieures constituent dans 77% des cas la source la plus importante pour les ONG du district sanitaire de Boma.
Tableau 66 : Affectation du revenu des ONG selon leurs activités
Types d'activités soutenues |
Montant (en $) |
% |
||
HC.1.1. Soins de patients hospitalisés |
27 |
0,1 |
||
HC.1.3 Soins de patients ambulatoires |
80 |
0,3 |
||
HC.2 Soins de revalidation |
670 |
2,6 |
||
HC.5.1. Médicaments et fournitures médicales |
6005 |
23,7 |
||
|
|
|
|
|
2150 |
8,5 |
|||
HC.R.1 .Equipements et infrastructures de santé |
1200 |
4,7 |
||
HC.R.2 Formation des professionnels de santé |
100 |
0,4 |
||
HC.R.3 Recherche et développement |
50 |
0,2 |
||
HC.6.1.3 Education pour la santé |
12231 |
48,2 |
||
HC.R.5 Assainissement et salubrité |
183 |
0,7 |
||
HC.1.3.3.2. Réhabilitation nutritionnelle |
180 |
0,7 |
||
Total |
25376 |
100,0 |
Ce tableau permet de nous renseigner sur la répartition des fonds alloués aux ONG selon les activités qu'elles soutiennent ou qu'elles réalisent.
Il en découle que ces fonds sont surtout dépensés pour l'éducation pour la santé (48.2%) et pour l'achat des médicaments (24%).
En comparant les chiffres obtenus entre les 2 derniers tableaux ci -haut, on constate un écart de 25945 $ affectés vers les frais de fonctionnement des ONG et vers l'appui aux prestataires de biens et des services de santé.
Tableau 67 : Répartition de l'appui des ONG aux prestataires de biens et de service de santé
Types de prestataires |
Montant ( en$) |
% |
||
HP.1 .1.4. Hôpitaux Généraux de Référence |
0 |
0,0 |
||
HP.1.1.5. Centres de santé |
0 |
0,0 |
||
HP.3.6. Soins à domicile |
0 |
0,0 |
||
HP.3.9. Prestataires des soins ambulatoires |
820 |
39,9 |
||
HP.4. Autres fournisseurs de biens médicaux |
150 |
7,3 |
||
HP.6.1.1. Administration des programmes de santé |
300 |
14,6 |
||
|
|
|
|
|
|
|
|
||
|
|
|
||
0 |
0,0 |
|||
HP.9. Reste du monde |
784 |
38,2 |
||
2054 |
100,0 |
A ce niveau, on remarque que la grande part de l'appui des ONG est réservée aux prestataires des soins ambulatoires (40%) ; ainsi qu'au reste du monde (38,2%) représenté ici par le personnel des ONG.
A ce niveau nous porterons notre attention sur les différentes caractéristiques relatives aux bailleurs finançant le district sanitaire de Boma ; en cherchant à appréhender les différentes activités soutenues par les bailleurs ainsi que les frais y afférents.
Tableau 68 : Description des activités soutenues par les bailleurs
Activités financées par les bailleurs |
Fréquence |
Pour cent |
Frais de fonctionnement |
2 |
11,1 |
Lutte contre la TBC |
1 |
5,6 |
Nutrition |
1 |
5,6 |
Vaccination |
1 |
5,6 |
Achats médicaments |
3 |
16,7 |
Lutte contre la lèpre |
1 |
5,6 |
SIDA |
1 |
5,6 |
Paludisme |
1 |
5,6 |
Réhabilitation infrastructures |
2 |
11,1 |
Formation |
2 |
11,1 |
Santé de la reproduction |
1 |
5,6 |
Appui logistique |
2 |
11,1 |
Total |
18 |
100,0 |
Ce tableau nous révèle que l'achat des médicaments (16,7%), la réhabilitation des infrastructures sanitaires (11,1%) ainsi que la formation des professionnels de santé constituent les activités les plus soutenues par les bailleurs du district sanitaire de Boma ; tel que déclaré par les bailleurs eux même.
Tableau 69 : Description des activités financées par les bailleurs dans le DS de Boma
Nature des activités soutenues bailleurs |
Montant ( en$) |
% |
||
C.1 .1. Soins de patients hospitalisés |
5500 |
1,1 |
||
HC.1.3 Soins de patients ambulatoires |
0 |
0,0 |
||
HC.2 Soins de revalidation |
0 |
0,0 |
||
HC.5.1. Médicaments et fournitures médicales |
131906 |
25,4 |
||
|
|
|
|
|
125147 |
24,1 |
|||
HC.R.1 Equipements et infrastructures de santé |
115959 |
22,3 |
||
HC.R.2 Formation des professionnels de santé |
64509 |
12,4 |
||
HC.R.3 Recherche et développement |
1911 |
0,4 |
||
HC.6.1 .3 Education pour la santé |
49556 |
9,5 |
||
HC.R.5 Assainissement et salubrité |
10245 |
2,0 |
||
HC.1.3.3.2. Réhabilitation nutritionnelle |
1285 |
0,2 |
||
HCR.1. Constitution du capital |
0 |
0,0 |
||
Total |
519056 |
100,0 |
L'analyse minutieuse de l'affectation des ressources financières des bailleurs, nous permet d'affirmer que l'achat des médicaments et fournitures médicales (43,6%), l'administration des services de santé (20,1%), la formation des professionnels de santé (15,1%) et la dotation en équipements et infrastructures de santé (10,5%) constituent les rubriques les plus appuyées par les bailleurs de fonds dans le DS.
Hormis ce montant de 13726360 $ on signale également la part des frais de fonctionnement et d'assistance technique utilisés par les bailleurs eux- même ; soit 267818$ correspondant à 16% de l'ensemble des fonds alloués dans ce secteur (1640454$)
Au niveau de ce point, nous nous proposons de décrire quelques caractéristiques spécifiques des formations médicales du district, en restant axé principalement sur les aspects particuliers relatifs à leur financement et à leurs dépenses de santé.
Tableau 70 : Répartition des patients traités selon les formations médicales du district sanitaire de Boma
Formation médicale |
Nombre patients traités |
Total |
|||
Hommes adultes |
Femmes adultes |
Garçons |
Filles |
||
HGR |
3138 |
2604 |
1677 |
1293 |
8712 |
CSR |
1149 |
1881 |
1505 |
1672 |
6207 |
CS |
3279 |
6278 |
4052 |
4897 |
18506 |
Total |
7566 |
10763 |
7234 |
7862 |
33425 |
Comme on peut le constater à travers ce tableau, la majorité des patients traités dans le district sanitaire de Boma, ont bénéficié des soins des CS.
Tableau 71 : Répartition du type des dépenses réalisées par les formations médicales
Types de dépenses |
Montant |
Montant |
% |
Dépenses opérationnelles |
115410420 |
256468 |
65 |
Dépenses de fonctionnement |
36937943 |
82084 |
21 |
Dépenses d'intervention spécifique |
3240558 |
7201 |
2 |
Dépenses d'exploitation |
21421555 |
47603 |
12 |
TOTAL |
177010476 |
393357 |
100 |
Comme nous l'indique ce tableau 65% des dépenses réalisées par les formations médicales sont dues à des dépenses opérationnelles.
103
Tableau 72 : Répartition
détaillée du type des dépenses réalisées par
les formations médicales
Formati on médica le |
Dépenses opérationne lles (en FC) |
% |
Dépenses de fonctionnem ent (en FC) |
% |
Dépenses d'interventi on spécifique s(en FC) |
% |
Dépenses d'exploitati on (en FC) |
% |
Total |
HGR |
53317458 |
62,8 |
14092631 |
16,6 |
158960 |
0,2 |
17378089 |
20,5 |
8494713 8 |
CSR |
25173650 |
75,5 |
6884341 |
20,6 |
305269 |
0,9 |
990351 |
3,0 |
3335361 1 |
CS |
36919312 |
62,9 |
15960971 |
27,2 |
2776329 |
4,7 |
3053115 |
5,2 |
5870972 7 |
Total |
115410420 |
65,2 |
36937943 |
20,9 |
3240558 |
1,8 |
21421555 |
12,1 |
1770104 76 |
Ce tableau nous montre que les HGR effectuent beaucoup de dépenses de santé de manière générale, surtout en ce qui concerne les dépenses d'exploitation et opérationnelles. Par contre, les CS effectuent également plus de dépenses surtout en ce qui concerne les dépenses de fonctionnement et d'interventions spécifiques.
Tableau 73 : Estimation des apports financiers extérieurs des formations médicales
Types d'apports extérieurs |
Montant (en FC) |
% |
S.3.1. Subsides et autres transferts |
41000652 |
75,4 |
HF.2.1.Cotisation des membres et souscriptions |
995319 |
1,8 |
HF.1 .1. Institution gouvernementale |
174630 |
0,3 |
HF.2.3. Individus et institutions sans but lucratif |
1970500 |
3,6 |
HF.2.4. Entreprises publiques |
10247762 |
18,8 |
TOTAL |
54388863 |
100,0 |
En dehors du paiement direct des frais médicaux des ménages, les formations médicales, comme nous l'indique le tableau ci-dessus, reçoivent surtout des subsides et autres transferts de la part des partenaires( dans 75.4% des cas).
Les conventions avec certaines entreprises sont aussi des sources importantes de revenus pour elles.
Tableau 74: Estimation détaillée des apports financiers extérieurs par formation médicale
Formati on médical e |
S.3.1. Subsides et autres transferts |
HF.2.1 .Cotisati on des membres et souscriptions |
HF.1 .1. Institution gouvernement ale |
HF.2.3. Individus et sans but lucratif |
HF.2.4. Entreprises publiques |
Total |
|||||
Montant |
% |
Montan t |
% |
Montan t |
% |
Montan t |
% |
Montant |
% |
||
HGR |
254348 80 |
62,0 |
0 |
0,0 |
174630100,0 |
40000020,3 |
714239 0 |
69,7 |
331519 00 |
||
CSR |
508265 7 |
12,4 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
131000 0 |
66,5 |
0 |
0,0 |
639265 7 |
CS |
104831 15 |
25,6 |
995319 |
100,0 |
0 |
0,0 |
26050013,2 |
310537 2 |
30,3 |
148443 06 |
|
Total |
410006 52 |
100,0 |
995319 |
100,0 |
174630100,0 |
197050 0 |
100,0 |
102477 62 |
100,0 |
543888 63 |
Comme signalé dans le tableau 73, les subsides et autres transferts ainsi que les conventions médicales avec des entreprises, sont d'importantes sources de revenus pour les formations médicales du DS de Boma.
Toutefois, à ce sujet, il faut noter que c'est au niveau des HGR et des CS que les montants les plus grands sont enregistrés ; tandis que les CSR enregistrent aussi des sommes importantes mais pour les appuis venant des individus ou institutions sans but lucratif.
Tableau 75 : Répartition des apports extérieurs aux formations médicales selon la ZS d'origine
Zone de santé |
S.3.1. Subsides et autres transferts |
HF.2.1.Cotisati on des membres et souscriptions |
HF.1.1. Institution gouvernement ale |
HF.2.3. Individus et sans but lucratif |
HF.2.4. Entreprises publiques |
Total |
|||||
Montant |
% |
Montan t |
% |
Montan t |
% |
Montan t |
% |
Montant |
% |
||
Boma Urbain |
401006 52 |
97,8 |
90741991,2 |
174630100,0 |
197050 0 |
100,0 |
102477 62 |
100,0 |
534009 63 |
||
Boma Bungu |
900000 |
2,2 |
87900 |
8,8 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
0 |
0,0 |
987900 |
Total |
410006 52 |
100,0 |
995319100,0 |
174630100,0 |
197050 0 |
100,0 |
102477 62 |
100,0 |
543888 63 |
Ce tableau nous permet de faire ressortir l'iniquité dans le financement des formations médicales du milieu urbain et du milieu rural ; avec une prépondérance de l'appui en milieu urbain que rural quelle que soit la nature de l'aide.
En ce qui concerne cette rubrique, nous allons nous appesantir uniquement sur les dépenses de santé et les affectations des ressources attribuées aux représentants du ministère de la santé, à savoir : les BCZS et le bureau du DS de Boma.
Tableau 76 : Répartition des dépenses du ministère selon les rubriques
Types de dépenses |
Montant( en FC) |
% |
Dépenses opérationnelles |
30039334 |
46,6 |
Dépenses de fonctionnement |
11716620 |
18,2 |
Dépenses d'exploitation |
19472510 |
30,2 |
Dépenses autres services |
3293622 |
5,1 |
TOTAL |
64522086 |
100,0 |
Ce tableau nous indique que 46,6% des dépenses des représentants du ministère de la santé sont des dépenses opérationnelles.
Tableau 77 : Répartition des apports extérieurs au ministère selon les acteurs
Subsides et |
Cotisation |
||||
Représentants ministère |
autres transferts |
% |
des membres |
% |
Total |
BCZ / Boma Bungu |
7935300 |
26,6 |
3285243 |
93,5 |
11220543 |
BCZS Boma urbain |
10935000 |
36,6 |
0 |
0,0 |
10935000 |
District santé Boma |
11016000 |
36,9 |
228890 |
6,5 |
11244890 |
Total |
29886300 |
100,0 |
3514133 |
100,0 |
33400433 |
Ce tableau nous montre que le bureau du DS reçoit plus de subsides et autres transferts que les autres acteurs ; tandis que lorsqu'il s'agit des cotisations des membres, la primauté revient aux CS.
Notre étude, en analysant les différentes sources de financement, a permis de relever que la dépense globale de la santé dans le district a atteint en 2004 le montant global de : 902551 950FC soit l'équivalent de 2005671 $ ; c'est-à-dire près de 4364 FC par habitant (près de 10$US au taux de change actuel).
Tableau 78 : Estimation du coût moyen des soins des ménages par catégorie
catégories |
Consultation (en FC) |
Médicaments (enFC) |
||
N |
moyenne |
N |
moyenne |
|
Frais. enfant < 5 ans |
129 |
652.25 |
131 |
3030.53 |
Frais. enfant > 5 ans |
57 |
652.28 |
57 |
3434.21 |
Frais femmes enceintes |
18 |
725.00 |
18 |
2273.89 |
Frais femmes non enceintes |
72 |
591 .25 |
72 |
5153.19 |
Frais hommes |
72 |
633.33 |
74 |
5129.59 |
En analysant de manière plus approfondie, on a pu constater grâce à ce tableau que :
+ le coût moyen d'une ordonnance médicale, tout épisode maladie confondue, varie en moyenne entre 2274FC et 5130FC (entre 5 et 11$US, au taux de change actuel
+ Le coût moyen d'une consultation médicale dans une formation médicale varie en moyenne entre 652 à 725 FC (entre 1.4 et 1 .6$US, au taux de change actuel
Tableau 79 : Répartition des sources de financement du DS/Boma en 2004
Sources de financement |
Montant (en $) |
% |
Coopération internationale |
568088 |
28,3 |
Etat |
39344 |
2,0 |
Entreprises publiques |
592855 |
29,6 |
Entreprises privées |
13794 |
0,7 |
Ménages |
784999 |
39,1 |
Autres |
6591 |
0,3 |
total |
2005671 |
100,0 |
Ce tableau nous indique que la source principale de financement du district est constituée par les ménages qui sont à l'origine de 39.4% des dépenses.
Ils ont suivis par les employeurs publiques (29.4%) et par la coopération internationale (28.2%).
Le graphique ci-dessous illustre mieux le constat fait à ce sujet.
Graphique 2 : sources de financement du district
Ménages
39.1%
Autres
0.3%
Coopération
internationale
28.3%
Entreprises privées
0.7%
Entreprises publiques
29.6%
Etat
2.0%
Tableau 80 : Description des différents bailleurs du district
Différents bailleurs |
montant |
% |
CTB/ASS BC |
203148 |
35,8 |
TLMI - Boma |
12529 |
2,2 |
PEV |
7565 |
1,3 |
UNICEF |
168107 |
29,6 |
FNUAP |
34030 |
6,0 |
IRC |
8776 |
1,5 |
B.M. |
87823 |
15,5 |
ONG (BDOM, GALS, GRAED)46111 |
8,1 |
|
TOTAL 568088 |
100,0 |
Ce tableau illustre l'apport des différents bailleurs de fonds et nous permet de constater la grande part de la coopération technique belge dans le financement des activités de santé dans le district sanitaire de Boma ; soit 36% de l'appui financier.
Le graphique ci - dessous donne une image plus explicite de cette situation.
Graphique 3 : description des différents bailleurs du district
ONG (Bdom, GALS,
GRAED
8.1%
B.M.
15.5%
IRC
1.5%
FNUAP
6.0%
UNICEF
29.6%
PEV
1.3%
CTB/ASS BC
35.8%
TLMI - Boma
2.2%
Conformément aux préceptes de l'ICHA, il est prévu la production de plusieurs matrices pour la présentation détaillée des comptes nationaux de la santé.
En ce qui nous concerne, nous avons opté pour les matrices suivantes :
+ matrice des flux financiers entre les sources de financement et les prestataires des soins
+ matrice des flux financiers entre les prestataires des soins et les fonctions (types de service)
Tableau 81 : Matrice des flux financiers entre les sources de financement et les prestataires des soins
Prestataires |
Sources |
Total |
|||||
Coopération internationale |
Etat |
Entreprises publiques |
Entreprise s privées |
Ménages |
Autres |
||
HGR |
131743 |
15868 |
661782 |
4379 |
813772 |
||
CSR |
11295 |
15029 |
73531 |
99855 |
|||
CS |
35293 |
4094 |
23742 |
63129 |
|||
Polycliniques privées |
24967 |
18245 |
43212 |
||||
Hôpital/entrepri ses |
592855 |
13794 |
606649 |
||||
BCZS |
239988 |
3877 |
2212 |
246077 |
|||
IMD |
41974 |
477 |
42451 |
||||
ITM |
29932 |
29932 |
|||||
CAB |
52896 |
52896 |
|||||
ONG locales |
7698 |
7698 |
|||||
Total |
568088 |
39344 |
592855 |
13794 |
784999 |
6591 |
200567 1 |
Cette matrice résume les constats fait dans les tableaux précédents et nous donne plus de détails inhérents à la répartition des ressources financières aux différents prestataires des soins de santé du district.
On peut parfaitement voir grâce à elle que les ménages constituent la source la plus importante de financement pour la santé et que les HGR sont les prestataires les plus financés.
Tableau 82 : matrice des flux financiers entre les prestataires des soins et les fonctions :
(Voir la matrice ci-dessous)
Cette matrice nous permet de constater non seulement que les HGR sont les plus grands bénéficiaires de financement mais aussi que lors de la répartition des fonds, les fonctions les plus sollicitées sont surtout : les soins des patients hospitalisés, les achats de médicaments et d'équipements médicaux, les primes ou honoraires des prestataires des soins ainsi que l'administration des services de santé.
Matrice des flux financiers entre les prestataires et les fonctions
HGR |
CSR |
CS |
Polycliniques privées |
Hôpital/ entreprises |
BCZS |
IMD |
ITM |
CAB |
ONG locales |
Total |
|
Dépenses opérationnelles |
|||||||||||
Salaires et indemnités |
15868 |
19567 |
14561 |
23116 |
73111 |
||||||
Primes |
102616 |
36374 |
407 |
92463 |
231860 |
||||||
Dépenses de fonctionnement |
|||||||||||
Fournitures et dépenses de bureau |
3133 |
1875 |
2673 |
7681 |
|||||||
Médicaments et équipements médicaux |
20881 |
5858 |
12223 |
21606 |
273628 |
9062 |
1305 |
344564 |
|||
Fournitures matérielles |
126 |
457 |
2498 |
15631 |
18712 |
||||||
Transport |
1715 |
2471 |
1481 |
743 |
6411 |
||||||
Entretien et maintenance |
5396 |
4637 |
3742 |
1916 |
15691 |
||||||
Location de propriétés et frais afférents |
66 |
0 |
12852 |
12918 |
|||||||
Dépenses d'intervention spécifique |
|||||||||||
Enseignement et formations |
27 |
322 |
95 |
29932 |
30376 |
||||||
Recherche et développement (étude de faisabilité) |
196 |
0 |
67 |
263 |
|||||||
Surveillance nutritionnelle |
0 |
0 |
60 |
60 |
|||||||
Hygiène de l'eau et du milieu |
130 |
356 |
224 |
6800 |
48 |
7559 |
|||||
Soins de revalidation |
0 |
0 |
5318 |
5318 |
|||||||
Dépenses d'exploitation |
|||||||||||
Dépenses de voyage et de subsistance |
768 |
366 |
1876 |
400 |
3410 |
||||||
Véhicules |
37850 |
0 |
53 |
41480 |
79383 |
||||||
Equipements opérationnels |
0 |
0 |
2368 |
7880 |
1200 |
11448 |
|||||
Entretien et réparation |
0 |
1835 |
2081 |
3916 |
|||||||
Autres dépenses de santé |
|||||||||||
Soins des patients hospitalisés |
602595 |
25515 |
17284,8 |
239964 |
80 |
885439 |
|||||
Soins des patients ambulatoires |
22406 |
221 |
552 |
4321 |
93057 |
2310 |
122867 |
||||
Santé publique et prévention |
|||||||||||
Administration des services de santé |
46587 |
42451 |
52896 |
2510 |
144443 |
||||||
Education pour la santé |
38 |
38 |
|||||||||
Réhabilitation nutritionnelle |
180 |
180 |
|||||||||
Appui aux prestataires des biens et services de santé |
27 |
27 |
|||||||||
Total |
813772 |
99855 |
63129 |
43212 |
606649 |
246077 |
42451 |
29932 |
52896 |
7698 |
2005671 |
Les différents ménages enquêtés au niveau du district, présentaient des caractéristiques particulières qu'il est important de relever afin de mieux comprendre l'environnement du système de santé avec ses spécificités.
A cet effet, on a pu constater que :
+ La population de ce district est plus nombreuse en milieu urbain (62%) qu'en milieu rural (38%) ; ce qui ne correspond pas à l'affirmation selon laquelle la majorité des habitants, dans les pays en voie de développement, vit surtout en milieu rural.
A ce sujet, on doit tenir compte également du fait que lors du dernier découpage des zones de santé, certains paramètres ne furent pas respecter d'où les petites incohérences dans la répartition de la population.
+ Les chefs de ménage du district sont de niveau d'étude primaire dans 26,1% des cas et secondaire dans 46,4% des cas ; et sont en majorité des agriculteurs dans 20,1% des cas. De plus, dans 35% des cas, ils recourent aux travaux de champs pour survivre.
La prise en compte de cette donnée est primordiale pour comprendre les éventuels comportements à risque de la population et leurs attitudes face à la maladie et aux dépenses des soins de santé.
+ On constate également une légère instabilité matrimoniale au sein de ces ménages car seulement 54,5% des chefs de ménage sont mariés monogames.
Cette information peut expliquer dans une certaine mesure, les problèmes de santé ou les comportements à risque liés à cette situation (IST/SIDA, malnutrition, etc.).
+ Les ménages ont un revenu mensuel variant entre 15000 et 50000FC soit 33 à 111$US et consacrent sur leur revenu mensuel 2.2 à 11.1$US pour les soins de santé.
D'où des efforts doivent être fournis pour renforcer la confiance de la population aux services de santé ; en veillant aussi et surtout aux aspects d'accessibilité.
+ Notre étude signale également que le paiement direct des soins médicaux par les ménages, est rencontré dans 76,4% des cas.
Selon El Idrissi, les paiements directs des ménages représentent au Maroc 54% ; car ces derniers sont surtout assistés par les services d'assurance et l'Etat. Il constate que les comptes nationaux de la santé révèlent que 1.3% des ménages recourent à l'emprunt pour payer ses frais médicaux. (4)
> On constate aussi dans l'étude que les cas d'accouchement sont signalées dans 7% des cas, et donc il relève l'importance a accordé aux problèmes de protection maternelle et infantile.
A cette information, nous pouvons également compléter les éléments du rapport SNIS qui indique que le district a enregistré au total 12169 cas d'accouchement dont 74 % étaient eutociques et 16% étaient dystociques (10).
De plus, il est important de noter que ces accouchements se sont tous déroulés dans des formations médicales.
Pour ce qui est des dépenses de santé, diverses observations furent relevées telles que :
+ Les frais liés aux consultations médicales et aux ordonnances médicales, de manière générale sont plus élevés chez les enfants de moins de 5 ans ; alors qu'ils sont plus faibles pour les femmes enceintes (cfr. Tableaux 21 et 22).
Cela peut se concevoir aisément lorsqu'on sait que les enfants < 5ans constituent la catégorie du ménage avec le plus de cas d'épisode -maladie (soit 36,5%)
De plus, pour les femmes enceintes représentent la catégorie présentant le moins de cas d'épisode- maladie (soit 5.5%).
Mais la faiblesse des dépenses pour les frais pour cette catégorie, peut s'expliquer aussi par le fait que les femmes enceintes bénéficient dans les formations médicales publiques ou d'Etat du district d'une attention particulière lors des consultations prénatales (CPN), grâce à l'appui de l'UNFPA qui fournit de nombreux intrants aux formations médicales ; et qui en contre -partie, leur exige la réduction du coût des soins de santé pour ce groupe à risque.
Nonobstant cet avantage, des efforts doivent être fournis pour les femmes enceintes car le rapport SNIS 2004 du DS de Boma indique des taux d'utilisation des services de CPN de 77.6% pour la ZS urbaine et 29% seulement pour la ZS rurale.
Pour revenir sur les enfants<5 ans, des efforts peuvent également être fournis par les décideurs pour faciliter l'accès aux soins pour ce groupe à risque (constituant 19% de la population) très exposé à des problèmes de santé ; dans le sens de la réduction du coût des soins.
Cela pourra permettre aux décideurs politiques du district de demeurer dans la droite ligne des objectifs du millénaire pour le développement relatifs à la santé.
+ Pour rester dans le domaine des femmes enceintes, le rapport annuel 2004 du district sanitaire de Boma signale un taux d'utilisation des services de CPN de 63,5% (11).
A cet effet, notre étude a permis de révéler que ses femmes devaient en moyenne payer 12450FC pour un accouchement soit 28$US.
+ On constate aussi dans ce travail que très peu de ménages peuvent faire face à des problèmes de santé dont le coût est supérieur à leurs revenus mensuels moyens ; malgré les différentes activités de survie relevées ci -haut.
Dans sa publication relative à la santé et la pauvreté (12), l`OCDE souligne également ce fait en affirmant que les ménages a revenu moyen risque de s`appauvrir si un membre de famille souffre d`une maladie grave nécessitant des soins coûteux, ou si l`un des apporteurs de revenu ne peut plus travailler parce qu`il est malade.
Il suggère ainsi des mécanismes de mutualisation et de partage des risques de maladie, selon des dispositifs communautaires adaptés aux pays pauvres.
De GRaeve,Schokkaert, cantillon et al.(13) signale que la Belgique connaît un système plus progressif que la plupart des autres pays dans ce sens que , la part moyenne du revenu dépensée pour les dépenses de soins de santé est égale pour tous les groupes de revenus.
L'idéale serait donc l'atteinte de ce niveau pour résoudre nos problèmes de santé et assurer une équité dans le financement des soins de santé.
+ Ce travail ne relève aucune relation significative entre le niveau d'étude du chef de ménage, sa profession, son statut matrimonial, sa ZS d'origine et la part du revenu mensuel moyen alloué aux soins de santé.
Cela se comprend parfaitement lorsqu'on sait que la crise socio-économique que traverse notre pays n'épargne aucun secteur ni aucune couche de la société.
+ On ne note aucun impact de l'Etat en milieu rural pour l'appui de la population dans le paiement des frais médicaux des ménages ; le système d'ayants droit n'existant plus.
+ On relève aussi que 3% des ménages sont obligés de s'endetter pour payer leurs soins ; et parmi eux la majorité vit en milieu urbain.
A la demande de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du ministère de la santé français, le centre de recherche, d'études et de documentation française en économie de la santé (8); a mis au point cette méthode de construction de comptes de la santé par pathologie pour l'estimation des dépenses de soins.
Mais selon l'approche de Paris et Renaud (8), il semble presque
impossible de
chaîner avec rigueur toutes les pathologies et leurs
complications ; car dans la
plupart des sources, seul le motif ou le
diagnostic relatif à la consommation de soins
observés est indiqué sans référence à l'affection qui peut éventuellement en être à l'origine.
Ainsi, ils privilégient une approche par appareil que par pathologie.
Pour ce qui nous concerne, nous pouvons constater que les maladies fébriles sont plus fréquentes chez les enfants <5ans, les enfants >5ans, les femmes non enceintes et chez les hommes adultes. Chez les femmes enceintes, les maladies obstétricales et gynécologiques sont les plus fréquentes.
De plus, nous constaterons que du point de vue coût, les maladies fébriles sont à l'origine des plus grandes dépenses tant pour les enfants de moins de 5ans, les enfants de plus de 5ans, les hommes et les femmes enceintes. Pour les femmes non enceintes, ce sont les maladies chirurgicales qui coûtent le plus chers.
Selon Paris et Renaud, la répartition des dépenses de santé par grande catégorie diagnostique place plutôt en première position les maladies de l'appareil circulatoire, les troubles mentaux et les affections de la bouche et des dents, etc.
Il faut noter que cette divergence dans la classification des pathologies, est fonction du contexte épidémiologique selon les états ou les continents.
A ce niveau, il serait également judicieux de relever l'usage des comptes nationaux par le PHRplus ou partenaires pour la reforme du secteur de la santé (organe de recherche créée par l`USAID) pour comprendre le financement de certains programmes spécifiques tels que : le programme de santé de la reproduction (14) et les programmes de lutte contre le SIDA (15).
Les observations faites au niveau de ce point nous indiquent que certaines entreprises telles que la BCC et la RVM sont contraintes de rembourser des montants énormes pour les soins de santé de leurs agents ; en rapport avec les offres de services de santé publiques ou privés.
A ce sujet, on a pu constater que les montants de remboursements les plus importants sont payés surtout par les entreprises publiques ; et qu'un agent dans les entreprises publiques coûte plus cher à son entreprise qu'un agent dune entreprise privée.
Cette étude devrait inviter les employeurs à réfléchir sur les formations médicales avec lesquelles des conventions médicales doivent être signées car on a pu constater que les formations médicales privées taxent leurs services plus chers que les formations médicales publiques.
Toutefois, il ne faudrait pas négliger le fait que l'état de vétusté avancée de l'infrastructure des formations médicales publiques, l'absence d'un équipement matériel adéquat sont autant de griefs à l'origine de la baisse de leur taux de fréquentation, et au recours à des formations médicales privées offrant un meilleur cadre d'accueil.
Il est semble paradoxal qu'une entreprise disposant de son propre centre médical pour réduire sa dépendance vis-à-vis d'autres formations médicales et les frais importants de remboursement, puisse encore enregistrer d'énormes montants pour les soins médicaux.
A cet effet, il est difficile d'attribuer cette situation à un problème de risque moral ou de demande induite ; d'autant plus que le déblocage des fonds par l'entreprise peut s'avérer bénéfique pour plusieurs.
L'analyse de cette rubrique nous a permis de constater que ce sont les aides extérieurs qui permettent aux différentes ONG de fonctionner.
En effet, la majorité de ces ONG reçoivent des appuis de l'extérieur après la rédaction et la discussion de projets d'intervention sur le secteur de la santé.
Ces ONG ne peuvent être considérés comme des agents financiers car la plupart exécutent directement leurs projets après réception des fonds de leurs sources de financement : on les considère donc comme des prestataires
Les activités pour lesquelles ces ONG s'investissent sont surtout : l'éducation pour la santé, les médicaments et les fournitures médicales, la santé publique et la prévention ainsi que l'administration des services de santé.
On pourrait prendre ici le cas des comptes nationaux du Maroc de 1997-1998 qui signale l'importance du poste pharmacie qui demeure incontournable.
Très peu d'intérêt, par contre, est manifesté pour des activités liées à :
· la réhabilitation nutritionnelle alors que le rapport annuel 2004 du district sanitaire signale des taux importants de malnutrition à tous les stades et une faiblesse du taux des enfants mal nourris réellement réhabilités
· l'assainissement et à la salubrité pourtant le rapport SNIS 2004 fait mention
que la couverture en eau potable de la population, n'est pas encore totale· La formation des professionnels de santé ; lorsqu'on sait que les besoins en formation au niveau du district sont nombreux et dans différents domaines tels que : le management et les SSP, la gestion du SNIS, la surveillance épidémiologique, l'assurance qualité, la gestion des vaccins, l'ordinogramme, etc.
· La recherche et le développement alors qu'aucune activité de recherche opérationnelle n'est signalée dans les rapports d'activités.
EL Idrissi, au Maroc, a également fait le même constat car selon lui la formation, la recherche et l'enseignement ne représentent que 1% des dépenses de santé.
Comme on vient de le constater pour les ONG, certaines activités primordiales telles que l'assainissement et la salubrité, la réhabilitation nutritionnelle, les soins aux patients ambulatoires et hospitalisés ne sont pas prises en compte par les bailleurs.
Les comptes nationaux du Rwanda en 2002 (16), indiquaient que le financement des soins de santé étaient surtout orienté vers les soins curatifs (41.6%), la prévention et santé publique (26.3%), médicaments et autres fournitures médicales (7.9%) et l'administration de la santé (22.9%). Des efforts sont fournis pour équilibrer un temps soit peu la répartition des ressources
Il revient donc a notre gouvernement et décideurs politiques d'en faire de même, et donc de savoir négocier les accords avec les partenaires, en optant pour une position allant en faveur des intérêts de la population.
L'analyse des dépenses de santé au niveau des formations médicales, nous permet de constater que les dépenses opérationnelles, liées aux paiements des primes ou honoraires et aux frais de fonctionnement, engorgent la plus grande part des dépenses. Cela est surtout observé au sein des HGR.
Pour ces derniers, on signale également d'importantes dépenses dites d'exploitation car c'est au niveau de ces hôpitaux que l'on a des véhicules qui constituent aussi une source importante de dépense pour leur entretien.
Il est à noter aussi, la faible contribution des communautés locales à la promotion des soins de santé, qui demande ainsi de la part des autorités du district des capacités managériales pour recueillir une parfaite participation communautaire. Pour ce qui est de l'appui direct de l'Etat au secteur de la santé, il se résume par le paiement périodique des salaires.
En poursuivant cette analyse, on peut constater que les subsides et autres transferts apportés au district, sont destinés en grande partie au financement des Hôpitaux généraux de référence, avec une préférence vers le milieu urbain que rural. Nous osons croire que dans un souci d'équité des soins de santé, la balance sera remise à un juste équilibre entre ces milieux.
Le niveau de dépense de santé atteint par le district pour l'année 2004 est de 902016500FC ou l'équivalent de 2.005.671$US ; ce qui revient à 4364FC par habitant ou +/- 10$US par habitant.
En moyenne, une ordonnance médicale prescrite dans le
district coûte : entre
2274FC et 5153FC (entre 5 et 11$US, au taux de
change actuel), soit l'équivalent
de 23 à 50 journées de travail rémunérées au salaire minimum d'un agent de l'Etat selon le barème en vigueur dans la province du Bas - Congo.
Par contre pour ce qui est d'une consultation médicale dans une formation médicale du district, son coût varie en moyenne entre 652 à 725 FC (entre 1.4 et 1 .6$US, au taux de change actuel), soit l'équivalent de 6 à 7 journées de travail rémunérées au salaire minimum d'un agent l'Etat (source : bureau fonction publique, mairie de Boma).
El Idrissi, souligne plutôt, 56$US par habitant au Maroc ; et NAKADUMAR, des montants plus importants pour son étude sur les CNS de 26 pays.
Fenina, par contre, souligne que la dépense courante de santé de 148 milliards d'euros en 2001 en France avec une moyenne de 2437 euros par habitant (17).
Pour ce qui est du Rwanda, les dépenses de santé par tête d'habitants en 1998 étaient de 12.68 $, supportées à 50% par les bailleurs de fonds, à 40% par les sources privées et à 10 % par le gouvernement rwandais (18).
Comme relevé ci haut, les ménages constituent la première source de financement du secteur de la santé.
Pour ce qui est de la coopération, on note la place primordiale qu'occupe la coopération technique belge.
Ces différentes matrices produites nous renseignent sur les sources de financement, sur la répartition des fonds vers les différents prestataires et sur les types de services produits grâce à ses fonds (19).
A ce sujet, on a pu constater que la source principale de financement du district est constituée par les ménages qui sont à l'origine de 39.4% des dépenses. Ils ont suivis par les employeurs publics (29.4%) et par la coopération internationale (28.2%).
Nandakumar signale que pour les pays de l'Afrique du Nord et du Moyen orient, la contribution des ménages dans le financement de la santé varie de 17 (Tunisie) à 57 %(Yemen) (20).
Nous signalerons ici que collecter l'information sur la répartition des dépenses par fonction et mettre en relation les dépenses avec leur utilisation est difficile, vu l'état des données sur le financement de la santé dans notre pays.
De plus, la coexistence de multiples intervenants, rend l'analyse du financement ardue et complexe ; avec des risques fréquents de doubles emplois tout comme de lacunes dans la couverture.
C'est ainsi que ce travail ne s'est limité qu'à la production que de 2 matrices au lieu des 4 recommandées (négligence des matrices « agents de financement aux fonctions » et « sources de financement aux agents de financement »).
Cette limite peut se justifier par le fait que la démarcation entre les sources de financement et les agents de financement, est difficile à faire.
En effet, certaines sources de financement comme la coopération technique belge utilise leurs propres représentants pour gérer et organiser les fonds de leurs projets par souci d'une meilleure transparence dans l'affectation et l'utilisation des fonds.
La logique serait que dans ce cas, les fonds soient remis au ministère de la santé qui à son tour déciderait sur de la façon de les distribués au sein du système de santé.
Cela facilitera la construction de matrices à l'échelle nationale lors du lancement des CNS ; avec une meilleure définition des concepts relatifs aux CNS et une meilleure tenue des données ou informations financières par les différents acteurs concernés.
Dans le cadre spécifique de notre programme de formation en économie de la santé, une étude descriptive intitulée « essai d'approche des comptes nationaux de la santé en République Démocratique du Congo : cas du district sanitaire de Boma », s'est déroulée de septembre à novembre 2005 dans le District Sanitaire de Boma.
Elle avait pour objectif de contribuer à une meilleure gestion et planification des services de santé dans le district sanitaire de Boma selon l'approche des comptes nationaux de la santé.
Pour y arriver, elle devait déterminer le niveau de santé du district sanitaire de Boma, l'importance relative des secteurs public et privé, de la communauté internationale et des ménages dans le financement de la santé pour ce district ; de préciser l'origine des fonds (ressources) et leur affectation (fonctions) dans le district, de déterminer également les dépenses de santé du district ainsi que leurs implications et de permettre enfin une meilleure utilisation des informations relatives au financement du district sanitaire afin d'en améliorer les performances
Cette étude descriptive, grâce à l'usage d'un questionnaire et une revue documentaire fouillée, permit de récolter des informations auprès des ménages, des formations médicales, des employeurs, des bailleurs de fonds du district, des ONG actives dans le domaine de la santé et des représentants du ministère de la santé dans le district ; selon la méthodologie de l'OCDE et du modèle simplifié des CNS du Maroc.
Ainsi, différentes constatations furent faites au niveau de ces différentes sources de dépenses de santé.
En effet, notre étude a permis de constater que le montant global des dépenses de santé dans ce District, a atteint en 2004 la somme de 902551950 FC ou 2005671$ qui équivaut environs à 4364 FC par habitant soit +/- 10$ par habitant.
L'analyse approfondie de ces dépenses nous révèle également que le coût moyen d'une ordonnance médicale, tout épisode maladie confondue, varie en moyenne entre 2274 et 5153 FC (soit 5 à 11$) tandis que le coût d'une consultation médicale dans une formation médicale varie entre 652 et 725 FC (soit 1.4 à 1 .6$).
Ces frais de consultation sont à 38% dépensés pour les enfants de moins de 5 ans.
On ajoutera à cela qu'un accouchement coûte en moyenne 12450 FC aux ménages (soit l'équivalent de 28$)
On a pu constater aussi grâce à notre travail que dans 76,4% des cas, les ménages déclarent payer eux-mêmes leurs frais des soins médicaux ; et cela grâce à leurs salaires ou aux revenus d'une activité régulière (dans 54% des cas) toute Zone de santé d'origine confondue. A ce sujet, une relation significative entre la Zone de Santé et l'origine des frais pour le paiement direct des ménages a été mise en évidence.
Le constat fut fait également que la source principale de financement du district est constituée par les ménages qui sont à l'origine de 39.4% des dépenses.
Ils sont suivis par les employeurs publiques (29.4%) et par la coopération
internationale (28.2%).
A ce sujet, 54% de ménages ont un revenu mensuel moyen compris entre 15000 et 50000 FC mais ne dépensent en moyenne qu'un montant allant de 1000 à 5000 FC ; sans jamais dépasser la hauteur de leurs revenus.
Il n'existe pas de relation statistiquement significative entre les dépenses de santé des ménages et le niveau d'étude du chef de ménage, sa profession, son statut matrimonial ou sa Zone de Santé d'origine.
Par contre, il existe une relation significative entre le choix du type de traitement et la hauteur des dépenses de santé surtout pour les enfants < 5 ans, les femmes enceintes et les hommes adultes ; et les ménages choisissent (dans 46 à 75 % des cas) le traitement dans une formation médicale quelle que soit la Zone de Santé d'origine ou leurs revenus mensuels moyens.
En ce qui concerne la notion des CNS par pathologie, le présent travail a pu mesurer l'importance des maladies fébriles dans les dépenses de santé surtout pour les enfants < à 5 ans et >à 5 ans, les femmes non enceintes et les hommes ; en retenant l'existence d'une relation significative entre la maladie présentée par les membres du ménage et les dépenses de santé.
De plus, un épisode de maladie fébrile coûte en moyenne aux ménages 3084 FC (soit 7 $) avec des petites différences selon les catégories des membres de ménages concernés.
Pour ce qui est des femmes enceintes, les dépenses de santé sont surtout dues aux affections gynécologiques et obstétricales sans qu'une relation significative ne soit observée.
En rapport avec les employeurs, on a pu observer que les entreprises publiques réalisent plus des dépenses pour le remboursement des soins de santé de leurs agents ; et que l'existence d'un centre médicale intra-muros alourdit davantage leurs dépenses.
On a aussi relevé à ce niveau qu'un agent coûte en moyenne 353,2$ par an à son employeur dans une entreprise publique et 34$ par an dans une entreprise privée.
Les ONG de santé quant à elles, orientent plus leurs actions vers l'appui pour l'achat des médicaments et autres fournitures médicales, l'éducation pour la santé ; en défaveur de la réhabilitation nutritionnelle, de l'assainissement et salubrité, de la recherche et du développement et de la formation des professionnels de santé.
Les bailleurs de fonds quant à eux, dont la Coopération Technique Belge est le plus important de tous, appuient plus l'achat des médicaments et fournitures médicales, l'administration des services de santé, les équipements et les infrastructures de santé.
Pour finir, notre étude a pu mettre également en évidence le fait que les formations médicales et les représentants du ministère allouent plus des fonds pour les dépenses opérationnelles ; et ils reçoivent plus d'apports financiers sous forme de subsides et autres transferts surtout pour celles situées en milieu urbain.
Ainsi compte tenu des différentes informations recueillies tant en ce qui concerne l'origine que l'affectation des fonds mobilisés pour le financement du District Sanitaire de Boma, nous pouvons émettre les recommandations suivantes :
a) Aux prestataires des soins :
> Veiller à la tenue correcte régulière et transparente et selon les normes des différents outils de gestion financière
> Assurer une répartition équitable des subsides et autres transferts en privilégiant tous les secteurs de dépenses (toutes les fonctions)
> Fournir aux éventuels bailleurs des informations sur leurs besoins réels de financement et participer aux négociations devant y aboutir.
> Veiller à plus de rationalité dans les prescriptions et ordonnances médicales selon une tarification réaliste.
b) Aux entreprises :
> Encourager leurs agents à consulter les institutions médicales
publiques pour des soins de santé efficaces et efficients
> Réduire les dépenses de santé en assurant un contrôle rigoureux de leurs services médicaux intra-muros de manière à réduire les ordonnances médicales et les transferts inutiles
> Mettre à la disposition du Ministère de la santé, toutes les informations relatives à leurs dépenses de santé
c) Aux ONG :
+ Fournir un effort pour se conformer le plus possible aux informations découlant du SNIS de manière à orienter leurs interventions dans le secteur de la santé
+ User de plus de transparence dans la présentation de leurs informations sanitaires.
d) Aux bailleurs de fonds :
> Informer les structures bénéficiaires de l'appui sur les montants exacts des dons, subsides ou interventions en nature
> Associer les bénéficiaires dans le choix des activités à appuyer, en tenant compte des réels besoins de la base.
> Veiller à une tenue standardisée des outils de gestion financière en spécifiant clairement les activités pour lesquelles les ressources sont allouées
> Fournir à leurs cellules d'appui locales ou à leurs représentations locales toutes les informations financières les concernant et sans trop les centraliser.
e) A l'Etat (Ministère de la santé) :
> Mener des démarches pour rendre effectif le lancement des CNS en RDC pour la mesure des dépenses de santé.
> Veiller à la préparation d'un manuel écrit pour les estimations des CNS en RDC, prenant en compte les sources de données sur les dépenses, les classifications et les définitions utilisées.
> Contrôler les dépenses de santé réalisées dans les entreprises publiques de manière à éviter les effets négatifs du risque moral et de la demande induite.
> Former, en collaboration avec le Programme National des Comptes Nationaux de la Santé, un comité de pilotage et une équipe de CNS pluridisciplinaire.
> Standardiser les outils de gestions financières des services et établissement des soins de santé pour l'ensemble du pays, et quel que soit le réseau (public ou privé).
> Convaincre les partenaires pour fournir le montant exact de leurs interventions, en nature ou en espèce, aux différentes structures bénéficiaires.
1. Ministère de la santé/RDC : Accessibilité financière aux soins de santé en RDC, rapport d'étude de la direction d'études et de planification, Kinshasa, septembre 2004
2. Banque mondiale : Rapport d'état santé pauvreté en RDC, version provisoire du rapport pour discussion lors des tables rondes de la santé, Washington DC (Groupe Banque Mondiale/ Développement Humain/ Région Afrique), mai 2004
3. OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) : Système de comptes de la santé/ version 1.0, Paris, 2000
4. Ministère de la santé/Royaume du Maroc : comptes nationaux de la santé 1997/98, rapport final de la direction de la planification et des ressources financières (service de l'économie sanitaire), mars 2001
5. nandakumar et al., « guide élémentaire à l'intention des décideurs : explication des comptes nationaux de la santé :méthodologie et processus de mise en oeuvre »,PHRplus primer series, OMS/USAID,genève, mai 2003
6. Nandakumar et al. « CNS, rapport sommaire de politique générale : l'utilisation des CNS pour informer le processus de décision politique »,PHRplus primer series, OMS/USAID, genève, juin 2004
7. Direction d'etudes et de planification, draft sur le rapport annuel des activites 2004, ministere de la sante /RDC, janvier 2005
8. Valérie paris, thomas Renaud, Catherine sermet, « des comptes
nationaux par pathologie : prototype sur l'année 1998, dans Etudes et résultats, N°188, direction de la recherche des études, de l'évaluation et des statistiques, Septembre 2002, pp 1-7.9. Ministère de la santé/RDC : rapport du pré test de la méthodologie du questionnaire des comptes nationaux de la santé dans la zone de santé de Kisantu, Bas-Congo, direction d'études et de planification, Kinshasa, Décembre 2003
10. Bureau du district sanitaire de Boma : rapport annuel SNIS, Boma, janvier 2005
11. Bureau district sanitaire de Boma : rapport annuel des activités du district sanitaire de Boma, Boma, fevrier 2005
12. OCDE:" pauvreté et santé", lignes directrices et ouvrages de référence du CAD, OMS, Paris, 2003, p.105
13. De Graeve, Schokkaert, Cantillon et al. , " L'équité dans le financement des soins de santé", publications des presses universitaires
d 'Anvers, Anvers, 2000.14. NHA,global policy brief : « meeting millenium development goals,using national health accounts to un derstand reproductive health financing, The PHRplus primers series, OMS/USAID,geneve, june 2005
15. NHA, global policy brief: "using the national health accounts subanalysis to track resource flows for HIV/AIDS", PHRplus primers series, OMS/USAI D,geneve, june 2004
16. NHA,global policy brief :" Rwanda National Health Accounts 2002 : Informing Health Financing Decisions ", PHRplus primers series, OMS/USAID, Bethesda/USA, February 2005
17. Annie Fenina," les comptes nationaux de la santé en 2001",in Etudes et résultats, N°187, direction de la recherche des études, de l'évaluation et des statistiques, Septembre 2002,pp 1-5
18. Ministère de la santé Rwandais: "Analyse de la situation des moyens de financement du système de santé à Kibuye", projet santé publique, direction de la santé/genre/affaires sociales, Kibuye/Rwanda, Août 2003
19. Caussat, Fenina, Geffroy ; " les comptes de la santé de 1960 à 2001 " ; série statistiques N°54 ; direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques ; paris ; juin 2003
20. Nandakumar, Bhawalkar,Tien , Ramos,"synthesis of findings from NHA studies in twenty-six countries", PHRplus publications, Bethesda, july 2004
DEDICACE i
REMERCIEMENTS .ii
AVANT-PROPOS iv
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGNES v
INTRODUCTION 1
I. PROBLEMATIQUE 11
II. OBJECTIFS 13
II.1 Objectif général : 13
II.2. Objectifs spécifiques : 13
III. INTERET DE L'ETUDE : 14
PARTIE I : GENERALITES SUR LES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE 15
CHAPITRE 1 : DEFINITIONS OPERATIONNELLES DE CONCEPTS 16
1.1. Système de comptes de la santé : 16
1.2. Classification internationale pour les comptes de la santé : 16
1.3. Prestataires des soins de santé : 16
1.4. Fonctions de soins de santé : 17
1.5. Les autres définitions : 18
CHAPITRE 2 : EXPLICATION DES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE : METHODOLOGIE ET PROCESSUS DE MISE EN OEUVRE 19
2.1. Le concept de CNS 19
2.2. Les CNS et la formulation de politiques : 20
2.3. Méthodologie des CNS : 20
2.4. Les dépenses de santé 21
2.4.1. Définition : 21
2.4.2. La limite nationale 22
2.4.3. La limite temporelle : 22
2.4.4. Critères de mesure des dépenses de santé 22
2.5. Le cadre de travail et le système de classification des CNS 23
2.5.1. Les tableaux des CNS 23
2.5.2. Lecture des tableaux des CNS 24
2.6. Classification des dépenses de santé 27
2.6.1. La Classification internationale des comptes de santé 27
2.6.2. Sous- classifications des CNS : Flexibilité pour répondre aux besoins du pays 28
2.7. Production des CNS : Lancement du processus 30
2.7.1. L'équipe des CNS et le Comité de Pilotage 30
2.7.2. Collecte des données 31
2.8. Interprétation des données à des fins de choix politiques 34
2.9. Institutionnalisation des CNS 35
2.9.1.Création d'un besoin 35
2.9.2. Recherche d'une structure d'accueil 36
2.9.3.Normalisation de la collecte et de la comptabilisation des données 36
2.9.4.Stipulations relatives à la communication des rapports 37
CHAPITRE 3 : EXPERIENCES DES PAYS SUR L'UTILISATION DU S.C.S 38
3.1. Pertinence des CNS pour la prise de décisions politiques 38
3.1.1. Objectifs 38
3.1.2. CNS et processus de choix politiques 38
3.2. Expériences de quelques pays à travers le monde 39
3.2.1. Aux philippines : 39
3.2.2. En Iran : 39
3.2.3. En Égypte : 40
3.2.4. En Afrique du Sud : 41
3.2.5. Au Rwanda : 42
3.2.6. Au Liban 43
3.3. Etats des lieux des comptes nationaux de la santé en RDC 43
3.3.1. Historique de la création des comptes nationaux de la santé en RDC : 43
3.3.2. Mandat et mission du programme des CNS 45
3.3.2.1. Mandat : 45
3.3.2.2. Mission : 45
3.3.3. Cadre organique du PNCNS : 46
3.3.4. Perspectives d'avenir : 46
CHAPITRE 4 : DES COMPTES DE LA SANTE PAR PATHOLOGIE 48
4.1. La méthodologie retenue : une approche descendante 48
4.2. Une construction en trois étapes : du recensement des sources aux comptes synthétiques 49
4.3. Des limites importantes dont l'interprétation doit tenir compte 50
PARTIE II : TRAVAIL PERSONNEL 52
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES 53
1.1. Matériel 53
1.1.1. Description du district sanitaire de Boma 53
1.1.2. Instruments pour la collecte des données 56
1.2. Méthodes 56
1.2.1. Type d'étude : 56
1.2.2. Echantillonnage : 57
1.2.3. Technique de collecte des données : 59
1.2.4. Analyse et traitement des données : 61
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DES RESULTATS 62
2.1. Niveau de santé du district sanitaire de Boma 62
2.2. Présentation des caractéristiques des ménages de l'étude 66
2.3. Présentation des dépenses de santé avec leurs implications 73
2.3.1. Au niveau des ménages 73
2.3.2. Comptes nationaux par pathologies 87
2.3.3. Présentation des dépenses des employeurs 95
2.3.4. Présentation des caractéristiques et des dépenses des ONG 98
2.3.5. Présentation des caractéristiques et des dépenses liées aux bailleurs du DS/ Boma
100
2.3.6. Présentation des dépenses de santé selon les formations médicales 102
2.3.7. Présentation des dépenses de santé selon les représentants du ministère 105
2.3.8. Description de l'envergure du financement de la santé dans le district et des flux
financiers entre institutions 106
2.3.8.1. Niveau de la dépense de santé 106
2.3.8.2. Sources de financement de la santé dans le district sanitaire de Boma 106
2.3.8.3. Production des matrices des flux financiers 108
CHAPITRE 3 : DISCUSSION 111
3.1. Présentation des caractéristiques des ménages 111
3.2. Présentation des dépenses de santé avec leurs implications : 112
3.3. Comptes nationaux par pathologie : 113
3.4. Présentation des dépenses des employeurs ; 114
3.5. Présentation des caractéristiques et des dépenses des ONG 115
3.6. Présentation des caractéristiques et des dépenses liées aux bailleurs du
district sanitaire de Boma 116
3.7. Présentation des dépenses de santé selon les formations médicales : 116
3.8. Description de l'envergure du financement de la santé dans le district et des flux financiers entre institutions 116
3.9. Etude des matrices produites : 117
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 119
BIBLIOGRAPHIE 124
TABLE DES MATIERES 126
ANNEXES 129
Annexe 1
I. CLASSIFICATION PAR PRESTATAIRES
HP.1. Hôpitaux
H.P. 1.1. Hôpitaux généraux
HP. 1.1.1. Hôpital national
HP. 1.1.2. Hôpital universitaire
HP. 1.1.3. Hôpital provincial
HP. 1.1.4. Hôpital général de référence de la zone de santé (HGR) HP. 1.1.5. Hôpital secondaire (HG), centre hospitalier (CH), centre de santé de référence (CSR)
HP. 1.1.6. Polyclinique avec hospitalisation
H.P. 1.2. Hôpital neuro-psychiatrique
HP. 1.1.1. Hôpital national neuro-psychiatrique (CNPP) HP. 1.1.2. Hôpital provincial neuro-psychiatrique
H.P. 1.3. Autres hôpitaux spécialisés (autre que les hôpitaux psychiatriques et pour toxicomanes)
HP. 1.3.1. Hôpital pédiatrique
HP. 1.3.2. Maternité autonome
HP. 1.3.3. Centre hospitalier pour handicapés
HP. 1.3.4. Centre hospitalier pour anémie SS
HP. 1.3.5. Polycliniques et autres cliniques spécialisées
H.P. 1.4. Centres hospitaliers de médicine traditionnelle
H.P. 2. Maison médicalisées et autres établissements des soins avec hébergement HP. 2.3. Établissements d'hébergement pour personnes âgées
HP.3. Prestataires des soins ambulatoires
HP. 3.1. Cabinets médicaux
HP. 3.2. Cabinets dentaires
HP. 3.3. Cabinets d'autres professionnels de santé HP. 3.3.1. Cabinets de kinésithérapie
HP. 3.3.2. Cabinets de médecine chinoise HP. 3.4. Centres des soins ambulatoires
HP. 3.3.1. Centres de soins ambulatoires pour malades mentaux
(y compris les toxicomanes)
HP. 3.3.2. Autres centres des soins ambulatoires pluridisciplinaires et structures des soins coordonnés
HP. 3.4.5.1. Dispensaires des entreprises
HP. 3.4.5.2. Polycliniques sans hospitalisation
HP. 3.4.6. Centres IST
HP. 3.4.7. Cabinets de médecine traditionnelle et autres centres thérapeutiques HP. 3.4.9. Autres centres collectifs des soins ambulatoires et centres des soins intégrés (centres de santé)
HP. 3.5. Laboratoires médicaux et de diagnostic
HP. 3.4.6. Centres IST
HP. 3.4.7. Cabinets de médecine traditionnelle et autres centres thérapeutiques HP. 3.4.9. Autres centres collectifs des soins ambulatoires et centres des soins intégrés (centres de santé)
HP.3 .5. Laboratoires médicaux et de diagnostic
HP. 3.5.1. Laboratoires nationaux
HP. 3.5.2. Laboratoires Provinciaux
HP. 3.5.3. Laboratoires privés
HP.3.6. Prestataires des services de soins à domicile
HP. 3.6.1. Soins infirmiers à domicile
HP. 3.6.2. Accoucheuses traditionnelles/matrones
HP. 3.6.3. Tradi-praticiens
HP.3.9. Autres prestataires de soins en ambulatoire
HP. 3.9.1. Secouristes
HP. 3.9.2. Centres de transfusion sanguine (banques de sang)
HP. 3.9.9. Centres d'imagerie médicale
HP.4. Détaillants et autres distributeurs des biens médicaux
HP. 4.1. Pharmacies
HP. 4.1.1. Cabinets de kinésithérapie HP. 4.1.2. Dépôts pharmaceutiques HP. 4.1.3. Centrales d'achats
HP. 4.1.4. Centrales sous régionales de distribution
HP. 4.2. Détaillants et autres distributeurs de verrez et autres produits d'optique
HP. 4.4. Détaillants et autres distributeurs d'appareils médicaux
HP. 4.9. Autres formes de vente au détail et de distribution des produits pharmaceutiques et de biens médicaux
HP. 4.4. Cabinets de kinésithérapie
HP.5. Fourniture et gestion des programmes de santé publique
HP. 5.1. ONG internationales HP. 5.2. ONG nationales
HP.6. Administration générale de la santé et de l'assurance maladie HP. 6.1. Administration publique de la santé
HP. 6.1.1. Administration centrale (Cabinet, Secrétariat Général, Directions
centrales, Programmes spécialisés) HP. 6.1.2. Inspections provinciales de la santé HP. 6.1.3. Inspections médicales de districts HP. 6.1.4. Bureaux centraux des zones de santé
HP. 6.2. Régimes de sécurité sociale
HP. 6.4. Autres régimes d'assurance (privés)
HP. 6.9. Autres institutions chargées de l'administration de la santé
HP.7. Autres prestataires de services de santé
HP. 7.1. Établissements prestataires de médecine occupationnelle
HP. 7.1.1. Centre de médecine sportive
HP. 7.1.2. Centre de médecine aéronautique HP. 7.2. Ménages privés prestataires de soins à domicile HP. 7.3. Centres de produits secondaires
HP. 7.3.1. Producteurs de prothèses médicales
HP. 7.3.2. Producteurs de textiles/matériels a usage médical
HP. 7.9. Autres producteurs secondaires de soins de santé
HP.8. Autres prestataires de services de santé
HP. 8.1. Recherche
HP. 8.1.1. INRB
HP. 8.1.2. IRSS
HP. 8.2. Enseignement/formation
HP. 8.2.1. Université
HP. 8.2.2. IRSS Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM)
HP. 8.2.3. Institut d'enseignement médical (IEM)/institut technique médical
HP.9. Reste du monde
II. CLASSIFICATION PAR FONTIONS DE SOINS DE SANTE
HC.1 Services de soins curatifs
HC. 1.1. Soins curatifs en milieu hospitalier
HC. 1.2. Soins curatifs en hospitalisation de jour (salle d'observation)
HC.1 .3. Soins curatifs ambulatoires
HC.1 .3.1. Soins médicaux et diagnostics courants (Consultations externes polyvalentes)
HC.1.3.2. Soins dentaires ambulatoires HC.1.3.3. Autres soins de santé spécialisés
HC. 1.3.3.1. Soins spécialises (ORL, ophtalmologie, dermato,
massage, kinésithérapie, etc...)
HC.1.3.3.2. Soins spécialisés dans des centres nutritionnels thérapeutiques
HC 1.3.6.9. Autres soins curatifs ambulatoires
HC. 1.3.9.1. Soins ambulatoires des tradi-praticiens
HC. 1.4. Services des soins curatifs à domicile
HC.2 Services de réadaptation
HC. 2.1. Réadaptation en milieu hospitalier (Kinésithérapie...) HC. 2.2. Réadaptation en hospitalisation de jour
HC. 2.3. Réadaptation en mode ambulatoire HC. 2.4. Service de réadaptation a domicile
HC.3 Services de soins de longue durée
HC. 3.1. Soins de longue durée en milieu hospitalier
HC. 3.2. Soins de longue durée en hospitalisation de jour HC. 23.3. Soins de longue durée à domicile
HC.4 Services auxiliaires
HC. 4.1. Examens de laboratoire
HC. 4.2. Imagerie diagnostique
HC. 4.3. Transport sanitaires et secours d'urgence HC. 4.4. Services de morgue
HC. 4.9. Autres services auxiliaires
HC.5. Biens médicaux dispenses aux patients ambulatoires HC. 5.1. Examens de laboratoire
HC. 5.1.1. Prescription des médicaments HC. 5.1.2. Auto médication
HC. 5.1.3. Administration d'autres biens médicaux non durables
HC. 5.2. Appareils thérapeutiques et autres biens médicaux durables
HC. 5.2.1. Lunetterie et autres produits d'optiques HC. 5.2.2. Appareils orthopédiques et autres prothèses
HC. 5.2.9. Autres équipements durables
HC.6. Services de préventions et de santé publique HC. 6.1. Santé maternelle et infantile, service de planning familial et de consultation HC. 6.1.1. Santé de la mère et de l'enfant
HC. 6.1.2. Santé de la reproduction
HC. 6.1.3. Éducation sanitaire, counselling
HC. 6.2. Service de médecine scolaire
HC. 6.3. Prévention des maladies transmissibles
Hc. 6.3.1. Vaccination
Hc. 6.3.2. Lutte anti-vectorielle
Hc. 6.3.9. Autres préventions des maladies transmissibles Hc. 6.4. Prévention des maladies non transmissibles
Hc. 6.5. Médecine occupationnelle
Hc. 6.9. Autres services de santé publique
HC.7. Administration de la santé et assurance maladie
HC. 7.1. Administration publique de la santé
HC. 7.1.1. Administration publique (sauf sécurité sociale)
HC. 7.1.2. Activités d'administration, d'exécution et d'appui des organismes de sécurité sociale
HC. 7.2. Administration de la santé et assurance maladies : organismes privés HC. 7.2.1. Administration de la santé et assurance maladies : assurance sociale
HC. 7.2.2. Administration de la santé et assurance maladies : autres organismes privés
HC.R1. Formation de capital des établissements prestataires de soins de santé (investissement)
HC. 7.1. Administration publique de la santé
HC.R. FONCTIONS SANITAIRES CONNEXES
HC.R2. Éducation et formation du personnel de santé HC. R2. 1. Facultés de médecine et de pharmacie
HC. R2.2. Instituts supérieurs de techniques médicales HC. R2.3. Instituts techniques / Enseignement médical HC. R2.4. École de santé publique
HC. R2.5. Formation en cours d'emploi
HC.R3. Recherche et développement dans le domaine de la santé
HC. R2. 1. Centres de recherche et de développement public
HC. R2.2. Centres de recherche et de développement privés
HC. R2.3. Centres de recherche en médecine traditionnelle
HC.R4. Contrôles sanitaires (denrées alimentaires, hygiène et eau potable) HC.R5. Assainissement du milieu
HC.R6. Administration et fourniture de services sociaux en nature en faveur des personnes malades ou handicapées
HC.R7. Administration et fourniture de prestations en espèces liées à la santé HC. R7.1. Prestations des maladies et d'invalidité
HC. R7.2. Pensions de retraite anticipée versée aux personnes qui cessent de travailler pour cause de maladie
HC. R7.3. Congé de maladie
HC. R7.4. Réinsertion professionnelle
HC. R7.5. Prestations des soins de santé aux déplacés
III. CLASSIFICATION PAR AGENTS FINANCIERS
HF.1. Administration publique
HF.1.1. Administration publique, hors administration de la sécurité sociale HF.1.1.1. Administration centrale
HF.1.1.1.1. Ministère de la santé
HF.1.1.1.2. Ministère des finances
HF.1.1.1.3. Ministère des affaires étrangères : coopération bi et multilatérales
HF.1.1.1.4. Ministère de la défense nationale : coopération bi et multilatérale
HF.1.1.1.5. Ministère de l'éducation nationale
HF.1.1.1.6. Ministère de l'environnement
HF.1.1.1.7. Ministère des affaires sociales
HF.1.1.1.8. Ministère de l'agriculture
HF.1.1.1.9. Ministère de la jeunesse, sports et loisirs
HF.1.1.1.10. Ministère de la justice
HF.1.1.1.11. Ministère de l'intérieur
HF.1.1.1.12. Présidence de la république
HF.1.1.1.13. Parlement
HF.1.1.2.1. Administration provinciale
HF.1.1.2.1. Inspection médicale provinciale
HF.1.1.2.2. division provinciale de l'éducation
HF.1.1.2.3. Régions militaires
HF.1.1.2.4. Division provinciale de l'environnement
HF.1.1.2.5. division provinciale des affaires sociales
HF.1.1.2.6. division provinciale de l'agriculture
HF. 1.1.2.7. Division provinciale de la jeunesse, sports et loisir HF. 1.1.2.8. Division provinciale de la justice
HF. 1.1.2.9. Division provincial de l'intérieur
HF. 1.1.3. Administration locales et municipales
HF. 1.2. Administration de sécurité sociale
HF. 1.2.1. Administration de sécurité sociale centrale
HF. 1.2.2. Administration de sécurité sociale provinciale
HF.1.3. Sociétés d'assurance para-étatique
HF. 1.3.1. Société d'assurance para-étatique centrale
HF.1 .3.2. Société d'assurance para-étatique provinciale
HF.2. Secteur prive
HF.2. 1. Sociétés d'assurances
HF.2.3. Paiements directs des ménages
HF.2.4. Associations sana but lucratif (mutuelles de santé, caisses d'entre aide...) HF.2.5. Sociétés (employeurs et conventions médicales d'entreprise)
HF.3. Reste du monde
HF.3.1. coopération bilatérale et multilatérale
HF.3.2. Organismes privées et caritatifs
IV. CLASSIFICATION PAR SOURCES DE FINANCEMENT
S.1. Financement publique
S 1.1. Ministère des Finances
S 1.1. Entités administratives décentralisées (gouvernorat)
S.2. Financement privé
S 2.1. Entreprises privées : - BCDC
- SHELL,
S 2.2. Entreprises parastatales - SEP
- Compagnie sucrière de Kwilu Ngongo,...
S 2.3. Cotisations des employés S 2.4. Ménages
S 2.5. ONG
S 2.6. Dons privés
S 2.7. Autres
S.3. Financements extérieurs (RDM) S 3.1. Coopération bilatérale et multilatérale (UE, USAID-DGCI)
S 3.2. Autres (privés)
Système de comptes de santé
Tableau 1. Dépense courante de santé par fonction, prestataire et source de financement
Catégorie de dépenses |
Fonction de santé ICHA-HC |
Prestataire ICHA-HP |
Dépenses courantes totales de santé |
||||||
H.F.1 H.F1.1. HF.1.2. Admin Admin. Admin. publiqu Publ. (hors de es admin. de sécurité sécurité sociale |
|||||||||
Soins hospitaliers, |
HC.1.1, 1.2, |
Toutes industries |
|||||||
Y compris en hospitalisation de jour |
2.1, 2.2 |
prestataires |
|||||||
Soins curatifs et réadaptation |
|||||||||
Hôpitaux généraux |
HP.1 .1. |
||||||||
Hôpitaux spécialisés |
HP.1 .2+1.3 |
||||||||
Maisons méd. Et autres établ. de soins avec héb. |
HC3.1, 3.2 |
HP.2. |
|||||||
Tout autres prestataires |
Ts autres prest. |
||||||||
Soins de longue durée |
HC.1 .3,2.3 |
Ttes ind. prest. |
|||||||
Hôpitaux généraux |
HP.1 .1 |
||||||||
Hôpitaux spécialisés |
HP.1 .2+1.3 |
||||||||
Maison méd. et autres établ. de soins avec héb. |
HP.2. |
||||||||
Tous autres prestataires |
Ts autres prest |
||||||||
Soins curatifs et réadaptat. en mode ambulatoire |
HC.1 .3, 2.3 |
Ttes ind.prest |
|||||||
Hôpitaux |
HP1. |
||||||||
Cabinets de médecins |
HP30. |
||||||||
Cabinets de dentistes |
HP3.2 |
||||||||
Cabinets d'autres professionnels de santé1 |
HP3.3. |
||||||||
Centres de soins ambulatoires |
HP3.4. |
||||||||
Tous autres prestataires |
Ts autres prest |
||||||||
Soins à domicile |
HC.1 .4,2.4.3,3 |
Ttes ind prest |
|||||||
Services auxiliaires2 |
HC.4 |
Ttes ind prest |
|||||||
Biens médicaux dispensés aux patients ambulatoires3 |
HC.5 |
Ttes ind prest |
|||||||
Ttes ind prest |
|||||||||
Prod. Pharma. Et autres biens médicaux non durables |
HC5.1. |
||||||||
Médicaments délivrés sur ordonnance |
|||||||||
Médicaments en vente libre |
HC5. 1.1. |
||||||||
Autres biens médicaux non durables |
HC5.1.2. |
||||||||
Appareils thérap. Et autres biens médicaux durables |
HC5.1.3. |
||||||||
Lunetterie et autres produits d'optique |
HC5.2. |
||||||||
Appareils orthopédiques et autres prothèses |
HC5.12.1 |
||||||||
Autre biens médicaux durables |
HC5.2.2. |
||||||||
Services de prévention et de santé publique |
HC5.12.3.-5.2.9 |
Ttes ind prest |
|||||||
Administration de la santé et assurance maladie |
|
|
|
||||||
|
Ttes ind prest |
||||||||
HC.1-HC.7 |
1. Par exemple, professions paramédicales et praticiens des médecines parallèles
2. Cette rubrique comprend les laboratoires cliniques, l'imagerie diagnostique et les transports sanitaires
3. Y compris la pose des prothèses, les tests de vision et autres services fournis par les distributeurs de ces biens.
Source de financement ICHA-HF |
||||||
HF.2 Secteur privé |
H.F2.1. Assurance sociale privée |
HF2.2 Sociétés d'assurance privées |
HF. 2.3 Versements directs des ménages privés |
HF.2.4 Institutions sans but lucratif au service des ménages (hors assurance sociale) |
HF2.5 Sociétés (hors assurance maladie) |
H.F3. Reste du monde |
ANNEXE 2 : ENQUETE NATIONALE SUR LES
COMPTES
NATIONAUX DE LA SANTE EN RDC 2004
A. QUESTIONNAIRE AUPRES DES ONGs
N° Questionnaire : /__j___/
Date de l'enquête :
Nom de l'enquêteur : Date de contrôle :
Nom du superviseur : Date de saisie :
Module I. Identification de l' ONG
N° |
Variables |
Modalité |
code |
Q101 |
Dénomination de l'ONG |
||
Q102 |
Propriétaire de l'ONG |
||
Q103 |
Siège de l'ONG |
||
Q104 |
Type d'activités de santé exercées : |
1 2 3 |
|
Q105 |
Nom de la personne interviewée : |
||
Q106 |
Position /titre de la personne interviewée |
/__/ |
|
Q107 |
Période de référence : Année calendrier |
||
Q108 |
Lieu de l'interview |
||
Q109 |
Zone de santé |
1= Boma Urbain 2= Boma Bungu |
/__/ |
Module II : Source de Revenu de l'Ong
N° |
Variables |
|
Q201 |
Coûts partagés/Paiement à l'acte |
Montant FC/ montant $ |
Q202 |
Dons du gouvernement |
|
Q2021 |
Cash |
Montant FC/ montant $ |
Q2022 |
Nature (estimations) |
Montant FC/ montant $ |
Q203 |
Aides extérieures sous forme |
|
Q2031 |
Prêts |
Montant FC/ montant $ |
Q2032 |
Dons |
Montant FC/ montant $ |
Q204 |
Autres (spécifier) |
Montant FC/ montant $ |
Q205 |
Total |
Module III : Activités de l'Ong
N° |
Variables |
Montants |
Q301 |
HC.1.1. Soins de patients hospitalisés |
FC/ $ |
Q302 |
HC.1.3 Soins de patients ambulatoires |
FC/ $ |
Q303 |
HC.2 Soins de revalidation |
FC/ $ |
Q304 |
HC.5.1. Médicaments et fournitures médicales |
FC/ $ |
Q305 |
HC.6. Santé publique et prévention |
FC/ $ |
Q306 |
HC.7. Administration des services de santé |
FC/ $ |
Q307 |
HC.R.1.Equipements et infrastructures de santé |
FC/ $ |
Q308 |
HC.R.2 Formation des professionnels de santé |
FC/ $ |
Q309 |
HC.R.3 Recherche et développement |
FC/ $ |
Q3010 |
HC.6.1.3 Education pour la santé |
FC/ $ |
Q3011 |
HC.R.5 Assainissement et salubrité |
FC/ $ |
Q3012 |
HC.1.3.3.2. Réhabilitation nutritionnelle |
FC/ $ |
Module IV : Coûts de soins de Santé de l'Ong
N° |
Variables |
Montants |
Q401 |
HP.1.1.4. Hôpitaux Généraux de Référence |
FC/ $ |
Q402 |
HP.1.1.5. Centres de santé |
FC/ $ |
Q403 |
HP.3.6. Soins à domicile |
FC/ $ |
Q404 |
HP.3.9. Prestataires des soins ambulatoires |
FC/ $ |
Q405 |
HP.4. Autres fournisseurs de biens médicaux |
FC/ $ |
Q406 |
HP.6.1.1. Administration des programmes de santé |
FC/ $ |
Q407 |
HP.6. Administration de la santé en général |
FC/ $ |
Q408 |
HC.6.4. Assurances maladies |
FC/ $ |
Q409 |
HP.6.4 Mutuelles et associations de santé |
FC/ $ |
Q4010 |
HP.7. Institutions fournissant divers services de santé |
FC/ $ |
Q4011 |
HP.9. Reste du monde |
FC/ $ |
Module V : appui aux Zones de santé
N° |
Variables |
Modalité |
code |
Q501 |
Votre Ong appuie-t-elle des Zones de santé ? |
1= oui 2= non |
/____/ |
Q5011 |
Si oui, dites lesquelles ? |
1 2 3 4 |
|
Q5012 |
Si oui, combien avez-vous dépensé au courant de l'année financière 2004 ? (précisez la monnaie) En espèces En nature (Contre valeur) |
Montant : Montant : |
ENQUETE NATIONALE SUR LES COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE EN RDC 2004
B. QUESTIONNAIRE AUPRES DES BAILLEURS
N° Questionnaire : /__J___/
Date de l'enquête :
Nom de l'enquêteur : Date de contrôle :
Nom du superviseur : Date de saisie :
Module I. Identification du Bailleur
N° |
Variables |
Modalité |
code |
Q101 |
Dénomination du bailleur |
||
Q102 |
Adresse du bailleur |
||
Q103 |
Type d'activités de santé financées : |
1 2 3 |
|
Q104 |
Nom de la personne interviewée : |
||
Q105 |
Position /titre de la personne interviewée |
||
Q106 |
Période de référence : Année calendrier |
/_J |
|
Q107 |
Lieu de l'interview |
||
Q108 |
Zone de santé |
1= Boma Urbain |
/_J |
Module II : Financement des Projets de santé
Q201 |
Intitulé du projet |
Montant du Financement (en USD) |
Institution bénéficiaire |
2011 |
|||
2012 |
|||
2013 |
|||
2014 |
|||
2015 |
|||
2016 |
|||
2017 |
|||
2018 |
|||
2019 |
|||
2020 |
Module III : Nature des Activités soutenues
N° |
Variables |
Montants en USD |
Bénéficiaires cibles |
Q301 |
C.1.1. Soins de patients hospitalisés |
||
Q302 |
HC.1.3 Soins de patients ambulatoires |
||
Q303 |
HC.2 Soins de revalidation |
||
Q304 |
HC.5.1. Médicaments et fournitures médicales |
||
Q305 |
HC.6. Santé publique et prévention |
||
Q306 |
HC.7. Administration des services de santé |
||
Q307 |
HC.R.1 Equipements et infrastructures de santé |
||
Q308 |
HC.R.2 Formation des professionnels de santé |
||
Q309 |
HC.R.3 Recherche et développement |
||
Q3010 |
HC.6.1.3 Education pour la santé |
||
Q3011 |
HC.R.5 Assainissement et salubrité |
||
Q3012 |
HC. 1.3.3.2. Réhabilitation nutritionnelle |
||
Q3013 |
HCR.1. Constitution du capital |
Module IV : Frais de Fonctionnement et d'assistance Technique
N° |
Variables |
Montants |
Q401 |
B.4.1. Administration/assistance de programme |
Montant FC Montant $ |
Q402 |
B.4.2. Assistance technique |
Montant FC Montant $ |
Q403 |
B.4.3. En nature (contre valeur) |
Montant FC Montant $ |
Q404 |
B.4.4. Autre (à spécifier) : |
Montant FC Montant $ |
C. QUESTIONNAIRE AUPRES DU MINISTERE DE LA SANTE N° Questionnaire : /__J___/
Date de l'enquête :
Nom de l'enquêteur : Date de contrôle :
Nom du superviseur : Date de saisie :
Module I. Identification du service
N° |
Variables |
Modalité |
code |
Q101 |
Dénomination du service |
||
Q102 |
Adresse : |
||
Q103 |
Type d'activités de santé exercées : |
1 2 3 |
|
Q104 |
Nom de la personne interviewée : |
||
Q105 |
Position /titre de la personne interviewée |
||
Q106 |
Période de référence : Année calendrier |
/_J |
|
Q107 |
Lieu de l'interview |
||
Q108 |
Zone de santé |
1= Boma Urbain 2= Boma Bungu |
Module II : Nature des dépenses
N° |
Variables |
||||
Q201 |
Nature des dépenses |
||||
Q2011 |
HC.7.1.1.2. Dépenses opérationnelles |
Montant FC |
|||
Q2012 |
HC.7.1.1.1.Dépenses pour le personnel |
||||
Q20121 |
Salaires et primes |
Montant FC |
|||
Q20122 |
Autres conditions (spécifiez) |
Montant FC |
|||
Q2013 |
Sous total (1) |
Montant FC |
|||
Q202 |
Biens |
||||
Q2021 |
HC.5.1. Médicaments et autres fournitures |
Montant FC |
|||
Q2022 |
HC.R.1.3. Fournitures matérielles |
Montant FC |
|||
Q2023 |
HC.R.9. Dépenses de voyage et de subsistances |
Montant FC |
|||
Q2024 |
HC.4.3. Transport |
Montant FC |
|||
Q2025 |
HC.7.1.1.3. Entretien |
Montant FC |
|||
Q2026 |
HC.7.1.1.3 Maintenance |
Montant FC |
|||
Q2027 |
Sous total (2) |
Montant FC |
|||
Q203 |
Services |
||||
Q2031 |
HC.R.9. Logement de propriétés et frais afférant |
Montant FC |
|||
Q2032 |
HC.R.2. Enseignement et formation |
Montant FC |
|||
Q2033 |
HC.R.3. Recherche et développement |
Montant FC |
|||
Q2034 |
HC.6.4.1. Surveillance nutritionnelle |
Montant FC |
|||
Q2035 |
HC.R.5. Hygiène de l'eau et du milieu |
Montant FC |
|||
Q2036 |
Autres services/dépenses |
Montant FC |
|||
Q2037 |
Sous total (3) |
Montant FC |
|||
Q204 |
Subsides et autres transferts |
Montant FC |
|||
Q2041 |
HF.2.1.Cotisation des membres et souscriptions |
Montant FC |
|||
Q2042 |
HF.1.1. Institution gouvernementale |
Montant FC |
|||
Q2043 |
HF.2.3. Individus et institutions sans but lucratif |
Montant FC |
|||
Q2044 |
HF.2.4. Entreprises publiques |
Montant FC |
|||
Q2045 |
Sous total (4) |
Montant FC |
|||
Q205 |
Dépenses d'exploitation |
Montant FC |
|||
Q2051 |
HC.R1.3. fournitures et dépenses de bureau |
Montant FC |
|||
Q2052 |
HC.R1.3. Véhicules |
Montant FC |
|||
Q2053 |
HC.R1.2.Equipements opérationnels, machines |
Montant FC |
|||
Q2054 |
HC.R3. Etudes de faisabilité |
Montant FC |
|||
Q2055 |
Sous total (5) |
Montant FC |
|||
Q206 |
Total Général = (1) + (2) + (3)+ (4)+(5) |
Montant FC |
Module III : Ressources Humaines et Matérielles 3.1. Répartition par structure de soins
N° |
Variables |
HGR |
CSR |
CS |
PS |
Dispensaire |
Q3011 |
Médecins Pharmacien Paramédicaux |
|||||
Q3012 |
Nombre de lits |
|||||
Q3013 |
Nombre patients traités en ambulatoire |
|||||
Q3014 |
Nombre patients traités en hospitalisation |
3.2. Répartition par fonction
N° |
Variables |
Médecin |
Infirmier |
Pharmacien |
Autres paramédicaux |
Q3025 |
Pour les soins curatifs |
||||
Q3026 |
Pour les soins De Revalidation - Hospitalisés - Ambulatoires |
||||
Q3027 |
Pour d'autres activités de santé - Pharmacie - Services auxiliaires - Santé publique - Admin. de la santé - Autres services |
ENQUETE NATIONALE SUR LES COMPTES NATIONAUX DE
LA
SANTE EN RDC 2004
D. QUESTIONNAIRE AUPRES DES EMPLOYEURS
N° Questionnaire : /___/___/
Date de l'enquête :
Nom de l'enquêteur : Date de contrôle :
Nom du superviseur : Date de saisie :
Module I. Identification de l'entreprise
N° |
Variables |
Modalité |
code |
Q101 |
Dénomination de l'entreprise |
||
Q102 |
Propriétaire de l'entreprise |
||
Q103 |
Siège de l'entreprise |
||
Q104 |
Type d'activités de santé supportées : |
1 2 3 |
|
Q105 |
Nom de la personne interviewée : |
||
Q106 |
Position /titre de la personne interviewée |
/__/ |
|
Q107 |
Période de référence : Année calendrier |
||
Q108 |
Lieu de l'interview |
||
Q109 |
Zone de santé |
1= Boma Urbain 2= Boma Bungu |
/__/ |
Q110 |
Nature de l'entreprise : |
1= Etatique 2= Para-étatique 3= SPRL 4= Privée autonome |
/___/ |
Q111 |
Principale activité de l'entreprise : |
1= Agriculture 2= Extraction des minerais/hydrocarbures 3= Industrielle 4= Vente en gros ou au détail 5= Finances ou Assurances 6= Services 7= Autre (à préciser) |
/__/ |
Module II : Ressources Humaines
N° |
Variables |
Modalité |
code |
|||
Q201 |
Nombre d'employés utilisés par catégorie : Employés à temps plein Employé à temps partiel |
Hommes : /__/__/__ / Femmes : /__/__/__/ Hommes : /__/__/__ / Femmes : /__/__/__/ |
||||
Q2021 |
Existence d'une assurance - santé en 2004 |
1= oui 2= non |
/___/ |
|||
Q2022 |
Si oui, quel est le nombre d'employés couverts |
|||||
Nombre : / / |
/ |
/ |
||||
. |
||||||
Q2023 |
L'assurance couvre -t--elle également les personnes à charge des employés? |
1= oui 2= non |
/___/ |
|||
Q203 |
Quel est le montant des primes payées par votre entreprise par employé ? |
Montant Fc |
en |
|||
Q204 |
Vos employés contribuent-ils au paiement des primes d'assurance privée ? |
1= oui 2= non |
/___/ |
|||
Q205 |
Quelles catégories de services de santé sont couvertes par l'assurance ? |
|||||
HC.1.1. Patients hospitalisés |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.1.3. Patients ambulatoires |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.1.3.1. Soins médicaux et diagnostics de base |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.1.3. Procédures chirurgicales ambulatoires |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.1.3.2. Soins dentaires ambulatoires |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.1..3..3. Autres services médicaux spécialisés |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC1.3.9. Autres services curatifs ambulatoires |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.2.1. Hospitalisation pour revalidation |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC2.3. Soins de revalidation ambulatoire |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.4.1. Laboratoires et biologie cliniques |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.4.2. Imagerie diagnostic |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.4.3.3. Transport des malades et ambulances |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.4.9. Autres Services auxiliaires |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.5.1.1. Médicaments prescrits |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC5.1.3. autres consommables médicaux |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
(pansements...) |
||||||
HC.5.2.1. Lunettes et autres appareils pour la vue |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.5.2.9. Appareils auditifs |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.5.2.9. autres appareils médico - techniques dont les fauteuils roulant |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.6.1.1. soins liés à la grossesse |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
HC.6.9. Autres soins de santé préventifs |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
(spécifiez) |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||
21. autres (spécifiez) |
||||||
Q206 |
Durant l'année 2004, Votre entreprise a-t-elle remboursée des employés pour des dépenses de santé qu'ils ont du engager ? |
1= oui 2= non |
/___/ |
|||
Q207 |
Quel montant votre entreprise a-t-elle payé aux |
|||||
employés à titre de remboursement direct? |
Montant en Fc |
|||||
Q208 |
Quelles catégories de soins de santé votre entreprise rembourse-t-elle ? HC.1.1. Hospitalisation HC.5.1.Médicaments HC.1.3. Soins ambulatoires |
1= oui 2= non 1= oui 2= non 1= oui 2= non 1= oui 2= non |
/__J /__J /__J /__J |
|||
Q2091 |
Votre entreprise enregistre-t-elle les montants dépensés pour rembourser des soins prestés dans les institutions publiques et dans les institutions privées ? Institutions publiques Institution privée |
1= oui 2= non |
/_J |
|||
Q2092 |
Si oui, quel est le montant ? Institutions publiques Institution privée |
Montant en Fc Montant en Fc |
||||
Q20101 |
Durant l'année 2004, votre entreprise offrait-elle des soins de santé intra muros ? |
1= oui 2= non |
/__J |
|||
Q20102 |
Combien votre entreprise dépense-t-elle pour le fonctionnement des services intra muros ? |
Montant en Fc |
||||
Q20111 |
Pour le fonctionnement des vos installations médico - sanitaires, bénéficiez-vous d'une aide du Gouvernement ou d'une O NG ? |
1= oui 2= non |
/__J |
|||
Q20112 |
Si oui, combien en 2004 |
Montant en Fc |
Module III : Organisation des services
N° |
VARIABLES |
MODALITES |
CODE |
Q301 |
Votre entreprise dispose -t-elle d'une installation médico - sanitaire ? |
Nombre : |
|
Q302 |
Quelles sont les catégories de soins disponibles dans votre formation médicale ? HC1.1. Hospitalisation HC.5.1. Médicaments HC.1.3. Soins ambulatoires Autres (spécifiez) |
1= oui 2= non 1= oui 2= non 1= oui 2= non 1= oui 2= non |
/__J /__J /__J /__J |
Q3031 |
Vos employés paient-ils pour des soins ou des médicaments dispensés dans vos installations intra muros ? |
1= oui 2= non |
/__J |
Q3032 |
Si oui, quel est le montant ? |
Montant en Fc |
|
Q3041 |
Le Gouvernement ou une Organisation Non Gouvernementale donnent-ils une contribution quelconque pour les remboursements que votre entreprise est amenée à faire aux employés pour les dépenses médicales qu'ils ont engagées ? |
1= oui 2= non |
/__J |
Q3042 |
Si oui, quel est le montant ? |
Montant en Fc |
ENQUETE NATIONALE SUR LES COMPTES NATIONAUX DE
LA
SANTE EN RDC 2004
E. QUESTIONNAIRE AUPRES DES MENAGES
N° Questionnaire : /__j___/
Date de l'enquête .
Nom de l'enquêteur . Date de contrôle .
Module I : Identification du Répondant
N° |
Variables |
Modalité |
code |
Q301 |
Nom et post nom du répondant |
||
Q302 |
Age du répondant |
/__/__/ |
|
Q303 |
Sexe du répondant |
1=Masculin |
/__/ |
Q304 |
Nom du village/ quartier |
||
Q305 |
Position /titre de la personne interviewée |
/__/ |
|
Q306 |
Niveau d'étude du Chef de ménage |
1= sans niveau 2 = Primaire 3=Secondaire 4=Universitaire 5=Technique/ professionnel |
/_j |
Q307 |
Profession du Chef de ménage |
1=Sans emploi 2= Agriculteur 3= Enseignant 4= Chauffeur 5= Ouvrier 6= Trafiquant 7= Fonctionnaire de l'Etat 8= Artisan 9= Débrouillard |
/__/ |
Q308 |
Statut matrimonial du chef du ménage ? |
1= Marié (e) monogame 2= Marié (e) polygame 3= Divorcé (e)) 4= Veuf (ve) 5= Célibataire 6= En union libre |
/_j |
Module II : Taille et situation sanitaire du ménage
N° |
Variables |
Modalité |
code |
||||||
Q201 |
Combien de personnes habitent dans votre ménage ? Enfants < 5 ans Enfants > 5 ans Femmes enceintes Femmes (non enceinte) Hommes Total |
Nombre:/ / / |
|||||||
Nombre : /__/ / |
|||||||||
Nombre:/ / / |
|||||||||
Nombre:/ / / |
|||||||||
Nombre:/ / / |
|||||||||
Nombre:/ / / |
|||||||||
Q2021 |
Est-ce que quelqu'un de votre ménage était malade au cours |
1= Oui |
|||||||
de 3 derniers mois ? |
2= non |
/___/ |
|||||||
3= ne sait pas |
|||||||||
Q2022 |
Si oui, qui était |
||||||||
malade (Catégorie) |
1= oui 2= non |
/___/ |
|||||||
|
|
|
|||||||
|
|
|
|||||||
|
|
|
|||||||
|
|
|
|||||||
|
|||||||||
Q20221 |
Indiquez la maladie/symptôme présenté en cas d'enfant de moins de 5 ans? |
1 2 3 |
|||||||
4 |
|||||||||
5 |
|||||||||
Q20222 |
Indiquez la maladie/symptôme présenté en cas d'enfants de > |
1 2 |
|||||||
5 ans ? |
3 |
||||||||
4 |
|||||||||
5 |
|||||||||
Q20223 |
Indiquez la maladie/symptôme présenté en cas de femmes enceintes? |
1 2 3 |
|||||||
4 |
|||||||||
5 |
|||||||||
Q20224 |
Indiquez la maladie/symptôme présenté en cas de femmes non |
1 2 3 |
|||||||
4 |
|||||||||
5 |
|||||||||
Q20225 |
Indiquez la maladie/symptôme présenté en cas d'un homme adulte? |
1 2 3 4 |
|||||||
5 |
|||||||||
Q2031 |
Où s'est -il fait soigner en cas d'enfant < 5 ans ? |
|
/ / |
||||||
Q2032 |
Où s'est -il fait soigner En cas d'enfant > 5 ans ? |
|
/ / |
||||||
Q2033 |
Où s'est -il fait soigner en cas Femmes enceintes ? |
|
/ / |
||||||
Q2034 |
Où s'est -il fait soigner en cas Femmes non enceintes ? |
|
/ / |
||||||
Q2035 |
Où s'est -il fait soigner en cas d'Hommes (adultes) |
|
/ / |
||||||
Q204 |
Combien avez-vous payé pour celui qui était malade ? (en FC) |
||||||||
|
|
||||||||
|
|
||||||||
|
Consult : Médicam : |
||||||||
|
Consult : Médicam : Consult : Médicam : |
||||||||
Q2051 |
Y a-t-il eu un accouchement au cours de 3 derniers mois ? |
1= oui 2= non |
/___/ |
||||||
Q2052 |
Si oui, où a eu lieu cet accouchement ? |
1= Au centre de santé ou maternité 2= A domicile 3= Ailleurs (à préciser) |
Module III : Dépenses de santé
N° |
VARIABLES |
MODALITES |
CODE |
|||
Q301 |
Combien cela a-t-il coûté |
|||||
(en FC) |
||||||
1. En consultation |
1. Montant : |
|||||
2. Médicaments : |
|
|||||
|
3. Montant : |
|||||
Q302 |
Qui paye vos frais médicaux ? |
|
||||
|
|
|||||
|
||||||
|
||||||
|
||||||
|
||||||
|
Module IV: Revenu du Ménage
N° |
VARIABLES |
MODALITES |
CODE |
|||
Q4011 |
Combien de votre revenu mensuel est utilisé pour les |
|
|
|||
|
||||||
Q4012 |
Votre revenu vous permet-il de vivre ? |
1=oui 2=non |
/__/ |
|||
Q4013 |
pour survivre ? |
Si non, comment faites-vous 1 2 |
||||
3 |
||||||
4 |
||||||
Q402 |
Quelle est la source de vos frais médicaux ? |
|
|
|||
|
||||||
|
||||||
|
||||||
|
||||||
|
||||||
Q403 |
Dans quelle fourchette se trouve le revenu mensuel |
|
/___/ |
|||
moyen de votre ménage ? |
|
|||||
Q4041 |
Possédez-vous les biens ci- après |
1=oui 2=non |
||||
Q4042 |
Chèvres |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4043 |
cochon |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4044 |
Etangs |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4045 |
champs |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4046 |
Plantation d'huile de palme |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4047 |
Volaille/ Poule |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4048 |
Volaille/ Pigeon |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4049 |
Volaille/ Canard |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4010 |
Poste de radio |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4011 |
Vélos |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4012 |
Lits |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4013 |
Chaises |
Nombre/Qté Valeur en Fc |
||||
Q4014 |
Autres (préciser) |
ENQUETE NATIONALE SUR LES COMPTES NATIONAUX DE
LA
SANTE EN RDC 2004
F. QUESTIONNAIRE AUPRES DES FORMATION MEDICALES N° Questionnaire : /___/___/
Date de l'enquête :
Nom de l'enquêteur : Date de contrôle :
Nom du superviseur : Date de saisie :
Module I. Identification de la Formation médicale
N° |
Variables |
Modalité |
code |
Q101 |
Dénomination de la formation médicale |
||
Q102 |
Propriétaire de la Formation médicale |
||
Q103 |
Siège de la formation médicale |
||
Q104 |
Type d'e services de santé offerts: |
1 2 3 4 5 6 |
|
Q105 |
Nom de la personne interviewée : |
||
Q106 |
Position /titre de la personne interviewée |
/__/ |
|
Q107 |
Période de référence : Année calendrier |
||
Q108 |
Lieu de l'interview |
||
Q109 |
Zone de santé |
1= Boma Urbain 2= Boma Bungu |
/__/ |
Module II : Dépenses Effectives de la santé
N° |
Variables |
||||
Q201 |
Dépenses opérationnelles |
||||
Q2011 |
HC.7.1.1.1. Salaires et diverses indemnités |
Montant FC/ |
|||
Q2012 |
HC.7.1.1.2. Primes |
Montant FC/ |
|||
Q2013 |
Sous -total (1) |
Montant FC/ |
|||
Q202 |
Dépenses de fonctionnement |
||||
Q2021 |
HC.R1.3. Fournitures et dépenses de bureau |
Montant FC/ |
|||
Q2022 |
HC.5.1. Médicaments et fournitures médicales |
Montant FC/ |
|||
Q2022 |
HC.R1.3. fournitures matérielles |
Montant FC/ |
|||
Q2023 |
HC4.3.Transport |
Montant FC/ |
|||
Q2024 |
HC.7.1.1.3. Entretiens |
Montant FC/ |
|||
Q2025 |
HC.7.1.1.3. Maintenance |
Montant FC/ |
|||
Q2026 |
HC.R9. Location de propriétés et frais afférent |
Montant FC/ |
|||
Q2027 |
Sous total (2) |
Montant FC/ |
|||
Q203 |
Dépenses d'interventions spécifiques |
||||
Q2031 |
C.R2. Enseignement et formations |
Montant FC/ |
|||
Q2032 |
HC.R3. Recherche et développement |
Montant FC/ |
|||
Q2033 |
HC.6.4.1. Surveillance nutritionnelle |
Montant FC/ |
|||
Q2034 |
HC.R5.Hygiène de l'eau et du milieu |
Montant FC/ |
|||
Q2035 |
HC.2.1. Soins de revalidations |
Montant FC/ |
|||
Q2036 |
Sous- total (3) |
Montant FC/ |
|||
Q204 |
Dépenses d'exploitation |
||||
Q2041 |
HC.R9. Dépenses de voyage et de subsistance |
Montant FC/ |
|||
Q2042 |
HC.R1.3. Véhicules |
Montant FC/ |
|||
Q2043 |
HC.R1.2. Equipements opérationnels, machines |
Montant FC/ |
|||
Q2044 |
HC.7.1.1.3. Entretiens et réparations |
Montant FC/ |
|||
Q2045 |
Sous total (4) |
Montant FC/ |
|||
Q205 |
Autres dépenses de santé |
||||
Q2051 |
S.3.1. Subsides et autres transferts |
Montant FC/ |
|||
Q2052 |
HF.2.1.Cotisation des membres et souscriptions |
Montant FC/ |
|||
Q2053 |
HF.1.1. Institution gouvernementale |
Montant FC/ |
|||
Q2054 |
HF.2.3. Individus et institutions sans but lucratif |
Montant FC/ |
|||
Q2055 |
HF.2.4. Entreprises publiques |
Montant FC/ |
|||
Q2056 |
Sous total (5) |
Montant FC/ |
|||
Q206 |
Total Général (6)= (1) + (2) + (3)+ (4) + (5) |
Montant FC/ |
Module III : Répartition des intrants
N° |
Variables |
Nombre |
|
Q301 |
Quel est le nombre de personnel de santé ? |
En hospitalisation |
En ambulatoire |
Q3011 |
Médecins |
||
Q3012 |
Infirmiers |
||
Q3013 |
Pharmaciens |
||
Q3014 |
Laborantins |
||
Q3015 |
Radiologues |
||
Q3016 |
Kinésithérapeutes |
||
Q3017 |
Administrateurs gestionnaires |
||
Q3018 |
Assistants de pharmacie |
||
Q3019 |
Autres paramédicaux |
||
Lits budgétisés |
Lits en service |
||
Q302 |
Quel est le nombre de lits d'hospitalisation |
||
Hommes |
- Femmes |
||
Q303 |
Quel est le nombre des patients adultes traité |
||
Garçons |
Filles |
||
Q304 |
Quel est le nombre d'enfants traités (0 à 15 ans) |