Royaume du gliaroc 9klinistere de fa sante Wdaya de
Casab Canca Institut de formation Aux,carrieres de
sante Casaffinca
|
|
|
liESVlOI ?EICE ELArD'ETVDE
sEurrogv-
echnicien en aintenance iomedicale
w
ow* A
· ·!') viva ow
NFIJUIFAI
Encadri par :
4- Mr SidiKhalid ELATRASSI Mme Souad GHORRI
Promotion 2005-2008
Annie universitaire
2007-2008
Of L 'EL ECTROENCEPHA 0611,4 PHI
Je dédie ce mémoire à
:
Ce présent travail est dédié à
l'éternel tout puissant et à tout ce qui sur cette terre des
hommes qui m'ont accordé leur soutien et encouragement dans les instants
les plus difficiles de mon existence.
Mes parents
En témoigne de mon affection et de ma reconnaissance
pour tous ce que vous avez fait pour moi. Aujourd'hui, je dépose entre
vos mains le fruit de votre patience et de vos innombrables sacrifices. Que
dieu vous prête longue vie et bonne santé.
Vos encouragements et vos aides précieuses ne cessent
de m'impressionner. Que dieu vous aide à réaliser tous vos
rêves et à satisfaire toutes vos ambitions.
Mes frères et soeur
Au terme de ce stage je présente mes remerciements les
plus Considérables à nos responsables de stage, à nos
parrains de stage.
Tout d'abord, je désire vivement remercier Monsieur
Sidi Khalid ALATRASSI, tuteur du stage, il m'a chaleureusement
accueilli dans son équipe et procuré tous les moyens
nécessaires au bon déroulement de mon travail. Je le remercie
sincèrement de l'attention particulière qu'il a porté sur
mon travail et de la confiance qu'il m'a accordée dès le
début de cette thèse.
Je suis particulièrement reconnaissant envers Mme
Souad GHORRI, tuteur enseignante, pour m'avoir fait
profité de son immense connaissance scientifique, tant sur le plan
théorique qu'expérimental, pour ses conseils précieux, et
pour m'avoir fait confiance tout au long de cette thèse en me laissant
orienter ce travail selon mes aspirations.
J'adresse également mes remerciements à
Monsieur Mounir NOUAR responsable du service biomédical
pour m'avoir accueilli au service, et m'avoir donné les moyens de mener
à bout cette étude.
Je voudrais aussi remercier tout le personnel
du service biomédical, pour toute l'aide qu'ils m'ont
apportée dans la réalisation du projet de fin
d'étude.
Que l'ensemble des formateurs pour leur
efforts importants, leur pédagogie et leur conseils durant la
formation.
Enfin, je remercie tous les étudiants
de la section : technicien en maintenance des équipements
biomédicaux pour leur soutien et encouragement.
iL ):0 41L1:11 s1 L
Jitse 44%44 ..."
All:$5t11401.L4st
'111 014 Økt
404#4444A
4.t?) W.4 0.4 Wit
J4.404
odi
411111L)5tist
Mhamed ELMANSOURjEmail
:biomedical55@
gmail.com Tele:+21270247498
|
|
|
|
TECHNICIEN EN MAINTENANCE DES
EQUIPEMENTS BIOMEDICAUX
INSTITUT DE FORMATION AUX CARRIERES DE
SANTE -CASABLANCA- PROMOTION 2005/2008
|
Projet dè fin d'étude
ANALYSE AMDEC DE
L'ELECTROENCEPHALOGRAPHE
NEUROFAX
Stages réalisés
Du 08/05/2006 au 19/05/2008 : service biomédical du
CHU Avicenne Rabat. Du 09/04/2007 au
04/05/2007 : société techniques sciences-santé
casablanca. Du 07/05/2007 au 01/06/2007 : hôpital Ben
Msik Sidi Othmane Casablanca Du 04/02/2008 au 30/05/2008 :
hôpital des spécialités Rabat
Du 12/05/2008 au 23/05/2008 : direction des équipements et
de la
maintenance (DEM) Rabat.
INTRODUCTIONGENERALE...................................................................................................................
1
I-
Première partie : Rapport de
stage
PRESENTATION DU LIEU DE
STAGE........................................................................................
3
II- RAPPORT
D'ACTIVITES.....................................................................................................................
7
Deuxième partie : sujet de
mémoire
DUCTION...........................................................................................................................................
GENERALITES
I- EXPLORATION
CEREBRALE............................................................................................................
13
I.1 ETUDE DU
CERVEAU........................................................................................................................
13 I.1.1 SYSTEME
NERVEUX...................................................................................................................
13 I.1.2
CERVEAU..........................................................................................................................................
15
I.2 TECHNIQUE D'ETUDE DU
CERVEAU........................................................................................
17 I.2.1
RAPPEL............................................................................................................................................
17 I.2.1.1 ELECTROMYOGRAPHIE
(EMG).......................................................................................17
I.2.1.2 POTENTIELS EVOQUES
(PE).........................................................................................
17 I.2.2 ELECTROENCEPHALOGRAPHIE
(EEG)...........................................................................
18 I.2.2.1
HISTORIQUE.........................................................................................................................18
I.2.2.2
PRINCIPE..................................................................................................................................19
I.2.2.3
RYTHMES..................................................................................................................................20
II- METHODE
AMDEC.............................................................................................................................
22
II.1
PRINCIPE............................................................................................................................................
22
II.2
TERMINOLOGIE............................................................................................................................
23
II.3 ÉVALUATION DE LA
CRITICITE..........................................................................................
25
ANALYSE AMDEC
EEG NEUROFAX : 20 piste NIHON
KOHDEN
I- MOYEN
TECHNIQUE............................................................................................................................
30 I.1 DESCRIPTION
TECHNIQUE.........................................................................................................
30 I.1.1 PANNEAU PHOTO HORLOGE /
CHRONO.........................................................................30 I.1.2
PANNEAU DE
COMMANDE.....................................................................................................32 I.1.3
PANNEAU DE REGLAGE
ENREGISTREUR........................................................................34 I.1.4
PANNEAU
ENREGISTREMENT.............................................................................................35 I.1.5
GALVANOMETRE.........................................................................................................................36 I.1.6
BOITE
TETIERE...........................................................................................................................37 I.1.7
ELECTRODES.................................................................................................................................38
I.2 METHODES D'ACQUISITION ET DE
TRAITEMENT.........................................................40 I.2.1
EMPLACEMENT DES
ELECTRODES....................................................................................41
I.2.2
ACQUITION..................................................................................................................................44
I.2.3 AMPLIFICATION 45
I.2.4 FILTRAGE 45
I.2.5 ENREGISTREMENT 46
II- MAINTENANCE
PREVENTIVE............................................................................................
48
III- ANALYSE AMDEC 49
CONCLUSION 51
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
Dans le cadre de ma formation de technicien
en maintenance des équipements biomédicaux, suivie à
l'institut de formation aux carrières de santé de Casablanca.
J'ai effectué mon stage de fin d'étude au service de la
maintenance biomédicale à l'hôpital des
spécialités de Rabat pour concrétiser mes acquis
théoriques ainsi que pratiques relatifs à la technologie des
équipements biomédicaux.
Mon stage a donc consisté en la découverte et la
pratique d'une technique particulière d'exploration fonctionnelle
intitulé (analyse AMDEC de l'électroencéphalographe
NEUROFAX).Il s'est agit de faire l'étude de l'exploration
cérébrale ainsi d'appliquer une méthode qui étudie
les modes de défaillance sur l'appareil précité, en
traitant la description technique, les méthodes d'acquisition et de
traitement et la maintenance préventive.
L'organisation de l'hôpital sera le premier point
abordé dans ce mémoire. Des rappels théoriques sur
l'étude du cerveau, sur l'électromyographie et les potentiels
évoqués. La technique de l'électroencéphalographie
et la méthode AMDEC constitueront un autre point de ce mémoire.
Dans un dernier temps je vais traiter l'analyse AMDEC en analysant les
principes de l'EEG NEUROFAX.
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
IFCS Casablanca Page 2
Maintenance biomédicale
I/ PRESENTATION DE L'HOPITAL DES SPECIALITES DE
RABAT
L'HSR est un centre spécialisé dans le
traitement multidisciplinaire ophtalmologie (OPh), Oto Rhino Laryngologie
(ORL). Ainsi que les services de neurochirurgie, neurologie et radiologie.
L'ophtalmologie est une spécialité
médicochirurgicale qui étudie et soigne les affections de l'oeil
et de ses annexes, les paupières et les glandes lacrymales. Oto rhino
laryngologie (ORL), spécialité médicale et chirurgicale
qui étudie les maladies de l'oreille, du nez et du larynx .la partie de
la tête et du cou qui intéresse l'Oto Rhino Laryngologie est
souvent désigné sous le terme de sphère ORL.
Les services hospitaliers
Neurologie
A.......................................30lits Neurologie
B.......................................30lits Ophtalmologie
A...............................75lits Ophtalmologie
B...............................74lits
ORL........................................................88
lits Neurochirurgie..................................51
lits
Réanimation.........................................10lits
Les services Médico-techniques
Urgences
B.O.C
Neuroradiologie
Laboratoires
Neurophysiologie
Pharmacie
Explorations fonctionnelles (ORL, OPH).
Organigramme Fonctionnel De L'H.S.R
Service de Gestion de
stocks B.BOUCHRI
Service des Affaires
Generates O.BJIJOU
Magasins de materiel Biomedical
Exploitation
Papeterie
Produits d'hygiene et de desinfection
Pharmacie
Laboratoire
Depense cuisine
Lingerie
Conciergerie
Parc Auto
Standard
Entretien des
Espaces Verts
Securite
Service de Maintenance M.NOUAR
Unite
Biomedicale
Unite de Suivi des betiments et des Installations
Techniques
Medecin Directeur Dr. T. CHERKI
Personnel Medical
Personnel Infirmier
Personnel Administratif et
Technique
Personnel de soutien
Service Gestion des Ressources
Humaines A.AZOUGGAR
Service des S.S.I M.JGHIRI
Accueil et Assistance
Surveillance generale
Hygiene Hospitaliere
Planification du
personnel
Formation Continue
Unite des statistiques
Service Financier D. HOUJJAJ
Services Hospitaliers
& Medico-Techniques
B.A.F
Regie de recettes
Comptabilite Publique
Comptabilite Generale
Service Approvisionneme nts A.SILMY
Unite des Achats
Unite de
Suivi de l'execution Des marches et des Bons de commandes
Neurologie -A- : Pr.F. ALAOUI
Neurologie -B- : Pr. M. YAIIYAOUI
Neurochirurgie : Pr. A. EL KHAMLICHI Reanimation : Pr. W.
MAAZOUZI
Neuroradiologie : Pr. M JIDDANE Urgences : Pr. S.
DERRAZ
ORL : Pr. M.KZADRI
N.Physiologie : Pr IL OUAZZANI Ophtalmologie II : Pr. M.
BERRAHO
Ophtalmologie I : Pr R. DAOUDI
Laboratoire d'Ana-Path : Pr SAFIANI Laboratoire de
biologie : Pr ALAOUI
Pharmacie : Pr Y. BENSOUDA
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
La procédure de la maintenance
préventive
Négociation
Demande d'Intervention et d'arrêt
de l'équipement (établit par SMB)
Accord service utilisateur
Si non
Si oui
Désignation de
technicien(s) approprié(s) (Maintenance préventive
extérieur ou intérieur)
Exécution l'intervention
Boucle Assurance Qualité
Rédiger le rapport sur (F.I.T)
Si intervention non satisfaisante
Contrôler l'intervention (Par resp.
atelier)
Renseigner Fiche Historique (F.H)
Restitution de l'équipement à
l'utilisateur
Classement (F.I.T) et (F.H)
IFCS Casablanca Page 5
Maintenance biomédicale
La procédure de la maintenance
corrective
Demande d'Intervention (S. M. B)
Si l'intervention non satisfaisante
Livrer Dispositif à l'utilisateur
Classer (F.I.T) et (F.H )
Remplir Fiche Historique
Boucle Assurance qualité
Contrôler l'intervention (Par resp.
atelier)
Si l'intervention satisfaisante
Désigner le technicien
approprié
Traiter la demande de l'intervention
Exécuter l'intervention
Rédiger le rapport sur (F.I.T)
II/ ACTIVITES
Changement d'une poire (rayons x) d'un radio mobile avec la
société ASSIANA TEBIA ;
Montage des accessoires d'un respirateur d'anesthésie avec
la société AIR LIQUIDE ;
Réparation d'un scope marque BioSys (changement d'un
condensateur) ;
Changement de trois thermoplongeurs avec détartrage de la
chaudière avec la société CARREFOUR MEDICAL ;
Changement des joints d'un autoclave ;
Réparation d'une pédale du bistouri
électrique ;
Changement des ampoules d'un scialytique avec SIELMED ;
Maintenance préventive de l'autoclave CISA avec CARREFOUR
MEDICAL ; Maintenance préventive des microscopes de laboratoire ;
Réglage de la température d'une cuve de l'appareil
HISTOKINET
de l'anatomopathologie ;
Changement de la soupape de sécurité de l'autoclave
(stérilisation centrale) ; Montage des électrodes de L'EEG sur le
cuir chevelu sur un patient ;
Réglage des vises micrométriques du microscope de
bactériologie ;
Changement d'un purgeur condensât de l'autoclave CISA
(stérilisation centrale) Avec CERREFOUR MEDICAL ;
Changement d'une vanne pneumatique de l'autoclave ;
Réglage du thermostat d'une poupinel avec changement d'un
fusible ;
Démarrage de 3 cycles de stérilisation sur un
stérilisateur à vapeur ;
Changement d'un contacteur d'un scialytique ;
Stage à la direction des équipements et de la
maintenance (DEM) au sein de la division du matériel et des
équipements biomédicaux du 12/05/2008 au 23/05/2008 ; Assister
à des réunions au sein de la DEM ;
élaboration d'une fiche d'enquête sur la performance
des services après vente des sociétés biomédicales
à remplir par les hôpitaux.
Royaume du Maroc
ÉíÈÑÛãÇÇ
ÉßáããáÇ
Ministère de la Santé
ÉÍÕáÇ
ÉÑÇÒæ
Direction des Equipements ?????áÇ æ
ÊÇÒíåÌÊáÇ
ÉÜÜíÑíÏã et de la
Maintenance
Rabat, le : Fiche n° : .................
Veuillez remplir cette fiche pour avoir plus de renseignements
sur la performance des S.A.V de la société biomédicale:
|
FICHE D'ENQUETE
DELEGATION :
APPAREIL /DESIGNATION :
FORMATION :
MARQUE :
SERVICE :
MODELE (TYPE) :
TEL :
N° D'INVENTAIRE :
ANOMALIE:
FAX :
Insuffisant Moyen Bon Très bon
Le professionnalisme de services de la
société (*)
|
Satisfaction de la demande téléphonique
|
|
|
|
Délai de réponse aux demandes
d'informations
|
|
|
|
Délai d'intervention en cas de panne
|
Respect des normes de réparation
Qualité de formation
Informations sur l'équipement
|
Formation des techniciens et des utilisateurs
|
|
|
|
Durée de formation
|
Conseils techniques
|
Respect des procédures administratives
|
|
Outillage de manipulation
|
|
|
|
|
|
Equipements de manutention
|
Equipements de contrôle, de mesure et d'essai
(EMCE)
les intervenants portent-t-ils les badges ?
les intervenants portent-t-ils les blouses de travail
?
la société respecte-t-elle le contrat de la
maintenance préventive?
la société fait-t-elle la maintenance
préventive correctement ?
la société appelle-t-elle le technicien
biomédical pour la mise en marche ?
les intervenants rencontrent-t-ils des contraintes lors de la
réparation ?
la société suit-t-elle les normes
d'installation d'un équipement ?
la société utilise-t-elle la documentation lors
de la réparation ?
A votre avis, quels sont les points faibles de la
société ?
.
A l'inverse, quels sont les points forts de la
société ?
.
|
Commentaires et suggestions :
|
Signature :
(*) Prière de cocher la case correspondante
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
IFCS Casablanca Page 10
Maintenance biomédicale
INTRODUCTION
Le domaine de l'exploration fonctionnelle
cérébrale est vaste et représente un domaine de recherche
en pleine expansion dans lequel les outils et les concepts sont toujours en
évolution. Ils s'affinent, se précisent, s'élaborent et se
développent au gré des recherches, des expériences et des
découvertes. Ainsi, il s'agit d'un domaine de recherche où le
technicien biomédical, en collaboration avec les spécialistes de
disciplines médicales, biologiques, psychologiques, peut mettre en
oeuvre et développer non seulement ses connaissances scientifiques et
techniques mais également, penser perpétuellement à la
technique et l'innovation.
L'utilisation médicale principale de
l'électroencéphalographie est d'aider au diagnostic et au suivi
de l'épilepsie. Le tracé de l'EEG permet d'identifier le site
spécifique où d'éventuelles lésions
cérébrales épileptogènes ont eu lieu. Il peut aussi
servir de méthode diagnostique d'appoint lors d'affections diffuses de
l'encéphale (maladie de Creutzfeldt Jakob). Une autre indication rare
est l'enregistrement de troubles du sommeil ou d'anomalies survenant au cours
du sommeil, telles que le syndrome des apnées du sommeil. En fait, on
parle de polysomnographie, car on enregistre en même temps d'autres
données, par exemple sur la respiration.
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
IFCS Casablanca Page 12
Maintenance biomédicale
I- EXPLORATION CEREBRALE
I.1 ETUDE DU CERVEAU
I.1.1 SYSTEME NERVEUX
Le système nerveux, et en
particulier le cerveau, est le système le plus complexe et
pour longtemps encore le plus mystérieux de
l'organisme. On le compare aujourd'hui à un ordinateur, mais à un
ordinateur dont les capacités et l'architecture sont sans commune mesure
avec les machines les plus sophistiquées.
L'étude du système nerveux et du cerveau en est
à ses débuts; chaque année apparaît de nouvelles
découvertes et de nouvelles théories sur son fonctionnement.
L'étude de la structure et de la physiologie de ce
système est nécessaire pour comprendre les maladies des nerfs et
du système nerveux central, ainsi que les nouveaux traitements et
technologies de l'électroencéphalographe. Globalement, les
différentes structures anatomiques du système nerveux peuvent
être regroupées selon qu'elles appartiennent au système
nerveux périphérique (SNP) ou au système nerveux central
(SNC).
Le système nerveux central
:
Est composé de cellules nerveuses appelées
neurones sont anatomiquement et physiologiquement spécialisées
dans la réception, l'intégration et la transmission
d'informations qui se fait par l'intermédiaire de plusieurs neurones qui
sont en rapport les eux avec les autres par leurs dendrites «Ce sont des
prolongements courts>, ou par l'articulation d'un axone«le prolongement
le plus long>avec les dendrites. Les cellules nerveuses établissent
entre elles des connexions, les synapses. Elles assurent le transfert des
signaux entre les cellules.
Figure 1 : Neurone
Le système nerveux central Comprend
l'encéphale ainsi que la moelle
épinière.
L'encéphale correspond aux trois organes qui sont
situés dans la cavité de la boîte crânienne :
le cerveau l'organe central supervisant le système
nerveux. Il est notamment le centre de la pensée consciente.
le cervelet Situé juste en dessous du cerveau, il
régule et coordonne l'action des muscles au cours des mouvements
volontaires. Il gère aussi le maintien de
l'équilibre.
le tronc cérébral organe de transition entre la
moelle épinière et le cerveau ou le cervelet, il est situé
juste devant le cervelet.
La moelle epiniere est situee dans le canal rachidien qui
resulte de la superposition des vertebres de la colonne vertebrale, Elle joue
un rôle de transmission des messages nerveux entre le cerveau et le reste
du corps, mais elle assure aussi une fonction propre d'integration et
d'emission de signaux nerveux, notamment dans les reflexes.
Le système nerveux
périphérique :
Est compose des organes du systeme nerveux situes à
l'exterieur de la cavite crânienne et du canal rachidien donc à
l'exterieur du systeme nerveux central. Ces organes correspondent aux
differents nerfs rattaches à l'encephale ou à la moelle epiniere.
Les nerfs qui se rattachent au tronc cerebral de l'encephale sont appeles des
nerfs crâniens alors que ceux qui se rattachent à la moelle
epiniere sont des nerfs rachidiens car ils emergent du canal rachidien.
I.1.2 CERVEAU
Le cerveau, le siege des facultes intellectuelles, est la
partie principale et la plus volumineuse de l'encephale. C'est le centre de la
pensee, de l'intelligence et du contrôle des muscles. Le cerveau est
compose de deux hemispheres. Chaque hemisphere se divise en sections appelees
lobes.
En regle generale, un des deux hemispheres est legerement plus
developpe que l'autre. C'est l'hemisphere dominant oil s'organise le langage
ecrit et parle. Pour la plupart d'entre nous, l'hemisphere gauche est dominant,
même si nous sommes droitiers. Parce que le systeme nerveux est organise
selon un reseau croise, le côte droit du cerveau contrôle le
côte gauche du corps et vice-versa.
Le lobe frontal : le lobe
frontal se situe en avant est responsable du mouvement
(fonctions motrices).
Le lobe pariétal : se
trouve le lobe parietal, derriere le lobe frontal. Ce lobe contrôle
principalement les activites sensorielles, comme la reception et
l'interpretation de messages provenant de l'ensemble de l'organisme.
Le lobe temporal : Le lobe
temporal se trouve sur les cotés et contrôle l'ouïe et la
mémoire, en plus d'agir sur la perception auditive.
Le lobe occipital : Le lobe
occipital, situé à l'arrière de la tête, est
responsable de la
vision.
Figure 2 : Vue De Profil Du Cerveau
Le traitement d'une information induit l'excitation des
groupes neuronaux. Des activités synaptiques au niveau de ces groupes
neuronaux vont entraîner l'ouverture de canaux ioniques au niveau
post-synaptiques. Ces courants ioniques transmembranaires vont provoquer la
circulation de courant de conduction dans les milieux biologiques.
Les variations de différence de potentiel
enregistrées sur le scalp sont crées par la modification de
courants ioniques intervenant au niveau des membranes de neurones situés
à l'intérieur du cerveau. Ces courants transmembranaires
provoquent la circulation de courants dans l'espace extracellulaire et dans les
différents milieux qui entourent le cerveau. Le passage de courant dans
ces tissus résistifs fait naître des différences de
potentiels que l'on peut donc enregistrer au moyen d'électrodes.
I.2 TECHNIQUE D'ETUDE DU CERVEAU
I.2.1 RAPPEL
I.2.1.1 ELECTROMYOGRAPHIE (EMG)
L'EMG consiste à étudier la réponse
musculaire après une stimulation électrique indirecte du
muscle.
Cet examen permet d'évaluer les fonctionnements nerveux
et musculaires afin de différencier les troubles psychologiques, les
atteintes du système nerveux central (encéphale et moelle
épinière), les syndromes neurogènes
périphériques (atteinte des nerfs ou de leur origine, dans le
moelle), les atteintes musculaires et les troubles de la conduction
neuromusculaire (transmission des influx nerveux aux muscles).cet examen se
révèle également très utile dans
l'évaluation de pathologies telles les myalgies (douleurs musculaires),
la myasthénie (fatigue musculaire).
La détection ou électromyogramme étudie
les potentiels émis par le muscle lors de contractions volontaires de
celui-ci. On observe normalement quelques potentiels d'unités motrices
battant à basse fréquence lors d'une contraction
modérée et un phénomène de recrutement temporel et
spatial lors d'une contraction plus forte. En cas d'atteinte centrale, il n'y a
une d'anomalies de l'EMG. Cet examen n'a en effet d'intérêt que
dans les atteintes périphériques.
I.2.1.2 POTENTIELS EVOQUES (PE)
Le potentiel évoqué est une activité
électrique cérébrale apparaissant secondairement à
une stimulation sensorielle. Il étudie la réponse du
système nerveux central suite à une stimulation sensorielle
externe (visuelle, auditive, sensitive).ces potentiels sont recueillis au moyen
d'électrodes de surface. Le potentiel évoqué est
utilisé lors de suspicion d'une sclérose en plaques, d'un
syndrome de Parkinson, de tumeurs, de troubles de circulation sanguine, de
maladies au niveau du tronc cérébral, de sclérose
latérale amyotrophique et/ou pour la détermination de la mort
cérébrale.
Il existe différentes méthodes, par exemple:
Potentiels évoqués visuels (PEV):
stimulation des cellules optiques au moyen d'un flash ou par mire en damiers
alternants noirs et blanc.
Potentiels évoqués acoustiques
(PEA): stimulation des cellules auditives par des bruits de clic ou de
sons.
Potentiels évoqués somesthésiques
(PES): stimulation des cellules sensorielles de la peau par des
impulsions électriques à peine perceptible.
Potentiels évoqués moteurs (PEM):
stimulation des zones motrices cérébrales par un champ
magnétique.
I.2.2 ELECTROENCEPHALOGRAPHIE (EEG)
I.2.2.1 HISTORIQUE
L'existence de l'électricité
cérébrale a été démontrée en 1875 par
le biologiste Richard Caton sur un singe. Le premier enregistrement de cette
activité a été réalisé sur un cerveau de
chien, en 1913, par Prawdicz Neminsky. Et sur l'homme, en 1929 par le
physiologiste allemand Hans Berger, utilisant le galvanomètre à
corde, ses travaux sont complétés par le britannique Edgar
Douglas Adrian, qui a obtenu le prix Nobel de physiologie en 1932. Après
trois ans l'inscription à jet d'encre, introduite par Grass, a permet de
visualiser les activités électriques sur papier. Cette technique
ne s'est vraiment développée et répandue dans la pratique
médicale courante, en particulier dans la pratique
épileptologique, que dans les années 1950.
Figure 3 : Hans Berger
Aujourd'hui, l'EEG reste utile dans le domaine médical
pour l'étude des grandes fonctions du cerveau.
I.2.2.2 PRINCIPE
L'électroencéphalographie (EEG) est une
technique qui permet de mesurer l'activité électrique du cerveau
provoquée par le courant généré dans les neurones.
En aucun cas, on ne fait passer du courant électrique. Au contraire, on
recueille l'activité produite par les neurones du cerveau au moyen des
électrodes placées au contact du cuir chevelu qui sont en nombre
de 16 à 32.
Chaque électrode doit relever une mesure de tension de
surface, puis transmettre ce signal, qui est ensuite amplifié et
tracé sur papier à l'aide d'un stylet.
Si son utilisation a permis de mieux comprendre le
fonctionnement cérébral, il trouve son exploitation principale
dans la détection et le suivi de certaines maladies du système
nerveux comme l'épilepsie, de troubles de la compréhension ou
encore des conséquences d'hémorragies cérébrales.
Aujourd'hui, l'encéphalographie permet surtout d'étudier le
sommeil d'un individu.
Il s'agit d'un examen indolore et sans risque, dure environ 20
minutes, y compris le temps de pose des électrodes qui sont remplient
par un gel favorisant le contact.
L'examen commence par un tracé de repos avec les yeux
fermés puis ouverts, Ces épreuves de sensibilisation
correspondent à des stimulations susceptibles de modifier
l'activité du cerveau, ensuite pendant plusieurs minutes, il est
demandé de respirer profondément et de souffler ; cette
épreuve appelée "hyperpnée" permet de mettre en
évidence des anomalies ou d'induire des crises. Avant la fin de
l'examen, on pratique une stimulation lumineuse grâce à une lampe
qui produit de brefs éclairs lumineux avec des fréquences
différentes, elle permet de montrer une éventuelle
sensibilité à la lumière chez certains patients et pouvant
favoriser l'apparition de crises d'épilepsie.
I.2.2.3 RYTHMES
Un rythme se définit comme la variation périodique
ou cyclique d'une fonction particulière d'un être vivant.
L'activité électrique du cerveau se traduit par
différentes rythmicités qui varient selon les populations de
neurones, et pour une même population selon l'activité dans
laquelle elle se trouve impliquée. La bande d'étude chez l'Homme
est classiquement définie par les bornes de fréquences 0,5-45
Hz.
Le rythme alpha:
Fréquence : de 8 à 12 Hz ou cycles
/s.
Amplitude : de 20 à 50 ìv.
Situation : dérivations occipitales, mais
extension fréquente aux aires pariétales et même
frontales.
Circonstances d'apparition : c'est le rythme dit
"de repos"; il survient quand le sujet est allongé, les yeux
fermés à l'abri de toute stimulation sensorielle.
Le rythme bêta:
Fréquence : 13 à 25 Hz.
Amplitude : 5 à 10 ìV.
Situation : régions frontales
essentiellement, et régions rolandiques.
Circonstances d'apparition : rythme de l'adulte
au repos et éveillé, il peut être bloqué lors de
l'exécution volontaire d'un mouvement.
Le rythme thêta:
Fréquence : 4 à 7 Hz.
Amplitude : 50 ìV.
Situation : régions temporales.
Circonstances d'apparition : normalement
présent, mais peu abondant, il est souvent masqué par le rythme
alpha.
Le rythme delta:
Fréquence : < 4 Hz.
Amplitude grande mais très variable.
Circonstances d'apparition : il n'est jamais
présent chez l'adulte éveillé au repos, mais on le
rencontre pendant le sommeil lent et profond.
II-METHODE AMDEC
II.1 PRINCIPE
L'AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance, de leur
Effets et de leur Criticité) est un outil méthodologique
permettant l'analyse systématique des dysfonctionnements potentiels d'un
produit, d'un procédé ou d'une installation. Elle permet de
recenser systématiquement les défaillances. Le but essentiel de
l'analyse AMDEC en maintenance est d'améliorer la disponibilité
et de rechercher des solutions pouvant être mises en place. La
méthode AMDEC a été utilisée originellement dans le
traitement des risques potentiels inhérents aux activités de
production de l'armement nucléaire. Progressivement, elle a
été adaptée à l'ensemble des activités
à risques (nucléaire civil, domaine aéronautique, spatial,
grands travaux), puis a été intégrée dans les
projets industriels.
De nos jours, son emploi est très répandu dans
le monde de la maintenance biomédicale soit pour améliorer les
équipements, soit pour traiter préventivement les causes
potentielles de non performance des nouveaux produits.
|
|
|
Domaines d'application de l'AMDEC
|
|
|
Années 1950 :
|
la méthode FMECA (Failure Modes, Effects
and Criticality Analysis) est introduite aux
États-Unis dans le domaine des armes nucléaires.
|
|
|
Années 1960 :
|
cette méthode est mise en application en
France sous le nom d'AMDEC pour les programmes
spatiaux et aéronautiques.
|
|
|
Années 1970 :
|
son application est étendue aux domaines du
nucléaire civil, des transports terrestres et des grands travaux.
|
|
|
Années 1980 :
|
l'AMDEC est appliquée aux industries de produits et de
biens d'équipement de production.
|
|
|
Tableau 1: années d'apparition de l'AMDEC
Il existe globalement trois types d'AMDEC suivant que le
système analysé est : le produit fabriqué ;
le processus de fabrication ;
le moyen de production intervenant dans la production du
produit.
AMDEC Produit
L'AMDEC Produit est utilisée pour l'aide à la
validation des études de définition d'un nouveau produit
fabriqué par l'entreprise.
AMDEC Process
L'AMDEC-Process est utilisée pour étudier les
défauts potentiels d'un produit nouveau ou non, engendrés par le
processus de fabrication.
AMDEC Moyen de production
L'AMDEC - Moyen de production, plus souvent appelée
AMDEC-Moyen, permet de réaliser l'étude du moyen de production
lors de sa conception ou pendant sa phase d'exploitation.
II.2 TERMINOLOGIE
Un certain nombre de notions sont utilisées dans
l'AMDEC. Il est important de les connaître parfaitement afin de
comprendre précisément le fonctionnement de l'AMDEC et d'en
assurer la meilleure application possible.
Défaillance
Une défaillance est la cessation de l'aptitude d'une
entité à accomplir une fonction requise. Elle désigne tout
ce qui paraît anormal, tout ce qui s'écarte de la norme de bon
fonctionnement.
Exemple : impossible de démarrer
l'électroéncephalographe.
Mode de défaillance
Un mode de défaillance est la manière par laquelle
un dispositif peut venir à être défaillant,
c'est-à-dire à ne plus remplir sa fonction.
Le mode de défaillance est toujours relatif à la
fonction du dispositif.
Exemple : blocage, rupture.
Cause de défaillance
Une cause de défaillance est l'événement
initial pouvant conduire à la défaillance d'un dispositif par
l'intermédiaire de son mode de défaillance. Plusieurs causes
peuvent être associées à un même mode de
défaillance. Une même cause peut provoquer plusieurs modes de
défaillance.
Exemple : corrosion, dérive d'un
capteur.
Effet de la défaillance
L'effet d'une défaillance est, par définition,
une conséquence subie par l'utilisateur. Il est associé au couple
(mode-cause de défaillance) et correspond à la perception finale
de la défaillance par l'utilisateur.
Exemple : détérioration
d'équipement, pollution.
Détection (D)
Le mode de détection est la manière par laquelle un
utilisateur détecte la cause d'une défaillance ou la
défaillance elle-même.
Exemple : détection visuelle,
odeurs.
Criticité (C)
Est le produit mathématique de l'évaluation de la
fréquence et de la gravité c'est-àdire C=F * G.
6ravité (6)
Gravité ou sévérité est une
évaluation de l'importance de l'effet de la défaillance
potentielle sur l'utilisateur.
Fréquence (F)
La fréquence exprime la probabilité combinée
d'apparition du mode de défaillance par l'apparition de la cause de la
défaillance.
Indice de Priorité de Risque
(IPR)
Est le produit de la gravité, de la fréquence et de
la détection c'est-à-dire IPR = G * F * b.
Figure 4: Processus AMDEC
II.3 ÉVALUATION bE LA CRITICITE
Va permettre d'estimer, pour chaque défaillance, trois
critères de définition : la fréquence d'apparition de la
défaillance (indice F) ;
la gravité des conséquences que la
défaillance génère (indice G) ;
la non détection de l'apparition de la défaillance,
avant que cette dernière ne produise les conséquences non
désirées (indice b).
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
IFCS Casablanca Page 26
Maintenance biomédicale
Figure 5 : Processus D'apparition D'une
Défaillance
|
Valeurs de F
|
Probabilité d'apparition de la
défaillance
|
|
|
1
|
Défaillance rare :
- Moins de 1 défaillance par an
|
|
2
|
Défaillance possible :
- 1 défaillance maximale par trimestre
|
|
3
|
Défaillance fréquente :
- 1 défaillance maximale par semaine
|
|
4
|
Défaillance très fréquente
:
- Plusieurs défaillances par semaine
|
|
Tableau 2: Echelle de cotation des valeurs de la
fréquence de la défaillance
|
Valeurs de G
|
Gravité de la
défaillance
|
|
|
1
|
Défaillance mineure :
- Arrêt de production inférieur à 2
minutes ;
- Aucune dégradation notable du matériel.
|
|
2
|
Défaillance significative :
- Arrêt de production de 2 à 20 minutes,
ou report possible d'intervention ;
- Remise en état de courte durée ou une petite
réparation sur place nécessaire
- Déclassement du produit
|
|
3
|
Défaillance moyenne :
- Arrêt de production de 20 à 60
minutes ;
- Changement du matériel défectueux
nécessaire ;
- Retouche du produit nécessaire ou rebut (non
qualité détectée à la production).
|
|
4
|
Défaillance majeure :
- Arrêt de production supérieure à 1 heure
;
- Intervention importante sur sous-ensemble ;
- Production de pièces non-conformes non
détectées.
|
|
Tableau 3: Echelle de cotation des valeurs de la
gravité de la défaillance
|
Valeurs de D
|
Non détection de la
défaillance
|
|
|
1
|
Défaillance facilement détectable
:
- Détection de la cause de la défaillance ; - Signe
avant-coureur évident d'une dégradation ;
- Dispositif de détection automatique d'incident
(alarme).
|
|
2
|
Défaillance détectable :
- Signe avant-coureur de la défaillance facilement
décelable mais nécessitant une action particulière de
l'opérateur (visite, contrôle visuel...).
|
|
3
|
Défaillance difficilement détectable :
- Signe avant-coureur de la défaillance
difficilement décelable, peu exploitable ou
nécessitant une action ou des moyens complexes (démontage,
appareillage).
|
|
4
|
Défaillance indétectable :
- Aucun signe avant-coureur de la défaillance
|
|
Tableau 4 : Echelle de cotation des valeurs de la non
détectabilité de la défaillance
Pour avoir une image globale de la fiabilité et de la
maintenabilité potentielles du système, on peut classer les
défaillances entre elles, selon leurs niveaux respectifs de
fréquence, gravité, probabilité de non-détection ou
encore selon leur Indice de Priorité de Risque (produit G * F * D).
Après la mise en évidence des risques de
défaillances critiques, il est impératif de rechercher des
solutions préventives ou correctives pour y remédier.
C'est ce que je vais traiter dans la partie ANALYSE AMDEC pour
l'électroencéphalographe (NEUROFAX NIHON KOHDEN), cette partie
traite la description technique de l'appareil, méthodes d'acquisition et
de traitement et quelques manipulations préventive pour bien maintenir
l'électroencéphalographe en bon état. Ainsi la grille
AMDEC.
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
IFCS Casablanca Page 29
Maintenance biomédicale
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
IFCS Casablanca Page 30
Maintenance biomédicale
I- MOYEN TECHNIQUE
I.1 DESCRIPTION TECHNIQUE
I.1.1 PANNEAU PHOTO HORLOGE / CHRONO
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
|
DESIGNATION
|
DESCRIPTION
|
|
|
1/CLOCK/TIMER : indicateur d'heure
|
Affiche l'heure selon le mode sélectionné.
|
|
2/ SELECT : touche de sélection mode horloge
|
Sélectionne le mode de l'horloge parmi horloge, chrono
manuel et chrono enregistrement.
|
|
3/ RESET : réinitialisation de l'horloge
|
Remet l'heure a zéro. en réglage de l'heure, cette
touche commande le curseur.
|
|
4/ START/STOP : marche/arrêt
|
Commande la fonction marche et arrêt de l'horloge.
|
|
5/PHOTO : affichage de la stimulation photique
|
Affiche la fréquence de stimulation photique.
|
|
6/ MODE : clé de sélection d'affichage
numérique de la stimulation photique
|
Sélectionne la fréquence de stimulation
photique, la période de stimulation ou période de
pause.
|
|
7/ s1it' : touche haut et bas
|
Règle les valeurs de la fréquence de
stimulation photique, durée de stimulation et de pause.
|
|
8/ SELECT : sélection de mode stimulation photique
|
Sélectionne le mode de stimulation photique parmi auto 1,
auto 2, manuel.
|
|
9/RESET : réinitialisation de stimulation photique
|
Ramène une phase programmée (pour
stimulation photique) à la phase 1 de auto 1, auto2.
|
|
10/ START : démarrage de la stimulation photique
|
Initialise la stimulation photique.
Sert aussi à régler la fréquence de
stimulation en mode PROGRAM.
|
|
11/ STOP : clé d'arrêt de la stimulation photique
|
Arrêt de la stimulation photique durant
l'
opération. si on appuie sur la
clé en réglage auto1/ ou auto 2 du mode PROGRAM, le curseur
revient à la phase précédente.
|
|
I.1.2 PANNEAU DE COMMANDE
|
DESIGNATION
|
DESCRIPTION
|
|
|
12/ REFERENCE OFF : clé d'électrode de
référence standard.
|
Annule l'électrode de référence
standard (a1.a2) le voyant allumé indique la condition
arrêt.
|
|
13/ REFERENCEE--) : clés de sélection de
l'électrode de référence.
|
Sélectionne une électrode de
référence. l'électrode de
référence dans un montage programmé est
changée chaque fois qu'on appuie sur la touche.
|
|
14/AMP condition free : clé de condition d'amplificateur
libre.
|
Règle la condition d'amplificateur sur libre. le voyant
indique cette condition.
|
|
|
15/AMP conditionE- - : clé de sélection de
condition d'amplificateur.
|
Sélectionne une condition d'amplificateur de 1 à
8.
|
|
|
16/ PATTERNE A/B : clé de sélection de
modèle a/b
|
Sélectionne le groupe de montage
|
|
17/ PATTERNE SELECTOR : clé de sélection de
modèle (montage).
|
Sélectionne un montage parmi les modèles
préréglés de 1 à 8 et free (libre) en mode
OPERATE.
|
|
18/ AUTO, MANU : clé de sélection de mode de
calibrage.
|
Sélectionne un mode de courbe de calibrage ou/et un mode
d'enregistrement de calibrage (auto ou manuel).
|
|
19/ CAL : clé de calibrage.
|
Change un montage réglé en un mode de calibrage
de plus en plus, en mode auto cal.
|
|
20/ CAL VOLT 't1': clés de sélection de tension de
calibrage.
|
Sélectionne une tension de
calibrage pour tous les canaux.
|
|
21/ SENSITIVITE : commande la sélection de
sensibilité.
|
Sélectionne une sensibilité d'amplificateur pour
tous les canaux.
|
|
22/ TIME CONSTANT : clés de sélection de
constante de temps (sélecteur de filtre de haut fréquence).
|
Sélectionne une basse fréquence d'amplificateur
limite (constante de temps) pour tous les canaux.
|
|
23/ HI FREQ FILTER : clé de sélection de filtre
haute limite
(sélecteur filtre de basse fréquence).
|
Sélectionne une haute fréquence d'amplificateur
limite pour tous les canaux.
|
|
24/ 50 RAPID : clé de sélection de filtre haute
limite rapide 50Hz.
|
Elimine les fréquences supérieures à 50Hz
pour réduire les artefacts.
|
|
I.1.3 PANNEAU DE REGLAGE ENREGISTREUR
|
DESIGNATION
|
DESCRIPTION
|
|
|
25/PAPER SPEED 1/10 : clé de vitesse papier X 1/10.
|
Règle la vitesse des papiers fixés à 1/10
de cette vitesse. le voyant correspondant s'allume pour confirmer la vitesse.
en appuyant encore une fois, le réglage revient sur la vitesse
initiale.
|
|
26/PAPER SPEED : clés de sélection de vitesse du
papier.
|
Sélectionne la vitesse du papier .normalement elle est de
30mm/s.
|
|
27/REC. MODE : clé de sélection de mode
d'enregistrement.
|
Sélectionne un mode d'enregistrement entre auto1, auto2,
manuel.
|
|
28/DATA RECORDER MONITOR : clé de sélection de mode
d'entrées.
|
Sélectionne les données de
surveillance pour enregistreur de données ou entrée
d'EEG.
|
|
29/AC FILTER : clé de rejet d'interférence de
courant alternatif.
|
Cette clé réduit le bourdonnement à 1/15 en
cas d'interférence AC superposée sur la courbe enregistrée
dans chaque canal.
|
|
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
IFCS Casablanca Page 35
Maintenance biomédicale
I.1.4 PANNEAU D'ENREGISTREMENT
|
Désignation
|
description
|
|
|
49/RECORD : clés d'enregistrement.
|
Démarre le fonctionnement d'amplificateur et l'avance du
papier à la vitesse réglée.
|
|
50/CHEK : clés de vérification.
|
Démarre le fonctionnement de l'amplificateur et l'avance
du papier à 1/10 de vitesse.
|
|
51/STOP : clés d'arrêt.
|
Arrête le papier et fait tourner l'enregistrement
d'amplificateur.
|
|
52/EXTEND : clés d'extension de l'enregistrement.
|
Etend temporairement la durée d'enregistrement de phase
durant l'enregistrement automatique.
|
|
53/FEED : clés d'alimentation du papier.
|
Alimente le papier à 60mm/s sans enregistrement pendant
qu'on appuie sur la clés .il n'y a pas de relation avec la clés
d'enregistrement.
|
|
54/IMP CHEK : clés de vérification
d'indépendance.
|
Vérifie l'indépendant de l'électrode.
|
|
55/MARK : clés de marque.
|
Enregistre les marques de 50Hz.
|
|
I.1.5 GALVANOMETRE
Un galvanomètre est un instrument qui sert
essentiellement à mesurer l'intensité du courant
électrique et qui peut prendre diverses formes. Cependant, peu importe
leur forme, tous les galvanomètres se basent sur le principe qu'un
courant électrique circulant dans un conducteur produit un champ
magnétique. Il est alors possible d'utiliser ce champ magnétique
pour déplacer une aiguille aimantée. Dans notre cas il
déplace les plumes qui font un traçage sur le papier.
Plus l'intensité du courant est élevée,
plus l'intensité du champ magnétique le sera aussi. Ainsi, plus
le courant mesuré à l'aide du galvanomètre sera
élevé, plus le déplacement de l'aiguille sera
important.
Le galvanomètre à cadre mobile se compose d'une
Une bobine B en forme de cadre est soutenue par deux pivots
P. Elle peut tourner autour de son axe mais deux ressorts
S en forme de spirale la ramènent à une position
de repos. Cette position de repos est celle de l'aiguille G
indiquant le zéro sur le cadran C. La bobine est
placée dans l'entrefer d'un aimant A.
Lorsqu'une différence de potentiel est appliquée
aux bornes + et - le courant qui traverse la bobine provoque la rotation de
cette dernière d'un angle proportionnel à l'intensité du
courant.
L'inversion du sens de passage du courant provoque une
déviation de l'aiguille en sens inverse. Le déplacement de
l'aiguille est limité dans les deux sens par deux butées non
représentées sur le dessin. Un courant trop élevé
dans le cadre peut le détruire ; l'ordre de grandeur du courant
provoquant une déviation complète de l'aiguille est de 25
à 1000 uA.
Figure 6 : Galvanomètre à cadre
mobile
I.1.6 BOITE TETIERE
La boîte têtière représente
l'intermédiaire entre le recueil des signaux puis leur amplification.
La têtière doit être positionnée le
plus près possible du sujet, pour réduire le bruit.
Dans notre cas pour l'EEG 4400 NEUROFAX, la boite
têtière est reliée avec les électrodes par des
connecteurs. Nous utilisons donc les canaux, par contre Le branchement
casque/têtière est direct et ne nécessite pas les
branchements de chaque électrode à un canal sur les
têtières.
Chaque électrode correspond à un fil
précis, à une broche particulière et à un
numéro de canal de boîte têtière. De cette
attribution dépend ensuite l'assignement des canaux pour
l'acquisition.
La boite de jonction d'électrodes comprend 23 prises
d'électrode d'EEG, 11 prises d'électrode supplémentaires
pour ECG, EOG, 2 prises d'électrode (BN), 4 prises de mise à la
terre,et une prise d'électrode (Z).les prises BN1 et BN2 servent aux
électrodes de référence de la dérivation de
référence .les prises (E) et (Z) servent à la mise
à terre du patient ou transducteur .la prise (Z) est reliée
à la prise (B) par une résistance de 10 k?.
Figure 7 : Boite têtière
I.1.7 ELECTRODES
Electrodes conventionnelles
Les électrodes de type Grey Walter sont
constituées d'une tige d'argent, recouverte d'un tampon de tissu
imbibé d'une solution saline. Elles sont montées sur un support
stabilisateur qui leur permet de tenir droites sur le scalp et sont maintenues
par un petit crochet qui vient s'agripper sur une des lanières du
"casque".
Le casque est une sorte de filet, fait de lanières de
caoutchouc entrecroisées, que l'on fixe sur la tête du sujet et
qui sert à maintenir en place les électrodes.
Il est indispensable d'effectuer un décapage soigneux du
cuir chevelu avec de l'éther puis d'appliquer une pâte
salée aux endroits où seront posées les
électrodes.
Ces électrodes restent les plus largement
utilisées, pour des enregistrements dits standards, de l'ordre de
l'heure, mal fixée sur le crâne, elles risquent fort d'être
déplacées en cas de survenue d'une crise épileptique.
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
IFCS Casablanca Page 39
Maintenance biomédicale
Figure 8 : Electrode tampon
Electrodes aiguilles
Leurs extrémités sont piquées dans
l'épaisseur du scalp (aiguilles sous-cutanées à usage
unique). Ces électrodes offrent un contact électrique de bonne
qualité et une résistance peau/ électrode pratiquement
constante. Leur usage s'impose lorsqu'il est impératif de recueillir
l'EEG dans des conditions techniques optimales, par exemple pour
l'évaluation des comas profonds. Et sont réservées aux
situations d'urgence, en réanimation et au bloc opératoire.
Figure 9 : Electrode aiguille
Electrodes cupules
Ces électrodes sont remplies de pâte conductrice
et sont collées sur le scalp (soit par effet adhésif propre de la
pâte, soit par l'intermédiaire de collodion imprégnant un
morceau de gaze chirurgicale placée au dessus de l'électrode).
Ces électrodes sont reliées à l'appareil
d'enregistrement au moyen de simples fils isolés. Dans tous les cas, il
est nécessaire de s'assurer de la continuité électrique et
de la bonne qualité de l'interface électrochimique
(électrode - électrolyte - peau). Pour ce faire, on mesure
l'impédance des électrodes. Cette mesure est faite, selon les
appareils, par rapport à une électrode de référence
(électrode dite de terre) ou par rapport à l'ensemble
des autres électrodes disposées à la surface du scalp.
Ces électrodes sont utilisées pour les
enregistrements prolongés (par exemple en
télémétrie ou au cours du sommeil), et lorsque la
probabilité d'enregistrement d'une crise épileptique est
forte.
Figure 10 : Electrode cupule
I.2 METHODES D'ACQUISITION ET DE TRAITEMENT
L'acquisition des signaux
électroencéphalographiques provient du moyennage de plusieurs
dizaines. Ces courants existent alors en tant que réalité
physique, sous forme d'un mouvement de charges électriques. Il faut les
capter par les électrodes d'enregistrements. L'amplitude de ces
variations de potentiel étant de l'ordre du microvolt,
il faut les amplifier pour rendre le signal analysable, les
filtrer et les moyenner pour les séparer des signaux parasites.
L'EEG conventionnel désigne l'enregistrement analogique
du signal c'est-à-dire en lui appliquant un traitement
électronique (et non informatique) qui ne modifie pas sa nature. Un
appareil EEG utilise des chaînes d'acquisition constituées
d'éléments suivants :
Figure 11 : EEG conventionnel
I.2.1 EMPLACEMENT DES ELECTRODES
Avant la pose des électrodes, le cuir chevelu doit
être décapé pour abaisser l'impédance du couple
peau-electrode à moins de 5000 ohms.
Le décapage est réalisé à l'aide
d'une solution d'éther, d'alcool et d'acétone,
imprégnée d'une pâte conductrice à base de NaCl et
d'un peu de poudre de pierre ponce. L'emplacement est standardisé par
une nomenclature internationale appelée «système
10/20», chaque électrode porte un nom précis.
Les électrodes de la ligne médiane
reçoivent le suffixe « I, Initialement le suffixe était O
(zéro), mais pour éviter la confusion avec la lettre
«O» (et la localisation occipitale) il est
préféré de mettre la lettre «z» (pour
zéro).
Les chiffres pairs indiquent le côté droit, et
les chiffres impairs indiquent le côté gauche. Le nombre
d'électrodes varie de 8 à 21 en routine ; il peut être plus
important selon les indications.
Figure 12: Système 10/20
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
IFCS Casablanca Page 43
Maintenance biomédicale
|
symbole
|
désignation
|
|
|
FP1
|
frontale polaire G
|
|
Fp2
|
frontale polaire b
|
|
F3
|
frontale G
|
|
F4
|
frontale b
|
|
F7
|
frontale inférieure (temporale antérieure) G
|
|
F8
|
frontale inférieure (temporale antérieure) b
|
|
C3
|
rolandique (centrale) G
|
|
C4
|
rolandique (centrale) b
|
|
T3
|
temporale moyenne G
|
|
T4
|
temporale moyenne b
|
|
T5
|
temporale postérieure G
|
|
T6
|
temporale postérieure b
|
|
P3
|
pariétale G
|
|
P4
|
pariétale b
|
|
O1
|
occipitale G
|
|
O2
|
occipitale b
|
|
Tableau 5: Désignation du Système 10/20
Une fois toutes les électrodes placées, il faut
vérifier qu'elles sont équidistantes d'avant en arrière et
de droite à gauche. La symétrie doit être parfaite. Toutes
les électrodes sont reliées par un fil de connexion à la
boite têtière.
I.2.2 ACQUITION
En EEG, le détecteur, dit « électrode
», est une cupule métallique (argent, chlorure d'argent,
étain,..) de quelques millimètres de rayon qui est fixée
sur le scalp par une patte conductrice pour assurer le passage avec le milieu
biologique. L'enregistrement de potentiels électriques liés
à des événements s'effectue au moyen d'électrodes
de surface, reliées à des amplificateurs. Il importe de minimiser
la résistance induite au niveau de l'interface électrode scalp,
car le courant sera d'autant plus important que la résistance à
son passage sera faible.
On utilise couramment des électrodes d'argent
chloruré car ces électrodes sont impolarisables. Le passage d'un
courant à travers cette électrode ne provoquera pas
l'accumulation de charges à l'interface métal/milieu biologique.
Une électrode impolarisable présente une différence de
potentiel faible et cette différence est stable. Le bruit qu'elle
crée et son impédance sont faibles. Pour une même
expérience il faut utiliser des électrodes de nature identique.
Sinon, les différences de potentiels créées ne pourront
pas se compenser sur les entrées + et - des amplificateurs
différentiels. L'avantage ici des sels d'argent est qu'ils ne sont pas
toxiques pour la peau et qu'il s'agit de sels non solubles.
I.2.3 AMPLIFICATION
E+
E-
Préamplification Différentielle
Filtrage
Amplification
Figure 13 : Amplification
Le signal capte par les electrodes est d'une amplitude
particulièrement faible, de l'ordre du microvolt, et d'une basse
frequence. Ce qui necessite un dispositif d'amplification selective ayant un
gain eleve. Le gain est le rapport du signal de sortie au signal d'entree. Les
amplificateurs enregistrent deux differences de potentiels, en fait il existe 2
differences de potentiel une difference Ve1 entre l'entree + de l'electrode et
la masse et une difference de potentiel Ve2 entre l'entree - et la masse.
L'amplificateur differentiel effectue la difference Ve1-Ve2 et amplifie cette
difference.
Chaque amplificateur enregistre donc la difference de
potentiel entre une electrode du scalp et l'electrode de reference, ces
amplificateurs ont une grande impedance d'entree, elle doit être
superieure a 1 Mega ohms. Ceci est important pour ne pas attenuer les
signaux.
Même si on utilise de très bons amplificateurs,
un bon signal d'acquisition ne peut être obtenu si les electrodes ne sont
pas correctement appliquees au patient, c'est-a-dire si l'impedance de contact
n'est pas faible.
I.2.4 FILTRAGE
Le signal capté par les électrodes est
constitué d'activités biologiques parasites, qui peuvent
différer des signaux utiles par leur amplitude et leur contenu
fréquentiel. En appliquant des filtres, on modifie le gain des
amplificateurs pour certaines fréquences. Pendant l'analyse on
réalise un filtrage analogique qui consiste à diminuer le gain de
l'amplification pour une fréquence inférieure (filtre passe-haut)
et supérieure (filtre passe-bas).
Comme leur nom l'indique les filtres passe haut laissent
passer les fréquences hautes et vont au contraire atténuer les
fréquences basses, permet d'atténuer en particulier les
variations de la résistance cutanée, les effets de la sudation ;
c'est l'inverse pour les filtres passe-bas. Chaque signal électrique
peut être décomposé en un ensemble de signaux
élémentaires sinusoïdaux. C'est la transformée de
Fourier
Le but d'un filtre est d'éliminer d'un signal des
composantes considérées comme du bruit
I.2.5 ENREGISTREMENT
A chaque amplificateur correspond un système
dlnscription, qui transmet à une plume les variations de potentiel qull
reçoit, de sorte que celles-ci se trouvent traduites sur le papier
d'enregistrement en déflexions de la plume proportionnelles au voltage.
La sensibilité est le rapport du signal d'entrée en microvolts
(ìV) à la déflexion de la plume mesurée en
millimètres.
Il est important de connaître la sensibilité
à laquelle l'enregistrement est effectué (calibrage). Par
convention, les amplificateurs EEG sont construits de telle façon que
lorsque de potentiel de la première électrode est négatif
par rapport à celui de la seconde, la plume dévie vers le
haut.
La plume transcrit sur le papier les variations de potentiel
en fonction du temps. L'échelle de temps utilisée a pour
unité la seconde. Tout appareil dispose de plusieurs vitesses de
déroulement du papier. La vitesse habituellement utilisée est de
15 mm par seconde. Le papier d'enregistrement présente
des graduations verticales : 2 traits gras sont espacés de 15 mm, ce qui
correspond donc à une seconde. 2 traits fins délimitent
2/10èmes de seconde.
Le mouvement de la plume se fait perpendiculairement au sens de
déroulement du papier. L'étalonnage de l'appareil est
réglable. En principe, ce réglage est établi par calibrage
en sorte qu'une déflexion de la plume de 5 mm corresponde à une
variation de potentiel de 50 ìV. Un circuit autonome délivre sur
demande un niveau de tension calibrée de 50 ìV permettant
d'effectuer l'étalonnage.
Figure 14: Traçage des plumes
II- MAINTENANCE PREVENTIVE
Nettoyage du plateau à traceurs
Lorsqu'il faut nettoyer ou changer le plateau à traceurs,
le démonter suivant ce procédé : enlever les deux vis
fixant le plateau à traceurs.
tourner le levier de traceur à droite ou appuyer sur la
clé traceur haut/bas pour lever les pointes à traceurs à
gauche, horizontalement pour le démonter. pour enlever l'encre du
plateau à traceurs, le nettoyage à l'eau tiède.
Nettoyage du réservoir d'encre
Nettoyer le réservoir d'encre périodiquement. Si
l'appareil doit rester au repos pour longtemps, nettoyer le réservoir
d'encre ainsi que les traceurs pour éviter l'encrassement des points, et
stocker l'appareil sans encre.
Procéder comme suit pour nettoyer le réservoir
d'encre :
débrancher tous les tubes d'encre de leurs
raccordements.
retirer le réservoir d'encre en le tenant par deux
poignées.
retirer le bouchon du réservoir, vider l'encre et le
rincer à l'eau.
Pour un bon nettoyage, retirer la pompe plongée pour canal
de marque 1 et verser de l'eau courante dans le réservoir.
pour nettoyer l'intérieur des pompes plongées,
appuyer sur chaque plongeur avec le réservoir rempli d'eau.
vider l'eau du réservoir, l'essuyer avec un chiffon, le
remettre à sa place et brancher tous les tubes à encre dans leur
raccordement
Réglage de position du photo-coupleur de captage de papier
Régler la position du photo-coupleur de captage de papier comme suit
:
tourner le levier de placement du papier à droite pour
ouvrir l'orifice de changement de papier.
desserrer les deux vis de dimension M2 (2mm de diamètre)
et régler la position du photo-coupleur du papier.
III- ANALYSE AMDEC
Les actions correctives sont faites lorsque les IPR
dépassent un seuil fixé à l'avance. Il est
impératif que des actions correctives soient prises. En effet une action
corrective est un moyen, dispositif, procédure, documentation ou
formation permettant de réduire la valeur d'un ou plusieurs termes de
l'IPR.
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
Ce stage au niveau de l'hôpital des
spécialités m'a permis, la découverte et la
familiarisation, avec la pratique encéphalographique. Grâce
à la liberté de travail qui m'a été donnée,
j'ai pu atteindre mes objectifs.
Je me suis donc d'abord conjointement familiarisée avec
la théorie encéphalographique et les techniques de manipulations
de l'appareil, Cela m'a permis une appréciation globale et
générale d'un tel système. Je me suis ensuite
penchée plus spécifiquement sur le coté de la
maintenance,
IFCS Casablanca Page 51
Maintenance biomédicale
Système d'enregistrement
EEG = ddp entre 2 électrodes
Électrodes aiguilles jetables et câbles support
aiguilles pour EEG
Mémoire de fin d'étude
Electroencéphalographe
Fauteuil EEG avec dossier inclinable. Accoudoirs amovibles et
appuie-tête.
Panneaux de control
Stylets
PFCS Casablanca Page 53
Maintenance biomédicale
SITES WEB
http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_986_.htm
http://www.delporte.org/travaux/ecgeeg.htm
http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/-lectroencephalogramme-7435.html
http://www.pamed.com
DOCUMENTS TECHNIQUES
~ Manuel d'entretien ELECTROENCEPHALOGRAPHE (NEUROFAX)
séries EEG -4400 (NIHON KOHDEN)
EliCours explorations fonctionnelles neurologiques
~ Encyclopédie médicale
LOGICIELS UTILISES
~ Foto filtre v 6.3
~ Creator logos v 1.22
~ Photo shop v .8
|
|
|
|
|
|
Actions Correctives
|
bemontage du stylet bouche, trempage dans de
l'acide
formique dilue a 10
|
Repositionnement et fixation de ('electrode.
|
Remplacement du galvanometre usage.
|
Changement du tube flash.
|
Nettoyage du potocoupleur.
|
IPR
|
24
|
8
|
2
|
2
|
2
|
D
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
G
|
3
|
4
|
2
|
2
|
1
|
F
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Detection
|
Visuelle
|
Visuelle
|
Visuelle
|
Visuelle
|
Visuelle
|
Effets sur le Systeme
|
Pas de trace
|
Trace
artefacts
|
Trace plat
|
Arret de la stimulation photique
|
Aucun effet
sur le systeme
|
Causes Possibles
|
Encre non dilue
|
Electrode mal fixee
|
Galvanometre hors usage
|
Tube flash grille
|
Photo coupleur obstrue
|
Modes de befaillance
|
Bouchage
|
bereglage
du signal de sortie
|
Signal plat
|
Pas de
lumiere
|
Le message (papier vide) apparait
alors qu'il y a le papier
|
Fonction
|
Tragage
|
Mesure de l'intensite
|
Mesure de l'intensite
|
Generation de lumiere
|
Captage
du papier
|
Element ou Composant
|
Stylets
|
Galvanonletre
|
Galvanonletre
|
Stimulation photique
|
potocoupleur
|
|
|
|
|
|
|
|