5.2- Analyse floristique de la végétation.
5.2.1- La richesse floristique
La richesse floristique est le nombre d'espèces
recensées à l'intérieur des limites d'un territoire,
compte tenu de sa surface. Elle désigne le nombre de taxons qui se
trouvent dans ce milieu, sans juger de leur fréquence, ni de leur
abondance, ni même de la taille et de la productivité des
espèces rencontrées (Kouame, 1998 in Konan 2009).
5.2.2- Les types biologiques
Une analyse de la forme biologique est effectuée en se
basant sur les travaux de GUINKO, 1984 in ABEL, 2009) dans l'étude des
déférents types biologiques des espèces :
- les phanérophytes (Ph) : ce sont des plantes
dépassant 50 cm de haut ; il peut s'agir de lianes, d'arbres, d'arbustes
ou d'arbrisseaux ligneux.
- les Chamephyte (Ch) : ce sont des plantes dont la tige, quelle
que soit son architecture ou son caractère adaptatif, ne
s'élève pas à plus de 50 cm au-dessus du sol.
- les hémicryptophytes dont les bourgeons, au ras du sol,
et ont un système de plante en rosette
- les géophytes (G) : ce sont des plantes qui ont leur
organe pérennant enfoui dans le sol.
Figure 15 : Les différents typ
es biologi ques des espèces floristiques
La fré quence spé cifique
La fréquence spéc
ifique d'une espèce est le nombre de
points où cette esp è ce a
été rencontrée (Lamotte,
1962 in in Konan 2 009). Elle e st
calculée par la formule
suivante :
C % = Pi x 100 / P
P i = Nombre de re levés contenant l'espèc e
étudiée. P = Nombre total de relevés effectués.
5 % = C = 49 %. 10 % = C = 24 %.
s que nous
qualifierons de sporadi
ques dont l
En fon ction de la valeur C, on distingue
2009).
Des espèces constantes
Si C = à 50 % - Des e spèces
acce ssoires Si 2
- Des e spèces acci
dentelles Si
-Des espèces très
accidentelle %.
les catégories suivantes: (Dajoz
, 1985 in Guettala, a constance C = 10
5.2.4- Abondance - dominan ce
5 : recouvrement supérieur à 75 %, abondance
quelconque
4 : recouvrement compris entre 75 % et 50 %, abondance
quelconque
3 : recouvrement compris entre 50 % et 25 %, abondance
quelconque.
2 : recouvrement compris entre 25 % et 05 %
1 : abondance et recouvrement faible (moins de 5 %) ou peu
abondant avec plus grand recouvrement.
+ : simplement présent (moins de 1%) recouvrement et
abondance très faible.
5.2.5- Coefficients de similitude
Le coefficient de similitude permet d'apprécier et de
quantifier le degré de ressemblance et d'association, ou encore le
niveau de similitude entre deux sites ou entre des listes d'espèces des
différents milieux inventoriés pris deux à
deux(Kanguejabukasa, 2009). Ce coefficient ne tient pas compte de l'effectif
des espèces rencontrées, mais plutôt de la présence
ou de l'absence des espèces. Parmi diverses formules valables les unes
que les autres (Gounot, 1969), nous avons retenu celle proposée par
Sorensen (1948).
Ce coefficient fréquemment utilisé dans les
travaux phytosociologique permet d'exprimer l'existence d'une communauté
entre deux groupements floristiques. Il se calcule selon la formule ci-dessous
(Boulweydou, 2008):
~~
K = ( A+B) x 100
Avec :
K = Coefficient de Sorensen
A = nombre d'espèce de la liste I
B = nombre d'espèce de la liste II
C = nombre d'espèce commune aux deux listes
Les valeurs des coefficients de similitude de SORENSEN
inférieures à
50% indique que les deux milieux comparés ne sont pas
proches sur le plan de la composition floristique (N'DA et al, 2008).
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