REPUBLIQUE A LGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
DE LA RECHERCHE SCIEN
UNIVERSITE EL HADJ LAKHDA R FACULTE DES
SCIENCES
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT S UPERIEUR
ET
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
De Fin
d'Etude p
II en biologie
diplôme de master
SPECIALITE : BIODIVERSITE ET CHANGEMENT GLOBA
UX BIOLOGIE DE LA CONSERVATION
THEME
Jury : Présentée par
:
DANS LA RE
RESSOURCE
DE BELEZMA
AROMATI Q
GION DJERMA- PARC
S MEDI
BATNA
CINAL
UES
ES ET
NATIONAL
Président :
Mme.Benteiis A :
Mme. Smaihi H.
Co-Promoteur:Mr.Hamchi
A. Examinateurs : Mme. Khater
N.
elle. C
M herrak I
|
Mr: BITAMRaoufPromotrice
Mr : Sahraoui Rabeh
|
Dédicace
A ceux qui ont dessiné les plus belles images de ma
vie, qui me poussent aujourd'hui vers l'avant et rassure mes pas, qui m'ont
tant appris et ont fait de moi ce que je suis, que Dieu les garde, joie de ma
vie : dédicace
PERE et MERE A mes chers frères et soeurs
:
A toutes la famille BITAM
A Zina
A toutes mes amis surtout :Noureddine, Imad, Hamed,
Khelifa, Habib, fouazRadjai
A tous les étudiants de ma promotion pour leur
sympathie et leur soutien durant les années d'étude, à qui
je souhaite beaucoup de succès.
A tous les enseignants que j'ai connus (Primaire, moyen,
secondaire et universitaire).
A l'issu de ce modeste travail, nous tenons à
remercier tout d'abord notre bon Dieu tout puissant, de nous avoir
procuré patience, volonté et pour son aide miséricordieuse
durant toute notre vie et nos années d'étude.
Egalement, nous sommes particulièrement
agréables de remercier vivement :
Notre promotrice MmeSmaihi Amal Hassina.
Pour avoir accepté de nous encadrer et de diriger ce travail d'une
manière exemplaire et pour le temps qu'elle nous a consacré.
Co-promoteur MRHamchi qui a contribué à
l'identification des espèces et Tout le personnel de parc national
de Belezma en particulier MRAbderrahmani.
MmeBentellisAlima. Pour nous avoir
fait l'honneur de présider le jury.
MmeCherrak.
et MelleKHATER. Pour l'honneur
qu'elles nous ont fait on acceptant de faire partie de ce jury.
Nous tenons à remercier aussi :Mr Si
Bachir A. Maitre de conférences université Batna
Ainsi que MRMEHMAHI Tahar et toutes
les personnes qui nous 'ont procuré main forte pendant les moments
difficiles.
Liste des figures Liste des tableaux
Introduction
RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE
page
D'ETUDE
1-situation du parc national de Belezma 3
2-Caractéristiques physiques 4
2-1-les reliefs 4
2-2- Géologie 5
2-3-Pédologie 6
3-La végétation 7
4- Etude climatique 9
4.1- Les températures 9
4.2 -les précipitations 10
4.3- La Neige 12
4-4-grele 12
4.5- La gelée blanche 12
4.6- Humidité relative de l'air 13
4.7- Les vents 13
4.8- Synthèse climatique 13
CHAPITRE II : PLANTES MEDICINALES ET
PHYTOTHERAPIE
1- plantes médicinales 16
1.1- Culture et cueillette des plantes médicinales 16
1.2 -Importance des plantes médicinales 17
1.3 -Domaine d'application des plantes médicinales 18
2- la phytothérapie 29
2.1-Les avantages de la phytothérapie : 29
2.2-Les huiles essentielles 20
2.3-Localisation des huiles essentielles : 20
2.4-Procédé classique d'extraction des huiles
essentielles. 21
CHAPITRE III : LA FORET ALGERIENNE ET RESSOURCES
MEDICINALES
1- La forêt algérienne. 22
1.1 - Consistance globale de la forêt algérienne
22
1.2 -Les contraintes majeures 23
1.3-La stratégie nationale de développement
forestier 24
1.4- préservation des ressources forestières 24
2-Les ressources médicinales dans les
écosystèmes forestiers algériens 25
2.1- ressources médicinales dans la région de Batna
25
3 - Gestion durable des ressources médicinales: 26
3.1-Culture des plantes médicinales 26
3.2 - Les techniques durables de récolte 26
3.3 - Certification des plantes médicinales 26
PARTIE ETUDE EXPERIMENTALE CHAPITRE IV : MATERIELS ET
METHODES
1-choix du site de l'étude 27
2-Objectif de l'étude 27
3- Méthode employée 28
3.1 - Choix de la méthode d'échantillonnage 28
3.2- Choix des placettes 28
3.3- Matérialisation des placettes 28
3.4- Equipements de terrain 29
4-Confection d'un herbier 30
4.1- Prélèvement d'échantillons 30
4.2- Traitement des échantillons 30
4.3- Identification des espèces prélevées
30
5. Méthodes d'analyse 31
5.1- Analyses pédologiques 31
5.1.1-Granulométrie 31
5.1.2-Dosage du calcaire total CaCO3 32
5.1.3-Mesure du pH 32
5.1.4-Détermination de la conductivité
électrique et de la salinité 33
5.1.5- Dosage du carbone et de la matière organique 33
5.2- Analyse floristique de la végétation. 34
5.2.1- La richesse floristique 34
5.2.2- Les types biologiques 34
5.2.3- La fréquence spécifique 35
5.2.4- Abondance - dominance 35
5.2.5- Coefficients de similitude 35
CHAPITRE V : RESULTATS ET DISCUSSIONS
1- Caractérisations pédologiques 37
1.1- Résultats pédologiques 37
1.2- Discussions des résultats pédologiques 37
1.2.1- L'analyse granulométrique 37
1.2.2- Le calcaire total 38
1.2.3- Le carbone et la matière organique 38
1.2.4- Le pH 38
1.2.5- La conductivité électrique 38
2- Les analyses floristiques 49
2.1 - Richesse floristique de la zone d'étude 49
2.2- Répartition des types biologiques dans la zone
d'étude 41
2.3- La Fréquence spécifique 43
2.4- Abondance dominance 44
2.5 - Coefficient de similitude 46
CONCLUSION 50
LISTE DES FIGURES Page
Figure 01 : Carte de limite géographique
du parc national de Belezma 03
Figure n°2 : situation géographique
de la zone d'étude 04
Figure n°3: Carte géologique du parc
national de Belezma. 06
Figure.n°4: Carte lithologique du parc
national de Belezma. 07
Fig.n°5 : Esquisse des couverts
végétaux du Parc National de Belezma 08
Figure n°6: Températures moyennes
mensuelles, 10
Figure n°7: Hauteurs moyennes mensuelles
des précipitations exprimées en mm (1989- 11 2009)
Figure n°8: Variations saisonnières
des précipitations exprimées en mm (1989-2009) 12
Figure n°9: Diagramme Ombrothermique de
Gaussen (1989-2009) 14
Figure n°10 : Projection de la
zone dans le climagrame d'Emberger 15
Figure n°11 :
Appareillage utilisé pendant l'hydrodistillation d'huile
essentielle 21
Figure 12 : la disposition des parcelles sur la
zone d'étude 29
Figure n° 13 : la distribution des Cinq
échantillons de sol sur la zone d'étude 31
Figure n°14 : Classification
américaine des textures pédologiques 32
Figure n° 15 : Les différents types
biologiques des espèces floristiques 34
Figure n°16 : pourcentage de l'importance
des déférents types biologiques de la zone 42 d'étude
Figure n°17 : histogramme de l'importance
des plantes médicinales selon les types 42 biologiques.
Figure n°18 : pourcentage de
fréquence des espèces recensées dans la zone
d'étude 44
Tableau n°2: Températures mensuelles
maximales (M), minimales (m) et moyennes (M) 09 (1989-2009)
Tableau n°3: Variations annuelles des
précipitations exprimées en mm (1989-2010) 10
Tableau n°4 : Hauteurs moyennes mensuelles
des précipitations exprimées en mm (1989- 10 2010)
Tableau n° 5: Variations
saisonnières des précipitations exprimées en mm 11
Tableau n°6 : Moyenne de nombre de jours de
neige 12
Tableau n°7 : Importance de l'utilisation
de la médecine traditionnelle et complémentaire 18 dans le
monde
Tableau n°8: Principales essences
forestières et leurs superficies. 23
Tableau n°09 : Résultats des
analyses physico-chimiques du sol de la zone d'étude 37
Tableau n°10 : liste des espèces
recensées dans la zone d'étude avec leur type biologique 49
Tableau n°11 : liste des plantes
médicinales inventoriées dans la zone d'étude 40
Tableau n°12 : Les types biologiques de la
flore de la zone d'étude 41
Tableau n°13 : Fréquence des
espèces recensées 43
Tableau n°14 : L'abondance dominance des
espèces dans les différentes placettes 45
Tableau n°15 : coefficient de Sorensen
entre les relevés 47
Tableau n°16 : Effectif familles et
espèces dans les différentes parcelles étudiées
49
LISTE DES PHOTOS page
Photo n°1 : le relevé 06 27
Photo n°2 : le relevé 02 27
Photo n °3 : Centre d'une placette 39
Photo n°4 : Equipement de terrain 39
INTRODUCTION
Aujourd'hui, le recours à la médecine par les
plantes connaît un regain d'intérêt mondial,
particulièrement pour traiter les déséquilibres
entraînés par la vie moderne, qu'il s'agisse du stress ou des
problèmes de poids.
Un chiffre global permet de se rendre compte de l'importance
du recours à la médecine traditionnelle : on estime que 80 % de
la population mondiale y recourt pour ses premiers soins de santé.
Il est donc très important que médecine moderne et
médecine traditionnelle collaborent :
· afin de permettre la validation et l'amélioration
des remèdes traditionnels
· afin de pouvoir apprendre l'une de l'autre et se
compléter, en faisant évoluer la recherche (CTA,
2007)
L'usage durable de ces ressources est aujourd'hui
questionné et la nécessité de préserver la flore et
de contrôler son utilisation est devenue impérative. De nombreuses
espèces de plantes médicinales et aromatiques sont
menacées, notamment en raison de l'augmentation des cueillettes
commerciales et/ou inadaptées (prélèvement des racines ou
des rhizomes pour certaines plantes), du surpâturage et de l'absence de
gestion raisonnée.
Ainsi, la récolte de plantes médicinales
sauvages peut poser des problèmes supplémentaires du point de vue
de la surexploitation à l'échelle mondiale, régionale
et/ou locale et de la protection des espèces menacées. Il faut
aussi tenir compte de l'impact de la culture et de la récolte des
plantes sur l'environnement et les processus écologiques, et des
intérêts des communautés locales. (Xiaorui
Zhang, 2003) .
le continent africain est un continent dotés d'une
biodiversité la plus riche dans le monde, avec une avalanche de beaucoup
de plantes utilisés comme herbes, aliments naturels et pour des buts
thérapeutiques. c'est en grande parti due à la géographie
vaste (FAROMBI, 2003 in Mohammedi Zora 2006)
Depuis toujours les plantes ont constitué la source
majeure des médicaments grâce à la richesse de ce qu'on
appelle le métabolisme secondaire. Cependant l'homme n'à
découvert les vertus bénéfiques des plantes que par une
approche progressive, facilité par l'organisation des rapports sociaux,
en particulierà partir du néolithique.
Dans les civilisations chinoise et indienne, on retrouve la
trace d'utilisations médicinales très anciennes. Le premier livre
de matière médicale fut rédigé vers 2900avant J-C
et 4000 ans avant J-C les populations babyloniennes et sumériennes
utilisaient les plantes pour se soigner ( Fouché et al., 2000 in
Mohammedi, 2006) )
Le territoire algérien par sa situation
géographique jouit d'une grande diversité biologique et
écologique. Les milieux, les paysages et les habitats naturels,
très variés, s'étendent selon un gradient de plus de 2.000
km des rives de la Méditerranée jusqu'aux confins du sahel
africain au sud (DGF, 2009).
Cependant, la dégradation continue des habitats
naturels et les menaces pesant sur certaines espèces forment une
préoccupation de la politique environnementale du monde entier, ces
habitats naturels ne cessent de se détériorer et qu'un nombre
croissant d'espèces sauvages est gravement menacé. Il est donc
nécessaire de prendre des mesures en vue de les conserver.
Ainsi, la préservation et la protection de la flore
sauvage constituent un objectif essentiel d'intérêt
général. Il est doncnécessaire de définir ceux que
l'on devrait classer comme prioritaires.
Aussi, à la lumière des travaux récents
portant sur la nomenclature botanique dans le monde, une mise à jour de
l'inventaire de la nomenclature de la flore d'Algérie doit être
réalisée. Car depuis la parution des 3 principaux ouvrages sur la
flore d'Algérie (Maire, 1930 ;Ozenda, 1957 ; Quézel et santa,
1962-1963), les travaux prenant en compte le renouvellement de l'inventaire
floristique, et traitant de l'évolution de la nomenclature et de la
systématique botaniques, sont inexistants (DGF, 2009)
A cet effet, et dans le cadre de la valorisation de la flore
Algérienne, on s'est intéressé aux espèces
d'intérêt médicinales et aromatiques. Dans ce contexte
l'objectif de ce travail est d'inventorier ces espèces qui ont un
intérêt social, économique et environnemental par
échantillonnage systématique.
Notre étude sera donc répartie en cinq chapitres
; initiés par un recueille bibliographique oünous
apportons dans le premier chapitre la présentation de la zone
d'étude. Le second chapitre
sera consacré aux plantes médicinales et
phytothérapie et le troisième chapitre porte sur la forêt
Algérienne et ressources médicinales.
La partie pratique est composée par un quatrième
chapitre sur le matériel et les méthodes d'étude et le
cinquième chapitre abordera les différents résultats et
leurs discussions.
Enfin, une conclusion générale sera
présentée en dernier
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
1- SITUATION DU PARC NATIONAL DE BELEZMA
Le Parc National de Belezma se situe dans la partie orientale
de l'Algérie du Nord, dans le massif montagneux de Belezma qui est
à l'extrémité Ouest des monts des Aurès,
situés à 7km environ au Nord-Ouest de la ville de Batna (figure
01), limité par la plaine de Mérouana et de AïnDjasser au
Nord, la plaine d'El-Madher à l'Est, et à l'Ouest par l'Oued de
Barika. Le parc National de Belezma occupe une superficie estimée
à 26250 ha de la forêt domaniale du massif (Khanfouci,
2005),Il est compris entre les coordonnées Lambert
suivantes :
Ouest (y1 =259,00 x1 = 782,00). Nord (y2 = 273,00 x2 =
816,00),
Est(y3 = 271,90 x3 = 817,10) Sud (y4=250,50 x4=790,00).
Figure 01 : carte de limite géographique du parc
national de Belezma
Notre travaille se déroule plus
précisément dans la zone siégé au niveau de la
forêt deDjermaquiest situé au Nord Est de la ville de Batna
(figure 02) ; Administrativement, cetteforêt domaniale dépend du
parc National de Belezma.
La localisation géographique de notre station est
rendue possible grâce à l'utilisation directe du GPS (Global
Positioning System) qui la situe selon les coordonnées
géographiques suivantes :
Latitude : 35°40' - 54° 89' Nord
Longitude : 06°15' - 54° 31' Est
Batna la ville
Foret Djerma
Figure 02 : Situation géographique de la zone
d'étude
2-CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
2-1-le relief
La topographie du site est globalement orientée
Nord/Sud avec un relief très accidenté et despentes
supérieures à 75%. Ce sont des barres rocheuses, des falaises sur
les deux versants, et desvallées étroites formées de deux
(02) lignes de crête de 60 km de longueur, ces chainons de montagnesont
en altitude décroissante en allant du Sud au Nord en tout point du
territoire du parc. (Beloula,2010)
Le parc national de Belezma correspond à une
chaîne de montagne marquant le début du massif des Aurès de
hautes et moyennes altitudes :Djebel Refâa (2178 m), Djebel Tichaou (2136
m), Djebel Tuggurt (2090 m), Djebel Kasrou (1641 m) et Djebel Maâgel
(1500 m).
Selon khanfouci(2005) ; plus de 87 % de la superficie totale
des monts du Belezma sont caractérisés par de fortes pentes
(tableau 01) qui dépassent 25 %. Certains endroits peuvent même
atteindre 50 % (Bordjem, Chelalaa, Thouggour).
Tableau 01: Données sur la superficie en
fonction de la pente
Pentes en %
|
Superficie en %
|
0-3
|
0
|
3-12.5
|
7.1
|
12.5-25
|
5.8
|
Plus que 25
|
87.1
|
|
2.2 - Géologie
Selon Lafitte (1939), Yahiaoui (1990) cités par
Bentouati (1993), les terrains du massif de Belezma sont desformations
géologiques secondaires appartenant auTriasique, Jurassique et
Crétacé (figure 03).
Les principales structures géologiques dans la
région du parc national de Belezma sont :
- Des marnes dans sa partie inférieure et du grès
dans sa partie supérieure, cette structure setrouve dans la
région de Boumerzoug.
- Des marnes dans la partie inférieure, des grés
dolomitique dans sa partie centrale et du gré ausommet du djebel Tuggurt
(2010 m) d'altitude.
- Des grés dans la partie inférieure, du calcaire
dolomitique dans la partie centrale et du gré ausommet qui domine la
région de Bordjem et Chelaala.(beloula)
- Des marnes dans la partie inférieure,des argiles dans
la partie supérieur dans la région de Djerma .
Dans les formations qui caractérisent le parc, on trouve
5 périodes géologiques : - Le triasse : gypse -marneux
-argile.
- Le jurassique : le lias (calcaire
dolomitique et du grés). - Le crétacé
- Crétacé inférieur.
- Crétac é supérieur .
- Le quaternaire.
- Le tertiaire (argile , grés, conglomérat).
Figure 03: carte g é
ologique du parc national de Belezma. (Source : parc
national de Belezma)
djebelTh
ouggar et
- Rendzines :(les alluvions) évoluant
à
Tichaou, sur
partir d'une
altitude de 1600 m
alcaire (Bentouati, 19 93).
fortes à
sur pentes
s alluvions
eur et leur
rma les s ols sont de
s par leur faible épaiss
Le massif du Bele zma n'a
pas Selon Abdesseme d (1981) et types
de sols renc ontrés sont :
fait l'objet d'études pé
dologiques approfondi e
le BureauNational des
études fo restières (1 9
s et systématiques.
86), les principaux
-au niveau de Dje
calcaire
et des co lluvions
(brèche) formées sur faible
évolution (figure 04).
, caracterisé
-Sols b runs calcaires: se
localisant sur un
bas versants des djebels
Boumerzoug et et 1600m.
support de substrat marneux-c
alcaire auniveau des
Thouggar au sein d'un spectre
altitudinal de
1400 m
- Sols bruns faiblement calcaires : se lo
calisant ess entiellement
it El-Gontos sur substrats
gréseux, et dans
Chelaala et Thene 1600 m à 2000 m.
au niveau du djebelBordjem,
un spectre altitudinal allant
de
substrat c
Figure 04 : carte lithologique du parc national de Belezma.
(Source : parc national de Belezma.)
3- La Végétation
La flore du parc est très diversifiée et c'est
le domaine forestier qui est largement représenté avec 82 % de la
superficie totale du parc. C'est ainsi qu'on observe le cèdre, le pin
d'Alep et le chêne vert.
Les particularités et les curiosités
résident en l'existence d'une cédraie sur dalle unique en son
genre dans la classe primitive d'une superficie de 30 ha avec la
présence du houx en association avec le cèdre, ayant une
superficie de 141.5 ha, l'autre curiosité c'est l'existence
d'orchidées telles que Epipactishelliborine,
Ophirs...(Beloula, 2010)
Les monts de Djerma se trouvent dans la partie Nord -Est de
Belezma, et ils sont occupéspar la futaie de pin d'Alep à
l'aspect jardiné et peu dense (figure 05) (Sahli in Benzeroual, 2006).
Lavégétation accompagnatrice est composée par le
chêne vert (Quercus ilex), le
genévrieroxycèdre(Juniperusoxycedrus), le romarin
(Rosmarinusofficinalus), la globulaire (Globulariaalypum) et
le calycotome(Calycotomespinosa)(Smaihi, 2009)
Figure 05 : Esquisse des couverts végétaux du Parc
National de Belezma (Source : Sahli in Benzeroual, 2006)
4- Etude climatique
Le climat avec ses différents paramètres joue
un rôle prépondérant dans le développement, la
production, la répartition et l'individualisation et l'état
physiologique des espèces forestières .donc il est
nécessaire d'en connaitre ses principales variantes
(Houerou,1975inAbdessemed ,1981 in Beghami, 2010).
Les principaux paramètres climatiques sont
représentés ici par des moyennes pluriannuelles, noté sur
une période de vient ânes (1989-2009). Ces paramètres
climatiques ont été recueillis auprès de la station
météorologique d'Ain S' khouna (Batna), dont les
coordonnées géographiques latitude 35°44' Nord et longitude
06°21' Est pour une altitude de 827 mètre (Solter, 1999)
4.1- Les températures
La température est un facteur climatique de toute
première importance car elle contrôle l'ensemble des
phénomènes métaboliques et conditionne la
répartition de la totalité des espèces et des
communautés d'êtres vivants dans la biosphère (Ramade,
1984in Abdelhamid, 2008).
Les températures de la région de Batna
collectées durant la période allant de 1989 à 2009 sont
résumées dans le Tableau n° 02 suivant.
Tableau 02: Températures mensuelles maximales (M),
minimales (m) et moyennes (M) (1989-2009)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Jun
|
Jui.
|
Aout
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
Moy (°c)
|
m (°c)
|
0.1
|
0.4
|
2.8
|
5.5
|
9.9
|
14.5
|
17.0
|
17.3
|
14.3
|
10.0
|
4.4
|
1.5
|
8.7
|
M (°c)
|
11.7
|
13.6
|
17.1
|
19.7
|
26
|
31.7
|
35.5
|
34.8
|
29.1
|
23.9
|
17.1
|
12.6
|
22.7
|
Moy(°c
|
5.9
|
7.0
|
10.0
|
12.6
|
18
|
23.1
|
26.3
|
26.0
|
21.7
|
16.9
|
10.8
|
7.1
|
15.4
|
|
)
L'examen des valeurs du
Tableau pré cédent
révèle que pour la
période de 2 0 ans, la
température moye nne annuell
e est de 15. 4°C. Le
mois le plus froid est le
mois de Janvier avec une moyenne de 5
.9°C et le mois le plus chaud
est le mois de Juillet avec une
température moyenne de 26.3°
C.
périodes ( Tableau 1) :
cours des mois de janvier,
févri er, mars,
l'année.
mois d'avril , mai et
octobre
L'évolution annuel le
de la température moyenne pass
e par trois - les températures
inferieuresa10°C enre gistrées au novembre et
déce mbre représ entent la
pé riode la plus froide de - les
températures> 10 °C e t < 20 °C sont
enregistrées aux représe ntent la
périodefraisl'année.
- des températures
supérieures à 20 °C sont enre
gistrées aux mois de j uin, juillet,
aout et septembre représe ntent la
période la plus chaude de l'année voir
l'histogramme suivant
Fi gure 06 : Température s moyennes mensuelle s
(1989-2009)
30
25
20
15
10
0
5
Jan Fev
Mar Avr Mai Jun
Jui Aout
Sep Oct
Nov Déc
4.2- Pr écipitation s
Les pré cipitations
englobent toutes les formes d'eau qui tombe
nt sur la surface de la
terre. Les précipitations coll
ectées durant la pério
de allant de 1989 à 20 09 sont po
rtées sur le Tableau n°03
4.2.1- L es variations annuelles des pré
cipitations (1989-200 9)
Tableau 03: Variations annue
lles des pré cipitations
exprimées en mm (198 9-2010)
Année
|
1989
|
1990
|
199 1
|
1992
|
1993
|
199 4
|
1995
|
1996
|
19 97
|
1998
|
1999
|
P (mm)
|
20
|
38
|
25
|
37.1
|
15.7
|
18
|
24
|
33
|
31.6
|
22
|
26
|
|
Année
|
2000
|
2001
|
200 2
|
2003
|
2004
|
200 5
|
2006
|
2007
|
20 08
|
2009
|
Moy
|
P (mm)
|
24
|
19
|
24
|
41.9
|
49.7
|
21
|
31
|
24
|
29
|
29
|
28
|
|
Les années qui dép
assent la Moyenne (2 8 mm) sont
c onsidérées comme humides et cel les qui sont
in férieurs à la Moyenne
représentent les années
arides.
4.2.2- L esvariatio ns mensue lles des Pr
écipitation s
Tableau 04 : Haut eurs
moyennes mensuelles des précipitations exprimées
en mm (198 9-2010)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Jun
|
Jui
|
A out
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Déc
|
moy
|
P (mm)
|
33.1
|
21.51
|
30.77
|
35.3
|
46.7
|
16.5
|
7.5
|
2 0
|
39.4
|
23
|
26. 2
|
33.7
|
27.8
|
|
e représente l'épaiss
eur de la n'y avait ni écoul ement
ni
urface horizontale s'i l
d'un pluvi omètre.
différente d'un mois
moins de :
Janvier ; Mars ; Avril
à un autre suivant le
tableau
; Septembre ; Mai ;
; Juillet ; Aout selon le
La quantité des p
récipitation s est exprimée en
millimètre. Ell couche d'eau qui resterait s ur une s
évaporation. La mesure se fait
au moyen Les mo yennes me nsuelles
de précipitation n°04, l
a valeur maximale correspond
aux Décembre et la valeur minimale
correspond aux moi ns : de Juin diagramme
suivant
40
50
30
20
10
0
Jan Fev
Mar Avr
Mai Jun J
ui Aout Se
p Oct Nov
Déc
P (mm)
Figure 07 : Hauteur s moyenne s mensuelle s des
précipitations exprimées en mm (1989 -2009)
4.2.3- L es variatio ns saisonn ières des p
récipitation s (1989-20 09)
Le but de l'étude concentrations
sais
de la distribution saisonnière des
précipitations est onnières et la connaiss
ance de la période durant laquelle
de connaitre leurs est intense .
suite l'Hiver, et la
Tableau 05 : Variations saisonnières des
précipitation s exprimée s en mm
Mois
|
S
|
O
|
N
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
Saisons
|
Automne
|
Hiver
|
Printemps
|
Eté
|
Précipitation
|
88 .6 mm
|
88.31 mm
|
1 12.7 mm
|
44 mm
|
|
La val eur maximale
correspond aux sai s valeur minimale
correspond à la saison d '
ons de : Printemps ; Automne en
été (figure 08).
120
100
40
80
60
20
0
S ,O,N
D,J,F
M,A,M
J,J,A
P (mm)
Fi gure 08 : Variations sai sonnières des
précipitations exprimées en mm (1989-20 09)
4.3- La Neige
Tableau 06 : Moye nne de nombre de jours de neige ( 1989-2009
)
Mois
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Jun
|
Jui
|
Ao ut
|
Sep
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
mo y
|
moy
|
1.8
|
1.33
|
0.76
|
0.19
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0.1
|
1.05
|
0.43
|
|
Elle se manifeste surtout entre
le mois de Novemb re et Avril
(
un bon rendement pour le sol
car elle se fond lentement et ains
i
10 cm/ an) considéré e comme elle
s'infiltre.
Elle se manifeste aux mois de, Novembre, Septembre,
Février, Mars, Avril et surtout au mois de Mai et nulle à partir
des mois de Janvier, Juin, Aout, Octobre et Décembre
4.5- La gelée blanche
Parmi les facteurs les plus néfastes, elle accompagne
les tempêtes et elle est à l'origine des dégâts
très importants si elle coïncide le bourgeonnement des plantes,
elle se manifeste aux mois de Novembre, Décembre, Janvier,
Février, Mars, Avril et nulle a partir des mois de Mai, Juin, Juillet,
Aout, Septembre et Octobre.
4.6- Humidité relative de l'air
Les variations des rythmes quotidiens et saisonnières
de l'hygrométrie atmosphérique jouent un rôle très
important dans l'écologie des organismes terrestres et donc des
écosystèmes continentaux (Ramade, 1984).
Aucour de l'année, l'humidité relative de l'air
connait d'énormes fluctuations passant de 30% à plus de 70%. Les
valeurs les plus élevées sont enregistrées durant la
période hivernale, correspondant notamment aux mois de Décembre
et de Janvier. La sécheresse de l'air s'établit en
été, en particulier au cours des mois de Juin, Juillet et
Août.
4.7- Les vents
Selon les données recueilles à la station de
Ain Skhouna (Batna), la région de Batna y compris notre zone
d'étude, subit des vents généralement faibles à
dominance Sud-ouest à Ouest, avec le passage du sirocco (vent chaud et
fort) en été qui peut souffler pendant 20 jours durant le mois de
Juillet. La vitesse moyenne calculée variant entre 3.0 et 4.0 m/s.
Les vents charges de pluies viennent du Nord -Ouest
après avoir perdu une grande partie de l'humidité sur l'Atlas
Tellien. Ils soufflent pendant l'automne et l'hiver et une partie du
printemps.
4.8- Synthèse climatique
de notre
zone d'étude, nous
avons élaboré le di
agramme
et le climatogramme
d'Emberger en pre nant en co
mpte les
Skhouna pour la pério
de 1989-2009.
ser les péri
odes sèches
et humides
A / Dia gramme Ombrother mique
Le diagramme O mbrothermi
que permet
point de vue
précipitations et
de préc i
sen (1989-2009)
Figure 09: Diagramme Ombrothermique de Gaus
Selon DAJOZ 197
mm est
1, la séch eresse
s'établit lorsque la pluviosité mensuelle (P)
exprimée en
inférieure au double des
températures moyennes expri
mées en de grés Celsius. A cet
effet, nous pouvo ns conclure
que la station d'Ain
mois qui s'étale de M
période sèche de 6 mois d'
Avril
B/ Clim
atogramm
e d'Embe
rger
aractérisée de de Nove
par une mbre au
Pour c aractériser le climat Ombro
thermique de Gaussen
donnée s récoltées
à
la station météorologique d'Ain
les éléme nts du
climat d'une région du une
pério de donnée et permet
é galement
(Dajoz, 1985).
d'estimer
températures pendant
Skhouna- Batna est c
ai à Octobre et une p ériode
humi
Le quotient pluviométrique d'Emberger (Q) permet de
déterminer l'étage bioclimatique d'une région
méditerranéenne et la situer dans le Climatogramme
d'Emberger(Emberger, 1971). C'est un quotient qui est fonction de la
température moyenne maximale (M) du mois le plus chaud, de la moyenne
minimale (m) du mois le plus froid en degrés Celsius et de la
pluviosité moyenne annuelle (P) en mm. Ce quotient est d'autant
élevé que le climat de la région est humide (Emberger,
1971). Il est calculé par la formule suivante :
P X 100
Q -2_1144+1
X(M-m)
AL 2
Q= Pmm X 100 (Emberger, 1971).
2*X[ 2 + ]X(M-M)
Ce quotient a été simplifié par Stewart :
Q2= 3.43 X (m-mP) STEWART, 1969
P : pluviométrie annuelle= 333.68 mm
M : température maximale du mois le plus chaud =
35.5°c M : température minimale du mois le plus froid=
0.1°c
333,68
Q = 3,43 35,5-0,1
Q = 32,33et m = 0.1
Notre région est donc située dans l'étage
bioclimatique semi-aride à hiver frais.
Figure 10: Projection de la zone dans le climagrame
d'Emberger
CHAPITRE II : PLANTES
MEDICINALES ET
PHYTOTHERAPIE
CHAPITRE II : PLANTES MEDICINALES ET PHYTOTHERAPIE
1- PLANTES MEDICINALES
Les plantes médicinales ont toujours fait partie de la
vie quotidienne de l'homme puisqu'il s'en sert pour se nourrir, se soigner et
parfois dans ses rites religieux.
L'utilisation des plantes médicinales comme source de
remède pour se soigner ou pour prévenir des maladies est
originaire des millénaires jusqu'à la récente civilisation
chinoise, indienne et du Proche-Orient. Elle est devenue certainement un art au
fil des siècles, la thérapeutique par les plantes s'est dissocie
des pratiques magiques pour devenir empirique puis scientifique. Cela
était évident au début du 19eme siècle
qui marque la découverte des alcaloïdes (la morphine, la
strychnine, quinine....). (Benkiki, 2006).
Environ 35000 espèces de plantes sont employées
par le monde à des fins médicinales, ce qui constitue le plus
large éventail de biodiversité utilisé par les êtres
humains. Les plantes médicinales continuent de répondre à
un besoin important malgré l'influence croissante du système
sanitaire moderne. (Elqajet al, 2007).
Dans plusieurs pays en voie de développement, une
grande partie de la population fait confiance à des médecins
traditionnels et à leurs collections de plantes médicinales pour
les soigner. (Benayad, 2008).
Les plantes médicinales sont toutes les plantes qui
auraient une activité pharmacologique pouvant conduire a des emplois
thérapeutiques, cela grâce à la présence d'un
certain nombre de substances actives dont la plupart agissent sur l'organisme
humain ; Elles sont utilisés en pharmacie humaine et
vétérinaire .en cosmétologie, ainsi que dans la confection
de boissons ,soit nature , soit en préparation galénique ,soit
encore sous forme de principe actifs, comme matière pour l'obtention de
médicaments. (Naghibi et al 2005, Babulka 2007 in Mebarki 2010)
1.1- Culture et cueillette des plantes médicinales
1.1.1-culture des plantes médicinales
La culture des plantes médicinales requiert des soins
attentifs et une gestion adéquate. Les conditions et la durée de
culture dépendent de la qualité des matières
végétales recherchées. S'il n'existe pas de données
scientifiques publiées ou documentées sur la culture des plantes
médicinales, on suivra, là où c'est possible, les
méthodes de culture traditionnelles. Les principes de bonne gestion
agricole, y compris par la rotation appropriée des cultures en fonction
de leurs exigences environnementales, devront être appliqués, et
les labours seront adaptés au développement des plantes et aux
autres besoins de la culture. (Nippo Y, 2001)
1.1.2 -La période de récolte et les
techniques de cueillette
La teneur en principes actifs d'une plante médicinale
varie avec l'organe considéré, mais aussi avec l'âge de la
plante, l'époque de l'année et même l'heure de la
journée. Il y a donc une grande variabilité dont il faut tenir
compte pour récolter au moment le plus opportun. (Kudjued et
Sauvain,1989).
La cueillette donc doit toujours tenir compte des variations
climatiques et saisonnières. Ainsi, elle ne doit jamais se faire par
temps de pluie afin d'éviter les risques de moisissure. Pour
déterminer les propriétés d'une plante,
il est donc nécessaire de prendre en considération, non seulement
la partie utilisée mais aussi sa morphologie, sa couleur, sa nature, sa
saveur et ne pas s'arrêter sur un seul critère
(Soltner1996,Marschner 1995, in Endrias 2006).
De nombreux organes peuvent être
récoltés: les racines, les rhizomes, les tiges, l'écorce,
le bois, les bourgeons, les feuilles, les sommités fleuries, les fleurs,
les fruits, les graines, mais aussi les Gommes et le latex. Les organes
souterrains sont secoués et brossés pour enlever la terre,
parfois lavés. Les racines et les tiges de dimension importante sont
coupées en rondelles ou fendues longitudinalement pour faciliter leur
dessiccation ultérieure.
1.2 -Importance des plantes médicinales
Depuis plusieurs années, l'utilisation de plantes
médicinales ou de préparations à base de plantes
connaît un succès croissant. Il est d'abord intéressant de
remarquer que 30% environ des médicaments prescrits par le
médecin sont d'origine naturelle, alors que cette proportion est de 50%
pour les médicaments en vente libre. (Anthoula, 2003)
Parmi les derniers médicaments obtenus à partir
des plantes, on trouve le taxol, isolé de l'if (Taxusbaccata,
Taxaceae) qui a sa place dans le traitement des cancers gynécologiques.
L'artémisinine, substance isolée d'une armoise chinoise
(Artemisiaannua, Asteraceae) est utilisée dans le traitement
des formes résistantes de la malaria. On peut encore citer la
galanthamine, obtenue de la perce-neige (Galanthusnivalis,
Amaryllidaceae), utilisée depuis peu dans le traitement de la maladie
d'Alzheimer.
Le ginkgo (Ginkgo biloba, Ginkgoaceae) est
certainement la plante réalisant le plus grand chiffre d'affaires. Il
est utilisé sous forme d'extrait lors de troubles de la circulation
cérébrale, comme le manque de concentration et les pertes de
mémoire (Bruno 199 ; Lyons 2005),
Cependant, les plantes médicinales, quelle que soit la
forme d'utilisation, sont à considérer comme des
médicaments à part entière, avec tous les
bénéfices qu'elles peuvent apporter, mais aussi avec les risques
liés à leur consommation. Citons par exemple le risque
d'interactions médicamenteuses avec le millepertuis ou même avec
le jus de pamplemousse matinal. (Anonyme, 2006)
1.3 -Domaine d'application des plantes
médicinales
Les substances naturelles issues des végétaux
ont des intérêts multiples dans l'industrie, en alimentation, en
cosmétologie et en pharmacie. La pharmacie utilise encore une forte
proportion de médicaments d'origine végétale et la
recherche trouve chez les plantes des molécules actives nouvelles, ou
des matières premières pour la semi synthèse (Bahorun,
1997)
Il y a eu donc un réveil vers un intérêt
progressif dans l'utilisation des plantes médicinales dans les pays
développés comme les pays en voie de développement, parce
que les herbes fines guérissent sans effet secondaire
défavorable. (Mohammedi, 2005)
-Utilisation en médecine
Selon les estimations de l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS), plus de 80 % de la Population mondiale, surtout dans les
pays en voie de développement, ont recours aux traitements traditionnels
(Tableau 07) pour satisfaire leurs besoins en matière de santé et
desoins primaires (Farnsworth et al, 1985 in Hamza ,2011)
Tableau 07 : Importance de l'utilisation de la
médecine traditionnelle dans le monde (Who, 2002)
Pays ou région
|
Importance de l'utilisation de la médecine
traditionnelle
(phytothérapie)
|
Afrique
|
80 % de la population locale pour les soins primaires
|
Australie
|
49 % d'adultes
|
Chine
|
30 % à 50 % dans les systèmes de santé.
Complètement intégrée dans les systèmes de
santé. 95 % des hôpitaux ont des unités de médecine
traditionnelle
|
Inde
|
Largement utilisée. 2860 hôpitaux ont des
unités de médecine traditionnelle
|
Indonésie
|
40 % de la population totale et 70 % de la population
|
Japon
|
72 % des médecins pratiquent la médecine
traditionnelle
|
Vietnam
|
Complètement intégrée dans les
systèmes de santé. 30 % de la population se soigne par cette
médecine
|
Pays occidentaux
|
La médecine traditionnelle ou complémentaire n'est
pas intégrée dans les systèmes de soins modernes
* France : 75 % de la population a recours à la
médecine traditionnelle au moins une fois
* Allemagne : 77 % des cliniques pratiquent l'acupuncture
* Etats-Unis : de 29 % à 42 % de la population utilisent
la médecine complémentaire
|
|
Les huiles de quelques arbres comme l'arbre
azadirachtaindica (se développe au
subcontinent indien atteint 12 à18 m de hauteur) ont
des utilisations dans l'agriculture dans le contrôle de divers insectes
et nématodes (vers parasites). (Amjad H, 2005 in Mohammedi, 2005)
-Utilisation en alimentation
Assaisonnement des boissons, des colorants et des
composés aromatiques, les épices et les herbes aromatiques
utilisés dans l'alimentation sont pour une bonne part responsables des
plaisirs de la table (Delaveau,1987)
- Utilisation en cosmétique
Des produits de beauté, parfums et articles de toilette,
produits d'hygiène...etc.
2- LA PHYTOTHERAPIE
La phytothérapie Du mot grec « phyton
» plante, et « therapeuein », soigné, la
phytothérapie constitue l'art de se soigner par les plantes. Elle est
une alternative aux traitements par les médicaments d'origine chimique.
Ses indications sont basées sur l'utilisation traditionnelle des plantes
et leur différentes formes phytotherapeutiques .en
générale la plupart des médicaments sont issus des plantes
par l'extraction de la partie utilisée (racine,feuille, écorce,
fruit, ...) et contenant le ou les principes actifs.
2.1- Les avantages de la phytothérapie
Malgré les énormes progrès
réalisés par la médecine moderne, la phytothérapie
offre de multiples avantages. N'oublions pas que de tout temps à
l'exception de ces cent dernières années, les hommes n'ont eu que
les plantes pour se soigner, qu'il s'agisse de maladies bénignes, rhume
ou toux ou plus sérieuses, telles que la tuberculose ou la malaria.
Aujourd'hui, les traitements à base des plantes
reviennent au premier plan, car l'efficacité des médicaments tels
que les antibiotiques (considérés comme la solution quasi
universelle aux Infections graves) décroit par rapport à la
résistance des bactéries et des virus qui se sont peu à
peu adaptés aux médicaments et leur résistent de plus en
plus. (Iserin et al, 2001)
Les huiles essentielles ont a toutes époques,
occupées une place importante dans la vie quotidienne des hommes qui les
utilises autant pour se parfumer, aromate la nourriture ou même se
soigner. Beaucoup de travaux ont réalisées dans ce sens ; du fait
de l'importance incontestable des huiles essentiels dans divers secteurs
économiques, comme par exemple l'industrie de la parfumerie et de la
cosmétique, l'industrie alimentaire, l'industrie pharmaceutique et plus
particulièrement ; la branche de l'aromathérapie qui utilise leur
propriétés bactéricides et fongicides.
Cependant l'organisme de normalisation AFNOR (2000)
(association française de normalisation ) a donné une
définition qui prend en compte le mode d'obtention des huiles
essentielles : est « un produit obtenu à partir d'une
matière première végétale , soit par entrainement
à la vapeur , soit par des procédés mécaniques a
partir de l'épicarpe des citrus , soit par distillation à sec ,
cette définition est cependant restrictive car elle exclut aussi bien
les produit extrait à l'aide de solvant que ceux obtenus par tout autre
procède ;
2.3 - Localisation des huiles essentielles :
Les huiles essentielles sont largement répandues dans
le règne végétal avec des familles à haute teneur
en matières odorantes comme les conifères, les rutacées,
les myrtacées, les ombellifères, les lamiacées, les
géraniacées etc.
Les essences peuvent être localisées dans des
cellules sécrétrices isolées (cas des lauracées et
magnoliacées), mais on les trouve le plus souvent dans des organes
sécréteurs spécialement différenciés et
variables suivant les familles botaniques. On peut citer, par exemple, les
poils sécréteurs des lamiacées, les poches
sécrétrices des rutacées et les canaux
sécréteurs des conifères. L'appareil
sécréteur peut être externe, comme dans bon nombre de
lamiacées, ou bien interne, comme c'est le cas pour les
différents eucalyptus (myrtacées). (Agnamey et al 2002, Faye et
al 1997 in Endrias 2006).
Elles peuvent être stockées dans divers organes
végétaux : les fleurs(ylang-ylang, bergamotier, rose ,...),les
sommités fleuries (tagete, lavande , .. ;), les feuilles (citronnelle,
eucalyptus, laurier , ..;), les racines (vétiver), les rhizomes
(gingembre, curcuma,...), les fruit (ainsi, badiane,..), le bois (bois de rose
,santal,...) ou les graines (ambrette, muscade,..).(Paris Ethurabielle 1981 in
Rhayour 2002)
2.4- Procédé classique d'extraction des
huiles essentielles.
En général les composants extraits à
partir de matière végétale sont initialement dissous ou en
émulsion, dans la sève de cellules, bien que quelques huiles
essentielles puissent exister renfermés dans des poches à huile,
sur des poils sécréteurs, etc. Il est nécessaire
d'extraire ou d'isoler de la masse de la matière cellulaire inerte le
complexe d'odeur/saveur avec le minimum de transformations chimiques. Ceci peut
être réalisé par plusieurs techniques selon la
matière végétale initiale.
D'une façon générale, la distillation
est un procédé de séparation basé sur la
différence de composition entre un liquide et la vapeur
engendrée. La technique implique la condensation de la vapeur et la
récupération des fractions liquides résultantes. On parle
de distillation simple ou fractionnée lorsqu'il s'agit de liquides
miscibles. On peut également procéder à la distillation de
liquides non miscibles. C'est le cas de l'hydro distillation des huiles
essentielles (Hernandez 2005)
La procédé classique d'extraction; c'est
l'hydrodistillationqui consiste à immerger la matière
première dans un bain d'eau. L'ensemble est porté à
ébullition et l'opération est généralement conduite
à pression atmosphérique. La distillation peut s'effectuer avec
ou sans recyclage communément appelé cohobage (Figure
n°11)
Figure 11 : Appareillage
utilisé pendant l'hydrodistillation d'huile essentielle
CHAPITRE III :
LA FORET ALGERIENNE ET
RESSOURCES MEDICINALES
CHAPITRE III : LA FORET ALGERIENNE ET RESSOURCES
MEDICINALES
Un écosystème est une unité
fonctionnelle formée d'un ensemble dynamique de plantes, d'animaux et de
micro-organismes, qui sont en interaction avec leur environnement non
vivant.
Un écosystème forestier est ainsi
composé de la forêt et des êtres vivants qui s'y
développent, sous l'influence du sol, de la lumière, de l'air, du
climat, de l'eau, des plantes et des animaux.
1- LA FORET ALGERIENNE
1.1 - Consistance de la forêt algérienne
En Algérie, la forêt revêt un
caractère particulièrement important car elle constitue un
élément essentiel de l'équilibre écologique et
socio-économique des régions rurales en particulier et du pays en
général. Nulle part ailleurs, la forêt n'apparaît
aussi nécessaire à la protection contre l'érosion, la
désertification, à I`amélioration des activités
agricoles et pastorales et à la protection de l'environnement. (Ferka
Zazou, 2006)
Les forêts et maquis couvrent 4,1 millions d'hectares
soit un taux de boisement de 16,4% pour le nord de l'Algérie et de 1,7 %
seulement si les régions sahariennes arides sont également prises
en considération. Ces taux de boisement sont évidemment
très insuffisants pour assurer l'équilibre physique et
biologique.
La forêt algérienne apparaît comme une
formation végétale dont les arbres sont en état de lutte
continuelle contre la sécheresse (plusieurs mois secs consécutifs
l'été). Compte tenu de tous les éléments
historiques qui la marquèrent et des pressions qu'exercent sans cesse
sur elle, l'homme et son bétail, la forêt semble glisser
rapidement sur la voie d'une dégradation progressive des essences
principales et de son remplacement par le maquis et les broussailles dont le
rôle reste néanmoins extrêmement important pour le
contrôle et la fixation des sols en terrain à forte
déclivité .(FAO 2000).
Les superficies des principales essences forestières sont
récapitulées dans le tableau suivant :
Tableau 08 : Principales essences forestières et
leurs superficies.(Source : FAO, 2000)
Essences forestières
|
Superficie en hectare
|
Pin d'Alep
|
881 000
|
Chêne liège
|
230 000
|
Chêne vert
|
108 000
|
Chênes zeen et afarès
|
48 000
|
Cèdre de l'Atlas
|
16 000
|
Pin maritime
|
31 000
|
Maquis
|
1 902 000
|
|
Les grands traits caractérisant la forêt
algérienne peuvent se résumer comme suit (FAO,2000): - une
forêt essentiellement de lumière, irrégulière, avec
des peuplements feuillus ou résineux. - souvent ouverts formés
d'arbres de toute tailles et de tous âges en mélange.
- présence d'un épais sous-bois composé
d'un grand nombre d'espèces secondaires limitant la visibilité et
l'accessibilité et favorisant la propagation des feux,
- faiblesse du rendement moyen en volume ligneux,
- existence d'un surpâturage important (surtout dans les
subéraies) et empiétement sur les surfaces forestières par
les populations riveraines.
1.2- Les contraintes majeures
Selon la (direction générale des forets, 2007), la
forêt algérienne est confrontée à plusieurs
défis dont les principaux sont :
- la pression anthropique, aggravée par la croissance
démographique qui se traduit par le défrichement, le
surpâturage, les incendies, les prélèvements
délictueux et anarchiques de bois de toute sorte, écimage des
arbres, le ramassage des menus-produits ;
- les attaques parasitaires liées à la
dégradation des espèces forestière ;
- l'application de techniques de sylviculture
inappropriées.
- le braconnage et l'extermination de la faune sauvage et ;
- le non respect de la réglementation et de la
législation forestière.
L'ensemble de ces facteurs défavorables à
l'épanouissement des écosystèmes forestiers concourent
:
- à la dégradation des peuplements forestiers ;
- à l'absence de la régénération
naturelle ; au peu de réussite des surfaces reboisées ; -
à la mise en péril de la diversité biologique ;
- à la réduction en superficie des espaces
générateurs d'emplois et de ressources de vie pour les
populations rurales riveraines de la forêt et ;
- à l'érosion et à la
désertification
1.3- La stratégie nationale de développement
forestier
La stratégie nationale d'aménagement et de
développement durable des ressources forestières s'attachera
à définir le choix des objectifs à court et moyen termes,
et les actions prioritaires à mettre en oeuvre. Le contenu de cette
stratégie se base sur le constat de la forte dégradation des
ressources forestières, une série d'insuffisances dans la
connaissance et la gestion de ces ressources et enfin le peu, sinon l'absence
de concertation et de coordination des parties prenantes.
Les objectifs assignés a cette stratégie sont :
-La protection, conservation et développement de
l'environnement et des ressources naturelles par le reboisement,
l'aménagement des bassins versants, la lutte contre la
désertification, et la préservation de la faune, de la flore et
de la diversité biologique.
-La gestion rationnelle des forêts et la satisfaction
de façon durable des besoins des populations et des industries en
produits forestiers, tout en améliorant leur valeur ajoutée ainsi
que la réalisation d'une meilleure complémentarité entre
l'espace forestier et agricole dans les zones marginales.(direction
générale des forets ,2007)
1.4- préservation des ressources
forestières
Les mesures prises en matière de préservation
et protection des ressources forestières concernent toutes les
espèces confondues.
Les facteurs de destruction des écosystèmes
forestiers sont variés, mais les plus significatifs sont les feux de
forêt (Les statistiques de la Direction Générale des
Forêts montrent qu'entre 1996 et 2005, ce ne sont pas moins de 246 977 94
ha de forêts), aggravés par le surpâturage qui empêche
le renouvellement naturel et artificiel des peuplements forestiers.
L'érosion des sols, qui succède aux feux, aggrave aussi les
problèmes de renouvellement des peuplements. Ce qui entraine la
dégradation progressive des écosystèmes, et la disparition
des plantes.
La protection efficace des ressources contre les feux ce fait
tout d'abord par la prévention, la détection et la suppression
précoce des foyers de feux ; La sensibilisation des citoyens pour la
détection des feux et l'alerte des services publics (forestiers,
sapeurs-pompiers, etc.)
Aussi la protection des forêts contre les insectes
ravageurs et les maladies se traduit par les actions suivantes :
- Dans les peuplements naturels et artificiels, mettre en
oeuvre en permanence une sylviculture sanitaire appropriée ;
- Surveiller l'évolution des populations d'insectes et
cartographier les « zones de gradation >> et d'extension des foyers
de maladies ;
Le reboisement a toujours constitué une action
déterminante dans les programmes d'extension du patrimoine forestier et
de protection des terres. Ainsi, il faudrait développé et
amélioré les activités de reboisement (par des techniques
de reboisement appropriées, des semences sélectionnées et
l'utilisation d'espèces adaptées et diversifiées) ;
2 - LES RESSOURCES MEDICINALES DANS LES ECOSYSTEMES
FORESTIERS ALGERIENS
L'Algérie est un des pays disposant d'un important
réservoir de plantes médicinales et phytotherapeutiques qui
doivent être valorisées pour leur exploitation dans
différents usages notamment la fabrication de
médicaments>>.
En Algérie plus de 500 plantes médicinales sont
recensées, mais aussi des plantes médicinales rares poussant
uniquement en zones sahariennes et d'autres endémiques de pays d'Afrique
du nord.
La diversité et la fertilité du sol qui
caractérisent les différentes régions de l'Algérie
influent grandement sur la qualité et la composition chimique des
plantes médicinales, ce qui les dote de caractéristiques
spécifiques. Plusieurs instances spécialisées, au niveau
des pays arabes, ont procédé à l'élaboration de
cartes de leur couvert végétal, à des fins des fins de
recherches et d'études, pour leur éventuelle
exploitation, localement, comme plantes médicinales de grande
efficacité, (anonyme 2011)
2.1- ressources médicinales dans la région
de Batna
A l'instar des autres régions d'Algérie, Batna
possède un patrimoine très riche en plantes, pas moins de 200
plantes médicinales sont utilisées par les populations et plus de
101 espèces appartenant à 53 familles différentes sont
recensées et identifiées à travers le territoire de la
Wilaya, dont les plus utilisées et vendues par les herboristes sont : Le
romarin, l'armoise blanche, le marrube blanc, la globulaire, le thym, l'armoise
champêtre, etc....
Ces espèces sont pour la plupart récoltées
directement dans la nature. (A N N , 2009)
3.1-Culture des plantes médicinales :
l'un des meilleurs moyens de protéger la biodiversité
des écosystèmes forestiers est de promouvoir la culture des
plantes médicinales pour laisser la forêt sauvage à son
état sauvage et à son rôle de réserve de
biodiversité. Les avantages de la culture des plantes médicinales
sont en effet évidents :
· Disponibilité des plantes sans besoin d'aller dans
la forêt détruire les espèces ;
· Apports substantiels de revenus pour les paysans qui les
cultivent ;
· Disponibilité prévisible des plantes
médicinales au moment voulu et en quantité voulue ;
· Disponibilité et protection des plantes
actuellement rares ou en voie de disparition dans la nature ;
· Contrôle plus facile de la qualité, de la
sécurité et de la propreté des plantes.(CTA,2007)
3.2- Les techniques durables de récolte
C'est une technique basé sur la récolte des divers
parties de la plante (racines, feuilles, fruits, fleurs, écorces) et une
grande variété de plantes (arbres, lianes, buissons, herbes)
3.3- Certification des plantes médicinales
La certification de ces plantes pourrait contribuer à
résoudre les problèmes liées a la collecte sans
discernement des plantes médicinales et aromatiques sauvages qui ont
contribué à l'épuisement de ces ressources et à
l'augmentation de demande sue ces ressources. Elle peut être
définie brièvement comme une incitation à base commerciale
à adopter de bonnes pratiques de gestion. Autrefois, la certification
des forêts portait en premier lieu sur la production de bois, mais elle
intéresse de façon croissante les produits forestiers non ligneux
(PFNL) à mesure qu'augmente leur importance économique (Brown,
Robinson et Karman,2002).
Parmi les avantages directs de la certification des plantes
médicinales et aromatiques, figurent l'assurance de leur
disponibilité future grâce à leur collecte durable, la
qualité améliorée qui permet d'augmenter leur prix, et
l'expansion de leur commerce due à leur acceptation au plan
international. Ces avantages entraînent des bienfaits indirects, comme la
conservation de la biodiversité. (Sindhi et Chaudhry, 2003 in P.
Bhattacharya, 2008).
CHAPITRE IV : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE IV : MATERIELS ET METHODES
CHOIX DU SITE DE L'ETUDE
Notre zone d'étude est située dans les monts de
Djerma, dans la partie Nord Est du parc national de Belezma. Elle est
occupée par une futaie de pin d'Alep à aspect jardiné peu
dense. Un des critères essentiels retenu pour le choix de cette zone est
sa richesse en ressources aromatiques et médicinales qui sont sources de
revenu des populations rurales de la région.
Tous nos échantillons sont prélevés dans une
aire d'une superficie totale de 12 ha situé au versant Nord de Djerma
avec les caractéristiques géographiques suivantes :
Altitude : 1200 m
Latitude : 35°40' - 54° 89' Nord
Longitude : 06°15' - 54° 31' Est
Photo n°1 :Le relevé 06 Photo n°2 :le
relevé 02
OBJECTIF DE L'ETUDE
Notre étude a pour objectif principal de
réaliser un inventaire statistique par échantillonnage
systématique de la composition floristique et des plantes
médicinales en milieu forestier au sein du parc national de Belezma.
C'est une méthode capable de faire une analyse fine de la composition
floristique et de suivre l'évolution de la végétation sous
toutes ses composantes et ses variantes. (ONF, 1994).
L'inventaire a été effectué en Mai de
l'année 2011, afin d'apporter une réponse satisfaisante aux
questions posées:
- quels sont les principaux types biologiques de
végétation rencontrés ?
- quelle est la composition floristique globale de chaque type
?
- quelles sont les espèces dominantes de ces types ?
- quelle sont les espèces médicinales
rencontrés ?
3- METHODE EMPLOYEE
3.1 - Choix de la méthode
d'échantilonnage
Le choix s'est porté sur un inventaire statistique par
échantillonnage systématique qui consiste à disposer les
relevés d'échantillonnage de façon régulière
et équidistants le long de la surface total de la zone d'étude.
C'est la méthode qui décrit le mieux le milieu en donnant des
résultats chiffrés fiables.
- Choix des placettes
Plusieurs jours ont été consacrés au
choix des placettes. On a parcouru toute la surface d'étude, noté
les principales variations et définies 12 placettes de formes
circulaire, facile à inventorier à l'aide de corde tendues que
l'on déplace. Une surface de 500 m2 s'est
révélée idéale pour englober le maximum des
espèces, en conservant une bonne homogénéité du
milieu.
3.3- Matérialisation des placettes
Chaque placette est repérée
précisément :
par sa localisation sur le plan d'échantillonnage au
1/1000
par un piquet central en terrain pour les placettes circulaires
(relevés). Ce piquet est repéré par ses coordonnées
(distance et azimut) par rapport à la placette
précédente.
Ainsi, Pour la matérialisation des placettes sur la
zone d'étude, la détermination d'un premier point comme un
repère commun sur carte et sur terrain est indispensable. On utilise en
ce sens une boussole pour progresser toujours selon la direction Nord
magnétique. Pour mesurer la distance fixée entre les placettes
qui est 100 m, on commence à partir du centre de chaque placette pour
arriver à la suivante, le centre de chaque placette est indiqué
par un piquet. Chaque placette a une forme circulaire avec un rayon de 12 ,61 m
ce qui correspond à une surface unitaire de S = ð
×12,612= 500 m2, soit 0.05 ha
Figure 12 : la dispos ition des parcelles sur la
zone d'é tude(échell e :1/5000)
Le quadrillage s ystématique
sance approfondie et
différentes
qui a été effectué par
l'équipe d'inventaire a
permis une ne vision
connais
u synthétique de la végé
tation et a correctement
estimé
les populations des
espèces v égétales,
même celles qui étaient
peu abondantes.
3.4- Equipements Pour mener
cette utilisés :
de terrain
étude à bon port et p
our atteindre nos obje
ctifs, diver
s matériels ont été
Photo n°3 : Centre d'une placette Photo n°4 :
Equipements de terrain
-une boussole qui a facilité le tracé des
placettes. Ces dernières étaient orientées suivant la
direction nord magnétique
-deux fils l'un de 100 m et l'autre de 12,61 m ; le premier pour
déterminer la distance entre chaque deux placettes et le deuxième
utilisé pour métrer le rayon de chaque placette.
-deux jalons pour tracer les centres de relevés
-un sécateur pour sectionner les spécimens
destinés à l'herbier
-un marqueur rouge pour le marquage des limites de chaque
parcelle
-un cahier registre et un crayon pour l'enregistrement des
données ainsi que les noms vernaculaires des plantes connues.
-des fiches d'inventaire pour la consignation des données
collectées
- au laboratoire du papier journaux et une presse en bois
étaient utilisés pour le pressage et le séchage des
plantes pour la confection de l'herbier
4-CONFECTION D'UN HERBIER
4.1- Prélèvement d'échantillons
La constitution d'un herbier est l'une des principales phases
de tout travail visant à une connaissance approfondie de la flore et
l'inventaire de toutes les espèces végétales existantes.
Ainsi, après avoir déterminé et matérialisé
les limites de chaque placette d'inventaire, des prélèvements
d'échantillons ont été effectué par ramassage des
plantes pour pouvoir les identifier, les conserver et les caractériser
par la suite.
4.2- Traitement des échantillons :
- Séchage : Il s'est effectué
par la méthode traditionnelle entre deux feuilles de papier journal sous
un poids, alors, la plante est étalé bien à plat de
façon à conserver sa forme et sa position naturelle.
- Conservation : Après séchage,
on a collé les échantillons de plantes sur une feuille de papier
cartonné, puis on les a mis dans une pochette en plastique. Les petits
Fragments détachés (fleurs ou autres) ont été
conservées dans une petite enveloppe ou pochette collée à
l'échantillon.
4.3- Identification des espèces
prélevées :
L'étiquette de chaque échantillon comporte tous les
paramètres d'identification et les informations relatives à la
plante :
* Feuilles (forme, taille, couleur, position, ... )
* Fleurs (type de floraison, diagramme floral, couleur
position/plante
* Strate (arbre, arbrisseau, arbuste, plante herbacée, ...
)
5. MET HODES D 'ANALYS E
5.1- An alyses pédo logiques
creusés sol sont
d'étude.
Les principaux c aractères d'
un sol sont sa texture , sa struc ture, son
pH et sa teneur en éléments
minéraux (Duchaufour, 2004).
Ces cinq volumes de 'ensemble
de la zone
Nous avons prélevé 05
volumes pédolog iques sur
notre zone d ' étude. Les profils sont
à l'aide d'un piochon, à des profondeurs allant
jus qu'à 30 cm. choisis de façon
qu'ils soient homogène
s et représe ntatif de l (Figure n°13)
Les volumes prél
evé ont été soumis au
:
- Séch age : il a été
réalisé à l' aire
- Tami sage : chaque
échantillon à été s
éparé en 2 fractions t
erre fine dont les éléments ont
une tail le inférieur s à 2 mm
et élément grossier supé
rieur à 2 mm
N
Figure 1 3 : la distribution des C inq
échantillons de so l sur la zone d'étude
5.1.1- Granulomé trie
La texture d'un so l est
révélé e par son analyse
granulométrique. Son pri
ncipe est basé sur la vitesse de
sédimentation des particules
séparées et dispersées par
destruction de leur ciment
(calcaire et matièr e organiqu
e). le fracti onnement de
ces parti cules se fait par
l'intermédiaire de la pipette de
Robinson qui permet la
détermination des fractions argil
euses et limoneuses
fonction de
sont mesurés par tamis
fines. Ensuite, les s ables fins et grossiers
extrapo lés par calcul à partir
des résultat s Ces
résultats sont reportés en dans
le triangle textural (Duc haufour, 19
9
age. Les limons gross iers sont obtenus (
Baize, 1988 ) .
s pourcentages des argiles, des
limons et de s sables 7), pour
déterminer c ette dernièr
e (Figure 1 4).
Fi gure 14 : Classification américaine des texture s
pédologiques
5.1.2- Dosage du calcaire total CaCO3
Le principe de dosage du
calcaire total est basé sur la
mesure du CO2 dégagé du calcaire (CaCO
3) se trouv ant dans 0, 5g
de terre fine neutral isée par 5
ml d'acide c hlorhydrique
(HCl). Le dispositif réac tionnel est
appelé cal cimètre de Bernard
ou procédé
gazométrique, il est
composé d'une burette pour l
a mesure du volume du CO2
dé gagé, d'un tube à
essai pour le HCl et d'un
Erlenmeyer conte nant le sol.
D'après Baize (198 8), le taux du
calcaire total est donné par biai s de la formule suivante :
Calcaire tota l VxO,3
P
x 100ou'
V= volume lu sur l a burette
V'=volume du témoin à blanc (fait par le carbonate
de calcium). 0,3 g= po ids pour ré aliser le
P= poids du sol (0,5 g).
-Mesure du pH
La mesure du pH s'accomplit par lecteur directe sur pH-
mètre d'une suspension formée de 10 g de sol dissous a l'aide
d'un agitateur pendant 30 mn dans 25 ml d'eau distillée (le rapport
sol/eau=1/2,5), après l'agitation et avant la lecture du
résultat, il faut laisser la solution au repos durant 10 mn. (BLACK et
EVAN, 1965 in BELOULA ,2007)
- Détermination de la conductivité
électrique et de la salinité
Nous procédons par la mise de 10 g de terre fine dans
un bêcher de 100 ml, puis nous ajoutons 50 ml d'eau distillée (le
rapport sol/eau=1/5) et nous mettons le bêcher sous agitation pendant une
demi-heure. Apres repos de 10mn, nous mesurons la conductivité
électrique à l'aide d'une conductimètre qui donne une
valeur en (ds/m) alors pour trouver la valeur exacte, nous appliquons la
formule suivante
(ds/m )
0,9
CE= Valeur lue
La mesure de la conductivité électrique permet
d'obtenir rapidement une estimation de la teneur globale des sels dissous.
(Aubert, 1976 in Bouguenna, 2011). Pour avoir la valeur de la salinité
nous appliquons la formule : Salinité (mg/l) = CE x 640
5.1.5- Dosage du carbone et de la matière
organique
Wolkley (1934)inBaize (2001)a adopté une méthode
pour le dosage du carbone et de la matière organique dont le principe
repose sur les étapes suivantes :
Nous mettons dans un bécher de 400 ml : 0,5 g du sol,
10 ml d'une solution de bichromate de potassium et 20 ml d'acide sulfurique
concentré. Puis, nous laissons le mélange en contact pendant une
demi-heure puis nous additionnons 200 ml d'eau distillée, 10 ml d'acide
ortho phosphorique (H3PO4) et 3 gouttes d'une solution de diphénylamine
(C12H11N).
Nous effectuons à la fin une titration par le sulfate de
fer (FeSO4) et nous enregistrerons le volume puis nous exécutons la
formule propre à la méthode de Wolkly.
- Pour le calcul du taux de carbone :
C (%) = v'pv 0,38 ;
Avec :
V : volume lu pour le sol
V' : volume pour le témoin à blanc
P : poids du sol (0,5 g)
- Pour le calcul du taux de la matière organique : MO (%)
= C (%) x 1,72
5.2- Analyse floristique de la végétation.
5.2.1- La richesse floristique
La richesse floristique est le nombre d'espèces
recensées à l'intérieur des limites d'un territoire,
compte tenu de sa surface. Elle désigne le nombre de taxons qui se
trouvent dans ce milieu, sans juger de leur fréquence, ni de leur
abondance, ni même de la taille et de la productivité des
espèces rencontrées (Kouame, 1998 in Konan 2009).
5.2.2- Les types biologiques
Une analyse de la forme biologique est effectuée en se
basant sur les travaux de GUINKO, 1984 in ABEL, 2009) dans l'étude des
déférents types biologiques des espèces :
- les phanérophytes (Ph) : ce sont des plantes
dépassant 50 cm de haut ; il peut s'agir de lianes, d'arbres, d'arbustes
ou d'arbrisseaux ligneux.
- les Chamephyte (Ch) : ce sont des plantes dont la tige, quelle
que soit son architecture ou son caractère adaptatif, ne
s'élève pas à plus de 50 cm au-dessus du sol.
- les hémicryptophytes dont les bourgeons, au ras du sol,
et ont un système de plante en rosette
- les géophytes (G) : ce sont des plantes qui ont leur
organe pérennant enfoui dans le sol.
Figure 15 : Les différents typ
es biologi ques des espèces floristiques
La fré quence spé cifique
La fréquence spéc
ifique d'une espèce est le nombre de
points où cette esp è ce a
été rencontrée (Lamotte,
1962 in in Konan 2 009). Elle e st
calculée par la formule
suivante :
C % = Pi x 100 / P
P i = Nombre de re levés contenant l'espèc e
étudiée. P = Nombre total de relevés effectués.
5 % = C = 49 %. 10 % = C = 24 %.
s que nous
qualifierons de sporadi
ques dont l
En fon ction de la valeur C, on distingue
2009).
Des espèces constantes
Si C = à 50 % - Des e spèces
acce ssoires Si 2
- Des e spèces acci
dentelles Si
-Des espèces très
accidentelle %.
les catégories suivantes: (Dajoz
, 1985 in Guettala, a constance C = 10
5.2.4- Abondance - dominan ce
5 : recouvrement supérieur à 75 %, abondance
quelconque
4 : recouvrement compris entre 75 % et 50 %, abondance
quelconque
3 : recouvrement compris entre 50 % et 25 %, abondance
quelconque.
2 : recouvrement compris entre 25 % et 05 %
1 : abondance et recouvrement faible (moins de 5 %) ou peu
abondant avec plus grand recouvrement.
+ : simplement présent (moins de 1%) recouvrement et
abondance très faible.
5.2.5- Coefficients de similitude
Le coefficient de similitude permet d'apprécier et de
quantifier le degré de ressemblance et d'association, ou encore le
niveau de similitude entre deux sites ou entre des listes d'espèces des
différents milieux inventoriés pris deux à
deux(Kanguejabukasa, 2009). Ce coefficient ne tient pas compte de l'effectif
des espèces rencontrées, mais plutôt de la présence
ou de l'absence des espèces. Parmi diverses formules valables les unes
que les autres (Gounot, 1969), nous avons retenu celle proposée par
Sorensen (1948).
Ce coefficient fréquemment utilisé dans les
travaux phytosociologique permet d'exprimer l'existence d'une communauté
entre deux groupements floristiques. Il se calcule selon la formule ci-dessous
(Boulweydou, 2008):
~~
K = ( A+B) x 100
Avec :
K = Coefficient de Sorensen
A = nombre d'espèce de la liste I
B = nombre d'espèce de la liste II
C = nombre d'espèce commune aux deux listes
Les valeurs des coefficients de similitude de SORENSEN
inférieures à
50% indique que les deux milieux comparés ne sont pas
proches sur le plan de la composition floristique (N'DA et al, 2008).
CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSIONS
1- CARACTERISATION PEDOLOGIQUE
1.1- Résultats pédologiques
Les résultats obtenus à partir des analyses
physicochimiques des cinq volumes pédologiques prélevés
(p1, p5, p9, p11, p10) sont représentées dans le tableau 09
Tableau n°09 : Résultats des analyses
physico-chimiques du sol de la zone d'étude
paramètres stations
|
p1
|
p5
|
p9
|
p11
|
p10
|
La granulométrie
|
Argiles (%)
|
30,67
|
28,22
|
15,22
|
18,54
|
16,63
|
Limons fins (%)
|
29,76
|
26,29
|
21,29
|
13,11
|
17,52
|
Limons grossiers (%)
|
18,94
|
20,25
|
36,25
|
22,25
|
24,88
|
Sables fins (%)
|
13,66
|
15,20
|
16,37
|
25,85
|
23,36
|
Sables grossiers (%)
|
06,83
|
09,59
|
10,45
|
20,07
|
17,54
|
Classe texturale
|
LAS
|
LAS
|
LMS
|
LS
|
LS
|
Calcaire total CaCO3 (%)
|
46,55
|
42,19
|
21,87
|
24,63
|
23,33
|
Carbone (%)
|
3,45
|
3,98
|
3,49
|
3,61
|
3,19
|
Matière organique (%)
|
5,46
|
5,50
|
6,8
|
6,9
|
6,8
|
pH
|
8,57
|
8,53
|
7,99
|
8,48
|
8,34
|
CE (ds/u)
|
0,22
|
0,21
|
0,22
|
0,26
|
0,25
|
P : placette (relevé)
1.2- Discussions des résultats pédologiques
1.2.1- L'analyse granulométrique
Les résultats obtenus à partir des analyses
physicochimiques révèlent que le pourcentage des argiles varie
entre 15,22 % et 30,67 %, le pourcentage des sables varie entre 20,49 % et
45,92 %, et le pourcentage des limons est le plus élevé varie de
35,36 % et 57,54 %.
On distingue les catégories texturales suivantes :
Une texture limono-argilo-sableuse pour les sols des deux
placettes 01et 05
Une texture limono-moyen-sableuse pour le sol de la placette 9
Une texture limono sableuse pour les sols des deux placettes 11
et 10
Au plan granulométrique nos sols ont une dominance
limoneuse.
Kadik (1987) in Smaihi (2009), a souligné que les
pinèdes s'accommode plus de texture dominée par les sables et
limons, mais il s'accommode mal d'une dominance d'éléments fins.
Il semble alors que cette station offre de bonnes conditions
pédologiques pour le développement du pin d'Alep et son
cortège floristique.
1.2.2- Le calcaire total
Les taux du calcaire total des sols étudiés sont
assez importants et c'est dû surement à la nature du
matériel parental (marne et grès).
Ainsi, les résultats mentionnés dans le tableau
n°09, indiquent des taux forts de calcaire pour les relevés 01 et
05 et des taux modérés pour les sols des relevés 09, 11 et
10.
1.2.3- Le carbone et la matière organique
La matière organique est une source
d'éléments nutritifs pour les végétaux et joue un
rôle important dans la fabrication des agrégats.
Les sols étudiés sont considérés
riches en matière organique avec des teneurs qui varient de 5,46
à 6,9 %.
1.2.4- Le pH
Les valeurs obtenues du pH des différents sols varient
entre 7,99 et 8,57.
D'après la classification de BAIZE (1988) in CHAIRA ET
MEDJBER (2010), un sol est considéré à pH basique quand
son pH varie entre 7,5 et 8,7. Ainsi tous nos sols sont alcalins.
1.2.5- La conductivité électrique
La conductivité électrique mesurée varie
entre 0,21 et 0,26 ds/m, selon l'échelle de la C.E, nous pouvons
constater que les sols étudiés sont non salés.
2- LES ANALYSES FLORISTIQUES
2.1 - Richesse floristique de la zone d'étude
A l'issue du recensement floristique effectué dans
douze relevés de la zone d'étude de Djerma, nous avons
dressé une liste des espèces végétales
représentée dans le tableau suivant :
Tableau n°10 liste des espèces recensées dans
la zone d'étude avec leur type biologique
Famille
|
Espèce
|
Nom commun
|
Type biologique
|
Pinacées
|
Pinushelpensus
|
Pin d'Alep
|
phanerophyte
|
Cupressacées
|
Juniperusoxycedrus
|
Genévrier oxycedre
|
phanerophyte
|
Juniperusphoenicea
|
Genévrier Phénicie
|
Phanerophyte
|
Fabaceae
|
Genistamicrocephala
|
Genêt
|
Chamephyte
|
Astragalusarmatis
|
Astragale armé
|
Chamephyte
|
Lathyruslatifolius (NS)
|
Pois vivace
|
Hemicriptophyte
|
Lamiaceae
|
Teucriumpolium
|
Germandrée tomenteuse
|
Chamephyte
|
Rasmarinusofficinalis
|
Romarin
|
Phanerophyte
|
Thymus ciliatus
|
thym
|
Chamephyte
|
Cictaceae
|
Cistusvillosus
|
Ciste
|
Phanerophyte
|
Cistusmonspeliensus
|
Ciste de montpellier
|
Phanerophyte
|
Helianthemumpilosum
|
Hélianthème
|
Chamephyte
|
Fumanathymifolia
|
|
Chamephyte
|
Globulariaceae
|
Globulariaalypum
|
Globulaire
|
Chamephyte
|
Oleaceae
|
Jasminumfrutucans
|
Jasmin ligneux
|
Chamephyte
|
Oleaeuropea
|
Olivier
|
Phanerophyte
|
Phillyrea media
|
Phillaire
|
phanerophyte
|
Anacardiaceae
|
Pistacialentiscus
|
Pistachier
|
phanerophyte
|
Asteraceae
|
Artemisia compestris
|
Armoise blanche
|
Chamephyte
|
Helichrysumlacteum
|
|
Chamephyte
|
Bellissp
|
|
Hemicriptophyte
|
Fagaceae
|
Quercus ilex
|
Chêne vert
|
phanerophyte
|
Liliaceae
|
Asparagus acutifilius Asparagus alba
Asparagus stipularis(NS)
|
Aspergesauvage Aspergeelbe
Asperge
|
Phanerophyte Phanerophyte phanerophyte
|
Poaceae
|
Stippaparviflora
|
|
Hemicriptophyte
|
Ampelodesmamauritanica
|
Diss
|
Hemicriptophyte
|
Ephedraceae
|
Ephedra altissima
|
Ephédra
|
phanerophyte
|
NS: Espèce non signalée dans la liste des plantes
du parc national de Belezma (Plan de gestion, 2010).
Au terme de notre travail, nous avons pu recenser un total de
28 espèces réparties en 13 familles et 24 genres. Cet inventaire
a aussi révélé que 05 des familles recensées ne
sont représentées que par une seule espèce.
Nous notons la présence de deux espèces à
usage artisanal (Stipa tenacissima, Ampelodesmamauritanicum) et deux
espèces non signalé dans la flore du parc de Belezma. Par
ailleurs, nos résultats révèle la dominance des
espèces médicinales (17 espèces soit 60,71 %) par rapport
au nombre totale d'espèces inventoriées et englobe 10 familles,
ce qui témoigne de la richesse de la zone en plantes médicinales
et aromatiques (tableau n° 11). Ces dernières augmente un espoir de
guérison à travers leurs actions thérapeutiques tels que :
antiseptique, antioxydant, désinfectant...etc, néanmoins,
certaines d'entre elles peuvent provoquées des effets secondaires ou
toxiques en cas d'excès.
Tableau 11 : liste des plantes médicinales
inventoriées dans la zone d'étude
Famille
|
Espèce
|
Pinaceae
|
Pinushelpensus
|
Cupressaceae
|
Juniperusoxycedrus Juniperusphoenicea
|
Fabaceae
|
genistamicrocephala
|
astragalusarmatis
|
Lamiaceae
|
Teucriumpolium
|
Rosmarinusofficinalis
|
Thymus ciliates
|
Globulariaceae
|
Globulariaalypum
|
Oleaceae
|
Jasminumfrutucans
|
Oleaeuropea
|
Phillyrea media
|
Anacardiaceae
|
Pistacialentiscus
|
Asteraceae
|
Artemisia compestris
|
Ephedraceae
|
Ephedra altissimo
|
cictaceae
|
Cistusvillousus Cistusmonspeliensus
|
D'après l'inventaire floristique réalisé
par Bougana (2011), dans deux stations de la zone de Djerma, la composition
floristique a été représentée par 76
espèces, regroupant 28 familles avec une présence de 07
espèces d'intérêt médicinal. Aussi, le travail
réalisée par Zereg (2011), au niveau de deux autres stations dans
la même région àrévélé la
présence de 62 espèces regroupant 28 familles et que la
première station ne contenait que 42 espèces et la
deuxième 44 espèces.
On remarque une nette différence dans la richesse
floristique des stations étudiées par nous même ou par
d'autres auteurs, cela est probablement du aux conditions écologiques
qui varient d'une station à l'autre.
2.2- Répartition des types biologiques dans la zone
d'étude
Parmi les différents types biologiques existant
théoriquement, on ne rencontre dans notre zone d'étude que (03)
trois formes (tableau 12 et figure 16).
Tableau 12 : Les types biologiques de la flore de la zone
d'étude
Type biologique
|
Nombre d'espèces
|
Valeur en %
|
phanérophytes
|
14
|
50 %
|
Chamephyte
|
10
|
35,71 %
|
Hemicriptophyte
|
04
|
14,28 %
|
6 : pourcentage de l'importance des déférent
s types bio
logiques de
la zone d'étude
Chamephyte; 3 5,71%
Hémicryptop
hyt; 14
,28%
Phanerophyt e ; 50%
que les 28 espèces re censées
so nt reparties sur trois
Phanérop hytes les
plus dominants avec 14
espèces (5 0 %), les
deuxième position avec 10
espèces (35 ,71 %) et les
aérien dép érit en
saison sèche so nt présentes
qu'avec
la période de l'échantillonnage
(mois de
de l'aspect extrêmement chang
eant des formations
l'ensemb le des plantes ligneuse s de type arbres et
Figure 1
La figure n° 16 présenté
des sus indique
types b iologiques à
savoir le s
Chamephytes vie nnent en
Hemicriptophytes dont
l'appareil végétal
4 espè ces (14,28 %)
et c'est
Mai). Ces herbac ées
sont re sponsables végétal es
méditerranéennes.
Ainsi, notre zone d arbuste
s.
'étude est
dominée par
probablement due à
100%
80%
40%
60%
20%
0%
medicinales
autre plantes
plants
Figure 17 : histogramme de l'importance des plantes
médicinales selon les types biologiques.
Par ailleurs, les résultats de la figure 17 montrent
que les espèces médicinales sont représentées pour
les types biologiques, phanérophytes et chaméphytes avec un
pourcentage presque identique. Alors, que les hemicriptophytes ne contient
aucune espèce d'intérêt médicinale
2.3- La Fréquence spécifique
La fréquence des espèces dans les différents
relevés effectués est portée dans le tableau n°13
suivant :
Tableau 13 : Fréquence des espèces
recensées
Espèce
|
A
|
F %
|
Présence
|
Pinushelpensus
|
12
|
100
|
Constante
|
Asparagus acutifolus
|
05
|
41,66
|
Accessoire
|
Quercus ilex
|
06
|
50
|
Constante
|
Rosmarinusoffficinalis
|
12
|
100
|
Constante
|
Globulariaalypum
|
12
|
100
|
Constante
|
Phylleria media
|
12
|
100
|
Constante
|
Juneperusoxycedrus
|
09
|
75
|
Constante
|
Jasminumfrutucans
|
02
|
16,66
|
Accidentelle
|
Oleaeuropea
|
02
|
16,66
|
Accidentelle
|
Cistusmonspeliensis
|
12
|
100
|
Constante
|
Ephedraaltissima
|
02
|
16 ,66
|
Accidentelle
|
Asparagus alba
|
03
|
25
|
Accessoire
|
Juneperusphoenicea
|
10
|
83,33
|
Constante
|
Teucriumpolium
|
02
|
16,66
|
Accidentelle
|
Genistamicrocephala
|
07
|
58,33
|
Constante
|
Stippaparviflora
|
10
|
83,33
|
Constante
|
Asparagus sp
|
02
|
16,66
|
Accidentelle
|
Billissp
|
01
|
8,33
|
Très accidentelle
|
Helianthemumpilosum
|
01
|
8,33
|
Très accidentelle
|
Helichrysumlacteum
|
02
|
16,66
|
Accidentelle
|
Astragalusarmatis
|
03
|
25
|
Accessoire
|
Artemisiacompestris
|
03
|
25
|
Accessoire
|
Pistacialentiscus
|
06
|
50
|
Constante
|
Cictusvillosus
|
03
|
25
|
Accessoire
|
Fumarathymifolia
|
03
|
25
|
Accessoire
|
Lathyruslatifolius
|
04
|
33,33
|
Accessoire
|
Thymus ciliatus
|
04
|
33,33
|
Accessoire
|
Ampelodesmamauretanica
|
04
|
33,33
|
Accessoire
|
F % : fréquence.
A : nombre de relevé à l'intérieur desquels
l'espèce est présente
8 : pourcentage de fré
Figure 1
quence des
ensées dan
s la zone d'
étude
espèces rec
es différentes placette
: L'abonda nce domina nce des esp
s
Tableau 14
èces dans l
acci dentelle 21%
Accesoi re 32%
accide ntelle 07 %
trè
s
constante 39,28%
Les rés ultats obte
nus relatifs a
espèces recensées 11 sont c
général e ce sont des
espèce
genista microceph ala, R
asmarinuso ffi
Oleaeu ropea, Phil lyrea
medi a...) (Kadik ,
Aussi, d'un total de 17
espèc
de 47, 05 %, ce q ui confirm
e (annex e 2).
2.4- A bondance d ominance
ux fréque nces (tablea
u....et figu re .....) mo
ntrent que s ur
onstante a vec un po
urcentage de fréquen
ce de 39,2 8
s apparten ant à la s
érie du pin
cinalisF umanathym
ifolia,
1987).
es médicin ales recens
ées 08 sont
e de la région de
Dj
la richess
erma en e
constante
d'Alep (Juniperusph
les 28
%. En
oenicea,
Globulariaalypum,
avec une fréquence
spèces mé dicinales
placettes
|
P1
|
P2
|
P3
|
P4
|
P5
|
P6
|
P7
|
P8
|
P9
|
P10
|
P11
|
P12
|
A
|
Nombre d'especes
|
17
|
13
|
8
|
13
|
12
|
14
|
16
|
14
|
13
|
15
|
8
|
12
|
Pinushelpensus
|
4
|
4
|
3
|
3
|
3
|
3
|
1
|
4
|
4
|
4
|
3
|
1
|
12
|
Asparagus acutifolus
|
+
|
|
|
|
+
|
|
|
+
|
+
|
+
|
|
|
5
|
Quercus ilex
|
1
|
3
|
1
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
|
1
|
6
|
Rosmarinusofffi cinalis
|
+
|
+
|
2
|
2
|
3
|
2
|
1
|
+
|
2
|
+
|
2
|
1
|
12
|
Globulariaalyp um
|
1
|
+
|
2
|
2
|
3
|
2
|
1
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
12
|
Phylleria media
|
1
|
2
|
+
|
+
|
+
|
1
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
12
|
Juneperusoxyce drus
|
1
|
+
|
|
+
|
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
|
+
|
9
|
Jasminumfrutu cans
|
+
|
|
|
|
|
|
+
|
|
|
|
|
|
2
|
Oleaeuropea
|
1
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
2
|
Cistusmonspeli ensis
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
+
|
+
|
+
|
1
|
1
|
12
|
Ephedraaltissi ma
|
+
|
+
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Asparagus alba
|
+
|
|
|
|
+
|
+
|
|
|
|
|
|
|
3
|
Juneperusphoe nicea
|
1
|
1
|
|
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
1
|
3
|
10
|
Teucriumpoliu m
|
+
|
|
|
|
|
|
+
|
|
|
|
|
|
2
|
Genistamicroce phala
|
+
|
+
|
|
+
|
+
|
|
+
|
|
|
+
|
|
+
|
7
|
Stippaparviflor a
|
1
|
1
|
|
+
|
2
|
1
|
2
|
+
|
1
|
|
+
|
+
|
10
|
Asparagus sp
|
|
|
|
|
+
|
|
|
+
|
|
|
|
|
2
|
Billissp
|
|
|
+
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Helianthemump
|
|
|
|
|
|
+
|
|
|
|
|
|
|
1
|
ilosum
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Helichrysumlac teum
|
|
|
|
+
|
|
|
|
|
+
|
|
|
|
2
|
Astragalusarm atis
|
|
|
|
|
|
|
+
|
+
|
|
+
|
|
|
3
|
Artemisiacomp estris
|
|
|
|
|
|
2
|
|
2
|
|
|
|
1
|
3
|
Pistacialentiscu s
|
|
1
|
|
+
|
|
+
|
+
|
+
|
|
1
|
|
|
6
|
Cictusvillosus
|
|
|
|
|
|
|
+
|
|
+
|
+
|
|
|
3
|
Fumarathymifo lia
|
|
|
1
|
+
|
|
|
|
|
|
|
+
|
|
3
|
Lathyruslatifoli us
|
|
|
|
|
|
+
|
+
|
+
|
|
1
|
|
|
4
|
Thymus ciliatus
|
|
|
|
|
+
|
1
|
+
|
|
|
+
|
|
|
4
|
Ampelodesmam auretanica
|
+
|
1
|
|
+
|
|
|
|
|
+
|
|
|
|
4
|
A / Nombre de relevés à l'intérieur desquels
l'espèce citée est présente
L'échelle de l'abondance-dominance de Braun-Blanquet ,
appliquée et présentée dans le tableau n°14 aux
différentes espèces montre que Pinushelpensus est la
plante la plus dominante et représente à elle seule plus de 50 %
du recouvrement dans dix (10 ) relevés floristiques. Par ailleurs, trois
espèces classées aux échelles 2 et 1 avec un maximum de 25
% du recouvrement sont : Rosmarinusoffficinalis, Globulariaalypum et
,Cistusmonspeliensis, le reste des espèces présentent un
faible recouvrement .
2.5 - Coefficient de similitude
Le coefficient entre les différents relevés qui
sont au nombre de 12 est calculé deux à deux (tableau n°
15)
Tableau 15 : coefficient de Sorensen entre les relevés
Relevés comparés
|
A
|
B
|
C
|
K %
|
1-2
|
17
|
13
|
12
|
80
|
1-3
|
17
|
8
|
6
|
48
|
1-4
|
17
|
13
|
10
|
66,66
|
1-5
|
17
|
12
|
9
|
62,06
|
1-6
|
17
|
14
|
9
|
58,06
|
1-7
|
17
|
16
|
10
|
60,60
|
1-8
|
17
|
14
|
9
|
58,06
|
1-9
|
17
|
13
|
11
|
73,33
|
1-10
|
17
|
15
|
10
|
62,5
|
1-11
|
17
|
8
|
7
|
56
|
1-12
|
17
|
12
|
11
|
75,86
|
2-3
|
13
|
8
|
6
|
57,14
|
2-4
|
13
|
13
|
11
|
84,61
|
2-5
|
13
|
12
|
8
|
64
|
2-6
|
13
|
14
|
9
|
66,66
|
2-7
|
13
|
16
|
10
|
68,96
|
2-8
|
13
|
14
|
9
|
66,66
|
2-9
|
13
|
13
|
10
|
76,92
|
2-10
|
13
|
15
|
10
|
71,42
|
2-11
|
13
|
8
|
7
|
66,66
|
2-12
|
13
|
12
|
10
|
80
|
3-4
|
8
|
13
|
6
|
57,14
|
3-5
|
8
|
12
|
5
|
50
|
3-6
|
8
|
14
|
5
|
45,45
|
3-7
|
8
|
16
|
5
|
41,66
|
3-8
|
8
|
14
|
5
|
45,45
|
3-9
|
8
|
13
|
6
|
57,14
|
3-10
|
8
|
15
|
6
|
52,17
|
3-11
|
8
|
8
|
6
|
75
|
3-12
|
8
|
12
|
6
|
60
|
4-5
|
13
|
12
|
8
|
64
|
4-6
|
13
|
14
|
9
|
66,66
|
4-7
|
13
|
16
|
10
|
68,96
|
4-8
|
13
|
14
|
9
|
66,66
|
4-9
|
13
|
13
|
10
|
76,92
|
4-10
|
13
|
15
|
6
|
42,85
|
4-11
|
13
|
8
|
8
|
76,19
|
4-12
|
13
|
12
|
9
|
72
|
5-6
|
12
|
14
|
9
|
69,23
|
5-7
|
12
|
16
|
9
|
64,28
|
5-8
|
12
|
14
|
8
|
61,53
|
5-9
|
12
|
13
|
8
|
64
|
5-10
|
12
|
15
|
9
|
66,66
|
5-11
|
12
|
8
|
7
|
70
|
5-12
|
12
|
12
|
9
|
75
|
6-7
|
14
|
16
|
11
|
73,33
|
6-8
|
14
|
14
|
10
|
71,42
|
6-9
|
14
|
13
|
8
|
59,25
|
6-10
|
14
|
15
|
10
|
68,69
|
6-11
|
14
|
8
|
7
|
63,63
|
6-12
|
14
|
12
|
9
|
69,23
|
7-8
|
16
|
14
|
11
|
73,33
|
7-9
|
16
|
13
|
9
|
62,06
|
7-10
|
16
|
15
|
13
|
83,87
|
7-11
|
16
|
8
|
7
|
58,33
|
7-12
|
16
|
12
|
9
|
64,28
|
8-9
|
14
|
13
|
8
|
59,25
|
8-10
|
14
|
15
|
10
|
68,96
|
8-11
|
14
|
8
|
7
|
63,63
|
8-12
|
14
|
12
|
9
|
69,23
|
9-10
|
13
|
15
|
10
|
71 ,42
|
9-11
|
13
|
8
|
7
|
66,66
|
9-12
|
13
|
12
|
10
|
80
|
10-11
|
15
|
8
|
6
|
52,17
|
10-12
|
15
|
12
|
10
|
74
|
11-12
|
8
|
12
|
7
|
70
|
A / nbr d'espèces du 1er relevé
comparé B /nbr d'espèces du 2 eme relevé
comparé
C/le nombre d'espèces communes entre les deux
relevés
K/coefficient de Sorensen
L'analyse du (tableau n°15) montre une forte
affinité entre les relevés de la zone d'étude. D'ailleurs,
les plus fortes valeurs de l'indice de similitude de Sorensen se retrouvent
entre La flore des placettes P2 et P4 (84,16%), la flore de P7etP10 (83,87%),
la flore de P1 et P2 et la flore de P9 et P12 (80%). Ainsi, cette
similarité semble être liée aux caractères communs
des conditions du milieu.
Par contre, Les dissemblances sont prononcées par
rapport à la placette 3 et les placettes P1, P6, P7, P8, P10. Cela
s'explique par la pauvreté en nombre d'espèces présentes
dans la placette
P3.
Par ailleurs, la comparaison entre les effectifs des familles
et des espèces des différents relevés (tableau n°
16), fait ressortir que la richesse floristique est plus importante dans la
placette (01) avec 17 espèces, suivie par la placette (07) avec 16
espèces et la placette (10) avec 15 espèces. Les placettes les
moins riches en espèces sont les stations (03) et (11) avec un nombre de
08 espèces,
Tableau 16 : Effectif familles et espèces dans les
différentes parcelles étudiées
|
P1
|
p2
|
P3
|
P4
|
P5
|
P6
|
P7
|
P8
|
P9
|
P10
|
P11
|
P12
|
Familles
|
13
|
12
|
7
|
10
|
10
|
11
|
11
|
10
|
10
|
11
|
7
|
11
|
Espèces
|
17
|
13
|
8
|
13
|
12
|
14
|
16
|
14
|
13
|
15
|
8
|
12
|
P : placette (relevé)
Conclusion
Les espèces médicinales détiennent un
avantage comparatif sur les autres cultures en vue de leur adaptation aux
conditions environnementales, de leur valeur nutritionnelle, de leur
résistance aux situations climatiques défavorables. De plus, leur
sauvegarde est importante pour la protection des identités locales, des
traditions culturelles et en même temps, à la valorisation de la
biodiversité.
C'est dans ce contexte que notre étude à
été initiée. Ainsi, l'objectif est de réaliser un
inventaire de la composition floristique et des plantes médicinales en
milieu forestier de la région de Djerma (parc national de Belezma), en
employant pour ceci la technique d'échantillonnage systématique
qui consiste à disposer les relevés de façon
régulière et équidistants le long de la surface total de
la zone d'étude. C'est la méthode qui décrit le mieux le
milieu en donnant des résultats chiffrés fiables.
Par le biais de cette étude, un total de 28 espèces
végétales réparties en 13 familles est inventorié
et parmi les types biologiques rencontrés, ce sont les
phanérophytes comprenant l'ensemble des plantes ligneuses de type arbres
et arbustes qui dominent.
Malgré, que cet inventaire est loin d'être exhaustif
vue la superficie étudié, le nombre d'espèces
d'intérêt médicinale et aromatique est de 17 espèces
soit un taux de 60,71 % par rapport au total des espèces
inventoriées. Ceci témoigne de la richesse de la zone de Djerma
en plantes médicinales et aromatiques. Par ailleurs, ces
dernières sont représentées par les types biologiques,
phanérophytes et chaméphytes avec un pourcentage presque
identique.
Le coefficient de Sorensen calculé montre une forte
affinité entre les relevés de la zone d'étude, sauf pour
le relevé de la placette 03 qui semble être la moins riche en
espèces.
Nous notons par ailleurs, que l'abondance dominance des
espèces montre que Pinushelpensus est la plante la plus
dominante et représente à elle seule plus de 50 % du recouvrement
dans dix (10 ) relevés floristiques. Par ailleurs, trois espèces
viennent en seconde classe avec un maximum de 25 % de recouvrement sont :
Rosmarinusoffficinalis, Globulariaalypum et ,Cistusmonspeliensis, le
reste des espèces présentent un faible recouvrement .
En comparant nos résultats avec ceux de
(HamchiAbdelhafid) in (Yazza et Aberkane 2010) sur la flore
médicinale du parc nationale de Belezma qui renferme 120 espèces,
il serait plus utile d'effectuer les relevés à travers toutes
les saisons de l'année et d'augmenter la superficie
d'étude pour aboutir à des résultats
meilleurs. Aussi, une étude sur les propriétés
thérapeutique sur chacune des espèces s'avèrent
indispensable.
Annexe 1
Températures Maximales Moyennes en C° et 1/10 C°
:
Années
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Jun.
|
Jui.
|
Aout.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1989
|
10.9
|
13.6
|
18.9
|
18.9
|
26
|
28
|
33.9
|
34.2
|
28.7
|
22.6
|
19.5
|
16.6
|
1990
|
10.3
|
18.2
|
16.7
|
17.9
|
23.2
|
31.9
|
33
|
30.9
|
31.5
|
25.4
|
15.9
|
9.4
|
1991
|
11
|
11.2
|
16.6
|
15.5
|
21.1
|
30.4
|
35.2
|
34.3
|
29.7
|
21.1
|
16.2
|
10
|
1992
|
10.2
|
12.9
|
13.7
|
17.5
|
23
|
27.8
|
31.6
|
34.5
|
30.3
|
24.2
|
18.4
|
12.5
|
1993
|
11.7
|
9.8
|
14.4
|
20.1
|
25.6
|
33.3
|
35.1
|
34.8
|
29.4
|
24.7
|
15.8
|
12.3
|
1994
|
11.4
|
14.5
|
18.1
|
17.6
|
30.3
|
3201
|
36
|
36.9
|
29.4
|
22.2
|
18.6
|
13
|
1995
|
10.7
|
16.5
|
14.9
|
18.8
|
26.9
|
30.6
|
35.4
|
32.9
|
27.3
|
22.4
|
17.6
|
14.1
|
1996
|
13.5
|
10.5
|
15.4
|
17.8
|
23.7
|
27.3
|
33.3
|
35.1
|
27
|
21.9
|
18.4
|
15
|
1997
|
12.7
|
16
|
16.9
|
19.4
|
28.2
|
34.7
|
35.3
|
33.5
|
27.1
|
22
|
16.3
|
13.4
|
1998
|
12.6
|
14.6
|
16.7
|
21.1
|
23.2
|
32.3
|
36.1
|
34.2
|
30.3
|
21.5
|
15.9
|
11.3
|
1999
|
12
|
10.5
|
16.7
|
22.2
|
30.7
|
34.6
|
35.3
|
38
|
30.9
|
26.1
|
15.5
|
11.9
|
2000
|
10.8
|
15.5
|
18.9
|
23.1
|
18.5
|
31
|
36.3
|
35.1
|
30.1
|
22
|
18.5
|
15.1
|
2001
|
13.4
|
14.4
|
22.8
|
21
|
25.8
|
33.1
|
37.3
|
35.5
|
29.6
|
27.9
|
16.3
|
11.8
|
2002
|
12.8
|
16.2
|
18.7
|
21.6
|
27.5
|
33.9
|
34.9
|
32.9
|
28.4
|
24.7
|
16.5
|
13.6
|
2003
|
10.4
|
11.2
|
16.6
|
20.5
|
25.9
|
33.1
|
38
|
35.6
|
28.5
|
24.3
|
17.2
|
11.6
|
2004
|
12.5
|
16.2
|
18.1
|
18.5
|
21.6
|
29.7
|
34.9
|
36.7
|
29
|
27.4
|
14.5
|
11.2
|
2005
|
10.4
|
9.5
|
17.8
|
20.4
|
29.2
|
32.6
|
37.6
|
34.3
|
29.1
|
24.9
|
17.9
|
11
|
2006
|
9.7
|
12.1
|
19.4
|
23.7
|
27.8
|
32.7
|
35.6
|
34.6
|
28.7
|
27.3
|
18.8
|
12.1
|
2007
|
14.8
|
14.8
|
14.9
|
19.3
|
26
|
33.9
|
36.2
|
35.6
|
29.2
|
23.2
|
16.3
|
11.9
|
2008
|
13.7
|
15.3
|
16.8
|
22.7
|
26.4
|
30.5
|
37.1
|
35.8
|
29.2
|
22.3
|
15.1
|
11.4
|
2009
|
11.2
|
12.2
|
16.7
|
17
|
25.8
|
33
|
38.4
|
35.2
|
27.3
|
22.8
|
19.9
|
16.4
|
Moy Max
|
11.75
|
13.6
|
17.1
|
19.7
|
26
|
31.7
|
35.5
|
34.8
|
29.08
|
23.9
|
17.1
|
12.65
|
Températures Minimales Moyennes en C° et 1/10 C°
:
Années
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Jun.
|
Jui.
|
Aout.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1989
|
-2.1
|
0.3
|
2.9
|
5.1
|
8.8
|
12.9
|
16.3
|
18.2
|
15.2
|
9.7
|
6.2
|
4.4
|
1990
|
2.2
|
0.4
|
3.7
|
5.9
|
10.9
|
15.9
|
15.8
|
15.3
|
16.2
|
10.1
|
6.6
|
0.3
|
1991
|
-1.3
|
0.6
|
4.9
|
4.7
|
5.5
|
13.4
|
15.5
|
15
|
14.4
|
10.7
|
3.4
|
-1.1
|
1992
|
-2.1
|
-0.8
|
3.2
|
4.2
|
8.3
|
12
|
14.1
|
15.2
|
13.4
|
9.9
|
5
|
1.2
|
1993
|
-2.9
|
0.1
|
1
|
2.9
|
9.8
|
14.9
|
17.4
|
17
|
13.7
|
11.4
|
4.3
|
1.1
|
1994
|
2
|
0.8
|
2.8
|
3.9
|
11.7
|
14.3
|
15.8
|
18.5
|
16.4
|
10.4
|
3.6
|
0
|
1995
|
-0.1
|
1.4
|
1.5
|
3.1
|
9.4
|
14.4
|
16.7
|
15.7
|
14
|
9
|
3.7
|
4.2
|
1996
|
3.6
|
1.8
|
3.7
|
5.9
|
9.3
|
12.2
|
16.3
|
17.7
|
11.4
|
6
|
4.7
|
3.5
|
1997
|
2.5
|
0.5
|
-0.1
|
4.9
|
11.1
|
16.9
|
17.9
|
17.4
|
14.1
|
10.1
|
3.6
|
2
|
1998
|
-0.4
|
0.3
|
0.8
|
6.6
|
9.9
|
14.8
|
17.4
|
17.2
|
15.6
|
7.6
|
4.1
|
-0.3
|
1999
|
1.4
|
-0.2
|
2.3
|
5
|
12.5
|
16.8
|
16.8
|
20.5
|
16.2
|
12.3
|
4.2
|
1.8
|
2000
|
-3.1
|
-1
|
2.7
|
6.9
|
12.8
|
14.8
|
17.8
|
16.6
|
14.4
|
9
|
4.1
|
1.4
|
2001
|
1.2
|
-1
|
6.1
|
4.6
|
11.9
|
14.8
|
18.1
|
17.8
|
15.4
|
12.6
|
4.9
|
-0.3
|
2002
|
-2.1
|
-0.3
|
4
|
7.9
|
10.4
|
14.9
|
18.3
|
18.1
|
14
|
9.6
|
6.9
|
2.9
|
2003
|
1.7
|
1
|
3.5
|
7.2
|
6.7
|
14.9
|
18.6
|
17.6
|
14.2
|
13
|
5.7
|
0.7
|
2004
|
-0.3
|
0.3
|
2.6
|
4.6
|
8.4
|
12.5
|
16
|
18.3
|
13.2
|
10.6
|
4.1
|
2.9
|
2005
|
-2.4
|
-0.7
|
3.8
|
5.8
|
9.6
|
15
|
18.1
|
17
|
13.8
|
9.3
|
3.8
|
1.6
|
2006
|
0.2
|
0.8
|
2.9
|
7.9
|
12.8
|
15.4
|
16.8
|
16.6
|
12.5
|
10.2
|
4.2
|
2.4
|
2007
|
-0.4
|
2.5
|
3
|
7.5
|
8.6
|
16.4
|
16.5
|
18
|
14
|
10.7
|
3.2
|
-0.5
|
2008
|
0
|
0.1
|
2.7
|
5.4
|
11.8
|
14.3
|
19.1
|
17.5
|
14.9
|
10.5
|
3.6
|
0.7
|
2009
|
1.6
|
0.4
|
1.7
|
4.6
|
8.5
|
12.4
|
18.4
|
17.7
|
14.1
|
7.9
|
2.9
|
2.7
|
MIN
|
-0.04
|
0.35
|
2.84
|
5.46
|
9.94
|
14.5
|
17
|
17.3
|
14.34
|
10
|
4.42
|
1.505
|
Températures Moyennes en C° et 1/10 C° :
Années
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Jun.
|
Jui.
|
Aout.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1989
|
3.5
|
6.4
|
10.6
|
12
|
17.6
|
20.6
|
25.5
|
25.9
|
21.6
|
15.6
|
12.7
|
10.3
|
1990
|
6
|
9.1
|
10.1
|
12.2
|
16.9
|
24.6
|
24.6
|
22.7
|
23.9
|
17.6
|
11.1
|
4.5
|
1991
|
4.2
|
5.7
|
10.8
|
10.1
|
13.4
|
21.8
|
25.7
|
24.9
|
22
|
15.8
|
9.5
|
4.4
|
1992
|
3.7
|
5.7
|
8.3
|
11.1
|
15.9
|
20.2
|
23
|
24.8
|
21.6
|
16.9
|
10.9
|
6.5
|
1993
|
3.3
|
5
|
7.8
|
11.7
|
17.7
|
23.9
|
26.1
|
26.1
|
21.4
|
18
|
9.9
|
6.4
|
1994
|
6.6
|
7.7
|
10.6
|
10.8
|
21.6
|
23.8
|
26.6
|
28.3
|
22.7
|
16.2
|
11
|
6.3
|
1995
|
5
|
8.9
|
8.5
|
11.3
|
18.7
|
22.6
|
26.4
|
24.1
|
20.5
|
15.7
|
10.5
|
9.2
|
1996
|
8.6
|
6.2
|
9.8
|
11.9
|
16.8
|
20
|
25.4
|
26.2
|
19.1
|
13.7
|
11.5
|
9.5
|
1997
|
7.5
|
8.1
|
8.5
|
12.3
|
20.3
|
25.9
|
26.6
|
25.3
|
20.4
|
15.8
|
11.1
|
7.4
|
1998
|
5.7
|
7
|
8.6
|
14.2
|
16.6
|
24
|
27.1
|
25.4
|
22.6
|
14.1
|
9.9
|
4.9
|
1999
|
6.2
|
4.9
|
9.3
|
13.9
|
21.8
|
25.7
|
26
|
29.2
|
23.1
|
18.7
|
9.8
|
6.4
|
2000
|
3
|
6.7
|
10.9
|
15.3
|
20.4
|
22.7
|
27.2
|
26.1
|
21.7
|
15.2
|
11
|
7.7
|
2001
|
6.8
|
6.2
|
14.6
|
12.8
|
18.5
|
24.4
|
27.8
|
26.7
|
21.7
|
19.9
|
10.2
|
5.5
|
2002
|
4.7
|
7.6
|
11.2
|
14.6
|
19
|
24.9
|
26.4
|
24.9
|
21
|
16.8
|
11.6
|
7.9
|
2003
|
5.9
|
5.8
|
9.9
|
13.9
|
18
|
24.8
|
28.9
|
27
|
21
|
18.5
|
11.1
|
5.9
|
2004
|
5.6
|
8
|
10.2
|
11.7
|
15.2
|
21.3
|
25.7
|
27.4
|
20.5
|
18.7
|
8.9
|
6.6
|
2005
|
3.4
|
4.2
|
10.7
|
13.4
|
19.8
|
23.8
|
28.1
|
25.4
|
21.3
|
16.8
|
10.6
|
6
|
2006
|
4.5
|
6.3
|
10.9
|
15.7
|
20.1
|
24.7
|
26.5
|
25.8
|
20.4
|
18.6
|
11.2
|
6.8
|
2007
|
6.6
|
8.4
|
8.8
|
13.5
|
17.8
|
25.4
|
27.1
|
26.9
|
21.1
|
16.6
|
9.4
|
5.4
|
2008
|
6.4
|
7.7
|
9.7
|
14.4
|
19.1
|
22.6
|
28.2
|
26.6
|
22
|
16
|
9.2
|
5.6
|
2009
|
6.2
|
6
|
9.1
|
11
|
17.5
|
23.6
|
28.7
|
26.6
|
20.4
|
15.1
|
10.7
|
9.4
|
Moy
|
5.4
|
6.74
|
9.95
|
12.8
|
18.2
|
23.4
|
26.6
|
26
|
21.43
|
16.7
|
10.6
|
6.79
|
Humidité relative moyenne en% :
Années
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Jun.
|
Jui.
|
Aout.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1989
|
77
|
69
|
56
|
57
|
50
|
53
|
42
|
46
|
59
|
66
|
58
|
67
|
1990
|
83
|
66
|
68
|
65
|
68
|
45
|
46
|
60
|
53
|
58
|
73
|
79
|
1991
|
75
|
73
|
65
|
73
|
62
|
53
|
44
|
42
|
55
|
68
|
71
|
78
|
1992
|
75
|
70
|
72
|
62
|
64
|
50
|
50
|
45
|
52
|
51
|
71
|
76
|
1993
|
77
|
79
|
70
|
60
|
59
|
48
|
36
|
39
|
46
|
50
|
72
|
78
|
1994
|
74
|
59
|
67
|
59
|
41
|
38
|
32
|
32
|
52
|
70
|
70
|
74
|
1995
|
77
|
69
|
66
|
56
|
48
|
51
|
39
|
49
|
60
|
69
|
60
|
73
|
1996
|
69
|
72
|
69
|
69
|
63
|
58
|
40
|
43
|
54
|
57
|
53
|
59
|
1997
|
69
|
63
|
58
|
58
|
41
|
38
|
40
|
44
|
65
|
72
|
73
|
73
|
1998
|
75
|
74
|
63
|
55
|
65
|
41
|
32
|
44
|
50
|
64
|
67
|
78
|
1999
|
77
|
75
|
64
|
52
|
40
|
39
|
39
|
34
|
52
|
56
|
68
|
78
|
2000
|
77
|
64
|
56
|
47
|
55
|
51
|
36
|
38
|
51
|
61
|
59
|
68
|
2001
|
70
|
64
|
45
|
54
|
55
|
38
|
33
|
37
|
62
|
57
|
74
|
76
|
2002
|
74
|
63
|
56
|
53
|
45
|
36
|
42
|
50
|
53
|
54
|
67
|
75
|
2003
|
75
|
71
|
67
|
68
|
62
|
44
|
36
|
41
|
61
|
62
|
70
|
78
|
2004
|
76
|
62
|
64
|
67
|
64
|
60
|
44
|
42
|
58
|
51
|
79
|
80
|
2005
|
74
|
71
|
61
|
61
|
48
|
45
|
37
|
44
|
54
|
64
|
63
|
75
|
2006
|
74
|
69
|
56
|
55
|
63
|
39
|
39
|
46
|
57
|
49
|
67
|
80
|
2007
|
72
|
71
|
69
|
68
|
57
|
40
|
35
|
40
|
62
|
64
|
65
|
71
|
2008
|
71
|
62
|
61
|
52
|
56
|
52
|
44
|
46
|
55
|
73
|
67
|
73
|
2009
|
76
|
65
|
65
|
67
|
61
|
43
|
35
|
45
|
67
|
67
|
59
|
62
|
Moy H(%)
|
74.61
|
68.14
|
62.76
|
59.9
|
55.6
|
45.9
|
39.1
|
43.2
|
56.09
|
61.1
|
66.95
|
73.85
|
Nombre de jours de Gelée blanche :
Années
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Jun.
|
Jui.
|
Aout.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1989
|
24
|
13
|
5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
10
|
1990
|
8
|
8
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
15
|
1991
|
24
|
8
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
19
|
1992
|
14
|
13
|
5
|
2
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
14
|
1993
|
23
|
8
|
3
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
15
|
1994
|
4
|
8
|
4
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
14
|
1995
|
7
|
9
|
10
|
3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5
|
4
|
1996
|
6
|
8
|
6
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
7
|
1997
|
7
|
11
|
14
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
12
|
1998
|
21
|
16
|
14
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
18
|
1999
|
10
|
9
|
7
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5
|
7
|
2000
|
27
|
22
|
7
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
15
|
2001
|
9
|
9
|
3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
19
|
2002
|
22
|
22
|
3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4
|
2003
|
6
|
11
|
6
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
9
|
2004
|
14
|
15
|
6
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5
|
7
|
2005
|
24
|
11
|
3
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4
|
10
|
2006
|
16
|
11
|
5
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
8
|
2007
|
22
|
8
|
6
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
15
|
2008
|
18
|
10
|
2
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
12
|
2009
|
11
|
11
|
9
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
9
|
moy
|
15.095
|
11.48
|
5.81
|
1.095
|
0.05
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2.571
|
11.571
|
Vent moyen en m/s et 1/10 :
Années
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Jun.
|
Jui.
|
Aout.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1989
|
0.9
|
2.8
|
3.8
|
5
|
3.4
|
3.2
|
2.8
|
3.2
|
3.1
|
1.9
|
3.1
|
2.9
|
1990
|
2.4
|
1.8
|
2.4
|
3.5
|
2.6
|
2.8
|
2.9
|
2.4
|
3
|
2.2
|
3.2
|
3.2
|
1991
|
1.1
|
2.6
|
4.9
|
3
|
3.2
|
3.3
|
2.7
|
2.6
|
3
|
2.8
|
2.2
|
1.1
|
1992
|
1.4
|
1.4
|
3.9
|
4.4
|
3.2
|
3.9
|
2.8
|
2.3
|
2.8
|
3.3
|
2.4
|
2.6
|
1993
|
0.5
|
2
|
2.8
|
2.5
|
3
|
2.5
|
3.2
|
2.8
|
3.4
|
3.8
|
2.4
|
2.2
|
1994
|
3.3
|
4.4
|
2
|
4.5
|
4.4
|
3.7
|
2.7
|
3.1
|
3.3
|
2
|
1.1
|
1.3
|
1995
|
3.5
|
2.2
|
3.4
|
3.4
|
3.9
|
4.4
|
3.4
|
3.1
|
3.5
|
1.9
|
3.1
|
4.2
|
1996
|
4.1
|
5.3
|
3.3
|
3.6
|
2.8
|
2.9
|
3.5
|
4.1
|
3.2
|
3.4
|
4.3
|
5.3
|
1997
|
3.4
|
1.8
|
2.4
|
3.8
|
4.2
|
4.6
|
3.8
|
3.4
|
2.5
|
2.2
|
3.9
|
3
|
1998
|
2.2
|
2.1
|
2.9
|
4.6
|
3.4
|
4
|
3.7
|
3.6
|
3.5
|
2
|
3.1
|
2.4
|
1999
|
2.9
|
4
|
4.1
|
4.5
|
4.3
|
4.9
|
4.3
|
4.7
|
4.3
|
4.3
|
4.5
|
4
|
2000
|
2.7
|
3.6
|
4.3
|
5.2
|
4.6
|
3.9
|
4.3
|
4
|
4
|
4.4
|
4.2
|
4.5
|
2001
|
4.8
|
4.4
|
5.1
|
4.6
|
4.9
|
4.7
|
4.9
|
4
|
3.8
|
3.5
|
3.5
|
3.3
|
2002
|
3.1
|
4.1
|
4.6
|
5.7
|
4.9
|
4.3
|
4.7
|
4.2
|
3.9
|
3.5
|
5.2
|
3.1
|
2003
|
3.9
|
3.2
|
2.4
|
3.1
|
2.5
|
2.9
|
2.8
|
2.5
|
2.4
|
2.6
|
1.7
|
2.3
|
2004
|
1.8
|
2.7
|
2.9
|
2.6
|
3.3
|
2.1
|
2.6
|
2.7
|
2
|
2
|
1.7
|
2.4
|
2005
|
1.9
|
3.2
|
2.7
|
3.1
|
3.5
|
3.9
|
3.8
|
3.4
|
2.7
|
2.3
|
2.8
|
2.4
|
2006
|
3
|
3.7
|
4.3
|
3.9
|
3
|
3.9
|
3.6
|
3.6
|
3.6
|
3.6
|
2.6
|
2.8
|
2007
|
2.8
|
3.4
|
3.9
|
3.3
|
3.6
|
4.1
|
3.9
|
4.9
|
3.7
|
3.6
|
2.9
|
2.7
|
2008
|
2.7
|
2.5
|
4.4
|
4.9
|
4.6
|
3.9
|
4.1
|
3.9
|
4
|
3.4
|
4.5
|
4.1
|
2009
|
4.1
|
5.1
|
5
|
4.9
|
3.5
|
3.7
|
4.4
|
4.7
|
4.1
|
4
|
3.5
|
4.9
|
|
2.69
|
3.16
|
3.6
|
4
|
3.66
|
3.7
|
3.57
|
3.49
|
3.324
|
2.99
|
3.14
|
3.081
|
Nombre de jours de Neige :
Années
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Jun.
|
Jui.
|
Aout.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1989
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
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1990
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1991
|
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1992
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0
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1993
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2
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0
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1994
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|
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1995
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|
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1996
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1997
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1998
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1999
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2001
|
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2002
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2003
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0
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0
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2004
|
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0
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0
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0
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5
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2005
|
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|
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|
0
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1
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1
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2006
|
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|
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0
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0
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0
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0
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2007
|
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0
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0
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0
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0
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0
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2008
|
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0
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0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
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2009
|
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|
1
|
1
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
1.81
|
1.33
|
0.76
|
0.19
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0.1
|
0.048
|
Précipitations Mensuelles en mm et 1/10 mm :
Années
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Jun.
|
Jui.
|
Aout.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1989
|
14.3
|
14.2
|
14.6
|
23.1
|
16.9
|
52.8
|
5.8
|
28.8
|
26.8
|
19.9
|
3.2
|
13.6
|
1990
|
60.6
|
0
|
35
|
35.9
|
103
|
8
|
0.7
|
85.9
|
53.3
|
4.8
|
25.2
|
44.5
|
1991
|
5.3
|
22.5
|
73.5
|
47.4
|
30.5
|
14.4
|
10.3
|
2.6
|
6.1
|
54.5
|
14.8
|
18.4
|
1992
|
28.2
|
22.7
|
42.7
|
21.3
|
81.7
|
18.3
|
37.5
|
22.1
|
51
|
6
|
60.3
|
53.3
|
1993
|
10.5
|
35.5
|
17.3
|
2.6
|
45.5
|
0
|
1.2
|
4.7
|
5.5
|
14.2
|
13
|
38
|
1994
|
34.6
|
13.6
|
37.3
|
17.6
|
8.5
|
0
|
5.4
|
12.7
|
23.6
|
33.6
|
13.8
|
14.8
|
1995
|
45.5
|
15.7
|
31.2
|
18.9
|
9.1
|
36.6
|
2.9
|
24.6
|
60.6
|
10.1
|
4.2
|
24.2
|
1996
|
76.2
|
84.4
|
60.7
|
47.3
|
41.4
|
23.2
|
6.5
|
14.4
|
14.8
|
6.4
|
3.7
|
14.7
|
1997
|
23
|
12.2
|
14.5
|
46.8
|
6.1
|
27.9
|
11.2
|
8.2
|
61.9
|
63.7
|
57
|
46.5
|
1998
|
4.5
|
26.3
|
22.3
|
50.8
|
46.3
|
7.1
|
0.1
|
14.1
|
31.6
|
14.1
|
34.7
|
17.5
|
1999
|
41.8
|
8.3
|
28.9
|
17.7
|
5.8
|
4.3
|
6.9
|
7.9
|
65.6
|
15.9
|
34.5
|
73.5
|
2000
|
4.8
|
4.7
|
35.9
|
7.1
|
117
|
26.4
|
0
|
11.6
|
48.4
|
6
|
9.6
|
21.5
|
2001
|
28.8
|
5.9
|
6
|
18.8
|
59.6
|
0.3
|
2.8
|
4.6
|
62.1
|
5.8
|
29.2
|
6.2
|
2002
|
8
|
9.2
|
14.7
|
25.4
|
8.9
|
3.7
|
19.8
|
70.9
|
4.7
|
22.5
|
66.6
|
32.6
|
2003
|
115.4
|
31.4
|
23
|
97.2
|
27.6
|
14.8
|
2.7
|
6.7
|
44.1
|
81.6
|
14.1
|
44.4
|
2004
|
26.5
|
10.8
|
57
|
43.3
|
98
|
59.4
|
8.6
|
13.7
|
45.8
|
19.9
|
96.9
|
116.9
|
2005
|
16.4
|
43.4
|
20
|
37.2
|
3.6
|
14.1
|
4.5
|
29.6
|
17.7
|
17.1
|
20.8
|
27.6
|
2006
|
62.3
|
42.5
|
5.8
|
71.9
|
92.8
|
10.9
|
4.8
|
3
|
22.1
|
1.9
|
18.8
|
40.6
|
2007
|
13.9
|
24.9
|
38.7
|
32.5
|
17.6
|
2.1
|
0
|
12
|
81.6
|
23.4
|
10.1
|
37
|
2008
|
6.9
|
2.3
|
39.3
|
3.3
|
107
|
21.5
|
18.8
|
32.8
|
49.2
|
36.4
|
15.3
|
15.6
|
2009
|
67.9
|
21.4
|
27.9
|
75.1
|
53.3
|
0.3
|
7.3
|
13.9
|
50.4
|
22.9
|
4
|
5.4
|
|
33.11
|
21.5
|
30.8
|
35.3
|
46.7
|
16.5
|
7.51
|
20.2
|
39.38
|
22.9
|
26.2
|
33.66
|
Nombre de jours de Grêle :
Années
|
Jan.
|
Fév.
|
Mar.
|
Avr.
|
Mai.
|
Jun.
|
Jui.
|
Aout.
|
Sep.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1989
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
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1990
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1991
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1992
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|
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|
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|
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|
0
|
0
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1993
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|
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|
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1994
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1995
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|
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1996
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1997
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1998
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2009
|
0
|
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|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
moy
|
0
|
0.1
|
0.1
|
0.24
|
0.38
|
0
|
0.05
|
0
|
0.143
|
0
|
0.05
|
0
|
Toutes les données climatiques qui sont
présenté aux tableaux d'après la station
météorologique d'Ain Skhouna (Batna) (1989-2010).
Annexe 2
Tableau n:Les résultats des analyses des
eaux
Prélèvement analyse
|
M.O mg/l
|
PH
|
Conductivité
|
Turbidité NTU
|
Nitrite mg/l
|
Phosphate mg/l
|
NH4 mg/l
|
MN mg/l
|
Fer mg/l
|
01
|
3.68
|
7.85
|
2.96 ms/cm
|
43.7
|
0.87
|
0.036
|
0.013
|
0.002
|
00
|
02
|
18.56
|
7.97
|
3.21
|
525
|
4.5
|
14.776
|
1.825
|
0.022
|
1.35
|
03
|
7.36
|
7.82
|
2.70
|
36.2
|
1.75
|
/
|
0.050
|
/
|
0.01
|
04
|
6.72
|
7.68
|
1432us/cm
|
3.90
|
0.72
|
7.412
|
/
|
/
|
/
|
05
|
7.04
|
7.74
|
1725
|
31.8
|
1.61
|
8.36
|
/
|
/
|
/
|
06
|
3.68
|
7.38
|
1596
|
1544
|
2.63
|
16.82
|
3.254
|
0.037
|
1.43
|
07
|
9.76
|
7.91
|
1636
|
131
|
1.08
|
8.608
|
/
|
/
|
0.06
|
08
|
6.4
|
8.00
|
1690
|
116
|
2.58
|
9.164
|
0.035
|
0.006
|
0.03
|
09
|
/
|
/
|
/
|
/
|
/
|
/
|
|
/
|
0.14
|
10
|
/
|
/
|
/
|
/
|
/
|
/
|
|
/
|
0.14
|
|